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Article 1 : LOGIQUE MERCANTILE ET MENACES INDUITES
par Jean-Jacques REY
Article 2 : APPEL POUR UNE AUTRE EUROPE
par Alter Sommet (envoi de Martine BOICHOT CAMARA)
Article 3 : QUESTIONS SOCIETALES !
par Guy CREQUIE
Article 4 : LA CRISE ECONOMIQUE MONDIALE ET L’AUSTERITE
par Robert BIBEAU
Article 5 : JAURES REVIENT ! ILS SONT DEVENUS MOUS !
par Gérard CHAROLLOIS (envoi de Frédérique COURTIN)
Article 6 : CHRONIQUE DE L'IMBECILITE IRRESPONSABLE ET CRIMINELLE
par Patrick RAKOTOMALALA (envoi de Joseph RAHARIJESY)
Article 7 : LA LOI « Vote blanc reconnu et comptabilisé » VOTEE : ...Une loi à minima...
par Gérard GAUTIER
Article 8 : 50 MILLIONS POUR SARKOZY : ...Financements libyens...
par Fabrice ARFI et Karl LASKE (envoi de Marie-Claude LEDY)
Article 9 : COMMENT VA LE MONDE ?
par Marie-France DAUBIGNY
L’économie a pris une part trop importante dans nos vies. Il y a des
tentatives incessantes de manipuler les opinions
publiques par ce souci, en fonction du productivisme et de
considérations utilitaristes.
Ainsi, pourrait-on dire, ce qui tue le monde encore mieux que les
guerres, les catastrophes et les épidémies, c’est la logique
mercantile : tout est pensé en fonction du profit que la « marchandise
» peut rapporter ; et ; il s’agit aussi bien de la force de
travail d’un être vivant que de ses besoins d'existence qui,
incidemment, pour certains humains, sont augmentés
artificiellement bien au-delà du nécessaire car ils sont nantis d’un
pouvoir d’achat, mais qui, à l'inverse, pour nombre d’autres
plus mal lotis, sont souvent réduits jusqu'au minimum vital
(quand ce n'est pire) ; et ceci, en épuisant sans
scrupules les ressources de la Nature, quitte à hypothéquer l’avenir.
Et nous voyons que le Progrès, dans tous les domaines, est confisqué par le jeu du profit financier. Cependant toute pièce et puzzle de ce mécanisme qui abrutit le monde doit être démonté avec précaution pour éviter une paralysie de ce même Progrès. Car par exemple, concernant les sciences, tout comme leurs applications pratiques, notamment dans le domaine des technologies, il est de plus en plus tributaire de ces considérations financières, générées par le mercantilisme qui incidemment, en sus de filtrer les intérêts, a pour objectif, lui, de nous rendre dépendants dans des marchés captifs…et même souvent réduits à la condition d'oise-a-ux en cage !
Comment s’étonner alors, dans ces conditions, que la Nature reprenne
ses droits ? Nous
sommes dans un train lancé à toute vitesse vers une rupture de
voie et tout le monde (ou presque) reste à l’intérieur, sagement assis,
en attendant l’heure du déraillement… A ce degré d’aliénation
et/ou de passivité, vous attendiez-vous !?
Par exemple, en Europe, les humains ont transformé quasiment partout
les bords de mer en miroirs aux alouettes ; alors bien sûr les
tempêtes y font de plus en plus de dégâts, elles surprennent toujours,
mais bien plus encore des cupides
et pauvres en esprit !
A tous ceux qui prennent la Mer pour un « toutou » et/ou un damier de jeu, je dis maintenant : vous allez en baver, il va falloir payer l’addition, et d’une manière ou d’une autre, elle sera salée…le temps de refroidir la planète ! Et à d’autres effrontés saugrenus qui la défient, je leur dis qu’il ne suffit pas d’être un excité pour que tout se plie à un claquement de doigts, plutôt ils déclenchent les tempêtes ! Tout simplement, ce genre d'olibrius actent leur défaite et toutes celles à venir, dans de pitoyables défis qui relèvent de l'exorcisme. Et entre nous, il y en a un en particulier qui se prend pour Attila et part d’un bon plongeon pour sa traversée… Des affaires sordides et dramatiques le rattrapent qu’il aurait bien voulu faire oublier ou alors il ne s’agite que pour ça ; peut-être croit-il encore échapper à la justice des humains, lui qui n’imagine sans doute pas qu’il y en ait une d’immanente qui ne l’a jamais lâché…pendant qu’il s’oubliait dans l’argent et les illusions, comme toujours ! Bref ! pour la Mère Nature, des gens comme Cameron ou Sarkozy ne sont que des garnements, et ils doivent être rappelés à l’ordre. Tant pis si des millions d’autres doivent en subir les conséquences, ils n’avaient qu’à pas leur donner autant d’importance ! …
Les Centres-Gauches, eux, reviennent à l’honneur, pour un temps qui
risque d'être court, mais cela ne suffira pas à inverser la
tendance suicidaire des mercantiles et qui même voudrait la masquer...
Quant aux vieilles forces de Droite ou de Gauche, décrépites,
elles s’écroulent toutes seules à l’épreuve des faits… Il ne resterait
donc que les « simplificateurs » : divers forcenés
d’Extrême-Droite pour gouverner en deçà du champ de mines ? … J’en
doute et même franchement, mais les forces alternatives ont
encore des rangs bien clairsemés, si leurs cahiers de
propositions sont pleins…et cela est dû autant à l’ignorance
des masses qu’à la volonté d’étouffement de leurs idées par les
« élites
» et collabos divers.
Eh oui ! Le gros problème et récurent dans la démocratie, sans parler d’autres régimes bien sûr, est démontré et démontrable : ceux qui ont le pouvoir, ont de fait tendance à en abuser et cette tendance est naturelle, je dirai même "biologique", en particulier chez les êtres humains ! …
Et pour finir le tour d'horizon, en vérité il n’y a pas « droitisation
des esprits » ainsi que l’assènent, certains cuistres dans les
médias liges, mais décuplement des égoïsmes qui
concerne en particulier les sociétés des pays riches
: (illustration par exemple en Suisse, récemment et par
référendum). Cela est dû surtout à l’incertitude du
lendemain et la peur du déclassement. Ce phénomène
est particulièrement accentué dans les classes moyennes, les dits bobos
en tête !
A
ce titre également les
politiques néolibérales sont une catastrophe.
Il faut changer de paradigme de société, et plus les décideurs retarderont le moment ou fuiront leurs responsabilités, plus cela fera mal… D’ailleurs la procrastination est plus affaire de minables que de bon sens ! Jean-Jacques REY
Quelques
articles qui ont retenu mon attention sur des sujets variés...
Matthieu Hély, sociologue, chercheur,
enseignant et administrateur de Ressources Solidaires
nous
éclaire sur l’évolution du salariat associatif
http://www.ressources-solidaires.org/Matthieu-Hely-sociologue-chercheur-enseignant-et-administrateur-de-Ressources-Solidaires-nous-eclaire-sur-l-evolution-du-salariat-associatif "Ressources Solidaires : Le Collectif des Associations Citoyennes interpelle le milieu associatif et les pouvoirs publics sur une disparition d’environ 40 000 postes de salariés associatifs en 2014 depuis quelques mois. Il a même précisé que les 10 000 qui manquaient à F. Hollande pour atteindre son objectif fin 2013 était prévisible, s’appuyant sur le recul des financements publics. Etes vous d’accord avec ces chiffres et cette analyse ? Pourquoi ? Matthieu Hély : Je comprends tout à fait l’inquiétude légitime du monde associatif, dirigeants bénévoles et cadres comme salariés, sur ce sujet. Les transformations observées sur longue période font désormais système et bouleversent les pratiques dans de nombreux secteurs (rationalisation de l’action publique, regroupements et concentration des organisations associatives, accentuation de la concurrence entre établissements, etc.)." Ce que l’Internet n’a pas réussi (2/4)
: renverser les inégalités
http://www.internetactu.net/2014/02/05/ce-que-linternet-na-pas-reussi-24-renverser-les-inegalites "...les protestations anti-Silicon Valley qui se multiplient depuis le printemps 2013 en Californie ont franchi une nouvelle étape quand plusieurs manifestants s’en sont pris à un salarié de Google, Antholony Levandowski, qui travaille sur le projet de voiture autonome. Les manifestants ont bloqué son domicile et distribué des tracts l’incriminant à ses voisins, comme l’explique en détail Jérôme Marin de Silicon 2.0 (@jeromemarinsf), témoignant que les opposants ont mené une enquête très fouillée et détaillée sur cet employé, comme un reflet aux données que Google accumule sur chacun d’entre nous. Jusqu’à présent, ces protestations se sont surtout attaqué aux Bus Google, des bus privés de luxe qui transportent matins et soirs les travailleurs riches, jeunes et éduqués de San Francisco jusqu’à la Silicon Valley, rapporte le LA Times. Mais pas seulement. Plusieurs manifestations publiques ont eu lieu devant les sièges de certaines sociétés de la Valley ou dans la rue, devant les bâtiments publics, rapporte encore Jérôme Marin dans un autre article. Tant et si bien, qu’aujourd’hui, San Francisco semble s’être dressée contre la Silicon Valley". DRONES Un ancien "pilote" américain
raconte
http://www.courrierinternational.com/article/2013/01/03/un-ancien-pilote-americain-raconte "Brandon Bryant était pilote de drone au sein d’une unité spéciale de l’armée de l’air américaine. Depuis l’Etat du Nouveau-Mexique, il a tué des dizaines de personnes. Jusqu’au jour où il a déclaré forfait. Pendant plus de cinq ans, Brandon Bryant a travaillé dans un container allongé de la taille d’une caravane, sans fenêtres, à température constante de 17 °C, et dont la porte était condamnée par mesure de sécurité. Devant les yeux de Brandon et de ses collègues scintillaient quatorze écrans. Sous leurs doigts, quatre claviers. Il suffisait que Brandon presse un bouton au Nouveau-Mexique pour qu’un homme meure à l’autre bout de la planète. A l’intérieur du container, des ordinateurs ronronnent. C’est le cerveau d’un drone. Dans l’US Air Force, on appelle cette pièce un “cockpit”. A cette différence près que les pilotes du container ne volent pas – ils se contentent de piloter." Mystérieux décès autour de la voiture
à air de Tata Motors
http://actualutte.com/mysterieux-deces-autour-de-la-voiture-air-de-tata-motors/ "Alors que la voiture à air comprimé est attendue début 2014, son directeur général Karl Slym, un Britannique de 51 ans a trouvé la mort dans d’étranges circonstances à Bangkok. Pour certains, les lobbies pétroliers n’y seraient pas étrangers. Fabriquée en Inde, c’est pourtant une petite société française située près de Nice qui a mis au point les moteurs « CATs » qui se caractérisent par un fonctionnement à l’aide d’une simple bonbonne d’air comprimé. Ingénieux, le concept permet de rouler presque gratuitement sans émettre la moindre particule polluante, une bonne nouvelle à l’heure où les gouvernements veulent accroître les efforts pour réduire les émissions de CO2. Le plus grand constructeur automobile indien Tata Motors a été séduit, c’est lui qui s’apprête à sortir les premières voitures à air baptisées « mini CATs ». Avec un coût estimé à 7000€, le véhicule aura une autonomie de 200 à 300 km pour une vitesse de pointe de 100 km/heure. Une recharge complète ne devrait revenir qu’à 3,6€ soit bien en deçà du coût pour parcourir la même distance avec un véhicule à essence." La formation restreinte de la CNIL
prononce une sanction pécuniaire de 150 000 € à l’encontre de la
société GOOGLE Inc.
http://www.cnil.fr/linstitution/missions/sanctionner/Google/ "Le 3 janvier 2014, la formation restreinte de la CNIL a prononcé une sanction pécuniaire de 150 000 euros à l’encontre de la société GOOGLE Inc., estimant que les règles de confidentialité mises en œuvre par celle-ci depuis le 1er mars 2012 ne sont pas conformes à la loi « informatique et libertés ». Elle enjoint Google de procéder à la publication d’un communiqué relatif à cette décision sur la page d’accueil de Google.fr, sous huit jours à compter de la notification de la décision. Le 1er mars 2012, Google a décidé de fusionner en une seule politique les différentes règles de confidentialité applicables à une soixantaine de ses services, dont Google Search, YouTube, Gmail, Picasa, Google Drive, Google Docs, Google Maps, etc. Du fait du nombre des services en cause, quasiment tous les internautes français sont concernés par cette décision. Le " G29 ", groupe des CNIL européennes, a alors mené une analyse de cette politique de confidentialité, concluant que celle-ci n'était pas conforme au cadre juridique européen, et a émis plusieurs recommandations. La société Google Inc. n'ayant pas donné de suite effective à celles-ci, six autorités européennes ont engagé à son encontre des procédures répressives, chacune en ce qui la concerne." |
Envoi de Martine BOICHOT CAMARA
Page
d'origine : http://www.altersummit.eu/alter-sommet/article/appel-a-un-sommet-alternatif
Site de référence : http://www.altersummit.eu/ ; http://www.altersummit.eu/?lang=fr ...Pour une Europe démocratique, sociale, écologique et féministe ! Nous assistons aujourd’hui à un tournant historique majeur dans l’Union européenne. Les dirigeants européens, et en particulier ceux de la Commission, du Conseil ECOFIN et de la Banque centrale européenne, tirent profit de la crise actuelle pour imposer un ordre néolibéral antinomique avec l’idéal d’une Europe démocratique, sociale, écologique. Le
visage de l’Europe est en train de changer avec des conséquences
extrêmement graves pour les citoyens et pour l’avenir
du projet européen lui-même. Cette « révolution silencieuse » -
comme la nomme, lui-même, M.
Barroso
- passe par un activisme
juridico-institutionnel sans précédent : prolifération des
règles en matière budgétaire et salariale, relèvement des seuils
d’exigence de ces règles, renforcement des sanctions et plus grande
automaticité de leur mise en œuvre, obligations
d’inscrire ces règles à des niveaux fondamentaux des législations
européennes ou nationales (traités, constitutions
...). Elle passe aussi par le renforcement du pouvoir de la Commission,
du Conseil européen et du Conseil ECOFIN. Le
Parlement européen – comme l’a reconnu lui-même son nouveau président –
étant dans le meilleur des cas réduit à une
simple chambre d’enregistrement des décisions des chefs d’États. Le
traité sur la « stabilité, la coordination et la gouvernance »,
issu du Conseil européen du 30 janvier 2012, radicalise le rigorisme
budgétaire, alors que le contexte d’une crise d’une
gravité comparable à celle des années 1930, augmenté d’une crise
environnementale inédite, justifie au contraire de
préserver les emplois et les investissements publics. La Commission
européenne aura le droit de contraindre les Etats dans
l’exercice d’une prérogative aussi centrale dans la vie démocratique
que le budget, si elle estime que les politiques
adoptées ne se conforment pas à sa vision et à celle du conseil ECOFIN.
En adoptant ce traité, les
dirigeants européens sont dans le déni de réalité. Les
sommets européens qui se multiplient ont totalement échoué à atteindre leurs objectifs
prétendus, à savoir « restaurer la confiance des marchés » et résoudre
la crise de la zone euro.
Une seconde crise bancaire s’amorce en Europe ; les
politiques d’austérité menées conjointement dans tous les pays sont en train
d’aboutir à une récession généralisée et la situation sociale
se détériore fortement dans la majorité
des pays européens, en commençant évidemment par les pays de la
périphérie de la zone euro. En Grèce, la dette publique, le chômage, le nombre de
suicides, s’élèvent à une vitesse alarmante.
Les citoyens sont en droit de se demander si
ces objectifs prétendus ne masquent pas une autre stratégie : profiter
de l’opportunité de la
crise, quitte à l’aggraver, pour basculer dans un tout autre régime qui
parachèverait le modèle néolibéral au
prix de leurs droits sociaux et démocratiques (« never waste a good
crisis »)
Ces
évolutions constituent le plus grave déni de démocratie que l’Europe
ait subi depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
Les citoyens européens sont soumis à des politiques punitives
alors que chacun sait que cette crise résulte principalement de la cupidité des banques, de
la finance de marché, de la complicité ou du laxisme des responsables politiques qui étaient censés les contrôler, et
de deux décennies de compétitivité pesant sur les salaires et la
fiscalité. Ce néolibéralisme
punitif menace doublement la démocratie : par des dérives autoritaires
directes (lorsque Jean-Claude Trichet,
encore président de la BCE, envoie une lettre aux autorités italiennes
pour accélérer les coupes budgétaires et suggérer de faire glisser la négociation
collective du niveau des secteurs vers celui de l’entreprise, ou quand,
avec l’aval de la Troïka,
des gouvernements de technocrates prennent le pouvoir en Grèce et en
Italie... ) ; mais aussi indirectement en encourageant la montée de nationalismes
xénophobes, et de mouvements politiques anti-européens et
anti-démocratiques (en
France, en Hongrie, en Finlande, etc.).
Nous disons « c’est assez ! ». Nous n’acceptons
plus ces politiques. Elles bafouent la démocratie ; elles ont d’ores et
déjà plongé l’Europe dans
une crise économique particulièrement grave. Elles réveillent
les démons xénophobes que la création de l’Europe avait en principe vocation à
éradiquer. Nous voulons améliorer le modèle social européen et défendre
les peuples, et non les
banques, les grandes entreprises et leurs principaux actionnaires.
Cela demande d’autres politiques, ce qui
suppose de revoir aussi les institutions et les Traités : pas dans le
sens d’un durcissement du
néo-libéralisme punitif, mais au contraire pour reconquérir la
démocratie. Les alternatives existent. Ce qui manque
aujourd’hui, c’est un rapport de forces pour concrétiser ces
alternatives et imaginer les processus politiques à mettre
en œuvre pour remettre le projet européen sur la voie de la démocratie
et du progrès social et écologique. Le sommet alternatif auquel nous appelons sera une
première étape en vue d’atteindre ces objectifs.
Pour
développer son info :
Oser le Chaos
http://www.greekcrisis.fr/2014/02/Fr0320.html "La terre a encore tremblé lundi matin très tôt sur l’île de Céphalonie en mer Ionienne. La secousse a atteint 5,7 sur l'échelle de Richter, déjà dimanche 26 janvier, un autre séisme (5,8 R) avait malmené l’île. On dénombre seize blessés et surtout ces dégâts considérables qui ont réveillé la mémoire du grand séisme dévastateur de 1953. Sur place, le ministre de l’Intérieur Nikos Dendias a été accueilli sous les huées bien qu’escorté par les hommes de la police, tandis qu’Antonis Samaras n’a pas pu éviter la colère des habitants: “Ne l'oubliez surtout pas ceci, nous sommes aussi des êtres humains”. Séismes... à répétition, frappant ainsi un pays déjà dévasté par la guerre économique. ../... L’économiste Yannis Tolios de la Mouvance (Plate-forme) de gauche au sein de SYRIZA, vient de déclarer lundi 3 février que “le moment arrivera où il va falloir refuser unilatéralement le paiement de la dette et que de toute manière, mourir pour l'euro n'est plus un objectif en soi pour notre pays. Le peuple le sait déjà ; les mentalités sont mûres” (radio REAL-FM). Le voilier, emblème choisi pour représenter la (dite) présidence grecque du Conseil européen en ce début 2014 n’a visiblement pas le vent en poupe." Comment le traité transatlantique
menace l’emploi et les droits sociaux
http://ellynn.fr/dessousdebruxelles/spip.php?article212 "En octobre 2013, le réseau Seattle to Brussels (S2B) a publié un rapport très fourni sur le traité transatlantique, accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l’Union européenne en cours de négociation. Titré « A Brave New Transatlantic Partnership » en référence au Brave New World – le Meilleur des mondes – d’Aldous Huxley, ce rapport revient en détail sur les différents aspects de cet accord transatlantique et sur les menaces qu’il représente pour les droits sociaux et l’emploi, l’environnement, l’agriculture, les droits civiques et la vie privée, la santé, la régulation financière et la démocratie. Cet article, qui reprend le premier chapitre du rapport dédié à l’emploi et au droit du travail, détaille les menaces que font peser les négociations transatlantiques sur les droits sociaux. Avec, à l’appui, une comparaison très parlante avec l’accord de libre-échange nord-américain (ALENA ou NAFTA en anglais)." Revenu universel: « la première vision
positive du XXIe siècle »
http://owni.fr/2011/03/17/revenu-minimum-garanti/ "Selon Mona Chollet, plus qu'une utopie de plus, le revenu universel est un véritable projet de société qui répond à de nombreuses problématiques du XXIème siècle. Après avoir vécu douze ans dans une roulotte de cirque, pour être libre et pour économiser un loyer, Susanne Wiest s’est installée à Greifswald, dans le nord de l’Allemagne. Elle travaille comme maman de jour, sans gagner suffisamment pour joindre les deux bouts : elle doit accepter l’aide de ses parents. .../... Quel travail feriez-vous si votre revenu était assuré ? Derrière la carte – et la question -, il y a Enno Schmidt, un artiste allemand établi en Suisse alémanique, et Daniel Häni, qui dirige à Bâle Unternehmen Mitte, une ancienne banque reconvertie en centre social et culturel (une exception notable à la règle qui veut que seules les usines désaffectées connaissent ce destin). Ils militent pour un revenu inconditionnel qui serait versé à chaque citoyen afin de lui permettre d’assurer sa subsistance – lui laissant donc le choix d’occuper ou non, en plus, un emploi rémunéré. L’idée séduit Susanne Wiest, qui joint ses forces à celles des deux hommes, multipliant avec eux débats, tribunes et happenings. .../... Il peut toutefois sembler délirant de disserter sur le revenu de base alors que, depuis trente ans, dans les pays occidentaux, la tendance consiste à refermer les brèches bien plus qu’à les élargir. La même idéologie punitive, dissimulant l’exploitation et la domination la plus crue sous les traits d’un moralisme archaïque, sévit partout. Les gouvernements de tous bords ont renforcé les conditionnalités de l’aide sociale et adopté des politiques dites d’« activation », visant à « remettre au travail » des chômeurs présentés comme de dangereux parasites6 . Du droit, on est passé à l’aumône. Sous le gouvernement de Gerhard Schröder, l’Allemagne a adopté la réforme Hartz, qui a réduit le montant et la durée des allocations chômage tout en renforçant le contrôle et la culpabilisation de leurs bénéficiaires. En France, le face-à-face orchestré par l’Etat entre les agents de Pôle Emploi et les chômeurs, deux populations qu’il amène à se maltraiter mutuellement, illustre assez bien le cauchemar que représente, comme l’avait prédit Hannah Arendt, une « société du travail sans travail ». Et encore : tout cela, avant que la crise ne déferle et que le fléau de l’austérité, avec ses coupes sauvages dans les finances publiques, ne s’abatte sur les Etats…" Étincelle en Grèce, Incendie en
Europe, par Vangelis Goulas
http://syriza-fr.org/2014/01/20/etincelle-en-grece-incendie-en-europe-par-vangelis-goulas/ "« Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l’enseignement, les pratiques et l’accomplissement des rites. » .../... On se croirait pendant l’ « Inquisition » dans un communiqué le parti d’Antonis Samaras demande au parti d’opposition SYRIZA de confirmer ou de nier si le président de SYRIZA Alexis Tsipras est un athée, « le peuple grec doit savoir en quel dieu Tsipras croit » « Le programme officiel de SYRIZA prévoit l’imposition de ceux qui se déclarent chrétiens orthodoxes. Nous espérons que cette hostilité de SYRIZA envers les chrétiens orthodoxes ne s’explique pas parce que Tsipras est athée», conclut la déclaration de la « Nouvelle Démocratie » en montrant bien que la peur et la panique n’est pas de bon conseil pour le camp de la droite grecque." |
Envoi par Guy CREQUIE : http://guycrequie.blogspot.com/
- La
situation française et ses incidences sur les consciences !
- La
représentation syndicale et politique en question
- En
situation de crise : comment passer
des interpellations aux transformations ?
Que dirait
Pierre BOURDIEU aujourd’hui avec son concept d’habitus ? Notre pays
connaît une désindustrialisation incontestable ces dernières années et
cela a ses conséquences sur la main d’œuvre, ses qualifications, et sa
conscience sociale.
Dans la campagne = autre situation : des petites exploitations familiales qui ont tenté de résister à l’agriculture industrielle, à la mondialisation, aux contraintes européennes, et qui disparaissent, [c'est] également une réalité. Comment un démographe comme Alfred SAUVY, et un philosophe acéré comme Raymond ARON, appréhenderaient présentement le devenir de notre pays ? Le
syndicalisme français = tous syndicats confondus, déjà bien
plus éparpillé et divisé que dans bien d’autres pays européens
et ailleurs, représente également
seulement 7 à 8% des salariés français syndiqués, et ceci : notamment
dans la fonction publique d’Etat et territoriale.
En période de crise économique : son efficacité est réduite ; ceci, car il est essentiellement confronté à une situation défensive : tenter d’éviter les délocalisations, les pertes d’emplois, la baisse du PA (pouvoir d’achat.) Il n’a pas les capacités offensives facilitées par la puissance du nombre d’adhérents et la réalité d’une croissance économique favorisant le grain à moudre. Que les confédérations syndicales parlent de : rapport des forces, lutte des classes, forces de propositions, réformes sociales, dialogues constructifs, présentement = elles héritent de ce constat. C’est au syndicalisme français de répondre et de décider de son avenir avec les salariés ! Cependant,
son efficacité partielle favorise l’éclosion ou l’émergence de tous ces
groupes sociaux, hétérogènes, qui naissent, disparaissent, mais qui présentement
se développent et tentent de s’agglomérer, soudés par un mécontentement
réel, la colère, mais sur des sujets sans relation directe, mais comme
l’exprimait le sociologue Emile DURKHEIM,
afin de produire un fait social ayant des conséquences politiques.
Alain TOURAINE : parlait des mouvements du grand refus dont l’existence est le produit de crise du système et de sa représentation syndicale et politique. Ainsi : lors
de la manifestation anti HOLLANDE à Paris en fin de semaine dernière,
il a été dénombré 16.000 manifestants selon la police et plus de 100.000 pour
les organisateurs ; et la vérité est entre les deux ce qui n’est pas
négligeable.
Lors de cette manifestation : il a été dénombré des catholiques intransigeants, hostiles au mariage pour tous et d’autres évolutions de l’IVG, des partisans de DIEUDONNE, exprimant hélas des propos anti-juifs, des adeptes des Bonnets rouges et noirs exprimant des revendications identitaires et régionalistes, des militants anti-fiscalité, des paysans en perdition et même quelques islamistes radicaux…. Sans généraliser, une tendance dominante de la droite dure, extrémiste, violente, s’est exprimée. Le FN (Front
national) est quelque peu interpellé par ce constat : ceci,
car s’il est hostile au système politique actuel en place, il recherche
également une respectabilité. Or, les
violences exercées la semaine dernière ne peuvent pas convenir à la
stratégie de sa Présidente : Marine LE PEN !
Cette agrégation de mouvements
protestataires correspond à un désarroi face à la réalité de
l’impuissance de la classe politique actuelle.
Banque mondiale, FMI, G20, OMC, Union Européenne, agences de notation… . Bien des français abreuvés médiatiquement par tous ces sigles dont ils connaissent mal la fonction, en retiennent principalement : que la France ne peut plus être la France ! Elle ne décide plus librement de sa politique, elle subit : règles, procédures, injonctions, contraintes… . Et les dirigeants élus qui se succèdent, semblent pour eux, adaptés à cette perte d’autorité nationale. Le Président
français François HOLLANDE, voulait renégocier le pacte européen de
stabilisation et il ne put aboutir. Aujourd’hui, après avoir déclaré que son
adversaire était la Finance lors de sa campagne avant l’élection
présidentielle, présentement, sans la certitude de contreparties, il
diminue les charges patronales de 30 milliards
d’euros, s’en remettant à la bonne volonté du MEDEF, ceci, après
négociation avec les représentants des confédérations
syndicales. D’ailleurs, le nouveau Président du MEDEF :
Monsieur GATTAZ en revendique encore autant !
C’est entre les élections municipales et européennes que des troubles sociaux peuvent se produire. Ceci, à l’initiative de la plupart de ces groupes disparates, car le mouvement syndical interprofessionnel depuis quelque temps, n’est pas en mesure d’organiser et coordonner des journées nationales de grèves de 24H et de manifestations. Malgré des
manifestations massives contre le mariage pour tous, celui-ci a été
adopté par le Parlement. Alors, les rancœurs demeurent chez certains, et
cela favorise la radicalisation de mouvances droitières,
groupusculaires, mais qui captent sur la base de la rage indignée,
agrègent de nouveaux groupe sociaux. Ceci : sans
l’émergence de leaders charismatiques donnant un sens fédérateur aux
protestations.
Or, les dossiers sociétaux proposés par le gouvernement : mariage pour tous, fin de vie, IVG, nouvelle réforme du système scolaire(hélas ! de plus en plus inégalitaire)…concernent certes nos systèmes de valeurs, nos croyances, philosophies ; cependant le terreau culturel à lui seul ne peut se substituer aux immenses défis économiques, sociaux, politiques… La CFDT =
espère obtenir des contreparties en terme d’emplois créés relativement
au pacte de responsabilité proposé par le Président.
Cependant rien n’est
assuré : le MEDF revendique plus de marges bénéficiaires, plus de
compétitivité, moins de charges….¨
Pierre DESPROGES parlait de manifester partout mais pas avec n’importe qui… Ainsi une question se pose : Afin de redonner au syndicalisme traditionnel son crédit, une efficacité sans altérer son indépendance, ne faut-il pas en venir à l’adhésion syndicale obligatoire des salariés ? Certains pays pratiquent depuis longtemps la retenue à la source sur la feuille de paie. Cependant, ce système a été refusé en France, les syndicats y voyant un moyen de pression patronal et une collaboration de fait par la médiation de l’employeur. Il pourrait être imaginé un autre système par le système fiscal ou autre, mais c’est l’indépendance par rapport au système politique qui serait concernée. Peut-être, tout simplement, serait-il possible d’imaginer une procédure de cotisation directe à la confédération syndicale de son choix ou à sa représentation locale, avec certes ensuite la déduction fiscale. Quant aux
partis politiques actuels : le Ps est amorphe, la parole de son Premier
secrétaire actuel est peu écoutée ! l’UMP tente de redorer son blason altéré
par les querelles internes de pouvoir et des divergences d’approches se
font jour en son sein. Ensuite, son programme économique actuel manque
d’imagination. Le recours aux hommes providentiels : l’ancien Président
SARKOZY (exempt de primaires),
éventuellement d’Alain JUPPE semblent présentement ces meilleurs
recours ultérieurs.
L’UDI, et son mariage récent avec le MODEM de François BAYROU revenu dans le bercail à droite = à suivre s’agissant de son impact possible ! Les péripéties stratégiques au sein du Front de Gauche, s’agissant de la présence ou non avec les socialistes lors des élections municipales, les débats serrés avec Pierre LAURENT et le PC, brouillent son message et les coups de gueule de Jean-Luc MELANCHON. Qui peut
clairement énoncer la ligne politique des Verts
(Europe Ecologie Les Verts) aujourd’hui ?
Lors des élections municipales, la présence du FN au second tour, lors de triangulaires, peut masquer, amoindrir le recul électoral de la gauche au pouvoir. Cependant,
les élections européennes peuvent nous réserver le scénario le plus
redoutable : non seulement de par le poids des abstentionnistes, mais avec une
nette progression de la droite dure en Europe, voire un vote
majoritaire en quelques pays.
Alors, verra- t-on un remaniement ministériel après les élections européennes ? Un Manuel VALS Premier Ministre= cela semblerait accentuer la ligne sociale libérale du gouvernement ! Une Martine AUBRY revenante = cela redonnerait un visage plus à gauche, mais accepterait-elle de n’être qu’une caution à une politique plus droitière, vis-à-vis de laquelle elle aurait maintes réserves ? Un Michel
SAPIN = peut-être le recours rassurant du Président, favorisant le
rapprochement avec l’UDI et le MODEM, mais accentuant la colère du front de
gauche et autres mouvements d’extrême gauche.
Il serait temps, que les citoyennes et les citoyens soient appelés régulièrement à s’exprimer comme en Suisse lors de référendums d’initiatives populaires. En effet, alors que le monde est recouvert par le concept de complexité et de difficultés, la démocratie reste formelle ! En effet, l’éloignement entre les élites dirigeantes et le peuple va s’accroissant. Celui-ci [le
peuple, ndlr] est lassé par la pression fiscale,
l’inefficacité des politiques mises en œuvre ; ceci,
à l’exemple de notre Président, lequel depuis des mois martèle un
redressement attendu des chiffres du chômage à la fin de l’année 2013,
et, qui a été démenti par les faits : parler de stabilisation ne dupe personne
! Alors, excédé, il peut y avoir des colères ciblées de mobilisations
sociales, hétéroclites, voire anarchiques.
NB : Précisions. - En France, le mouvement syndical est né avant les grands partis politiques et il y a ce constat que si en France il y a eu la grande révolution française, c’est que contrairement à l’Angleterre et à l’Allemagne, il n’y a pas eu de compromis historique entre la monarchie et la bourgeoisie. Cependant, il est à la croisée des chemins. Il doit innover, ceci sans se renier, imaginer de nouvelles façons d’agir, de nouvelles dynamiques, procédures pour exister, être efficace, crédible. -
Pour retrouver du crédit : l’UE ( Union Européenne) doit cesser ses
politiques d’austérité, relancer les investissements, dégager du PA,
accentuer la recherche…parler d’une seule voix
dans les instances internationales. Sinon : son discrédit continuera,
et les tentations de politiques nationalistes grandiront.
Ceci, avec en corollaire des pressions de partis extrémistes pour
sortir de l’UE, ou quitter la zone euro en restant dans l’Union à l’exemple
initial de la Grande Bretagne.
- En
2014, et en relation avec le congrès CUPHI III, des auteurs, poètes et
artistes de langue castillane lequel se tiendra à Los Angeles en
juillet, mon
énergie va être essentiellement consacrée à cette réflexion : «
Quels enjeux pour la philosophie en ce début de millénaire »
= non seulement pour
elle-même, mais surtout pour les progrès d’humanité en ce monde
tourmenté.
Il y a un siècle la vie du français ordinaire était plus séquencée pour beaucoup axée sur la vie dans l’entreprise usante et exigeante, puis la vie familiale et si possible la vie dans la cité, un peu de sport ou de loisirs… Présentement, tout va très, trop vite, c’est un être global pétri de préoccupations multiples quel que soit le lieu où il se trouve. Pour compléter son info :
L’Humanité à l’aube du 29ème jour
http://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/l-humanite-a-l-aube-du-29eme-jour-147426 "En dehors de la croissance point de salut nous assènent à longueur de journée économistes et hommes politiques. Sans aller jusqu'à la décroissance perçue comme une condamnation à la régression, la recherche d'un autre modèle de développement, équilibré, prenant compte des limites des ressources de notre planète est un impératif si nous voulons éviter un effondrement à court terme de l'Humanité. C'est ce qu'affirme depuis plus de 40 ans le rapport Meadows. Et les faits semblent lui donner raison. Si on avait 30 jours pour sauver l'Humanité, est-ce qu'on attendrait le 29ème jour ? En mars 1972, répondant à une commande du Club de Rome, de jeunes chercheurs conduits par le physicien américain Dennis Meadows du Massachusetts Institute of Technology (MIT) publiaient The Limits to Growth, un rapport modélisant les conséquences possibles du maintien de la croissance économique sur le long terme." Les visions des différents courants
démocrates
http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/les-visions-des-differents-105890 "La démocratie est un système politique dans lequel le peuple (dêmos) a le pouvoir (kratos). La France n’est pas une véritable démocratie. Mais il existe différents courants démocrates qui tentent de faire en sorte que la France devienne une véritable démocratie. On peut distinguer grosso modo quatre visions : i) améliorer le processus électoral et le contrôle des élus, ii) tirer au sort les représentants du peuple, iii) introduire la démocratie semi-directe, iv) introduire la démocratie directe au niveau local. Je présente ici la vision de ces différents courants. Dans un article ultérieur, je discuterai les différentes stratégies envisageables pour mettre en oeuvre ces visions." [ce qu'on appelle un-e collabo...]
« Comment je contrôle que les chômeurs cherchent bien du travail » http://emploi.blog.lemonde.fr/2014/01/27/comment-je-controle-que-les-chomeurs-cherchent-bien-du-travail/ "Julie (dont le prénom a été modifié à sa demande) est conseillère à Pôle emploi. Elle s'est portée volontaire à l'été 2013 pour faire partie des nouvelles équipes de contrôle de la recherche d'emploi des chômeurs, expérimentées dans la plus grande discrétion dans douze agences. Elle raconte pour Le Monde comment elle travaille. Si cette expérience est jugée concluante par la direction, elle sera étendue à partir de juin à toutes les agences. "Nous recevons tous les jours des listes de chômeurs à contrôler, sélectionnés de manière aléatoire. Nous n'avons pas d'objectif chiffré pour l'instant, mais je dirais que chaque conseiller contrôle entre 5 et 10 chômeurs par jour. Il s'agit d'abord d'un travail de pédagogie. Nous contrôlons même les personnes qui déclarent travailler régulièrement. Nous examinons d’abord si le chômeur a suivi tous les projets d’accompagnement, s’il a créé un espace personnel en ligne, s'il s’est abonné aux offres. Nous menons ensuite systématiquement un entretien téléphonique. Les contrôles qui se passent bien durent entre vingt et trente minutes et s'arrêtent là. Mais si les éléments ne nous semblent pas satisfaisants, nous envoyons un courrier pour dire qu'il faut fournir des justificatifs. Le courrier contient un questionnaire qui demande notamment "Quelles sont vos démarches actives de recherche d'emploi ? Avez-vous envoyé des CV ? Avez vous fait des candidatures spontanées ?" De la nation au chauvinisme : Entre la
Division Charlemagne et l’Affiche Rouge
http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=10943 "L’haleine fétide qui souffle aujourd’hui sur le paysage politique français nous renvoie aux remugles de la bête immonde dont le ventre reste toujours fécond comme l’écrivait Bertolt Brecht. Voir par exemple Christiane Taubira, Garde des Sceaux, être accueillie par une enfant agitant une banane en déclamant : « Elle est pour qui la banane ? Elle est pour la guenon ! », nous renvoie aux injures racistes de la pire espèce et aux époques les plus sombres de l’histoire de la France. Mais ce qui donne surtout la mesure du recul des consciences et de la banalisation des thèses de l’extrême-droite en France, c’est que ce type de propos et d’autres du même acabit ne soulèvent pas le tollé qu’elles devraient logiquement provoquer. La France se redécouvrirait-elle raciste ?" |
Envoi par Robert BIBEAU : http://www.robertbibeau.ca/
Site
de référence (mis en exergue par l'auteur) : http://www.robertbibeau.ca/palestine.html
29.01.2014
La crise économique systémique est mondiale
Les économies nationales indépendantes n’existent plus nulle part sur
Terre. Aucune économie nationale, aucun pays n’est aujourd’hui économiquement et indépendant ou détaché du
système global et mondial du mode de production impérialiste moderne.
Ceci inclut les États-Unis d’Amérique,
la superpuissance déclinante, et la Chine impérialiste, la
superpuissance ascendante. Ce postulat implique qu’aucune solution
locale, régionale ou
nationale n’est envisageable pour mettre fin à cette crise. Si
solutions, il y avait, elles ne pourront qu’être mondiales. C’est la
raison pour laquelle nous
disons que la crise économique est systémique et
mondiale.
La crise économique systémique est globale
Toutes les sphères et tous les secteurs de l’économie, y compris
l’agriculture industrialisée, l’industrie délocalisée ou non, l’énergie
hydro-électrique,
nucléaire, fossiles et renouvelable, l’industrie minière, les
pêcheries, la foresterie, le tourisme, la construction, les transports,
les télécommunications,
l’alimentation, les textiles et le vêtement, le logement, le commerce
de gros et de détail, les banques et les trusts financiers, les fiducies, les régimes de retraite, le crédit,
les monnaies nationales, la Bourse, la consommation en général et
l’appareillage gouvernemental (municipal,
provincial, national et multinational) subissent tous globalement la
crise économique systémique. C’est pourquoi nous disons que la
crise économique
est systémique et globale.
La crise économique produit une bourgeoisie riche et des travailleurs pauvres
Les politiques d’austérité mises en
place par les différents gouvernements partout sur le globe
(administrations municipales, gouvernements
provinciaux, parlements fédéraux et/ou nationaux et
institutions multinationales) visent toutes à préserver les profits des
entreprises privés
qu’elles soient petites, moyennes, grandes ou super grandes et à
sauvegarder les dividendes des oligopoles, les bénéfices des requins de
la Finance, les revenus
des banques et des milliardaires privés. La manière que les
gouvernements tentent de sauver les entreprises privées de la faillite ou de l’érosion de leurs profits,
consiste à transférer le fardeau (les coûts) de la crise économique sur
le dos des ouvriers, des salariés, des travailleurs, des chômeurs et de leurs
familles, des pauvres et même de la petite bourgeoisie qui voit ses
comptes de taxe et ses charges d’impôts, ses loyers, et ses remboursements d’emprunts
augmenter plus vite que leurs revenus. C’est la raison pour laquelle
nous disons que les politiques d’austérité ne sont pas
les causes de la crise, mais plutôt les conséquences directes
de la crise économique systémique mondiale et globale.
La crise économique entraîne un développement inégal, combiné et par bonds
Le développement historiquement différencié de l’économie politique,
impérialiste, moderne, en mode marchand, puis en mode industriel, puis en mode financier, couplé à la répartition
inégale des ressources naturelles, des énergies fossiles, de la
main-d’œuvre qualifiée et non qualifiée,
des moyens de production, et conséquemment de la puissance militaire,
ont entraîné un développement économique inégal, d’un pays à un autre et d’une région à une autre sur le
globe, tous imbriqués les uns dans les autres – et tous interdépendants
– chaque pays ayant un rôle spécifique
à jouer dans le concert du développement impérialiste anarchique et par
bonds saccadés –. Tantôt la crise économique s’amorce dans les pays du Sud-est asiatique, tantôt c’est au
Japon, tantôt c’est la bourse de New-York qui s’enflamme et tantôt
c’est l’euro qui plonge. C’est la raison
pour laquelle nous disons que la crise économique
systémique mondiale et globale est le compagnon de route obligé de
l’impérialisme moderne.
La crise économique systémique est anarchique
Le système économique et social – le mode de production in fine – dans
lequel le Québec, le Canada, les États-Unis et les autres pays du monde évoluent et
survivent – tant bien que mal – est anarchique et non
planifié. Il est le produit des lois de la «libre entreprise»
du «libre marché» et de la concurrence sauvage entre des
monopoles qui s’approprient tous les moyens de production et d’échanges
et toutes les ressources valorisées pour leur bénéfice exclusif. Le
système économique impérialiste anarchique est le produit de
l’accumulation débridée de profits mirobolants,
accaparés à n’importe quel prix par des malappris. Il est le
fruit de la concentration du patrimoine mondial entre les
mains d’une clique de riches narcissiques dont environ 85 milliardaires
détiennent la moitié des richesses mondiales (1) . Alors qu’au même instant, deux milliards d’humains
sur Terre survivent avec moins de 2 dollars par jour (700 $
par année) ; ce qui évidemment ne constitue pas un marché lucratif pour
l’écoulement
des marchandises vendus par les capitalistes. Ce sont les raisons pour
lesquelles nous disons que la crise économique
systémique est incontrôlée,
discursive, récursive et anarchique et ne peut-être réglée de
l’intérieur de l’économie impérialiste moderne.
Les salariés sont lourdement taxés et imposés à la source
Nous observons des hausses de taxes, telle que la TVQ (qui est passée à
9,5% en 2012) et des surcharges d’impôts prélevés à la source affectant tous les salariés qui forment 90% des
travailleurs. Nous observons des augmentations des charges sociales,
couplées à des hausses de la tarification
– payable sur réception – des biens et des services produits et
distribués par l’État. Le coût des services publics et les taxes à la consommation sont prélevés directement à
l’achat ; alors que les taxes municipales et scolaires sont
calculés sur la valeur de la propriété foncière ; ce qui laisse aux salariés bien peu de capacité de
frauder le fisc. Chacun est en droit de se demander quelles sont les
véritables intentions de l’État policier
quand il lance des campagnes hystériques à propos de la fraude fiscale
généralisée de la part des salariés ? Pendant ce temps les salaires stagnent ou régressent entraînant la
paupérisation de la classe ouvrière et de tous les salariés. Ce sont
les raisons pour lesquelles nous disons qu’ il faut rejeter ces propos
mensongers de la part de l’État policier et des médias à la solde.
Évasion fiscale des riches qui planquent leurs fortunes dans les paradis fiscaux
Rien n’est fait pour empêcher la fraude fiscale des milliardaires et
des entreprises multinationales apatrides qui dissimulent 15
mille milliards
de dollars dans les paradis fiscaux « offshore ».
Tous les organismes internationaux tolèrent et encouragent secrètement
ces pratiques, tout en s’en plaignant hypocritement, publiquement.
Depuis plusieurs années les pontifes des États capitalistes critiquent
l’évasion fiscale dans ces « no man's land » - ces
entités de non-droit international, à l’encontre des fiscalités
nationales, tandis que nombre de ces pays plumitifs reçoivent sur leur propre
territoire ou contrôlent par la bande, de telles entités fiscales
frauduleuses (2) . Ce salmigondis des paradis fiscaux,
illicites, dissimulent des abris fiscaux et
des échappatoires fiscales, légales et « immorales », selon la
morale prolétarienne et non pas selon la morale bourgeoise évidemment.
La fiscalité des entreprises, des banques et des requins de la finance
et ses dérives « paradisiaques » sont intimement liées au processus d’internationalisation
de l’activité économique générale. Dans un contexte économique
fortement libéralisé, suite aux accords économiques et commerciaux
globaux – ALENA et Union européenne, Accords Asie-Pacifique – (3) , sous une conjoncture où les
technologies de l’information permettent des
communications en temps réel, où la productivité est en hausse dans les
pays émergents (davantage que dans les pays développés), où le
transport des marchandise est de moins en moins onéreux, il n’a jamais
été aussi facile d’éparpiller de par le monde les différentes
composantes d’un processus de production-assemblage et les différents
éléments d’une entreprise lucrative et de les opérer à distance.
L’« optimisation
fiscale » (payer moins d’impôts et de redevances) n’est pas la cause
mais le résultat naturel de ce phénomène qui entraîne, de fait, un déplacement des
rentes, des dividendes et des profits qui engendrent l’évasion fiscale,
générale, et le délitement des frontières nationales, lançant les
prolétaires en concurrence les uns contre les autres pour le plus grand
bénéfice des amasseurs de bénéfices (4) .
Ce ne sont pas les ouvriers et les petits salariés qui peuvent frauder
le fisc comme la propagande gouvernementale et des médias à la solde voudraient
nous le faire croire. Ce sont les actionnaires des compagnies privés,
les hauts dirigeants, les « tondeurs de coupons », les milliardaires, les
spéculateurs et les boursicoteurs, les criminels mafieux aux revenus
sulfureux, les membres des conseils d’administration qui accumulent des
millions ($) et les membres des conseils de direction, payés en actions
et en « stock options » qui obtiennent de généreux dégrèvement
fiscaux en plus de planquer leur pognon dans les paradis fiscaux avec
la complicité de tous les États nationaux et des organisations de la
gouvernance internationale (FMI, BM, OCDE, Swift, Libor, ALENA, CPI,
ONU, etc.) (5) . Il est totalement impossible de
renverser cette tendance à la fraude
fiscale par les riches et pour les riches, puisque ce sont ces mêmes
riches qui commandent aux États policiers – par sous-fifres
interposés (6) . Pire, si un État bourgeois
s’avisait d’imposer les grands fortunés avec équité, ceux-ci
s’évaderaient vers des cieux délétères et compassés. C’est la
raison pour laquelle nous disons que la solution au scandale de l’évasion
fiscale générale sera systémique, mondiale et globale (7) .
Les prélèvements fiscaux dépouillent les salariés de leur capacité de consommer
Ce que les divers paliers de gouvernements arrachent aux consommateurs
– aux travailleurs – aux payeurs de taxes d’une main, ils le redonnent aux
banquiers et aux entreprises privés de l’autre
main ; mais ce faisant les entreprises, les
banquiers, les marchands et les commerçants ne parviennent
plus à vendre leurs marchandises et leurs services car leurs clients –
contribuables – travailleurs – consommateurs : n’ont plus suffisamment
d’argent pour acheter les produits qu’on leur offre à profusion sur les
marchés de consommation. À ce processus de réquisition du pouvoir d’achat
des employés, s’ajoute, l’inflation qui gruge également les capacités
de payer des ouvriers, et le chômage qui finit de miner complètement
le pouvoir d’achat des salariés. C’est la raison pour laquelle nous
disons que la
crise
économique est une crise de surproduction dans un monde de privation.
Les subventions aux entreprises privées ne font qu’empirer la crise
Le États soi-disant démocratiques et les États ne se couvrant d’aucun
verni démocratique, sont à la botte des riches et non pas au service du public,
du citoyen, du contribuable, du retraité, du patient, de l’étudiant, de
l’électeur, du chômeur ou du travailleur. Les politiciens bourgeois sont au
service des banquiers, des milliardaires, des actionnaires, des
multinationales transfrontalières, de ceux qui financent leurs élections et leur
assure une bonne couverture médiatique. Les gouvernements et les
parlements adoptent des lois pour servir les entreprises – pour garantir leurs
bénéfices, leurs profits, leurs rentes et leurs dividendes. Les efforts
financiers consentis sont gigantesques de la part de l’État des riches – sous
forme de subventions (au Québec, on dénombre 2 300 programmes de
subventions gouvernementales destinés au privé), mais aussi, sous forme de
congés de cotisations aux régimes de pension, sous formes de décharge
des charges sociales et de dégrèvement d’impôts pour les corporations
privées (En 2014, au Québec, une entreprise payait un maximum de 26,90%
d’impôt sur ses bénéfices nets, soit 15% au fédéral et 11,90%
au provincial (8) . Par contre, le taux
d’imposition d’un salarié peut atteindre 55% (provincial et fédéral).
C’est la raison pour laquelle nous disons (sans
illusion !) que les gouvernements doivent imposer les
riches et les entreprises privées plutôt que de les subventionner.
Il faut être conscient que les gouvernements bourgeois ne peuvent rien
y changer puisqu’à l’instant où l’État fait mine de hausser les impôts, les redevances minières, les «royautés»
pétrolières ou forestières ou hauturières, où qu’il suggère d’augmenter
les tarifs privilégiés d’électricité
(0,04$ le kilowatt) les corporations multinationales menacent de fermer
leurs usines canadiennes et de les transférer dans un pays au gouvernement plus complaisant. La classe
ouvrière est placée devant le dilemme de réclamer de hausser les
redevances, les taxes et les impôts et de perdre son emploi. C’est la raison pour
laquelle nous disons que la mondialisation et la
globalisation de l’économie impérialiste rend cette menace plausible et efficace.
Les aides gouvernementales en capital ne visent aucunement à pallier le
manque de liquidité capitalistique puisque les entreprises privées
canadiennes ont stocké 600 milliards d’encaisse à placer si une
occasion d’affaire se présentait (9) . Les compagnies monopolistes canadiennes
regorgent de capitaux comme celles de tous les grands pays
impérialistes dans le monde. Ce qui manque, ce ne sont pas les capitaux
de
risque à investir ; ce qui fait défaut, ce sont les marchés
lucratifs à conquérir, les occasions d’affaires à investir, et les
opportunités lucratives de spolier les salariés. Sans marché solvable,
inutile d’investir pour produire de nouvelles marchandises qui vont
encombrer les inventaires. C’est la raison pour
laquelle nous disons que malgré l’aide gouvernemental
aux entreprises capitalistes, la crise économique systémique poursuit
sa dégringolade inexorable.
La spéculation boursière incontrôlée a déclenché la crise économique
La crise économique de 2008, quelques fois appelée dans le monde
anglophone Grande Récession (Great Recession, en
référence à la Grande Dépression de
1929) est une récession dans laquelle sont
entrés la plupart des pays industrialisés du monde à la suite du krach
de l'automne
2008, lui-même consécutif de la crise des «subprimes» de 2006-2007. Les
États-Unis ont été les premiers à entrer en récession, en décembre
2007, suivis par plusieurs pays européens au cours de l'année 2008,
ainsi que par la zone euro dans son ensemble (10) . La France n'entre en
récession qu'en 2009. Le Canada s’en réchappe de justesse. Cette crise
économique mondiale est considérée comme la pire depuis la Grande
Dépression.
Les prêts hypothécaires américains ont été, à l'été 2007, l'élément
déclencheur de la crise financière qui a entraîné la crise économique de 2008-2010. L'origine en est marquée par un
communiqué émis le 9 août 2007 par un banquier qui indiquait que sa
banque suspendait la cotation
de trois de ses fonds du fait de "l'évaporation complète
des liquidités" de certains segments de marchés
américains. Traduisons cette phrase
en langage vernaculaire, cela signifiait que du jour au lendemain de
l’argent, de la valeur marchande s’était évaporée (sic) avait disparu
on ne sait où ni comment.
Ce constat et le concept qui le soutient est majeur pour la
compréhension du fonctionnement du système impérialiste d’économie. Nous y reviendrons plus loin.
S'ils n'ont pas à eux seuls provoqué une crise d'une telle ampleur, les
prêts hypothécaires à risque (subprime) ont été
l'élément qui a déclenché
le mouvement touchant tout le système banquier-financier en
difficulté par :
· le transfert des actifs des banques au marché boursiers, ce
que les boursicoteurs appellent la titrisation des supposés «actifs» (11)
· la création d'actifs complexes et opaques, ce que nous appelons la dissimulation boursière · la complicité des agences de notation en évaluant pas les risques de ces «actifs» toxiques · l'application de normes comptables dite de «fair value», en d’autres termes, des normes de complaisances avec les fraudeurs · enfin, les défaillances entendues des régulateurs et des superviseurs (les gardes fous !) à corriger les failles dans un contexte où le système banquier-boursier-financier a été largement déréglementé, globalisé et mondialisé.
Lors de la crise de 2008 la valeur totale des actifs dits toxiques
(dont les subprime) est estimée à environ 800
milliards de dollars et les pertes induites des banques entre 2200 et 3600
milliards de dollars dans le monde (comme le décrit un article récent
du Figaro). Alors que la capitalisation boursière mondiale a chuté de
presque 50% en 2008, passant de 62 747 milliards de $ fin
2007 à 32 575 milliards de $ à fin 2008, soit une
perte de 30 000 milliards de $, plus de 30 fois plus que la perte
originale qui aura causé la dégringolade en chaîne. « C’est dire
le prix ou le coût de la défiance, dû aux anticipations du
marché, comparé à la valeur réelle des choses. D’autant plus que du
côté de l’économie réelle, il n’y a pas
eu de destruction de valeur de l’appareil de production ni des clients
potentiels des entreprises (citons l’exemple des compagnies aériennes
dont la valeur boursière
est tombée en dessous de la valeur des actifs correspondant aux avions
en leur possession). Simplement le marché anticipe par méfiance
et pessimisme des pertes futures qu’il chiffre au présent, en valeur
actuelle nette, via le cours de bourse.» : ergote l’économiste en
herbe tétanisée (12) . C’est la raison pour laquelle nous
affirmons que la
spéculation boursière incontrôlée est incontrôlable.
La crise économique financière est la compagne de route forcée de l’impérialisme
Le crash boursier de 2008 qui a entraîné la Grande
Récession, dans laquelle incidemment nous
pataugeons toujours, fut le résultat imprescriptible et incontournable de
l’évolution naturelle et normale du système d’économie impérialiste
moderne. Résumons simplement l’enchaînement de ce processus obligé. Au
commencement il y a une société ayant des besoins à combler. Un agent
économique (les capitalistes) s’empare
du pouvoir économique, politique et idéologique et propose non pas des
biens et des services pour combler ces besoins multiples et variés, mais cet agent économique propose des «
marchandises », c’est-à-dire des produits sortis de ses usines, de ses
manufactures, de ses ateliers de service,
de ses chantiers de construction, de ses moyens de transports qui lui
appartiennent en privé à lui, l’actionnaire propriétaire des moyens de production et d’échanges. Cet agent économique,
capitaliste, privé, remplit les fonctions de production et
d’échange pour l’unique raison d’empocher des profits à profusion puis les
réinvestir pour enclencher un nouveau cycle économique profitable
et ainsi de suite. La motivation du propriétaire privé des moyens de production et d’échanges
n’est pas de satisfaire les besoins sociaux de la population mais de
satisfaire ses actionnaires.
Le deuxième mouvement de ce drame shakespearien survient du fait que
dans ce mouvement de production de marchandises et de services pour faire surgir le profit maximum
des mains de l’ouvrier spolié, le contraire survient, et plus le
processus s’industrialise, s’automatise et s’organise, plus le profit s’amenuise, plus le
capitaliste exige de productivité de la part du salarié, pour plus de
surtravail – plus-value – à spolier et moins il ne reste de salaire réel aux salariés
pour consommer et entraîner un nouveau cycle de production-consommation
profitable. Le marché solvable
rétrécit ; tandis que les capacités de production s’intensifient et
inondent les marchés de consommation de produits ; dont de moins en
moins de clients
(solvables) sont en mesure de bénéficier.
Étant donné que le bénéfice des banquiers, des financiers, des traders
boursiers sont tous tirés de la plus-value – du surtravail spolié aux ouvriers – et
donc du capital financier actif et productif, le rétrécissement des
marchés entraînant le ralentissement de la production ainsi que du cycle de
reproduction élargie du capital, provoque automatiquement l’abaissement
des bénéfices dans tous le système financier. C’est alors que boursicoteurs,
traders, banquiers et financiers ont imaginé d’ouvrir le
crédit à la consommation afin de faire consommer aux salariés appauvris
leur salaire anticipé. Ils
espéraient ainsi continuer à empocher leur part de profit qui ne sera
probablement jamais produite quand la crise se sera approfondie. Sur
cette solution du crédit illusoire et ostentatoire, les banquiers et
les traders surajoutent la création de «produits» financiers, illégaux,
frauduleux
et mafieux, qui, à la première flambée boursière, se consume et
s’envole en poussière ; ce que le banquier avait appelé plus-haut "l'évaporation
complète des liquidités",
de la richesse, de l’argent de Monopoly, du capital factice qui, en
réalité, n’avait jamais existé que sur papier palimpseste. Et
vous avez tous rendez-vous à la prochaine crise boursière et monétaire.
Depuis 2008 politiciens corrompus, banquiers véreux, économistes
obséquieux, experts ingénieux et journalistes complices déchirent leur chemise sur le parvis des banques et des places
financières, abjurant leurs crimes et jurant que des mesures de
contrôle seront instaurées, d’autres seront
renforcées, que l’hégémonie du capital financier est terminé et que
tant de choses vont changer. En 2010 la Grèce était emportée (45% de grecs vivent maintenant sous le seuil de
pauvreté) et en 2012 les banques de Chypre s’effondraient sous les
fourches caudines des Attila de la finance
internationale. C’est la raison pour laquelle nous disons que la
crise économique financière est la compagne de route obligée de l’impérialisme oligarchique.
Le crédit à la consommation pour palier à l’affaissement des marchés
Nous avons précédemment «palabré» à propos du crédit débridé, il nous
faut maintenant approfondir cette arnaque des banquiers. Afin de pallier à la
baisse des ventes, conséquence de la baisse des revenus réels et du
pouvoir d’achat des salariés, les banquiers et les financiers ont accordé des prêts
hypothécaires sur lesquels ils ont spéculés ; les compagnies privées du
secteur de la fabrication (automobiles, meubles, appareils électro-ménagers),
les commerçants au détail et les grandes surfaces ont ouvert le crédit
à la consommation à profusion. Le crédit à la consommation, en
excluant les hypothèques et les emprunts étudiants, augmente de 5 à 8%
par mois aux États-Unis alors que le PIB stagne ou régresse.
Il s’élevait à 3087 milliards de dollars en 2013 (13) . Au Canada, le crédit à la
consommation est passé de 438 millions à 522 millions de dollars
entre 2009 et 2013, une hausse bien supérieure à celle du PIB et à
l’indice d’inflation (14) . Cette débauche soudaine de crédit –
d’argent en réalité – ne fait qu’approfondir la crise
financière et monétaire et retarder l’échéance du crash boursier qui
projettera les économies nationales et l’économie
internationale dans une dépression catastrophique. En effet, une
hypothèque, une carte de crédit, une marge de crédit bancaire, un achat à crédit au
magasin de meuble ou chez le marchand d’automobile, un emprunt pour
étude, ce sont autant d’argent mis en circulation avant que d’avoir passé
par votre cycle personnel de production de marchandises ou de services
et votre cycle de valorisation du capital appartenant privément à votre
patron-employeur pour qu’il en extraie son profit. UN
emprunt, c’est de l’argent inflationniste mis sur le marché ainsi que
des profits anticipés et non matérialisés.
L’achat à crédit, c’est la consommation actuelle d’un salaire virtuel
que l’ouvrier, le salarié, ne pourra peut-être jamais toucher puisque
le chômage,
la stagnation des salaires, les hausses de taxes et d’impôts, sans
compter l’inflation, viendront gruger avant que de l’avoir encaissé.
Sans compter
que par ces emprunts, le salarié vient d’hypothéquer ses revenus futurs
de l’intérêt qu’il devra débourser sans consommer (l’intérêt sur prêt est le profit du
banquier usurier). Voilà pourquoi les gouvernements s’inquiètent tant
du niveau d’endettement des ménages qui a atteint 164% en 2013 au Canada.
Sous de multiples formes, les Canadiens empruntent 100 milliards de
dollars chaque année. Au total les ménages canadiens doivent 1 600
milliards de dollars alors que leurs biens immobiliers – leurs
résidences – sont surévalués de 60%. Par la faute des banquiers, les foyers canadiens
vivent au-dessus de leur moyen et il suffira d’une légère hausse des
taux d’intérêts pour que l’économie s’effondre et sombre dans la
dépression (15) .
L’ensemble de cette problématique de la dette des ménages, couplée à la
dette souveraine de chacun des États qui ajoute son fardeau sur le dos du citoyen salarié, nous amène à
dire qu’ une crise du crédit éclatera suivit d’un crash
bousier puis d’un clash monétaire.
Profusion d’argent inflationniste entraîne l’économie capitaliste vers le précipice
Vous aurez noté que les divers paliers de gouvernement ne peuvent rien
faire contre le fléau du crédit débridé, inscrit dans le
mécanisme de
fonctionnement de l’économie impérialiste, décadente.
L’impression et la diffusion massive d’argent (Quantitative
Easing), notamment par le gouvernement
étatsunien (85 milliards de dollars frauduleux sont injectés dans
l’économie mondiale chaque mois) et par d’autres gouvernements (l’Union européenne notamment) et L’accès
débridé au crédit provoquent l’inflation des prix à la consommation, car
l’argent est lui-même une marchandise (c’est
la marchandise universelle – le talisman censé transformer toute autre
marchandise en argent). En tant que marchandise universelle, l’argent
(y compris sous forme de monnaies, de cartes de crédits, d’hypothèques,
d’actions, de profits, d’épargnes bancaires, etc.) est censé représenté quantité de biens et de
services disponibles sur le marché pour en facilité l’échange. Selon la
loi de l’offre et de la demande, le point d’équilibre, c’est-à-dire non pas la
valeur mais le prix moyen d’un bien, est fixé à la rencontre de l’offre
et de la demande. La marchandise argent devenant de
plus en plus abondante, alors que la disponibilité des autres
marchandises demeure relativement stagnante, entraîne que la valeur symbolique de la marchandise «argent»
diminue et qu’il en faut davantage pour acquérir un bien ou un service
dont la valeur marchande, contrairement
à la marchandise argent, est fixée par la quantité de la marchandise
«force de travail» qu’elle contient. C’est la raison pour laquelle nous disons que les différentes
monnaies spéculatives – à taux de change flottant sur le marché
international – seront dévaluées suite au crash boursier.
La machine de propagande et de publicité visent à vous faire consommer
Les différents processus économico-financiers que nous venons
d’expliciter entraîneront la réduction
drastique des capacités de consommer
des salariés. Le salaire d’un travailleur étant une
quantité fixe « inélastique », chaque dollar gagné permettra d’acheter
de moins en moins de marchandises au prix inflationniste du
marché ; ce qui provoquera l’accumulation des stocks dans les
entrepôts et des invendus dans les magasins dont les
capitalistes exigent la destruction plutôt que la distribution gratuite
ou à vil prix. On rétorquera que les soldes sont abondants et importants partout
sur les marchés privés. Ce qui est faux. Les marchandises écoulées lors
de ces soldes ne constituent qu’une infime partie des produits en
surplus et des invendus. D’autre part, ces ventes à rabais (quand
rabais il y a ce qui n’est pas toujours le cas) ne font que miner les marchés,
hypothéquant les ventes anticipées. C’est la raison pour laquelle
l’immense appareil de publicité commerciale, couplé au gigantesque
appareil
de propagande médiatique
(radio-télé-journaux-Internet-publie-poste), qui s’épand à tout vent,
non pas pour informer le public mais pour faire acheter et
consommer (considérer que les émissions de télévision, de radio et les
articles de journaux ne sont là que pour remplir l’espace-temps entre deux
réclames publicitaires et souvent les téléromans et les autres suites
télévisées ne visent qu’à renforcer le besoin factice dont on vous a
imprégné l’esprit pendant le commercial. Cette
propagande commerciale est véritablement un assaut contre les
ouvriers et les travailleurs salariés,
contre les consommateurs visant à les programmer pour «
avoir quantités de chose qui donnent envie d’avoir autre chose, car le
bonheur, c’est d’avoir
des avoirs plein ses armoires… ah ! le mal que l’on peut nous
faire. »
(16) .
Il est entièrement inapproprié de la part des petits-bourgeois
s’agitant en faveur de la « pauvreté-volontaire »
de tenter de culpabiliser les ouvriers
d’être responsables de la surconsommation engendrée par ces immenses
appareils de propagande publicitaire. Quand un nouveau système d’économie politique sera construit pour
satisfaire les besoins des gens travaillant – sans obligation
d’accumulation de profits capitalistes pour assurer la reproduction élargie du système
d’économie politique, il sera inutile de pousser à la surconsommation
productrice de plus-value et de profits
puisque la poursuite du profit maximum ne sera plus le moteur
de l’économie. C’est pourquoi nous disons que la
seule façon de sortir de la consommation à outrance c’est de
renverser cette société de consommation impérialiste moderne.
L’effondrement de la base industrielle de l’économie impérialiste occidentale
L’ensemble de ce processus économique – amenant le rétrécissement des
marchés – la réduction du pouvoir d’achat des salariés – les surplus d’inventaire à détruire pour maintenir
les marchés subsidiaires – entraîne invariablement des fermetures de
manufactures ; ce qui aggravent d’autant
le chômage et le problème de la délocalisation
des usines d’Occident vers les pays d’Orient – vers la Chine
« communiste » particulièrement. La
délocalisation est ce processus
industriel par lequel des entreprises monopolistiques canadiennes,
états-uniennes, françaises, allemandes, ayant leur «Head office» dans les métropoles
d’Occident, ferment leurs usines dans leur pays d’origine et ferment
leurs succursales implantées dans un pays
vassal, où les salaires sont plus élevés, afin de les relocalisées dans
les pays émergents où les salaires sont moins impressionnants et donc
les profits
surmultipliés. Ce processus est en cours depuis plusieurs années,
depuis que le transfert des machines-outils, des robots et des
technologies ; couplé à
la réduction drastique du coût des transports ; associé à la hausse de
scolarité de la main d’œuvre salariée ont assuré l’augmentation importante de la productivité dans ces pays
hier encore arriérés.
Les gouvernements d’Occident, qu’ils soient de niveau provincial,
national ou multinational (ALENA, BRICS, Union européenne, Mercosur, Alliance
Asie-Pacifique) ne peuvent rien faire pour empêcher ces hausses de
productivité, ces baisses de coûts des transports et conséquemment ces
transferts d’usines et ces augmentations de profits qui sont bien la
finalité par les entreprises privés. Il faut toujours se rappeler que le but du fonctionnement
de l’économie capitaliste n’est pas de subvenir aux besoins sociaux des
populations concernées mais d’assurer la reproduction élargie
des bases de l’économie en s’appuyant sur la valorisation du capital c
qui nécessite l’accumulation des profits. C’est la raison pour laquelle nous disons que la
relocalisation industrielle n’est pas la cause de la crise économique
systémique mais une conséquence de cette crise.
Farder la crise économique et l’austérité par des statistiques alambiquées
Prenez garde aux statistiques que les États impérialistes et leurs
instituts de recherche fabriquent et publient à propos de l’inflation,
de la hausse
des prix, des augmentations de salaires, des revenus, du chômage, du
déficit budgétaire. Étant totalement incapable de régler aucun de ces problèmes
économiques, l’appareil étatique bricole les statistiques, modifie les
paramètres et change les vecteurs pour le calcul des indices et publie
systématiquement des données erronées sur l’état de l’économie. Au
Québec récemment, le Ministre des finances a reporté d’une année l’atteinte du
déficit zéro (l’équilibre fiscal entre les revenus et les dépenses
gouvernementales). Pour y parvenir sur papier, il a prévu une
croissance du PIB du Québec de 3,5% en 2016, ce qui est
ridicule et mensonger. Même les économistes bourgeois incompétents
n’ont pu entériner cette baliverne et plusieurs l’ont critiqué
vertement (17) . Nous vous prions de prendre note
qu’en 2001 l’Assemblée nationale du Québec a adopté une loi prescriptive
obligeant le gouvernement à atteindre l’équilibre budgétaire (déficit
zéro). Cette loi n’a jamais été appliquée depuis qu’elle a été adoptée
(18) . Il en est de même d’une loi adoptée
au Salon Bleu exigeant la réduction de la pauvreté. Depuis l’État
policier a agressé les pauvres mais jamais la
pauvreté. C’est la raison pour laquelle nous affirmons que ni
le budget provincial ni le budget fédéral ne seront équilibrés avant nombre
d’années – probablement pas avant le crash financier anticipé.
La dette souveraine explose et l’État impérialiste implose
S’évertuant à augmenter sans cesse ses aides aux entreprises privées,
afin de les garder dans son pré carré ; s’échinant à réduire les charges fiscales
des multinationales et donc à anémier ses revenus de fiscalité ;
atteignant la limite des charges imposables aux particuliers, aux ouvriers, aux
salariés, et aux petits-bourgeois surtaxés, l’État des riches s’est
empressé d’emprunter et de s’endetter sur le marché obligataire privé. C’est là une autre
façon dont l’État transfère l’argent public au secteur privé. Les
banquiers et les financiers commandent la manœuvre en amont et ramassent
le pécule en aval. Ils recommandent les emprunts
gouvernementaux, ils prêtent à fort taux, ils abaissent la cote de
crédit des États et augmentent les taux de leurs prêts,
ils prêtent et empochent les remboursements grevés des forts intérêts. La dette souveraine de presque tous
les États industrialisés est
exorbitante et ne pourra jamais être remboursée… c’est assuré.
Les États capitalistes vivent à crédit, émettent de la monnaie de
pacotille, réduisent les dépenses publiques et éliminent les services.
Ils augmentent
leurs ponctions dans la masse de capital par taxation indirecte et
repoussent la faillite étatique comme en Grèce, au Portugal, à Chypre, en Espagne et
bientôt dans de nombreux autres pays. Pendant ce temps un parangon de
l’économie capitaliste explique aux apparatchiks du gouvernement
péquiste que le Québec peut faire mieux et s’endetter encore davantage
vis-à-vis des banquiers et des roturiers. L’ex-premier ministre jacques
Parizeau explique que « Afin de faire paraître plus svelte la
dette souveraine d’un Québec qu’il souhaite « indépendant », il suffit
de changer de convention comptable et plutôt que d’afficher la dette
québécoise selon le concept de la « dette brute », ou encore selon le concept de la «
dette nette », il propose plutôt de la calculer
et de l’afficher selon le concept de la « somme des déficits cumulés ». Si en plus, le gouvernement évite
comme le font les États-Unis d’utiliser la norme comptable sévère de
l’IFRS (International
Financial Reporting Standards)
et adopte la convention comptable étatsunienne – plus accommodante –
pour le calcul des revenus, des dépenses, des avoirs et des
amortissements, il parvient – sur papier du moins – à réduire la dette
publique de 117 % à «seulement» 65 % du PIB « national » québécois. Et
cela, sans avoir remboursé un sou» aux créanciers (19) . La dette publique provinciale est
toujours estimée à 300 milliards de dollars mais sa «
légèreté » relative permet d’espérer pouvoir davantage hypothéquer
l’avenir. »
La dette brute souveraine canadienne a maintenant atteint la
somme astronomique de 1 437 milliards de dollars (2012).
Celle du Québec a atteint
300 milliards de dollars soit 120% du PIB provincial (2014). Combiné à
la dette fédérale, la dette par québécois s’élève à
environ 38,000 $, qui
s’ajoute à la dette personnelle de chaque individu. Inutile de
tergiverser, la plupart les salariés ne parviendront jamais à
rembourser cette dette publique
et cette dette privée. Les riches qui auraient les moyens de
rembourser, fuient et s’expatrient dans d’autres pays comme il en fut
en Allemagne vers 1930,
en Union Soviétique vers 1989, et comme il en sera en Grèce, à Chypre
et en France prochainement. C’est la raison pour laquelle nous affirmons que la
monnaie canadienne s’effondrera et le gouvernement se dégagera de ses
dettes en dévaluant le dollar canadien, dépréciant d’autant les épargnes,
les régimes de retraites et les papiers commerciaux et la valeur des
propriétés de tous les citoyens canadiens.
Aucune mesure d’austérité ne pourra sauver l’économie en crise systémique
Toutes les mesures et les politiques d’austérité mise en place par les
municipalités et les gouvernements des pays industrialisés,
et même ceux des pays
sous-développés, pour sortir de la crise se sont avérés inefficaces,
inopérantes, ou encore n’ont jamais été appliquées. Pire, souvent
ces mesures d’austérités ont contribué à envenimer la situation
économique, sociale et politique nationale.
D’autres mesures suggérées par la
pseudo gauche n’ont jamais été adoptées par les gouvernements bourgeois
aux services des riches et pour cause, là où elles ont été appliquées, elles se sont avérées catastrophiques.
Aucun économiste réformiste ne veut l’admettre mais ils ne savent pas
corriger ce système d’économie politique qui périclite. Ils ne savent même pas prévoir ce qui adviendra suite
à l’application de tel ou tel cataplasme sur une jambe de bois pourrie,
ni ce qui adviendra s’ils n’appliquent
aucune mesure d’austérité. Ils ne peuvent rien faire sinon prolonger
l’agonie de ce système décrépit. Voici une liste non
exhaustive des mesures
d’austérités étudiées ou appliquées dans plusieurs pays
industrialisés :
· Taxe Tobin sur les transactions boursières et financières.
· Nationalisation les banques (Islande) · Nationaliser les entreprises minières et énergétiques (Venezuela). · Légiférer pour interdire les paradis fiscaux et contrer l’évasion fiscale (France). · Légiférer contre la spéculation boursière et la malversation financière. · Augmenter les taxes et les impôts des particuliers. · Réduire les impôts et les redevances des entreprises. · Augmenter les prix. · Geler les prix et les salaires. · Réduire le salaire minimum. · Augmenter le salaire minimum. · Hausser les tarifs pour les services publics (poste, transport, garderie, SSAQ, etc.). · Augmenter les redevances à payer par les entreprises minières et forestières. · Augmenter le prix de l’énergie hydro-électrique. · Augmenter les cotisations à l’assurance chômage et réduire les prestations. · Réduire les services postiers et augmenter le prix des timbres. · Imprimer davantage de monnaie. · Réduire la quantité de monnaie disponible sur les marchés. · Réduire le crédit à la consommation. · Restreindre l’accessibilité aux prêts hypothécaires. · Augmenter le taux de base et les taux d’intérêts sur les emprunts. · Emprunter davantage et émettre des obligations d’emprunts gouvernementaux. · Adopter une loi forçant l’équilibre budgétaire et fiscal. · Adopter une loi anti pauvreté (sic). · Adopter une loi forçant une meilleure distribution de la richesse (sic). · Annuler la dette gouvernementale vis-à-vis des régimes de retraite des salariés. · Rembourser la dette publique le plus rapidement possible. · Réduire les services publics destinés à la population. · Réduire les dépenses gouvernementales. · Augmenter les dépenses gouvernementales pour relancer la consommation. · Accroître les subventions et les aides aux entreprises (20) . · Soutenir l’expansion de l’exportation. · Augmenter la productivité des travailleurs. · Subventionner davantage la recherche et le développement. · Légiférer contre la fermeture et la délocalisation des usines (sic). · Signer des accords de libre-échange avec de nombreux pays. · Hausser les barrières douanières pour protéger le marché national. · Investir dans l’éducation des jeunes et la formation de la main-d’œuvre. · Taxer les banques pour subventionner le logement social. · Faisons payer le peuple ou alors Faisons payer les riches (?) · Transformer la gouvernance pour la mettre au service des ouvriers (?) · Multiplier les collectes de charité pour les travailleurs pauvres (Wall Mart). · Manifeste contre le Québec pétrolier (21) .
Vous aurez compris que pour chacune des propositions d’austérité, une
mesure contraire est également proposée. Toute et chacune de ces mesures a été adoptée telle quelle ou
réaménagée selon la situation nationale. Toutes ont échoué, aucune n’a
donné les résultats escomptés. Aucun
pays au monde n’est à l’abri de la crise économique systémique. C’est
pourquoi nous affirmons qu’ il n’existe aucune solution
pour sortir de la crise
économique systémique, mondiale et globale.
La guerre mondiale inévitable
Le gouffre économique s’approfondit chaque jour d’avantage. Si nous
sortons de la présente crise, probablement après une guerre sévère, ce ne sera que pour amorcer une
nouvelle crise comme lors de la seconde guerre mondiale (après trente
années appelées «glorieuses» par les
plumitifs petits-bourgeois lettrés et désœuvrés) selon la séquence
suivante : – Crash boursier – financier – monétaire, suivit d’une
dépression terrible et
d’un chômage catastrophique, suivit d’une guerre mortifère – servant à
détruire quantité de forces productives (des travailleurs salariés) et quantité de moyens de production
(usines, transports, ressources). C’est pourquoi nous disons que la
crise économique systémique mondiale et globale est inéluctable et
pourrait mener à la guerre mondiale.
Résister à L’État policier anti-ouvrier
Ou bien les ouvriers et les salariés se laissent embobiner et la classe
ouvrière adhère à ces bobards réformistes, prétendant régler la crise économique systémique, globale et mondiale par
quelques trucs de prestidigitateur – redistribution de la richesse et
punitions contre les prédateurs, prévaricateurs – ces gouverneurs des
politiciens bonimenteurs qui ne sont jamais parvenus à
appliquer aucune loi anti-capital. Ou bien, nous résistons collectivement aux mesures
d’austérité qui nous ont écorchés – et nous retournons ces
beaux-parleurs, petits-bourgeois et grands capitalistes monopolistes, à leurs recettes
économiques éculées, avortées.
La classe ouvrière ne possède aucun pouvoir, aucun moyen de direction
ni aucune capacité d’intervention sur l’économie politique impérialiste. La classe ouvrière sans pouvoir
idéologique, politique, économique ne peut donc être trouvée coupable
du dysfonctionnement et de l’effondrement
de l’économie politique, impérialiste, moderne. Que ceux qui occupent
toute la place médiatique – ceux qui travaillent à gérer – administrer – gouverner – les choses
importantes dans cette économie politique en dérapage, assument leurs
responsabilités, et qu’ils fassent marcher cette économie décadente en respectant ses lois
impératives et ses mécanismes inexorables ou qu’ils abandonnent leur
poste et laisse la place au prolétariat.
Deux axes se proposent pour qui désire contrer les mesures d’austérité À chacun de faire ses choix dans la vie :
1) COLLABORER
: réclamer d’avantages de mesures d’austérité; appelé à la compassion
des riches pour qu’ils fassent la charité et qu’ils appliquent les «bonnes idées» pour sortir du
marasme financier. Et ensuite pleurnicher parce que les économistes et
les spécialistes, les politiciens qui
administrent le pouvoir étatique avec la permission des capitalistes,
ceux qui détiennent le pouvoir économique depuis des siècles,
n’écoutent rien et n’en
font qu’à leur tête, enfonçant l’économie capitaliste toujours
davantage dans la «crise».
2) RÉSISTER
: Mener chacun dans son milieu de travail, dans son milieu social, dans
son quartier, la lutte de résistance de classe contre toute mesure d’austérité qui frappe les travailleurs,
qui frappe les étudiants (Stoppons la hausse), qui
frappe les chômeurs (coupes sombres dans l’assurance chômage – moins de 50% des chômeurs
ont droit aux prestations), contre les hausses de loyers, contre la
hausse des tarifs d’électricité ; contre
la hausse du transport en commun (personne ne paie une journée chaque
semaine) ; pour l’augmentation des subventions au logement social (À nous, la ville)
; contre la gentrification des quartiers ouvriers ; contre l’arrêt du
service postal et la hausse des tarifs ; pour le droit d’afficher, de manifester, de s’exprimer; rejeter la
propagande de la bourgeoise qui tente de nous diviser et de nous isoler
et mener la contre-désinformation via
les média sociaux ; refuser que l’on augmente les tarifs des garderies
; refuser et combattre la charte chauvine et xénophobe d’exclusion anti-travailleuses ; faire grève dès que l’employeur
porte atteinte à nos droits et à nos libertés, qu’il bafoue la
convention collective, ou qu’ils refusent de payer le salaire que les travailleurs jugent
raisonnable ; tenir des lignes de piquetage étanches, fermant l’accès
de l’usine aux «scabs»-jaunes-réactionnaires
; soutenir toute grève ouvrière ; manifester notre unité
ouvrier-salarié le Premier Mai de chaque année ; s’opposer à la
privatisation de toute
entreprise publique ; s’opposer à la privatisation des services
d’aqueduc municipaux ; refuser leurs oléoducs pétroliers ; s’opposer à
la détérioration des
services publics ; congédier les politiciens mafieux et les policiers
ripoux… etc.
Il ne nous appartient nullement à nous prolétaires, travailleurs,
chômeurs, retraités, étudiants, artisans, assistés sociaux et pauvres
de trouver des solutions
au dysfonctionnement de leur système économico-politique décadent,
système sur lequel nous n’avons aucune emprise et que nous ne pourrons jamais faire fonctionner
autrement que de la manière qu’il a été programmé – c’est-à-dire
pour valoriser le capital – entasser le maximum de dividendes pour le bénéfice
des riches et assurer ainsi la reproduction élargie du capital privé
monopoliste. Nous devons construire un nouveau mode de production – un mode de
production planifié fait par la femme et l’homme ouvrier pour l’homme
et la femme salariée.
Robert BIBEAU robertbibeau[a]hotmail.com Information complémentaire http://www.robertbibeau.ca/palestine.html Notes : 1.
http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20140124trib000811681/qui-sont-ces-85-milliardaires-dont-la-fortune-equivaut-a-celle-de-la-moitie-de-l-humanite.html
3.
http://www.actionplan.gc.ca/fr/nouvelles/ceta-aecg/canada-conclut-accord-commercial-historique-lunion
4.
http://www.legrandsoir.info/montages-financiers-des-entreprises-quand-les-etats-perdent-le-controle.html
6.
http://www.lapresse.ca/actualites/national/201304/04/01-4637782-paradis-fiscaux-46-quebecois-sont-mis-en-cause.php#Scene_1 et
http://www.rts.ch/video/info/journal-19h30/4800517-offshore-leaks-l-analyse-de-myret-zaki-redactrice-en-chef-adjointe-du-magazine-bilan.html
9.
http://www.les7duquebec.com/7-au-front/surabondance-de-capitaux-toxiques-dans-les-pays-imperialistes/
11. La
titrisation (securitization en anglais) est une technique financière
qui consiste à transférer à des investisseurs des soi-disant actifs
financiers tels
que des créances (par exemple des factures émises non soldées, ou des
prêts en cours), en transformant ces créances, par le passage à travers
une
société ad hoc, en titres financiers émis sur le marché boursier. Le
produit financier sulfureux est vendu aux spéculateurs boursiers comme
la Caisse
de Dépôt et de Placement du Québec qui possédait des milliards de
dollars de valeurs plus que risquées. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Titrisation
12.
http://blogs.mediapart.fr/blog/marie-anne-kraft/280309/bilan-financier-mondial-et-lecons-de-la-crise
13.
http://affaires.lapresse.ca/economie/etats-unis/201401/08/01-4726826-e-u-le-credit-a-la-consommation-ralentit-sa-hausse.php
18.
http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=2&file=/E_12_00001/E12_00001.html
20. Les
milliards qui dorment dans les caisses des entreprises canadiennes
: http://www.palestine-solidarite.org/analyses.robert_bibeau.041213.htm
http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/397738/manifeste-contre-un-etat-petrolier-quebecois?utm_source=infolettre-2014-01-20&utm_medium=email&utm_campaign=infolettre-quotidienne
Pour
compléter son info
:
La formation d’une classe ouvrière
mondiale
http://alencontre.org/laune/la-formation-dune-classe-ouvriere-mondiale.html "Durant les années 1990, un phénomène décisif s’est produit avec l’entrée sur le marché mondial de la Chine, de l’Inde et de l’ancien bloc soviétique, qui a conduit à un doublement de la force de travail confrontée à la concurrence sur le marché mondial. Les données de l’OIT permettent une estimation du salariat à l’échelle mondiale. Dans les pays « avancés », il a progressé d’environ 20 % entre 1992 et 2008, puis stagne depuis l’entrée en crise. Dans les pays « émergents », il a augmenté de près de 80 % sur la même période. On retrouve le même type de résultat, encore plus marqué, pour l’emploi dans l’industrie manufacturière : entre 1980 et 2005, la main-d’œuvre industrielle a augmenté de 120 % dans les pays « émergents », mais baissé de 19 % dans les pays « avancés »." Le numérique est-il vraiment
schumpétérien ?
http://www.gillesbabinet.com/le-numerique-est-il-vraiment-schumpetirien/ "C’est une question. Une vraie question ; et celle-ci n’est pas uniquement posée par les adeptes de la démondialisation. Aux états-Unis, beaucoup d’économistes s’étonnent d’un redémarrage de l’économie qui crée trois fois moins d’emplois qu’elle aurait du en créer dans un modèle d’économie keynésienne, comme cela a pu être observé lors des redémarrages d’après crises précédents. Aujourd’hui, l’économie américaine met au travail environ le même nombre d’emplois que juste avant la crise de 2008, alors que le PIB de la nation était de 10% inférieur. Tous ces économistes s’interrogent sur l’origine de cette croissance sans emploi. Larry Summers, qui ne peut pas être qualifié de gauchiste, a récemment mis en garde sur les déséquilibres accrus entre les hyper-riches qui croisent au détriment de la classe moyenne et le développement d’une classe pauvre telle qu’on en avait pas vu depuis longtemps aux USA. En réalité, l’économie du XXIème siècle paraît accroître les inégalités à défaut de les réduire, aujourd’hui, 40% des américains vivent désormais avec 4% du PIB, en accroissement de significatif d’année en année, et rien ne semble laisser penser que cette tendance puisse s’inverser." Appel à la lutte chez Opel ?
http://alencontre.org/europe/allemagne/appel-a-la-lutte-chez-opel.html "Les salarié·e·s d’Opel n’avaient encore jamais entendu un appel à la lutte aussi radical de la part des porte-parole des comités d’entreprise et des syndicats de la métallurgie (IG-Metall) : - «Les usines Opel de Bochum ont déjà été maintes fois menacées de fermeture! Nous avons pu effectivement bloquer de tels plans. C’est aussi valable pour le futur. Nous n’accepterons jamais la fermeture des usines de Bochum, même assortie d’un plan social. La fermeture de l’usine de Bochum serait la plus chère de tous les temps pour General Motors et Opel» (Déclaration commune du président du Comité d’entreprise d’Opel-Bochum, Rainer Einenkel, et du dirigeant de l’IG-Metall en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Olivier Burkhard)." Les Indignés de la marche de Bayonne
évacués de Montrouge
http://www.eitb.com/fr/infos/societe/detail/870261/les-indignes-marche-bayonne-evacues-montrouge/ "Les Indignés de la marche de Bayonne et de Toulouse voulaient installer un campement à Montrouge, avant d'"envahir" Paris ce samedi. Ils ont été évacués et plusieurs ont été interpellés. Une vingtaine d’Indignés qui participent à la marche de Bayonne et de Toulouse ont été évacués par la police ce mercredi soir, à Montrouge, Hauts-de-Seine), indique Le Parisien sur son site. Vers 16 heures les Indignés se sont installés dans le parc de l’hôtel de ville afin d’y animer une assemblée populaire. Or, quelques heures plus tard, vers 19h00, des policiers de la direction de l'ordre public et de la circulation (DOPC) les ont délogés et ont interpellé au moins sept d'entre eux. Plusieurs marches en provenance des quatre coins de l'Hexagone devraient converger le samedi 21 avril et "envahir" Paris. Cette initiative citoyenne répond à l'envie de lancer un nouveau Printemps des Peuples, en suivant l'exemple des nombreux mouvements populaires qui ont vu le jour ces derniers mois (Printemps Arabes, 15M, Occupy, indignés, etc.)." |
Envoi de Frédérique COURTIN : http://www.all-apologies.org/
1.
« Viva la muerte », un cri fasciste :
La
chasse, loisir de mort, la corrida, spectacle de mort, sont d’essence
fasciste parce que fondées sur un rituel guerrier, de violence,
d’exhibition d’armes,
sur le mépris de la souffrance d’autrui, sur la confusion fatale entre
l'insensibilité, une tare, et le courage, une vertu.
Non pas que tout idiot de village, tout mondain snobinard s’affichant sur les gradins des arènes sanglantes, soient consciemment fascistes, mais la culture, les valeurs, la psychologie drainées par ces pratiques le sont fondamentalement. Or, le ministre de l’écologie d’un gouvernement dit « socialiste » se targue, dans une réponse faite à un parlementaire du parti conservateur qui lui reprochait de ne pas offrir aux chasseurs d’oiseaux d’eau une prolongation en février du grand massacre, d’avoir fait davantage pour les chasseurs que les précédents gouvernements de droite. Malgré leurs consternantes génuflexions devant leurs majestés cynégétiques, les dirigeants actuels ne pourront jamais être plus généreux que leurs prédécesseurs qui firent tellement pour la chasse qu’ils en asséchèrent le parti politique des chasseurs CPNT. Le
ministre dit « de gauche » est fier d’avoir autorisé les tirs d’oies et
de canards dix jours de plus qu’auparavant. On a les gloires qu’on
peut.
Bien sûr, ce cadeau fait au détriment des oiseaux d’eau ne saurait satisfaire les insatiables tueurs agréés et les fédérations départementales du Nord, du Pas de Calais et de la Somme demandent à leurs troupes de tuer oies et canards jusqu’au 16 février, avec ou sans arrêté d'ouverture. Voilà qui mérite bien un agrément ministériel au titre de la « protection de la nature » ! Que quatre dirigeants de ladite fédération de Haute-Saône se trouvent inquiétés par la justice pour destructions massives d’espèces protégées ne risque guère d’émouvoir un personnel politique moralement dégradé. Vous savez, « leurs amis chasseurs gèrent la nature » ! Du temps
où la politique n’était pas dissociée de l’éthique,
les penseurs et militants fondateurs du socialisme, Charles Fourrier,
Louise Michel, Rosa Luxembourg
et tous les autres assumaient cette évidence : la compassion, le refus
de la violence, la condamnation des mœurs guerrières, de la domination
brutale ne souffrent pas d’exception et ce que l’homme fait à l’animal,
il le fait à ses semblables.
Améliorer la condition humaine, s’insurger devant l’injustice et la cruauté participent d’une démarche intellectuelle n’excluant aucun être sensible. Nous assistons à un pourrissement de la politique. De petits esprits font carrière en choisissant une écurie de course électorale sans véritable conviction. Ils auraient tout aussi bien pu choisir le camp d’en face. Ils sont interchangeables et, sur le fond, n’ont qu’une obsession : leur personne. D’ailleurs,
tout ce petit monde, prompt à se bousculer pour occuper de leur inutile
présence les palais nationaux, solidaire, fait la même politique avec
juste des nuances de styles, des postures d’acteurs.
La chasse et la torture tauromachique le prouvent avec un sinistre éclat, couleur de sang. Si la gauche était de gauche, ces pratiques seraient éradiquées. L’imposture d’une propagande ridicule du chasseur gestionnaire de la faune, peut continuer à fleurir en ce pays. 2. L’argent corrompt tout : Quant
aux forces d’argent, confrontées à un gouvernement centriste, elles ne
crient au socialisme que pour feindre d’avoir peur, de donner
le change, d’agiter le fumigène pour perpétuer leurs exactions sous le
règne du libéralisme dont l’empire mondialisé devra durer mille ans.
Le
gouvernement perdure à gratifier Vinci de son aéroport de Notre-Dame
des Lande et attend des recettes du libéralisme économique la sortie
d’une crise dont Raymond Barre annonçait la fin prochaine en 1977, avec
« sa sortie du tunnel ».
Firmes,
promoteurs, milliardaires, grands destructeurs de sites naturels, n’ont
pas plus à s’inquiéter des partageux que les chasseurs et les
tortionnaires de taureaux n’ont à redouter des écologistes politiques
qui ne servent pas à grand chose sous les lambris officiels.
Ces écologistes désignent, ces jours-ci leurs candidats pour les prochaines élections européennes et proposent, entre autres, un exploitant agricole, ennemi des loups. La nature, la condition animale sont absentes de leurs discours creux. Ils sont tellement heureux de siéger dans les assemblées électives grâce au soutien de leurs grands alliés qui ont besoin d’eux pour ne pas apparaître monolithiques. 3. La
superstition névrose le monde :
Face
aux obscurantismes religieux, aux communautarismes
potentiellement pourvoyeurs des guerres civiles de demain,
les gouvernants n’osent pas affirmer une laïcité ferme, forte et
claire.
Les valeurs de la raison, de la liberté de conscience, du respect du vivant, du refus des abattages cruels ne sont pas assumés. Où sont les militants laïcs d’antan ? Certainement pas à Guéret dont les élus veulent édifier un abattoir sacrificiel où les vaches du Limousin seront égorgées sans étourdissement, agonisant pendant dix minutes, pour plaire à une quelconque divinité ! J’imagine la consternation des hommes de demain devant tant de billevesées et de férocité. Nos
pseudo-progressistes sont complexés, intellectuellement paralysés, face
à ces errements où se perdent l’intelligence et l’empathie.
Aujourd’hui, contre la violence faite aux êtres, contre l’exploitation, contre la superstition, la gauche, c’est par où ? Une
vraie démocratie suppose deux principes premiers : le respect des
personnes mais aussi l’affrontement des convictions contraires.
Quand il n’y a plus de débat d’idées, de chocs des convictions, quand le nihilisme anesthésie tout, qu’aucune alternative n’est proposée, il n’y a plus démocratie. Nombre d’Etats ont cessé d’être des démocraties vivantes faute d’alternatives et de choix autres que de personnes. Ainsi aux USA, entre Démocrates et Républicains n’existent que des nuances artificiellement entretenues pour justifier une joute électorale, simple affaire de personnel administratif de l’entreprise publique. En France, les deux partis dits de gouvernement qui rêvent de confisquer l’État, dérivent vers cette affadissement, cette absence de choix. L’adversaire
idéologique doit être accepté en tant que tel et reconnu dans ses
droits et sa liberté à penser ce qu’il pense et à le défendre.
Nul
ne doit jamais être inquiété pour ses opinions, fussent-elles
exécrables.
La liberté de pensée et d’expression pour tous est imprescriptible, dans mon acception d’une société fondée sur les droits du vivant. Il y a même la liberté pour les ennemies de la liberté, car restreindre les principes revient à les affaiblir. Mais
l’absence de heurt des opinions et propositions signent la mort de la
démocratie et la fin d’une politique qui est aussi une
éthique.
Donnez-nous des écologistes défenseurs de la Vie, des socialistes qui socialisent l’économie, et face à eux, des conservateurs qui assument être le parti de l’argent et des nationalistes autoritaires qui….., mais ceux-là s’assument, plus les autres !! Gérard CHAROLLOIS
http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9rard_Charollois Convention Vie et Nature Mouvement d'écologie éthique et radicale Pour le respect des êtres vivants et des équilibres naturels. http://www.ecologie-radicale.org/index.php Pour
compléter son info
:
Crise mondiale : « Nous sommes revenus
quelques années avant 1914… » :
http://www.bastamag.net/Crise-mondiale-Nous-sommes-revenus "Où nous mène la crise actuelle ? Un retour en arrière sans précédent des politiques de redistribution des richesses, une activité économique en régression, un contexte géopolitique instable, où les puissances d’hier s’étiolent face à de nouveaux géants qui émergent : tels sont les ingrédients explosifs du monde présent. Face à la crise financière qui s’accélère, l’économiste altermondialiste Dominique Taddei préconise une série de mesures d’urgence et dégage des pistes pour une nouvelle éthique de l’économie et de la démocratie mondiale." Un navire de Sea Shepherd percuté par
un baleinier japonais
http://actualutte.com/un-navire-de-sea-shepherd-percute-par-un-baleinier-japonais/ "L’organisation Sea Shepherd, une ONG vouée à la protection des océans a accusé dimanche un harponneur nippon d’avoir volontairement percuté l’un de ses navires. En décembre, elle avait envoyé trois bateaux dans les eaux de l’Antarctique – le Bob Barker, le Steve Irwin et le Sam Simon – à la poursuite des baleiniers dans le but de harceler la flotte japonaise et de l’empêcher d’atteindre ses quotas de pêche. « Le Bob Barker a été heurté par le navire harponneur de la flotte japonaise, le Yushin Maru N°2 » a déclaré l’organisation qui ajoute que les Japonais ont tenté de détruire les hélices de ses bateaux à l’aide de câbles en aciers. Des projectiles auraient été envoyés sur le Steve Irwin tandis que l’équipage de Bob Barker aurait été harcelé par des canons à eaux. « Les baleiniers ont été plus agressifs que jamais » confie le capitaine du Bob Parker." |
Envoi de Joseph RAHARIJESY : http://www.fokonolona-mivao.org/
Commentaire
de la correspondante de Joseph Raharijesy :
Comment la corruption tue, décor dans un service public de santé où les responsables voulaient se substituer à tout prix à une ONG et gérer un projet vital traitant la drépanocytose que cette dernière avait initié. Dans la région de Vatovavy Fitovinany, Sud-Est de Madagascar. Mercredi 12 février
2014
C’est
un coup de colère contre l’incurie de ceux-là qui, sur des logiques à
vomir, d’enrichissement personnel et de détournements de fonds ou sur des
logiques d’ambition et de préservation mesquine et imbécile de leur
petite sphère de pouvoir, au lieu d’être au service du public, se
rendent coupables, pour le moins, de non
assistance à personne en danger… Et si je vais jusqu’au bout de ma
logique, je les accuse d’assassinat et de crime
contre l’humanité.
C’est
l’histoire d’un projet qui aurait dû avoir du sens.
La drépanocytose
est une saleté de maladie comme toutes les saletés de maladies. Celle
là est au nombre de celles qui ne se guérissent pas. On ne peut
seulement que la soulager. Maladie de la douleur, elle condamne ses
victimes, quand la crise se déclenche, à d’atroces souffrances que les anti-douleurs
morphiniques les plus forts peuvent à peine atténuer.
Maladie
du sang, elle peut mener, dans son expression aggravée, à l’accident
vasculaire cérébral ou à l’accident cardiaque.
Maladie d’une violence absolue, elle
voit naître en Afrique 300 000 enfants atteint d’un syndrome
drépanocytaire majeur (SDM) par an [1] ; quatre de
ces enfants sur cinq mourront avant l’âge de 5 ans ; 1 malade sur 10
subira un accident cérébral avant vingt ans ; de ceux qui survivront,
seul, un
malade sur deux atteindra l’âge de 50 ans. A-t-on jamais imaginé un
enfant de moins de cinq ans faire un AVC ? C’est pourtant le cas… faute
de dépistage,
faute d’information, faute de traitement de prévention, faute de
traitement de soulagement…
Maladie
de l’ignorance, elle exige un effort urgent d’information du public et
des familles parce qu’elle reste sinon affublée de croyances en des maléfices
qui stigmatisent les familles et les malades. Maladie caractéristique
des problèmes de santé publique, elle ne peut être oubliée dans des logiques
de développement d’une nation. Cette saleté, largement répandue
implique des mesures d’information, de formation, de prévention et de traitement
ainsi qu’une mobilisation de services d’urgence et de pédiatrie et de
tous les secteurs de soins pluridisciplinaires, car elle est multisectorielle
(cardiaque, pneumologique, transfusionnelle, neurologique, néo-natale…
). La morbidité, la mortalité qu’elle traîne dans son sillage sont
liées à la défaillance d’un système sanitaire, économique, politique et
social.
Maladie
de la pauvreté, elle ruine ceux qu’elle accule à un endettement et à
des soins à vie.
Certains
ont engagé leur vie à lutter contre cette saleté.
L’ONG :
LCDMF, sous l’impulsion vigoureuse
de sa présidente, s’est lancée avec rage dans une campagne de lutte
contre cette maladie. Elle a assuré depuis
sa création il y a 5 ans à Madagascar la prise en charge de quelques
6200 malades sur une campagne de dépistage qui a concerné plusieurs dizaines
de milliers de personnes. Soutenus par des sommités médicales de
renommée mondiale, les bénévoles de l’ONG, médecins, parents de jeunes
malades, volontaires sympathisants, se sont jetés de manière éperdue
dans une bataille où l’information des familles, le dépistage néonatal,
les traitements de soulagement,
l’éducation et la sensibilisation peuvent prévenir si ce n’est soulager
les crises et réduire la morbidité.
Il ne
s’agira pas de faire la promotion de l’ONG en question ici. La
générosité et l’engagement BÉNÉVOLE de ses membres
s’en passent. Mais bien de
dénoncer un scandale criminel. Des intérêts financiers particuliers,
des volontés d’enrichissement de certains, des postures guidées par des
conflits d’ambition de certains
représentants des pouvoirs publics, de responsables locaux ou nationaux
des services de santé, mettent en péril la vie d’enfants…
Pardon… ne mettent pas en péril… TUENT des malades, enfants et adultes,
en mettant des bâtons dans les roues des opérationnels de LCDMF
et en en sabotant les initiatives. Peut-on espérer qu’il ne s’agisse
que d’Irresponsabilité, d’incompétence ou d’inconscience ?
La
Région de Vatovavy Fitovinany, au Sud-Est de Madagascar, est une région
où la prévalence de la drépanocytose est extrêmement forte. C’était le territoire
légitime, sur cette zone de l’Océan Indien, pour monter, sur des
financements internationaux collectés par l’ONG LCDMF,
un Centre Pilote de
sensibilisation, de traitement, de dépistage et de soins de la
drépanocytose. C’était un projet qui avait du sens. Un milliard
d’ariary ont été mobilisés pour bâtir, équiper, faire
fonctionner sur trois ans le CRPCD [2] Manakara en question.
Le
projet a bien évidemment fait des envieux… Les sommes en jeu ont bien
évidemment attisé des appétits et éveillé quelques ambitions et idées
de profit.
Leur gestion a été largement confiée aux services de santé publique [3] qui insistaient pour en avoir la
maîtrise. On sait désormais le résultat de
ces actions menées en dépit du bon sens et à l’encontre des
préconisations des gens de terrain.
En
termes de politique publique, un principe absolu de responsabilité
devrait être de mise : l’irresponsabilité prend en otage
le… public. Ce sont des milliers
de personnes qui voient mise en jeu leur survie quotidienne quand un
responsable de quelque niveau qu’il soit n’assume pas ce qui fait l’essence
de sa fonction : servir et préserver le bien commun.
Mais en
termes de SANTE PUBLIQUE, l’écho est en l’occurrence d’une violence
extrême : il s’agit directement de vie ou de mort de malades… et d’enfants.
Certains
sont aujourd’hui à commémorer les morts du 7 Février 2009 en parlant de
leur prétendu « assassin »…
Comment
qualifieraient-ils ces responsable d’un service public de santé qui
usent des fonds destinés à la construction d’un centre de soins pour le
bâtir de manière tellement anarchique
(bien probablement avec des inférences corruptives), qu’il soit
désormais nécessaire de le rebâtir… et repousser
les délais de mise en service… et repousser les délais de fournitures
de soins à ceux qui en ont besoin au péril de leur vie… L’avenir nous dira
combien sont morts de ne pas avoir bénéficié en temps et en heure des
traitements nécessaires qui leur étaient pourtant financés.
Que
direz-vous de ceux qui détournent les médicaments censés être
gratuits pour soulager les plus pauvres afin de les vendre à
ceux qui en ont (ou
pas) les moyens... En mettant en péril la vie d’enfants qui auraient pu
être soulagés. Que direz-vous de ceux qui doutent de l’intérêt de la
mise en place de structures de proximité pour
que les malades puissent jouir de soins sans avoir à se déplacer de
centaines de kilomètres pour bénéficier d’un
traitement. Racisme social ? « Ces pauvres n’ont qu’à venir en centre
régional… Ah ! ils ne peuvent pas se déplacer ??? Ils n’ont
qu’à rester chez eux… Ah
! ils peuvent souffrir ou mourir faute de soins ??? Tant pis…
» Criminels ??? … Assurément …
C’est
tout simplement Honteux, Révoltant, Insupportable …
Alors
oui… J’accuse… J’accuse ces individus de
crime contre le peuple malgache et contre l’humanité. J’accuse parce
que ces comportements criminels
relèvent ni plus ni moins d’un jury d’assises et non pas seulement de
logique de responsabilité civile... Il s‘agit de dizaines de
milliers de malades
ou de centaines de morts. Des gouvernements sont tombés pour
moins que cela.
S’agit-il
seulement d’incompétence ?… Ou d’irresponsabilité ?… Ou de cynisme ?
Peu nous chaut… Ces comportements sont définitivement à bannir.
Et là
il est hors de question de seulement s’indigner. Il s’agit d’accuser.
Et de dire ÇA SUFFIT…
Ce
genre d’histoires n’est malheureusement que trop courante chez nous. On
les voit se développer à tous les stades de l’administration, dans toutes
les strates de la vie politique. Le plan SIDA a probablement souffert
des mêmes dérives. En a-t-on fait un bilan ? Qu’a-t-on fait de cet
argent destiné sensément à soigner les plus
démunis ? Et si on tolère ces détournements, ces actes de corruption,
ayons en tête que chaque centaine de milliers
d’ariary détournée de sa destination publique par un quelconque
cacique, fonctionnaire, ou même simple citoyen représente un mois de traitement
d’un enfant malade (antibiothérapie, antalgiques, acide folique, eau,
compléments alimentaires… )… et qu’il s’agit de vies que l’on
prend en
otages… Il est temps de le dénoncer… Notre président a dit
s’engager contre la corruption. On l’attend.
Des esprits « brillants » se sont
gargarisés d’un FITIAVANA dans la devise de la 4eme République…
Si on ne parlait pas stupidement d’amour mais simplement de respect, de
responsabilité vis-à-vis de l’autre. De respect de soi-même… Nous ne
sommes pas des Babakoto [: Gros
lémurien / Simplet , ndlr], paraît-il. Sur ces coups-là,
il serait temps de le prouver… Il serait temps d’affirmer qu’on est
capable de ne plus s’attacher à nos besoins primaires pour prendre
pleinement nos
responsabilités sociétales.
Le pays
n’en serait pas là où il en est, si ce genre de comportements n’était
pas banalisé. À quand un projet de loi qui instaurerait la notion de Crime
Economique contre la population ?
Bien à
vous tous.
Patrick RAKOTOMALALA
(Nom de plume : Lalatiana PitchBoule) Notes : [1] À
Madagascar, on caractérise statistiquement 180 porteurs de la maladie
sur 2000 enfants de 0 à 5 ans ; 23 d’entre eux souffrent d’un SDM
(syndrome drépanocytaire majeur).
[3]
L’UGP a reçu précisément de la DCI de Monaco une dotation de 220 000€
pour la création, l’équipement, les frais administratifs (?) et les
activités du programme. Les fonds attribués par Pierre Fabre ont été
directement gérés par LCDMF.
Pour
développer son info
:
L'impératif des alliances en
démocratie
http://www.germinalnewspaper.com/index.php?option=com_content&view=article&id=377:ecrit-par-jean-bosco-talla&catid=34:livres&Itemid=99 "Marches, boycotts, meetings, pétitions, communiqués et conférences de presse, villes mortes, pays mort et désobéissance civile…dans la plupart des États d’Afrique subsaharienne, principalement dans les pays d’Afrique centrale, l’opposition et les forces progressistes ont tout essayé. Sans succès, c’est-à-dire sans arriver à inverser le rapport de force leur permettant d’accéder au pouvoir. Les raisons de ses échecs récurrents sont multiples : fraudes électorales organisées par les régimes en place, organisation d’élections par une administration partisane, environnements politiques contraignants, querelles de personnes, divisions des partis politiques et des opposants, mesquineries entre leaders, etc. Elles entraînent des conséquences qui contribuent le plus souvent à perpétuer les régimes en place que tous les opposants prétendent combattre." Afrique : la photographie que 2011 a
renvoyée aux africains
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/afrique-la-photographie-que-2011-a-107439 "L’année 2011 a renvoyé aux africains une photographie d’eux-mêmes. Une image pendant longtemps ignorée ou réfutée mais qui, grâce à ou à cause des évènements majeurs, leur est revenue en pleine figure. La violence et la laideur de cette photographie poussent certains africains à tenter désespérément de rejeter sa conformité à la réalité. D’autres souhaitent tout simplement ne rien savoir sur l’existence de cette photographie. Ainsi, pense-t-on qu’il suffit de nier une réalité pour qu’elle cesse d’exister. Pourtant, il est trop tard pour faire l’impasse sur cette photographie de groupe que l’année 2011 nous a offerte de nous-mêmes." |
Envoi par Gérard GAUTIER : http://www.blanccestexprime.fr/
;
redirigeant sur : http://www.blanccestexprime.fr/news.php?item.335.1
Page d'origine (citée par l'auteur) :
http://www.networkvisio.com/n31-france/article-la-loi-vote-blanc-reconnu-et-comptabilise-votee.html?id=7922 Les sénateurs
ayant voté en deuxième lecture, sans modification la proposition de loi
présentée par les centristes de l'Union des démocrates et indépendants (UDI)
visant à reconnaître le vote blanc, le parlement a définitivement
adopté la loi le mercredi 12 février.
Le
texte va être promulgué par le président de la République dans les 15
jours. Pendant ce délai, le président peut demander un nouvel examen du
texte et le
Conseil constitutionnel peut être saisi pour vérifier qu’il n’est pas
contraire à la Constitution. La loi entrera en vigueur après sa
publication au
Journal
Officiel
et
des décrets d’application permettent sa mise en œuvre.
L’association "Blanc
c’est exprimé", en dehors de la satisfaction de voir le vote
blanc reconnu, ne se retrouve pas dans la loi votée
qui va à l’encontre de sa démarche initiale qui était de voir cette
expression prise en compte comme étant un suffrage exprimé.
Cela pour lutter contre la montée des abstentions qui
permettent l’émergence de courants minoritaires, xénophobes et racistes.
Cela pour redonner
crédibilité et légitimité aux élus.
Elle ne peut
s’associer à la satisfaction générale des médias, de ce qui aurait du
être une conquête pour l’expression de la Démocratie. En effet l’association a
prouvé par la réponse apportée à ses appels que le vote blanc pouvait
ramener vers les urnes des électeurs qui en avaient abandonné le chemin.
Or
en reconnaissant le vote blanc sans lui donner sa dimension réelle en
terme de conséquences, les parlementaires ont tout simplement oublié
(?) que l'appel d'air provoqué
par la loi ne va pas servir l'objectif de Blanc c'est exprimé, souhaité par les
citoyens, mais bien aller à son encontre.
C'est, de plus, et c'est un élément à prendre en compte, une prime accordée à tous les partis et surtout aux partis minoritaires extrémistes, xénophobes et racistes. En effet plus il y
aura de votes blanc et plus cela fera diminuer le pourcentage
de suffrages exprimés qui servent de bases aux résultats définitifs
et de
facto cela donnera aux partis des pourcentages en augmentation !
Ce qui sera un plus pour le financement public des partis politiques... La loi nouvelle loi ne s'appliquant pas à l'élection présidentielle, cela enlève toute justification à la volonté de ne pas reconnaître le votre blanc comme étant un suffrage exprimé. Le combat pour que cela devienne une réalité reste celui de l'Association citoyenne « non partisane » : Blanc C'est Exprimé. » Aujourd'hui, la loi votée lui apparaît comme une « victoire à la Pyrrhus !»... Saint-Brieuc, le 13 février 2014 Gérard GAUTIER
Ancien Conseiller Régional de Bretagne Président Mouvement « BLANC C’EST EXPRIME » 18 rue de Penthièvre 22000 Saint-Brieuc SITE : www.blanccestexprime.fr |
Envoi de Marie-Claude LEDY : http://humeursdemarisse.blogspot.com/
« Oui, Kadhafi a financé la
campagne électorale de Nicolas Sarkozy et a continué à le financer
encore après 2007 »,
écrit le premier chef de l’État libyen après
la chute de Kadhafi, Mohamed el-Megarief,
dans le manuscrit original d’un livre publié en janvier. «
50 millions ont donc été versés pendant
la campagne électorale », affirme-t-il, révélant même «
un dernier versement » intervenu en 2009. Mediapart s’est
procuré le manuscrit non caviardé
par l’éditeur.
Pour la
première fois, c’est un représentant de la Libye post-Kadhafi – et non
des moindres – qui l’affirme. Dans le manuscrit original d’un livre publié en
janvier, Mohamed el-Megarief, chef de l’État libyen d’août
2012 à mai 2013, détaille le dispositif de financement mis en
place par le régime Kadhafi en faveur de Nicolas
Sarkozy au moment de sa campagne présidentielle de 2007. Le livre
: "Mon combat pour la liberté", publié au
Cherche Midi, a été
expurgé par l’éditeur des passages mettant directement en cause
l’ancien président français.
« Il n’est
pas question de blâmer Nicolas Sarkozy, son engagement pour la
libération de la Libye a été exemplaire et le peuple libyen lui en est reconnaissant.
Mais pourquoi mentir ou nier ? Oui, Kadhafi a financé la campagne
électorale de Nicolas Sarkozy et a continué à le financer encore après
2007 », écrit M. el-Megarief dans le manuscrit original du
livre, dont Mediapart a obtenu la copie en français et en arabe.
«
La lettre signée, validée par Mohamed el-Megarief, ne nous couvre pas
d’un procès », a déploré en septembre dernier dans un
courrier le P-DG du Cherche
Midi, Philippe Héraclès, avant de prendre la décision de ne
pas publier les pages les plus explosives du manuscrit. Contactée, la
direction de la maison d'édition a confirmé ne pas
avoir voulu faire face à une plainte de Nicolas Sarkozy.
Dans les cinq
pages retirées du livre, l’ex-plus haut responsable politique libyen,
opposant historique à Kadhafi, affirme que « 50 millions ont donc été versés pendant la campagne électorale »
2007 de l'ancien président français. Mais il signale aussi la poursuite
du financement après l’élection et l’existence «
d’un dernier versement » intervenu en 2009, un fait qui n'avait jamais été évoqué
jusqu’à présent.
Dans son manuscrit, M. el-Megarief assure qu’un proche d’Abdallah Senoussi, l'ancien chef des services spéciaux libyens, aurait participé à l’acheminement des fonds. Ce témoignage, qui trouve son origine dans les archives du nouvel appareil d’État, vient confirmer le montant du financement évoqué dans la note révélée par Mediapart en avril 2012. Il subsiste
dans l’ouvrage actuellement en librairie certaines allusions, et
notamment l’affirmation que « les financements libyens
évoqués par la presse
française (...) sont réels », page 165. L’ancien chef d’État
appelle aussi à une restitution des fonds : « J'aimerais
enfin que tout ce qui a été pris
au peuple libyen soit rendu au peuple libyen, écrit M.
el-Megarief, ancien ambassadeur en Inde qui a rejoint l'opposition
libyenne en exil dès le début des
années 1980. L'argent qui a pu financer les campagnes de
dirigeants occidentaux a été volé aux travailleurs libyens, a été
dérobé au sous-sol
libyen. Ces histoires sont derrière nous (en tous cas en Libye), mais
(…) pour repartir sur des bases saines, tout doit être restitué. La
presse française fait mine de
découvrir les financements libyens. Ils sont réels et n'auront plus
jamais lieu. Du moins je l'espère. »
Dans
l’édition publiée, Mohamed el-Megarief déplore un « vol
» de l’argent des Libyens à des fins de corruption politique.
Ainsi, pages 74 et 75 du livre
: « [Kadhafi] considérait que tout homme pouvait s'acheter
et se vendre. Il suffisait de discuter un prix. Ainsi, il confia à
Bachir Saleh l'estimation des uns et des autres.
Saleh tenait les comptes. Il disposait de 6,5 milliards de dollars,
parfois en partie placés dans des containers. Sa mission
consistait à financer des organisations, des groupuscules et des
campagnes électorales. Officiellement, il s’agissait du LAP (ndlr,
Libya Africa Investment Portfolio), mais nul n’avait
de droit de regard sur la façon dont l’argent était dilapidé. Car il
n’était pas dépensé ou investi. L’argent volé au peuple libyen partait en fumée. »
Plus subliminale, page 65, l’allusion au peu de sincérité des relations franco-libyennes : « Mai 2007 représente selon moi l'apogée de ce qui s'est fait de pire en matière de cynisme politique. » Le manuscrit
original expurgé par l’éditeur livre des informations autrement plus
sensibles, qui sont susceptibles d’enrichir l’enquête judiciaire ouverte à
Paris sur les financements libyens. « La seule campagne
électorale dont je puisse parler ici est celle de Nicolas Sarkozy en
2007 », avertit M.
el-Megarief. « De nombreux médias français et étrangers ont
tenté de refaire le scénario, de remonter à tous les protagonistes… La
vérité est semée
dans diverses enquêtes. Je vais dire ce que je sais. »
Fabrice ARFI et Karl LASKE Pour
développer son
info :
Exclusivité
affaire Kadhafi
http://lavoixdelalibye.com/?p=11434 "Mediapart enquête depuis 2008 sur cette affaire. Découvrez ou redécouvrez l’intégralité de l’enquête par ici. Argent libyen: le faux témoin de Sarkozy ; 05 février 2014 par Karl Laske et Fabrice Arfi. Nicolas Sarkozy s’est appuyé devant les juges sur un faux témoignage pour tenter de discréditer l’authenticité d’un document révélé en avril 2012 par Mediapart concernant les soupçons de financements libyens. Les avocats de Mediapart viennent de demander aux juges d’enquêter. Nos révélations sur ce « témoin » montrent qu’il est également visé par plusieurs plaintes en marge de la faillite de la raffinerie Petroplus." Kadhafi/Sarkozy
: un livre expurgé
(Mediapart)
http://www.arretsurimages.net/breves/2014-02-07/Kadhafi-Sarkozy-un-livre-expurge-Mediapart-id16880 "Kadhafi, Sarkozy, le financement de la campagne de 2007 et Mediapart, nouvel épisode. Cette fois-ci : un livre "expurgé par l’éditeur des passages mettant directement en cause l’ancien président français", révèle Mediapart. Le livre en question est signé Mohamed El-Megarief, le premier chef d'Etat libyen post-Kadhafi, opposant historique à Kadhafi. .../... Nos confrères expliquent que des passages mettant en cause Nicolas Sarkozy et expliquant le montage de financement de la campagne de 2007 par Kadhafi ont été supprimés par l'éditeur. Pour appuyer ses dires, Mediapart publie une copie en arabe du texte original, et assure s'être également procuré également une copie française." Sarkozy aurait touché 20 millions de
dollars, selon Moftah Missouri
http://www.tunisie-secret.com/Sarkozy-aurait-touche-20-millions-de-dollars-selon-Moftah-Missouri_a474.html "Tunisie-Secret dément Mediapart sur un point ! Si l’affaire de l’argent versé à Sarkozy s'avère exacte, elle serait en effet grave et lourde de conséquences, car Moftah Missouri n’est pas n’importe qui. C’était l’interprète officiel et l’homme de confiance du défunt Kaddafi, qui a été arrêté par certains Services occidentaux et livré au lynchage des crapules pseudo-révolutionnaires. Comme disaient les anciens colons en Algérie, « C’est Mohamed qui tue Mohamed »." Kadhafi
aurait été assassiné par un
agent secret français
http://www.courrierinternational.com/article/2012/10/01/kadhafi-aurait-ete-assassine-par-un-agent-secret-francais "D’après le quotidien italien Il Corriere della Sera, le colonel Kadhafi aurait été tué par un agent secret français avec la complicité de Damas. Pourquoi ? Parce que le dictateur libyen menaçait de faire des révélations sur le financement de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2007. Pour le régime syrien, il s’agissait de resserrer les liens avec la France." Financement
libyen de Sarkozy: imbroglio autour du livre qui accuse
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/financement-libyen-de-sarkozy-imbroglio-autour-du-livre-qui-accuse_1323069.html "Selon Mediapart, le livre de Mohamed el-Megarief qui soupçonne Nicolas Sarkozy d'avoir bénéficié d'un financement du régime de Kadhafi avant et après 2007, a été expurgé de ses pages les plus compromettantes. Ce que dément l'ex-chef d'Etat libyen dans un communiqué consulté par L'Express. .../... Démenti formel d'el-Megarief : Dans un communiqué recueilli par la journaliste et écrivaine Roumiana Ougartchinska et dont L'Express a eu connaissance, Mohamed el-Megarief nie pourtant avoir jamais incriminé Nicolas Sarkozy. .../... D'où vient le double discours ? Mais pourquoi démentir alors dans un communiqué ce qu'il affirme dans un livre qu'il a lui-même cosigné? Selon Fabrice Arfi, journaliste à Mediapart, "il est possible et envisageable que Megarief ait reçu des pressions" - ce qui ne serait pas une première dans cette affaire. A en croire le site d'investigation, Mohamed el-Megarief a validé et signé la version non censurée. De son côté, Sihem Souid, qui a co-écrit l'ouvrage, y voit une manœuvre politique. "Il veut éviter toute polémique. Il sait qu'il va être réélu prochainement", avance-t-elle." |
Envoi par Marie-France DAUBIGNY : http://mariefrancedaubigny.musicblog.fr/
Dehors souvent on
me bassine
As-tu écouté les infos ? Comme je ne les écoute pas Je passe pour un idiot Comment va le
monde ?
Moi je m’en fous Ce n’est pas lui qui me nourrit Ce n’est pas lui qui s’inquiète aussi Comment va le monde ? Moi je m’en fous Je ne prends pas sa température Je trouve que ça lui ferait injure Comment va le monde ? (Il va, il va, il tourne, avec ou sans toi Ce monde-là) J’évite de
regarder la télé
Pour ne pas être intoxiqué Par une tonne d’informations Qui pour moi sont vraiment bidon Comment va le
monde ?
Moi je m’en fous Ce n’est pas lui qui me nourrit Ce n’est pas lui qui s’inquiète aussi Comment va le monde ? Moi je m’en fous Je ne prends pas sa température Je trouve que ça lui ferait injure Comment va le monde ? (Il va, il va, il tourne, avec ou sans toi Ce monde-là) Chez moi, je
n’allume pas la radio
Ce qu’ils disent, n’est pas rigolo Je préfère lire un bon bouquin Ça me fait beaucoup plus de bien Je n’achète pas
les journaux
Ils me sapent le ciboulot Je ne lis pas les magazines Je trouve qu’ils jouent trop les fouines. Mis
en musique par
Christian
Jéréda
©
Marie-France DAUBIGNY, 2014
Un
sujet (entre autres) pour s'interroger sur l'état du monde :
"Tous
ensemble pour un monde juste et solidaire"
Drame des migrants africains au Maroc http://penserpouragir.org/article210.html "Dans cet article, nous allons essayer de comprendre les conditions objectives qui mènent chaque jour nos confrères à se jeter dans des aventures d’immigration de plus en plus dangereuses, ensuite nous allons nous arrêter sur les politiques sécuritaires d’expulsions répressions suivi par l’Union Européenne et sous traité aux pays de transit (Maroc, Algérie, Libye, Mauritanie et même le Sénégal...) pour terminer notre article par quelques revendications pour une alternative humaniste et solidaire de gestion du phénomène migratoire." |