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Du dimanche 24 octobre 2021


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Sommaire

Article 1 : L’INTÉRÊT GÉNÉRAL MIS DEDANS

par Jean-Jacques REY

Article 2 : DONNÉES STATISTIQUES OPAQUES

par RT France

Article 3 : MÉDIAS D'AFFAIRES ET MÉDIAS ALTERNATIFS

par Alain LACOMBE

Article 4 : LE PEUPLE SOUVERAIN CONTRE L'OLIGARCHIE FINANCIÈRE

par Marc JUTIER

Article 5 : AFGHANISTAN : LES USA ONT DONNÉ LES CLÉS AUX TALIBANS

par Joël PERICHAUD



Article 1





Image animée montrant circuits éléctriques bleus en fonction.

Image animée de portable affichant stroumph hilare avec mention Mdrrr.


L’INTÉRÊT GÉNÉRAL MIS DEDANS
 
 
 

   Les dirigeants actuels, dans le monde et la France en particulier, voient les outils numériques plus comme un moyen de facilitation gestionnaire et accru de contrôle social qu’une possibilité de renforcer l’autonomie et l’enrichissement (spirituel) des individus, et surtout, ils entendent favoriser l’emprise de la Finance (essence du capitalisme) en dématérialisant la circulation de la monnaie et nombre d’interactions humaines…
Ainsi leur utilitarisme exacerbé va jusqu’à minorer le principe de précaution en santé publique et les risques sanitaires qui lui sont liés (…) si cela permet d’arriver à leurs fins, dictées par leurs considérations d’économisme. Là-dedans l’intérêt général des populations est un prétexte commode, à géométrie variable, qui justifie la propagande, dispensée par des « informateurs » transformés en outres de fiel, tous genres confondus et intéressés…

   Oui, hélas ! pour la démocratie, je dirai, ces mass media et leur personnel « domestiqué » car appâté, sont devenus en grande majorité des organes de propagande. Ils induisent en erreur les crédules et vont jusqu’à créer ex nihilo des statures politiques et candidats aux élections (même réduits au rang d’idiots utiles). Tout ça pour complaire à ceux qui tiennent les cordons de la bourse et les contrôlent par ce biais. D’ailleurs l’information est totalement biaisée, avec pour but principal de faire l’opinion : dans un sens bien précis, bien sûr, conformisme oblige.
Je remarque, particulièrement depuis le début de cette pandémie, instrumentalisée à souhait, que ces médias dits « principaux » jettent constamment de l’huile sur le feu et entretiennent la Peur, certainement dans le but prioritaire de faire de l’audience (autant par vanité que souci d’impact publicitaire) et, paradoxalement ( ?) en perdent d’autant de l’influence… Quant à leur crédit, il est en chute libre, n’est-ce pas ? Et pourtant ils persistent… « Errare humanum est, perseverare diabolicum » : comme disaient les anciens ! Ces médias subventionnés sont devenus « la voix de leurs maîtres », ni plus ni moins.
Mais notons, en conséquence, qu’ils font des émules : des gens bien éduqués souvent qui font du « terrorisme intellectuel », péremptoires sinon exclusifs, instruits par des assurances pondues à la chaîne, venant de personnes "autorisées", sollicitées ad libitum par les propagandistes affidés. Ainsi nous trouvons des « pro-vaccins » zélés, en particulier ceux qui gobent le progrès et l’innocuité des vaccins à ARNm, qui se font en pratique les ardents défenseurs de l’intérêt collectif (vue par leur lorgnette) !
Quant aux « putchistes » du pseudo conseil scientifique, ils sont à la botte des labos, en tout cas certains l’affirment et jusque chez leurs confrères ; donc une chose est sûre, ils ne font pas l’unanimité dans le monde médical, s’ils en imposent à nombre de politiques… Ne parlons pas de ces précieux-euses ridicules qui leur déroulent un tapis rouge, à la recherche de notoriété pour peser dans la balance d’influence… « Bizarrement », tous ces gens balancent peu dans le pluralisme d’opinions !

   Et pourtant, ils sont à l’origine du dernier coup dans les fourberies de masse : le tour de passe-« pass sanitaire
». Celui-là, il se révèle contre-productif ; ce qui était prévisible, et pourtant ils ont mis la dose, les « bien-pensants » ! Il n’a fait que renforcer opposition et défiance dans la population.
Si quelques millions de Français-e-s ont cédé à ce qu’il convient d’appeler un chantage éhonté qui se présente sous forme de souci sanitaire : (un véritable sophisme d’ailleurs), ils ne l’ont fait souvent que pour garder leur emploi ou un semblant de liberté
(…) et, dans leur ensemble, ils ne sont pas dupes, loin de là, et en garderont quelque ressentiment, sauf les ramollis…
Politiquement, le prix va être élevé, et, ceux qui ont pris position pour la vaccination obligatoire, malgré tous les dangers et les transgressions qu’elle représente et le fait qu’il n’y ait pas de consensus scientifique à ce sujet, ils vont le regretter, si ce n’est pas déjà le cas ; sans parler des scandales à venir et d’inéluctables poursuites judiciaires… L’affaire du « sang contaminé » au siècle dernier pourrait n’être à côté qu’une simple historiette !

   Voilà ce qui arrive quand on s’enfonce dans une voie sans issue, sur la corde raide qui plus est, sous la pression de lobbies intéressés (évidemment) et de ses adversaires acharnés.
Pauvre gouvernement, autant se jeter dans le vide avec une corde au cou ! Il ne suffira pas de détourner l’attention, avec l’aide de médias achetés, et se faire les champions de la com. en politique. On passe sous silence, pendant ce temps (déjà) beaucoup trop de complications post-vaccinales, et les chiffres déversés à longueur de journée, dans de multiples domaines relevant de la pandémie, ne veulent pas dire grand chose, surtout avec des statistiques peu fiables
Pas besoin d’être grand devin ou simplement pronostiqueur, pour sentir venir une réplique d’ordre « sismique » qui risque de faire table rase comme un tsunami et laisser tout nu, perché sur son roc de certitudes !






Sélection d'articles conséquents, actuels :


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Covid : démocratie abolie. La gauche va-t-elle enfin comprendre ?
21 juillet 2021 par SCHEPENS, Philippe.

blogs.mediapart.fr/schepens-philippe/blog/210721/covid-democratie-abolie-la-gauche-va-t-elle-enfin-comprendre-0

"Covid : la démocratie abolie. La solution idéologique médico-techniciste conduit à déliter le corps social, à des gestes totalitaires. Acceptant la fable d’une crise majeure, la gauche s’est désarmée, accentuant dérèglement démocratique et division du corps social. Obligation vaccinale de fait et douaniers sanitaires : un glissement totalitaire à l’image du régime chinois et de sa milice.
.../...
Il y a beaucoup de gens qui semblent soit ne pas s’en rendre compte, soit ne pas s’en émouvoir. « À côté de la Chine ou du Cambodge, nous pouvons encore dire ce qui nous plaît, non ? » Oui, mais la démocratie ne consiste pas à bavarder librement. Elle suppose un Espace Public de délibération (Jurgen Habermas, Hannah Arendt), des médias libres, en mesure de diffuser largement des argumentaires rationnels et divers, des partis et des syndicats qui font vivre leurs oppositions, un parlement susceptible au moins de peser sur les législations qui s’élaborent dans les cercles du pouvoir élu, même avec cette « constitution royaliste » dont nous héritons de De Gaulle.
La démocratie suppose encore la séparation des pouvoirs législatifs, exécutifs et judiciaires, et encore des libertés individuelles garanties, effectivement garanties contre les empiétements des différents pouvoirs, singulièrement du pouvoir d’État. Droit de réunion, d’organisation, d’expression, de déplacement, … Une démocratie, c’est au moins cela.
Nous ne sommes plus en démocratie. Par décret, un « État d’urgence » permanent depuis plus d’un an, et qui peut être prolongé quasi indéfiniment, est venu abolir le régime démocratique dans lequel nous pensions vivre jusque-là.
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La question « compter les morts » était et reste la question fondamentale. Si la maladie risquait d’emporter 400 000 personnes rien qu’en France, comme a pu le dire Emmanuel Macron, notamment 400 000 jeunes, si la maladie risquait d’avoir la gravité du virus Ebola, sans doute notre société aurait-elle dû s'organiser très strictement pour éviter une hécatombe humaine. Mais jamais quelque autorité scientifique ou politique que ce soit n’a pu montrer que le Coronavirus menaçait les populations à la mesure d’une épidémie de fièvre Ebola. Si nos dirigeants avaient été démocratiques dans leur gestion de la crise, ils auraient expliqué à la population que ce virus avait un taux de létalité finalement très bas. Et seuls quelques-uns, très minoritaires et dans des médias qui ne les ont pas réinvités, ont pu rappeler cette première donne : parmi les populations infectées, un nombre extrêmement bas de malades fait une forme grave ou risque d'en mourir. Au contraire les autorités médicales et politiques ont préféré un gouvernement par l’émotion, et dès lors, la démocratie a foutu le camp. Aucune discussion démocratique ne peut avoir lieu dans le cadre des émotions propagées jour et nuit dans les médias de masse et y compris dans la communication politique du gouvernement.
"
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La science de la propagande continue d’être développée et perfectionnée
Publié par wikistrike.com sur 17 Octobre 2021, 13:17pm

wikistrike.com/2021/10/la-science-de-la-propagande-continue-d-etre-developpee-et-perfectionnee.html

"Nous vivons dans une société bien moins libre que la plupart d’entre nous ne le pensent.
On dirait qu’on est libres. On ne nous jette pas en prison pour avoir critiqué nos gouvernants. Nous pouvons voter pour qui nous voulons. Nous pouvons nous connecter à Internet et rechercher des informations sur tous les sujets qui nous intéressent. Si nous voulons acheter un produit, nous avons de nombreuses marques parmi lesquelles nous sommes libres de choisir.
Mais nous ne sommes pas libres. Nos systèmes politiques sont conçus pour rassembler les gens dans un système bipartite contrôlé de part et d’autre par les ploutocrates. Les médias d’information sur lesquels les gens comptent pour se faire une idée de ce qui se passe et de la façon dont ils devraient voter, sont contrôlés par la classe ploutocratique et fortement influencés par des agences gouvernementales secrètes. Les algorithmes Internet sont agressivement manipulés pour montrer aux gens des informations qui favorisent le statu quo. Même nos loisirs sont marqués par l’influence du Pentagone et de la CIA.
Dans quelle mesure cela est-il libre ? Dans quelle mesure votre discours est-il libre s’il existe une myriade de protections institutionnelles en place pour empêcher le discours de provoquer un changement politique ?
Peu importe ce que vous êtes autorisé à dire si ce que vous dites n’a pas d’importance. Peu importe que vous soyez autorisé à traiter de tête de nœud, la marionnette oligarchique mise en place par la dernière élection truquée. Cela n’a pas d’importance si vous avez le droit de chercher sur Google toutes les informations que vous voulez, pour ne trouver que les informations que Google veut que vous trouviez.
Quelle est la différence fonctionnelle entre un régime qui censure directement l’Internet pour empêcher toute dissidence et un régime qui travaille avec les ploutocrates de la Silicon Valley pour contrôler l’information via des algorithmes et qui a mis en place un système qui empêche toute dissidence d’avoir un impact significatif ? Il n’y en a aucune.
Nous vivons dans une société profondément non-libre qui se déguise en société libre. La démocratie libérale occidentale n’est qu’un totalitarisme déguisé en travesti. Et cela ne fait qu’empirer. La propagande est une science en plein développement.
"
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Gestion des épidémies

konfedera.org/gestion-epidemies.php

Résumé : konfedera.org/gestion-epidemies#resume

Un résumé en huit points.

"Extinction. Depuis qu'elles sont mesurées scientifiquement (c-à-d depuis 1920) toutes les épidémies se sont éteintes sans que la stratégie non médicale (SNM : confinement, distanciation, masque, antisepsie) ait été imposée à l'ensemble des populations. Même durant les pandémies de virus "nouveaux" il n'y a jamais eu de surcharge hospitalière à la mesure des prévisions apocalyptiques des modèles épidémiologiques.

Harcèlement. Depuis 2020, dans la plupart des pays, l'appareil d'État (presse, gouvernement, autorités scientifiques, ...) harcèle la population par de quotidiens messages anxiogènes et des mesures coercitives, pour qu'en échange de la fin de ce harcèlement les populations "acceptent" le principe de vaccination généralisée et le traçage systématique de leurs activités sociales.

Surmortalité. La dangerosité de la covid-19 est du même ordre de grandeur que pour une grippe sévère. L'essentiel de la surmortalité toutes causes en 2020 fut causée non pas le virus mais par les effets pervers de la stratégie de la peur et la désorganisation du système médical. L'offre des services médicaux fut ainsi fortement dégradée, en termes quantitatif (allocation non optimale des ressources) comme qualitatif (stress du personnel soignant). En outre, pour "justifier" l'imposition de facto de la vaccination et le consécutif passe sanitaire, les appareils d'État ont entravé l'utilisation des médicaments.

Crime. Le nombre de décès causés par les seules entraves politiques à la voie thérapeutique représentent environ 60% du nombre total de victime attribuées à la covid-19. Si l'on prend en compte les autres effets pervers de la stratégie non médicale, la part de la surmortalité toutes causes provoquée par cette "stratégie" devrait être très nettement supérieure à 60%. C'est précisément en raison d'un rapport bénéfice/risque défavorable en cas d'application de la SNM à l'ensemble de la population, que cela n'avait jamais été fait avant 2020. Le covidisme est ainsi en passe de devenir un des plus grands crime contre l'humanité dans l'histoire.

Hôpitaux. Depuis le début de la crise de la covid-19 en 2020, dans aucun pays, la capacité hospitalière nationale n'a été saturée. Ainsi en France et Belgique, le taux d'occupation atteint au pire de la crise se situait aux alentours de 80% des lits de soins intensifs.

Privatisation. Malgré une capacité hospitalière nationale suffisante, il y a, quasiment chaque année, de (courtes) périodes durant lesquelles certains hôpitaux sont saturés. Une des principales causes de cette situation est la privatisation progressive du secteur hospitalier, qui rend extrêmement difficile la création d'un système de gestion centralisée et en temps réel des transferts de patients entre hôpitaux.

Statistiques. Les statistiques épidémiques nationales en temps réel sont sujettes à de gigantesques biais statistiques, dont la correction (souvent fortement à la baisse) nécessite généralement plusieurs années. Par conséquent, la notion de "pilotage épidémique" au moyen de modèles mathématiques, est une absurdité ouvrant la porte aux manipulations.

Business. La presse propage de plus en plus le catastrophisme, et intoxique ainsi la société. D'autre part, des scientifiques, ministres et journalistes ont investi une partie importante de leur épargne dans des actions pharmaceutiques (vaccins) et du "big data" (pass "sanitaire"). Certains sont peut être même corrompus par ces entreprises privées
."
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Des médecins allemands établissent un lien de causalité élevé entre vaccins anti-covid et décès de patients
par Lalaina Andriamparany, 7 octobre 2021

lecourrierdesstrateges.fr/2021/10/07/des-medecins-allemands-etablissent-un-lien-de-causalite-eleve-entre-vaccins-anti-covid-et-deces-de-patients/

"Outre les effets secondaires parfois graves, des cas de décès ont été répertoriés après une vaccination. Et, en Allemagne, il est possible de passer de la constatation de corrélations à l'établissement d'une causalité. La conférence de presse qui s’est tenue le 20 septembre 2021 avec le professeur Dr. Arne Burkhardt et le Professeur Dr. Walter Lang à Reutlingen fait grand bruit outre-Rhin. Lors de cette séance, ces deux scientifiques ont validé le rapport se focalisant sur les liens entre les décès et la vaccination anti-covid, appuyé par des autopsies et établi par l'un des médecins allemands les plus respectés, le Professeur Peter Schirmacher.
Décès en lien avec les injections selon les autopsies. À Heidelberg, le Prof. Dr. Peter Schirmacher a récemment mis en exergue une corrélation entre les vaccins contre le Covid-19 et 40% des décès qui sont apparus dans les 14 jours suivant la vaccination.
Lors des autopsies, les scientifiques ont pris l’option de mobiliser des matériels à la pointe de la nouvelle technologie pour arriver à établir un lien entre la vaccination et les décès de plusieurs vaccinés. Les résultats ont ainsi révélé que les injections engendrent une « crise de folie des lymphocytes (Lymphozyten-Amok)». Pour se mettre dans le contexte, on rappellera que les lymphocytes forment une sous-catégorie de globules blancs qui sont responsables des réactions immunitaires.
Cette crise est essentiellement due à : une surproduction de lymphocytes ou hyperplasie, un déstockage des organes lymphatiques qui contribue à la réduction des facultés immunitaires externes, un réflexe immunitaire abusif capable d’engendrer des maladies auto-immunes et l’apparition inattendue de ganglions lymphatiques au niveau de quelques organes à l’instar des poumons, de l’utérus, des glandes salivaires …
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Des autopsies découlent trois différentes maladies rares qui relèvent toutes du domaine de l’auto-immunité : la vasculite leucoclasmique de la peau, le syndrome de Sjögren ainsi que la maladie de Hashimoto.
En Allemagne, seuls 20 décès ont été reconnus comme étant provoqués par la vaccination. Toutefois, de janvier à juillet 2021, période correspondant au lancement de la campagne de vaccination, on compte 1 230 décès post-vaccinaux déclarés. Selon certains spécialistes, seuls 10% de ces cas sont déclarés. Et si seulement 40% des décès post-vaccinaux, déclarés et non-déclarés, étaient réellement dûs aux vaccins anti-Covid, il faudrait constater plusieurs milliers de décès directement causés par le vaccin
."
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Les longs et étranges méandres des ADPIC : la sordide histoire de comment les vaccins sont devenus une propriété intellectuelle
29 juillet 2021 . Par Alexander Zaitchik

elcorreo.eu.org/Les-longs-et-etranges-meandres-des-ADPIC-La-sordide-histoire-de-comment-les-vaccins-sont-devenus-une-propriete-intellectuelle

"Il n’y a pas si longtemps, les connaissances médicales qui sauvaient des vies étaient considérées comme la propriété de tous. Que s’est-il passé pour que cela ait changé ? Même au sein de l’Organisation mondiale du commerce, l’ « Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC) » est considéré comme un paradoxe et une monstruosité : un temple du monopole au sein de « l’église » du libre-échange.

La déclaration de l’administration Biden le 5 mai, approuvant une exemption d’urgence à des règles de propriété intellectuelle par l’OMC, a été à juste titre saluée comme un développement majeur. Bien que la déclaration de la Maison Blanche soit restée vague sur les détails, la nouvelle a apaisé une impasse de sept mois au sein de l’OMC sur la manière de surmonter une crise d’approvisionnement qui n’a vu que trois dixièmes de 1% des vaccins arriver dans les pays à faible revenu. Le Parlement européen pourrait exercer encore plus de pression en juin (article écrit le 1 er juin 2021), lors du vote d’une résolution appelant les capitales européennes à rejoindre Washington aux côtés des plus de 100 pays qui soutiennent la levée des restrictions sur la propriété intellectuelle des produits utilisés pour traiter et contenir le Covid-19.
Une chose qui n’a pas changé, c’est le ton de solennité ridicule qui entoure le régime de propriété intellectuelle en question.../...
En réalité, il n’y a rien d’extraordinaire à suspendre les ADPIC pour régler ce que le directeur général de l’OMC appelle « la question morale et économique de notre temps ». Il ne peut pas y en avoir, car il n’y a rien d’extraordinaire dans l’ADPIC, lui-même. Son histoire est presque incroyablement superficielle et misérable.../... L’ADPIC n’est pas l’expression d’un consensus universel de l’après-guerre froide, tout comme la Déclaration des droits de l’homme de l’ONU n’a pas exprimé les aspirations humaines après la Seconde Guerre mondiale. Il est né comme une expression grossière et profondément antidémocratique du pouvoir concentré des entreprises, l’œuvre de « moins de 50 individus », selon un responsable du commerce des Etats-Unis présent à sa création. L’un des homologues indiens réticents de ce fonctionnaire, Prabhat Patnaik a décrit la question des ADPIC comme « une parodie de la théorie du complot la plus folle ».
.../...
C’est peut-être difficile à imaginer aujourd’hui, mais pendant une grande partie de la guerre froide, les politiques commerciales et étrangères des États-Unis étaient en contradiction avec les intérêts de l’industrie pharmaceutique US. Le département d’État de Truman a soutenu le projet de pénicilline de l’ONU en Inde à l’encontre de Merck, et a plus généralement soutenu un programme internationaliste de renforcement des capacités de médecine locale dans les pays en décolonisation d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine. Washington a compris que les tentatives de l’industrie pharmaceutique pour protéger ses connaissances et ses marchés à l’étranger manquaient non seulement de base légale ou morale, mais menaçaient également de saper l’image des Etats-Unis et les objectifs de la guerre froide en convertissant une forme puissante de soft power en un symbole de cupidité et d’inhumanité capitalistes.
Le lendemain du succès du vaccin antipoliomyélite de Salk, Dwight Eisenhower a proposé de partager toutes les informations et le savoir-faire avec tous les pays qui l’ont demandé, y compris l’Union Soviétique. Un mois avant l’assassinat de John F. Kennedy, ce dernier a provoqué la colère des compagnies pharmaceutiques en publiant un mémorandum restreignant les prétentions du monopole privé sur la science gouvernementale, en particulier la recherche fédérale dans les « domaines qui concernent directement la santé publique ». L’intérêt du pays, a écrit Kennedy, est « servi en partageant les bénéfices de la recherche et du développement financés par le gouvernement avec les pays étrangers à un degré compatible avec nos programmes internationaux et avec les objectifs de la politique étrangère des États-Unis ». Kennedy voulait que les droits mondiaux sur la science publique demeurent sous contrôle public afin qu’ils puissent être largement partagés et autorisés, plutôt que d’être revendiqués par un acteur privé thésaurisant et bénéficiant de revendications exclusives sur la propriété intellectuelle
."

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Article 2

Signalement personnel le 29/09/2021 d'un article par "DejaVu.legal"
Site : dejavu.legal/






Image composée, couleur pers, du coronavirus.

Photo de lit hospitalier équipé pour réanimation.


DONNÉES STATISTIQUES OPAQUES
 
 
La Cour des comptes qualifie d’«opaque» le chiffre de taux d’occupation des lits en réanimation
 

( Voir le rapport de la Cour des comptes, destination directe sur pages 58 et suivantes.
Extrait : "Ces imprécisions sur les périmètres des soins critiques et de la réanimation, doublées de l’absence d’information sur les capacités, a pu être source de confusion. En lisant les communications officielles, le grand public a pu avoir l’impression que l’on s’approchait du nombre fatidique de 5 000 patients qui correspond à la capacité nationale de réanimation alors qu’il s’agit du nombre de patients atteints de la covid 19 admis en soins critiques. La part de lits de réanimation réservés aux patients non covid n’est également pas communiquée. Certaines solutions d’exception ont montré leurs limites - Des renforts moins nombreux et plus difficiles à mobiliser, etc." )


Source : francais.rt.com/france/91075-cour-comptes-qualifie-opaque-chiffre-taux-occupation-lits-reanimation-covid-19
26 septembre 2021


Dans un rapport sur le fonctionnement des soins critiques durant la période de gestion de crise, la Cour des comptes estime que le chiffre de «taux d’occupation des réanimations» présenté par les autorités est «opaque».

La pandémie de Covid-19 a augmenté la pression sur les services hospitaliers de soins critiques et a mis leurs insuffisances et difficultés structurelles en lumière. À la demande de la commission des affaires sociales du Sénat, la Cour des comptes a publié le 22 septembre un rapport (remis fin juillet à la commission) dans lequel l'institution dresse un bilan du fonctionnement de ces services durant la période de gestion de crise et formule une série de remarques.

Parmi celles-ci, la cour pointe à la page 58 du rapport que le chiffre de «taux d’occupation des réanimations» présenté par les autorités publiques est «opaque», et ce à trois égards : d'abord, «il ne s’agit pas de réanimations mais de l’ensemble des soins critiques», ensuite, «il s’agit des lits occupés par des patients Covid, à l’exclusion des autres patients». On ne sait, dès lors, si la référence est celle des «capacités en soins critiques (ou en réanimation ?) d’avant crise». Enfin, toujours selon la Cour des comptes, «le nombre de lits de réanimation effectivement autorisés et armés n’est jamais publié».

Ce que la Cour des comptes nomme «soins critiques» comprend la réanimation, mais aussi les unités de soins intensifs et les unités de soins continus. «Faire face à une pandémie ne devrait pas s’improviser», commente Véronique Hamayon, conseillère maître à la Cour des comptes, pour Public Sénat. «La France était très mal préparée à la pandémie, les plans et les outils n’existent plus depuis 2014, les plans sont devenus trop généraux», poursuit-elle.

«Entre juillet et octobre 2020, nous n’avons pas relevé de décisions annonciatrices de modifications structurelles pour les soins critiques. Après la première vague, aucune décision n’a été prise qui pourrait indiquer que les pouvoirs publics envisageaient une évolution», notent les membres de la Cour des comptes à l'origine de cette analyse. Les autorités ont néanmoins fini par tirer les leçons en terme de gestion «à mesure que la pandémie s’installait», notent les analystes. «Les leçons des deuxième et troisième vagues ont été mieux comprises», affirme ainsi le rapport qui évoque notamment une politique plus régionalisée de déprogrammation des soins pour éviter la déprogrammation généralisée de la première vague.

Déprogrammation des soins non urgents : des conséquences inconnues

A partir de la mi-mars 2020, «une transformation très rapide et à large échelle de lits de soins critiques et la création ex nihilo d’unités de réanimation éphémères ont fait passer le nombre de lits installés de 5 080 en mars à 10 133, le 15 mai, avant de redescendre à 8 320 lits, le 15 juin 2020», note le rapport. Cela s'est accompagné d'une «déprogrammation nationale et durable des soins non urgents dont les conséquences en termes de santé publique restent à évaluer», soulignent les analystes.

La crise sanitaire a mis au jour des difficultés structurelles qui ne datent pas d'hier. «Le nombre de lits de réanimation s’est globalement stabilisé autour de 5 000 depuis 2013 alors même que l’activité n’a cessé de progresser», fait remarquer le texte. Pour conclure, la Cour des comptes formule 12 recommandations pour tirer les enseignements de la gestion de crise, notamment en «évaluant les conséquences des déprogrammations, des transferts de patients et du renoncement aux soins durant la première vague de Covid-19». Elle préconise également d'anticiper les besoins futurs en matière de soins critiques.










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Article 3

Envoi personnel du 05/10/2021 d'un article par "Cerises"
Site : ceriseslacooperative.info






Image symbole de detricotage de cervelle par moyen télévisuel.

Image composée montrant les principaux propriétaires des grands médias en France et leurs liens politiques.


MÉDIAS D'AFFAIRES ET MÉDIAS ALTERNATIFS
 
 
 

Source : ceriseslacooperative.info/2021/10/01/medias-daffaires-et-medias-alternatifs/

1 octobre 2021

Vincent Bolloré a annoncé le lancement d’une OPA de Vivendi sur Lagardère avec le soutien des principaux actionnaires du groupe dont Bernard Arnault.
Alors qu’il vient d’acheter le groupe Prisma (Télé-Loisirs, Voici, Femme actuelle, Capital, Gala…le géant Français des médias (Canal+, C8, CNEWS, Havas, Editis, etc.) va ainsi  avaler le groupe Lagardère : Europe 1, Paris Match, le JDD, Guilli entre autre, mais aussi tout le secteur édition du groupe : Hachette Livre le n° 3 mondial ( Livre de Poche, Calman Lévy, Grasset, Stock, Larousse…), des éditions de livres scolaires…) plus les Relay H, etc.

Selon Médiapart « jamais une telle concentration horizontale et verticale n’a été réalisée dans le monde des médias et de la communication. Un signe supplémentaire de notre effondrement démocratique. »

Rappelons qu’à la libération, les principaux patrons de presse ayant collaboré, un dispositif visant à favoriser le pluralisme et la presse d’opinion avait été mis en place avec la création de coopératives de presse permettant à tous les journaux de bénéficier de tarifs communs pour la distribution (NMPP, Poste)  l’achat de papier (SPPP) et l’impression avec une intervention forte du syndicat des ouvriers du livre dans la gestion des imprimeries.

Les nouveaux patrons de presse ont d’abord joué le jeu avant de remettre tout en cause, non sans résistance, beaucoup se souviennent encore de la grande grève des imprimeurs du Parisien Libéré, qui en fait concernait tous les titres.
Ironie du sort, il se trouve que Jean Luc Lagardère (le père) a été un des premiers patrons de presse à quitter les coopératives pour faire cavalier seul. Aujourd’hui, il ne reste plus grand-chose de ce dispositif et les médias ont considérablement évolué, avec le développement des télévisions, d’Internet, etc.

Sur le plan économique aussi ; puisqu’une poignée de milliardaires possède 90 % des médias français... 

Plus d’un Français sur deux ne croit plus en la télé, radio, presse. Daniel Schneidermannn (Arrêt sur images)  explique que « si la presse en général ment, ce n’est pas par désir conscient d’enfumage mais par fonction qui est de préserver l’ordre des choses : ordre économique, ordre politique… Des journalistes auto-persuadés de leur honnêteté peuvent, au total, fabriquer une presse mensongère. »
C’est que jusqu’à maintenant, l’ordre des choses suffisait pour maintenir le système, les patrons de presse n’intervenaient pas directement auprès des journalistes et des chroniqueurs (qui se substituent de plus en plus aux journalistes).

Avec Bolloré, on passe à une autre dimension, pas seulement dans la concentration économique mais aussi dans le niveau d’intervention du capital dans les contenus.
Déjà lorsqu’il est arrivé à Canal+, il a clairement annoncé la couleur en faisant le ménage dans les programmes (les Guignols…) et les rédactions. Bien qu’encore minoritaire, il a commencé à le faire à Europe 1, ou plusieurs dizaines de journalistes annoncent leur intention de faire jouer la clause de conscience.

À l’appel de l’intersyndicale et de la société des rédacteurs d’Europe 1, environ 150 personnes, pour la plupart journalistes ont dénoncé « l’emprise croissante de Vincent Bolloré dans les médias » et fait part de leur crainte de voir leur radio se transformer en un média «  d’opinion. »

On connaît les opinions du patron de Vivendi à travers CNews, Valeurs Actuelles, etc ;  avec lui, l’extrême droitisation de la presse est en marche.
Ce n’est pas un hasard si le fleuron de ses chroniqueurs est Éric Zemmour : produit politique lancé dans la campagne présidentielle, curieusement ( ?) avec la même méthode et les mêmes réseaux que Macron : Bolloré, Arnault, la banque Rothschild, la City…

Zemmour serait-il le plan B de la bourgeoisie ?

C’est que Bolloré a besoin de l’État français pour développer ses affaires dans le monde, il est présent dans 105 pays sur 5 continents. En Afrique, il est implanté dans 45 pays avec 250 filiales, il est un maillon essentiel de la France-Afrique. On comprend qu’avec son compère : Bernard Arnault, lui, plus engagé dans le plan A, ils s’intéressent, avec ses médias, aux élections présidentielles.
Et compte tenu de l’exacerbation des crises sociales, environnementales et démocratiques, un Zemmour pourrait servir : lui pourrait peut-être crever le plafond de verre pour mettre en place un régime toujours plus liberticide, pour aujourd’hui ou pour demain.

Il est pourtant envisageable, même si la tâche est immense, de remettre en cause l’efficacité de ces super-forces de frappe, médiatiques, destinées presque ouvertement à conditionner les esprits pour maintenir l’ordre des choses capitaliste.

Déjà le baromètre de confiance dans les médias TNS-Sofres indique que 60 % des Français s’interrogent sur l’indépendance des journalistes par rapport au pouvoir politique, au pouvoir économique et à l’argent. Selon une enquête CEVIPOF-Opinion Way, ils seraient moins d’un quart à faire confiance aux médias traditionnels.

Il y a donc de la place pour développer des médias alternatifs, de proximité.

Les chemins sont nombreux ; journaux, télévisions, radios, sites internet… Mais, pour reconquérir la parole et construire durablement une alternative démocratique, les citoyens devront se réapproprier les moyens de production de l’information.

Et il y a du déjà là :

À Marseille, à la suite des révoltes urbaines de 2005, les habitants des quartiers populaires se sont organisés pour reprendre une parole confisquée. Ce sont ainsi créés, souvent avec des journalistes professionnels, des médias de proximité leur donnant la parole. On peut citer Les femmes de la Baguette magique devenues reporters de leur quotidien, Primitivi qui retrace l’histoire du quartier au travers de l’expression des habitants, radio Grenouille, à la fois radio associative, productrice de projet, médiatrice et diffuseuse, atelier de création sonore, sans oublier La Friche et le Collectif ŒIL :
- La Friche est «  un collectif de journaliste indépendants-es, artistes, documentaristes, techniciens-es, (qui) tous et toutes revendiquent une pratique professionnelle directement inspirées du réel des quartiers populaires. » La Friche anime également des ateliers d’éducation aux médias et à l’information visant à la réappropriation de la parole médiatique.
- Le collectif ŒIL défend une photographie  «  fondée sur l’engagement social. Ce que nous voyons, ce que nous capturons, ce que nous montrons, est ce que nous pouvons et devons changer, ces engagements tendent à promouvoir une vision humaniste de la société ». Raymond Depardon a dû apprécier lui qui a écrit : « si tu photographies les gens, il faut leur parler. »

On pourrait trouver bien d’autres exemples, très divers, de libération de la parole pour une information vivante.

Il appartient au mouvement populaire de relever aussi  le défi médiatique pour transformer l’ordre des choses.

Cerises, média alternatif, s’efforce modestement d’apporter sa contribution.


Alain LACOMBE
ceriseslacooperative.info/author/alain-lacombe/


Notes :

Site conseillé et lien donné par l'auteur : Acrimed (Action-Critique-Médias ) à : acrimed.org
avec pour objectif d'être un "Observatoire des médias": acrimed.org/-Qui-sommes-nous-
Extrait : "Acrimed cherche à mettre en commun savoirs professionnels, savoirs théoriques et savoirs militants au service d’une critique indépendante, radicale et intransigeante. Acrimed est une association d’intérêt général à but non lucratif, fondée en 1996."








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Article 4

Envoi personnel du 30/09/2021 d'un article par Marc JUTIER
Sites : fraternitecitoyenne.blog4ever.com/ ; mouvement-monnaie-juste.blog4ever.com/






Image symbole de l'oligarchie financière planétaire, autour d'un monopoly tenu par des esclaves...

Image de tetes humaines portant un code barre numérique.


LE PEUPLE SOUVERAIN CONTRE L'OLIGARCHIE FINANCIÈRE
 
 
Sur la base du mouvement des Gilets jaunes et des manifestations anti-pass sanitaire,
commençons à nous organiser et créons un parti politique populaire et souverainiste.
 

Source : fraternitecitoyenne.blog4ever.com/creons-un-parti-politique-populaire-et-souverainiste-pps-1
(Dixi l'auteur : Texte fondateur du Parti Populaire Souverainiste (ou du Peuple Souverain ou ... le nom du parti est à choisir – pour l'instant, appelons-le : PPS. Le texte ci-dessous est un premier jet, il sera assurément remanié.)

1

Il apparaît aujourd'hui évident que cette pandémie COVID-19 est une manipulation planétaire dans un but politique de contrôle social. La propagande incessante diffusée par les gouvernements et les médias de masse ainsi que la censure et les attaques ad hominem sur les personnes, souvent de notoriété mondiale, en sont des preuves irréfutables. La question que chaque citoyen doit se poser c'est : Qui est derrière tout ça ?

2

Quand on y réfléchi un peu, la réponse est assez simple : c'est l'oligarchie financière planétaire. Alors oui, "nous sommes en guerre !" non pas contre un virus, mais contre cette oligarchie qui veut nous imposer une nouvelle forme de totalitarisme sanitaire, numérique et monétaire. Le problème, c'est que pour des raisons psychologiques de transfert de l'autorité du père au gouvernement, cette vérité est difficilement acceptable pour la plupart de nos concitoyens. En effet, il est difficile de croire que nos gouvernements puissent nous manipuler à ce point ; autrement dit, il est difficile de croire que notre père puisse nous mentir.

3

Mais c'est malheureusement indéniable, les banksters et leurs serviteurs (les multinationales – pharmaceutiques entre autres – les médias, les technocrates et la plupart des politiques) qui se réunissent entres autres dans des clubs discrets comme le Bilderberg et en France à l'association « Le Siècle » ou à la French-American Foundation, veulent nous amener vers un totalitarisme numérique et une dictature bancaire avec QR code, 5G et disparition de la monnaie papier pour une monnaie 100% numérique.

4

Il faut bien comprendre que l'économie de marché est basée sur deux escroqueries : premièrement une rareté artificielle de la monnaie et deuxièmement une rareté maintenue de la production. De fait, il n'y a pas de sciences économiques, c'est un attrape-nigaud, une invention des banquiers pour justifier leur colossal pouvoir, leurs règles du jeu, leur comptabilité.

5

Aujourd'hui comme hier, il y a une lutte des classes entre les nomades de "l'hyperclasse", c'est à dire ceux qui contrôlent le système monétaire (les financiers) et leurs serviteurs (les médias, les technocrates et la plupart des politiques) d'une part et tous les autres d'autre part, c'est à dire nous les 99%.

6

Soyons clair, la monnaie ne peut fonctionner que si elle est maintenue artificiellement rare pour 99% des gens, mais évidemment, il n'y a rien de plus facile à créer que la monnaie (c'est juste des chiffres sur des écrans) et donc pour cacher leur incurie (concrétisée par les nombreux Q.E. et les dettes souveraines abyssales), leur escroquerie (le système monétaire actuel, c.a.d. une monnaie créée ex-nihilo et contrôlée par les banques privées, dénoncée par Maurice Allais prix Nobel d’économie, la déclarant identique à celle de faux monnayeurs, ce qui a eu pour conséquence immédiate son bannissement des médias) et pour continuer à nous maintenir en esclavage, la seule solution pour l'oligarchie financière, c'est de dématérialiser complètement la monnaie afin d'éviter une panique bancaire, une course aux guichets ou bank run, car le bank run est la seule hantise du banquier, et sans papier, plus de bank run possible !

7

Pour les mondialistes néolibéraux, le terme de « choix politique » perd toute signification car la société, selon leur idéologie, n’est qu’une somme d’individus, ce qui justifie qu’il faut dépolitiser les débats au profit de simples mécanismes de marchés auto-régulateurs, la fameuse « main invisible du marché » selon eux, mais de façon plus réaliste, il s'agit bien de la main [très] concrète du créateur de la monnaie, du banquier, du pouvoir absolu de la finance. Les médias dominants au service des mondialistes font même passer le terme de souveraineté comme une incongruité, voire une grossièreté ou une incorrection! Il est sans fondement de lier le risque de dérive nationaliste agressive à l’idée de souveraineté, ce n'est qu'un argument des mondialistes pour tenter de décrédibiliser la souveraineté des peuples afin d'imposer la dictature mondiale des banquiers. Il nous faudra reconstruire les chemins d’un vivre-ensemble apaisé par une souveraineté populaire au sein de la nation.

8

Le peuple doit prendre conscience de l’importance fondamentale de la création monétaire. Les citations d’hommes célèbres tels que Thomas Jefferson, Napoléon, Abraham Lincoln, Woodrow Wilson, Henry Ford, JF Kennedy, Maurice Allais, Bernard Marris, etc. confirment cela. Même Rocard avait déclaré à la radio que « nous vivons dans un super État bancaire international ». Chaque jour, chaque citoyen pense à l’argent et pourtant combien savent comment est créée l’argent ? C’est la preuve d’une manipulation de masse extraordinaire ! Le système monétaire actuel est la principale source de nos problèmes de société et d'environnement. Ce système – la création monétaire ex nihilo par la dette – est profondément absurde, défectueux et inique ; de fait, c'est une véritable escroquerie. Les questions de comment est créée la monnaie et de quelle est la motivation de ceux qui contrôlent son émission, sont primordiales. La monnaie n'est qu'un moyen pour mobiliser l'énergie humaine et son émission devrait légitimement appartenir aux institutions représentant les citoyens et… ce n'est pas le cas aujourd'hui et c'est bien le cœur du problème !

9

Le pouvoir dans nos démocraties est donc détenu par les maîtres du capital financier globalisé. Ce sont ces oligarchies qui gouvernent la planète, un pouvoir invisible, non élu, qu’a dénoncé Woodrow Wilson président des États-Unis juste après la création de la FED le 23 décembre 1913. La démocratie française, comme toutes les autres, n’a pas le pouvoir réel sur les choses essentielles. Les décisions sont prises par les oligarchies, c’est-à-dire les PDG des grandes banques et des sociétés multinationales. Ces transnationales échappent à tout contrôle parlementaire, étatique, onusien ou syndical. Ces oligarchies ont une seule stratégie : la maximalisation du profit dans le temps le plus court et à n’importe quel prix humain et environnemental. Cela aboutit à l’affaiblissement des institutions démocratiques, à un mépris absolu du bien commun, à la destruction progressive de la planète, de la biodiversité, des forêts tropicales, avec l’empoisonnement des sols, de l’eau et des mers. Leur dogme, l'obscurantisme néo ou ordo libéral qui dit que seul le marché fait l’histoire et qu’il obéit à des «lois naturelles» est, évidemment, un pur mensonge.

10

On ne peut pas humaniser, améliorer, réformer un tel système. Il n'y a pas d'autre solution que de l’abattre. Aucun des systèmes d’oppression précédent, comme l’esclavage, le colonialisme, la féodalité, n’a pu être réformé. L’oppression ne se réforme pas.

11

Sur l'échiquier politique de la droite à la gauche social-libérale, tous défendent l'ordolibéralisme de l'UE, tous sont complices de cette oligarchie financière, tous défendent cette idéologie qui considère que le politique n'a pas à intervenir dans le domaine économique. Selon eux, selon la théorie ordolibérale, l'État a pour responsabilité de créer un cadre légal et institutionnel à l'économie, et de maintenir un niveau sain de concurrence « libre et non faussée » via des mesures en accord avec les « sacro-saintes lois du marché ». Bien que l'ordolibéralisme se distingue du libéralisme classique anglo-saxon fondé sur la dérégulation et le « laisser-faire », il est cependant un libéralisme en ce que l'État doit se cantonner à la fixation et à l'application de ces règles et ne doit pas mener de politique économique structurelle ni même conjoncturelle.

12

La société de consommation actuelle a tendance à enfermer les gens dans des attitudes individualistes où chacun s’isole et vit pour lui-même. Pour en sortir, il faut reconstruire une société plus solidaire, qui permette un partage plus égalitaire des richesses et offre une promotion à chaque être humain. Notre société trop souvent mécanique, froide et impersonnelle, souffre d’une déshumanisation, de logiques strictement comptables et de perspectives à courte durée. Une citoyenneté bien comprise devrait instaurer davantage de partage, de fraternité et de liberté pour conduire des actions créatrices d’avenir.

13

Le modèle de société néolibérale qui a produit la contre-civilisation qui est la nôtre est un cancer qui ronge et détruit non seulement le vivant, la terre, les mers, l’air, tout ce qui marche, nage, pousse ou vole, mais qui annihile aussi les sociétés humaines, les rabaissant à un agglomérat d’égoïsmes en concurrence, de consommateurs compulsifs aliénés aux « cerveaux disponibles ». Il n'est plus à démontrer les ravages de l'idéologie libérale (néo ou ordo) sur l'humanité et la nature. C'est donc une alternative à ce système mortifère que nous devons mettre en place. Un retour du politique dans l'économie premièrement par un contrôle de la monnaie par l'État afin de développer une société plus juste et plus respectueuse de l'environnement. Un modèle de société réellement social, écologique et démocratique.

14

Il serait tout à fait possible de vivre dans une démocratie radicalement différente de celle d'aujourd'hui. On pourrait facilement vivre dans une société plus harmonieuse et cela n'a rien d'extraordinaire dans le fond. Si nous ne vivons pas déjà dans une société plus apaisée, c'est simplement parce que nous n'avons pas ouvert les yeux en termes de choix politiques fondamentaux. Ce sont nos choix politiques qui doivent déterminer si, oui ou non, les banques privées, les transnationales, la société de consommation et la publicité existent ou n'existent plus ; si, oui ou non, la fonction bancaire doit être un véritable droit régalien ou un droit privé comme aujourd'hui ; si, oui ou non, le pouvoir politique partage avec les citoyens et les élus de base, le fonctionnement de la production de marchandises et du système dans son ensemble.

15

Suite au rétablissement de notre souveraineté monétaire, il nous faudra, également, récupérer notre souveraineté économique par une planification aux fins d’une reconstruction de chaînes de la valeur plus autocentrées sur le territoire ; et forcément par une interdiction de la financiarisation et des activités spéculatives parasitaires et rentières ; une décarbonisation des activités ; un développement des filières écologiques comme par exemple celle de l’économie circulaire. Il faut utiliser notre souveraineté économique pour rebâtir un monde moins concurrentiel et respectueux des valeurs françaises : rétablir des droits de douanes compensateurs des inégalités de protection sociale entre pays ; établir le principe d’un maxima des rémunérations.

16

L’Union Européenne ne peut-être qu'une fédération d'États souverains et non pas une technocratie au service des banquiers, des multinationales et des marchés. Nous ne pouvons pas laisser de coté notre souveraineté monétaire et cette souveraineté doit être une condition sine qua non à notre maintien dans l’U.E.. De toute façon l’U.E. a besoin de la France, car depuis le Brexit la France est le seul pays membre de l'U.E. qui est à la fois l'un des 5 membres permanents de l'O.N.U. et l'un des 9 États détenteurs de la force de dissuasion nucléaire ; un nouveau traité sera proposé à nos partenaires européens et une évolution doit être possible. C’est une question de courage, de volonté et de détermination. Il serait judicieux de rappeler aux États européens que les Français avaient voté NON au référendum du 26 mai 2005 et que le pouvoir leur a forcé la main de façon légale mais illégitime.

17

Nous sommes de plus en plus nombreux à proposer une nouvelle civilisation d'harmonie, d'autonomie, de liberté, de partage, de respect mutuel et de préservation de l'environnement ; cette vision a commencé dans nos têtes et la concrétisation de cette société est inéluctable. Forcément, ceux qui sont à la tête des transnationales, ceux qui nous manipulent et nous tiennent en esclavage avec leur monnaie de singe n'apprécient pas cette évolution, cette prise de conscience ! Une nouvelle forme d'organisation sociale, un nouveau paradigme libéré de l'emprise du marché et de l'esclavage de la monnaie dette émerge à l'horizon, nous sommes à l'aube d'une nouvelle civilisation.

18

Dans de plus en plus de pays, les peuples défendent leurs souverainetés contre les banquiers-mondialistes. La question qui compte est : « est-ce que les individus, les institutions et les nations sont souverains, notamment concernant les questions d’alimentation, de santé et de libertés, ou bien sont-ils sous le contrôle et la domination d’une oligarchie et d’un gouvernement mondial qui pourrait dégénérer en dictature !? Autrement dit, sommes nous pour un monde unipolaire contrôlé par les banquiers, les multinationales et le « divin » marché ou pour un monde multipolaire ; ou encore sommes nous pour une Union Européenne ordolibérale ou pour une Europe de nations souveraines qui collaborent aux niveaux militaire et géopolitique. C’est à ces questions cruciales, c'est à ce choix de société auquel nous devrions répondre par nos suffrages lors des élections souveraines de notre pays : les élections législatives et présidentielle.

19

Nous sommes pour le Référendum d'initiative citoyenne, pour la sortie de la France de l'OTAN, pour un revenu universel et un contrôle de la monnaie par l'État. Nos propositions sur l'éducation, l'agriculture, l'alimentation, la santé, les affaires étrangères, la défense, la justice, la police, les institutions, la monnaie, la production et la distribution des biens matériels, la culture, l'énergie, le logement, la ruralité, les transports, etc., feront l'objet de débats entres les membres afin d'établir notre projet pour les élections législatives et présidentielles.

20

Le PPS sera souverain au niveau départemental pour la désignation des candidats aux élections législatives. Une primaire sera organisée pour l'élection présidentielle. Les 12 candidats qui auront obtenu le plus de soutiens citoyen (minimum 100 soutiens) seront admissibles au scrutin du premier tour et les 2 meilleurs scores seront admissibles au scrutin du second tour. Puissions-nous gagner afin de mettre en place une société plus juste, plus solidaire, plus démocratique et plus respectueuse de notre environnement. Quoi qu'il en soit et qui que vous soyez, n'hésitez pas à nous contacter.



Marc JUTIER
07 68 54 92 33
ou Merci d'envoyer un courriel à : mjutier(arobase)orange.fr  en spécifiant le n° de votre département.

(Je ne suis, ni plus ni moins, que le coordinateur temporaire de la création de ce futur parti, je n'en cherche ni la direction, ni le leadership. Je crois simplement en l'idée qu'il faut que le peuple s'organise, se rassemble contre les banksters afin d'établir une société moins absurde, moins violente, moins inégalitaire et plus respectueuse de notre environnement)


Notes :

(Parmi les nombreux liens données par l'auteur dans son courriel, j'ai relevé et pris le temps de vérifier ceux-ci qui m'apparaissaient édifiants : à chacun-e de se faire son idée, jj-pat-rey) :

- Bilan sanitaire au 25 septembre 2021 dans les pays champions de la vaccination anticovid. Dr Gérard Delépine : (oncologue et statisticien) 26/09/21 :
mondialisation.ca/bilan-sanitaire-au-25-septembre-2021-dans-les-pays-champions-de-la-vaccination-anticovid/5660667
( L'oncologie ou carcinologie ou cancérologie est la spécialité médicale d'étude, de diagnostic et de traitement des cancers. Un médecin qui pratique cette discipline est appelé oncologue ou cancérologue.
Confer : fr.wikipedia.org/wiki/Oncologue )

- Quelques familles contrôlent le capitalisme (industries, médias, etc). Pour ceux qui auraient du mal à admettre l'immense manipulation orchestrée par "cette élite" derrière cette "pandémie Covid-19", regardez cette vidéo. :
rumble.com/vm6sgt-monopole-un-aperu-du-great-reset.html

- Christine Deviers-Joncour dénonce le Nouvel Ordre Mondial, leur « plandémie » et leurs vaccins. Les dessous nauséabonds de la République – L’indécente arrogance des riches et des puissants :
reseauinternational.net/les-dessous-nauseabonds-de-la-republique-lindecente-arrogance-des-riches-et-des-puissants/

- Dans le document pdf (en anglais) [indiqué] ci-dessous, vous trouverez les liens entre la Fondation Gates, Wellcome Trust, l'OMS, GAVI et d'autres ONG et Big Pharma. .../... Toutes les informations sont accessibles au public. .../... En raison de la complexité, il ne montre que le premier niveau de connexion. Tout d'abord, vous obtiendrez des informations générales sur les personnes des agences gouvernementales, des entreprises et des organisations non gouvernementales, ainsi que certains événements ou groupes importants. Plus loin dans ce document, vous trouverez une analyse des liens de ces "parties prenantes". :
clubderklarenworte.de/wp-content/uploads/2021/09/Netzwerkanalyse-Corona-Komplex.pdf






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Article 5

Signalement personnel le 29/09/2021 d'un article par PARDEM
Site : www.pardem.org





Carte de l'Afghanistan avec principales villes.

Photo montrant accord entre Mullah Abdul Ghani Baradar, leader Taliban, et Zalmay Khalilzad, envoyé spécial des USA.Photo montrant accord entre Mullah Abdul Ghani Baradar, leader Taliban, et Zalmay Khalilzad, envoyé spécial des USA, au Qatar en 2020.

Accord entre Mullah Abdul Ghani Baradar, menant la délégation des Talibans, et Zalmay Khalilzad, envoyé spécial des USA, à Doha au Qatar, le 29 février 2020.
Crédit photo : REUTERS / Ibraheem al Omari.


AFGHANISTAN : LES USA ONT DONNÉ LES CLÉS AUX TALIBANS
 
 
par Joël Perichaud,
secrétaire national du Parti de la démondialisation (PARDEM)
aux relations internationales

 


Source : www.pardem.org/afghanistan-les-usa-ont-donne-les-cles-aux-talibans

Le 6 octobre 2021

Les Talibans sont revenus au pouvoir. Les portes leur ont été ouvertes par les États-Unis et leurs alliés tout comme les armes modernes leur ont été offertes sur un plateau pour leur permettre de s’acharner sur les Afghans hostiles à la dictature des religieux. Comme en 1996, ils ont rétabli leur régime obscurantiste et réactionnaire, en annihilant les droits humains, en particulier ceux des femmes. Les Afghans progressistes seront pourchassés et exterminés. Pourtant le retour des Talibans n’était pas une fatalité. Il est le résultat de plus de 20 ans d’occupation américaine et d’une série de guerres internes, celles des “chefs de guerre” dans tout le pays. Les thuriféraires de la théorie de la “guerre des civilisations” (Samuel Hunting-don) diront que c’est “l’essence” de ce “pays barbare” qui ne pourra jamais rejoindre les pays “civilisés”. Ce mépris colonialiste vise à justifier les guerres impérialistes menées par les États-Unis, son bras armé l’OTAN, et leurs alliés-subalternes dont les gouvernements français successifs. Pour eux, combattre sans relâche les Afghans, les Irakiens, les Russes et les Chinois serait un devoir pour sauver la “civilisation occidentale”. Les médias qualifient l’Afghanistan de “cimetière des empires” sans dire que les Afghans sont avant tout attachés à leur souveraineté nationale. Pour mieux comprendre, un retour sur l’histoire est indispensable.


Une longue histoire…

Véritable plaque tournante en Asie centrale, l'Afghanistan a toujours été très convoité. En effet, ce pays constituait à l'époque de l'Antiquité, un point de passage important sur la route de la soie et pour les conquérants qui souhaitaient prendre le contrôle de l'Inde : Cyrus le Grand, Alexandre le Grand, Gengis Khan, etc. Cette région est aussi le noyau de vastes empires (Bactrien, Kouchan Ghaznévide). L'islam s’y étend dès la fin du VIIe siècle. L’Afghanistan devient une entité souveraine en 1747, après l'effondrement du royaume perse Afcharide.
Suite au Traité anglo-russe de 1907, qui donne l'autonomie à l’Afghanistan, le pays devient un État- tampon entre les possessions de l’Angleterre et de la Russie, indépendant sur le plan de sa politique intérieure. En 1919, le 8 août, à la suite de la victoire sur les Britanniques, le pays récupère le con-trôle de sa politique étrangère par le Traité de Rawalpindi (lieu de la défaite des armées britanniques). Il rejoint la Société des Nations en 1921, puis l’ONU en 1946. Depuis la fin des années 1970, l'Afghanistan connaît des guerres ininterrompues qui ont causé la mort de plusieurs centaines de milliers de personnes.


[.../...]
(voir la version intégrale de l'article à :
www. pardem.org/afghanistan-les-usa-ont-donne-les-cles-aux-talibans



Intervention de l’OTAN, et projet américain (2001-2021)

Si l’invasion de l’Afghanistan est présentée comme une nécessité pour faire oublier l’affront du 11 septembre, la stratégie pour l’Afghanistan (et pour toute la région) de George W. Bush et des néoconservateurs est contestée par une partie de l’establishment politique, des intellectuels et des militaires.
Le gouvernement Bush, avec l’aide des forces terrestres de l’Alliance du Nord et le soutien aérien des forces de l’OTAN, renverse en quelques mois le régime Taliban et nomme le dévoué Hamid Karzai, nouveau président de l’Afghanistan. Car pour les néoconservateurs et G. W. Bush, il faut procéder à une « ré-ingénierie » de toute la région. Il faut refaire des nations (nation-building) et reconstruire des États (state-building) par une gestion fractionnée utilisant des exécutants locaux. L’invasion de l’Afghanistan est vue alors comme une opération collatérale, un tremplin pour bondir sur l’Irak et éventuellement, sur la Syrie et sur l’Iran. Les USA mettent en place, à Kaboul, un pseudo appareil d’État totalement inféodé aux « experts » et « conseillers » américains, européens, et canadiens, qui contrôlent au jour le jour la moindre opération. Tout est organisé pour satisfaire des « contractuels » dont on tolère les détournements de fonds et pour mener la guerre contre les Talibans et leurs alliés. Sur ce plan militaire, les États-Unis échouent car leur allié principal, le Pakistan, joue double jeu et continue à appuyer les Talibans. Puis, avec l’invasion de l’Irak, le « front » afghan devient secondaire.
À partir de 2005, les Talibans, appuyés par des islamistes étrangers, s’infiltrent dans certaines régions. Sur les dix premiers mois de 2006, la guérilla et les combats font plus de 3 000 morts.
En 2015, la Force internationale d'assistance et de sécurité (FIAS) mise en place par l'OTAN est remplacée par la mission “Resolute Support” destinée à prodiguer « conseils et formations » à l'armée et aux institutions mises en place par la pseudo communauté internationale. Après un engagement coûteux et sans issue (1 000 milliards de dollars, 2 400 morts et 20 400 blessés parmi les soldats américains), Donald Trump annonce en décembre 2018 son intention, unilatérale, de se retirer du pays. Les Talibans, presque essentiellement composés de Pachtounes, prennent l'avantage dans un énième cycle de négociations de paix entamées à Doha en novembre 2018.  Un accord s’y conclut en février 2020. Il est surtout destiné à sécuriser le retrait des troupes américaines, à éviter les attentats sur le sol américain et promet des négociations ultérieures… Les Talibans continuent leur offensive…

Le bilan désastreux de l’Occupation des USA et de l’OTAN

La clique instituée par Washington pour gérer le pays s’est rapidement recyclée dans le narcotrafic   florissant : en 2004, trois ans après l’intervention internationale, l’Afghanistan était redevenue le premier pays producteur mondial de pavot, utilisé pour produire l’opium et l’héroïne. La corruption et l’occupation de l’Afghanistan par des troupes étrangères dont les d’échecs militaires se sont répétés, ont redonné l’avantage opérationnel et politique aux Talibans. 
Les négociations de Doha entre les États-Unis et les Talibans, avec l’appui explicite et implicite des pétromonarchies et d’autres puissances dites émergentes (Turquie, Égypte), ont, de facto, reconnu le rôle de pivot des Talibans dans une éventuelle « reconstruction » post-américaine qui ressemblera à une dictature. Mais le deal de Doha inclut sûrement le positionnement de l’Afghanistan “re-talibanisée “contre l’Iran, grand ennemi actuel des États-Unis et d’Israël.
Le 30 août 2021, le dernier avion de l'armée américaine quitte Kaboul.
Colonnes de fumée s’élevant de l'ambassade américaine (causées par l'incendie précipité de docu-ments), vols d’hélicoptères à l'aéroport de Kaboul pour évacuer les fonctionnaires US, cris des enfants perdus sur les pistes, évacuation chaotique rappelant Saïgon, cadavres sur la route de l’aéroport et forces militaires américaines tirant sur la foule qui tentait de fuir les Talibans dans les derniers avions sont la honte des États-Unis et de l’OTAN qui fuient un pays qu’ils ont dévasté.


Une débâcle militaire et idéologique

Les USA et l’OTAN, après 20 ans de présence massive, ont échoué à construire, ou même à ébaucher, un État, des institutions, une armée afghane, et à homogénéiser une société civile autour de valeurs et pratiques occidentales incompatibles avec la structure tribale et clanique d’un pays géographiquement cloisonné.
L’Amérique se retire sans scrupule ni gêne à l’égard du peuple afghan dont la « libération » n’aura été, comme ailleurs, qu’un prétexte à une ingérence aux objectifs plus concrets.

Le retrait chaotique dont nous avons parlé est un écran de fumée qui cache le caractère illégitime de l’ingérence impérialiste occidentale et ses véritables motivations :

-- Étendre la zone d’intervention de l’OTAN en Asie centrale avec un vrai mandat. En effet, pour la première fois, les membres de l’Alliance avaient invoqué l’article 5 du Traité de l’Atlantique Nord après les attentats du 11 septembre ;

-- Gêner la Russie en favorisant l’éparpillement djihadiste en Asie centrale ;

-- Gêner l’expansion de l’influence iranienne (qui a déjà plus de 3 millions d’Afghans sur son sol) et projeter une nouvelle masse de réfugiés vers l’Iran pour aggraver la crise économique ;

-- S’appuyer sur le Pakistan contre l’Inde soutenue par la Russie ;

-- Contrôler la production du Lithium indispensable à la croissance chinoise (fabrication des smartphones).


Le retrait américain mal préparé et précipité est la démonstration du cynisme total de la politique étrangère américaine. En effet, celui-ci a été négocié en contrepartie de l’abandon aux Talibans d’une quantité impressionnante d’armements, restes des 85 milliards de dollars d’équipements dé-versés dans le cadre des programmes US “train, advise and assist” de l’armée et de l’administration afghanes durant 20 ans. Un ancien responsable américain du « Procurement program » mentionnait 75 000 véhicules légers et lourds (60 chars légers, 12 lourds), 50 canons ou mortiers lourds, 7 drones militaires, 200 avions et 24 hélicoptères (dont nombre de Black Hawk) et 600 000 armes légères abandonnés aux Talibans. De plus, ceux-ci se sont vus concéder les technologies (lunettes de vision nocturne, scanners des yeux et d’empreintes digitales) et les bases de données biométriques et biographiques américaines dernier cri, leur permettant de cibler et réprimer tous les Afghans (des centaines de milliers) qui ont de près ou de loin collaboré avec les Américains depuis 20 ans. Les USA donnent ainsi aux Talibans la maîtrise de la surveillance de la population et la liste de tous ceux qu’il faut éliminer…

En fait, les USA ont combattu la Russie et l’Iran depuis 40 ans en se servant de l’extrémisme sunnite partout dans le monde. En effet, les USA sont les concepteurs et les auxiliaires (avec l’argent saoudien et la CIA) du djihadisme mondial depuis les “moudjahidines” afghans, pseudo “combattants de la liberté” des années 80. Cette déroute humiliante n’est qu’un changement de braquet. Les USA lâchent leurs alliés comme ils l’ont fait partout ailleurs. Car la manœuvre US de retrait en désordre n’est autre que la décision de laisser s’égailler les islamistes en Asie centrale pour gêner Moscou et Téhéran.


Que fait la France dans cette galère ?

Que fait et qu’a fait la France dans cette galère ? Rien, comme tous les autres. Le Nation building illégal, illégitime et impossible face à un peuple qui défend sa souveraineté nationale, ne fait que nourrir la dynamique de résistance ou la dynamique terroriste islamiste. Les gouvernements français qui se sont succédé depuis la Deuxième guerre mondiale ont choisi le suivisme et la collaboration avec l’empire américain et son bras armé l’OTAN. Ils ont choisi d’abandonner les intérêts français stratégiques et sécuritaires. La politique étrangère des gouvernements “socialistes” et néolibéraux est un désastre pour la crédibilité et l’influence de la France. On le sait, l’ingérence militaire ne produit plus d’influence, au contraire. L’OTAN va se redéployer en fonction du nouvel agenda de sécurité des USA, orienté vers la Chine et la Russie. La France n’a rien à faire ni à gagner dans ces aventures impérialistes. Rien. Seulement une marginalisation accrue sur la scène internationale et une incapacité programmée à gérer l’enjeu sécuritaire d’un afflux de réfugiés sur le territoire national. Comme on le sait, il existe des djihadistes en puissance, des « crypto-talibans », parmi les réfugiés, habilement mêlés à ceux qui voulaient fuir le pays (employés locaux de notre ambassade, d’ONG, interprètes…). Car ce sont les Talibans qui, en vertu d’un accord avec les USA, faisaient le tri à l’entrée de l’aéroport. Il est probable que nous soyons à la veille d’une campagne d’attentats en Europe et même aux USA. La campagne présidentielle en France constitue, à cet égard, une sanglante fenêtre d’opportunité. L’Afghanistan va redevenir un vivier du terrorisme islamiste et de la renaissance de l’État-islamique version locale. L’ONU estime, en effet, que déjà 15 des 34 provinces afghanes sont infestées par Al Qaida ou Daesh.

Ce n’est pas la fin de l’histoire

Dans cette guerre, les USA et l’OTAN ont fait des centaines de milliers de morts et généré des millions de réfugiés. L’impérialisme américain a montré au monde sa barbarie. Des milliards de dollars ont servi à nourrir la corruption, le crime, la drogue, les sociétés privées de mercenaires, les forces militaires américaines, les divers intermédiaires, les chefs de guerre afghans, l’industrie et les multinationales américaines. Toutes ces années d'occupation militaire, au service de l’ambition obsessionnelle de maintenir l’hégémonie américaine sur le monde, se sont soldées par une nouvelle défaite militaire et idéologique que les États-Unis ne peuvent cacher. Malgré un mensonge éhonté quant à une évacuation contrôlée pour tenter d’éviter honte et discrédit aux yeux des peuples, les faits sont accablants. Restent les massacres de vingt ans de guerre et d'occupation américaine, les bombardements des populations civiles, les meurtres perpétrés par les drones contrôlés depuis le Nebraska, le cynisme et les mensonges répétés de la Maison Blanche, du Pentagone, du Départe-ment d'État américain et de l’OTAN.

Les Talibans sont les fils des moudjahidin que rencontrait Reagan. Ils sont les descendants directs des mercenaires auxquels les États-Unis ont fourni des fonds et des armes modernes pour détruire la meilleure république que l'Afghanistan ait jamais eue ; celle qui a gouverné pendant le temps d'amitié avec l’URSS, qui a œuvré au développement du pays et défendu le droits des femmes. Les Talibans sont les héritiers des meurtriers que Washington et consorts ont appelé « guerriers de la liberté », qui ont promu le djihadisme, qui ont ramené le pays dans l'arriération, le fanatisme et la haine distillée par les mollahs.
Les États-Unis et leurs alliés de l'OTAN sont responsables. Les gouvernements français qui ont secondé l’invasion nord-américaine en envoyant des troupes, ont collaboré volontairement avec l’impérialisme des USA et sont complices de la tragédie du peuple afghan. George W. Bush et tous les présidents américains qui lui ont succédé méritent d’être traduits en justice pour répondre des crimes commis.

Les interventions militaires impérialistes doivent être condamnées. Toute politique étrangère doit respecter les Droits de l'homme et la souveraineté des États.

La solidarité avec le peuple afghan, avec tous ceux qui ont lutté pour combattre la machine de guerre des États-Unis et de leurs alliés, qui ont combattu le terrifiant règne des moudjahidines et aujourd’hui le sinistre obscurantisme des talibans, doit être affirmée.










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Dernière modification : 23.10.21, 19:38:45