LES GUEUX... Et ainsi dans l'azur alors que dormaient les princes en leurs palais les hommes, héritiers de la terre de la mer et du monde œuvraient... Courber, ployer retournant la terre l'homme dans son labeur insensé attendrait l'automne pour récolter ce qu'il a semé... L'autre taillait la pierre un autre en avait extrait le bronze et bientôt le fer... Alors que les dieux les princes appuyé en leur puissance en leur hall s'affairaient l'homme le pauvre, le mince lentement s'élevait... Il harnachait le feu, courait sur la rivière et mesurait les cieux... un jour... Il se construisit un lieu une ville minière d'où naîtrait l'œuvre, construite à l'image de ses dieux Et ces derniers habiles souriaient ce ne sont que les hommes et toujours ils seront des gueux... L'homme trouva le papier l'art des signes pour le tracer et se remémorer et la parole qui porte au loin les mots que le cœur donne en obole... Ils se souviennent... un jour ils seront dieux... Un autre força la fumée qui naissait de l'eau et du feu en une structure que le fer avait œuvrée c'était plus qu'un pas vers le futur... c'était ouvrir la route vers une destinée... Il arpente la terre croise sur la mer et lorgne les cieux... Demain... Quelqu'un cria victoire l'atome était au milieu la vie là dans le microcosme bouillait dans la soupe à qui mieux mieux.. c'est du cristal que leur vint la lumière et leur ouvrit les yeux... L'homme ce sans histoire né sans manière, contemplait la puissance et les dieux et les princes en leurs palais... Il s'est forgé des ailes il parcourt la terre et traverse les mers à présent il explore les cieux... l'univers, pour ce gueux ! Et les puissances en leurs palais toujours souriaient... Demain... Demain...... Mardi, 6 août 2002, © Yves DROLET |