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Du dimanche 21 novembre 2021


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Sommaire

Article 1 : CRISE SANITAIRE, SALUTAIRE ?

par Jean-Jacques REY

Article 2 : LE GOUVERNEMENT FACE À L'ÉCHEC DE SA POLITIQUE SANITAIRE

par L'équipe Lexprecia

Article 3 : COP26 : DOUBLE JEU DE MACRON

par Mickaël CORREIA et Jade LINDGAARD

Article 4 : VUES SUR LA COP26 ET L'URGENCE CLIMATIQUE

par Mazin QUMSIYEH

Article 5 : LES NAUFRAGEURS

par RogueESR



Article 1





Affiche affirmant que la vérité n'est pas libre si la liberté n'est pas vraie.

Graphique montrant évolution du nombre de morts dues au covid en France.

Contrairement aux racontars de la propagande pour semer le trouble et forcer l'acceptation de mesures liberticides,
le nombre de morts dus au covid, en France, a tendance à diminuer très nettement...
Source de l'article mentionnant source de l'image.


CRISE SANITAIRE, SALUTAIRE ?
 
 
 

   Sans principe de précaution, ils veulent empêcher un virus de circuler ! Mais leurs masques et leurs vaccins n’y font rien. En plus, l’immunité collective est une fable ! Les « Dieux » : (certains parmi les humains) sont tombés sur la tête… N’en jetez plus de cette prétention crasse !

   Nous préparerait-on à une guerre ? Certes les menaces ne manquent pas... En effet, ces temps-ci, les atteintes aux libertés deviennent monnaie courante sans qu’elles n’entraînent d’émotions - apparentes -  chez une masse de citoyens ; dire que nos ancêtres ont tant souffert pour que nous obtenions des libertés et droits humains… Tout ça pour ça en somme : l’arbitraire érigé en intérêt général pour des vues particulières (…) devenant paranoïaques ; et ; qui tentent de minimiser les problèmes dus à la vaccination de masse de gens bien portants et cela, en pleine épidémie qui plus est ; alors que c’est inapproprié d’après quelques sommités médicales. Il n’y a pas assez de malades pour assurer les profits des labos ; donc en vend de la « prévention », n’est-ce pas ?

   Une chose est sûre, cette crise sanitaire est instrumentalisée à des fins politiques, et ma conviction est que cela portera tort aux initiateurs d’un tel processus et ceux qui en ont profité. En résumé, une telle attaque contre les droits fondamentaux ne peut être sans conséquence (…) à plus ou moins long terme, et, j’espère, dans le bon sens.

   Quoiqu’en disent, ceux qui veulent faire les élections avant l’heure (en particulier les instituts de sondage), beaucoup de citoyen-ne-s ont l’intention ferme de régler leurs comptes aux prochaines présidentielles (et législatives). Ils sont pragmatiques car ils savent bien que la façon la plus efficace d’en finir avec ce gouvernement qui abuse des régimes d’exception par facilité technocratique, est de le sortir par les urnes, sans violences inutiles : on ne va quand même pas transformer en martyrs, ces fanfarons qui sont passés maîtres dans la technique de se présenter comme « le moins pire », qui se veulent courtois, mais qui méprisent en pratique toute objection et encore plus, toute opposition. Certains là-dedans vous diront d’ailleurs de plutôt parler à leur derrière qu’à leur tête qui est malade !… Faut avouer quand même qu’ils font mieux ce qu’ils reprochent à d’autres ; car en fait de gouvernement autoritaire - et sectaire -, ils sont remarquables ! Donc il faut les sortir, démocratiquement, car il n’y a que cela qu’ils craignent ; les institutions de la Cinquième République étant ce qu’elles sont… Vous le savez bien, les contre-pouvoirs sont en fait réduits ou neutralisés, surtout avec une Assemblée Nationale docile : (remarquez ma politesse) !

   Je ne vous apprendrez rien en vous rappelant que nous avons affaire, dans ce gouvernement, à des partisans du libéralisme économique ; or, qu’il soit réac, ordo, néo ou ultra, et maintenant pseudo écolo, le libéralisme économique s’impose par la supercherie comme d’autres s’imposent par la violence ou la « camaraderie ». Ils sont pour la liberté, oui, avant tout celle du capital financier. Les autres libertés sont additionnelles, avec paramétrage variable, et souvent reléguées au rang d’utilités. Nous en avons une démonstration éclatante avec cette histoire de Covid-19 qui sert de cheval de Troie : une nouvelle variante avec nombre de variants pour remettre en cause les libertés fondamentales. Ce dont certains en profitent pour se mettre sur le devant de la scène, en bidouillant même les statistiques pour mieux défendre leurs intérêts… Ceux qui suivent l’actualité, en multipliant sources et supports, verront bien à quoi je fais allusion ; parce que là aussi, il y en a marre des falsifications et déformations de la vérité !

   En attendant, l’obligation vaccinale, ils se la mettent sous les fesses, les pleutres de ce gouvernement bourgeois de « l’en même temps ». C’est dommage, une belle bataille juridique s’annonçait en perspective… Comme quoi, ils ne sont pas si sûrs d’eux ; d’autant que les labos leur ont fait signer une clause de non-responsabilité quant à eux : courageux mais pas téméraire, n’est-ce pas ? Le mouvement de protestation qui a suivi l’instauration du « pass sanitaire » a donc quand même gagné cela. Peut-être d’ailleurs qu’il inquiète plus qu’on veut bien le reconnaître dans les cercles du Pouvoir étatique et les médias inféodés ; car le feu couve sous les cendres… Une large part de la population n’est pas dupe des véritables enjeux derrière l’exploitation de cette pandémie, à travers le monde et la France en particulier. On verra bien si la victoire est acquise aux prochaines élections présidentielles, dans ce pays, pour le sieur Macron et ses potes : si on en croit les courtisans du système établi… ? Donnons-leur rendez-vous à ces pitres !
 





Des articles qui ont retenu mon attention :


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20 bonnes raisons scientifiques et éthiques de refuser la vaccination obligatoire anti-covid
Publié le 2 octobre 2021

www. kairospresse.be/20-bonnes-raisons-scientifiques-et-ethiques-de-refuser-la-vaccination-obligatoire-anti-covid/

"La vaccination obligatoire contre le covid-19, qu’elle soit recherchée de façon perverse via un covid safe ticket, une propagande éhontée et culpabilisante ou, prochainement peut-être, par un projet de loi, est légalement, scientifiquement et philosophiquement illégitime pour toute une série de raisons dont les suivantes :
    1- Ces injections sont expérimentales(1).
    2- Le contenu de ces produits est de qualité questionnable(2).
    3- De quel droit devrait-on se faire injecter sous la contrainte un produit expérimental?
    4- Les risques sanitaires liés au covid chez les jeunes en bonne santé sont extrêmement faibles. Les jeunes disposent d’une immunité naturelle avérée contre le covid-19. Le rapport bénéfices-risques sanitaires pour les jeunes en bonne santé est quasiment nul, voire négatif(3).
    5- Les risques sanitaires liés au covid pour la plupart des personnes en bonne santé sont très faibles(4).
    6- Ces risques sont encore plus réduits avec une prévention et une prise en charge précoce adaptées(5).
    7- Ces injections ne sont pas sans risques(6).
    8- Les promoteurs de la vaccination obligatoire semblent considérer les victimes d’accidents post-vaccinaux (décès, handicaps, même rares) comme des sacrifices nécessaires. Or le sacrifice personnel relève d’un choix individuel ; imposé par la société, il devient criminel.
    9- L’efficacité réelle de ces vaccins est encore à l’étude(7).
    10- Concernant la sûreté à court et moyen terme de ces produits, il existe un sous-reporting des accidents post-vaccinaux pour différentes raisons (patients et médecins qui ne reportent pas les effets post-vaccinaux)(8). Malgré ce sous-reporting, les effets post-vaccinaux rapportés sont déjà largement supérieurs à ceux qui ont suivi tout autre vaccin antérieur(9).
    11- La sûreté à moyen et long terme de ces produits est par définition encore inconnue(10).
    12- L’argument central pour convaincre jeunes et moins jeunes de se faire vacciner est l’« altruisme » : il s’agit de prévenir la contamination de l’entourage ; or certaines études tendent à montrer que les vaccinés restent tout aussi contaminants (charge virale au minimum identique) : la vaccination anti-covid n’empêchant pas la transmission virale, cet argument de l’altruisme tombe à plat : quels sont dès lors les fondements d’une obligation vaccinale(11) ?
    13- L’obligation vaccinale est injustifiable dans un contexte où, outre des statistiques questionnables, tout n’a pas été mis en œuvre pour soigner, avec pour conséquence de nombreux décès liés directement à ces négligences coupables : on a en effet observé des obstacles à l’accès aux soins durant le premier confinement ; le rejet d’une approche préventive ; un frein au recours aux antibiotiques(12) alors que beaucoup de décès liés au covid surviennent pas surinfection bactérienne(13); l’usage excessif du principe de précaution pour l’ivermectine et autres traitements précoces aux résultats encourageants, tandis que ce même principe de précaution a été abandonné dans le cas des injections ; l’absence de refinancement positif du secteur hospitalier, etc.
    14- Les pratiques contestables du secteur pharmaceutique sont notoires (nombreuses condamnations passées). Comment leur accorder une confiance aveugle avec ce lourd passé(14) ?
    15- Le consentement individuel éclairé et sans coercition est un principe légal dérivé des droits et libertés fondamentales(15). Mon droit sur mon propre corps est un droit inaliénable qui relève de la dignité de l’être humain, principe duquel découlent tous les droits humains : quel argument justifie de balayer ces principes fondamentaux, sans même examiner les implications plus larges de cet abandon du droit de l’individu sur son corps et du consentement individuel ?
    16- Pour ceux qui refusent ces injections expérimentales, il n’est pas éthiquement justifiable d’envisager, dans le cas d’une obligation vaccinale universelle, de les priver de la possibilité de travailler ou d’étudier, portant ainsi atteinte à d’autres droits fondamentaux : droit au travail (art. 23 de la Déclaration universelle des droits de l’homme) et donc impossibilité de subvenir aux besoins vitaux (droit à la vie), droit à l’éducation (art. 26), droit de ne pas être inquiété pour ses opinions (art. 19), droit à la liberté (art. 3), …
    17- Le projet politique et moral semble être manifestement de supprimer les droits et libertés fondamentales au nom du bien collectif… Qui serait chargé de définir ce bien collectif ? Des « experts en bien collectif » ? Qu’en est-il de la démocratie libérale (à ne pas confondre avec la dictature de la majorité) ? Les libertés et les droits fondamentaux sont le résultat de luttes sociales qui ont permis d’ériger ces droits en remparts à la loi du plus fort.
    18- On est manifestement entré dans une stratégie de vaccination périodique sur une durée indéterminée au bénéfice du secteur pharma américain (prévisions de juillet de 33,5 milliards de dollars pour Pfizer en 2021) et au détriment des budgets publics : cela pose question d’une part sur les véritables enjeux au cœur de cette crise, sur l’état de notre démocratie, mais aussi – et surtout – sur l’incapacité prochaine prévisible des États à gérer les politiques de base et les défis futurs.
    19- L’efficacité de l’immunité naturelle est avérée scientifiquement et les données de mortalité, notamment les taux d’IFR, en sont un témoignage éclatant(16). Le rôle de la prévention dans le renforcement de cette immunité naturelle est également avéré scientifiquement(17).
    20- L’absence de couverture vaccinale universelle est accusée par certains de laisser le champ libre à des mutations du virus, toutefois d’autres avertissent qu’un taux de vaccination élevé en période de pandémie est susceptible de provoquer une pression sélective sur le virus favorable à l’émergence de variants résistants(18). Il est en outre parfaitement illusoire de prétendre contrôler une zoonose par une couverture vaccinale humaine puisque les animaux domestiques et le bétail contribuent aux variations et mutations du virus(19).

Les sources citées dans ce document ne sont qu’une infime partie des sources renvoyant à des références scientifiques qui démontrent l’absence de pertinence sanitaire, juridique et morale d’une vaccination obligatoire.
Ce texte est rédigé par un groupe de citoyens et de scientifiques qui exhortent leurs concitoyens de tous horizons, soignants, juristes, etc. à sortir du silence et à rejoindre leur collectif pour l’enrichir de leurs compétences.
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Covid-19 : Halte à la vaccination de masse !
par Vincent Verschoor ; mercredi 17 mars 2021

agoravox.fr/actualites/sante/article/covid-19-halte-a-la-vaccination-de-231679

"Le virologue Geert Vanden Bossche a écrit une lettre ouverte à l’OMS demandant l’arrêt de la vaccination de masse contre le Covid-19, faute de quoi nous allons nous retrouver sans défenses face à des mutants sauvages.
Le Dr Geert Vanden Bossche est un virologue belge, un pro-vaccin ayant travaillé avec l’association GAVI (regroupement des Big Pharma au sein de l’OMS) et la fondation de Bill Gates. Il est l’auteur d’une lettre ouverte à l’OMS publiée ce 12 mars 2021, intitulée : « Arrêtez immédiatement la vaccination de masse contre le Covid-19 » (1). J’ai vérifié, ce n’est pas une blague. Je vous propose ci-dessous la traduction de la lettre en question, avec une introduction résumant, en quelques phrases, la position du Dr Vanden Bossche, le pourquoi d’une telle requête, voire supplique, de la part d’un homme du sérail n’ayant aucun lien avec la mouvance sceptique ou anti-vaccinale.
Le risque d’une catastrophe sanitaire majeure.
Son propos n’est pas isolé, au sens où les mises en garde contre les possibles effets pervers d’une telle vaccination sur un virus hautement mutant ont déjà été publiées par, notamment, l’académie française de médecine (2), mais il s’agissait alors de prévenir contre la tentation d’étendre le délai entre les deux doses de vaccin Pfizer, ce qui faisait courir le risque de donner au virus le temps de s’adapter. La lettre du Dr Vanden Bossche va bien plus loin, le cri d’alarme est sans équivoque :
La situation actuelle, extrêmement critique, m’oblige à diffuser cet appel d’urgence. L’ampleur sans précédent de l’intervention humaine dans la pandémie de Covid-19 risquant désormais de déboucher sur une catastrophe mondiale sans équivalent, cet appel ne peut être entendu assez fort et assez fermement.
Les vaccinologues, les scientifiques et les cliniciens sont aveuglés par les effets positifs à court terme dans les brevets individuels, mais ne semblent pas se soucier des conséquences désastreuses pour la santé mondiale. À moins que l’on ne me prouve scientifiquement que j’ai tort, il est difficile de comprendre comment les interventions humaines actuelles empêcheront les variants en circulation de se transformer en un monstre sauvage.
L’échappement immunitaire.
Le cœur de l’argument du Dr Vanden Bossche est simple, et peut se résumer en deux mots : échappement immunitaire (immune escape). Le principe, détaillé dans la seconde partie de la lettre à l’OMS, est en gros le suivant : la vaccination de masse induit une compétition entre les anticorps spécifiques amenés par le vaccin, et généralement efficaces à court terme contre le virus, et nos anticorps naturels composant notre première ligne de défense. Cette compétition affaiblit la capacité de nos défenses naturelles face au virus, les anticorps spécifiques liés aux vaccins étant plus performants.
A l’échelle d’une pandémie, avec beaucoup d’infections et de variations possibles, la pression vaccinale pousse le virus à muter et à trouver des « solutions » qui le rendent immunisé aux anticorps spécifiques associés aux vaccins. Une fois que ce variant résistant se développe, non seulement les anticorps vaccinaux deviennent inefficaces, mais notre système naturel s’étant entre-temps « désintéressé » de l’affaire, se retrouve à nouveau seul face au mutant, mais peu « entraîné » face à un adversaire surentraîné.
Conséquences : le nombre de personnes avec une immunité naturelle affaiblie va augmenter, et développer des formes plus graves. Cette situation est encore aggravée par deux facteurs : d’une part les mesures d’éloignement, des gestes barrières aux confinements, réduisent les occasions « d’entrainement » de notre système immunitaire naturel. D’autre part la vaccination massive des personnes âgées augmente la pression sur les autres classes d’âges.
Erreur fatale : l’affaiblissement de nos défenses immunitaires naturelles.
A force de vacciner le haut de la pyramide des âges, toute la pression se concentre sur les plus jeunes, ceux-là mêmes contre lesquels la plupart des Etats s’efforcent de réduire l’immunité naturelle en les incarcérant, en les privant au maximum de toute interaction, en les déprimant psychologiquement et immunitairement par manque « d’entraînement » de leur système naturel.
Dans le même temps, les vaccins deviennent de moins en moins efficaces du fait des variants, et les classes d’âges vaccinées redeviennent vulnérables dès lors qu’apparaissent des mutants résistants. C’est le début d’une catastrophe sanitaire mondiale, celle que le Dr Vanden Bossche veut éviter en informant l’OMS et la population de ce probable scénario.
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Avant tout, nourrir notre système immunitaire naturel.
Voilà donc ma proposition de résumé de la lettre à l’OMS. Le texte intégral traduit se trouve ci-dessous. De ceci je formule ces deux conclusions : D’abord, la dictature sanitaire basée sur l’incarcération de masse, la distanciation physique appliquée à toutes et tous, le masque pour les enfants à l’école, et la fermeture des lieux de vie dits « non-essentiels » qui permettent pourtant à nos systèmes immunitaires de se renforcer, restera sans doute dans l’Histoire comme l’une des pires politiques jamais implémentées. Les responsables ne méritent rien d’autre qu’un procès de Nuremberg pour crime contre l’Humanité. Ensuite, si ce que dit le Dr Vanden Bossche est vrai, nous devons refuser toute vaccination selon les protocoles actuels, et travailler d’arrache-pied à nourrir, et pour beaucoup à reconstruire, nos défenses immunitaires naturelles. En un mot : vivre.
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Covid-19 : le cauchemar pandémique est un cauchemar politique
Libertés publiques ; 11 novembre 2021 ; par Finn Andreen.

contrepoints.org/2021/11/11/412994-covid-19-le-cauchemar-pandemique-est-un-cauchemar-politique

"Historiquement, il n’y a qu’en temps de guerre que les États occidentaux ont eu temporairement le pouvoir de décision qu’ils détiennent aujourd’hui.
Le cauchemar de la crise sanitaire, qui depuis le début est un cauchemar aussi bien politique que médical, ne semble pas vouloir prendre fin. Le virus SARS-CoV-2 repart et le réflexe autoritaire du gouvernement français aussi, avec la dernière allocution de Macron du 9 novembre 2021. Malheureusement, ni l’un ni l’autre sont inattendus.
Le virus repart surtout en nombre de cas, ce qui ne devrait pas être un souci dans les pays comme la France où le taux de vaccination est déjà élevé chez les groupes à risques. La protection vaccinale contre les cas nécessitant soins intensifs reste statistiquement bonne ; les pays qui aujourd’hui souffrent d’une recrudescence de cas graves et de décès dus au Covid-19 sont ceux ayant un faible taux de vaccination parmi les groupes à risques, comme en Russie.
Le réflexe autoritaire supposé lutter contre la pandémie s’exprime évidemment en France par le blanc-seing à l’exécutif de prolonger le pass sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022 et de le rendre désormais dépendant de doses supplémentaires de vaccin.
Cette situation est évidemment une inacceptable énième atteinte aux libertés individuelles des Français déjà au préalable bien entamées par un interventionnisme étatique extrême. Pour un libéral, l’opposition au pass sanitaire est donc une évidence, même avant l’allocution paternaliste de Macron du 12 juillet 2021 annonçant le lancement du pass.

Pourquoi il faut continuer à s’opposer au pass sanitaire
Aujourd’hui, il est parfaitement sensé de maintenir cette opposition car sans même évoquer l’argument moral de liberté politique ni celui de son coût économique pour la société, trois arguments épidémiologiques le disqualifient :
- La transmission avérée des vaccinés
On sait que les personnes vaccinées transmettent également le virus, même si dans une moindre mesure. Il est alors évidemment injuste que les personnes non vaccinées n’aient pas les mêmes droits, et ce d’autant plus que le niveau de transmission dépend de nombreux facteurs individuels.
- La rapide réduction de l’efficacité
La forte chute de l’efficacité des vaccins anti-covid sur une période de seulement quelques mois a été démontrée par plusieurs récentes études, notamment en Suède sur un million d’individus, aux États-Unis et en Israël, qui de ce fait a anticipé la décision de Macron relative aux injections de rappel.
De surcroît, l’efficacité des vaccins contre le variant Delta est bien plus faible que pour les variants précédents. Donc, si un pass sanitaire pourrait éventuellement dans cette logique se justifier avec les variants antérieurs, ce n’est pas le cas depuis l’arrivée du variant Delta. Et quels seront les variants inconnus encore plus contagieux qui vont suivre ?
- Les effets secondaires non négligeables
L’ANSM et la VAERS aux États-Unis indiquent que le taux d’effets secondaires graves, même s’ils restent peu probables, sont bien plus élevés pour ces vaccins anti-covid que pour des vaccins habituels. De plus, les dernières fuites d’information publiées par la British Medical Journal concernant des sérieuses irrégularités dans les phases de tests du vaccin Pfizer (le Pfizergate) n’aident pas à calmer les esprits.

Pour rappel, même sans ces trois arguments de nature épidémiologique, le pass sanitaire doit être disqualifié en tant que mesure anti-libérale incompatible avec le premier article de la Déclaration de l’Homme et du Citoyen de 1789 : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. »
Il ne s’agit pas de s’opposer aux vaccins si on fait partie des groupes à risques. Mais étant donné ces trois arguments, comment justifier un pass sanitaire qui discrimine ceux qui choisissent de ne pas être vaccinés, en les empêchant de vivre normalement ? Et c’est bien là le but sous-jacent, rendre la vie insupportable aux irréductibles non vaccinés. Macron l’a dit dans son allocution du 9 novembre 2021 : « Vaccinez-vous pour pouvoir vivre normalement ».
Évidemment, comme il vient de l’annoncer, le pass sanitaire sera dépendant des injections supplémentaires de vaccin, ce qui évidemment fera l’affaire des laboratoires. Au lieu de cette fuite en avant, il serait grand temps pour le gouvernement d’abandonner la folie de ce pass sanitaire
."
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Derrière la « guerre cognitive » de l’OTAN : une « bataille pour votre cerveau »
lundi 8 novembre 2021

lesmoutonsenrages.fr/2021/11/08/derriere-la-guerre-cognitive-de-lotan-une-bataille-pour-votre-cerveau-2/

"Les nouvelles formes de guerre
Les gouvernements occidentaux de l’alliance militaire de l’OTAN développent des tactiques de « guerre cognitive » , utilisant les menaces supposées de la Chine et de la Russie pour justifier la conduite d’une « bataille pour votre cerveau » dans le « domaine humain » , pour « faire de chacun une arme. »
L’OTAN développe de nouvelles formes de guerre pour mener une « bataille pour le cerveau » , comme le dit l’alliance militaire.
Le cartel militaire de l’OTAN dirigé par les États-Unis a testé de nouveaux modes de guerre hybride contre ses adversaires autoproclamés, notamment la guerre économique, la cyberguerre, la guerre de l’information et la guerre psychologique.
Aujourd’hui, l’OTAN met au point un tout nouveau type de combat qu’elle a baptisé « guerre cognitive« . Décrite comme une « militarisation des sciences du cerveau
» , cette nouvelle méthode consiste à « pirater l’individu » en exploitant « les vulnérabilités du cerveau humain » afin de mettre en œuvre une « ingénierie sociale » plus sophistiquée.
Jusqu’à récemment, l’OTAN avait divisé la guerre en cinq domaines opérationnels différents : air, terre, mer, espace et cyber. Mais avec son développement de stratégies de guerre cognitive, l’alliance militaire discute d’un nouveau niveau, le sixième : le « domaine humain. » 
Une étude de 2020 parrainée par l’OTAN1 sur cette nouvelle forme de guerre explique clairement : « Alors que les actions menées dans les cinq domaines sont exécutées afin d’avoir un effet sur le domaine humain, l’objectif de la guerre cognitive est de faire de chacun une arme. »
« Le cerveau sera le champ de bataille du 21e siècle », souligne le rapport. « Les humains sont le domaine contesté » et « les conflits futurs se produiront probablement parmi les gens numériquement d’abord et physiquement ensuite, à proximité des centres de pouvoir politique et économique. »
Si l’étude soutenue par l’OTAN insiste sur le fait qu’une grande partie de ses recherches sur la guerre cognitive est conçue à des fins défensives, elle concède également que l’alliance militaire développe des tactiques offensives, en déclarant : « L’humain est très souvent la principale vulnérabilité et il convient de le reconnaître afin de protéger le capital humain de l’OTAN, mais aussi de pouvoir tirer parti des vulnérabilités de nos adversaires. »

Dans une révélation qui fait froid dans le dos, le rapport dit explicitement que « l’objectif de la guerre cognitive est de nuire aux sociétés et pas seulement aux militaires. »
Avec des populations civiles entières dans le collimateur de l’OTAN, le rapport souligne que les armées occidentales doivent travailler plus étroitement avec le monde universitaire pour armer les sciences sociales et humaines et aider l’alliance à développer ses capacités de guerre cognitive.
L’étude décrit ce phénomène comme « la militarisation des sciences du cerveau ». Mais il semble évident que le développement de la guerre cognitive par l’OTAN conduira à une militarisation de tous les aspects de la société et de la psychologie humaines, des relations sociales les plus intimes à l’esprit lui même.
Cette militarisation globale de la société se reflète dans le ton paranoïaque du rapport parrainé par l’OTAN, qui met en garde contre « une cinquième colonne intégrée, où chacun, à son insu, se comporte selon les plans de l’un de nos concurrents ». L’étude indique clairement que ces « concurrents » censés exploiter la conscience des dissidents occidentaux sont la Chine et la Russie.
En d’autres termes, ce document montre que les figures du cartel militaire de l’OTAN considèrent de plus en plus leur propre population nationale comme une menace, craignant que les civils ne soient de potentielles cellules dormantes chinoises ou russes, de redoutables « cinquièmes colonnes » qui remettent en cause la stabilité des « démocraties libérales occidentales. »
"
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Débat. « L’écosocialisme démocratique en Australie »
29 octobre 2021, Alencontre, Australie, Ecologie
Par Thomas Kilkauer et Meg Young

alencontre.org/ecologie/debat-lecosocialisme-democratique-en-australie.html

"L’écosocialisme démocratique commence peut-être par la nécessité de résoudre la crise climatique et les crises connexes. Cela nécessite une révolution socio-écologique radicale qui transcende le capitalisme par son démantèlement non-violent. Cela implique le remplacement du capitalisme par un système alternatif fondé sur la justice sociale, la démocratie profonde, la durabilité environnementale et un climat salubre, à la fois dans le monde entier et dans des pays spécifiques, par exemple comme l’Australie. Aujourd’hui, beaucoup ont accepté le fait que le capitalisme mondialisé a eu des impacts négatifs sur de larges pans de l’humanité et sur un écosystème fragile, précaire.
L’écosystème fragile de l’Australie a subi de graves menaces ces dernières années. Par exemple, 2019 a constitué l’année la plus chaude jamais enregistrée en Australie. A l’échelle mondiale, 20 des 21 années les plus chaudes jamais enregistrées ont eu lieu au cours du XXIe siècle. Or, nous sommes à peine vingt et un ans après le début de ce siècle.
En outre, les années 2019 et 2020 ont également été marquées par les feux de brousse les plus importants jamais enregistrés, qui ont touché 80% des Australiens. Lors d’une calamité devenue presque classique, le premier ministre néolibéral [Parti libéral] de l’Australie – Scott Morrison [en charge depuis août 2018] – a pris des vacances secrètes à Hawaï pendant les feux de brousse jusqu’à ce qu’elles soient découvertes. C’est ce qu’on a été qualifié de «l’évasion de la chemise hawaïenne».

Face à l’écocide imminent, le concept d’écosocialisme démocratique qui propose, à côté de la contradiction primaire de Karl Marx entre le Travail et le Capital, une deuxième contradiction à résoudre: l’accumulation sans fin fondée sur la dégradation de l’environnement contre un avenir durable. A partir de là, on pourrait définir quatre éléments constitutifs pour l’écosocialisme démocratique. Ils sont les suivants :
 - 1° une économie orientée vers la satisfaction des besoins sociaux et économiques fondamentaux de chaque personne (nourriture, vêtements, logement, soins de santé, éducation, travail digne, etc.;)
 - 2° l’écosocialisme démocratique devrait être basé sur un haut degré d’égalité sociale et économique ;
 - 3° il doit être fondé sur la propriété publique des moyens de production. On pourrait évoquer que la propriété publique ne signifie pas nécessairement le socialisme d’état mais pourrait très bien signifier la communauté et les collectifs libertaires.[Au sens où l’a exposé Murray Bookchin (1921-2006) dans un ouvrage comme Pouvoir de détruire, pouvoir de créer: Vers une écologie sociale et libertaire (Ed. L’Echappée, mars 2019), avec «une dimension confédérale, anti-hiérarchique et collectiviste, basé sur la gestion municipale des moyens de vie».]
 - 4° la durabilité environnementale et un climat salubre restent des impératifs pour l’écosocialisme démocratique.

Cela signifie une alternative anarcho-socialiste qui doit incarner des idéaux stimulants tout en offrant des propositions terre à terre pour faire face aux problèmes du capitalisme australien contemporain – en fait, pas seulement australien mais mondial. En cela, le concept d’écosocialisme démocratique n’est pas très éloigné de ce que propose, par exemple, le récent livre de Michael Albert, qui suggère un avenir sans patrons [ voir No Bosses: A New Economy for a Better World, Zero books, Winchester 2021]
L’une des raisons d’arriver à l’écosocialisme démocratique se trouve dans la suppression des systèmes économiques et politiques actuels – souvent suggérée dans les écrits de Noam Chomsky. Chomsky a dit un jour que les Etats-Unis ont un système de parti unique, à savoir le Parti des affaires avec deux factions: les Républicains et les Démocrates.
On pourrait dire que l’Australie a également un Parti des affaires, avec la Coalition néolibérale et le Parti travailliste comme factions. Au-delà de ces forces, existent trois mouvements pour le climat en Australie et ils ne disposent pas d’une influence sur l’élaboration des lois environnementales. Il s’agit de :
 - la structure grand public représentée par exemple par le Climate Council [ climatecouncil.org.au/ ] ;
 - les ONG environnementales comme, par exemple, Greenpeace ;
 - les groupes de base et d’action tels que Rising Tide, Lock the Gate, Stop Adani, School Strike 4, Climate et Extinction Rebellion
."

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sommaire_1


Article 2

Signalement personnel le 29/09/2021 d'un article par "DejaVu.legal"
Site : dejavu.legal/






Image animée d'une loupe bleue faisant un mouvement circulaire.

Photo de fronton du Conseil constitutionnel en France.


LE GOUVERNEMENT FACE À L'ÉCHEC DE SA POLITIQUE SANITAIRE
 
 
 

Au surlendemain de la décision du Conseil constitutionnel et de l'intervention présidentielle qui s'en est suivie, faut-il observer que le Gouvernement constate l'inefficacité de sa propre politique sanitaire ? Vaccination quasi obligatoire voire obligatoire, suspension de soignants, masque à tout-va, arrêt du sport et des loisirs en association pour nombre de Français, etc.
En effet, aujourd'hui le Gouvernement annonce l'arrivée d'une cinquième vague.
Pourtant en janvier dernier, le Ministre des Solidarités et de la Santé déclarait : "Je crois profondément que le vaccin peut nous permettre de retrouver notre vie d'avant".
N'est-il pas temps de cesser de “croire” pour s'intéresser aux “faits” ?
[Voilà] : quelques articles de presse à partager au sujet de ces contradictions
*
Nous vous invitons à partager ces informations. Trop peu de gens comprennent bien ce qui se passe actuellement en matière de libertés individuelles et de droits fondamentaux. Pensez aussi à diffuser la pétition DejaVu pour donner du poids aux revendications qui y sont exposées


Le Conseil constitutionnel ne censure que très partiellement la loi de vigilance sanitaire


source :  t.palace.legal/nl2/x9v9n/mqpj.html

Par une décision publiée ce mardi 9 novembre à 17h, soit trois heures avant l'allocution du Président de la République annoncée le même jour et ayant le même objet, le Conseil constitutionnel :

    Valide le maintien jusqu'au 31 juillet 2022 du cadre juridique organisant l'état d'urgence sanitaire, en retenant de première part que ce régime ne constitue pas un état d'urgence sanitaire, de deuxième part que l'état d'urgence qui serait  prononcé par le Gouvernement pourra “être contesté devant le juge administratif”, et de troisième part qu'au-delà d'une durée d'un mois, les états d'urgence prononcés ne pourront être prorogés que par la loi (et non pas seulement par le Gouvernement lui-même).

    Sur l'enjeu électoral, le Conseil constitutionnel se contente de répondre pour l'essentiel que “la présentation du « passe sanitaire » ne peut être exigée pour l'accès aux bureaux de vote ou à des réunions et activités politiques”, comme si l'arsenal juridique en question n'avait pas d'autre impact sur les campagnes électorales concernées.
    
    Censure la possibilité pour le Gouvernement de prendre par simple Ordonnance certaines mesures relevant du domaine de la loi (en se dispensant de la procédure parlementaire) et visant à rétablir, à adapter ou à compléter certaines dispositions du code du travail et des mesures d'adaptation des dispositions relatives à l'activité réduite pour le maintien en emploi.
    
    Censure la possibilité pour les directeurs des établissements d'enseignement scolaire d'accéder aux informations médicales secrètes des élèves relatives au statut virologique des élèves, à l’existence de contacts avec des personnes contaminées et à leur statut vaccinal.

    Le Conseil constitutionnel retient qu'il s'agissait là d'une “atteinte disproportionnée au droit au respect de la vie privée”.

L'ensemble des autres avancées proposées dans le cadre des débats parlementaires, sont perdues à ce stade.

On s'interrogera sur le fait que cette décision du Conseil constitutionnel a été prise en présence de son Président Laurent Fabius, alors que l'un de ses fils dirige McKinsey France, cabinet spécialisé en marketing pour de grandes firmes pharmaceutiques, lequel œuvre à favoriser la commercialisation des vaccins Covid-19 en outre auprès du Gouvernement  :
( sources à vérifier surt.palace.legal/nl2/x9v9n/mqpj.html ).

Cette période de plus de huit mois jusqu'au 31 juillet 2022 a minima - en dépit des quelques assouplissements opérés par cette décision du Conseil constitutionnel - ouvre donc une large période de commercialisation quasi forcée de produits pharmaceutiques dont la balance bénéfice-risque ne peut pas être évaluée de manière définitive, ces produits étant n'ayant qu'une autorisation de mise sur le marché (AMM) provisoire.

Nous reviendrons prochainement à ce sujet vers vous.

La pétition DejaVu : partagez-là pour changer la donne

Un nouvel outil collectif est mis en place dans le cadre des vaccins Covid-19 : l'Action Collective en Justice.
 * Cela peut permettre de faire le poids face à des adversaires de taille.

Le projet DejaVu n'est pas une simple pétition.
Ce sont aussi des actions en justice.
*
Nos actions collectives interviennent dans le cadre d'un procédé légaliste mais innovant pour lutter contre les risques liberticides causés dans le cadre du projet de “loi sanitaire”.
Si vous faites partie des inscrits à l'action "Agir pour nos Libertés", vous recevrez par ailleurs nos e-mails pour le lancement des actions collectives et sur la veille juridique.



L'équipe Lexprecia
dejavu.legal/fr







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Article 3

Transmission personnelle le 02/11/2021 d'un article par Pierre PÉGUIN
Articles sur : apag2.wordpress.com






Image antinucléaire montrant symboles de dégradation de l'environnement dont fûts de déchets radioactifs.

Image symbole du réchauffement climatique avec Terre au feu.


COP26 : DOUBLE JEU DE MACRON
 
 
 

Bonjour,

À la COP26, Emmanuel Macron joue un double jeu. Pour son discours inaugural à Glasgow, le président français a exhorté ses homologues à rehausser leurs ambitions climatiques, alors "qu'en  même temps" des décisions continuent à être prises dans tout notre pays pour des projets pas vraiment conformes à une économie de sobriété (concernant le transport autoroutier, le rail à très grande vitesse, soutien à l'aéronautique, à l'agriculture et l'élevage industriel, la 5G, etc. etc.).

Le président présente en modèle la production d'électricité du pays basée à 70% sur le nucléaire comme prétendument "décarbonée". Sa pression  est très forte actuellement pour relancer la construction de réacteurs nucléaires en France, contrairement à nos pays voisins qui abandonnent cette source d'énergie beaucoup trop dangereuse, coûteuse, et génératrice d'ingérables déchets très radioactifs .

En fait s'il est exact qu'un réacteur en fonctionnement dégage peu de gaz à effet de serre (GES), la prise en compte déja de tout l'amont de ce fonctionnement, le doute est permis... : avec toute l'énergie nécessaire à la construction du réacteur, l'extraction minière de l'uranium, l'affinage et les processus industriels aboutissant à son  enrichissement pour fabriquer le combustible, les multiples transports, etc. Et si on ajoute tout l'aval avec le retraitement à la Hague des combustibles usés, puis la gestion des déchets pour des dizaines de milliers d'années, il ne reste plus beaucoup de doutes sur la contribution du nucléaire au réchauffement climatique !

Mais, et c'est grave, la fuite d’un document européen dévoile que : la France "achète" l'appui du nationaliste Viktor Orbán en Hongrie ou du gouvernement polonais pro-charbon, en promouvant activement le gaz fossile, en contrepartie de leur soutien pour que la relance du nucléaire tricolore  soit soutenue par l' Europe ! ...

Voir ci-dessous (texte de Médiapart) comment pour E. Macron, le nucléaire prime sur la lutte contre le réchauffement climatique. Il s'agit bien d'un double jeu.


Pierre PÉGUIN


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Source : apag2.wordpress.com/2021/11/02/2280/
ou dans les biographies et liste d'articles de Jade Lindgaard et Mickaël Correia




À la COP26, le double jeu hypocrite d’Emmanuel Macron

Par Mickaël Correia et Jade Lindgaard ; 1 novembre 2021.




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Pour son discours inaugural à Glasgow, lundi, le président français a exhorté ses homologues à rehausser leurs ambitions climatiques. Mais la fuite d’un document européen, au même moment, vient rappeler que la France promeut activement le gaz fossile avec le soutien du nationaliste Viktor Orbán en Hongrie ou du gouvernement polonais pro-charbon, en contrepartie de leur appui pour relancer le nucléaire tricolore.

Glasgow (Écosse).– Il était près de 16 h 30 ce lundi 1er novembre quand Emmanuel Macron a lancé à la tribune de la COP26, à Glasgow : « Nous savons que notre objectif, c’est 1,5 °C pour la fin du siècle. Nous savons qu’aujourd’hui, nous n’y sommes pas. Notre trajectoire actuelle nous amène à 2,7 °C. La clé de notre action collective est que, dans les jours qui viennent, il puisse y avoir suffisamment d’engagements pour revenir au 1,5 °C. »

Durant toute la journée, les discours des dirigeants mondiaux se sont enchaînés en ouverture du sommet climatique. Après le président américain Joe Biden, qui a présenté ses excuses pour la décision de son prédécesseur, Donald Trump, de retirer les États-Unis de l’accord de Paris, c’était au tour d’Emmanuel Macron de prononcer son speech inaugural. Et le chef d’État français n’a pas hésité à se poser en donneur de leçon malgré les deux récentes condamnations envers son gouvernement pour inaction climatique de la part du Conseil d’État et du tribunal administratif de Paris.

Le président français a en effet argué que « La France, et plus largement l’Union européenne, sont aujourd’hui au rendez-vous des engagements [pour maintenir le réchauffement planétaire à +1,5 °C – ndlr] ». Avant de tonner : « La clé pour cette COP est que les plus gros émetteurs, dont les stratégies nationales ne sont pas conformes à notre objectif des 1,5 °C, rehaussent leurs ambitions dans les quinze jours qui viennent. C’est le seul moyen de crédibiliser les 1,5 °C. »

Mais depuis le vendredi 29 octobre, comme un mauvais souvenir qui émerge en plein rêve de réussite de la COP26, circule un document qui met en lumière une tout autre politique climatique française. Deux simples pages ayant fuité qui consistent en une proposition d’acte délégué – un texte juridique contraignant émis par la Commission européenne – demandant à ce que le gaz fossile et le nucléaire soient deux activités labellisées « énergie verte » par l’Union européenne (UE).

Bruxelles s’est récemment doté d’un plan de réduction de 55 % de ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 qui devrait conduire l’UE à la neutralité carbone à l’horizon 2050. Parmi l’ensemble des mesures prises par les autorités européennes figure la mise en place d’une taxonomie verte. Il s’agit de créer un système de classification environnemental des différentes activités industrielles afin de réorienter les flux financiers privés vers des projets compatibles avec les objectifs climatiques européens.


Alliance du gaz et du nucléaire

En avril 2021, la Commission européenne a adopté une série d’actes délégués relatifs au volet climatique de la taxonomie européenne. Mais le gaz fossile et le nucléaire ne sont pas concernés par ces textes juridiques car sujets à d’intenses débats, pas encore tranchés. Pour ces deux énergies, un acte délégué complémentaire doit être validé d’ici à mi-décembre afin de les intégrer, ou non, dans cette taxonomie.

L’État membre à la manœuvre de ces débats houleux ? La France. Paris a en effet noué une alliance inédite avec les pays d’Europe centrale, pro-gaz et peu ambitieux en matière climatique, telles la Tchéquie, la Hongrie gouvernée par le nationaliste Viktor Orbán, ou la Pologne dirigée par un gouvernement ultra-conservateur qui refuse de mettre fin à ses gigantesques exploitations charbonnières.

Inclure le gaz fossile comme une énergie verte de « transition » au sein de la taxonomie européenne serait un contre-sens climatique. Depuis 2015, les scientifiques martèlent que pour limiter le dérèglement climatique, il faudrait laisser dans nos sous-sols plus de la moitié des réserves mondiales de gaz. Et les Nations unies ainsi que la revue Nature viennent tous deux de démontrer que la production de gaz doit diminuer de 3 % par an pour maintenir le réchauffement global à +1,5 °C.

La raison de ce curieux soutien de la France à ces pays gaziers réside dans le fait qu’elle demande en contrepartie leur appui pour que le nucléaire soit considéré comme une énergie climato-compatible avec les engagements climatiques de l’UE. Alors qu’Emmanuel Macron s’apprête à annoncer la relance du nucléaire d’ici la fin de l’année, Paris a plus que jamais besoin du soutien politique et financier de l’Union européenne.

Eurodéputé Verts néerlandais, Bas Eickhout suit depuis de nombreuses années le dossier « climat » au Parlement, et a indiqué à Mediapart : « La France est explicite depuis plusieurs mois sur son soutien à l’inclusion du nucléaire dans la taxonomie européenne. Beaucoup de diplomates français ont été vus dans les pays de l’est de l’UE pour soutenir cette proposition. C’est vraiment une coalition “sale”. Le lobbying français est allé très loin. Et la commission von der Leyen a subi des pressions pour accélérer sa décision sur la taxonomie, avant la mise en place du nouveau gouvernement allemand. »

Dès le 2 juillet 2020, le Français Pascal Canfin, président de la commission « environnement » du Parlement européen, s’est ouvertement positionné pour que le gaz et le nucléaire soient considérés par l’UE comme des énergies vertes. Le 20 septembre dernier, Alexis Dutertre, ambassadeur de France en Tchéquie, communiquait sur Twitter quant à sa « coopération active » avec l’État tchèque pour l’inclusion du gaz fossile et du nucléaire dans la taxonomie européenne.

Enfin, le 22 octobre, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé : « Nous avons besoin d’une source stable, le nucléaire, et pendant la transition, du gaz. »

« L’alliance d’Emmanuel Macron avec la Pologne du charbon et la Tchéquie du gaz démontre que son obsession est nucléaire et non pas climatique, a commenté, pour Mediapart, Yannick Jadot, eurodéputé Verts et candidat écologiste à l’élection présidentielle. Il est irresponsable de sacrifier l’ambition climatique européenne sur l’autel d’un nucléaire incapable de répondre aux défis de la décennie. »
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La suite sur Médiapart


Mickaël CORREIA et Jade LINDGAARD








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Article 4

Envoi personnel du 03/11/2021 d'un article par Mazin QUMSIYEH
Sites : qumsiyeh.org ; popular-resistance.blogspot.com






Image symbole du train du capitalisme allant heurter un mur de limite écologique.

Image symbole ironique d'un consommateur songeur...


VUES SUR LA COP26 ET L'URGENCE CLIMATIQUE
 
 
Déclaration de l’Institut palestinien pour la biodiversité et la durabilité
sur la COP26 et l’urgence climatique.
 

(Traduction affinée par JJ Pat REY)
La Conférence des Parties (COP) 26 (la 26ème !) sur le changement climatique [a eu lieu] en Écosse avec plus de 50 000 personnes présentes en ligne ou en personne. Le Secrétaire général de l’ONU a parlé de « l’urgence » climatique et de la façon dont nous traitons notre planète « comme des toilettes ». Lui et d’autres politiciens du monde commencent à utiliser un langage que nous, en tant qu’activistes, utilisons depuis des décennies (sauf que nous agissions également). Nous, en Palestine, et les militants du monde entier, ne sommes néanmoins pas satisfaits des progrès accomplis pour faire face à cette crise existentielle. Nous ne sommes pas satisfaits du bla-bla-bla des politiciens comme l’a noté, Greta Thunberg. Des millions d’entre nous ont travaillé dur pour changer les situations locales et faire pression sur nos propres politiciens et ceux du monde entier (c’est-à-dire penser globalement et agir localement et globalement alors que le monde est interconnecté). Nous en avons évidemment besoin et devons faire plus pour accélérer cela. Nous ne sommes pas simplement dans une « urgence climatique », mais dans une catastrophe mondiale (une Nakba environnementale). Nous n’avons que 7 ans pour agir à des niveaux beaucoup plus élevés. Des sommes d’argent importantes sont promises pour l’adaptation et l’atténuation du changement climatique et pour la conservation. Pourtant, l’argent est mal dirigé et utilisé principalement pour soulager la conscience coupable des pays riches qui ont exploité et continuent d’exploiter les autres (déverser de l’argent sur le problème n’est pas une solution). Nous avons soutenu dans un certain nombre de réunions au cours des dernières semaines (environ trois réunions par semaine) dans la période précédant la COP26 que, entre autres, ces choses sont nécessaires:

1) Libérer les esprits de la colonisation mentale. Cela va au-delà de la question de la « sensibilisation et de l’éducation à l’environnement ». Il s’agit de questions d’apprentissage et d’autonomisation pour la libération : des esprits libérés des notions d’impuissance et de soumission aux dirigeants politiques. Ce n’est rien moins qu’une libération révolutionnaire des vieilles méthodes qui enchaînent les cerveaux et le développement de nouveaux paradigmes pour la durabilité et la coexistence (les uns avec les autres et avec la nature). Cela implique de développer le RESPECT (pour nous-mêmes, pour les autres, pour la nature)

2) Nous ne pouvons pas revenir à des systèmes de gouvernance et de structures mondiales pré-COVID19. Les systèmes qui dominent les économies mondiales comme le consumérisme et le capitalisme doivent être changés pour développer des systèmes basés sur la bienveillance, l’empathie et la collaboration à la fois au-delà des frontières (qui devraient éventuellement être démantelées) et à l’intérieur des frontières. Un monde meilleur est possible.

3) Nous devons utiliser nos connaissances, nos pratiques et nos systèmes de valeurs autochtones. L’utilisation d’une technologie qui fonctionne avec ceux-ci devrait créer de la nourriture souverainement tout en protégeant l’environnement.

4) Nous devons avoir la justice environnementale. Les gens devraient avoir droit à de l’air pur, de l’eau propre et un environnement sain tout autour. [voir aussi la Déclaration universelle des droits de l’homme pour les droits fondamentaux]

5) Nous avons besoin de renforcement des capacités humaines, en particulier dans les pays en développement, y compris la restructuration des systèmes éducatifs à tous les niveaux. Par exemple, les universités tuent maintenant la créativité et l'innovation et créent des consommateurs conformistes au lieu d'aider les jeunes à devenir de meilleurs citoyens, innovants et agissants !

Juste comme un exemple d’action à cet égard parmi des centaines de milliers à travers le monde, nous pouvons citer le travail de notre Institut Palestinien pour la Biodiversité et la Durabilité à l’Université de Bethléem (PIBS),
voir à ce sujet : palestinenature.org et notre rapport annuel 2020 publié à :  palestinenature.org/about-us/2020-Annual-Report.pdf .
Pour les questions de conservation en Palestine, voir : palestinenature.org/conservation
et notre déclaration de groupe et plan d’action de « Palestine Action for the Planet ».
Nous (PIBS avec l’Autorité de la qualité de l’environnement et d’autres parties prenantes) travaillons maintenant très dur sur la stratégie nationale pour la biodiversité et le plan d’action pour la Palestine (malgré la colonisation en cours). C’est beaucoup de travail pour réussir à préserver nos ressources humaines et naturelles : même son étude de bureau est maintenant supérieure à 200 pages.

Nous pouvons utiliser votre partenariat et votre amitié.
Encore une fois, veuillez lire : palestinenature.org/palestine-action/ et nous contacter : info[arobase]palestinenature.org

Nous pouvons vous accueillir (chambre et pension) si vous souhaitez venir ici pour le bénévolat ou le stage.

Restez humain et protégez la biosphère.


Mazin QUMSIYEH au nom du PIBS
Professeur, fondateur et directeur (bénévole)
Musée palestinien d’histoire naturelle
Institut palestinien de Biodiversité et durabilité
Université de Bethléem
Palestine occupée
palestinenature.org







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Article 5

Envoi personnel du 15/11/2021 d'un article par RogueESR
Site : rogueesr.fr





Image animée de femme jonglant avec sa dernière pièce de monnaie.

Image animée de professeur montrant au tableau -check it out-.


LES NAUFRAGEURS
 
 
 


Source : rogueesr.fr/20211115/

15 NOVEMBRE 2021

Bilan budgétaire du quinquennat pour l’Université

Le ministère vient de faire paraître un communiqué de presse retraçant l’évolution du budget de l’Université au cours du quinquennat. [1]

Nous avons représenté la figure produite par le ministère à l’usage des journalistes, à gauche (vert), et les mêmes données, une fois l’inflation compensée (violet), en euros de 2017. Malgré l’effet d’affichage consistant à isoler en vert foncé un surcroît de budget — qui ne correspond à rien dans un projet de loi de finances — le graphique du ministère permet de se rendre compte que la loi de programmation de la recherche (LPR) n’a rigoureusement rien changé à la trajectoire budgétaire : les augmentations sont calculées par Bercy de sorte à compenser l’inflation (violet). L’unique loi du quinquennat n’aura fait miroiter un accroissement budgétaire (totalement fictif, donc) que pour précariser et bureaucratiser un peu plus l’enseignement supérieur et la recherche. Dernière entourloupe en date, le « CDI de mission scientifique » prévu par la LPR, s’avère dans le décret du 4 novembre 2021 être un contrat à durée prévisionnelle pour des missions non nécessairement scientifiques, qui peut être interrompu à tout moment.

Du fait du babyboom de l’an 2000, le nombre de bacheliers a fortement augmenté pendant le quinquennat, ce qui était prévisible 18 ans à l’avance. Le nombre d’étudiants aurait augmenté dans les mêmes proportions, s’il n’y avait pas eu une politique de découragement des études universitaires (Parcoursup en particulier). Le budget par étudiant est représenté en rouge, sur l’axe de droite, selon une convention permettant de le lire comme un budget effectif, compensé de l’accroissement du nombre d’étudiants, sur l’axe de gauche. Il est en baisse significative.

Graphique ministériel concernant évolution du budget de l’Université.

Le déclin de l’Université et de la recherche scientifique publique comme de la recherche appliquée privée est devenu, à l’occasion de la crise sanitaire, un fait documenté. Si ce déclassement touche la majorité du monde académique, certains en ont été préservés. Pourtant, parmi les universitaires et les chercheurs actifs, plus grand monde ne doute du lien de causalité entre les réformes de bureaucratisation, de paupérisation, de précarisation et ce déclin. Une refondation tournant la page de vingt ans d’une politique désastreuse [2] est devenue une nécessité pour freiner le délitement de notre écosystème de recherche et d’enseignement supérieur.


Le Hcéres, caricature de sa propre bureaucratie

Le Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (Hcéres) vient de publier le référentiel d’évaluation des établissements, entités de recherche et formations de la « vague C » (Bourgogne-Franche-Comté, Centre-Val-de-Loire, Corse, Grand-Est, Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Nouvelle-Calédonie et Polynésie Française). Ce référentiel paraît un an après la nomination de M. Coulhon à la présidence du collège du Hcéres. Le 12 novembre 2021, l’ex-conseiller du président de la République déclarait : « Il faut trouver un équilibre entre la simplicité, la légèreté de l’évaluation, et son efficacité ». Promesses non tenues : le référentiel publié est caricatural dans ses excès bureaucratiques, abject dans la déclinaison de l’excellence académique qu’il prétend évaluer et chronophage dans son application : d’où, moins de temps pour la recherche et donc moins d’articles de qualité. Les dizaines de critères d’évaluation ainsi définis (et déjà numérotés pour un traitement dématérialisé des rapports d’autoévaluation) sont à la fois le résultat et la quintessence de vingt années de politique de sape bureaucratique de l’enseignement supérieur et de la recherche. Une nouvelle fois, nous réaffirmons que la réappropriation par la communauté académique des normes qualitatives de notre métier doit être une priorité. Aux malheureux collègues qui essuieront les plâtres de ces nouvelles normes et procédures bureaucratiques, nous souhaitons courage et résistance.


Séminaire Politique des sciences du jeudi 25 novembre

« Enquêtes difficiles, données sous contrôle ? Quelques aperçus des transformations matérielles et normatives dans la recherche en SHS »

Jeudi 25 novembre de 16h30 à 20h30, Campus Jourdan de l’ENS, salle R1-07, 48 boulevard Jourdan, Paris 14ème.

Les sciences humaines et sociales (SHS) ont vu s’accumuler au cours des trente dernières années des tendances parfois contradictoires, entre banalisation de l’ethnographie, augmentation des corpus numériques, formes renouvelées de circulation des méthodes entre disciplines, mais aussi injonction à la protection des enquêtés « vulnérables » et formes bureaucratisées de l’éthique de la recherche (Institutional review boards et consent forms), augmentation des procès contre des chercheurs et chercheuses, appel à la science ouverte mais aussi à la protection des données sensibles… Si ces transformations ne concernent pas que les SHS, elles ont des effets bien particuliers sur celles-ci.

De quelle façon ces évolutions transforment-elles les formes de la recherche en SHS ? Le projet de cette séance est de faire part à la communauté scientifique d’un premier état des lieux — à poursuivre dans d’autres séances — des problèmes spécifiques qui se posent en SHS, des risques nouveaux qu’affrontent aujourd’hui les chercheurs et chercheuses, de l’importance de ne pas appliquer mécaniquement dans ces disciplines des formats issus du monde des sciences biomédicales et expérimentales, faute de quoi ce serait non seulement leur inventivité qui pourrait s’en trouver affectée, et avec elle la possibilité de décrire le monde, mais aussi, peut-être, la liberté académique.

  - Johanna Siméant-Germanos — La littérature et le journalisme bientôt plus libres de décrire le monde que les SHS ? Quand l’enchevêtrement d’injonctions contradictoires entrave la recherche.

  - Etienne Ollion — Faire une enquête à l’heure des données numériques.

  - Mathilde Tarif — À qui appartient-il de définir le risque des terrains d’enquête difficiles ?

  - Marwan Mohammed — L’irruption de la violence durant l’enquête et ses effets en matière de protection des données et des sources.


RogueESR
rogueesr.fr


Notes :

[1] Il s’agit techniquement de la subvention pour charge de service public au titre du programme 150, donnée qui a malheureusement disparu des jaunes budgétaires.

[2] « Valérie Pécresse cultive une forme de modernisme de bon aloi qui enrobe des convictions bien trempées qui laissent peu de place au doute. Comme ministre, elle s’est attelée à une réforme des universités qui ne méritait pas les cris d’orfraie de la gauche. Sous mon quinquennat, nous lui avons donné une dimension nouvelle, avec le regroupement des établissements d’enseignement supérieur car l’autonomie et l’excellence ne contredisent pas les objectifs de démocratisation et de professionnalisation des études supérieures. » François Hollande, Affronter, ed. Stock, 2021.








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Dernière modification : 21.11.21, 12:17:45