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Du dimanche 23 novembre 2014


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Sommaire

Article 1 : DANGERS MAJEURS POUR L'EVOLUTION SOCIALE

par Jean-Jacques REY

Article 2 : A GAUCHE, C’EST A DROITE…

par Alain SAGAULT

Article 3 : LE MODELE N'EST PLUS VALABLE

par Fraternité Citoyenne  (transmis par Marc Jutier)

Article 4 : LA LUTTE DES SALARIES CONTRE "L’AUSTERITE"

par Robert BIBEAU

Article 5 : TOUS VIVANTS !

par Gérard CHAROLLOIS



Article 1





illustration par singe déguisé en chef d'orchestre.

illustration avec malette s'ouvrant, remplie de liasses de billets.

illustration par personnage en bleu, tête rasée, éructant devant micros.


DANGERS MAJEURS POUR L'EVOLUTION SOCIALE
 
 
 

     Le peuple français n’a jamais été aussi bien trahi que par ses "élites" ! De toute façon, être considérée juste ou uniquement en regard de son pouvoir d’achat, c’est le degré nul de la dignité et de la considération sociale ! Il ne peut y avoir de démocratie avec des sinistres et des sbires qui balayent devant les pieds de la Finance. Les « maîtres du jeu » (simplement celui qui est économique) : ils attaquent avec une cruauté inouïe toutes les intelligences qui ne sont pas à leur service. Mais défiant stupidement les forces de la Vie, ils sont déjà morts ! D'une manière générale, il faut en finir avec ces multinationales qui veulent gouverner le monde.
Cependant le citoyen digne et conscient, qui forme majorité, je pense, dans la plupart des pays, peut s'attrister, en France particulièrement, qu'une occasion en or ait été gaspillée pour refonder le pacte social. Bientôt on risque de voir défiler au pas de l’oie, dans les rues, des escadrons de milice (pour rappel, revisiter notre histoire)…



     À force de nous inonder d’affaires de mœurs : popotes et po-potins, pour détourner l’attention de tous sur l’essentiel qui influe sur notre vie, ainsi que les évolutions désastreuses en cours de tout ordre, les politiques (tous partis confondus) relayés par leurs affidés dans les médias "con-formes": pitoyables toutous et cabotins, ont fini par effilocher la morale et donner la nausée à la plupart des gens du peuple qui ont autre chose comme soucis généralement.
Comme la plupart des citoyens ordinaires, je constate de jour en jour plus fort, que beaucoup parmi ceux qu’on nous présente comme des « élites », sont en réalité des pantins inféodés à la Finance qui, elle-même, n’a ni queue ni tête autrement que dans l’objet de perpétuer un contrôle de Société, et qu’ainsi, gaillardement, tout ce « beau monde », dans ce qu’il conviendrait d’appeler une inconscience criminelle ou un immobilisme hallucinant, nous mène à la ruine de Civilisation – avec d’épouvantables abominations qui se multiplient déjà partout sur le globe –  et qu’en parallèle, ce beau monde merdique encourage les dérives contre notre Environnement ; d’où à prévoir de rudes sanctions sur Terre qui balayeront nos avatars et péripéties : (à l’échelle de la Mère Nature, ce n’est que ça ! )

    J’entendais l’autre jour à la radio, un cosmonaute raconter son émerveillement devant notre planète-mère, miracle de la Vie dans l’espace, qui lui semblait si belle et si fragile qu’Elle donnait envie de la protéger… Cela partait d’une bonne intention (ou émotion) quoique un peu paternaliste, mais le pauvre homme se rend-t-il compte enfin de sa présomption ? Il fait bien partie des premiers à devoir se soucier de sa protection et bien plus que la planète, forte de toutes ses ressources, qui l’héberge en dehors de ses courts stages dans le vide intersidéral ; lui, particule si infime et dépendante dans l’Univers qui doit tout à ce miracle de la Vie qui l’anime… Si Elle venait à décliner, lui, serait mort avant !
L’égocentrisme atteint des sommets de crétinerie même chez les humains les plus évolués, la preuve !
Et j’ajouterai que si la VIE, un jour, sur Terre, n’a plus besoin de nous ou qu’ ELLE ne peut plus nous supporter, nos prétentions seront bien dérisoires tout comme nos émotions…et nous verrons bien alors qui a besoin d’être protégé ! …

     J'en viens donc à cette évidence : la logique néolibérale est une catastrophe pour la planète Terre et la société humaine dans son entier.

     Les adeptes de cette "logique" : fervents "adorateurs" de la « liberté » économique, parlent d’être responsable et de prendre des responsabilités, et ceci, à longueur de temps ; alors que  leur logique du profit : celui-là avant tout, rend irresponsable ou du moins empêche la perception de l’intérêt général en ce qui concerne nos conditions de vie. Ils sont au mieux des inconscients et dans les faits, ils mènent une action criminelle qui hypothèque notre avenir sur Terre. En plus, en soumettant toute considération (ou presque) aux lois du marché, en assimilant tout et n’importe quoi à des « marchandises », ils remettent en cause les droits humains : jusque dans les plus vitaux. Ils s’arrogent même le droit de breveter le Vivant et de jouer au commerce avec les Eléments de la Création, comme si on pouvait marchander avec cela, pire en faire un négoce ou d’en tirer quelconque avantage ou droit (à polluer par exemple) … Vous pensez bien qu’ils se préparent des lendemains qui déchantent et ils pourront s’estimer encore heureux de pouvoir s’en plaindre (et une masse de pauvres innocents avec) !

     Leur capitalisme ? orchestré par les (entreprises) multinationales, ce sont les lois du Fric et du profit maximum ; à part ça, rien à comprendre ! Et consécutivement, le problème des néolibéraux est qu’ils veulent dominer intellectuellement (sans parler d’autres considérations encore plus terre à terre) alors qu’ils sont démunis de perspicacité... : de là sont-ils poussés à se réfugier dans le présent, ils s’y cantonnent et arguent des « réalités » qui s’imposent à travers lui… Donc ils ont peu de marges de manœuvres sinon aucune dans l’anticipation (du travail de l'esprit humain et des Forces de la Nature) et s’empalent-ils sur le premier obstacle qui remet en cause leurs schémas.
En fait, la (leur prétexte) dite "loi de l'offre et de la demande" qui relève des rapports de force : primaires (genre "loi de la jungle"...) n'est qu'une abstraction : une vue de l'esprit - conditionnée par le mythe du Marché - qui façonne des "réalités" souvent artificielles (genre la spéculation : la financière entre autres...) Ces "réalités" sont bien commodes pour c-ouvrir les champs d'exploitation humaine, dans tous les sens, et imposer des instincts de domination (ressorts évidents de la loi de la jungle). Quelque part, Al Capone défendait, lui aussi, la "loi de l'offre et la demande" et beaucoup en sont morts, sans parler des épigones et des émules ! ... Et je ne parle même pas de tous les jeux d'abrutis qui s'en inspirent de cette "fameuse loi" de sophiste !

     La liberté du Capital, c’est notre esclavage à nous, qu’on soit prolo ou bobo !

     Alors ce n’est pas du réformisme dans le capitalisme dont on a tant besoin, mais d’un changement de société !
Croissance, Compétitivité, Concurrence, etc. tous ces mots obligés dans le glossaire du libéralisme économique, sont dépourvus de sens au regard des nécessités de l’existence, ils recouvrent même une fracture conceptuelle du réalisme… : un processus hautement dégénératif !
Les critères de la « réussite sociale » en Occident, basés sur ce réalisme corrompu me paraissent ainsi très suspects… Si c’est pour vivre comme un légume, non merci !

     Voilà qui explique (en raccourci, il est vrai) que de pauvres impuissants soient prêts à voter pour l’extrême Droite populiste : (ou qui fait semblant de l'être) parce qu’ils ne sont pas capables de se révolter – franchement –  contre les orientations politiques, ainsi que sociales et économiques, dont ils ne veulent pas. Hé bien ! si c’est cela, devenue, la « grande France éternelle », pays des Lumières et de la défense des libertés (en théorie) qui a fait la Révolution pour plus de justice sociale… Hé bien ! nous tombons vraiment bas. Pas étonnant que tout s’en va en charpie au-dedans de la nation !
Tous les « damnés de la Terre » qui en viennent à miser sur ces extrêmes Droites, pour quelque raison que cela soit, sont non seulement exclus mais condamnés par l’évolution, dans tous les domaines de la Civilisation. Mais certains d'entre eux veulent tout emporter avec eux, dans le sacrifice, comme les djihadistes...et profitant de cela, voilà que nos soi-disant "élites" veulent détourner notre compréhension des vrais problèmes, et comme on sait, on ne soigne pas un mal en voulant contrer ces effets...comme le terrorisme : ça, c'est pour le cinéma !
Pendant ce temps, le pays de France, lui, court, un grave danger de dislocation sociale. Plus généralement, on peut étendre ce danger à tout le dit Occident et à tous ceux qui veulent l'imiter...
 !
 
 
 
Quelques sujets de réflexions... :
 
Les djihadistes de l’Etat islamique ont appliqué en Irak la politique déjà pratiquée en Syrie
http://alencontre.org/laune/les-djihadistes-de-letat-islamique-ont-applique-en-irak-la-politique-deja-pratiquee-en-syrie.html
Publié par Alencontre le 22 - septembre - 2014.
 "Les combattants de l’Etat islamique (EI) poussent leur avantage dans le Kurdistan syrien. Après avoir pris quelque 60 villages, ils ont encerclé la ville de Kobané en kurde (Aïn al-Arab), la troisième agglomération kurde de Syrie, tout près de la frontière turque. Quelque 60’000 à 80’000 Kurdes syriens cherchent à fuir la région vers la Turquie .../... L’EI veut s’assurer un contrôle des territoires à cheval sur la frontière syro-irakienne. L’EI dispose d’un armement puissant face à quelques centaines de combattants kurdes armés au mieux de kalachnikovs. .../... le combat contre l’EI (Daech en arabe) pose aussi bien la question des origines de l’apparition de l’EI en Syrie et en Irak que de sa croissance rapide et d’une politique «post-Daech» pour autant que celui-ci soit «éradiqué» selon les termes d’Obama. Ce qui ne semble pas un objectif qui puisse être atteint à court terme, pour ne pas dire le contraire."

Imaginer un revenu garanti pour tous
http://www.monde-diplomatique.fr/2013/05/CHOLLET/49054
 "Inventer une autre vie, d’autres rapports sociaux, peut sembler hors de propos en période de crise. L’exercice n’a pourtant jamais été aussi nécessaire. En Europe, en Amérique latine, en Asie, l’idée d’un droit au revenu inconditionnel fait son chemin.../...
La première conséquence d’un revenu de base étant de faire disparaître le chômage comme problème — à la fois question de société et source d’angoisse individuelle —, on économiserait, pour commencer, les sommes engagées dans la poursuite de l’objectif officiel du plein-emploi. Plus rien ne justifierait les cadeaux faits aux entreprises pour les inciter à embaucher. Rappelons que les politiques d’exonération ou de réduction des cotisations sociales menées à cet effet sont passées de 1,9 milliard d’euros en 1992 à 30,7 milliards en 2008. Ou encore qu’en 1989 le groupe sud-coréen Daewoo avait reçu 35 millions d’euros pour bâtir en Lorraine trois usines qu’il allait fermer en 2002, laissant mille personnes sur le carreau… Par ailleurs, le revenu garanti étant universel et inconditionnel — il est versé à tous, pauvres et riches, ces derniers le remboursant par l’impôt —, des économies seraient réalisées en supprimant tout le travail administratif lié à la surveillance des bénéficiaires de l’aide sociale, discutable du fait de son caractère humiliant, intrusif et moralisateur."

« Dégoogliser Internet », le combat d’irréductibles Gaulois du logiciel libre
http://www.latribune.fr/technos-medias/internet/20141015trib00504cf3a/degoogliser-internet-le-combat-d-irreductibles-gaulois-du-logiciel-libre.html
 "Proposer des alternatives aux services populaires des géants du Web, c’est la démarche de l’association de promotion des logiciels libres Framasoft. Un combat essentiel et salutaire après l’affaire Snowden, ou bien utopique et perdu d’avance ? Décryptage.
Une carte de France, piquée d'un étendard « NSA », une loupe zoomant sur un « village libriste », cerné de garnisons d'envahisseurs tels que Google Search, YouTube, Skype, etc. : le visuel de la campagne « Dégooglisons Internet », directement inspiré des aventures d'Astérix, a l'avantage de parler au grand public. L'association de promotion des logiciels libres Framasoft se présente ainsi comme un groupe d'irréductibles Gaulois résistant aux « services centralisés de géants tentaculaires », notamment Google, point d'entrée incontournable du Web, mais pas seulement." .../...« Parce que les Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft et autres sont en train de prendre le contrôle d'Internet de manière insidieuse. En vous proposant gratuitement des services (souvent d'excellente qualité) comme Google Docs, Skype, GMail ou Google Maps, ils deviennent des points de passage quasi-obligés de votre navigation [...] Nous sommes devenus des produits pour ces entreprises qui, en collectant toujours plus d'informations sur nous, monnaient notre profil et notre vie privée. Ce n'est pas le Web que nous voulons. Ce n'est pas la société que nous espérons », écrit Alexis Kauffmann, le fondateur de Framasoft, dans le manifeste expliquant son modeste « plan de libération du monde. »"

Les géants du Net génèrent de nouveaux rapports de force
http://www.nextinpact.com/news/88112-les-geants-net-generent-nouveaux-rapports-force.htm
 " Et on devine qui va gagner. Si les conflits ont de tout temps émaillé l'histoire d'Internet, les rapports de force entre les géants du Net et les « autres » n'ont jamais été aussi importants qu'aujourd'hui. Il faut dire que l'ancien monde a non seulement du mal à s'adapter, mais il est surtout désormais plus faible financièrement. Les années à venir pourraient ainsi voir des défaites cuisantes pour certaines parties. Aujourd'hui, il est difficile de passer la moindre journée sans une actualité portant sur un conflit entre une start-up internet et un concurrent physique, des producteurs, des représentants artistes, le gouvernement, de grandes institutions, etc. La guerre entre les taxis et les VTC dans plusieurs villes du globe est certainement l'exemple le plus médiatique, mais cela va bien plus loin.
Comme nous le mentionnions dans le précédent édito, la concentration des opérateurs télécoms est clairement un moyen d'augmenter leur poids afin d'améliorer le rapport de force face à ce que l'on appelle les GAFA, pour Google, Apple, Facebook et Amazon. Cette semaine, Geoffroy Roux de Bézieux, le vice-président du Medef et président de Virgin Mobile (bientôt propriété de Numericable/SFR), a d'ailleurs rappelé ce point crucial lors d'une entrevue accordée à BFM Business : « C'est une course, aussi, on ne le dit pas assez, contre les GAFA. Parce que, finalement, cet accès internet, qu'on fournit nous les opérateurs télécoms pour pas très cher, il est utilisé de manière gratuite par beaucoup d'acteurs du web pour monétiser. Donc c'est un débat aussi sur le partage de la valeur. Donc ce sont des débats de géants. »"








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Article 2

Envoi par Alain SAGAULT :  http://www.ateliersdartistes.com/-LE-GLOBE-DE-L-HOMME-MOYEN-.html






illustration avec flèche harpon, rouge, direction gauche. illustration avec globe tournant, vert et bleu, avec conférence au sommet.  illustration avec flèche pointe conique, irisée, direction Droite.


À GAUCHE, C’EST À DROITE
 
 
Par Alain Sagault
 
 
 

Page d'origine : http://www.ateliersdartistes.com/-LE-GLOBE-DE-L-HOMME-MOYEN-.html?archives=2014-10
 
Mercredi 29 octobre 2014

[Je recommande à votre attention, les réflexions préliminaires et références qui introduisent cet article : ils dénoncent sans fard le libéral-nazisme et le cynisme de certains notables et dirigeants...
Jean-Jacques REY]



     Il y a un bon moment que je ne me reconnais plus dans la gauche, tout particulièrement dans cette « gauche » qui se proclame « responsable » parce qu’elle accepte de renier ses principes et de se corrompre en jouant le jeu archi pipé du pouvoir « démocratique » instauré par de Gaulle pour son usage personnel et très tôt récupéré et magistralement instrumentalisé par l’oligarchie financière, représentée dès l’origine par Georges Pompidou, second Président de la Vème République après avoir été directeur général de la Banque Rotschild puis Premier Ministre du Général.
Les notions de droite et de gauche ne sont à mes yeux plus du tout analysables selon les critères qui permettaient il y a encore une trentaine d’années de les distinguer.

     Pour moi, la différence entre la droite et la gauche, c’est désormais celle qui sépare radicalement ceux qui sont pour la domination sans partage de la nature par l’espèce humaine, et qui sont donc prêts à la « maîtriser » par tous les moyens, pour en faire notre servante, et ceux qui souhaitent coopérer avec la nature et admettent que nous faisons partie d’elle et ne pouvons bien vivre qu’en harmonie avec elle.
À ce titre il est clair que le PS français est de droite depuis plus de trente ans du fait de sa vision du monde consumériste et globalisante, toute pleine d’une mégalomanie naïve et d’un affairisme retors. Conception du progrès extraordinairement primaire et simpliste : "croassance, croassance !" croassent-ils, toujours à la remorque des ringards du libéralisme le plus obtus.

     À mes yeux, le véritable clivage droite-gauche n’est pas du tout entre « réactionnaires » et « progressistes », comme le disait encore la sénatrice PS Laurence Rossignol, dans l’hymne à la croissance qu’elle serinait sur France-Inter, il y a quelques mois. Elle tenait le discours actuel du PS, un discours luciférien au sens exact du terme. Lucifer prétend nous donner la maîtrise de l’univers ; au lieu de coopérer, de collaborer avec la nature qui nous a créés, il s’agit de la dominer, de la châtier, de lui faire finalement payer le fait que nous ne sommes pas maîtres de notre existence, que ce soit au départ ou à l’arrivée.
L’idée de l’homme-Dieu, l’anthropocentrisme, c’est selon moi une vision du monde fondamentalement de droite. Être de gauche, c’est avoir des principes et des valeurs, et s’efforcer de les mettre en pratique. Cela commence par un profond respect de la vie, même quand cela nous oblige à réfréner notre mégalomanie.
En ce sens, parler d’UMPS est ici inévitable, à condition de rajouter FN, tant les formations politiques traditionnelles, de « gauche » ou de droite se rejoignent dans le plus systématique irrespect de la vie…

     Être de gauche, c’est admettre que chacun de nous est un microcosme au sein du macrocosme, et véhiculer des valeurs de paix, de coopération, et de liberté réelle, c’est à dire de liberté dans le cadre des contraintes nécessaires au respect de la liberté d’autrui (et par « autrui », je n’entends pas seulement mes congénères, mais l’ensemble des êtres vivants de notre monde).
Être de droite, c’est considérer que la liberté de l’homme implique le servage de la nature tout entière, et la domination sans partage de l’espèce animale la plus « développée » de ce microcosme qu’est notre planète au regard de notre galaxie, elle-même grain de poussière au sein de l’univers…
Avec comme corollaire le règne sans partage au sein de l’espèce elle-même du fort sur le faible, en vertu d’une fallacieuse « loi de la jungle ».
Être de droite, c’est donner au mot progrès le sens d’une conquête toujours plus radicale de la nature, et d’une croissance indéfinie.
C’est penser que la technique peut résoudre tous les problèmes, c’est assimiler le progrès non à une amélioration qualitative, mais à une augmentation quantitative : la culture du record est pour moi typiquement de droite, et, poussée à l’extrême comme de nos jours, d’extrême-droite.
Qu’est en effet le progrès aux yeux des dirigeants actuels ? S’agit-il de rendre l’humanité meilleure ? Ou de la rendre plus « riche », entendez de rendre les riches encore plus riches, quitte à appauvrir encore davantage les pauvres ? Le progrès pour eux, c’est la conquête toujours plus totale, toujours plus radicale de la nature en une prédation sans frein qui est l’exact contraire du fonctionnement d’un biotope viable.

     C’est en ce sens que je peux dire sans craindre de me tromper que la politique actuellement menée par le PS est une politique d’extrême-droite, au sens où j’entends ce mot. Voyez Notre-Dame-des-Landes, Sirvens, le Lyon-Turin, le nucléaire, le bétonnage systématique et généralisé (en 15 ans l’équivalent de deux départements de terres agricoles a été détruit en France…) et plus généralement la soumission toujours plus servile à la finance et à ses grands patrons…
Politique libérale dans laquelle le règne du plus fort, celui de l’individu triomphant, et la guerre économique qu’il implique l’emportent sur toute autre préoccupation. Sous couvert d’intérêt général et de libertés, il s’agit de conforter définitivement le règne des individus dominants, en entérinant officiellement le pouvoir, déjà exercé de fait par l’oligarchie économico-financière, par une marchandisation totale de notre société, livrée aux appétits individuels exploités par les multinationales, voyez le traité transatlantique en cours de négociation.
Cela vaut aussi bien en matière de liberté (prétendue) dans le libéralisme économico-financier qu’en matière de libertés (prétendues) par rapport aux valeurs sociétales, famille, homosexualités, procréation assistée, GPA, euthanasie.
Liberté débridée : il s’agit de faire sauter tous les garde-fous pour agrandir l’espace vital des puissants, tout comme Hitler voulait que la race aryenne « supérieure » asservisse ou élimine les populations « inférieures » et annexe leurs territoires et leurs richesses.
Si on part de cette grille d’explication, qui peut paraître simpliste à première vue, mais qui a l’immense mérite d’être fonctionnelle, on comprend clairement ce qui se passe en France et dans le monde depuis une cinquantaine d’années.
Et l’on se rend compte que beaucoup d’hommes « de gauche » sont incontestablement très à droite, et qu’il est quelques hommes de droite dont les idées et l’action relèvent de ma conception de la gauche. C’est pourquoi je disais en 2000 que Chirac était en fait, sinon en parole, d’extrême-droite, et d’une extrême-droite « moderne » infiniment plus dangereuse que le fascisme traditionnel et passablement ringard d’un Le Pen. C’est encore plus vrai de Sarkozy, et ce l’est au moins autant de Hollande, défenseur objectif de l’extrême-droite néo-libérale, cette oligarchie archi corrompue que je nomme libéral-nazisme.

     De ce pur produit de l’enseignement dogmatique et radicalement dépassé de nos lamentables grandes écoles, et tout particulièrement de la fabrique de cadres surformatés et incultes qu’est HEC, je n’attendais rien, ses propos les plus anciens laissant clairement apparaître sa nature de serviteur dévoué du grand capital. Mais il m’a épaté par l’infernal culot avec lequel il a renié sa parole. Car c’est bien l’actuel président « socialiste » de la République qui disait récemment : « L’action que nous menons vise à donner plus de liberté aux entreprises. Ce sont elles qui, librement, détermineront l’avenir du pays ». Lecteur, pèse ces mots, ils disent très exactement ce qu’ils veulent dire…
Et ce matin encore (mardi 28 octobre), sur France-Inter, Gattaz reprenait la même antienne de l’entreprise comme phare et guide, führer au bout du conte et des comptes, de toute société humaine. Ce qu’ils veulent, les libéraux-nazis, c’est une Entreprise de mille ans. Et ils sont prêts à tout pour arriver à leurs fins. Comme je l’annonçais il y a quinze ans, le néo-libéralisme n’est doux – si j’ose dire ! –, que quand il peut parvenir à ses fins sans utiliser la manière forte, tout de même coûteuse, et parfois génératrice de pénibles effets boomerang. Mais le désastre aidant, face à la révolte qui monte, et les carottes manquant, nous commençons à voir en tous domaines pointer le bout du gros bâton.
La violence de plus en plus ouverte de la répression de tous ceux qui s’opposent réellement au système actuel est ainsi on ne peut plus éclairante quant à la nature réelle de la démocratie française, totalement inféodée au grand capital en un fonctionnement de plus en plus clairement mafieux.
Peuple, réveillons-nous !

 
Alain SAGAULT

Pour compléter son info :
 
Aux Maldives, une île composée de déchets toxiques surgit de la mer
http://fr.globalvoicesonline.org/2014/10/25/176736/
 "Chaque année, environ un million de touristes visitent la nation insulaire des Maldives pour son climat chaud et ensoleillé et son impressionnante beauté naturelle. Mais il y a une horrible conséquence de tous ces visiteurs, ainsi que les 395 000 résidents de Maldives: les déchets combinés accumulés sont un casse-tête pour le petit pays. Pour régler le problème, le gouvernement a décidé en décembre 1991 d'utiliser une île à part comme destination finale de l'énorme quantité de déchets produits par l'industrie du tourisme. Thilafushi, surnommée ‘Rubbish Island’ (île poubelle), était à l'origine une lagune appelée ‘Thilafalhu’ d'une longueur de 7 kilomètres et d'une largeur de 200 mètres dans les régions les moins profondes. D'énormes fosses ont été creusées, et les déchets ont été déposés au milieu de la fosse, qui a été remplie d'une couche de débris de construction et ensuite uniformément nivelée avec du sable blanc."

Alpha Coal : La Société Générale est de plus en plus isolée…
http://www.bizimugi.eu/fr/alpha-coal-la-societe-generale-est-isolee/
 "Après Deutsche Bank, HSBC et RBS, au tour de Barclays de se démarquer. Communiqué commun Amis de la Terre / ATTAC / Bizi !
Montreuil, le 26 juin 2014 – Après les engagements annoncés en cascade de grandes banques internationales de ne pas soutenir les projets charbon dans le Queensland en Australie, la Société Générale risque d’être une des seules banques européennes à assumer la destruction de la Grande Barrière de Corail. Pour les Amis de la Terre, Attac et Bizi, la banque est totalement déconnectée des enjeux sociaux, environnementaux et économiques d’aujourd’hui et sa réputation sera entachée par ses projets au Queensland. Les associations appellent leurs militants et les citoyens à rejoindre la mobilisation pour faire plier la Société Générale. Après le Crédit Agricole, HSBC, Deutsche Bank et RBS, Barclays vient d’annoncer à son tour qu’elle ne soutiendrait pas les projets d’exportation de charbon à partir du Queensland. Au contraire, la Société Générale, qui soutient l’énorme projet d’extraction et d’exportation de charbon Alpha Coal dans la région depuis plus d’un an, continue de nier les impacts majeurs qu’aurait le projet sur la Grande Barrière de corail et le climat. Elle refuse de se retirer du projet avant la fin de son mandat de conseil."

Vers une surveillance généralisée d'Internet en France ?
https://www.laquadrature.net/fr/vers-une-surveillance-generalisee-dinternet-en-france
 "Paris, 3 décembre 2013 — Aujourd'hui, l'Assemblée nationale a adopté en première lecture le projet de loi relatif à la programmation militaire pour les années 2014 à 2019. Ce texte marque une dérive sans précédent vers la généralisation de la surveillance sur Internet. En l'état, il permet la capture en temps réel sur simple demande administrative et sans mandat judiciaire des informations et documents traités dans les réseaux concernant tout un chacun. Il rend par ailleurs permanents des dispositifs qui n'étaient que temporaires. Quelques mois seulement après les révélations d'Edward Snowden, comment est-il possible que le gouvernement ait soumis au Parlement un projet de loi aussi attentatoire aux droits fondamentaux ? À son article 13, ce texte organise la généralisation d'une surveillance en temps réel des « informations et documents traités et conservés dans les réseaux », concernant potentiellement tous les citoyens, à la demande et pour le compte d'une variété de ministères (sécurité intérieure et défense, mais aussi économie et budget), dont l'implication de certains dépasse largement la protection des citoyens contre des incidents d'une exceptionnelle gravité. En effet, ce projet de loi permettrait à ces ministères d'autoriser la surveillance en temps réel de tout citoyen pour la seule « prévention […] de la criminalité et de la délinquance organisées » ou la particulièrement vague « sauvegarde des éléments essentiels du potentiel scientifique et économique de la France »







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Article 3

Transmis par Marc JUTIER : http://www.jutier.net/
pour Fraternité Citoyenne : http://fraternitecitoyenne.blog4ever.com/






composition imagée, humoristique, sur la recherche du Pouvoir d'achat.


composition imagée, avec continents gris, chiffres et indicateurs.

Page de source image :
http://reseauinternational.net/un-autre-krach-de-leconomie-mondiale-est-en-preparation/
"Près de six ans après l’éruption de la crise financière mondiale,
il est clair, même pour ceux qui ont l’habitude de vanter les merveilles du «libre marché»,
qu’il y a quelque chose qui ne tourne vraiment pas rond avec le fonctionnement de l’économie capitaliste."


LE MODELE N'EST PLUS VALABLE


Convictions (6 de 8)
extrait du chapitre Convictions du Plaidoyer pour un nouveau projet socialiste
(Non-violence & force de la vérité).

 
 
 

Source (indiquée par le transmetteur) : http://bit.ly/1zTLldi
 
14/11/14

Les civilisations et les paradigmes qui les soutiennent finissent toujours par être caduques. Cela ne veut pas dire qu’elles n’ont pas eu leur raison d’être. Le capitalisme a été un système d’une grande efficacité, mais un jour, on constate, en toute objectivité, que ce modèle n’est plus valable. Et les personnes qui sont à la tête, pensent, tout naturellement qu’il faut le sauvegarder, ils s’en auto persuadent ! Mais ne défendent-ils pas simplement leur confortable position ?

L'histoire de l'humanité sur Terre nous a appris que c'est toujours un petit nombre qui met en doute le schéma mental établi comme dogme absolu, qui ose proposer ce que d'autres - par ignorance et par peurs de toutes sortes, peur du ridicule et de l'exclusion entre autres - n'oseront jamais. Les civilisations sont mortelles, elles aussi, et la nôtre se meurt, pendant que la nouvelle est déjà en gestation au sein même de l'actuelle.

L'utopie, aujourd'hui, c'est de continuer à croire qu'il est possible de gagner sa vie en détruisant le monde et que nous pouvons continuer à fonctionner avec une structure politico-économique qui date du 18e siècle. L'argent n'est plus produit pour faciliter les échanges de biens et de services et permettre à la production de satisfaire les besoins de consommation, mais pour satisfaire les besoins solvables et mercantiles et être prêté à intérêt. Quel monde avez-vous envie de laisser à vos enfants ? Dans le système actuel, vos enfants seront soit des assistés soit des exploités. Pourquoi accepter d'être punis ? De perdre son emploi ? Alors que nos parents et nos grands-parents ont été assez géniaux pour créer des machines et des robots qui font et feront de plus en plus de travail à notre place. Et le pire, c'est que nous continuons à faire grève pour le plein emploi ! Cessons de perdre notre vie à la gagner. Depuis l'aube de l'humanité, l'homme a utilisé son intelligence pour créer des outils qui rendront sa tâche moins pénible. Les nantis ont toujours profité du travail des autres. Pourquoi, les autres dont le travail ne trouve plus d’utilité aujourd'hui, ne profiteraient-il pas enfin du travail des machines ? Si les États avaient géré leurs biens en bons pères de famille (et surtout s’ils n’avaient pas laisser la planche à billets aux banques !), il y a bien longtemps que nous ne serions plus des contribuables mais des "attributaires".

Il est bien normal que les maîtres, les dominants d’une société fassent en sorte que les dominés ne puissent pas imaginer qu’un autre monde soit possible. Après tout, ils n’ont pas envie que ça change, tout baigne pour eux ! Tous les moyens sont bons pour nous empêcher de croire qu’il est possible de vivre autrement : la peur du changement, la carotte de la consommation, on ne peut pas changer le monde, c’est comme ça et pas autrement ! Et que notre système n’est-il pas mieux qu’une dictature stalinienne ou islamique ? C’est vrai ! Mais ce n’est pas une raison suffisante pour croire que le capitalisme est indépassable !

D’ailleurs, les citoyens pressentent parfaitement que notre civilisation va droit dans le mur, mais, ils ont en effet peur du changement et ils se demandent ce qui va bien pouvoir remplacer cette civilisation qui aura été finalement bien plus destructrice que glorieuse. Il existe une véritable attente, de la part des Français, pour une nouvelle vision. L'utopie d'hier est l'ordinaire d'aujourd'hui. Le fait qu'une idée soit prématurée ne signifie pas qu'elle ne soit pas réalisable un jour futur. Dans notre civilisation, avoir l'esprit ouvert, c'est-à-dire sans préjugé, est assez rare, non pas parce que l'intelligence en est absente, mais par conformisme socio-psychologique qui veut que l'on soit en accord avec la majorité, faute de quoi on risque de subir l'exclusion du groupe.

Si on a une haute idée de l'Homme, on peut se dire que chacun a les moyens d'être critique, que rien ne nous empêche d'ouvrir les yeux. Dans la pratique, cela requiert de l'héroïsme. Et peut-on exiger que tous les gens d'aujourd'hui, pris dans ce système, soient des héros ? Il faut distinguer différents niveaux. Le cas de ceux qui veulent le pouvoir ou qui en profitent, mérite d'être examiné de près. Cela ne veut pas dire qu’il faudrait les envoyer dans des camps de travail, quoique pour certains, les Lagardère, Dassault, Camdessus, Seillière, Trichet et compagnie, cela leur feraient le plus grand bien (je plaisante !). Pour les intellectuels qui ont des loisirs, qui en principe ont de la culture par définition, qui ont du temps pour réfléchir à l’absurdité de l’idéologie dominante, ceux-là peuvent être soupçonnés de lâcheté, ils devraient être beaucoup plus critiques vis-à-vis du capitalisme. Si par peur de perdre leur poste ou d’être écartés des médias dominants, ils continuent d’encenser ce système, alors ils ne méritent pas mieux que la servitude à laquelle ils sont soumis. Le courage d’un penseur, c’est de dire ce qu’il a au fond du cœur, ce qu’il croit juste même si cela doit être au détriment de sa petite carrière. La dissidence, le refus de coopérer, le sacrifice de son petit confort sont des devoirs lorsque le bien collectif de l’humanité est mis en danger par quelques despotes en l’occurrence l’oligarchie transnationale et financière de l’empire d’occident. Mais pour ce qui est de l'ensemble des citoyens, il y a des gens de qualité, au sens humain, littéralement conditionnés par ce système.

Depuis l'apparition de la crise économique, on peut penser que les prochaines années seront décisives pour l'humanité. Il va se produire un véritable retour de la politique avec un grand "P", les citoyens vont commencer à se poser de vraies questions, à savoir : comment gérer la cité, comment répartir le travail, les richesses, faire attention à notre planète, etc. Il est indéniable que cette civilisation est en train de mourir. L'idéologie dominante est fortement remise en cause. Les gens ne croient plus l'économiste de service qui leur dit : "soyez un bon citoyen, SVP, consommez pour relancer la croissance !" Consommer, un devoir de citoyen ? c'est absurde ! Ce système, cette idéologie s'effondre parce que les gens ne croient plus au discours dominant.

Obéis, travaille, consomme et meurt ! Est ce que cette surconsommation ordonnée par les instances dirigeantes nous apporte réellement le bonheur, autrement dit, est-ce qu'on est plus heureux de consommer tous ces gadgets à l’utilité incertaine, cette nourriture dénaturée ? Dans la plupart des grandes villes occidentales, les gens font 50 km en voiture ou en transport en commun pour se retrouver devant un ordinateur dans un bureau où l'ambiance n'est pas forcément bonne... où finalement tout est basé sur le mensonge, la loi du profit, il n'y a qu'une règle de base : exploiter la seule mine inépuisable, c'est-à- dire la bêtise humaine ! Vendre ! Vendre ! vendre ! Pour relancer la croissance ! Les gens se déplacent de plus en plus et de plus en plus vite, mais finalement est-ce vraiment utile d'aller de Paris à Marseille en 3h pour aller négocier un contrat et revenir le soir même ? Plus les moyens de mobilité sont efficaces, plus les gens se déplacent pour faire marcher l'économie, tout ceci est fondamentalement absurde et pathétique quand on y réfléchit attentivement. Il suffit de constater l'augmentation du cancer dont l'une des causes est l'augmentation des intrants dans l'agriculture intensive. Le stress de la vie moderne, le fait que les rapports humains ne sont, souvent, plus que des rapports marchands. La dégradation de la qualité de vie dans les cités dortoirs. Aux USA, les nantis qui, bien souvent, font usage d'anti-dépresseurs, s'enferment dans de nouvelles citadelles. Il est donc démontré que la consommation et le confort matériel n'apportent pas le bonheur. En fait, l'essentiel : l'amour, l'amitié, la santé, la beauté, la convivialité, un esprit paisible, la liberté intérieure, l'ouverture aux autres... ne s'achète pas. Le bonheur est intérieur. Réduisons notre consommation de matières premières et d'énergie, diminuons notre agitation frénétique. Si on vivait dans une cité où les liens sociaux sont plus agréables, si les gens se déplaçaient moins et travaillaient près de chez eux, si la nourriture était issue d'une agriculture saine, s'il n'y avait plus de marketing, d'agressions publicitaires, si les gens n'étaient pas toujours obligés d'entretenir un système qui est tout le temps en train de les tromper pour leur vendre toutes sortes de produits et de services plus ou moins inutiles ou jetables. Nous sommes tous prisonnier de ce système extrêmement pervers, nous vivons dans la douce dictature capitaliste, la démocratie n'existe pas car le pouvoir politique n'a plus la capacité de battre monnaie. Le monde change parce que de moins en moins de gens croient que la consommation est synonyme de bonheur. Le bonheur n'a pas vraiment à voir avec l'avancement de la technologie. La techno-science ne peut nous apporter qu'un petit plus afin de nous rendre la vie un peu plus confortable et ça s'arrête là ! Comme nous venons de le comprendre, cette croyance que le progrès technique nous apporte forcément et toujours le bonheur est un postulat qui nous vient du siècle des lumières en Europe. Dans d'autres traditions, comme le bouddhisme, le bonheur est intérieur. Un yogi (grand pratiquant de la méditation) peut vivre dans le dénuement le plus total et être parfaitement heureux. À l'opposé, un riche américain qui vit dans une maison superbe avec piscine peut parfaitement prendre des anti-dépresseurs tous les jours parce que c'est un tel bouillonnement dans sa tête qu'il n'arrive plus à supporter les autres ni même lui-même.

Le bonheur n'a vraiment pas grand chose à avoir avec le confort matériel. Regardez comment vivent les gens de certains pays d’Asie ou d’Afrique dans les cartiers populaires. Ils ont souvent bien plus le sourire que beaucoup de citoyens occidentaux qui se gavent d’anti-dépresseurs pour supporter l’absurdité de notre modernité ! Il ne faut pas confondre sobriété, pauvreté et misère.

Notre société est basée, d'un point de vue idéologique, sur la révolution du Siècle des Lumières. La remise en question de la judéo-chrétienté et de leurs prêtres a conduit au matérialisme. Mais on ne peut pas couper l'homme de ce qui le rend profondément humain. Il émerge forcément en nous la compréhension que quelque chose perdure après notre mort lorsque l’on réalise notre finitude physique et le fait que nous ne sommes pas une machine. Pour un matérialiste tout est permis ; car si rien ne perdure après la mort, quoi que l'on fasse dans cette vie, cela ne porte pas de conséquences. "Après moi, le déluge" ! Le matérialisme, c'est l'ouverture au cynisme. Les valeurs spirituelles qui ont été développées par toutes les traditions de l'humanité sont indispensables pour une vie sociale stable et durable. Ce qui est indispensable, c'est cet acte gratuit d'amour et de compassion pour les autres. Un matérialiste s'en fout complètement s'il installe une usine polluante, il se fout d'exploiter les gens ou de détruire la nature puisque la seule chose qui compte, c'est le profit immédiat. Une distinction est à faire entre la religion institutionnalisée sous l'ancien régime, par exemple, qui était un instrument de manipulation des masses et la spiritualité. Dans sa lutte contre l'aristocratie, la bourgeoisie a remis en cause la religion car elle représentait une institution sclérosée et décadente, puis la bourgeoisie a été obligée de se réapproprier la religion pour se donner une justification métaphysique à sa domination sur la classe non détentrice des moyens de production. La religion au 19e siècle était vraiment l'opium du peuple. Pour s'attaquer au capitalisme, Marx a été obligé de critiquer le fondement spirituel de la société
.
 
 
Fraternité Citoyenne
http://fraternitecitoyenne.blog4ever.com/
(Transmission par Marc Jutier)l

 
 
Pour compléter son info :
 
Sébastien Fontenelle : « La presse dominante est subventionnée pour débiter de la propagande libérale »
http://www.regards.fr/web/sebastien-fontenelle-la-presse,8000
 "Auteur de Éditocrates sous perfusion, le journaliste Sébastien Fontenelle démonte un système des aides à la presse dévoyé, incapable d’atteindre ses objectifs de pluralisme et mis au service de ceux… qui fustigent constamment la dépense publique.
Regards. Où réside principalement le « dévoiement » des aides publiques à la presse que vous dénoncez dans votre livre ?
Sébastien Fontenelle. Objectivement – disons comme ça pour aller vite –, ce dévoiement réside, pour l’essentiel, dans l’attribution de ces aides à des publications qui, d’une part, n’en ont pas forcément besoin, parce qu’elles sont par exemple adossées à des groupes industriels dont les ressources financières sont (à tout le moins) très considérables, et / ou qui, d’autre part, et surtout, ne remplissent aucune, ou presque, des conditions qui devraient présider à l’octroi de ces subsides. En effet, les aides publiques à la presse ont d’abord été pensées par le législateur comme une contribution de l’État à une forme d’éducation populaire par la lecture des journaux : il s’agissait notamment de garantir un accès facile « à l’écrit », en même temps qu’à une information de qualité – pour faciliter la participation de tous à la vie publique. Or, aujourd’hui, Closer reçoit plus de subventions que Le Monde diplomatique… D’autre part, il est permis de supposer que certains titres éprouveraient quelque difficulté à assurer leur propre survie sans cette perfusion d’argent public : coupez le robinet des aides versées par exemple à Libération, et la situation de ce quotidien, qui n’est déjà pas exactement brillante, va tout de suite devenir beaucoup plus compliquée encore."

Surveillance d'Internet: les mouchards de la France
http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/surveillance-d-internet-les-mouchards-de-la-france_1390388.html
 "Faute de pouvoir compter sur la coopération des géants du Net, l'Etat français s'est dotée, en toute discrétion, de logiciels espions pour intercepter et lire les communications sur la Toile. Révélations. L'instant est symbolique, presque solennel. En ce matin du 8 juillet, Manuel Valls s'avance sur la scène du centre de congrès de Lyon pour prendre la parole, l'air grave. Devant un parterre de 20 de ses homologues, venus de Russie, du Qatar, de la Libye ou encore du Mali, à l'occasion du forum Technology Against Crime - le Davos de la sécurité -, le ministre de l'Intérieur martèle son message. "Pour protéger leurs populations, tous les Etats ont besoin d'accéder à certaines communications électroniques, aussi bien en matière de renseignement que de poursuites judiciaires." La formule claque comme un aveu, presque une justification. En clair, qu'importent les menues infractions au respect de la vie privée de quelques citoyens quand il s'agit de préserver la sécurité de tous."







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Article 4

Envoi par Robert BIBEAU : http://www.robertbibeau.ca/






photo d'une file d'attente devant un fourgon d'aide humanitaire.


photo d'un capot d'auto Rolls Royce devant yatchs.


LA LUTTE DES SALARIÉS CONTRE « L’AUSTÉRITÉ »
 
 
 

Page d'origine (citée par l'auteur) :
http://www.les7duquebec.com/7-au-front/la-lutte-des-salaries-contre-lausterite/

12.11.2014


La guerre à l’austérité

Peut-on mener la guerre contre « l’austérité » ? Peut-on gagner la bataille contre les politiques économiques visant à réduire les revenus disponibles par le recours aux impôts excessifs, le gel des salaires, l’emprunt forcé, et les restrictions au crédit à la consommation ? Le but recherché par ces politiques serait le retour à l’équilibre fiscal gouvernemental afin de rembourser la dette souveraine (sic).

Un groupe de militants anarcho-syndicalistes prétend que les municipalités se seraient infligé des sévices financiers en ne versant pas leurs cotisations aux fonds de pension. Ils comparent les politiciens à des mafieux. Ils ajoutent que les compagnies refusent de verser leur quote-part aux régimes de retraite alors qu’elles engrangent des profits et mènent la grande vie. En ce qui concerne la « classe politique » disent-ils, elle n’aurait aucun courage et mangerait dans la main des entrepreneurs. Enfin, ces gauchistes ajoutent que « Les pays qui ont appliqué l’austérité sont ceux où les taux de profit se sont maintenus » (1). Doit-on rappeler à ces camarades que l’économie capitaliste est régie par des lois impératives auxquelles municipalités, politiciens, entrepreneurs et gouvernements bourgeois sont soumis sous peine de péricliter et de disparaître ? Un honnête politicien bourgeois et un capitaliste charitable ne peuvent que se soumettre aux lois de l’économie politique. Il est faux de prétendre que « les entreprises engrangent les profits et mènent la vie de pacha ». Si c’était le cas, l’économie capitaliste ne serait pas en crise et nul n’aurait besoin de mesures d’austérité pour rétablir les taux moyens de profits.

Un partisan ouvrier décrit ainsi les conséquences des politiques gouvernementales d’austérité sur les populations concernées : « D’un côté, les travailleuses et travailleurs sont écrasés par les taxes, les remboursements hypothécaires et les  autres dettes, les contributions croissantes à leurs fonds de retraite dont les prestations deviennent aléatoires selon les performances du marché et les lois arbitraires, pendant que leurs salaires stagnent compte tenu de l’inflation, que leurs emplois se précarisent et que les conditions de travail se détériorent. » Ce militant ajoute « l’austérité permettra aux riches de baisser leur fardeau fiscal alors que ce sont les baisses d’impôt des revenus élevés, des gains de capitaux, des profits et du capital qui causent l’austérité » (2).

Les conséquences décrites de la crise économique sont véridiques. Mais anarcho-syndicalistes et militant gauchiste font fausse route quand ils s’éprennent du salmigondis que la Confédération des Syndicats Nationaux (CSN) a déposé en  commission parlementaire. Ce ne sont pas les baisses d’impôts pour quelques sections que ce soit de la population qui expliquent les mesures d’austérité prises par le capital privé ou étatique. À preuve, la semaine dernière le gouvernement fédéral a annoncé des baisses d’impôts pour les familles canadiennes (3). Il y a quelques mois Barack Obama a haussé le revenu minimum aux États-Unis. Il est généralement admis que ces mesures n’auront aucun impact ni sur le déroulement de la crise économique systémique ni sur les politiques d’austérité des gouvernements municipaux, provinciaux et fédéraux canadien ou américain.


L’austérité est une ultime tentative pour sortir de la crise systémique

Les mesures gouvernementales d’austérité imposées dans différents pays à travers le monde (ce qui comprend Cuba, Bolivie, Venezuela, Suisse, Suède, Chine, France, etc.) découlent de la crise économique systémique qui confronte l’ensemble de l’économie globalisée et internationalisée. Les mesures d’austérité sont les conséquences et non pas les causes de la crise économique systémique. Pour faire cesser les politiques d’austérité, l’économie capitaliste devra relancer la croissance de ses profits qui sont en panne depuis une décennie, mais rien ne laisse présager une telle éventualité. Les mesures d’austérité gouvernementales et celles du capital privé (qu’il ne faudrait pas oublier) visent à restreindre les dépenses dans les programmes sociaux, éducatifs et culturels destinés à la reproduction de la force de travail et à réduire le coût du travail salarié pour les entreprises privées. Impossible de contrer ces politiques d’austérité sans d’abord résoudre la crise économique de surproduction. Or, il n’y a aucun moyen de résoudre la crise de surproduction sans détruire des moyens de production. Laisser croire le contraire aux militants sincères serait faire le jeu des magistères du capital.

Dans son mémoire, la CSN établit ainsi la dichotomie austérité/prospérité qui confronte l’économie politique québécoise et canadienne : « les déficits courants sont faibles en proportion du PIB et sont essentiellement conjoncturels (sic) ; la dette publique est maîtrisée et le faible endettement du gouvernement canadien par rapport à celui des autres pays développés réduit le poids de la dette pour les contribuables québécois (…) rien ne justifie les compressions draconiennes mises en œuvre par le gouvernement du Parti libéral ». Selon la CSN, il n’y aurait pas de crise économique systémique. La centrale syndicale poursuit ses supplications en direction des «postillons» des grands patrons de cette façon : « Le gouvernement doit considérer d’accentuer la progressivité de l’impôt sur le revenu, puisqu’il est évident que les importantes baisses d’impôt dont ont bénéficié les contribuables à haut revenu ces dernières décennies n’ont pas généré l’accélération de la croissance économique annoncée par les idéologues néolibéraux. » Enfin, le prieuré syndical dans un grand élan social argue que « le gouvernement pourrait évaluer la possibilité d’instaurer un impôt minimum, de réintroduire la taxe sur le capital pour les institutions financières, de revoir certains crédits d’impôt dont bénéficient les entreprises, de lutter de façon plus efficace contre les paradis fiscaux et l’évitement fiscal agressif. Finalement, compte tenu des taux en vigueur dans d’autres juridictions fiscales, une hausse de l’impôt sur le revenu des entreprises est parfaitement envisageable. D’autant plus que les baisses d’impôts octroyées ces dernières décennies à l’échelle canadienne ont été inefficaces pour stimuler l’investissement privé et la croissance économique » (4).

La CSN se fait le parangon de l’ex-ministre Jacques Parizeau, le grand économiste du Parti québécois qui aujourd’hui défend cette thèse keynésienne, mais qui, en 1981, a coupé les salaires des fonctionnaires au lendemain d’un référendum perdant. Il faut se rappeler que les politiques d’austérité ont précédé les gouvernements Landry – Charest – Marois – Couillard (5). La CSN prétend qu’une fiscalité plus équitable règlerait le mal social qui nous accable. Pourtant, aucun gouvernement n’applique ces recommandations « raisonnables ». Si un État s’avisait d’appliquer ces propositions «socialisantes» (sic), cela découragerait l’investissement capitaliste et ferait fuir les riches vers d’autres horizons plus cléments pour leur argent. Le gouvernement américain de Barack Obama sans affinité « socialiste » vient de l’apprendre à ses dépens. Des entreprises comme Apple, Google et Microsoft délocalisent leurs profits vers les paradis du crédit à petit prix et si l’État américain intervient elles menacent de délocaliser leur siège social comme Burger King (USA) la fait récemment avec Tim Horton (Canada). (6)


Comment faire reculer l’État des riches

Tous les pays où les gouvernements taxent et imposent lourdement les financiers et les hauts salariés (43 % d’imposition aux É.-U.) imposent cependant des mesures d’austérité. Ces mesures gouvernementales d’austérité ne visent pas à rétablir l’équilibre budgétaire et à rembourser la dette souveraine comme le laisse croire le maelstrom médiatique dominant, mais à rétablir les profits des dominants. Une fois compris ce principe que « l’austérité » est la réponse capitaliste à la crise systémique qui ébranle l’économie impérialiste, la question se pose à savoir si travailleurs et travailleuses peuvent contrer ces politiques de restriction, et comment faire reculer l’État des riches ?

Peut-on faire reculer l’État en défilant devant les édifices de gouvernement ? Peut-on faire reculer l’État en le menaçant de notre unité étudiante, citoyenne, chômeuse, féministe et syndicaliste en route vers la solidarité à déambuler ? Nous ne le croyons pas. La grève étudiante de 2012 ne fut pas d’abord une marche incessante à travers la communauté urbaine, mais surtout une grève militante qui a bloqué de manière étanche de nombreuses facultés universitaires et plusieurs Cégeps.

Pour faire reculer l’État des riches dans ses politiques d’austérité, il faut établir un rapport de force de classe qui l’amène à en évaluer le coût économique d’abord et politique ensuite vis-à-vis le bénéfice qu’il retire à poursuivre ses attaques contre les salariés, les étudiants et les déshérités. À notre avis seule la grève générale illimitée pourra faire reculer l’État policier des financiers.
 

Robert BIBEAU
robertbibeau[à]hotmail.com
http://www.robertbibeau.ca/
 


___________________
Notes :

(1)   On coupe dans les régimes de retraite pour maintenir les profits ! Groupe Internationaliste ouvrier. Octobre 2014 : http://www.leftcom.org/fr

(2)   Voir Le Devoir du 27/10/14 le résumé du mémoire de la CSN à la commission parlementaire sur la fiscalité http://www.ledevoir.com/politique/quebec/422152/commission-d-examen-sur-la-fiscalite-quebecoise-un-plaidoyer-pour-la-solidarite

(3)   Harper annonce des baisses d’impôt pour «toutes les familles»
http://www.lapresse.ca/le-soleil/affaires/actualite-economique/201410/30/01-4814223-harper-annonce-des-baisses-dimpot-pour-toutes-les-familles.php

(4)   http://www.prologue.ca/654927-157-livre-Adulte/L_economie_toxique.html?&tri=1_asc_2_asc&id1Retour=4&pRetour=03_103&page=1

(5)   http://www.ledevoir.com/politique/quebec/422152/commission-d-examen-sur-la-fiscalite-quebecoise-un-plaidoyer-pour-la-solidarite

(6)   http://affaires.lapresse.ca/economie/agroalimentaire/201410/30/01-4814278-lunion-de-tim-hortons-et-burger-king-ne-profitera-pas-au-canada-selon-une-etude.php

 
Pour compléter son info :
 
L’IFRAP ou « l’Etat rêvé du Medef »
http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=3975
Ces lobbys qui nous pourrissent la vie – épisode 1
 "Au début des années 1980, on nationalisait les banques. Depuis 2008, on nationalise la dette des banques. 50 milliards épongés rien qu’en 2008. Pas de quoi arranger les finances publiques. Mais peu importe, cette mise en faillite de l’Etat ouvre la voie à un nouveau marché : conseiller en destruction de biens publics.
Vous avez besoin de trouver 50 milliards d’économie avant la fin de l’année pour satisfaire aux desiderata bruxellois ? Aucun souci, la fondation IFRAP, un think tank spécialisé dans la réforme des politiques publiques [sic] sait déjà où taper pour faire des économies sur le dos des citoyens ordinaires. Faut-il supprimer le Conseil d’Etat ? Réduire le corps prestigieux des ingénieurs des ponts et chaussées ? Diantre non, c’est précisément à eux que l’on essaie de vendre ces conseils en économie. L’ennemi est ailleurs : il faut tailler dans la masse des services publics, ceux que le Medef verrait bien par ailleurs sous-traités au privé, via des petites PME locales ou des grands groupes prêts à s’occuper de nos écoles, de nos prisons ou de notre santé."

De quelques tactiques patronales d’entrave à l’action syndicale
http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=4187
 "L’exemple du commerce et de services. La répression syndicale est souvent réduite aux discriminations dont sont victimes les syndicalistes, à la fois parce que la thématique de la lutte contre les discriminations est dans l’air du temps, portée par des institutions et facilement relayée dans la sphère publique, mais aussi parce que les victoires syndicales emblématiques se sont situées sur ce terrain. Pourtant, les discriminations à l’encontre des syndicalistes n’ont pas seulement un coût pour les individus. Passer du point de vue individuel au point de vue collectif est essentiel pour comprendre la fonctionnalité de la répression syndicale dans la lutte des classes. Empêcher les salariés de s’engager dans un syndicat, et surtout dans le syndicat de leur choix, permet d’entraver l’affirmation sur les lieux de travail d’une présence syndicale qui puisse donner forme à un contre-pouvoir face au patronat
."







sommaire-4


Article 5

Envoi par Gérard CHAROLLOIS : http://www.ecologie-radicale.org/





représentation d'humains préhistoriques : hommes de Kennewick.

 représentation de la première forme de Vie sur Terre : l'algue bleue


TOUS VIVANTS !
 
 
 

La lettre de Gérard CHAROLLOIS, le dimanche 19 octobre 2014.
 
 
« Tous vivants », en mémoire à notre regretté Jean-claude HUBERT.


Pour un biocentriste contemplant cette époque, l’humanité paraît rouler dans de sombres ténèbres et le processus d’hominisation demeure lointain.
 
Il y a encore tant d’hommes pour s’imaginer appartenir à  ceci ou cela. Ils s’enferment dans des communautés nécessairement dressées les unes contre les autres puisqu’aucune inclusion ne peut exister sans une exclusion. Ce sont les deux faces de la même médaille.
 
Vous en êtes ou vous n’en êtes pas.
 
Les nationalismes, les ethnies, les religions et leurs sous-groupes sectaires somment les peuples de s’étiqueter afin de se proclamer élus des dieux, détenteurs de la vraie foi, dépositaire de la vraie civilisation.
 
Il n’y a là qu’imposture, obscurantisme, ignorance qui font les grands crimes, les guerres, les génocides, les dominations, les discriminations, bien sûr, toujours au nom d’un dieu quelconque miséricordieux, au nom d’une communauté charismatique.
 
Au fond, les humains ne parviennent pas à quitter le temps des tribus, sans comprendre que ces survivances archaïques génèrent des conflits et des terrorismes.
 
IL en ira toujours ainsi, aussi longtemps qu’un homme pourra dire à un autre : je ne suis pas de la même appartenance que toi.
 
Alors, les espèces !
 
En ces temps de barbaries, comment s’étonner de ce que nombre d’humains, incapables de dépasser leurs identités meurtrières, ignorent l’unité profonde du vivant, la grande solidarité avec tout être éprouvant le principe du plaisir -  déplaisir.
 
Pour un biocentriste, l’unique appartenance est celle du règne de la vie.
 
Qu’avons-nous à faire des scories de l’Histoire, des séquelles des sectes de jadis dont quelques-unes parvinrent à s’ériger en systèmes planétaires, permettant à des forces politiques de cloisonner les peuples et les empires.
 
De toutes les régions de la terre, le Proche-Orient est celle qui souffre le plus de ces divisions historiques et des méfaits théocratiques.
 
La violence y atteint un paroxysme douloureux pour les victimes de ces identités closes sur elles-mêmes.
 
Crispés sur leurs appartenances, des humains, oublieux de l’unité du vivant, cultivent leurs haines inexpiables en invoquant des mythes farfelus pour s’affronter, s’entre-tuer indéfiniment.
 
L’hominisation implique le dépassement des tribus.
 
« tous vivants » est notre seule identité, par-delà les nations, les races, les espèces.
 
Le communautarisme enfante la guerre et le spécisme la chasse et la corrida.
 
La chasse, mort loisir, est un succédané de la guerre.
 
La corrida = un ersatz de la torture.
 
Entre la chasse et le meurtre n’existe qu’une diférence de degré, pas de nature.
 
L’homme inflige à l’animal ce qu’il ne peut faire momentanément à d’autres hommes et qu’il fera dès que les circonstances ouvriront les portes de la violence.
 
Le fusilleur fusillera et l’égorgeur égorgera l’ennemi à l’instar de ce qu’ils infligèrent à l’éléphant ou au mouton.
 
Sans la souffrance, sans le sang, sans la peur, la chasse et la corrida perdraient tout intérêt pour les addictifs de la pulsion de mort.
 
Il faut que cela fuit, palpite, agonise, pour que les tueurs éprouvent un inquiétant plaisir.
 
La chasse et la corrida jettent une ombre sur nos sociétés malades des tares humaines.


Gérard CHAROLLOIS
http://www.ecologie-radicale.org/
CONVENTION VIE ET NATURE
MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE
POUR LE RESPECT DES ËTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS.


Pour compléter son info :

Le groupe armé EI : La véritable arme irakienne de destruction massive
http://www.mondialisation.ca/le-groupe-arme-ei-la-veritable-arme-irakienne-de-destruction-massive/5405754
 "L’organisation islamique qui sévit actuellement à cheval entre l’Irak et la Syrie est née à l’initiative d’Al-Qaeda en 2006. D’abord nommée « État islamique en Irak » (EII), elle devient le fer de lance d’une coalition qui s’oppose à la fois au gouvernement à dominance chiite et à la présence militaire américaine. Les rangs du mouvement gonflent rapidement grâce à une politique de la terreur et d’une fourniture de services sociaux de base. Dans le but de lutter contre les filières jihadistes, les Américains décident, dès 2007, d’accroître leur présence militaire, de financer et d’entraîner des forces supplétives sunnites baptisées « sahwa »[1]. Cette stratégie parvient à rallier une grande partie de la mouvance sunnite à la lutte contre l’EII. Dans un premier temps moribonde, l’organisation parvient ensuite à se renforcer à cause de l’instabilité chronique du pays et de la marginalisation continue des sunnites par le gouvernement de Nouri Al-Maliki. Enfin, les jihadistes bénéficient également du retrait définitif des États-Unis et du déclanchement de la guerre civile en Syrie. Revigoré, l’EII fait alors un retour fulgurant sur le devant de la scène. Misant sur une dérive confessionelle du conflit syrien, l’EII fonde en 2012 une branche syrienne, la « Jabhat Al-Nosra »[2]. Toutefois, au fil du temps et s’appuyant sur ses victoires, Al-Nosra semble se détacher complètement de l’organisation originelle, l’EII."

L’impérialisme australien joue le rôle de chien d’attaque politique dans la marche des Etats-Unis vers la guerre.
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 "Les récents propos tenus par le premier ministre australien Tony Abbott selon lesquels il avait l’intention de « tomber sur » (« shirtfront ») le président russe Vladimir Poutine lors du prochain sommet des dirigeants du G20 à Brisbane le mois prochain (au sujet de la destruction en vol de l’avion MH17 de Malaysia Airlines) pourrait paraître à première vue un peu étrange. Mais loin d’être un étrange accès de colère des antipodes, les remarques d’Abbott sont l’expression de tensions géopolitiques grandissantes, en particulier des pressions exercées par les Etats-Unis contre la Russie et de la substitution de plus en plus fréquente de la diplomatie par le militarisme et les bruits de bottes. Le terme « shirtfront » est tiré des règles du football australien. Il s’applique à un joueur qui fonce tête baissée sur son adversaire dans le but de le plaquer au sol en le blessant éventuellement. Il se peut qu’Abbott ait fait le choix de se servir de cette expression et que dans ce sens elle soit accidentelle, mais l’agressivité de sa remarque elle, ne l’est pas. C’est là l’expression du rôle de plus en plus en vue joué au niveau mondial par l’impérialisme australien en tant que fer de lance d’une politique guerrière américaine qui vise tant la Russie que la Chine. Le gouvernement russe a clairement dit avoir compris que si la voix était celle d’Abbott, le message lui, venait de Washington."
 







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Dernière modification : 23.11.14, 13:45:35