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Du mercredi 02 février 2022


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Sommaire

Article 1 : CRISE POLITIQUE PLUS QUE SANITAIRE

par Jean-Jacques REY

Article 2 : LE VIRUS DU MÉPRIS

par Jeanmarie QUAIREL

Article 3 : TÉMOIGNAGE CONCERNANT LE VIRUS DU MÉPRIS

par Valérie FINCATO 

Article 4 : PSYCHOLOGIE DU NÉGATIONNISTE DU COMPLOT

par Tim FOYLE

Article 5 : ÉCLIPSE DE LA RAISON...LE SUPPOSÉ "WOKISME"

par RogueESR



Article 1





Photo de main gantée bleue montrant flacon vaccin covid-19 avec point interrogation.

Photo de smarphone avec QR code de passe vaccinal sur fond rouge.

Crédit photo : JP PARIENTE


CRISE POLITIQUE PLUS QUE SANITAIRE
 
 
 

   Ils ont tellement fait de « cinéma » (par exemple avec les vagues de contamination…) qu’ils arrivent à leurs fins : le Conseil Constitutionnel a validé pour l’essentiel ce fameux « passe vaccinal ». Cette mesure de pression (probablement contre-productive) du gouvernement actuel, en France, est juste recadrée sur quelques points, dont le plus important, à mon avis, concerne des précisions sur la durée de contrainte : pas éternelle, peut-on en déduire… (voir notes plus bas). Quand même, on peut s’esclaffer devant tant de « bonnes œuvres » de bois accommodant dans les institutions !

   Pour synthèse, clairement, ce qui caractérise le plus ce gouvernement macronien, c’est la perfidie.
« Nous emmerder » ? … C’est exactement ce qu’il fait avec application depuis mars 2020. N’ayons aucune mansuétude pour des gens qui font vivre leurs administrés comme des damnés depuis si longtemps, sous des prétextes fallacieux.

   Plus que jamais, ils sont en train de créer un sentiment d’affolement général dans la population, avec leur campagne de tests bidon, jusqu’à installer un climat de guerre ou guère mieux, ce gouvernement perd complètement les pédales… Parce que si c’est pour apparaître comme le « père sauveur », la stratégie est insensée, pour le moins, s'agissant de la cohésion sociale. Les Français de tout genre seraient bien avisés de se débarrasser au plus vite de ces « amateurs » : du balai, tout ça ! En fait, dans ce gouvernement, ils ont peur de tout et de rien et multiplient les « courants d’air » pour donner le change. Et il faut reconnaître qu’ils arrivent à toucher et influencer un nombre significatif de nos concitoyens qui n’ont pas le courage de regarder la réalité en face, de peur d’être déstabilisés ou de perdre leurs illusions… C’est tellement bien de conserver un petit confort moral, en s’en remettant à la perspicacité des autres, en tout cas, c’est pénétrant comme sagacité !

   Macron veut emmerder ses concitoyens (au moins une partie qui lui est hostile mais en vérité tous ceux qui restent insensibles à son charme) parce qu’il ne peut pas faire ce qu’il veut, du haut de sa fonction suprême de chef d’état sous la cinquième République Française ; notamment avec les droits humains qui, entre parenthèses, prévalent sur les devoirs du citoyen. Il ne peut pas, car il mettrait son équipe ministérielle et lui-même en danger de poursuites juridiques. C’est la vraie raison de sa provocation langagière, ordurière. En effet si la constitution (en vigueur en France) lui accorde l’irresponsabilité, politiquement parlant, il n’en va pas de même pour la Justice internationale… Il le sait bien, car il en a eu des échos de toute évidence pour lui rappeler ses devoirs à lui, et, c’est pour cela qu’il a « les boules », pour continuer dans le langage vert !  Après, il y a le calcul politique évidemment, mais je ne pense pas qu’il en sorte gagnant dans le temps… À y regarder de près, il s’est démasqué comme un enfant capricieux qui ne supporte pas la contestation : ça nous rappelle d’autres impétueux qui ont fini aux gémonies, se croyant intouchable !

   Pour l’anecdote, pourrait-on persifler, les technocrates inféodés au gouvernement actuel (la Haute Autorité de Santé en l’occurrence), ils autorisent enfin un « vaccin » non ARNm en France, soi-disant pour rassurer les détracteurs de ces produits ; mais en vérité parce qu’ils ont peur de donner plus de motifs à ces poursuites juridiques en cours : premièrement en raison du caractère expérimental de ces thérapies géniques que ce gouvernement liberticide veut imposer de manière perfide ; d’autant que les effets secondaires, indésirables bien entendu, malgré qu’ils soient relativisés, ne cessent de croître.
Cependant, j’estime que, dans les temps à venir, les responsables n’échapperont pas à de grandes explications (pour le moins…) y compris « l’irresponsable » en chef qui jouera probablement « l’emmerdeur » emmerdé !
Que voulez-vous ! Tout amateur de scatologie doit prendre des gants ou des pincettes quand il s’adresse en public et au public, du haut de son piédestal ! J’ai dans l’idée aussi que les abus d’autorité et l’état d’urgence permanent ne seront pas en son honneur, pour la postérité…

   Incidemment, si j’ose dire, avec son « crédit social », le régime chinois aura fait des émules un peu partout en Occident (question d’efficacité dans le contrôle social). Macron, lui, semble considérer comme une préoccupation subsidiaire, voire méprise l’attachement aux droits humains. À mon avis, il serait plutôt pour une société entièrement contrôlée par des moyens numériques (qui mettent à distance) et conseillé en ce sens.
La seule différence majeure qu’il ait avec les conceptions d’Extrême droite, est sa vision économique (au service de la ploutocratie). Pour lui, dirai-je encore, le « social », c’est un chantier de travaux publics et un sujet de sensiblerie : un rien de commisération, quoi !
Ceux qui se mettent à plat ventre devant lui aujourd’hui, seront les premiers à servir de litière aux besoins de ses animaux de compagnie : un sérail de technocrates affidés !

   Mais, gardons cela en mémoire, Macron est tombé dans le piège tendu par ses adversaires : il a politisé cette histoire de vaccination contre la covid-19 pour détourner l’attention de ses échecs ailleurs. Il joue donc à quitte ou double son mandat. Cela prouve en fait qu’il n’est pas si fin que cela, prétendu par ses adorateurs et embaumeurs.
Certains diront même qu’il est le roi des « enculeurs de mouches » : il ne sait gérer que sur le mode panique ! Et puis, on pourrait deviser qu’il a été prendre des leçons de démocratie chez Orbán en Hongrie, là-bas à échanger du sel contre du poivre ou du gaz contre du nucléaire et que sais-je encore… On peut bien et on devrait en rire, n’est-ce pas, en cette époque sinistre, c’est une bonne consolation que de voir le côté désopilant des gens et des choses !

   Oui, notons bien et n’oublions rien : cette affaire de vaccination covid-19 est plus une affaire politique que sanitaire, et elle a beaucoup enflé des polémiques (et des ego) qui n’en valaient pas la peine d’y prêter attention…de haut en bas de l’échelle sociale !





Notes :

Décision n° 2022-835 DC du 21 janvier 2022
(concernant : Loi renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire et modifiant le code de la santé publique)
conseil-constitutionnel.fr/decision/2022/2022835DC.htm

- confer paragraphe 13. : D’autre part, les mesures permises par les dispositions contestées ne peuvent être prononcées que jusqu’au 31 juillet 2022...

- confer paragraphe 17. : En outre, les mesures contestées ne peuvent être prises que dans l’intérêt de la santé publique et aux seules fins de lutter contre l’épidémie de covid-19 et si la situation sanitaire le justifie... Il y est mis fin sans délai lorsqu’elles ne sont plus nécessaires.




Des articles qui ont retenu mon attention :


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Enjeux du pass vaccinal et point synthétique sur les effets secondaires des vaccins à ARN-m
5 janvier 2022 ;  par Vincent Gouysse ; publié par Robert Bibeau.

les7duquebec.net/archives/269379

La première partie de cet article publiée ici

Bilan 2021 : Covidés et mass-médias entre espoir et désespoir…
les 7 du quebec :

les7duquebec.net/archives/269277

"A l’heure où une véritable hystérie sanitaro-sécuritaire s’empare du pouvoir afin de renforcer la criminalisation des français de plus de 18 ans officiellement réfractaires à la « vaccination » ARN-m, il n’est pas inutile de procéder à quelques rappels. .../...
« On peut débattre de tous, sauf des chiffres », déclarait jusqu’à il y a peu sans discontinuer la propagande TV gouvernementale vomie depuis l’été 2021…
Nous voulons bien débattre, mais encore faudrait-il des chiffres récents, pour juger de l’évolution ! Et là, il faut partir à la chasse et s’armer de patience ! Aucun chiffre global, comme celui de la propagande gouvernementale élaborée en juillet 2021 ne sort immédiatement sur les moteurs de recherche… On peut trouver des données régionales partielles, sans savoir sur quels critères telle ou telle région est présente ou absente du panel (même si on s’en doute un peu…) En outre, le référentiel a été changé : on ne parle plus de proportion de vaccinés et de non-vaccinés en réanimation, mais de nombre de réanimations par million d’individus. En bref, tout est fait pour nous empêcher d’interpréter les chiffres de façon simple et comparable et donc entretenir le flou et manipuler l’opinion… Pour trouver facilement des chiffres récents, il faut passer par le filtre de la presse-tituée de masse, qui se borne d’ordinaire à recopier les dépêches prémâchées et prédigérées de l’AFP et de Reuters…
Dans un article intitulé « Covid-19 : pourquoi y a-t-il plus de vaccinés que de non-vaccinés admis à l’hôpital ? » datant de la mi-décembre 2021, nous dénichons enfin des chiffres assez récents et commençons à comprendre le pourquoi de cette difficulté d’investigation. L’article donne bien des chiffres pour les tests PCR (bidons…) et des hospitalisations, … mais RIEN sur les patients en soins critiques ni les décès ! A défaut de disposer des chiffres concernant les réanimations et les décès, on peut légitimement se demander si la raison n’est pas délibérée parce qu’ils seraient trop dissonants… Première remarque : la méthode ! On a changé de référentiel : on ne parle plus de proportion des vaccinés ou de non-vaccinés, mais d’incidence pour chaque population…
De source officielle, au mois de novembre 2021, les patients non-vaccinés ont ainsi représenté 52 % des patients admis en soin critique et 38% des décès ! Dans le même temps, les patients ayant reçu au moins une vaccination complète ont représenté 47 % des patients admis en soin critique et 60 % des décès !
Il y a donc certes une surreprésentation des non-vaccinés par rapport au poids démographique des individus vaccinés (et donc un facteur de risque réel), mais nous n’en avons pas moins la confirmation d’une proportion beaucoup moins flatteuse que celle fanfaronnée des mois durant par la propagande sanitaro-sécuritaire officielle pour pousser le troupeau à la vaccination !… En outre, il est essentiel de pondérer et de relativiser ce risque en fonction des classes d’âge.
Pour dédramatiser, on voit ici que le risque d’hospitalisation en soins critiques est très faible chez les moins de quarante ans par rapport aux 80 ans et plus (moins de 10 %). Le risque de décéder est pour sa part statistiquement nul. Pour cette classe d’âge, il apparaît donc évident que la balance bénéfice/risques n’est pas du tout favorable. La même conclusion vaudrait sans aucun doute pour la classe supérieure (40 à 59 ans), si seulement le recours aux traitements précoces efficaces était la règle et non l’exception !…
Outre la problématique majeure du manque de visibilité et de réalisme sur les données officielles relatives aux soins critiques et à la mortalité  ̶  ce qui est pourtant l’essentiel dans ces temps où l’on prétend s’appuyer sur un consensus scientifique !  ̶ , c’est oublier un peu vite un autre problème majeur : celui des effets secondaires plus ou moins graves, induits notamment chez les classes d’âge jeunes et moyennes par les injections d’ARN-m.
Il n’est pas exagéré de dire qu’il s’agit d’un véritable tabou dont la quasi-totalité des mass-médias s’abstiennent pudiquement de parler de manière sincère et qu’on minimise par mille moyens. Ces effets secondaires se ramèneraient à ceux d’un vaccin grippal et les accidents plus graves seraient très exceptionnels. Voilà pour la théorie présentée au troupeau afin de le motiver à aller se faire piquer et repiquer : « qu’est-ce que je risque ? »…
Sauf qu’en creusant un peu, il s’avère que les risques sont en réalité un peu plus variés, fréquents et potentiellement plus graves qu’annoncé initialement, parmi lesquels des risques associés de myocardite/péricardite, de thrombose veineuse ou de fuite capillaire… Voilà ce qui ressort d’un document de pharmacovigilance publié par l’agence belge de sécurité du médicament. Et en creusant encore davantage, on s’aperçoit que ces effets secondaires, dont nos autorités font aujourd’hui semblant de s’inquiéter… tout en cherchant à étendre la vaccination obligatoire, étaient parfaitement connus du lobby pharmaceutique lui-même. Ainsi, le média alternatif Globalresearch, l’une des bêtes noires de la Maison Blanche, a-t-il récemment mis la main sur un rapport interne de pharmacovigilance accablant de chez Pfizer datant du mois d’avril 2021 :
« En février 2021, Pfizer avait déjà reçu plus de 1 200 rapports de décès prétendument causés par le vaccin et des dizaines de milliers d’événements indésirables signalés, dont 23 cas d’avortements spontanés sur 270 grossesses et plus de 2 000 rapports de troubles cardiaques. (…) Gardez à l’esprit qu’il s’agit des propres données de Pfizer. (…) Ce rapport confidentiel Pfizer publié dans le cadre d’une procédure d’accès à l’information (FOI) fournit des données sur les décès et les événements indésirables enregistrés (adverse events) par Pfizer depuis le début du projet de vaccin en décembre 2020 jusqu’à fin février 2021, soit une période très courte (environ deux mois et demi). Le vaccin Pfizer BioNTech a été lancé aux États-Unis le 14 décembre après l’octroi de l’autorisation d’utilisation d’urgence le 11 décembre 2020. Dans une ironie tordue, les données révélées dans ce « rapport confidentiel » réfutent le récit officiel du vaccin colporté par les gouvernements et l’OMS. Il confirme également l’analyse de nombreux médecins et scientifiques qui ont révélé les conséquences dévastatrices du « vaccin » à ARN-m. Le rapport « confidentiel » de Pfizer contient des preuves détaillées des impacts du « vaccin » sur la mortalité et la morbidité. Ces données qui émanent directement de la « Bouche du Cheval » (straight from the horse’s mouth) peuvent désormais être utilisées afin d’affronter et appuyer la formulation de procédures judiciaires à l’encontre du Big Pharma, des gouvernements, de l’OMS et des médias. Devant un tribunal, les  preuves contenues dans ce rapport confidentiel de Big Pharma (couplées aux données sur les décès et les événements indésirables compilées par les autorités nationales de l’UE, du Royaume-Uni et des États-Unis) sont irréfutables : car ce sont leurs données et leurs estimations et pas les nôtres».
Ces faits sont d’une extrême gravité, car nous parlons d’un vaccin censé prévenir un risque, et non d’un médicament censé guérir une personne malade et pour lequel il est plus acceptable d’avoir des contreparties si elles sont inférieures aux gains escomptés. Comme on le voit, le rapport bénéfice/risque est bien moins favorable qu’à première vue (c-à-d que dans les publicités vaccinales officielles), d’autant que les classes jeunes ne sont pas épargnées par ces effets secondaires.
.../...

(Voir aussi pour complément à l'article : )

Rapport mensuel de la situation mondiale du Covid au 1er Janvier 2022
4 janvier 2022 ; par Dominique Delawarde ; publié par Robert Bibeau

les7duquebec.net/archives/269343

Avant propos : «On peut débattre de tout, sauf des chiffres» (lorsqu’ils ne sont pas mensongers, bien sûr) Propagande gouvernementale reprise inlassablement en Octobre et Novembre par la «meute» des médias mainstream français…
Il est donc temps de commencer à faire parler les chiffres déclarés par les États eux-mêmes. .../...
Aujourd’hui les politiques et les médias occidentaux s’agitent toujours, jusqu’à l’hystérie, autour du variant Omicron signalé par l’Afrique du Sud le 24 novembre dernier. Dans les faits, ce virus avait déjà été identifié en Irlande et au Pays Bas dès le 20 novembre 2021.
A ce jour, ce nouveau virus n’a pas encore tué grand monde, que ce soit en Afrique ou en Europe. Si le monde occidental doit paniquer et s’arrêter de vivre à chaque apparition de nouveau virus sur notre planète, sans même savoir s’il est vraiment dangereux ou s’il tue beaucoup, alors le retour à la vie d’avant n’est pas envisageable avant très, très longtemps. Si la population de ce monde occidental doit faire confiance à des politiques, des scientifiques et à leurs relais médiatiques, largement corrompus par des lobbies transnationaux et mondialistes qui imposent leur stratégie et leur agenda,  alors nous entrons dans une ère nouvelle de contrôle total des populations et de l’opinion, par des minorités riches, puissantes, surfant sur la peur et jouant sur les chaos et les divisions qu’elles créent de toute pièce, et  utilisant la corruption, le mensonge et la manipulation pour régner..
"
.../...

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COVID, la grande manipulation
Billet de blog ; 27 oct. 2021

blogs.mediapart.fr/le-moine-copiste/blog/271021/covid-la-grande-manipulation

"3.000 personnels de santé non-vaccinés ont été suspendus depuis la mise en place de l'obligation vaccinale. Il y a un peu plus d'un an les mêmes étaient obligés d'aller travailler y compris en étant malades du covid. Le pass prolongé permet toutes les outrances. Retour sur une grande manipulation politico-sanitaire.
.../...
Donc une personne non vaccinée peut travailler mais en même temps ne peut pas ! Il y a un peu plus d'un an les mêmes personnels soignants pouvaient aller travailler y compris en étant malades du covid et quelques mois plus tôt encore sans masque ni protection ....
Décidément le en même temps, c'est surtout le grand n'importe quoi.
On parle de science, de rationalité, de logique ... je vois surtout du dogmatisme, de l'irrationnalité, de la culpabilisation, de l'intimidation pour imposer des décisions sans aucune logique et finir par imposer l'unique solution : l'obligation vaccinale déguisée afin surtout de n'en assumer aucune conséquence.
L'imposition d'un pass a permis en quelques mois de soumettre une grande partie de la population contre son gré, par la peur ou la résignation. Sa prolongation jusqu'en juillet 2022 (alors qu'il devait rester temporaire et de courte durée) augure sans doute de sa pérennisation dans le temps comme tous les autres outils de contrôle mis en place depuis 20 ans au nom de la liberté.
Le but de tout ceci ? certainement pas la lutte contre le covid mais une superbe combinaison de circonstances qui permettent au gouvernement en même temps :
- d'habituer les gens à être constamment surveillés.
- de créer et d'entretenir la peur et donc contrôler la population.
- de détruire les solidarités, favoriser la délation et isoler les gens.
- d'empêcher les gens de réagir par la raison en apportant de fausses réponses à de fausses polémiques. De favoriser par la propagande répétée ad nauseam des réponses pavloviennes et d'empêcher ainsi toute pensée critique.
- de criminaliser les analyses différentes de la doctrine officielle en hystérisant le débat autour d'une théorie du complot, de la propagation de fake news tout en censurant les réseaux sociaux, derniers espaces de liberté face à une  presse aux ordres.
- de permettre d'écouler les vaccins et honorer ainsi les contrats juteux passés avec les labos tout en passant sous silence les énormes conflits d'intérêt des médecins invités dans les medias.
- de trier les gens entre les dociles et les rétifs. Récompenser les uns et punir les autres en les montrant du doigt, en les privant de vie sociale voire en les privant de salaire et de moyen de vivre.
- De terminer de désorganiser et de détruire l'hôpital en cassant les solidarités et en mettant à la porte ceux qui font passer les valeurs de leur métier avant la doctrine de l'argent.
- de cacher le fait que toutes les décisions violentes et anticonstitutionnelles sont prises par un conseil de guerre secret hors de tout cadre démocratique
- Faire oublier que les prochaines élections se feront sous état d'urgence, c'est à dire hors du cadre démocratique.
Tout ceci relève d'un cynisme qui s'ajoute à l'autoritarisme de Macron, sa haine de tout débat, sauf de façade, et aboutit à une répression violente.
La communication délirante autour du covid puis de la vaccination relève d'une machine à créer la peur et à décérébrer digne d'une secte. Des messages fallacieux sont martelés des dizaines de fois par jour avec des arguments creux et irrationnels : "on peut discuter de tout sauf des chiffres".
Dans ce climat de moraline hystérique dans lequel les pro pass en arrivent à souhaiter la mort des non vaccinés, l'outrance des propos de Zemmour dérive le débat vers le but souhaité : l'élection présidentielle. Il s'agit de faire oublier la crise covid, de rejeter dans l'oubli ceux qui ont choisi de refuser le vaccin en les laissant à leur mort sociale (le rejet des soignants est particulièrement putassier) et grâce à ce repoussoir caricatural permettre la réélection de Macron, le président pourtant le plus haï de la Ve République.
Oui, la manipulation fonctionne .... pour le moment. Mais tic, tac, tic tac ......  l'horloge de l'Histoire avance.
Dans cette guerre contre la population menée par la religion de l'argent, les gens qui luttent se heurtent directement à la machine de répression de l'Etat.
Avec un conseil de guerre placé sous secret défense, on n'est pas près d'avoir un jour la vérité sur le vaccin, les vrais chiffres des morts, des malades, des profits, des vieux euthanasiés, des victimes du vaccin, le tout béni par un discours autour de la citoyenneté et de la science.
Pourtant lorsqu'on interdit de poser des questions sur un sujet, et qu'on interdit de parler de certains faits, on ne se situe plus dans la science mais dans la propagande, le dogme, la religion ou la secte.
Pour Macron comme pour Machiavel la fin justifie les moyens.

(Exceptionnellement à l'appui : )

Après avoir suspendu les soignants non vaccinés, « on force les collègues positifs à venir travailler »
HÔPITAL ; 17 janvier 2022 par Rachel Knaebel

basta.media/Soignants-non-vaccines-suspendus-manque-de-personnel-suppression-de-lits-hopital-public

"Les personnels des hôpitaux qui ne sont pas vaccinés contre le Covid n’ont plus le droit de travailler depuis l’automne. Alors que les soignants manquent partout, ces suspensions sont de plus en plus contestées.
lors que le Parlement vient d’adopter la loi sur le passe vaccinal, dans les hôpitaux, les directions s’affairent à collecter les attestations de troisième dose. Soumis à l’obligation vaccinale contre le Covid depuis septembre, les personnels hospitaliers devront avoir complété leur schéma vaccinal d’ici fin janvier. Sinon, ils risquent, encore une fois, la suspension. « On a très peur de perdre encore des collègues qui ne voudraient pas se faire vacciner une troisième fois, signale Emmanuelle Dubourg-Davy, infirmière en chirurgie et secrétaire générale adjointe FO au CHU d’Angers. Une nouvelle vague de suspensions, cela va finir de mettre l’hôpital à genoux. »
L’été dernier, en plus du passe sanitaire, la loi du 5 août « relative à la gestion de la crise sanitaire » a aussi mis en place une obligation vaccinale pour les personnels des hôpitaux, qu’ils soient médecins, infirmiers, aides-soignantes, ou à l’administration. Sans vaccination réalisée au 15 septembre, ces agents hospitaliers se sont vu interdire de travailler.
En octobre, le ministre de la Santé comptabilisait environ 15 000 personnes suspendues de leurs postes à l’hôpital. Le chiffre exact est cependant difficile à établir. « On ne sait pas exactement combien de gens sont concernés, car certains sont, par exemple, en arrêt maladie », explique Christophe Geffré, délégué Sud-Santé pour les hôpitaux de Niort et La Rochelle, en Nouvelle-Aquitaine. .../...
Les suspensions suscitent aujourd’hui d’autant plus d’incompréhension que pour faire face au manque de personnel dans les hôpitaux, les dernières consignes données aux hospitaliers sont de venir travailler même en étant positifs au Covid, « sauf s’ils toussent », précise Sylvain Bihel, infirmier en psychiatrie et secrétaire adjoint FO à l’hôpital de Laval. Les urgences de Laval ont fermé plusieurs nuits en décembre et janvier faute de personnels en nombre suffisant. Partout dans le pays, des services hospitaliers ferment ou suppriment des lits cet hiver par manque de soignants disponibles pour être au chevet des patients.
"
.../...

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COVID-19 : L’effroyable gâchis !
samedi 15 janvier 2022

drakkarfuribard.canalblog.com/archives/2022/01/14/39304421.html
lesmoutonsenrages.fr/2022/01/15/covid-19-leffroyable-gachis/


"Un immunologiste de renom dénonce la réaction mondiale au COVID, motivée par une « propagande mensongère ».
Le professeur Ehud Qimron, chef du département de microbiologie et d’immunologie de l’Université de Tel Aviv et l’un des principaux immunologistes israéliens, a écrit une lettre ouverte critiquant vivement la gestion israélienne – et même mondiale – de la pandémie de coronavirus.
Ministère de la santé, il est temps d’admettre l’échec.
Avec deux ans de retard, vous réalisez enfin qu’un virus respiratoire ne peut être vaincu et que toute tentative de ce type est vouée à l’échec.
Vous ne l’admettez pas, car vous n’avez admis presque aucune erreur au cours des deux dernières années, mais rétrospectivement, il est clair que vous avez échoué lamentablement dans presque toutes vos actions, et même les médias ont déjà du mal à couvrir votre honte.
Vous avez refusé d’admettre que l’infection arrive par vagues qui s’estompent d’elles-mêmes, malgré des années d’observations et de connaissances scientifiques.
Vous avez insisté pour attribuer chaque déclin d’une vague uniquement à vos actions, et ainsi par une propagande mensongère « vous avez vaincu la peste ». Et encore une fois vous l’avez vaincu, et encore et encore et encore.
Vous avez refusé d’admettre que le dépistage de masse est inefficace, bien que vos propres plans d’urgence le stipulent explicitement (« Plan de préparation du système de santé à une pandémie de grippe, 2007 », p. 26).
Vous avez refusé d’admettre que le rétablissement est plus protecteur qu’un vaccin, malgré les connaissances et les observations antérieures montrant que les personnes vaccinées non rétablies sont plus susceptibles d’être infectées que les personnes rétablies.
Vous avez refusé d’admettre que les vaccinés sont contagieux malgré les observations. Sur cette base, vous espériez obtenir une immunité de groupe par la vaccination – et vous avez échoué là aussi.
Vous avez insisté pour ignorer le fait que la maladie est des dizaines de fois plus dangereuse pour les groupes à risque et les personnes âgées, que pour les jeunes qui ne font pas partie des groupes à risque, malgré les connaissances venues de Chine dès 2020.
Vous avez refusé d’adopter la « Déclaration de Barrington », signée par plus de 60 000 scientifiques et professionnels de santé, ou d’autres programmes de bon sens.
Vous avez choisi de les ridiculiser, de les calomnier, de les déformer et de les discréditer. Au lieu des bons programmes et des bonnes personnes, vous avez choisi des professionnels qui n’ont pas la formation nécessaire pour gérer une pandémie (des physiciens comme conseillers principaux du gouvernement, des vétérinaires, des agents de sécurité, du personnel des médias, etc.)
Vous n’avez pas mis en place un système efficace pour signaler les effets secondaires des vaccins et les rapports sur les effets secondaires ont même été supprimés de votre page Facebook. Les médecins évitent de relier les effets secondaires au vaccin, de peur que vous ne les persécutiez comme vous l’avez fait pour certains de leurs collègues.
Vous avez ignoré de nombreux rapports faisant état de modifications de l’intensité des menstruations et de la durée des cycles menstruels.
Vous avez caché des données qui permettent une recherche objective et correcte (par exemple, vous avez supprimé les données sur les passagers de l’aéroport Ben Gurion). Au lieu de cela, vous avez choisi de publier des articles non objectifs avec des cadres supérieurs de Pfizer sur l’efficacité et la sécurité des vaccins.
Une atteinte irréversible à la confiance
Cependant, du haut de votre orgueil démesuré, vous avez également ignoré le fait qu’au bout du compte, la vérité sera révélée. Et elle commence à être révélée.
La vérité est que vous avez ramené la confiance du public à un niveau sans précédent et que vous avez érodé votre statut de source d’autorité.
La vérité est que vous avez dépensé des centaines de milliards de shekels en vain – pour publier des intimidations, pour des tests inefficaces, pour des confinements destructeurs et pour perturber la routine de la vie au cours des deux dernières années.
Vous avez détruit l’éducation de nos enfants et leur avenir. Vous avez fait en sorte que les enfants se sentent coupables, qu’ils aient peur, qu’ils fument, qu’ils boivent, qu’ils deviennent dépendants, qu’ils décrochent et qu’ils se disputent, comme en témoignent les directeurs d’école dans tout le pays. Vous avez porté atteinte aux moyens de subsistance, à l’économie, aux droits de l’homme, à la santé mentale et à la santé physique.
Vous avez calomnié vos collègues qui ne se sont pas rendus à vous, vous avez monté les gens les uns contre les autres, divisé la société et polarisé le discours.
Vous avez désigné, sans aucun fondement scientifique, les personnes qui ont choisi de ne pas se faire vacciner comme des ennemis du public et des propagateurs de maladies.
Vous avez promu, d’une manière sans précédent, une politique draconienne de discrimination, de déni des droits et de sélection des personnes, y compris des enfants, pour leur choix médical. Une sélection qui n’a aucune justification épidémiologique.
Lorsque vous comparez les politiques destructrices que vous menez avec les politiques saines de certains autres pays – vous pouvez clairement voir que la destruction que vous avez causée n’a fait qu’ajouter des victimes au virus en plus des personnes vulnérables. L’économie que vous avez ruinée, les chômeurs que vous avez provoqués et les enfants dont vous avez détruit l’éducation – ce sont les victimes supplémentaires résultant uniquement de vos propres actions.
Il n’y a actuellement aucune urgence médicale, mais cela fait maintenant deux ans que vous cultivez une telle condition par soif de pouvoir, de budgets et de contrôle.
La seule urgence actuelle est que vous continuez à définir des politiques et à consacrer d’énormes budgets à la propagande et à l’ingénierie psychologique au lieu de les utiliser pour renforcer le système de santé. Cette urgence doit cesser !!

.../...

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Comment le covid est devenu un outil de pouvoir (2)
par Patrick de Casanove ; 13 décembre 2021

contrepoints.org/2021/12/13/416679-comment-le-covid-est-devenu-un-outil-de-pouvoir-2

(Voir aussi : )

Comment le covid est devenu un outil de pouvoir (1)
Publié le 10 décembre 2021

contrepoints.org/2021/12/10/416291-comment-le-covid-est-devenu-un-outil-de-pouvoir-1


"OPINION : La crise du Covid est devenu un instrument de pouvoir pour justifier une société de plus en plus liberticide.
Malgré les faits les gouvernements de plusieurs pays occidentaux choisissent pour en sortir de… ne pas en sortir. Ils choisissent la fuite en avant. Ils plongent dans le tout vaccinal obligatoire, la coercition sociale et la ségrégation. Ils imposent une société totalitaire comme avenir pour leurs populations.
- Soit par affolement, à cause de modélisations dramatiques qui prévoient 700 000 morts supplémentaires en Europe. Aucune modélisation concernant la covid n’a été confirmée. Peu importe, elles sont utiles aux gouvernements pour faire paniquer les populations et leur imposer des contraintes aussi incohérentes, qu’inutiles au contrôle de l’infection.
Soit par plaisir malsain d’en avoir le pouvoir. C’est le fameux « I think I did something for the worst possible reason — just because I could »  de Bill Clinton.
- Soit parce qu’ils y ont intérêt pour sauver leur peau. Les populations ne doivent pas comprendre que la maladie est peu grave et que prise en charge correctement elle ne peut pas perturber la vie de société prospères technologiquement avancées. Si les gens comprennent que c’est la prise en charge politique catastrophique qui a créé le drame que nous vivons depuis deux ans, les politiciens ont du souci à se faire.
- Soit les trois. C’est dramatique.

La trahison des valeurs civilisationnelles à cause du covid
Ces pays occidentaux trahissent leurs valeurs civilisationnelles.
La liberté, la propriété, l’égalité en droits, la sûreté, la résistance à l’oppression, la vie, la recherche du bonheur, le respect de la personne humaine forgés par la culture grecque, romaine et par le christianisme sont foulés aux pieds par leurs gouvernements.
Des pays européens y vont de leur partition totalitaire ségrégationniste. L’Italie envisage deux pass sanitaires différents pour les vaccinés et les non-vaccinés.  L’Allemagne, l’Autriche prennent des mesures très dures, contre les non-vaccinés.
En France, Olivier Véran rappelle que la vaccination obligatoire « n’est pas le choix que la France a fait ». Il oublie de dire qu’avec un pass sanitaire des plus sévères, y compris pour bénéficier de soins hospitaliers, la vaccination est de fait obligatoire en France depuis belle lurette.
Son efficacité « spectaculaire » permet au gouvernement d’aggraver la coercition sociale en insistant sur… la vaccination. Vaccination y compris des enfants où l’on entend des individus s’arroger l’autorité parentale sur les enfants des autres, et prôner leur vaccination obligatoire. Pour l’instant le gouvernement ne va pas jusque-là. S’ajoute le problème de la disponibilité des vaccins puisque les vaccinodromes se voient refilé du Moderna, à défaut de Pfizer.
Or le Moderna n’est pas recommandé pour les personnes de moins de 30 ans à cause de myocardites. Ce qui fait tousser les médecins de ces centres. Sans compter que l’on commence à voir des personnes en EHPAD contaminées, malgré leur troisième dose… Bien entendu les vaccins à virus inactivés ne sont pas envisagés.
Ce qui ne manque pas d’interroger sur la finalité de la politique vaccinale. Est-elle de vacciner ou de vacciner avec du Pfizer/Moderna ?
La répression se durcit également. À Rotterdam, lors d’émeutes, la police ouvre le feu sur les manifestants opposés aux mesures coercitives.
La Communauté européenne trahit ses principes fondateurs qui étaient la liberté individuelle et le libre échange pour garantir la paix. Elle devient une construction totalitaire digne de feu l’URSS. La Commission non élue s’immisce de plus en plus dans la vie privée des gens. Ainsi elle envisage la vaccination obligatoire pour toute la population.
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Lancement de la 1ère plateforme indépendante de recensement des effets secondaires de la vaccination covid
7 janvier 2022  Rédaction Strategika ; covid-19, effets secondaires, vaccination


strategika.fr/2022/01/07/lancement-de-la-1ere-plateforme-independante-de-recensement-des-effets-secondaires-de-la-vaccination-covid/

Source : site : effetssecondairesvaccincovid.org : effets-secondaires-vaccins-covid.org/le-projet/

Plate-forme à l’initiative et élaborée par Association Victimes Coronavirus Covid-19 France :

Lancement de la 1ère plateforme en ligne créé pour permettre aux victimes d’effets secondaires des vaccins contre la covid-19 de déposer leurs témoignages, afin de faire connaître leurs histoires, leur vécu, celles de leurs proches, les complications médicales qu’elles subissent après cette vaccination.
En effet, à ce jour il est très compliqué d’avoir une visibilité sur les effets secondaires des vaccins contre la covid-19 du côté des autorités sanitaires, seulement 1% remontent. Donc des effets secondaires malheureusement couramment constatés sur le terrain restent « rares » dans les chiffres officiels et dans le narratif médiatique et gouvernemental.
De nombreux médecins nous reportent la difficulté pour eux de faire remonter les effets secondaires qu’ils constatent sur leurs patients, auprès des autorités sanitaires en gestion de la pharmacovigilance, c’est un scandale, stoppons l’omerta.
Il est l’heure de centraliser tous les témoignages francophones sur un seul espace dédié pour les rendre visible.
Les témoignages sont publics et peuvent être consultés par tous. Ils sont tous vérifiés avant validation et avant d’être rendus publics. L’importance de la vérification de la véracité des témoignages est primordiale, d’abord pour la crédibilité de cette initiative et aussi pour la suite, notamment la mise en place d’actions en justice, où chaque déposant pourra rejoindre l’association AVCCF dans ses recours pour la défense des victimes des vaccins contre le Covid-19.
Le but est d’informer les citoyens sur les risques qui peuvent être encourus avec cette vaccination contre le Covid-19, de soutenir et de représenter les victimes, de mettre en lumière par cette plate-forme et médiatiquement la réalité du terrain.
Que ce soit nationalement et régionalement.
Il ne s’agit pas d’être anti ou pro, mais cet acte médical doit être un choix éclairé, dans le consentement libre de chacun. Chaque être humain dispose de son corps et en toute connaissance de cause, il doit pouvoir faire ses choix, sans concession en matière de santé, ce qui n’est pas simple face à la pression toujours plus grande, exercée par les autorités concernant cette vaccination.
Plates-forme à l’initiative et élaborée par l’association AVCCF.
Pour accompagner cette initiative, il est en préparation des recours en justice avec notre partenaire l’association AVCCF, pour défendre les victimes subissant des effets secondaires des vaccins Covid-19 et à l’encontre de ceux qui n’ont pas informés la population des risques encourus.
Chaque déposant sera contacté et pourra rejoindre ces actions juridiques.
Enfin, nous allons réaliser un documentaire où se livrerons sans filtre les victimes de la vaccination, leur famille ainsi que des professionnels de santé.
Pour la suite encore, il sera mis en ligne une plate-forme anglophone dans les mêmes conditions car cette vaccination est un consens international, il est impératif de réunir les témoignages.
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Article 2

Envoi personnel du 09/01/2022 d'un article par Jeanmarie QUAIREL
Auteur et militant associatif engagé, voir par exemple, parmi de nombreux articles :
blog.educpros.fr/bernard-desclaux/2018/04/05/la-liberte-de-choisir-son-avenir-professionnel-par-jm-quairel/






Image composée avec une citation de Albert Camus sur fond photographique de chemin forestier.

Image de mots en bouquet désignant sentiments négatifs.


LE VIRUS DU MÉPRIS
 
 
 

Janvier 2022.

Présentation : un texte qui expose les effets d'un virus qui nous empêche, entre autres dysfonctionnements, de réagir collectivement, avec lucidité et empathie, à celui du COVID...: Le mépris.
Fraternellement, Jeanmarie.


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     « Tout le monde le regardait et personne ne le saluait : Le mépris acre et froid des passants lui pénétrait dans la chair et dans l’âme comme une bise ! » (V. Hugo dans Les Misérables )

Contexte :  Dans cette période de crise sanitaire, où les limites du vaccin et de l'approche scientifique interrogent, nous pouvons aussi observer un éclatement moral, global, et une perte de ce qui nous constitue en tant qu' Être Humains : Une capacité à accepter et à partager des intériorités, des intimités très différentes. Pourquoi ?

Hypothèse : Le virus du  mépris  n'est pas nouveau. Il est sans nul doute ancestral. Mais les circonstances actuelles, la mondialisation, l'explosion des réseaux sociaux, me semblent lui donner une exposition jamais atteinte. Personnellement, je le crois responsable de la plupart des conflits et dysfonctionnements majeurs de notre époque.  

Définitions du mépris  dans le « Robert » :
- « Sentiment par lequel on ne tient pas en prix ( Littré), on estime indigne d'attention »
- « Sentiment par lequel on considère quelqu'un comme inférieur ou indigne d'estime »
- « Indifférence, manque de considération à l'égard de quelque chose »


Une histoire sans fin …...... :

Il faudrait sans doute chercher l'origine du mépris dans la longue histoire de l'humanité. La peur et la convoitise me semblent en être des ingrédients moteurs. la puissance du désir sexuel et sa répression par les religions aussi, tout comme l’avènement de la propriété des terres. 
Je crois que le mépris s'installe dans le psychisme, quand toute symbolisation/transformation des pulsions de vie et de mort ( Peur, jalousie, possession sexuelle, violence ) est rendue impossible dans l'enfance... Mais ceci est une autre histoire que je laisse à chacun et chacune le soin d'explorer pour lui même et elle-même.

 
     Aujourd'hui, ce qui se joue, par exemple, à travers les idées d'Eric Zemmour me semble emblématique du poids du mépris dans la pensée politique. En effet, quand il assure ne pas rejeter nos compatriotes Musulmans, mais qu'il leur demande de s'assimiler en renonçant à la religion islamique, qu'exprime-t'il d'autre qu'un gigantesque mépris ?   Le plus terrible des mépris, celui qui consiste à nier l'intériorité, l'intimité de l'autre…
 
     Zemmour n'est pas qu'un épiphénomène. Il résume dans ses discours et sur la plupart des sujets qu'il aborde, tout ce qui a constitué la pensée politique conservatrice et réactionnaire des 19eme et 20eme siècles : Le colonialisme, le racisme, la misogynie et le paternalisme, l'élitisme et la méritocratie républicaine, l'autoritarisme et l'exploitation des plus fragiles, la main mises sur les ressources de la Nature et de la biodiversité, le productivisme, le nationalisme aveugle et sourd aux problèmes du Monde et de ses peuples et qui conduit au Fascisme… La liste pourrait être plus longue de tous les paradigmes conservateurs qui fondent finalement une politique de droite, qui rejoint ainsi les pires dérives du communisme. Ce qui caractérise ces régimes a bien une origine unique : Le mépris de l’être.

     Peut-on d'ailleurs parler d'une pensée politique ?  En effet, si la Politique se veut être une médiation du réel pour aller vers un idéal (Jaurès), nous en sommes loin avec la pensée de Droite qui consiste finalement à profiter du réel sans volonté de le transformer, ou avec la pensée communiste Soviétique hier et Chinoise aujourd'hui, qui aménage le réel en niant les personnes.
    
     Dans une médiation, il ne peut pas y avoir de mépris, sinon c'est une escroquerie…. Et les lois prises en politique doivent traduire, en principe, la recherche d'un intérêt général, un équilibre. Il ne suffit pas de laisser croire, dans des discours, que l'on a compris les besoins et les attentes des gens. Ensuite il faut que, sur le terrain, les pratiques suivent. C'est là que se situe la difficulté, car, au delà des problèmes exprimés par les gens, c'est une reconnaissance de ce qu'ils sont qui est attendue.
 
     Cette reconnaissance passe évidemment par les salaires et les conditions de travail, mais surtout par la prise en compte de l'expérience des salarié(e)s ou des fonctionnaires, dans des instances reconnues, qui doivent peser dans les décisions et les orientations prises par une entreprise ou une administration. Si cette étape n'existe pas ou ne fonctionne pas régulièrement ; alors s’installe le ressentis d'un mépris et le ressentiment qui s'y rattache.
Il sera alors très difficile de récupérer la situation qui ne peut déboucher que sur des conflits et des affrontements ( Gilets Jaunes ).
 
     Pour avoir oublier, pendant leur mandat, le passage indispensable par la reconnaissance de l'expérience des citoyen(ne)s qui fondera une « estime de soi » nécessaire à une réalité ressentie d'appartenance collective, les politiques de tous bords en paient le prix fort ….
Toutefois, les Socialistes me semblent les premiers responsables, car la reconnaissance de la valeur de chacune et chacun pour réussir une œuvre commune est au cœur de leur projet et parce que trop de pratiques institutionnelles et de comportements d'élus y ont été contraires. Pourront-ils renaître de leurs cendres ?  Ce n'est pas certains et ce sera long… 


Le mépris est il soluble dans l'éducation, dans l'écologie et les religions ?

     L'éducation : La promesse Républicaine d'émancipation du plus grand nombre est une réussite en terme quantitatif, mais un échec en terme qualitatif. En effet, le système éducatif perpétue la reproduction des inégalités sociales et culturelles. Performant pour former une petite minorité « d' Élites » ( 5% d'une classe d'âge ) il a échoué à faire reconnaître toutes les formations à égalité de valeurs, en maintenant une sélection arbitraire à travers des procédures d'orientation qui privent une majorité d'élèves et de familles d'un pouvoir de décision sur leur vie.  Ainsi le ressenti d'un mépris de classe est permanent : encore aujourd'hui quand un « bon élève », en fin de 3eme, souhaite se diriger vers un CAP, il s'entendra dire que « c'est du gâchis » et subira la pression de ses enseignants pour y renoncer... À l'inverse, mais suivant la même logique de discrimination négative, l'élève « moyen » dont les parents sont « d'origine modeste » se verra interdire l’accès au Lycée Général, en dépit de sa volonté.

     De fait, dès le début du système éducatif, les enfants différant de la norme, ceux en échec, ceux affectés d'un handicap, sont oubliés ou soumis à un régime d'individualisation qui les éloigne de leurs pairs et qui ne peut que provoquer des sentiments croisées où le mépris se diffuse : « Je me sens méprisé(e)… Est-ce que je suis méprisable ? Je vais les mépriser aussi ! » Si cet ensemble, (ressenti, questionnement et décision d'action) ne peut pas être parlé, travaillé, symbolisé, dans une approche groupale, il y a très peu de chances pour que l'objectif d'une école inclusive soit atteint.

- Le début de la campagne pour la prochaine élection Présidentielle laisse apparaître que les projets pour l'école de la Droite sont d'inspiration conservatrice et réactionnaire : Ils accentueront la division et la stigmatisation sociale qui engendrera encore plus la circulation du mépris ( Examen d'entrée en 6ème, Classes de niveaux, Établissements pouvant choisir ses enseignants et ses élèves, avec financements conditionnés aux résultats, etc... )
- Si les partis de gauche et les écologistes ne comprennent pas la nécessité d'une union, notamment sur l'avenir du système éducatif, alors la partie sera perdue pour longtemps, car l'école est la matrice d'une société du respect, de la rigueur, de la bienveillance et de la confiance, ce qu'elle n'est pas aujourd’hui... Elle est la première instance qui permet d’empêcher la structuration des personnalités autour de ressentis de mépris et de ressentiments : les solutions pédagogiques sont connues, il suffit de les généraliser et d'accorder les moyens de leur application…

     L’Écologie : L'approche écologique porte en elle le respect de la Nature et de l'ensemble de la biodiversité, incluant l’Être Humain. Le mépris n'a pas sa place dans le rapport à la Nature et à l'ensemble des êtres vivants. Ce sont les notions de finitudes, d'impermanences et d'interdépendances qui dominent. La nécessité d'établir des alliances pour préserver les équilibres naturels, est une évidence ( cf. « Manières d’Être vivant » de Baptiste Morizot )... La lutte pour la survie peut engendrer une certaine violence chez de nombreuses espèces animales, mais toujours un équilibre est maintenue, les excès de prédation n'existent pas et je ne crois pas que le mépris caractérise le comportement animal.
Malheureusement, il n'est pas absent des rapports entre écologistes et cela est une contradiction importante avec le message qu'ils veulent transmettre. Les dernières péripéties d'un éminent personnage se réclamant de l'écologie, accusé d'agressions sexuelles, démontre l’ampleur de la question du mépris très souvent lié à une sexualité prédatrice totalement banalisée : on ne s'en sortira que par la recherche d'un récit commun entre Hommes et Femmes, autour des paradigmes de résonance, d'alliance et d'interdépendance... Pas en stigmatisant et en méprisant chaque genre sexué.  

     Les Religions : N'étant pas croyant (sauf en la dimension spirituelle de l'homme et de la femme ) je ne suis pas légitime pour analyser en profondeur le rapport entre une transcendance et des passages à l'acte « méprisant » de l'humain. Je pense que si j'étais croyant, je trouverai, insupportables, les actes de terrorisme au nom d'un Dieu et les milliers d'actes de pédophilie commis par de trop nombreux prêtres au sein de l’Église catholique. Dans tous les cas, le mépris de la vie ou de l'intimité humaine est central.
      
     Nombreux sont les autres domaines où le mépris caractérise le regard de la société et, souvent, de ses représentants : La Justice et les Prisons, Le Champ du Handicap, Le Travail, La Santé etc. ... Sans développer plus profondément ces domaines, je m'interroge sur  le caractère inéluctable du mépris vis à vis des personnes concernées.

     De fait, nous ne pouvons que remarquer que ce sont, le rapport à la sexualité et à l'envie de pouvoir, qui alimentent et nourrissent très fréquemment les modes de relations méprisantes entre nous. C'est un lien évident qui peut être observé depuis des siècles, sans que jamais il ne soit interrogé et remis en question dans un projet politique : comme une fatalité de la condition humaine.
 
     Est-ce un combat perdu d'avance de croire qu'il est possible, par l'éducation et par une organisation inclusive et expérientielle de la société, de réduire, voire d'éliminer le mépris du registre des sentiments humains ? Échanger nos expériences, multiplier les temps de dialogue collectif, sont des antidotes puissants au virus du mépris. Dans un prochain texte, j'essaierai d'explorer d'autres chemins-paradigmes susceptibles de nous aider à construire un autre avenir possible.



Jeanmarie QUAIREL,
Directeur honoraire de Centre d'Information et d'Orientation
Coopérateur EELV







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Article 3

Envoi personnel du 09/01/2022 d'un article par Valérie FINCATO






Photo de jeune enfant peiné, assis, prostré au pied d'un mur.

Photo montrant humain épuisé, se relevant avec peine, avec gens indifférents au voisinage.


TÉMOIGNAGE CONCERNANT LE VIRUS DU MÉPRIS
 
 
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Témoignage
en réponse au texte "Le virus du MEPRIS"

de Jeanmarie Quairel,
Directeur honoraire de CIO, Coopérateur EELV, Janvier 2022
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Le 9 janvier 2022

Petite fille de famille italienne ayant fui le fascisme, traversé le Col du Grand Saint Bernard à pied pour venir s’installer en Suisse et en France, je porte bien évidemment cette histoire familiale qui marque les générations. Le devoir de mémoire est bien ancré. Le droit à l’existence tout autant. Je retiens toujours les paroles de mon père évoquant la libération de Chambéry et sa surprise de voir un homme de couleur noire sortir d’un char pour lui donner du chewing-gum, ses longues séances au Cinéma où il pouvait s’échapper, vivre dans son monde d’enfance, découvrir avec joie et enthousiasme les nouveautés, rêver, s’émerveiller de ce qu’il découvrait sur le petit écran. Je retiens aussi son amertume voire son dégoût d’avoir subi la discrimination à l’école : "les maîtres séparaient les riches des pauvres". Il est resté figé dans cette idée qu’il n’était pas assez intelligent et est certainement resté complexé de cette situation toute sa vie. Quant à ma mère, elle n’avait pas le choix. C’était travail à 16 ans : aller à l’usine ou devenir apprentie coiffeuse grâce à une opportunité favorable (connaissance du côté de la belle-famille de son frère). Elle s’est empressée d’accepter ce métier d’apprentissage qui lui a fait découvrir bien des facettes de la vie qu’elle ne connaissait pas. Ce mode d’apprentissage était tout aussi familial et son patron n’hésitait pas à emmener ses employés à l’opéra. L’être humain est-il devenu à ce point si coincé dans les problèmes du quotidien, qu’il en oublie qu’il a le pouvoir de faire découvrir à l’autre des domaines qu’il ne connaît pas ? J’ai l’impression, à l’ère du covid, d’un retour à l’obscurantisme. Sommes-nous en pleine régression pour ne plus savoir partager des valeurs familiales (?) ou certaines ethnies sont-elles plus "famille" que d’autres ? Ayant travaillé dans une école juive où la religion était bien présente, j’ai appris à partager le pain et à le faire circuler tout autour de la table, j’ai appris de leur joie de vivre dans les fêtes qu’ils célébraient, j’ai appris des enfants en situation de handicap, qui jamais ne baissaient les bras et faisaient eux-mêmes le pain qu’ils venaient nous offrir en pleine réunion. Nous avons appris ensemble de nos ressemblances et de nos différences. Ils étaient d’ailleurs allés en voyage à Paris pour voir le mur des Justes. Je peux dire que ces différences culturelles nous ont enrichi humainement. Le dialogue intime et toujours renouvelé sur les situations passées, nous ont éveillé à de nouveaux modes d’adaptation. Se retrouvant dans la même barque pour un temps, si je puis dire, il nous a fallu à tous faire preuve d’adaptation pour tenir le système en bon état de fonctionnement. La survie est à ce prix.

La covid apparaît pour nous indiquer la destruction des écosystèmes et de la biodiversité. Le réchauffement climatique nous indique les excès et la surconsommation. Dans un monde fini, il ne peut y avoir d’exploitation infinie. Les ressources s’épuisent inéluctablement. Qui en fait une priorité électorale ? Car la Terre n’a que faire des élections…et elle aura le dernier mot. Bien mal averti celui qui n’en tient pas compte. Nous ne sommes qu’au début de l’ère des pandémies. Le signal est lancé, pas de retour en arrière possible. Dame Nature n’attend pas notre bon vouloir. Dame Nature évolue selon les cycles qui l’ont constituée depuis des milliards d’années. Alors qui sommes-nous pour ainsi nier son évolution et ses signaux d’alerte ? N’est-ce pas la priorité à l’école que d’enseigner que la Terre va mal ; que nous ne pouvons continuer ainsi ; qu’il nous faut agir dans le respect de cette urgence ? Quand on voit encore des séjours au ski organisés par les établissements scolaires, on se demande s’ils ont bien compris les enjeux de la protection de l’environnement. Parfois je me dis qu’il n’y a pas eu encore assez de morts ; que les mémoires sont courtes (ou alors certains souffrent-ils d’amnésie ?) ; que l’on devrait organiser des temps de découvertes dans les hôpitaux pour rencontrer la réalité de terrain. Pourquoi également cette obligation de porter le masque en extérieur, alors qu’il n’y a que peu de personnes autour de nous ? A-t-on bien compris les modes de transmission du virus, son degré de concentration ? C’est toujours la même problématique que les adeptes des sciences connaissent bien : "C’est la dose qui fait le poison". Quant au vaccin, que serions-nous sans Pasteur ? J’ai vu autour de moi tous les anciens aller vite se faire vacciner, sans aucune peur, trop conscients de cette époque révolue où le vaccin était sauveur de vie. Avons-nous là aussi tout oublié ? Une éducation à la médecine serait peut-être à intégrer dans les programmes.

Le signe que les gens oublient, renvoie bien évidemment au fait qu’ils ne se parlent pas, qu’ils ne sont pas curieux de l’autre, qu’ils ne prennent pas le temps d’en discuter ensemble. La perception de la réalité est un travail quotidien qui demande de s’interroger quotidiennement ; car chaque être humain nous apporte une réponse qui peut parfois nous heurter, mais qui nous éveille à la réflexion. Se parler, c’est bien là tout l’enjeu de notre époque…: se parler à l’oral quand c’est possible (mais l’oral étant dans l’immédiat, l’être humain se trouve parfois en décalage et bien incapable de formuler des réponses à des personnes qui ne perçoivent pas l’intégralité de la situation et se contentent de réponses qu’elles ont l’habitude de formuler, sans connaître les tenants et les aboutissants, spécifiques à chaque situation et à chaque histoire vécue). L’esprit humain ne peut agir dans l’immédiateté d’une discussion orale où, en plus, les ego s’affrontent ou au mieux se tolèrent. Il n’est pas question de perdre son aura en public. Au contraire, dans l’intimité, la discussion est plus posée et peut être absente de jugement. C’est là que l’écrit présente des qualités de compréhension bien plus importantes. Nous prenons le temps d’écrire, de poser nos pensées, d’expliquer notre point de vue qui peut évoluer en fonction des autres écrits que nous aurons intégrés. Je ne reçois pas non plus un échange oral, direct et soudain, auquel je ne m’attends pas. L’écrit en ce sens est une préparation bienveillante en soi. Et puis, comme nous en avons parlé avec mes enfants, ce matin, d’où vient l’écrit ? Nous avons parlé des hiéroglyphes…de l’Égypte… .


Valérie FINCATO
Rédactrice








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Article 4

Transmission personnelle le 07/01/2022 d'un article par Frédéric BOUTET
Site : p-plum.fr






Image composée de masque au milieu de virus.

Image composée de numéros de revue, inventés, avec accroche humoristique.


PSYCHOLOGIE DU NÉGATIONNISTE DU COMPLOT
 
 
Sur La psychologie du négationniste de la conspiration.
Un examen plus approfondi de la classe qui se moque.



par Tim FOYLE
 


Avant propos par Frédéric Boutet :

Argentat, le 7 janvier 2022.

Voici un très bon texte sur le déni de conspiration, ci-dessous.

Le "génévaccin" n'empêche pas la transmission du virus, il empêcherait les formes graves, nous disent ses promoteurs.
C'est donc un acte purement égoïste que de se le faire injecter.
Le pass aussi : c'est la glorification des actes égoïstes de se retrouver entre amis pour partager des hobbies entre gens autorisés comme disait Coluche.
La non solidarité avec les "non-génévaccinés", le refus de leur liberté, sont aussi une attitude purement égoïste : le déni de la différence.

Les enfants ne risquent rien du covid, ne font pas de formes graves.
Les jeunes peuvent souffrir de myocardites, parfois graves, et en mourir.
Le "génévaccin" n'empêche pas la transmission.
Alors pourquoi "génévacciner" les enfants ????
Ma mère ne m'a jamais dit que pour protéger les vieux, il fallait sacrifier les jeunes.

Quand j'ai étudié la Shoah dans les années 80, je me suis laissé bercé par ce ron-ron : "ça n'arrivera plus jamais"... Et pourtant, moi qui souhaite rester aujourd'hui vierge d'ARNm, je vis actuellement ce qu'ont vécu les Juifs dès 1940, simplement pour ça. Ça m'apprendra à leur faire confiance !

De manière annexe ou connexe, je conseille vivement d'écouter Claire Séverac, en 2018 (VIDÉO 45 minutes) :


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De la psychologie des adeptes du déni de conspiration



Source : reportingforbeauty.substack.com/p/on-the-psychology-of-the-conspiracy-7ff  ;  initialement publié en anglais le 5 mars 2021.
Traduit par Sott.net : fr.sott.net/article/36752-De-la-psychologie-des-adeptes-du-deni-de-conspiration

Autres sources, présentations et commentaires :
 
- On The Psychology Of The Conspiracy Denier. A closer look at the class that mocks.
(En français = Sur La psychologie du négationniste de la conspiration. Un regard plus attentif sur la classe qui se moque.)
off-guardian.org/2021/03/12/on-the-psychology-of-the-conspiracy-denier/
(Au sujet de Tim Foyle (traduit en français) : est un Anglais qui aime les chats, la nature, la musique, la nourriture, l’humanité et la vérité...)

- Tim Foyle: On The Psychology Of The Conspiracy Denier
cogres.org/politics/tim-foyle-on-the-psychology-of-the-conspiracy-denier/
(Traduction française de présentation) : Rappelant « Qu’est-ce que les Lumières ? » d’Emmanuel Kant, l’article éclairant de Tim Foyle sur les « négationnistes du complot » demande comment nous pouvons dépasser notre relation infantile avec un pouvoir sociopathique corrompu et malveillant, libérer nos esprits et devenir les adultes indépendants humains que nous étions destinés à être...

Et un bonne mise en page Web française :

- De la psychologie des adeptes du déni de conspiration 
passe-murailles-correze.org/2022/01/07/de-la-psychologie-des-adeptes-du-deni-de-conspiration/



Vendredi 19 mars 2021

Comment se fait-il que des personnes par ailleurs parfaitement intelligentes, réfléchies et rationnelles, reculent devant l’idée que les psychopathes conspirent pour les manipuler et les tromper ? Et pourquoi défendent-ils avec autant de véhémence cette position sans fondement ?

L’histoire elle-même regorge de machinations commises par des menteurs, des voleurs, des tyrans et des narcissiques et décrit leurs effets dévastateurs. Les preuves de corruption et d’inouïes fourberies abondent également à l’époque moderne.

Nous savons, sans la moindre équivoque, que les hommes politiques mentent et occultent les relations qu’ils ont entre eux et que les entreprises témoignent couramment d’un mépris total pour les normes morales – en bref, nous baignons dans la corruption.

Nous savons que le jeu des chaises musicales entre les entreprises et les sphères politiques, le système de lobbying, les régulateurs corrompus, les médias et le système judiciaire signifie que les actes répréhensibles ne sont pratiquement jamais soumis à un semblant de véritable justice.

Nous savons que la presse évoque bruyamment ces questions de temps à autre, mais sans jamais les examiner avec une véritable vigueur.

Nous savons que les actes répréhensibles commis par les services de renseignement et les forces de police sont, dans des proportions stupéfiantes, monnaie courante et que, là encore, la justice n’est jamais rendue.

Nous savons que les gouvernements ne cessent d’ignorer ou de piétiner les droits des citoyens, et qu’ils abusent et maltraitent les populations de manière répétée. Rien de tout cela ne porte à controverse.

Alors, que refusent exactement les adeptes du déni de conspiration avec la ferveur, la droiture et la condescendance qui sont les leurs ?
Pourquoi, contre toute évidence, en viennent-ils à défendre, d’un ton narquois et méprisant, le mythe en décrépitude selon lequel « les puissants » sont quelque part un peu comme nous, qu’ils ont la situation bien en main, n’ont que notre intérêt à cœur et sont scrupuleux, sages et sincères ? Que la presse est au service du peuple et de la vérité plutôt qu’à celui des escrocs ? Que les injustices successives résultent d’erreurs et d’oublis, et qu’elles ne peuvent jamais procéder de ce concept redoutable : la conspiration ?

Quelle personne raisonnable continuerait à croire à un monde à ce point illusoire ?

Le point de désaccord ici porte uniquement sur la question de la proportion. Une personne, véritablement curieuse des desseins élaborés par de puissants psychopathes, élargira le périmètre de ses recherches au-delà d’une entreprise ou d’une nation. Pourquoi ne le ferait-elle pas ? Une telle personne part du principe que les mécanismes observés à une petite échelle sont susceptibles d’être les mêmes à tous les niveaux du pouvoir. Mais les adeptes du déni de conspiration insistent sur le fait que c’est absurde.

Pourquoi ?

Le fait que les structures sociétales et juridiques, pyramidales, que l’humanité a laissé se développer, sont précisément le type de hiérarchies de dominance qui avantagent indubitablement le psychopathe, est cruellement évident. Un être humain, doté d’un esprit de coopération normal et sain, s’avère peu enclin à se lancer dans les combats nécessaires à une ascension sociale ou politique.

Alors, que s’imaginent les individus qui réfutent l’existence des conspirations ? Selon eux, que font chaque jour les 70 millions ou plus de psychopathes dans le monde, tous nés dans un « jeu » où la richesse et le pouvoir se concentrent au sommet de la pyramide, et dans lequel les attributs les plus efficaces pour atteindre la « victoire » sont la cruauté et l’amoralité ? N’ont-ils jamais joué au Monopoly ?

Les psychopathes ne choisissent pas leur conception du monde grâce à leur conscience, et sont tout simplement incapables de comprendre pourquoi les gens normaux se mettraient dans une situation aussi désavantageuse en se limitant à la conscience et à l’empathie, vertus dont l’existence échappe à la compréhension du psychopathe, et, qui est à la mesure de ce que serait, pour l’être humain, un monde qui en serait dénué.

Le psychopathe n’a besoin que d’une seule chose pour gagner : mentir publiquement tout en conspirant en privé. Quoi de plus simple ? En 2021, continuer à imaginer que le monde dans lequel nous vivons, n’est pas largement déterminé par cette dynamique, relève d’une naïveté téméraire qui confine à la folie. Quelle est la source d’une pulsion à ce point malencontreusement destructrice ?

L’enfant en bas âge accorde une confiance innée aux personnes qui l’entourent – une confiance qui, le plus souvent, s’avère par nature justifiée. Si ce n’était pas le cas, l’enfant ne pourrait pas survivre.

Au sein d’une société saine et équilibrée, cet instinct profond évolue au rythme du développement de la psyché. Au fur et à mesure de l’évolution chez un individu de la conscience de soi, des facultés cognitives et logiques et du scepticisme, cette instinct de confiance innée continuerait à être compris comme un besoin central de la psyché. L’évolution et le développement conscients de cette tendance enfantine serait favorisées par l’existence de systèmes de croyances partagées qui placeraient consciemment cette foi dans des valeurs et des croyances porteuse d’une signification et d’une valeur durables pour la société, l’individu ou, idéalement, les deux.

La déférence et le respect de la tradition, des forces naturelles, des ancêtres, de la raison, de la vérité, de la beauté, de la liberté, de la valeur innée de la vie, ou de l’esprit initiateur de toutes choses, peuvent tous être considérés comme des qualités indispensables au sein desquelles nous pouvons en toute conscience placer notre confiance et notre foi – tout comme celles qui découlent de systèmes de croyance plus formalisés.
Indépendamment du chemin emprunté pour évoluer et développer une foi personnelle, l’apport de sa propre conscience et de sa propre connaissance à cette élan naturel en constitue le point clé. Je pense que développer et cultiver une foi mature représente une responsabilité fondamentale dont beaucoup – ce qui est compréhensible – ne sont pas conscients.

Que se passe-t-il lorsque subsiste en nous un besoin enfantin qui n’a jamais évolué au-delà de sa fonction originelle de survie et qui consiste à faire confiance à ceux qui, dans notre environnement, sont simplement les plus puissants, les plus présents et les plus actifs ? Lorsque nous n’avons jamais vraiment exploré notre propre psyché, et n’avons jamais profondément questionné ce en quoi nous croyons vraiment et pourquoi ? Lorsque la raison pour laquelle nous accordons notre confiance à quelque chose ou à quelqu’un n’est pas remise en question ? Quand la philosophie est laissée aux philosophes ?

Je pense que la réponse est simple, et que les preuves de ce phénomène et des ravages qu’il provoque sont visibles partout autour de nous : le besoin inné de faire confiance à la mère n’évolue jamais, ne rencontre ni n’entre jamais en contact avec sa contrepartie, la raison (ou la foi mature), et reste en permanence sur son réglage infantile « par défaut ».

Alors que cette psyché immature ne dépend plus des parents pour son bien-être, la puissance motivationnelle du principe fondamental que je viens de décrire reste intact : incontesté, négligé et non développé. Et, dans un monde où la stabilité et la sécurité sont de lointains souvenirs, ces instincts de survie, plutôt que d’être bien affûtés, réfléchis, pertinents, discernés et actualisés, restent, littéralement, ceux d’un bébé. Parce que l’instinct décrète que la survie en dépend, la confiance est dès lors accordée à l’influence la plus importante, la plus bruyante, la plus présente et la plus indéniable.

Et, dans cette grande « pépinière mondiale », la force la plus omniprésente est celle des institutions interconnectées qui projettent en permanence une image de pouvoir, de calme, d’expertise, d’intérêt et de stabilité.

À mon avis, c’est ce qui permet aux adeptes du déni de conspiration de s’agripper au, et de défendre d’une manière agressive le fantasme totalement illogique selon lequel – au-delà d’un certain niveau indéfini de la hiérarchie sociétale – la corruption, la tromperie, la malveillance et le narcissisme s’évaporent mystérieusement, d’une manière ou d’une autre. Que, contrairement à la maxime, plus une personne a de pouvoir, plus elle fera inévitablement preuve d’intégrité. Ces âmes fragiles et bercées d’illusions sont intimement persuadées que, là où l’expérience personnelle et les connaissances préalables ne sauraient combler les lacunes de leur vision du monde – en d’autres termes, tous les endroits dont l’accès est interdit – papa et maman seront toujours là pour veiller à ce que leur petit trésor soit à l’aise, heureux et en sécurité pour toujours.

Il s’agit là de l’illusion fondamentale et réconfortante qui sous-tend l’état d’esprit des adeptes du déni de conspiration, le socle délabré sur lequel ils érigent un monumental édifice de justifications et à partir duquel ils peuvent de manière pompeuse ridiculiser et railler toutes les personnes dont la vision est différente.

On comprend dès lors pourquoi ces adeptes du déni de conspiration combattent la moindre suggestion selon laquelle l’archétype du soignant n’existe plus – que des psychopathes se trouvent derrière chaque accès interdit, et qu’ils nous traitent avec le plus grand mépris voire nous ignorent complètement. Ces adeptes du déni de conspiration s’en prendront à toute suggestion similaire aussi violemment que si leur survie en dépendait – ce qui, dans la composition de leur psyché inconsciente et précaire, est, d’une certaine manière, le cas.

Leur sentiment de bien-être, de sécurité, de confort, voire même d’avenir, est complètement – et de manière totalement inconsciente – investi dans ce fantasme. L’enfant en eux n’a jamais mûri et, parce qu’ils n’en sont pas conscients, si ce n’est sous la forme d’un attachement profond à leur sécurité personnelle, ils attaqueront férocement toute menace envers cet aspect inconscient et central de leur vision du monde.

Leur refrain épuisant de banalité est le suivant : « une conspiration d’une telle ampleur ne peut exister ».

La réponse simple à un tel expert autoproclamé des conspirations est évidente : quelle ampleur ?

Les plus grandes entreprises « médicales » du monde peuvent, depuis des décennies, considérer comme de simples dépenses commerciales, les amendes considérables dont elles écopent pour des crimes qui vont de la dissimulation d’effets indésirables liés à aux tests de leurs produits à des meurtres multiples provoqués par des expérimentations non déclarées, en passant par des crimes environnementaux colossaux.

Sans être le moins du monde inquiétés, les gouvernements mènent, sur leurs propres populations, les « expériences » – les crimes – les plus viles et les plus impensables.

Les politiciens ont coutume de nous mentir ouvertement, sans conséquence.

Et ainsi de suite. À quel moment, exactement, une conspiration devient-elle à ce point considérable qu’elle constitue pour « eux » une limite, et pourquoi ? Je pense que le point de rupture se produit lorsque leur capacité cognitive faiblit et que leur instinct de survie inconscient se déclenche. Le moment même où l’intellect est submergé par l’ampleur des événements et où l’instinct se replie sur la foi familière et réconfortante qu’ils connaissent et ont cultivé depuis leur toute première tétée. La foi selon laquelle quelqu’un d’autre s’en occupe – qu’au moment où le monde devient inconnu, il suffit de placer une foi absolue dans l’existence d’une autorité humaine, puissante et bienveillante, pour être assuré d’une sécurité émotionnelle, éternelle.

Cette dangereuse illusion pourrait bien être le facteur clé qui remet entre les mains des psychopathes, la sécurité physique et l’avenir de l’humanité.

À tous ceux qui ont l’habitude de rejeter les personnes qui posent des questions, enquêtent et sont sceptiques – comme peuvent l’être les partisans de Trump, qui nient la science, sont paranoïaques et portent un chapeau en aluminium – je pose la question suivante : en quoi croyez-vous ? Où avez-vous placé votre foi et pourquoi ? Comment pouvez-vous, alors que personne ne fait confiance aux autorités, vous fier de manière absolue aux organisations de gouvernance mondiale naissantes ? En quoi est-ce rationnel ?

Si vous accordez votre confiance en de telles organisations, considérez qu’à l’ère de la mondialisation, ces organisations – aussi extraordinaires puissent-elles paraître – ne sont que des émanations plus ambitieuses des versions locales auxquelles nous savons ne pas pouvoir nous fier. Elles ne sont pas nos parents et ne font preuve d’aucune loyauté envers les valeurs humaines. Il n’existe aucune raison d’accorder une quelconque confiance à ne serait-ce qu’une seule d’entre elles.

Si vous n’avez pas développé consciemment une foi ou si vous ne vous êtes pas, dans une certaine mesure, interrogé sur les raisons pour lesquelles vos croyances sont animées d’une telle ferveur, une telle position peut sembler misanthropique, mais en vérité, c’est le contraire. L’argent des relations publiques et les mensonges mielleux sont les deux seules formules qui ont permis à ces organisations de gagner votre confiance. Le véritable pouvoir reste, comme toujours, entre les mains du peuple.

Ce n’est pas pour rien si les bouddhistes recommandent vivement de placer sa foi dans le Dharma, ou loi naturelle de la vie, plutôt que dans les personnes, et que des préceptes similaires sont courants au sein d’autres systèmes de croyance.

Le pouvoir corrompt. Et, dans le monde d’aujourd’hui, la confiance mal placée et non fondée pourrait bien être l’une des plus grandes sources de pouvoir qui soit.

Les conspirations criminelles, monumentales, existent. Les preuves sont accablantes. L’ampleur de celles en cours actuellement est inconnue, mais rien, dans la nouvelle ère mondiale, ne permet d’imaginer une diminution de la quête psychopathique du pouvoir ou la possession des ressources nécessaires pour y parvenir. En tout cas, pas tant que la dissidence est tournée en dérision et réduite au silence par les gardiens, les « idiots utiles » et les adeptes du déni de conspiration, lesquels, par leurs attaques incessantes contre ceux qui voudraient faire la lumière sur les malversations, sont en fait les complices directs du programme des psychopathes.

Il est de la responsabilité urgente de chaque être humain d’exposer les agendas psychopathiques, peu importe où ils se manifestent – et de ne jamais attaquer ceux qui cherchent à le faire.

Plus que jamais, il est temps aujourd’hui de mettre de côté les futilités et les pulsions enfantines, et de réagir en adultes afin de protéger l’avenir des enfants qui n’ont d’autre choix que de nous confier leur vie.

Cet essai s’est concentré sur ce que je considère comme le moteur psychologique le plus profond du déni de conspiration.

Il en existe certainement d’autres, comme le désir d’être accepté ; fuir la connaissance et le combat des zones d’ombre intérieure et extérieure ; préserver une image positive et juste de soi qui constitue une version généralisée du phénomène d’« abus par procuration », dans lequel une classe sociale intéressée et vicieuse se protège en se regroupant autour du tyran ; adopter de manière subtile et inconsciente la vision psychopathique du monde (par exemple, « l’humanité est un virus pour la planète ») ; développer une addiction à l’indignation, au complexe de supériorité et aux jeux de prestige ; entretenir un intellect rabougri ou sans ambition qui octroie au maintien du statu quo sa raison d’être ; adopter un mécanisme de protection dissociatif en imaginant que les crimes et les horreurs, commis à plusieurs reprises au cours de notre vie, ne se produisent pas maintenant, pas « ici », et enfin la bonne vieille paresse et la lâcheté.

Je pense que, dans une certaine mesure, tous ces mécanismes reposent sur les fondements de la cause principale que j’ai décrite ici.


 







sommaire-4


Article 5

Envoi personnel du 09/12/2021 d'un article par RogueESR
Site: rogueesr.fr





Dessin du mot -woke- avec un oeil à la place du o.

Image de mots anglais en bouquet autour de woke, désignant ses motivations et revendications...


ÉCLIPSE DE LA RAISON...LE SUPPOSÉ "WOKISME"
 
 
Éclipse de la raison — aux origines du supposé « wokisme »
 


Source : rogueesr.fr/20211208-2/
par : rogueesr.fr/20211208/

La période récente a vu se multiplier les procédés d’implosion du langage destinés à créer un brouillard de confusion et de désillusion. Le procédé le plus simple consiste à substituer au sens propre des mots, le sens de leur antonyme. C’est de cela que procédait déjà le terme d’ autonomie présidant au démantèlement des normes d’exigence intellectuelle, d’intégrité et de collégialité à l’Université. La mise en circulation de catégories creuses, de concepts mal posés et de faux problèmes, fait également partie de cette stratégie de brouillard discursif. La propulsion dans la sphère médiatique du mot « wokisme », quelques mois après l’apparition d’autres chiffons rouges comme « cancel culture » ou « islamo-gauchisme », participe de ce brouillage qui pollue l’analyse de la situation réelle de l’Université et de la science en général, qui vise en outre à porter atteinte à la liberté académique. Dans l’agitation du « wokisme », le réel ne joue aucun rôle : seul compte le fantasme politique que l’étiquette « woke » permet aux détracteurs de l’Université d’éveiller.

La brève note qui suit vise d’abord à expliquer le mot « wokisme », et se présente comme un codicille à notre triptyque sur la liberté académique.


Généalogie d’un néologisme

Woke est le prétérit du verbe wake (« veiller », plutôt que « se réveiller », comme on peut le lire parfois, même si cet emploi existe aussi) : être woke, c’est donc littéralement « rester vigilant, ne pas s’endormir », sans référence particulière à un quelconque « éveil » des consciences. Le dictionnaire Merriam-Webster date le premier emploi de be woke au sens de « être préoccupé des injustices et des discriminations » de 1972 ; Google Ngram (qui ne court que jusqu’en 2019) signale une augmentation de l’usage du terme à la fin des années 1990, mais wokeness, nom anglais du « wokisme », n’est employé qu’à partir de 2014, exclusivement à des fins dépréciatives, notamment de la part d’auteurs appartenant au milieu de l’ alt-right qui a porté M. Trump au pouvoir en 2016.

Le « wokisme » est un terme épouvantail qui stigmatise, parce qu’il les amalgame, des courants politiques qui défendent des idéaux démocratiques et les trois valeurs fondatrices de la République française : liberté, égalité, fraternité. Personne ne se revendiquera originairement du « wokisme », pas plus que du « droit-de-l’hommisme ». Les « débats » médiatiques peuvent dès lors se tenir sans contradiction sérieuse, les termes mêmes de la discussion étant l’apanage d’un camp idéologique. Nul universitaire intègre ne saurait débattre du « wokisme », considérant que le terme lui-même est une construction aussi chimérique que polémique. Mais plus que son prédécesseur importé, le « politically correct », le « wokisme » nous renseigne sur ceux qui en font usage. Le parcours sinueux de woke comme sa synonymie d’usage avec « islamo-gauchisme » signent sa filiation intellectuelle. Dernier avatar en date de la vieille croisade des milieux conservateurs américains et de leurs épigones européens contre le supposé « marxisme culturel », il en diffère sur un point important : là où les précédents dénonciateurs du « marxisme culturel » ne faisaient pas mystère de leurs convictions religieuses, illibérales et autoritaires, la lutte contre le supposé « wokisme » se prévaut de la « rationalité », du « progressisme » voire, comble du retournement, de la « liberté académique ».

Pour comprendre quel milieu a produit la chimère du « wokisme », il convient en effet de remonter à la refondation idéologique des mouvements conservateurs radicaux dans le courant des années 1970 — dont la forme la plus caricaturale est représentée par le néo-fascisme « gramscien » de la « Nouvelle Droite » française. Sous l’influence notamment de Paul Weyrich, les milieux conservateurs nord-américains ont progressivement mis en avant une menace supplétive au communisme soviétique, un ennemi intérieur idéologique contre lequel une guerre institutionnelle devait être menée : le « marxisme culturel ». En substance, il convenait d’agiter le fantasme d’un marxisme omniprésent sur les campus américains, et sous l’influence de l’École de Francfort. Ce supposé mouvement homogène fut accusé de subvertir la jeunesse par la promotion de l’égalitarisme, du féminisme, du « multiculturalisme », de la liberté sexuelle et de l’écologie. Chez certains agitateurs issus de la droite chrétienne américaine, notamment Pat Buchanan, le fond antisémite de cette rhétorique était palpable et la dénonciation du Kulturbolschewismus par les droites allemandes entre 1920 et 1945 était explicitement présentée comme une source d’inspiration.

L’attirail conceptuel élaboré à l’époque a été remis au goût du jour dans les années 2010 par l’ alt-right américaine et l’extrême-droite européenne. On en trouve trace dans le manifeste publié par Anders Behring Breivik, meurtrier de 77 personnes à Oslo et à Utøya en juillet 2011. En 2017, le conseiller de Donald Trump, Steve Bannon, a repris à son compte la croisade contre le « marxisme culturel » lors d’un festival suprémaciste organisé à Berkeley sous le titre « Free Speech Week ». L’année suivante, ces termes étaient repris par l’entourage de M. Bolsonaro. Ils figurent encore dans le manifeste du terroriste d’extrême-droite, Brenton Tarrant, meurtrier de 51 personnes de confession musulmane à Christchurch en mars 2019.


Identification d’un glissement politique

Cette résurgence d’une « guerre froide » idéologique s’accompagne d’un déplacement politique qui touche directement à la place du savoir et à la conception du rôle des sciences et des techniques dans les démocraties libérales. M. Bannon illustre bien ce glissement : depuis la période 2007-2008, il occupe une position charnière entre la vieille droite nationale-identitaire, « paléoconservatrice », et le courant dit « libertarien », plus à même de revendiquer une apparence de centrisme ou de modération fort commode dans une bataille idéologique. Or, le libertarianisme s’intéresse de près à l’Université et la recherche scientifique. Se revendiquant du « progrès », de la « liberté », des « Lumières », de la « modernité », ce courant défend un programme de dérégulation économique et sociale, intégrale, un racisme décomplexé et un transhumanisme fortement teinté d’eugénisme, tout en empruntant nombre de marqueurs rhétoriques à la gauche anarchiste, individualiste, athée, rationaliste et férue de libre pensée. On s’y revendique donc de Ayn Rand, Milton Friedman ou Friedrich von Hayek. On s’y fait le héraut d’une « liberté d’expression » ( free speech ) qui se passe de tout processus d’argumentation contradictoire. On y argumente en tous sens au nom d’un « marché des idées » pouvant se passer des processus de régulation savants, de la nécessité de faire preuve, de la disputatio entre pairs. La dénonciation fantasmatique du « wokisme », au travers de tribunes, d’interviews, de billets de blog, de faux colloques, mêlant confusément usurpateurs, universitaires, polémistes, managers de la science et bureaucrates, en rupture avec toute forme d’éthique savante, se rattache bien à cette mouvance « libertarienne », indépendamment des étiquettes socialistes ou humanistes arborées. Cette conception typiquement libertarienne du « débat d’idées »  est inséparable d’un déni profond des conditions dans lesquelles les acteurs impliqués dans la vie des idées, à commencer par les universitaires, agissent et produisent des énoncés.

La croisade de la mouvance « libertarienne » contre la liberté académique s’accompagne de la promotion active d’une alt-culture réduisant la science à la « technologie », la recherche scientifique à l’élaboration de « solutions » et visant à remplacer les figures intellectuelles issues des sciences humaines par d’utiles bateleurs technophiles. Aussi les milliardaires « libertariens » (Peter Thiel, Jeffrey Epstein, Robert Mercer ou les frères Koch) investissent-ils massivement pour constituer des réseaux de promotion de leurs idées, telles les revues en ligne Reason et Inference aux États-Unis, Quillette en Australie, les conférences TED ou le Media Lab du MIT. L’ alt-right française, aujourd’hui omniprésente sur la scène politicienne, s’est constituée très rapidement sur le modèle du Janus états-unien, dont elle reprend les stratégies et les discours : CNews (groupe Bolloré) est un clone de Fox News, Le Point répète les obsessions de Quillette et en traduit les « meilleurs » textes, l’ Institut Sapiens, dont l’un des fondateurs est Laurent Alexandre, reprend le principe libertarien des faux laboratoires de recherche, tandis que la « maison de la science et des médias » prévue par la Loi de Programmation pour la Recherche (LPR) duplique le Science Media Center, une officine de désinformation et de réinformation scientifique du Royaume-Uni, et que l’« Observatoire du décolonialisme », à en juger par ce qu’en dit une de ses fondatrices, rejoue l’amalgame idéologique du Tea Party ; etc.

L’épouvantail du « wokisme » ne se comprend que comme composante de cette bataille plus large. Certains secteurs technicistes et autoritaires du « mouvement libertarien » ne se contentent plus de vouloir mettre le monde académique, déjà usé par la bureaucratisation, la précarisation et la paupérisation, à genoux : en s’adonnant temporairement à des menées intimidatrices, ils préparent des purges. L’un des hommes d’affaires « libertariens », M. Goodrich, théorisait déjà il y a cinquante ans : « les libertés académiques sont en réalité un déni de liberté. » L’un de ses think tanks, Liberty found, propose au format numérique une bibliothèque des écrits « libertariens », avec cette philosophie : « il n’y a aucune raison qu’une bibliothèque universitaire contienne plus de 5 000 ouvrages, pourvu que ce soit les bons ouvrages. » C’est à cette aune qu’il faut mesurer l’invocation incessante à la « liberté d’expression » voire à la « liberté académique » chez les pourfendeurs du supposé « wokisme ». Le droit au « débat » qu’ils revendiquent est extérieur à l’Université, à la science et aux exigences d’une parole académique contradictoire. Leur « liberté » s’identifie en réalité à la censure que les libertariens sont si prompts à déceler chez leurs adversaires. Ces derniers mois, les relais français pris par Mme Vidal et M. Blanquer ont abondamment illustré ce type de bascule.


Veiller, réagir ou périr

In fine, nous reconnaissons cette pratique du détournement du sens des mots, cette arme de perversion de la controverse intellectuelle. Cette exigence prétendue de rationalité et de liberté obéit de fait à un agenda maccarthyste, visant à annuler ce qu’il reste de l’autonomie du monde savant et à continuer d’affaiblir la liberté académique. D’autres stratégies se déploient en ce sens : naturaliser l’ordre social et faire passer l’antiracisme pour un mal moral, le délire pour une liberté (funeste chimère du « grand remplacement »), l’idée démocratique pour une tyrannie, les valeurs républicaine de liberté, d’égalité et de fraternité pour des lubies. « Ce qui compte, c’est celui qui commande, un point c’est tout » : fin de la leçon d’Humpty Dumpty à Alice.

Mais on ne se privera pas de penser avec malice que la croisade anti-woke dit le vrai sur elle-même. Car si le woke « veille », son contempteur ne peut que vanter les vertus du sommeil. Or c’est bien au fond ce qu’il fait, et avec constance : sommeil de la critique, sommeil de l’espérance émancipatrice, sommeil des dominés qui ne se réveilleront pas pour réclamer leur dû. Comme le dit et le peignit Goya, autre délirant, le sommeil de la raison engendre des monstres. Il n’est plus très difficile de les discerner autour de nous.


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Dernière modification : 30.01.22, 09:47:59