Du 10 octobre 2013 LE PAN DES MERS Sur le dos des vagues, langues d’infini Des filaments gros comme des immeubles Eveillent une imagination incendiaire Qui dessine des bateaux lumières . Les peintres qui s’y risquent Ont le visage ferme à la proue des drakkars Ils foulent des rangs de vigne Qui font l’ivresse des grands larges . Puis les conquérants y trouvent leur chemin Mais sont très rarement inspirés de ce monde Perdus dans l’engrenage du commencement Comme les battements d’aile d’une libellule . Alors de tous ces traits qui s’étirent à l’infini Cours mystérieux sur les entrailles de la Terre Faisons ligne pour redécouvrir l’équilibre Celui qui pousse à sortir de nos prisons . © Jean-Jacques REY, 2013 |