Du 9 septembre 2013 AINSI IL FUT, AINSI SOIT-IL Il y avait la lune au-dessus Et les étoiles pour compagnie Mais les ténèbres étaient bien épaisses Sur la Mer Sur son pont de fer Il pensait à son visage Et serrait bien fort son papier En fixant son sillage C’était tout ces mots Qui couraient comme des vagues Dans leur petit rectangle Qu’il serrait sur son cœur Dans l’encre de la nuit Ils faisaient naître des fleurs En gerbes d’étincelles . Sur son pont de fer L’enfant rêvait à son amour Sa seule lumière, son réconfort Il flottait sur Trop peut-être Pour voir dans le sillage Un autre sillage qui bouillonnait Derrière un museau qui n’avait qu’une envie … Pourquoi à ce moment-là S’allongea la courbe ? … Et la torpille alla se fracasser dans l’île Le bateau continua sa course Et les mots dansaient toujours Et un autre enfant est né … Pourquoi la roue du destin avait tourné Au moment clef ? Une face énorme a ri … Les vagues, les vraies Vous répondront un jour en chantant Il est né, j’ai décidé … Ainsi va la Vie ! © Jean-Jacques REY, 2013 |