INTERNET-TRIBUNE-LIBRE
Navigation
Accueil
général * Choix
archives * Site
littéraire * Archives
2013 * Nouvelles
publications
Sommaire
Article
1 : ASPECTS MERCANTILES DES EVOLUTIONS SUR LE WEB
par
Jean-Jacques REY
Article
2 : LA PRESSE EST-ELLE ENCORE CREDIBLE ?
par Robert
GIL (2CCR) (envoi de Marie-Claude LEDY)
Article
3 : LES INTELLIGENCES JUNGLIERES DES HUMAINS
par Joseph
RAHARIJESY
Article
4 : COMMENT L'ELITE MONDIALE DIRIGE LE MONDE : Révélations de
Karen HUDES
par Michael
SNYDER (envoi de Just OKOR)
Article
5 : LE DÉCLIN DE L’IMPÉRIALISME CONTEMPORAIN
par Robert
BIBEAU
Article
6 : LES NEBULEUSES ISLAMISTES EN AFRIQUE... ECLOSION ET
EXTENSION
par Guy
CREQUIE
Article
7 : AFRIQUE : NOS DIRIGEANTS...
par Alexis
ASUMANI BENGANTUNDU
Article
8 : CONTRE LA MAUVAISE GOUVERNANCE DES TERRES EN AFRIQUE
par Eloïse
MAULET (asso. ReAct) et Agence Ecofin (envoi de Martine
BOICHOT CAMARA)
Article
9 : AHMED, LE GAZAOUI !
par Ziad
MEDOUKH (envoi de Denise BERNHARDT)
Article
1
ASPECTS MERCANTILES DES EVOLUTIONS
*
SUR LE
WEB
En
suivant Google, Facebook et compagnie, on sert la société de la
marchandise, encore et toujours. Les « Réseaux sociaux » et autres
usurpateurs sur le Net signifient d’abord détournement
d’usage à des fins de mercantilisme.
Par
exemple, ces "délirants" de Google, ils prétendent gérer les relations
humaines avec des robots…et par là-même définir ce qui relève de la
création culturelle et plus généralement intellectuelle, avec des
critères techniques et statistiques mettant en valeur des outils
informatiques et non les œuvres de l’esprit dans ce qu’elles ont
d’unique : le fait de procéder de concepts émergeant d'ipséités. A la
clef, ils ont une méthode tout à fait ridicule, basée sur la sociologie
de groupe, pour établir la notoriété d’un intervenant sur le Net ; tout
ça pour favoriser l’approche du marketing...
Soyons clairs, Google et consort ne comprennent rien à la création
culturelle, ils n’y voient que des supports et prétextes à faire du
fric, basé sur la pub ; or la création culturelle ne doit pas être
l’otage du monde des affaires.
Je
dirai même que ces gens portent atteinte à la neutralité du Net selon
leurs considérations commerciales et projettent de le dénaturer, en se
rendant incontournables (jusqu’à la Commission Européenne qui
dénonce un abus de position dominante de Google).
Notamment pour les recherches d’infos, les petits malins de Google
veulent décourager les façons ou minorer les possibilités de se passer
de leurs services comme les liaisons directes de site à site ou les
transferts par messageries ; jusqu’au SEO (Search Engine Optimisation)
: le référencement naturel, qui serait en ligne de mire ! C’est
évidemment le moyen par la suite de faire payer des recherches sur le
Net… Ainsi par exemple ils se permettent de « pénaliser » des sites non
adaptés aux mobiles ou ceux qui refusent de désapprouver des liens URL
qui leur déplaisent. Aussi, ils considèrent les sites d’annuaires
thématiques comme non pertinents et sources de liens artificiels...
Dans la foulée, soi-disant, les pages Web qui auraient plus de 30 liens
URL « non justifiés » (pour eux !) seraient écartées des résultats de
requête. Etc. En outre ils auraient l’intention de présenter un système
pour faire payer les commentaires sur blog ou forum, en particulier
ceux tenus par des personnalités (ou leurs sous-fifres) ; donc ils sont
suspectés là aussi de vouloir réinstaurer de la hiérarchie par les
moyens financiers…
En fait, les dirigeants de cette entreprise Google commencent
à prendre un peu, beaucoup, le Net pour leur propriété privée,
et actuellement ils font payer un prix fou (notamment avec « Adwords »
: un système d’enchères…) les idiots qui acceptent de payer pour être
bien placés dans leurs résultats de recherche. A ce sujet et pour
l'anecdote, un "caniche" à Google m'a proposé tout récemment une offre
promotionnelle, personnelle, pour l'ouverture d'un compte « Adwords »
qui aurait triplé mon investissement publicitaire de 25 euros, en
m'offrant en prime un accompagnement d'une valeur de 500 euros...
Dans la même optique, ils favorisent ceux dont les réalisations sur le
Web leur servent de support publicitaire (notamment en greffant les
annonces par « Adsense » sur leur site) auxquels ils distribuent
quelques miettes au clic ; mais alors vraiment des miettes : de l’ordre
de 20 ou 30 euros pour 100 000 visites par mois et encore je suis
optimiste ! Ces derniers temps, ils vont jusqu’à promettre de mettre en
avant ceux qui ouvriront un compte Google+ : leur essai de réseau «
social » ; d’ailleurs, ce critère de présence sur les réseaux « sociaux
» est aussi un motif pour favoriser ou saquer une présence sur
Internet, sans parler de satisfaire aux demandes
gouvernementales… Vous comprenez bien, à ce petit jeu-là, que la
qualité ou le contenu d’un site sont devenus accessoires et les
caractéristiques techniques, des prétextes… Au train où vont les
choses, nous assisterons bientôt à du racket en règle, et pas qu’au
détriment de la création culturelle !
Alors
je dénonce explicitement ces tendances qui participent grandement à une
aliénation de masses et incidemment à corrompre ou
démoraliser nos jeunes les plus lucides et prometteurs pour l'avenir :
- En
France particulièrement, il est privilégié l’aspect
économique dans les nouvelles technologies. Il y a un tas de
vieux…qui ne voient pas l’importance des transformations sociétales,
des évolutions de pouvoir en cours et des enjeux politiques actuels,
tout cela induit par la « Révolution du numérique » : Internet au
premier chef.
C’est pour cela, d'une manière générale, pour ce qui concerne les
usages du grand public, que nous sommes à la remorque des Anglo-saxons
et devenus dépendants de leurs nouvelles majors du Net qui vont jusqu'à
défier ouvertement les autorités : donc pointons ici
les Google, Apple, Amazon, Facebook et tutti quanti. C’est pour cela
aussi que la « médiacratie » (devenue « merdiacratie » !) et les
drageons de l’industrie culturelle, locale (j’ai bien dit -drageons- et
non pas -dragons- !) ont embrayé rapidement, appuyant « haut le pied »
pour promouvoir la culture du terminal :
(portable, tablette, etc.) où l’on déverse ce que l’on veut, sous
contrôle et moyennant finances…
-
L’Internet libre, indépendant ; celui qui véhiculait des
valeurs de partage et d’échange, dans un état d’esprit bon
enfant aussi bien que libertaire, qui bénéficiait aussi d’une énorme
pépinière de talents, d’un vivier de créativité, etc. ; hé bien ! cet
Internet-là, il ne les a jamais intéressé tous ces maquignons,
mercantis et marchands du temple, je dirai même qu’il les dérange
salement (on comprend pourquoi…) ! L’Internet premier, à l’état brut,
il était l’objet d’exécration et de peur de tout ceux qui n’y
comprenaient rien comme de ceux qu’il dérange, dérangeait, et il y en a
un paquet, conservé au gros sel ! Si bien que ceux qui veulent le
défendre maintenant, doivent se baptisaient « pirates
» et jouer les politiciens ; alors qu’ils sont des sortes de justiciers
du peuple, plutôt intéressés par l’évolution du genre humain, même si
certains poussent le bouchon un peu trop loin, entraînés par leurs
défis et l’espièglerie.
Vous comprenez bien, tous ces intermédiaires qui ont creusé leur niche
dans les structures traditionnelles des médias et de la Culture (mais
pas seulement) ils ont la hantise de perdre leur rôle et
influence et incidemment leurs rentes et revenus. Ils ne sont mis sur
Internet qu’à contrecœur, en voulant y importer leurs méthodes, y
imposer leur logique, le tout pour des enjeux de pouvoir. De ce fait
ils encouragent, militent à tout-va, font pression jusqu’à
irriter les pouvoirs étatiques, pour obtenir
un usage contrôlé à des fins commerciales du Net : des
usages à enfoncer dans les esprits par la peur du gendarme (comme
HADOPI par exemple) !
-
Ensuite et ainsi, nous en sommes venus au dit Web 2
qui prétendrait changer la nature du Net (rien que ça !)
essentiellement en développant des outils pour renforcer
l’interactivité en ligne (mais qui en fait ont pour objet principal, de
faire travailler gratuitement les internautes et de récupérer leurs
données dans l'objectif d'un juteux business) : donc des outils
maîtrisés sur des plates-formes privées -qui squattent le Web ou cela
revient au même- et au détriment d’autres applications d’Internet comme
les messageries qui, elles, permettent des liaisons directes, de
particulier à particulier sans passer par d’autres intermédiaires que
les F.A.I. et, le cas échéant, des hébergeurs pour le webmail (vous
comprenez maintenant pourquoi nous devons supporter à longueur de temps
les « chiures de mouches » des spammeurs qui visent entre autres à
décourager l’usage des courriels et qui sont payés pour ça) ; et ;
bientôt on va nous seriner -on commence déjà- avec un Web dit
3, qui, en fin de compte, a comme particularité fondamentale,
de s’appuyer sur ces fameuses technologies du Cloud : outils
informatiques et bases de données en « nuage » ; c’est à dire qui ne
sont plus stockés sur des serveurs placés à un lieu déterminé avec
précision (comme les installations domestiques d'une entreprise ou les
disques durs d'un équipement personnel), donc plus soumis à des
contraintes territoriales et par contre très favorables aux
prestataires de service informatique… Ainsi on ne contrôle plus rien
sans être contrôlé et, dans la pratique, on est dépossédé de ses
données, sans parler des problèmes de sécurité… Après, il n’y aura même
plus besoin de s’emmerder à faire des programmes du genre PRISM de la
NSA et aucune garantie ne nous mettra vraiment à l’abri.
Ainsi
la Finance, l’industrie culturelle, et tous les agents de contrôle de
l’opinion : « médiacrates » et « marketeurs » en tête évidemment, ont
uni leurs efforts pour
« domestiquer » le Net,
en pressant ou investissant les centres et organes de contrôle : Etats,
Europe, etc. L’issue est incertaine, si les défenseurs de l’Internet
libre et indépendant et de sa neutralité ont la jeunesse d'esprit, la
créativité et l’énergie pour eux, les autres : (les conservateurs au
gros sel !) ont le fric pour eux et l’absence de scrupules ; quant à
parler de morale dans cet affrontement, je vous laisse seuls juges !
...
Internet, ce n’est plus la «
lutte finale » mais la bataille finale contre les marchands… Qui gagnera à votre avis, de
beaucoup au sein des jeunes générations (et de quelques aînés) qui
portent d’autres aspirations à travers le globe que le mercantilisme ou
des vieux C… et de leurs épigones qui mènent une guerre de tranchées à
retardement contre l’Évolution, au risque de tout faire péter avec eux
? Ne voyez-vous rien venir ? Moi, si : plus que des troncs d'arbre, la
montée des eaux, et les « rats » ont intérêt à quitter la cale du
navire à temps ; parce que cette fois-ci la plongée risque d’être
profonde, même en étant équipé pour les grands fonds ! … (Et
la Mère Nature
illustre
cette métaphore avec force virulence en ce moment...)
Jean-Jacques
REY
A
signaler, pour votre
édification :
Encore de bons articles
pour le revenu de base :
146
837
signatures enregistrées le 24
novembre 2013 à 17 H 45 dont 21 367 Français.
Initiative
citoyenne européenne pour le revenu de base inconditionnel ;
Sur
le sujet, signalons
aussi cette initiative de jeunes gens motivés et créateurs,
Imaginer un revenu
garanti pour tous
http://www.monde-diplomatique.fr/2013/05/CHOLLET/49054
"On
travaille, et, grâce à ce travail,
on perçoit de l’argent. Une telle logique est si bien ancrée dans les
esprits que la perspective
d’instaurer un revenu
inconditionnel, c’est-à-dire de verser à chacun une somme mensuelle
suffisante pour lui
permettre de vivre, indépendamment de son activité rémunérée, apparaît
comme une aberration. Nous sommes
encore persuadés de devoir arracher à une nature aride et ingrate les
moyens de notre subsistance individuelle
; or la réalité est bien différente."
Le revenu de base ?
Même pas peur !
http://www.pressenza.com/fr/2013/01/le-revenu-de-base-meme-pas-peur/
"Nous
présentons ce remarquable article
sur le revenu de base, qu’à notre avis, montre très clairement avec arguments
et émotion, la nouvelle sensibilité qui fait son chemin. Par Frédéric
Bosqué
« Le revenu de base fait peur à gauche », tel est le titre d’un article
paru samedi sur le site Slate.fr sous la plume d’Emmanuel Daniel. Frédéric Bosqué répond point
par point aux arguments avancés contre le revenu de base, et démontre
le bien-fondé de cette proposition. .../...
Le point commun qui unit une large majorité de ces groupes est qu’elles
réduisent les humains à n’être que la prothèse
d’une activité de production
marchande. Elles font d’ailleurs de même avec la nature et la plupart
de ses formes de vie en
les réduisant à un support jetable ou renouvelable pour alimenter en
matière première ce vaisseau devenu
fou, sans cap et sans pilote."
Quand la radiation devient
une
fonctionnalité du logiciel
http://cqfd-journal.org/Quand-la-radiation-devient-une
"Le
précédent quinquennat ne les a pas
épargnés. Et si les trois millions de chômeurs ont cru souffler avec le
début de
l’ère hollandaise, les dernières
évolutions de Pôle emploi en matière de numérique démultiplient les
possibilités du flicage. .../... A quoi sert Pôle emploi ?
Vincent, conseiller Pôle emploi à Lorient (Morbihan) depuis 2005, a un
début de réponse : « Pôle emploi sert à trois choses
: primo, il sert à indemniser les gens
qui ont leurs droits ouverts à l’assurance chômage. On peut considérer que,
bon gré mal gré, ce service-là est à peu près rendu. Secundo, et plus
politiquement, Pôle emploi sert à culpabiliser
les chômeurs et ça, ça marche impeccablement. C’est même l’objectif
numéro un. Quand tu fais culpabiliser
les gens, tu arrives à ce que des offres d’emploi de merde soient
pourvues : des temps partiels, CDD, contrats
d’apprentissage et de professionnalisation. Sachant que la moitié des
gamins en contrat d’apprentissage ne vont
jamais jusqu’au diplôme, que l’employeur les paie en dessous du Smic et
touche une montagne d’aides. Un rêve de
patrons. Enfin dernier aspect : Pôle emploi est là pour faire baisser
les chiffres du chômage. Non seulement avec les
radiations, mais en misant aussi sur cette
masse de gens complètement découragés de trouver un emploi décent et qui
ne s’inscrivent plus. »"
Censés nourrir
l’humanité, ils vivent
du RSA : portraits d’agriculteurs au bout du rouleau
http://www.bastamag.net/article3398.html
"Ils sont
censés nourrir l’humanité,
mais ils n’arrivent pas à joindre les deux bouts. Paysans en Bretagne
et en Picardie,
ils vivent dans la précarité, font
face au surendettement et aux procédures judiciaires. Des hommes et des
femmes qui aiment leur
métier et ne peuvent plus en vivre dignement. Reportage photo au cœur
d’une pauvreté souvent
invisible.
C’est une pauvreté invisible, pudique et fière. La misère qui se cache
au fond de nos campagnes n’épargne pas ceux qui,
depuis des générations, exploitent la
terre ou élèvent leurs bétails. Au-delà de tout débat politique,
syndical ou partisan,
l’agriculteur est celui qui nourrit l’humanité. Comment celui qui
travaille dur pour cela, ne peut-il vivre dignement
de son travail ? L’agriculture
française reste la plus performante d’Europe, mais la France compte
deux fois moins de
paysans depuis vingt ans. Les jeunes générations n’assurent plus la
relève de ceux partant à la retraite. Précarité,
faibles revenus, charges et horaires
de travail élevés, endettement important à l’installation, tels sont
les causes de
se désengagement."
Pour
se faire une petite idée (mais alors vraiment toute petite) des
"exploits" à Google !
http://www.linformaticien.com/actualites/direct-afp/id/31008/nouvelle-plainte-a-bruxelles-contre-google.aspx
"Une nouvelle plainte contre Google a été déposée la semaine
dernière auprès de la Commission européenne, qui enquête déjà sur des
pratiques anticoncurrentielles du géant Internet concernant la
recherche et la publicité en ligne, selon le site Internet du plaignant
consulté jeudi par l'AFP.
La plainte, qui vise en particulier le service Google Images, a été
déposée le 8 novembre par le Cepic (Centre of the Picture Industry), un
groupe d'intérêt qui fédère des centaines d'agences de photographie et
de banques d'images en Europe, comme Getty Images et Corbis. Le Cepic
accuse Google Images "d'utiliser de plus en plus des images
sans le consentement des ayants droit, et parfois même contre leur
volonté expresse". "Depuis la nouvelle version de Google
Images en janvier 2013, la situation a empiré: Google propose sur son
site des images à taille réelle et en haute résolution, et permet
à ses utilisateurs de les télécharger sans même avoir besoin de cliquer
sur le site original d'où proviennent les images", explique
le Cepic."
Surveillance:
Google doit débourser 17 millions
http://techno.lapresse.ca/nouvelles/internet/201311/18/01-4711944-surveillance-google-doit-debourser-17-millions.php
"Le géant
de l'internet Google a
accepté de payer 17 millions de dollars pour mettre fin à des
poursuites pour surveillance des internautes, dans le cadre d'un accord
à l'amiable annoncé lundi avec 38 États américains.
«Les consommateurs devraient pouvoir savoir s'il y a d'autres yeux
naviguant sur internet avec eux. En surveillant des millions de
personnes à leur insu, Google a violé non seulement leur vie
privée, mais aussi leur confiance», a commenté Eric
Schneiderman, le ministre de la Justice de l'un des États concernés,
celui de New York, en annonçant l'accord. Google était accusé
d'avoir placé sans autorisation des petits logiciels espions,
ou «cookies», sur les ordinateurs d'utilisateurs du navigateur internet
Safari d'Apple, en contournant les réglages de ce dernier destinés à
les bloquer."
Google
France pourrait subir un redressement fiscal de 1,7 milliard d'euros
http://www.pcinpact.com/news/75127-google-france-pourrait-subir-redressement-fiscal-17-milliard-deuros.htm
.../..."D'après
Reuters, qui a obtenu un arrêt
du fisc sur le sujet, ce dernier soupçonne Google France d'être à
l'origine d'un montage financier reportant une grande partie de son
résultat français en Irlande. Ceci dans le but de payer des impôts bien
moins élevés, à l'instar de bien des sociétés américaines en Europe
exploitant la fiscalité avantageuse de territoires comme le Luxembourg
et l'Irlande. Ceci sans parler des transferts réalisés vers
de véritables paradis fiscaux comme Les Bermudes ou les Îles Vierges
britanniques."
Paye pour exister !
http://hyperbate.fr/dernier/?p=26928
"Je découvre sur le blog de Jade
Lemaître que Google a déposé le brevet d’un système de monétisation des
commentaires
sur Internet, qui
permettrait aux internautes de payer pour que les commentaires qu’ils
postent apparaissent
en meilleure place. On
le constate souvent, seuls les premiers commentaires émis à la suite
d’un article ont
des chances d’être lus par de
nombreuses personnes. Les suivants ne sont généralement lus que par
ceux qui les ont
écrits, par le modérateur et par
les participants à d’éventuelles conversations. Si un tel système
semble inutile dans
le cadre de la plupart des blogs
amateurs, qui n’attirent qu’un faible public de commentateurs1, on peut
imaginer qu’il
ait du succès sur des
blogs très suivis et surtout, sur les sites de la presse en ligne, où
certaines rubriques
« société » ont des
centaines de commentateurs assidus."
Pour
compléter le panorama sur le Web !
Espionner et contrôler :
pouvoir réel
ou illusion
http://www.elcorreo.eu.org/Espionner-et-controler-pouvoir-reel-ou-illusion
"Un
article du New York Times révèle
que les USA joints à des entreprises privées de renseignement, ont créé
un système en
ligne de gestion du comportement des
personnes pour les espionner et les contrôler à travers les réseaux sociaux. Les nouvelles formes d’espionnage sont
des versions actualisées de contrôle qui ont déjà été expérimentées par nos
pays pendant les dictatures militaires et la guerre froide."
Big Brother : Le projet
XKeyscore,
nouvelle pièce au dossier de l’espionnage américain
http://www.rue89.com/2013/08/01/projet-xkeyscore-nouvelle-piece-dossier-lespionnage-us-244685
"« Moi,
assis derrière mon bureau, je
pourrais mettre sur écoute n’importe qui, de vous ou votre comptable à
un juge fédéral
ou même le Président, pour
peu que j’aie une adresse mail personnelle. »
Quand Edward Snowden a prononcé cette phrase au début du scandale sur
le programme Prism, certains sont restés sceptiques,
tandis que d’autres le traitaient simplement de menteur, comme Mike
Roger, un républicain membre du comité
sur le renseignement au Congrès.../... « Il ment. Il est impossible
pour lui de faire ce qu’il dit pouvoir faire. » La
présentation PowerPoint [PDF] – datée de 2008 – du projet américain
XKeyscore publiée mercredi par le Guardian apporte
pourtant la preuve que le lanceur d’alerte fugitif ne mentait pas."
A Toulouse, un autre
internet,
solidaire et non-commercial, c’est possible !
http://www.bastamag.net/article3391.html
"Pour
lutter contre la surveillance du
web et les atteintes à la neutralité du net, une association
toulousaine a monté son
propre fournisseur d’accès à Internet (FAI). Un an et demi plus tard,
l’association relie plus de 150 foyers et croule
sous les demandes. Reportage chez les
pionniers de l’Internet associatif, libre et solidaire. Qui œuvrent également
à réduire la fracture numérique en connectant au réseau squats urbains
et hameaux ruraux."
Quelle alternative
pour la taxe sur
les appareils connectés ?
http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/quelle-alternative-pour-la-taxe-141186
"La taxe
sur les appareils connectés
n'est plus. En tout cas plus dans sa forme proposée par le rapport
Lescure : si Aurélie
Fillipetti avait confirmé
qu'elle ne serait pas mise en place pour cause de pause fiscale voulue
par François Hollande,
elle affirme désormais
toujours travailler sur le sujet. Si l'idée d'une taxe franco française
appliquée à l'ensemble
des appareils connectés
(smartphones, tablettes, PC …) est abandonnée, le projet pourrait
néanmoins voir le
jour d'ici un ou deux ans dans une
version remaniée. Bien que la proposition phare du projet Lescure
semblait mal ficelée,
il avait pour objectif
louable de redonner un peu d'air à une industrie culturelle largement
flouée par l'essor du
numérique : la faute à un partage de la valeur numérique dont les
majors du Web tels Google ou Facebook ont récupéré
la majorité des revenus, et ceci au détriment de la création et des
artistes. Il semblerait ainsi plus judicieux que
cette taxe vise directement ces majors américaines et qu'elle soit
harmonisée avec nos partenaires européens. Google,
Facebook ou Apple en ligne de mire".
Qu’est-ce que le web
2.0 ?
http://www.internetactu.net/2005/09/29/quest-ce-que-le-web-20/
"Web 2.0.
Voila le terme à la mode, la
promesse d’un nouveau web, d’une révolution comme d’une nouvelle
version de
l’internet. Phénomène réel reposant sur un
changement technologique et une rupture d’échelle liée la croissance du nombre d’utilisateurs ou récupération
marketing de technologies anciennes rafraîchies par un nouvel
engouement public, comme
le regrettent François Briatte, François Hodierne ou Olivier Meunier ?
Le web 2.0 préfigure-t-il seulement
une bulle 2.0 ?
Difficile de comprendre également quel est ce web 2.0 dont tout le
monde parle, tant les définitions semblent s’opposer.
Comme le souligne l’animateur
d’Homo-Numéricus : “On voit bien qu’il s’agit d’un même phénomène, mais
aux multiples dimensions.
Certains insistent sur la dimension technique, d’autre sur les
pratiques éditoriales, d’autre encore
sur la dimension sociologique.” D’un côté, il est vu comme le
basculement des techniques vers des services, de
l’autre il représente un nouveau réseau
d’interaction sociale. Dans les deux cas pourtant, il replace
l’utilisateur et ses
relations avec les autres, plutôt qu’avec des contenus ou des machines,
au centre de l’internet. Le web 2.0 est résolument
relationnel."
Neutralité des
algorithmes et
pertinence des profils sont dans un bateau.
http://affordance.typepad.com//mon_weblog/2013/07/neutralite-des-algorithmes-et-pertinence-des-profils.html
.../... "Il
est un fait établi que la
neutralité des algorithmes est un pur #bullshit.
Plus exactement, un algorithme (le programme et les formules
logico-mathématiques qui le constituent) est neutre dans
sa conception. Mais il ne l'est jamais dans son application (par
exemple le principe du pagerank qui postule qu'un
lien vaut un vote mais qui institue de
fait - et de manière d'ailleurs parfaitement logique dans la
philosophie qui a prévalu lors de la conception dudit
algorithme - que certains liens ont plus de poids que d'autres).
.../... Et vous avez compris une chose essentielle : de la même manière
que la rupture technologique introduite par Google dans le monde du search reposait sur l'idée
folle qu'il n'était plus besoin de s'intéresser au contenu des pages
pour les classer par
pertinence mais que leur environnement externe (les liens pointant vers
elles) suffisait, de la même manière
les tendances actuelles - non pas seulement de l'espionnite aiguë qui
agite nos gouvernants mais aussi et surtout
l'ingénierie à l'œuvre derrière l'ensemble des fonctionnalités sociales
présentes sur le web - les tendances actuelles
des réseaux sociaux et des moteurs postulent que davantage que le
contenu de nos profils ce sont les métadonnées
qui les englobent qui sont les facteurs clé d'une mise en calculabilité
des individus pour déterminer la pertinence
de tel ou tel profil au regard de telle ou telle visée politique ou
commerciale."
Article
2
Envoi
de Marie-Claude LEDY : http://humeursdemarisse.blogspot.com/
LA
PRESSE EST-ELLE ENCORE CREDIBLE
?
Il faut avouer et reconnaître que la
Presse selon le terme qui l’a définie à l’origine n’existe plus ayant
perdu tous ses attributs,
et ses qualités qui constituaient ses lettres de créance et lui
donnaient son honorabilité et sa liberté de pensée.
Aujourd’hui la presse participe
au conditionnement et la manipulation de l’opinion publique.
Il y a des siècles, les églises
furent les premières à façonner nos pensées. Les souverains se sont
servis des religions pour modeler nos esprits
et nous imposer l’obéissance.
Avant, il y avait l’Église qui distillait la bonne parole des puissants
et maintenant il y
a les médias. Certaines réflexions sont assez éloquentes à ce sujet :
-
L’information
est devenue un produit comme un autre. Un journaliste dispose d’à peine
plus de pouvoir sur l’information
qu’une caissière de supermarché sur la stratégie commerciale de son
employeur. – Serge Halimi
-
Si vous
n’y prenez pas garde, les journaux finiront par vous faire haïr les
opprimés et adorer les oppresseurs. – Malcolm
X.
-
L’emprise
des multinationales sur l’opinion publique des Etats-Unis est une des
choses incroyables du monde occidental.
Aucun pays développé n’a réussi à éliminer des média, et avec autant
d’efficacité, toute forme d’objectivité
– sans même parler de dissidence. – Gore Vidal
-
Je croirais
vraiment à la liberté de la presse quand un journaliste pourra écrire
ce qu’il pense vraiment de son journal.
Dans son journal. – Guy
Bedos
-
Sous une dictature,
il y a une chose pour laquelle nous avons plus de chance que vous en
Occident. Nous ne croyons
à rien de ce que nous lisons dans la presse, à rien de ce que nous
voyons à la télévision, parce que nous savons
que c’est de la propagande et des
mensonges. Contrairement aux Occidentaux, nous avons appris à voir au-delà de la propagande et de lire entre
les lignes et, contrairement à vous, nous savons que la vérité est
toujours subversive
– Zdener Urbanek
-
Ceux qui croient
connaître le monde à travers les médias connaissent en réalité un monde
qui n’existe pas. D’où la difficulté
de communiquer avec eux. – Viktor Dedaj
-
Le combattant
qui l’emporte est celui qui gagne la campagne de l’information. Nous en
avons fait la démonstration au
monde : l’information est la clef de la guerre moderne –
stratégiquement, opérationnellement, tactiquement et techniquement. – Glen
Otis (Général US)
-
Les journalistes
ont presque toujours été corsetés dans un costume de contraintes. Au
siècle dernier, la liberté de la presse
appartenait déjà à ceux qui en
possédaient une ; pour les autres, c’étaient « silence aux pauvres ! ».
Comment le
professionnel de l’information a-t-il pu imaginer qu’un industriel
allait acheter un moyen d’influence tout en s’interdisant de peser sur son
orientation. – Serge Halimi
-
La liberté
de la presse est la liberté que les capitalistes ont d’acheter des
journaux et des journalistes dans l’intérêt de
créer une opinion publique favorable
à la bourgeoisie. – Karl Marx
-
Le journalisme
véritablement objectif non seulement rapporte correctement les faits,
mais en tire leur véritable signification.
Il résiste à l’épreuve du temps. Il est validé non seulement par des «
sources sûres », mais aussi par le déroulement
de l’Histoire. C’est un
journalisme qui, dix, vingt ou cinquante ans après les faits, tient
encore la route et donne
un compte-rendu honnête et intelligent des évènements. – T.D.
Allman (dans un hommage à Wilfred Burchett)
Quant
à ceux qui nous rabâchent bêtement que dans certains
pays, la presse n’est pas libre parce que contrôlée par l’état, se rendent-ils compte qu’une
presse contrôlée par les multinationales capitalistes est beaucoup plus
insidieuse et manipulatrice.
Car si spontanément l’on a tendance à s’élever contre des politiques
gouvernementales, l’on est beaucoup
plus docile envers les médias dit « libres et indépendants » qui nous
façonnent suivant leurs seuls intérêts…On
peut mettre un visage sur
des dirigeants politiques et diriger notre colère contre eux, tandis
que les personnes
qui dirigent les médias des presses capitalistes restent dans l’ombre
et tirent les ficelles !
Celui qui maîtrise les
techniques de l’information peut manipuler l’opinion publique. Celui
qui tient les rênes de l’information
et des médias dirige en fait la société. Personne ne
devrait posséder plus d’un
moyen d’information :
c’est l’une des conditions de notre liberté !
D’après
A.DAMIR et T.OUPIE
Pour
développer son info :
Vingt
années qui ont changé « Le Monde »
http://www.monde-diplomatique.fr/2012/07/HALIMI/47935
"Produire
une information indépendante des pressions politiques et financières :
cette perspective qui anima tant de batailles
intellectuelles et journalistiques reste d’actualité. Le témoignage de
l’ancien directeur du « Monde » sur l’incessant
grignotage de l’autonomie rédactionnelle indique en creux l’âpreté du
combat à mener. Il n’est pas courant que l’ancien directeur d’un des
quotidiens les plus importants du pays ait été simultanément
journaliste
économique et romancier à succès, successivement grand reporter en
Afrique et manager d’un journal pris
dans le tourbillon d’une
impossible équation financière. Laquelle l’amènera à être révoqué par
les nouveaux actionnaires
du groupe de presse sans que la rédaction du Monde puisse ou veuille
s’y opposer : elle avait dû entériner
auparavant sa dépossession
d’une entreprise qu’elle contrôlait depuis la Libération."
Progression
du FN ? Des salves de sondages en guise d’enquêtes
http://www.acrimed.org/article4173.html
"À
la faveur de l’élection cantonale de Brignoles, dans le Var, remportée
le 13 octobre dernier par le Front national, le parti
présidé par Marine Le Pen a focalisé l’attention médiatique et s’est
retrouvé au centre de l’actualité politique. Il faut
dire que lorsqu’il s’agit du FN, les médias ne sont jamais avares de
scoops, de sensationnalisme et de « prévisions
» apocalyptiques fondées sur des sondages oiseux. En cet automne, alors
que depuis plusieurs mois le Front
national enregistre indéniablement des succès, sinon électoraux, du
moins politiques, ce sont encore quelques sondages
qui fournissent la matière première de la promotion médiatique de la
formation d’extrême droite. Comprendre les ressorts du vote frontiste,
l’implantation réelle du parti, la composition de son encadrement et de
son électorat
supposerait de réhabiliter
le journalisme d’enquête sociale, et surtout de rompre avec les
ficelles traditionnelles
du journalisme
politique dont les sondages d’opinion, de popularité et d’intentions de
vote sont les mamelles
et les boussoles."
Flambée
de faits divers dans les JT depuis dix ans
http://www.acrimed.org/article4159.html
"En
juin dernier, l’Institut national de l’audiovisuel (INA) révélait dans
son « baromètre thématique des JT » qu’entre 2003 et
2013, le nombre de sujets consacrés chaque année aux faits divers dans
les journaux télévisés des grandes chaînes
généralistes [1] avait connu une augmentation de 73 %. Alors qu’ils
représentaient 3,6 % de l’offre globale d’information
(1191 sujets) en 2003, les faits divers « pèsent » aujourd’hui 6,1 % de
cette offre (2062 sujets). Ce qui signifie
plus concrètement qu’en moyenne, le nombre de faits divers traités
chaque jour dans les JT, toutes chaînes confondues,
est passé de 3 à 5. Encore ces chiffres ne donnent-ils aucune
information sur la place qui leur est accordée
dans les sommaires des JT et la hiérarchie de l’information, sur la
durée qui leur est consacrée et sur les modalités
de leur traitement."
Article
3
Envoi
par Joseph RAHARIJESY : http://www.fokonolona-mivao.org/
LES INTELLIGENCES
JUNGLIERES DES HUMAINS
Le développement humain en milieu pyramidal
engendre à la fois des intelligences dominantes et des intelligences dominées.
Qu'appelons-nous intelligence
mentale ? - C'est la capacité particulière qu'ont les animaux
mentalisés (animaux à triple
cerveau : les reptiles et les mammifères dont les humains) de s'adapter
aux diverses conditions et circonstances que
leur présente la planète Terre pour y survivre ou y mieux vivre. Elle n'est qu'une des intelligences du
vivant (1).
Nous
avons appris :
-
que tout bébé humain naît avec
cent milliards de neurones, qui constituent une souche vivante pour le développement de son intelligence
mentale ;
-
que cette immense souche vivante
dote le bébé humain et pour toute sa vie d'une mémoire mentale
extensible sans limitation,
par ramifications en connexions et en réseaux synaptiques créés ou
renforcés à chaque nouveau souvenir ;
-
et que l'intelligence mentale,
humaine, construite dans cette mémoire inépuisable, est donc perfectible
à l'infini.
Nous
avons appris alors que si des
humains adultes meurent de famine ou souffrent de pauvreté, c'est que
leur intelligence
mentale n'a pas été développée suffisamment.
Pourquoi
? – À cause du
système social dans lequel vivent ces humains. Car tout
système social a toujours un impact fort, négatif ou positif, sur le
développement des intelligences mentales des humains qui y vivent.
Aujourd'hui,
nous allons apprendre
les impacts des systèmes sociaux, pyramidaux, sur
la formation de nos intelligences.
Un
système social pyramidal est un
système où un seul individu– avec l'aide de quelques autres – domine et
décide pour
l'ensemble de la communauté. Le "souverain" est obligé de se faire
seconder par des administrateurs qui forment une pyramide des pouvoirs.
Le
système pyramidal existe depuis
l'apparition des dinosaures, qui furent les premiers animaux mentalisés
sur la planète
il y a 220 millions d'années. Toutes les bêtes mentalisées –
c'est-à-dire les reptiles et les mammifères non humains - n'ont qu'un nombre assez
restreint de neurones. Leur mémoire mentale est faible, leurs souvenirs
s'effacent
dans un délai plus ou moins court. Elle ne permet donc qu'une
expérience personnelle fragile et une intelligence mentale très limitée.
Le système social pyramidal étant le plus simple, le plus proche de
l'automatisme et de
l'instinctif, il est le seul système social accessible par les cerveaux
des bêtes mentalisées. Il peut donc s'appeler aussi système social reptilien,
vieux donc de 220 millions d'années.
Depuis
son existence il y a
maintenant 200 000 ans, l'humanité a vécu une dizaine de
grands systèmes sociaux pyramidaux
: le patriarcat, le servage, le royalisme, l'esclavage, le capitalisme
libéral sous ses trois formes (usurière, actionnariale et spéculative), le
colonialisme, le néocolonialisme ou impérialisme financier, les
dictatures y compris stalinienne,
le présidentialisme et le néolibéralisme. Tous ces systèmes
existent toujours.
Quelles sont les
caractéristiques
des intelligences humaines développées dans ces systèmes pyramidaux ?
Elles dérivent
naturellement des huit
comportements fondamentaux des bêtes sauvages vivant librement
dans leurs jungles (2).
Un système pyramidal est donc
également un système junglier. Les systèmes sociaux pyramidaux des
humains sont des jungles interhumaines.
Et
comme dans la jungle
animalière, il y a aussi, dans la jungle interhumaine, des dominants et
des dominés. Mais à cause
de la puissance incommensurable que les intelligences humaines peuvent
atteindre, les moyens de domination et d'oppression n'ont aucun
rapport avec ceux des bêtes :
- Les humains
dominants sont de
plus en plus puissants et de plus en plus hauts et lointains sur les
gradins de la pyramide des pouvoirs et des
fortunes. Car plus ils montent, plus ils s'accaparent des moyens
puissants (culturels, médiatiques, armées, financiers,
scientifiques, technologiques) pour exercer l'oppression
(caractéristique n°7 [dans
les notes, NDLR] ) sur les dominés.
-
Et les humains dominés, de plus
en plus affaiblis car de plus en plus dépourvus de moyens pour
survivre, deviennent
défaitistes, fatalistes, résignés. Ils s'adonnent à des stratégies
régressives pour vivoter ou trichent sur la vie : drogue, trafics de drogues,
jeux d'argent ; prostitution, trafics de femmes, d'enfants, d'organes
humains ; trafics d'avenirs
mirobolants tels que l'astrologie, la voyance, les sectes religieuses ;
plaisirs schizophrènes de vivre par procuration à travers les vies
privées des "stars", des rois et reines, des "grands présidents", des
"héros" du foot, etc.
Ce
sont des formes d'intelligences
junglières, celles des dominés, très largement favorisées par
les médias des dominants.
Nous
verrons que ce paradoxe
d'humains à cent milliards de neurones chacun, dominant et
opprimant d'autres humains
à cent milliards de neurones chacun, met aujourd'hui l'humanité dans un
dilemme vital : soit périr ensemble dans une autodestruction totale de
l'espèce, soit doter de systèmes sociaux qui instaurent et
entretiennent l'égalité de tous
les humains en droits partout
sur leur planète commune.
Une question idiote : Pouvons-nous
éradiquer la pauvreté et la faim par les systèmes sociaux (politiques, économiques, socioculturels)
pyramidaux ?
------------------------------------------
Notes :
(1)
Le vivant dispose de plusieurs intelligences pour survivre, dont
l'intelligence génétique, l'intelligence immunologique et l'intelligence
mentale.
(2)
Les huit traits caractéristiques des comportements des bêtes
mentalisées sont :
- 1. Le chacun pour soi, le soi étant l'individu
et les siens ;
- 2. La liberté sauvage – ou liberté junglière –
liberté sans conscience ou sans aucun souci des dégâts sociaux et
environnementaux que
peuvent
produire les actes effectués dans cette liberté ;
- 3. Le diktat des affects et la méfiance d'emblée
envers l'autre congénère ;
- 4. La non assistance à congénère en danger ;
- 5. Les relations de concurrence et
d'agressivité, gérées par le loi du plus fort aboutissant aux relations
de
dominant/dominé ;
- 6. La forme pyramidale des sociétés junglières,
qui constitue celle d'équilibre et de paix de la jungle ;
- 7. L'oppression permanente exercée par les
dominants sur les dominés pour maintenir la pyramide et la paix
sociales ;
- 8. Le conformisme des dominés à l'ordre
junglier, entraînant même la recherche de stratégies régressives pour
survivre.
Pour compléter son info :
«
La violence des riches atteint les
gens au plus profond de leur esprit et de leur corps »
http://www.bastamag.net/article3432.html
"Qui
sont les riches aujourd’hui ? Quel impact ont-ils sur la société
française ? Pour la sociologue Monique Pinçon-Charlot,
les riches font subir au reste de la société une violence inouïe. Une
violence banalisée grâce à un renversement
du langage : les riches seraient des victimes, menacées par l’avidité
du peuple. Elle dénonce un processus
de déshumanisation, une logique de prédation, une caste qui casse le
reste de la société. Et invite à organiser
une « vigilance oligarchique » : montrer aux puissants que leur pouvoir
n’est pas éternel. .../...
Pourquoi et comment les classes populaires ont-elles intégré cette
domination ?
C’est une domination dans les têtes : les gens sont travaillés en
profondeur dans leurs représentations du monde. Cela
rend le changement difficile, parce qu’on se construit en intériorisant
le social. Ce que vous êtes, ce que je suis, est le
résultat de multiples intériorisations, qui fait que je sais que
j’occupe cette place-là dans la société. Cette intériorisation
entraîne une servitude involontaire, aggravée par la phase que nous
vivons. Avec le néolibéralisme, une manipulation
des esprits, des cerveaux, se met en place via la publicité, via les
médias, dont les plus importants appartiennent
tous à des patrons du CAC 40."
Nettoyage
social en Colombie : le massacre des sans-abri
http://humeursdemarisse.blogspot.fr/2012/11/nettoyage-social-en-colombie-le.html
.../...
"Le phénomène du « nettoyage social » ou limpieza social n’est pas
nouveau en Colombie et fait son apparition à la fin
des années 70. Ce sont les individus jugés indésirables pour la
société, les « habitantes de las calle » (les « habitants
des rues ») qualifiés de « desechables » (« jetables ») qui sont les
cibles de cette éradication physique de la
pauvreté: enfants des rues, délinquants, toxicomanes, sans-abris,
prostituées, travestis… Afin de « nettoyer » la société,
des escadrons de la mort, les milices paramilitaires d’extrême droite,
mais également les forces de police colombiennes,
se livrent littéralement au massacre de ces personnes, depuis plusieurs
décennies en et en toute impunité.
Une vaste tragédie dont l’écho est à peine perceptible et qui persiste
jusqu’à ce jour."
Article
4
Envoi de Just OKOR
COMMENT
L'ELITE MONDIALE DIRIGE LE MONDE
...
http://lucien-pons.over-blog.com/article-yanninfo-quand-la-dette-domine-le-monde-karen-hudes-lanceuse-d-alerte-de-la-banque-mondiale-120543414.html
Autre
source (avec textes et vidéos)
http://minuit-1.blogspot.fr/2011/06/la-crise-globale-et-systemique-t-elle.html?spref=tw&m=1
Karen
Hudes est diplômée de la
Yale Law School et elle a travaillé dans le département juridique de la
Banque mondiale depuis plus de 20 ans.
En fait, quand elle a été congédiée pour avoir dénoncé la
corruption à l'intérieur de la Banque mondiale ,
elle occupait le poste de Conseillère Senior. Elle était dans
une position unique pour voir exactement comment l' élite mondiale
dirige le monde , et les informations qu'elle révèle maintenant au
public sont absolument stupéfiantes.
Selon Hudes, l'élite utilise un
noyau très serré des institutions financières et des méga-sociétés pour dominer la planète.
Le but est le contrôle. Ils veulent nous asservir tous à la dette, ils
veulent asservir tous
nos gouvernements à la dette, et ils veulent tous nos politiciens
accros aux énormes contributions financières qu'ils canalisent dans leurs
campagnes. Puisque l'élite détient aussi toutes les grandes sociétés de
médias, les grands
médias ne nous informent jamais de ce secret : il y a quelque chose de
fondamentalement mauvais dans la manière
dont notre système
fonctionne.
Rappelez-vous, ce n'est
pas une " théorie
du complot " qui dit ces choses. C'est une avocate
-instruite à Yale- qui a travaillé à l'intérieur de la
Banque mondiale depuis plus de deux décennies. Le résumé qui suit de
son curriculum provient directement
de son site ...
"Karen
Hudes a étudié le droit à Yale Law
School et l'économie à l'Université d'Amsterdam . Elle a travaillé dans
l' Export Import Bank américaine des États-Unis de 1980-1985 et dans le
département juridique de la Banque mondiale de 1986 à 2007 . Elle a
créé le Comité d' Organisation Non Gouvernementale de la Section du
droit international de l' American Bar Association et le Comité sur le
multilatéralisme et la responsabilité des organisations internationales
de la branche américaine de l' International Law Association."
Aujourd'hui, Hudes
s'évertue à
dénoncer le système financier corrompu que l'élite mondiale utilise
pour contrôler les richesses du monde. Lors d'une interview
avec le New American , elle a
discuté de la façon dont nous laissons ce groupe d'élites dominer
totalement les ressources de la planète sans
réagir ...
Une
ancienne de la Banque mondiale ,
l'avocate ex -Conseillère Senior Karen Hudes , affirme que le système
financier mondial est dominé par un petit groupe de personnes
corrompues, avides de pouvoir, centrées autour de la Réserve
fédérale américaine privée . Le réseau a aussi pris le
contrôle des médias pour couvrir ses crimes, a t-elle expliqué . Dans
une interview avec "The New American" , Hudes dit que quand elle a
essayé de dénoncer les multiples problèmes à la Banque mondiale, elle a
été congédiée pour ses efforts. Maintenant, avec un réseau de collègues
dénonciateurs, Hudes est déterminée à dénoncer et mettre fin à la
corruption. Et elle est convaincue de la réussite.
Citant une étude suisse explosive de 2011 , publiée
dans le Journal PLOS ONE sur le "réseau de contrôle de la
société mondiale", Hudes a souligné qu'un petit groupe d'entités - principalement des
institutions financières et en particulier les banques centrales -
exerce une énorme influence sur l'économie internationale dans les
coulisses . «
Ce qui se passe réellement , c'est que les
ressources de la planète sont dominées par
ce groupe »,
a-t-elle expliqué , ajoutant que les "accapareurs de pouvoir corrompu" ont réussi à dominer aussi
les médias. « Ils sont autorisés à le faire ».
Auparavant , j'ai écrit
au sujet de
l'étude suisse que Hudes mentionne. Elle a été réalisée par une équipe
de chercheurs
de l'Institut fédéral
suisse de technologie à Zurich, en Suisse. Ils ont étudié les relations
entre les 37 millions d'entreprises et
investisseurs du monde entier , et ce qu'ils ont découvert , c'est qu'il
y a une « super- entité » de
seulement 147 méga- corporations étroitement liées qui contrôlent 40
pour cent de l' ensemble de l'économie mondiale ...
Lorsque
l'équipe a démêlé plus avant le
réseau des détenteurs, elle a trouvé la plupart des éléments lui
permettant de remonter jusqu'à une « super- entité » de 147
entreprises encore plus étroitement liées - tous leurs biens étant
détenus par d'autres membres de la super-entité qui contrôle 40 pour
cent de l'ensemble du réseau », explique Glattfelder . La
plupart étaient des institutions financières. Le top 20
inclue Barclays Bank , JPMorgan Chase & Co et le groupe Goldman
Sachs.
Mais l'élite mondiale
ne se
contente pas de contrôler ces méga-entreprises. Selon Hudes, elle
domine également les organisations non élues, qui n'ont
pas de compte à rendre, et qui contrôlent les finances de presque tous
les pays de la planète. La Banque mondiale, le FMI et les
banques centrales comme la Réserve fédérale contrôlent littéralement la
création et la
circulation de l'argent dans le monde entier.
Au sommet de ce système
se trouve
la Banque des règlements internationaux.
C'est la banque centrale des banques centrales,
et affichée ci-dessous une vidéo où vous pouvez regarder Hudes disant à
Greg
Hunter de USAWatchdog.com ce qui suit ...
« Nous
n'avons pas à attendre de
qui que ce soit qu'il vire la Fed ou la Banque des règlements
internationaux. . . Certains
Etats ont déjà commencé à reconnaître argent et l'or , les métaux
précieux , en tant que monnaie »
*****
La
plupart des gens n'ont jamais
entendu parler de la Banque des règlements internationaux,
mais c'est une organisation
extrêmement importante. Dans un précédent article , j'ai décrit comment
cette « banque centrale du monde
» est littéralement à l'abri
des lois de tous les gouvernements nationaux ...
Une organisation
internationale extrêmement
puissante, dont la plupart des gens n'ont jamais entendu parler,
contrôle secrètement la masse monétaire du monde entier. Elle est
appelée la Banque des règlements internationaux, et c'est la banque
centrale des banques centrales . Elle est située à Bâle, en Suisse,
mais elle a aussi des succursales à Hong Kong et à Mexico. Il s'agit
essentiellement d' une banque centrale non élue , qui n'a pas de compte
à rendre au monde, qui bénéficie de l'immunité complète de la fiscalité
et de la législation nationale. Même Wikipédia admet qu
'« elle n'a de compte à rendre à aucun
gouvernement national
».
"La
Banque des règlements internationaux a été utilisé pour blanchir de
l'argent pour les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, mais ces jours-ci le
but principal de la BRI
est de guider
et de diriger le centre planifié du système financier mondial.
Aujourd'hui, 58
banques centrales mondiales appartiennent à la BRI, et elle a beaucoup plus de pouvoir
sur la façon dont l'économie américaine (ou toute autre économie,
d'ailleurs) se portera au cours de la prochaine année que n'importe
quel politicien. Tous les deux mois , les banquiers centraux du monde
entier se réunissent à Bâle pour une Réunion sur l'économie mondiale".
Au cours de ces réunions, des décisions sont prises qui affectent
chaque homme, femme et enfant sur la planète, et pourtant, aucun
d'entre nous n'a son mot à dire dans ce qui se passe. La Banque des Règlements
Internationaux est une organisation qui a été fondée par l'élite mondiale, elle fonctionne pour le
bénéfice de l'élite mondiale, et
elle est destinée à être l'une des
pierres angulaires du système économique mondial naissant.
Ce
système n'est pas venu à
l'existence par accident. En fait, l'élite mondiale a mis au point ce
système depuis très longtemps
. Dans un précédent article intitulé « Qui dirige le monde ? Preuve
qu'un noyau solide d'élitistes riches tire les ficelles », j'ai inclus une
citation de Carroll Quigley, professeur d'histoire à Georgetown
University, tirée d'un livre qu'il
a écrit déjà en 1966, dans
lequel il discutait des grands projets que l'élite avait pour la Banque
des règlements internationaux
...
Les
puissances du capitalisme financier
avaient un autre but de grande envergure, rien de moins que de créer
un système mondial de contrôle financier, dans des
mains privées, capables de dominer le système politique de chaque pays
et l'économie du monde dans son ensemble. Ce système devait
être contrôlé de manière féodale par les banques centrales du monde
agissant de concert, par des accords secrets obtenus dans des réunions
privées, fréquentes, et des conférences. Le sommet du système devait
être la Banque des règlements internationaux à Bâle, en Suisse, une
banque privée possédée et contrôlée par les banques centrales du monde
qui étaient elles-mêmes des sociétés
privées.
Et
c'est exactement ce que nous
avons aujourd'hui.
Nous avons un système de « néo - féodalisme » dans
lequel chacun d'entre nous et nos gouvernements nationaux sont asservis à la dette.
Ce système est régi par les banques centrales et la Banque des
règlements internationaux, et il
transfère systématiquement les
richesses du monde de nos mains entre les mains de l'élite mondiale .
Mais
la plupart des gens n'ont
aucune idée de ce que tout cela se passe parce que l'élite
mondiale contrôle aussi ce que
nous voyons, entendons
et pensons. Aujourd'hui, il y a seulement six sociétés de
médias géants qui contrôlent plus
de 90 pour cent des nouvelles
et des divertissements que vous regardez sur votre téléviseur aux
États-Unis .
C'est le système
insidieux que
Karen Hudes cherche à dénoncer. Pour plus d'infos , vous pouvez écouter
Joyce Riley du Power Hour : son interview pendant une
heure entière ici .
Pour compléter son info :
SYRIZA: Finissons avec memoranda et
fascisme
http://syrizaparis.wordpress.com/2013/10/05/syriza-finissons-avec-memoranda-et-fascisme/
"Après
trois ans de Memoranda la Grèce est aujourd’hui un pays ruiné. La
pauvreté et la misère s’étendent, le chômage
progresse au galop, la Santé, l’Education, le système d’assurance se
délitent, la jeunesse émigre. Tant que la
politique d’austérité se poursuit, il n’y a pas de perspective de
sortie de cette crise. Cependant, plus la ruine progresse,
plus deviennent dures les mesures que proposent les prêteurs et le
gouvernement. La bande fasciste d’Aube
Dorée ce n’est pas hier que nous l’avons connue. Mais sa montée en
puissance ne serait jamais possible sans le désastre
que le Mémorandum a produit dans la société grecque. Pendant plusieurs
années et jusqu’avant-hier, les poignardeurs
racistes aux crânes rasés et aux tatouages hitlériens, jouissaient d’un
soutien inouï. Les infos de 20 heures
les présentaient comme « des citoyens indignés faisant eux-mêmes
justice»."
La
NSA a violé la loi pour collecter des données personnelles
http://pro.clubic.com/legislation-loi-internet/donnees-personnelles/actualite-578038-nsa-viole-loi-collecter-donnees-personnelles.html
"En à peine un an, la NSA a outrepassé ses droits plusieurs
milliers de fois, surveillant des citoyens américains et étrangers
sans l'aval des autorités. Pour couronner le tout, ces incidents ne
sont par la suite pas détaillés aux organes chargés
de superviser l'action de l'agence. Depuis plus de deux mois, la NSA,
l'agence américaine de renseignement, martèle
à tout va que ses programmes de surveillance protègent les citoyens
américains de menaces terroristes. Et de rappeler
que ces derniers ne sont pas visés. Pourtant, selon les dernières
révélations publiées par le Washington Post, ce ne
serait pas exactement le cas. Le quotidien, sur la base de révélations
obtenues plus tôt cet été d'Edward Snowden,
explique ainsi que selon un audit interne mené en mai 2012, l'autorité
a outrepassé ses attributions plusieurs
milliers de fois. Des incidents qui ont bel et bien conduit à la
surveillance de citoyens américains ou d'étrangers
en principe non concernés par les mesures de surveillance."
Article
5
Envoi
par Robert BIBEAU : http://www.robertbibeau.ca/
LE DÉCLIN DE
L’IMPÉRIALISME CONTEMPORAIN
(2e
partie)
27.02.2013
Le stade ultime –
impérialiste – du système
d’économie politique,
capitaliste, se
particularise par huit : (8) caractéristiques dont
nous avons présenté les
six premières . Voici
les deux derniers traits spécifiques de l’impérialisme contemporain :
7) Avant-dernier trait prégnant de l’impérialisme
contemporain à l’agonie, on observe partout une
concentration de
la richesse sociale,
collective, entre les mains d’une ploutocratie de plus en plus
restreinte -en nombre de familles
et en nombre d’individus- et de
plus en plus puissante. Dans certains pays comme la France,
200 familles
environ détiennent le quart de toutes les richesses de la nation.
Même constat en Italie, au Chili et dans de nombreux autres pays
impérialistes dépendants comme Israël. En Chine, puissance
impérialiste majeure
– bientôt première puissance économique mondiale – le nombre de
milliardaires s’accroît de façon rapide
et inexorable, particulièrement
parmi les hauts dirigeants du Parti pseudo «Communiste». Aux
États-Unis
une petite fraction de "un pour cent" de la
population détient le tiers des richesses nationales.
Un réseau sélect et compact de grands oligarques, souvent cooptés à la
direction et aux conseils d’administrations
des grandes corporations, tient entre ses mains le capital financier,
et tout le pouvoir économique,
politique et militaire afférant. Cette concentration du capital et du
pouvoir se produit au détriment
de toutes les autres classes et sections de classe de la nation, y
compris aux dépens des fractions non
monopolistes de la bourgeoisie qui
se rebiffent et tentent, impuissantes, d’entraver ce processus monopoliste inévitable. Ces fractions de
classes bourgeoises dans leur résistance à la monopolisation se constituent en partis politiques
sociaux-démocrates et même Communiste-révisionnistes.
La démocratie électorale bourgeoise n’est
qu’une mascarade visant à confier à la population le choix de la représentation à l’administration
politique de l’appareil d’État. Ainsi, aux élections américaines de
2012, la population
votante des États-Unis avait le choix entre la faction Républicaine des
« fiscalistes » et la faction Démocrate
des « monétaristes » ; une faction souhaitait transférer le fardeau de
la crise sur le dos du peuple en
haussant les taxes de la classe dite moyenne – ne touchant surtout pas
à leurs frères de classe milliardaires – et en réduisant les services étatiques
; l’autre faction, d’accord avec cette orientation, souhaitait
néanmoins y adjoindre
quelques mesures vigoureusement inflationnistes d’émission de monnaie
(dollars de pacotille) de façon
à réduire le coût de la force de
travail des ouvriers américains.
L’impérialisme,
c’est la guerre
8) La militarisation de l’économie nationale et
internationale est le huitième trait
caractéristique de l’économie politique
impérialiste. Les pays
impérialistes développent ou collaborent au développement de
l’industrie militaire
(Israël et le Canada sont parmi les plus importants sous-traitants de
l’industrie de guerre américaine) ; ou encore, les universités et les
laboratoires des pays impérialistes participent à la
recherche-développement d’armes
sophistiquées, armes de
destruction massive, armes pour terroriser les populations civiles,
locales, et celles
des pays néo-colonisés (au Liban, en Palestine, au Congo, au Mali,
etc.). Ces pays que la « communauté internationale » des pays impérialistes
dominants accusent via leur paravent : – le Conseil « d’insécurité » de
l’ ONU –
de terrorisme, d’intégrisme, d’islamisme, de nationalisme excentrique
(l’Iran refusant de laisser ses richesses
en hydrocarbure être pillées
par les majors américaines et britanniques du pétrole ou encore la
Syrie coupable
d’être alignée sur Moscou plutôt que sur Washington) et aussi –
anciennement – ces communautés coupables
du crime de communisme (ça,
c’était pendant l’ère du Maccarthysme et de la Guerre froide).
Nombre des pays impérialistes, moins puissants, consacrent une portion
importante de leur budget gouvernemental
aux dépenses militaires et à l’armement. Les pays
impérialistes, même ceux qui ne sont pas très puissants, sont impliqués dans le
commerce licite ou illicite d’armes de toute nature (les monopoles de
la Suisse-pacifiste
sont de grands fabriquant d’armement (!) Le Canada fabrique des mines
anti personnelles, etc.). Les pays impérialistes
maintiennent sur pied de
guerre des corps expéditionnaires tout équipés d’armes sophistiquées de
destruction massive
; ce qui pèse lourdement sur les finances publiques et enrichit
l’industrie de guerre nationale (parfois
sous-traitante) et
internationale dans laquelle les milliardaires locaux (grecs par
exemple) font d’important investissements
très payant, exempts d’impôts, alors que les ouvriers grecs sont
harcelés par la « Gestapo fiscale » pour
crime de « travail au noir » contre
une poignée d’euros ; de même en République tchèque, en Italie et en Belgique.
Les pays dépendants, dominés par une alliance impérialiste ou par une
autre sont contraints de consacrer une portion
importante de leur budget d’État, parfois famélique, à l’achat d’armes
dispendieuses et au maintien d’une force de
sécurité chargée de réprimer toute velléité de souveraineté véritable
de la part d’une portion ou d’une autre de la
bourgeoisie nationale, aliénée. Évidemment, ces armées d’opérettes
coûteuses, réactionnaires et parfois mafieuses –
s’adonnant au trafic d’armes, de drogues et au pillage des ethnies
minoritaires – ont aussi pour mission d’écraser
dans le sang tout soulèvement ouvrier ou populaire qui viserait à
renverser la chape de plomb dominatrice qui écrase
les peuples opprimés. L’Arabie Saoudite consacrait 11,2 % de son PIB à
la sécurité nationale, soit 39 milliards
de dollars en 2010. L’Angola
délictueux y consacrait 3,7 milliards de dollars US, ou 4,2% de son PIB, en 2010.
Le triomphe de l’impérialisme moderne a eu pour conséquence directe
l’éclatement constant de conflits armés. Les États-Unis notamment ont
mené plus de cent invasions militaires depuis 1890. Les
grandes puissances impérialistes
ont mené ces guerres d’agression soit à l’échelle locale
(Nicaragua, Haïti, Colombie, Timor, Côte d’Ivoire, Soudan, Libye, Syrie, Mali, etc.). soit
à l’échelle régionale (Guerre de Corée,
Guerre du Vietnam et invasion de l’Indochine,
Cachemire-Pakistan-Inde,
Afghanistan-Pakistan, Irak-Koweït-Iran, Israël-Palestine-Liban-Égypte,
ex-Yougoslavie,
etc.) ; et, par deux fois dans l’histoire contemporaine, des
guerres mondiales ont saccagé la planète pour une nouvelle répartition des
marchés, le contrôle des gisements de matières premières et des puits
d’énergie, et pour
le repartage des sources de surtravail, de plus-value et de profits
entre les puissances impérialistes en conflit.
La Grande Guerre (1914-1918) a entraîné l’élimination d’une immense
force productive (20 millions de morts et autant de blessés), une baisse de
plus du tiers des capacités de production des puissances européennes et
un repartage des
zones coloniales d’exploitation dont l’Allemagne a été exclue.
L’Allemagne Nazi tentera vingt ans plus tard de se tailler un nouvel empire
colonial en Europe de l’Est et en Union Soviétique socialiste – avec le
succès que l’on
sait –. Un jour, à Stalingrad, les peuples soviétiques ont brisé pour
toujours la machine de guerre impérialiste NAZI des Krupp, Messerschmitt et de
l’IG Farben.
Le krach boursier de 1929 et la Grande Dépression qui suivit entraîna
une chute de production encore plus sévère,
soit 30 % des forces productives
dilapidées aux États-Unis seulement. La Seconde Guerre mondiale avec 50
millions de morts,
des dizaines de millions d’estropiés et d’énormes destructions civiles
et militaires provoqua l’élimination
d’immenses forces productives, une chute drastique de la production de
marchandises et le repartage des zones
d’influences à travers le monde.
Le mouvement de libération nationale et de décolonisation qui suivit la
Seconde Guerre mondiale (1949, libération
de la Chine ; 1959,
libération de Cuba ; 1962, libération de l’Algérie ; 1975, victoire du
peuple Vietnamien ; 1979,
Révolution iranienne ; 1989, effondrement du social-impérialisme
soviétique, marquant le deuil définitif de l’utopique coexistence pacifique (entre
deux systèmes sociaux antagonistes, doctrine que l’Union Soviétique
avait proclamé
vers 1956), modifia l’équilibre des forces géostratégiques
mondiales et entraîna la redistribution des sphères de contrôle, d’exploitation et
de militarisation. Les agressions impérialistes visant la
néo-colonisation de ces pays
provoquèrent un brassage des alliances et des zones de contrôle des
ressources naturelles et énergétiques, des marchés, des secteurs d’exportation de
capitaux et de surexploitation du travail salarié et de confiscation de
la plus-value –
toujours se rappeler – s’il n’y a pas exploitation du travail
salarié – il n’y a pas de plus-value et par conséquent il n’y a pas de profits.
La
source de toute la richesse sous l’impérialisme contemporain
Sous
le système d’économie politique impérialiste le produit du travail
salarié se divise en deux parts inégales, pas davantage :
A) le « travail
nécessaire » – la valeur de la partie de la journée de
travail de l’ouvrier qui assure la reproduction
étendue de la force de
travail social. Le salaire de l’ouvrier doit donc couvrir à la fois le
coût de sa propre
reproduction et le coût de son renouvellement en tant que classe
sociale (coûts associés à l’entretien de sa famille ainsi que les coûts associés à
la survie de l’armée de réserve des travailleurs). La valeur du «
travail nécessaire »
se divise donc en deux parts inégales : i)
le salaire net encaissé par le
travailleur pour sa survie immédiate et celle de sa famille, et ii)
les taxes et retenues, assurances, cotisations, fonds de
pension et impôts en tout genre dont une partie servira à défrayer le coût des
immobilisations et des services publics (soins de santé, écoles,
universités, garderies,
transport, culture, loisirs, etc.).
B) Le « surtravail »
est l’autre portion de la valeur produite par le travail salarié. C’est
la portion non payée de la
journée de travail de l’ouvrier que l’on appelle «
plus-value » (ce que le travail vivant de l’ouvrier
ajoute en valeur à la
marchandise-matière première morte) avec laquelle le capitaliste paiera
lui-même ses impôts et charges sociales et qui comprend finalement toutes les
formes de profits capitalistes (redevances, rente foncière, bénéfices
sur actions, profit
commercial, etc.).
L’impérialisme,
c’est la crise économique systémique
Avec
la résurgence de la crise économique lors du krach boursier de 2008, on
constate une surcapacité de production de
biens et de services ; d’où
l’inévitable destruction des forces productives (fermetures complètes
ou partielles d’usines,
délocalisation d’entreprises industrielles et de services, chômage
catastrophique, emploi à temps partiel et travail précaire ou au noir, destruction
ou dilapidation en pays développé d’une portion des aliments pendant
que les populations
des pays sous-développés sont affamées, etc.). On observe également une
baisse drastique des taux d’intérêts
payés sur les placements ce qui entraîne souvent des rendements peu
intéressants sur les investissements et les placements boursiers ;
pendant que certains monopoles s’en tire convenablement, on observe une
baisse générale des
taux de profits moyens et un grand nombre d’entreprises capitalistes
déposent leur bilan ou se font absorber par leurs concurrents.
Comment
les pontes impérialistes ont-ils tenté de faire face à ces défis
économiques récurrents ? Selon les pays, ils ont implanté l’une ou l’autre ou les
quatre mesures suivantes :
I) Afin d’enrayer la baisse moyenne de
profitabilité et pour redresser leur barque économique en train de sombrer, le premier axe des efforts des
oligarchies financières internationales – à travers les politiques
économiques et
sociales des gouvernements à leur solde – a été de rejeter sur le dos
des travailleurs le coût total des services publics qui pourvoient à la reproduction
de la force de travail social (travailleurs et aussi armée de réserve
des chômeurs). Il
a suffi pour les gouvernements de réduire la part du « travail
nécessaire » – c’est-à-dire, en définitive, de réduire la valeur relative des
salaires des ouvriers en laissant monter les prix
inflationnistes ; en haussant les soi-disant « tickets
modérateurs » et les coûts des services publics assumés
par les consommateurs et en augmentant les charges fiscales
et les retenues à la source grevant les salaires des travailleurs et de
tous les employés.
II) Le deuxième axe des attaques menées
par les gouvernements au service des riches en vue de réduire
la part du «
travail nécessaire » par rapport au « surtravail » – générateur de
plus-value – consiste à réduire drastiquement les services
en saquant du personnel public et parapublic, en éliminant parfois
complètement certains services
collectifs,
nécessaires à la reproduction étendue de la force de travail.
La privatisation des services publics (traitement de l’eau potable, des
déchets et des eaux usées) et l’adjudication
exclusive aux entreprises
privées des projets pharaoniques de construction d’infrastructures
publiques sous
mode de PPP (partenariat-public-privé) sont également des mesures de
cette nature – c’est-à-dire des mesures de transfert des fonds publics aux
capitalistes privés. Toutes ces mesures ont pour effet de
diminuer globalement la portion
du « travail nécessaire » et d’augmenter
d’autant la portion du « surtravail » et
donc la portion de la plus-value (et
des profits) produite par l’ouvrier
pendant sa journée de besogne, sans pour autant augmenter ni la durée
de la journée de
travail, ni la quantité de marchandises produites, ce qui serait
nuisible, puisque de toute façon les marchés
sont encombrés de marchandises
invendues…inutiles d’en rajouter…Augmenter les profits sans augmenter la production.
III) Le troisième axe des efforts menés
par les nababs financiers malins pour se sortir du pétrin et mettre fin
à la baisse
tendancielle des taux moyens
de profits – s’extirper de la difficulté d’accumuler le capital
nécessaire à la reproduction
élargie de leur système
déconfit – consiste à prêter des montants
astronomiques aux États créanciers de manière
à plomber le service de la dette servant à rembourser le capital et les
intérêts aux banquiers-créanciers. Environ 75
% des revenus des États impérialistes occidentaux proviennent des
salariés alors que les charges fiscales des
entreprises comptent généralement pour moins de 15 pour cent et vont en
diminuant. Ce stratagème a été rendu
possible, sinon grandement facilité, par l’abrogation en
1971 des Accords de Bretton Woods (signés en 1944 par 44
nations alliées – excluant l’URSS) qui structuraient le système
monétaire impérialiste mondiale autour du dollar américain
assujetti à la convertibilité du dollar US en valeur-refuge-or.
En abrogeant cette contrainte de convertibilité-or, il devenait
loisible aux États-Unis d’émettre autant de dollars qu’ils
le souhaitaient sans avoir à en garantir la conversion en valeur-or,
ce qui leur était devenu impossible, les réserves
d’or des américains étant largement insuffisantes. Les oligarques
financiers se préparaient ainsi à hypothéquer
l’économie du monde « libre » (sic) en repoussant plus avant le jour de
l’effondrement. Depuis quelques années l’euro s’est engagé sur
le même sentier dévoyé pour obtenir les mêmes résultats délurés. Vous ne devez
pas vous étonnez si aujourd’hui la France, l’Allemagne l’Équateur, le
Venezuela, la Roumanie, l’Iran et la Libye
tentent
tous de récupérer leur or.
Chacun de ces pays se prépare à la grande dévaluation du dollar
américain en
faillite.
IV) Le quatrième axe des efforts menés par
les riches pour se sortir de la dépression économique et pour contrer la diminution de la plus-value
extraite du travail salarié dans les centres impérialistes plus anciens
(par rapport aux
pays impérialistes dits « émergents ou ascendants » où les salaires
sont pour le moment inférieurs à leurs concurrents)
consiste à pousser
au maximum la recherche-développement, la mécanisation,
l’informatisation et la robotisation
de la
production. Observant ce phénomène, qui n’est pourtant
pas récent, les intellectuels bourgeois ont inventé les frauduleux concepts d’« économie
du savoir et des connaissances » et d’« économie
des nouvelles technologies
»: deux fumisteries. L’économie politique, l’infrastructure de
production et la superstructure idéologique, politique, juridique et militaire, ainsi
que les classes sociales spécifiques à « l’économie politique du savoir
et des technologies
» n’existent tout simplement pas. La connaissance – la science et la
technologie – ont toujours fait partie de
l’infrastructure du système de
production et de circulation capitaliste, particulièrement en phase
impérialiste.
L’innovation n’est pas une nouveauté et a toujours accompagné le
développement impérialiste. Le soi-disant miracle industriel, allemand, dans les
années trente, s’est construit sur cette capacité d’innover.
Le soi-disant miracle japonais
et le miracle étatsunien dans les années soixante et pendant les Trente
Glorieuses ont été basés sur cette capacité
d’innover et de surproduire
(accaparant la plus-value extra) en augmentant la part de capital
constant (mécanisation-robotisation-informatisation)
dans la composition organique du capital, ce qui occasionne justement
la baisse
tendancielle du taux moyen de profit.
Par l’innovation scientifique et technologique, les capitalistes
monopolistes tentent de repousser les limites physiques de
l’exploitation du temps de travail et de l’effort salarié
en faisant produire davantage de « valeur marchande » en moins de temps
; ce qui réduit d’autant la portion de « travail nécessaire »
par rapport à la portion de
« surtravail » au cours d’une journée de travail normale, accroissant
ainsi la part de plus-value relative et extra qui s’ajoute à la plus-value absolue et
augmente de ce fait la portion des profits pour une accumulation
supplémentaire de
capital préalable à sa reproduction étendue…espèrent-ils… Nous verrons
qu’il en va autrement dans le monde réel.
Pour
développer son info
:
Les Etats-Unis d’Amérique et sa guerre
secrète dans 120 pays
http://www.elcorreo.eu.org/Les-Etats-Unis-d-Amerique-et-sa-guerre-secrete-dans-120-pays
"En
chaque endroit de cette planète, un commando étasunien est en train de
mener à bien en ce moment une mission.
Même si nous répétons cela 70 fois… cela n’aura pas suffi pour
aujourd’hui. Sans que le peuple américain n’en
sache rien, une force secrète à l’intérieur de l’armée des EU a
entrepris toute une série d’opération dans une majorité
des pays du monde. Cette nouvelle élite du pouvoir dans le Pentagone se
livre à une guerre globale dont la taille
et l’étendue n’ont encore jamais été révélées jusqu’ici."
L’insurrection
syrienne et la guerre des cartes
http://orientxxi.info/magazine/l-insurrection-syrienne-et-la,0397
"Les
cartes reflètent-elles la réalité ? Sont-elles une vision objective du
monde, de ses divisions, de ses conflits ? Rien n’est
moins sûr. Elles reflètent souvent un point de vue subjectif et aussi
des partis pris. Elles sont aussi un élément de la
guerre de l’information, comme le prouve le conflit syrien.
L’idée de ce billet m’est venue fin août dernier lorsque les
États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont menacé de bombarder
la Syrie, à la suite des attaques chimiques du 21 août dans la banlieue
de Damas. Les experts se sont alors succédé dans
les médias, cartes à l’appui, pour « expliquer » cette décision. Il
fallait « punir » le « régime de Damas », comme
l’affirmait le président François Hollande ; mais ensuite ? Plusieurs
militaires à la retraite mettaient en avant le
fait que des « frappes » ne serviraient à rien si elles ne
correspondaient pas à des objectifs stratégiques à plus
long terme."
Les
affirmations disant que la Syrie mène une guerre chimique ont pour
objectif de provoquer une intervention occidentale
http://www.mondialisation.ca/les-affirmations-disant-que-la-syrie-mene-une-guerre-chimique-ont-pour-objectif-de-provoquer-une-intervention-occidentale/5346979
"Les accusations non fondées selon lesquelles le régime
syrien du président Bachar al-Assad a perpétré une attaque aux
armes chimiques près de Damas et qui a tué un grand nombre de civils
présentent toutes les caractéristiques d’une
provocation montée de toutes pièces visant à déclencher une
intervention occidentale. .../... Les rapports contradictoires initiaux
concernant cette attaque supposée venir du gouvernement établissaient
le nombre de
victimes entre une
vingtaine et 1.300. Aucune des vastes couvertures médiatiques de ces
allégations non vérifiées
n’a expliqué pourquoi le
régime d’Assad aurait choisi un tel moment pour déclencher des attaques
chimiques à
grande échelle – sous le nez des
inspecteurs de l’ONU – ni quel motif il aurait eu pour le faire dans
une situation où son
armée a infligé une série de
défaites aux « rebelles » qui sont soutenus par les Etats-Unis."
Article
6
Envoi par
Guy CREQUIE : http://guycrequie.blogspot.com/
LES
NEBULEUSES
ISLAMISTES EN AFRIQUE
=
COMMENT
COMPRENDRE
LEUR ECLOSION ET EXTENSION
?
En
premier lieu, les intellectuels ne doivent pas laisser les politiques
décider seuls de nos destinées.
Ils
doivent rappeler l’exigence du devoir d’humanité aux élites politiques
qui dirigent les pays et Institutions, et qui décident
de notre avenir sans souvent tenir
compte des aspirations des peuples.
Les intellectuels n’ont pas vocation forcément à plaire aux
élus politiques, mais à tenir le langage de la nécessité tenant compte de l’héritage à laisser aux
générations futures.
Certes en France après CAMUS, depuis la disparition de Jean-Paul
SARTRE, il n’existe plus d’intellectuel influençant la conscience citoyenne comme une référence
morale, justement l’état du monde et celui de la France
appellent à une révolution
de l’esprit.
AQMI
(En Afrique) est un système global inspiré par BEN LADEN,
d’autres groupes sont de type sectaire comme les Salafistes au sens
de « secare « en latin = soit couper avec l’Occident, faire
la guerre, et soumettre, y compris les Musulmans
qui n’adhérent pas à cette violence
et cette ambition du prosélytisme planétaire par la contrainte. C’est par exemple : une lecture figée, datée
de la sourate 9 du Coran.
Le Sahel : et plus encore toute l’Afrique sont la cible de ces
groupes du Niger à la Somalie, en passant par le Kenya, l ’Ouganda, le Nigeria, la Mauritanie….
Ces
groupes
au-delà de leurs différences savent copier les attentats qui
réussissent ou les échecs comme celui au Cameroun.
Ils s’appuient sur la
jeunesse désœuvrée, sans espoir, sans argent = ce qui est
malheureusement le cas dans nombre de
ces pays.
Ce constat est un message pour
les Institutions internationales, les Etats développés, pour le G20 :
d’ores et déjà, les Etats et les
Institutions Internationales doivent s’interroger : la pauvreté dans le
monde, le fait que des enfants et des femmes restent
éloignés des lieux et des moments de l’éducation, la nécessité de
l’étude de la philosophie dans toutes les
filières de formation, le nécessaire dialogue entre les civilisations,
l’apprentissage dès l’école d’une culture de la paix sont
plus que jamais indispensables partout et pour toutes et tous…. Les
engagements du sommet du Millénaire
de septembre 2000 pour l’équilibre et la stabilité du
monde sont menacés.
Toutes
les problématiques évoquées devraient devenir l’urgence des Etats et
des grandes Institutions et qu’ils y consacrent
les moyens indispensables.
Les frontières héritées des anciennes colonies = ils s’en moquent : ils
n’ont pas de frontière !
Ce
qui
a été appelé la libéralisation de certains régimes comme l’a écrit Frédéric LENOIR dans son livre : » (1) a
été non celle
de la
libéralisation des marchés, mais c’est la tentation autoritaire
reproduite avec le développement d’oligarques, de
mafias ; ceci, alors que de vastes pans de la population restent en
grande précarité. Le tribalisme, le régionalisme,
l’idéologie religieuse exacerbée fragilise l’élan démocratique….
Les phénomènes identitaires, n’ont pas un mode d’expression unique =
revendications ethniques (cas des minorités nationales), des
revendications religieuses (cas des revendications religieuses), ou des
courants sociaux, parfois sous le sceau à visage
découvert ou masqué du fondamentalisme, qui aspirent à faire de la
religion le premier marqueur de la société.
Par
ailleurs comme l’indique Frédéric LENOIR : dans certains conflits, la
rhétorique identitaire ne doit pas masquer l’existence
d’autres causes comme l’accès à
certaines ressources naturelles (l’eau) ou des causes économiques et sanitaires (malnutrition, accès aux soins et
aux médicaments) ou des disparités culturelles, politiques : volonté de
puissance et de domination
d’un Etat ou d’un groupe ethnique sur d’autres. Ceci favorise les
exodes de population et le
terrorisme se nourrit de toutes ces péripéties.
Toutes ces préoccupations pour lui, peuvent être : habillage, prétexte,
matrice... En Afrique : la réalité d’Etats nations,
héritée du colonialisme avec les
réalités claniques, tribales, a de la difficulté à fonctionner !
J’ai le plus grand respect pour toutes les grandes religions
universelles et bien entendu cela vaut pour l’Islam qui est une grande religion universelle. Ecrire
quelques feuillets sur un sujet qui en mérite des centaines sans
épuiser le sujet, est un
exercice délicat, périlleux ; où le risque d’être réducteur,
imprécis, maladroit par manque de place, est réel.
Ce
jour, c’est la problématique de l’émergence des mouvances djihadistes
qui trouvent en Afrique un terrain favorable
qui m’amène à préciser certains points.
C’est Blaise PASCAL, un penseur français, chrétien, qui indiquait : »
le silence des espaces infinis m’effraie… » Il est évident que l’existence de zones désertiques ou
arides, favorisant un mode de vie nomade ou rural, crée une atmosphère qui donne une écoute profonde
[à] l’appel divin, et aux prescriptions extérieures.
J’ai
connu deux érudits musulmans : Mohamed ARKOUN,
le grand islamologue qui enseigna à Paris Sorbonne, qui prônait ce qu’il appelait l’Islamologie
appliquée : c’est-à-dire la conscience pour les Musulmans d’appartenir
un destin historique et
de s’approprier leur histoire sans ingérence extérieure. A l’époque,
chargé pour un parti politique du dialogue
avec les représentants des religions, avec intérêt, j’ai participé à sa
conférence faite à Eveux, au centre Thomas
More au sein de la Communauté dominicaine Le Corbusier en avril 1979. A
l’époque : j’avais d’excellentes relations
avec un certain nombre de penseurs dominicains. En 1994, j’ai noué un
dialogue avec le Professeur d’Université
BADDRE-LAHNECHE, également chef de
clinique en médecine nucléaire au sein du centre anticancéreux lyonnais. Il contribua, à la rédaction de la
partie consacrée à l’Islam dans mon livre : « Religions
et société – quelle perspective
pour
l’humanité » ; préfacé par Emile
POULAT, alors le grand sociologue français des religions !
Dans
l’histoire de l’Islam : il y a trois termes fondamentaux :
- Le khalifa = en arabe qui veut dire «
vicaire » ; le califat est le vicaire ou le lieutenant du Prophète,
assurant la continuité de
ses fonctions.
- Le deuxième terme est celui d’Imam = ou
celui qui se place devant les fidèles à la Mosquée pour diriger la prière en indiquant la direction de la Mekke.
- En troisième lieu : on parle de Sultan
pour désigner celui qui assure le pouvoir au sens politique
et séculier ; ce troisième
terme = contrairement aux deux autres qui ont des
responsabilités à la fois temporelles et spirituelles, vise essentiellement l’exercice d’un pouvoir qui
généralement est conquis par la force et se sert de la force pour
l’exercer.
C’est cette conception de la violence qui inspire,
au-delà de leurs différences, ces groupes djihadistes. C’est une idéologie de légitimation
qui constitue toute une différence [avec] une histoire récit qui se
contente de transcrire des textes
anciens sans en dévoiler les travestissements idéologiques.
Ensuite
il y a une réalité historique qui est celle qu’il y eut quatre
successeurs du Prophète qui ont régné à Médine de 632 à 644.
Abu
Bakr (632-634), Umar (634-644), Uthmân (644-656), Alî (656-661), et que
sur ces quatre successeurs : trois sont morts,
assassinés. Pour un sociologue,
l’assassinat est un fait significatif ; pour le théologien, il est
effacé comme un accident
de l’Histoire, dû à des gens mal intentionnés qui se sont écartés des
voies de Dieu ; la littérature orthodoxe présente
une image idéale des quatre premiers
califes, elle ne fournit aucune compréhension socio-historique des événements.
Contrairement
ce que certains penseurs estiment : il y a eu une contestation interne
dans l’Islam. En effet, les premiers
siècles de l’Hégire ont vu surgir des
contestations s’attaquant même à la version officielle du corpus coranique. Ainsi, il en a été par exemple du
cas de deux cadis (juges) condamnés par le pouvoir abbasside aux IVe et
Xe siècles pour avoir
contesté certaines lectures du corpus coranique.
Il faut signaler aussi tout le mouvement philosophique, porteur
d’esprit critique, et tous ces mouvements qualifiés d’hérétiques, farouchement contrôlés ou éliminés,
comme il en était également dans l’Église chrétienne de l’époque. Les conditions du pouvoir, de part et d’autre,
l’exigeaient en quelque sorte.
Cependant partir du XIIe siècle, et jusqu’au XXe = années 80
: ces mouvements de contestation dans l’Islam se sont raréfiés jusqu’à disparaître complètement.
Il a été dit de l’extérieur, que c’était parce que l’Islam était dogmatique, qu’il ne tolérait pas du tout la
pensée libre, etc. Ce qui a continué à se répéter et hélas : l’affaire
Salman RUSHDIE est
arrivée au plus mauvais moment. A l’époque, les réactions provoquées
par son livre ne pouvaient être autrement
!
Ce
fut
une profonde erreur de faire paraître ce livre alors [ : à ce
moment, NDLR]
, compte tenu de la situation théorique dans la
pensée Musulmane, et des événements plus récents démontrent que les
Musulmans acceptent difficilement ou pas du tout une
présentation critique du Coran et du Prophète Mohammed [ : plus connu
sous le nom de Mahomet en
français, NDLR].
Cependant
la responsabilité de ce constat est en partie extérieure à l’Islam. A
partir du XIIe siècle, beaucoup de choses
assez essentielles se sont trouvées modifiées. Il
y d’abord eu à l’occasion des croisades, le détournement des grands courants économiques et commerciaux au
profit de l’Occident, donc au détriment de l’Islam méditerranéen surtout ; et ; dans cette situation, il n’a
cessé de s’aggraver depuis lors. Déjà dans les années 70, il pouvait
être lu les deux ouvrages
éclairants de Maurice LOMBARD : "l’Islam dans
sa première grandeur", et "Espaces
et réseaux du haut moyen-âge".
En second lieu, et surtout, il y a eu, avec les Turcs et les Mongols,
une pression nomade et même aristocratique.
Le pouvoir califal fut ébranlé. Du coup, le monde rural asservi, mais
maintenu à l’écart, s’est réveillé, retournant
à ses schémas archaïques, toujours vivaces, à ses mœurs, ses croyances
ancestrales.
D’où viendrait alors une contestation du corpus coranique, un problème
théologique n’intéressant que les savants ? ...
Ainsi
donc à partir du XIIe siècle, sans MARX ou NIETSZCHE connu comme en
Europe, ce fut en gros le retour de l’Islam
rural, c’est à dire à des équilibres très anciens où de tels questions
ne sauraient se poser.
L’état même des sociétés actuelles nous l’explique encore, avec depuis
: le modèle capitaliste du Marché et le déséquilibre
accentué Nord-Sud et le modèle
démocratique proposé, [qui sont] étrangers à ces conceptions, et en renforcent le maintien.
C’est
dans ces conditions que tous les problèmes de la théologie musulmane
devraient être rouverts, dans un contexte
culturel extrêmement différent la fois de celui de l’Islam classique et
aussi de celui que peut nous offrir ce que
nous appelons la culture moderne.
Je
ne peux allonger trop longtemps cette contribution, cependant il
faudrait faire une critique sévère du concept de modernité ; ceci car la modernité charrie toute
sorte de choses dont il faudrait faire l’inventaire critique avant d’essayer que la théologie musulmane ne se
l’approprie.
A
noter, concernant cet auteur :
______________
Note
(1) Frédéric LENOIR : « La Guérison du monde » ; éditions Fayard, Paris,
2012.
Pour
compléter son info :
L’Islam
politique est-il soluble dans
la démocratie ?
http://www.bbec.lautre.net/www/spip_truks-en-vrak/spip.php?article4198
"Samir Amin veut mettre les
points sur les « i » à propos des partis politiques qui se revendiquent
de l’islam. Il ne veut pas
discuter de la possibilité éventuelle d’un « islam politique moderne »
et encore moins de religion. Ce qui intéresse Samir Amin est une analyse de classe :
quelles sont les politiques économiques et sociales menées par ces
partis se réclamant
de la religion, comment font-ils vivre la démocratie là où ils ont le
pouvoir, à qui sert leur politique ? Pour lui, ces partis sont prétendument
islamistes et donnent chacun leur interprétation de la religion, ils
sont en fait réactionnaires
et anti-démocratiques. Pour eux, l’Islam (ou Dieu) règlera tous les
problèmes, tandis que pour les néolibéraux
« le marché règlera correctement tous les problèmes ». Où est la
différence ? Pour Samir Amin, « ces régimes
enferment les sociétés qui
sont leurs victimes dans l’impuissance totale face aux défis du monde contemporain. Ils acceptent la
soumission à toutes les exigences du libéralisme économique mondialisé.
»"
Qaïda.
Ils sont financés par l'Arabie Saoudite et par le Qatar, et entraînés
militairement par l'OTAN, dont la Turquie est le fer de lance régional.
- La Libye est devenue une base importante d'Al-Qaïda : les terroristes
recrutés au Maghreb et en Egypte sont entraînés
en Libye, avant d'être
envoyés sur les terrains syriens, tunisiens, algériens, égyptiens, etc.
Ces bases libyennes
fonctionnent sous la supervision bienveillante de l'OTAN.
Cependant, aux mois de juillet/ août 2013, l'Egypte a envoyé les
islamistes dans les poubelles de l'Histoire. Elle va retrouver son rôle de pivot central
de la lutte arabe contre la triade de malheur :
impérialisme/sionisme/islamisme. Elle
a déjà joué ce rôle lors des
luttes de libération anti coloniale. Les premiers premiers résultats
tangibles de la victoire
égyptienne contre l'islamisme sont le recul de l'OTAN et de ses alliés
terroristes en Syrie, et la chute probable du gouvernement islamiste en Tunisie."
L’Arabie Saoudite, ce péril en
embuscade
http://www.legrandsoir.info/l-arabie-saoudite-ce-peril-en-embuscade.html
"Lakome publie la traduction en
français du dernier éditorial d’Ali Anouzla, consacré au rôle joué par
l’Arabie saoudite pour
freiner la démocratisation de la région. Le journaliste revient
notamment sur la guerre d’influence entre les Saoud,
le Qatar et l’Iran, ainsi que les relations stratégiques entre Riyad et
Washington, dont l’union a donné « ce fils illégitime
et maléfique baptisé Al-Qaida ».
De la Péninsule arabique aux rives de l’Atlantique, les régimes arabes
nourrissent la même crainte de voir, un jour, leurs
peuples secouer le joug de la dictature. Il en est même un qui s’est
improvisé base de repli pour tous les autres, finançant,
encourageant et protégeant les tyrans, jusqu’à offrir l’asile aux
fuyards, soigner les malades ou assurer la défense
de ceux d’entre eux qui ont été emprisonnés. J’ai cité l’Arabie
Saoudite."
Article
7
Envoi par Alexis ASUMANI
BENGANTUNDU
AFRIQUE : NOS DIRIGEANTS
...
Tshitenge Lubabu, journaliste à
Jeune Afrique a écrit dernièrement « Méritons-nous nos dirigeants
actuels ? » Il dit qu'il a retourné la
question dans tous les sens, et sa réponse est non.
Et moi aussi, je
dirai que nous ne méritons pas ces hommes qui nous dirigent aujourd'hui
en Afrique.
A
Addis-Abeba, en Éthiopie, nos chefs d'État se sont retrouvés le 13
octobre pour un sommet extraordinaire de l'Union Africaine. A l'ordre du
jour de ce sommet : la menace de la part de ceux qui y avaient adhéré
de leur plein gré,
de claquer la porte de la CPI (la Cour Pénale Internationale). Tout
comme certains habitants de notre continent, l'UA n'en peut plus de voir la CPI
, vêtue de racisme et de néocolonialisme, continuer de persécuter,
d'humilier les "saints
hommes" que sont, Uhuru Kenyata, William Ruto et Omar Hassan El Béchir.
Ces hommes ont les mains propres,
la conscience immaculée...
Pourtant,
curieusement, aucun des pays africains, membres de la CPI, ne s'est
retiré de cette institution après le sommet extraordinaire de la
capitale éthiopienne.
La rencontre s'est achevée par cette déclaration : que la CPI suspende
les poursuites contre des chefs d'État en exercice. Tout un sommet et des
dépenses d'argent pour en arriver là ? ...
Et
[pendant ce temps] à Lampedusa, petite île du Sud de l'Italie,
savez-vous ce qui s'est passé ? Des centaines d'Africains ont péri dans la mer.
Ils allaient au-devant d'un bonheur introuvable dans leurs pays
respectifs : une vaste prison
à ciel ouvert pour l'Érythrée, un Etat fantomatique pour la Somalie qui
essaie de renaître. Il en sont morts.
L'Italie a pleuré et enterré ceux dont les corps ont été retrouvés. Et
nous, pas un mot, pas même un chuchotement. Pas une larme, même de crocodile.
Pas un linceul. Pas un cercueil. Pas de drapeau en berne. Pas de deuil.
Pas de minute
de silence. Pas...Pas...Rien ! Et qu'est-ce que nos dirigeants ont
trouvé de mieux à faire ?
Nous distraire en se réunissant pour vilipender, une fois de plus, une
« justice des Blancs » contre de gentils nègres !
Dites-moi
si ce n'est pas honteux !
Pourquoi ces dames et ces hommes sont-ils à la tête de nos États ? Je
m'imaginais naïvement que leur raison d'être, c'est le bonheur de leurs
différents peuples, l'avenir du continent. Je m'imaginais naïvement
encore qu'ils se préoccupaient
du sort de leur jeunesse bardée de diplômes ou déscolarisée, une
jeunesse désemparée, déboussolée, qui
ne travaillera peut-être
jamais, mais qui défie la mort pour trouver un morceau de bonheur
ailleurs. Je croyais naïvement
encore, qu'en eux, ces mesdames, présidentes, et Messieurs, présidents,
la tragédie de Lampedusa qui n'est
qu'une répétition, avait
provoqué un sursaut d'orgueil, de fierté, pour se réunir ; [en cela]
réfléchir et trouver des
solutions pour que l'avenir de notre jeunesse ne se résume pas à un
naufrage en Méditerranée. Indifférents, ils laissent les autres, ceux-là mêmes
dont ils dénoncent le prétendu néocolonialisme, pleurer, enterrer leurs
propres enfants.
Ces enfants auxquels ils refusent le droit de vivre.
Autre
mal africain : trop de présidents qui, faute de savoir quoi faire et où
aller après avoir quitté le pouvoir, s'y accrochent. Les 4 présidents en
place depuis plus de trente ans sont tous africains : Téodor OBIANG
NGWEMA de Guinée
équatoriale (34 ans), José EDUARDO SANTOS (Angola, 34 ans), Robert
MUGABE (Zimbabwe, 33 ans), Paul BIYA
(Cameroun, 31ans) et [aussi] 8
sur 10 de ceux qui ont accédé au pouvoir, il y a plus de vingt ans, le
sont aussi ! L'usure
du pouvoir ? Ils ne connaissent pas ! Et ils ne tiennent pas compte ni
de l'âge moyen de leur population : inférieur à la longévité de leur
pouvoir, ni des limites que leur imposent, les constitutions de leurs
pays (limites qu'ils repoussent
sans cesse).
Le général de Gaule, parti en 1969 au bon moment, avait dit : « Mieux
vaut partir cinq ans trop tôt que cinq minutes trop tard ! »...
S'il
ne faut pas toujours dire ce que l'on pense, il faut toujours penser ce
que l'on dit.
Amadou Kourouna nous dit que : « l'aumône se réalise avec le cœur alors
qu'offrir s'accomplit par devoir pour se débarrasser d'un mendiant
accrocheur »...
Le pouvoir de changer le monde commence à l'intérieur de chacun de
nous. Un sage a dit que « si nous arrivons à nous maîtriser nous-mêmes, ne
serait-ce qu'une journée et que nous redevenons aimables, le monde
entier pourra retrouver
son humanité ». Pensez-vous que cette humanité dépend de vous ou des
autres ? ... Car c'est bien de cela qu'il s'agit.
Alexis ASUMANI BENGANTUNDU
Pour
développer son info :
Cet
homme est dangereux : lui ou le Chaos, l’Apocalypse
http://www.germinalnewspaper.com/index.php?option=com_content&view=article&id=331:dossier-coordonne-par-jean-bosco-talla&catid=28:le-dossiers&Itemid=79
"L’Afrique, selon le président Barack Obama en visite
officielle au Ghana, n’a pas besoin d’hommes forts, mais d’institutions
fortes, c’est-à-dire d’institutions solides qui résistent à l’épreuve
du temps et transcendent les individus. Ce sont ces
institutions qui facilitent les alternances à la tête des États
démocratiques en Occident, dans certains pays d’Amérique
du sud et dans quelques rares pays d’Afrique. Lorsque les institutions
sont solides, et le rôle des forces de défense
et de sécurité bien défini, le pays peut même fonctionner sans chef de
l’État. C’est ce qui s’est passé récemment
en Belgique où le pays a fonctionné pendant des mois sans président de
la République.
Dans la plupart des pays d’Afrique où tous les ingrédients d’une
conflagration sont réunis (confiscation du pouvoir politique
par un groupe, ethnicisme, népotisme, corruption généralisée,
etc.), une pareille situation paraît inimaginable.
S’il arrivait qu’il y ait vacance au sommet de l’État, il est presque
certain que les citoyens assisteront à une
lutte sans merci pour la conquête du pouvoir suprême, le problème dans
ces pays étant que les institutions sont taillées
à la mesure."
Seule
une démarche collective et cohérente peut conduire au Changement
http://www.germinalnewspaper.com/index.php?option=com_content&view=article&id=355:propos-recueillis-par-jean-bosco-talla&catid=27:politque&Itemid=93
"On ne le présente plus. Christopher Fomunyoh est directeur
régional pour l'Afrique au National Democratic Institute for
International Affairs. Très connu des leaders africains épris de
démocratie et des Etats de droit en Afrique, il estime
qu’il faut des synergies d'action et d'association fondées sur des
alternatives crédibles pour qu’il y ait changement
au Cameroun.
Germinal : Quand on parle de Christopher Fomunyoh, des compatriotes
africains et camerounais réagissent, à raison, en
disant que « celui-là alors, c’est un globe-trotteur ». Au fait,
qu’est-ce qui fait courir Christopher Fomunyoh ?
Christopher Fomunyoh : Je cours parce que l’Afrique bouge. Notre
continent vit des mutations variables sur le plan politique,
économique et même générationnel depuis les deux dernières décennies.
L’Afrique cherche à s’affirmer sur le plan
de la démocratie, de la bonne gouvernance et du développement humain."
Guerre
du Congo/Etats-Unis : Entre embarras des Américains et inquiétudes
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/guerre-du-congo-etats-unis-entre-143077
"La tournure des évènements dans
l’Est de la République Démocratique du Congo, où le rapport de force
s’est inversé
en faveur des soldats congolais, semble mettre les Etats-Unis dans un
certain embarras. En témoignent les dernières
déclarations de l’émissaire américain pour la région des Grands-Lacs.
Russ Feingold appelle à la relance des pourparlers
de Kampala, officiellement pour acter la dissolution du M23. Il y a une
semaine, le diplomate américain désapprouvait
la poursuite des opérations des FARDC contre le M23. Devant le fait
accompli, M. Feingold prend acte, mais
appelle toujours aux pourparlers. Mieux encore, il propose la
nomination d’« un ancien président africain » au titre de
médiateur, sans se rendre compte, manifestement, que les accords du 23
mars 2009, dont se prévalait le M23,
avaient justement été signés sous l’égide de deux anciens présidents
africains. Le Nigérian Olusegun Obasanjo et le
Tanzanien Benjamin Mkapa."
Article
8
Envoi
de Martine BOICHOT CAMARA
Les
plantations en Afrique rapportent ! ...
Extrait du rapport financier du groupe Bolloré publié le 22 mars 2012
Le 15 novembre 2013,
rassemblement de villageois devant un tribunal en Sierra Leone
en soutien à cinq leaders
d’une association : MALOA (Malen Affected Land Owners Association)
et un député qui
contestaient les acquisitions de terre menées par la Socfin liée au
groupe Bolloré.
CONTRE LA MAUVAISE
GOUVERNANCE
DES TERRES EN AFRIQUE
(I)
EXEMPLE TYPE DE MAUVAISE
GOUVERNANCE EN SIERRA LEONE
Arrestation
des paysans
en lutte contre les accaparements de Bolloré :
en Sierra Leone, cinq leaders
d’une association et un député contestant les acquisitions de terre
menées par la Socfin
liée au groupe
Bolloré ont
été arrêtés et sont en attente d’un procès.
Le procès aura lieu le 15 novembre. Les membres de la MALOA (Malen
Affected Land Owners Association) ont été arrêtés tour à
tour entre le 7 et le 16 octobre et détenus à Bo, la deuxième plus
grande ville du pays, à 200 km de Freetown, la capitale de Sierra Leone.
La SAC (Socfin Agricultural Company) détenue par
la Socfin, une société luxembourgeoise dont le principal actionnaire
contrôlant est le groupe Bolloré (qui détient 38,7% des parts) les accusent d’avoir
détruit des plants de palmiers. Au vu de la faiblesse des preuves (un
motard comme seul témoin visuel, et en pleine nuit d’après le
témoignage de l’avocat recueilli par Mediapart),
l’opération ressemble fort à une tentative
d’intimidation et de répression.
Soutien
aux
agriculteurs en Sierra Leone contre le groupe Bolloré (SOCFIN)
"Depuis 2011, la société agricole SOCFIN a acquis en contrat
de sous-location auprès du gouvernement une superficie
totale de 6 500 ha de terres pour cultiver des palmiers à huile dans le
canton de Malen. Toutefois, les recherches
ont démontré que la façon dont le terrain a été acquis par le
gouvernement et par conséquent par la société
agricole de la SOCFIN, manquait de
transparence. Le consentement libre, préalable et éclairé des
propriétaires fonciers et des utilisateurs des terres,
surtout celui des femmes qui sont défavorisées, n'était pas recherché." .../...
Un
cas manifeste d’accaparement des terres
Les membres de la Maloa
protestent en effet
depuis plusieurs années contre la manière dont la Socfin s’est
implantée sur 6500 ha
de terres de la région de Malen en 2011 au détriment de 40 villages.
Cette acquisition représente pour eux un cas d’ « accaparement
des terres » rendu manifeste par le manque de consultation
des acteurs clés, le manque
de transparence dans le processus et la pression faite aux chefs et
propriétaires terriens pour signer l’accord de
cession. Selon la déclaration de la MALOA
en octobre 2011, les autorités locales les « poussaient à
appliquer leurs empreintes
sur le document, leur répétant qu’ils perdraient leur terre même s’ils
ne signaient pas ou s’ils n’acceptaient
pas la compensation
». L’association a également décrit à plusieurs reprises les cas de
corruption qui ont entouré
le processus d’implantation de la SAC.
Le 5 juin dernier, ils
s’étaient mobilisés
avec les riverains des autres plantations industrielles, détenues par
la Socfin au Cameroun
(Socapalm), en Côte d’Ivoire (SoGB) et au Libéria (SRC et LAC) tandis
qu’une lettre signée par les représentants
issus de ces différents pays étaient remise à Vincent Bolloré
à l’occasion de l’assemblée générale du groupe.
« On cherche à nous faire
taire, afin qu’on ne dise pas que Bolloré vole des terres. Nous sommes
déterminés même
si on sait que la Socfin continuera à faire pression et recourir à
l’intimidation » explique le député local Shiaka Musa Sama, porte-parole de la Maloa
poursuivi, lui aussi.
Pétition à
signer sur
°*******°
(II)
UN
PLAN
DE REFORME FONCIERE DE 4,5 MILLIARDS (dollars US)
POUR ERADIQUER LA PAUVRETE EN AFRIQUE
http://www.agenceecofin.com/gestion-publique/2307-12600-un-plan-de-reforme-fonciere-de-4-5-milliards-pour-eradiquer-la-pauvrete-en-afrique
L’Afrique
possède près de la moitié de toutes
les terres utilisables non cultivées de la planète. Ce sont environ 202
millions d’hectares qui pourraient être ainsi exploités. Elle affiche
pourtant le niveau de pauvreté le plus élevé du monde. Ses piètres
performances sur le front du développement suggèrent qu’elle n’a pas
tiré parti de ses abondantes terres agricoles et ressources naturelles
pour enclencher une croissance partagée et soutenue.
Intensifier
les progrès
Le rapport de la Banque
mondiale intitulé « Securing
Africa’s Land for Shared Prosperity », affirme que la
mauvaise gouvernance
des terres – qui permet de déterminer et d’administrer
les droits fonciers – pourrait bien être à incriminer.
C’est ce que vient de découvrir la
Banque mondiale 10 ans après le célèbre essai de l’économiste Hernando de Soto : "The Mystery of
Capital: Why Capitalism Triumphs in the West and Fails Everywhere Else".
Comme il n’est jamais trop
tard pour bien
faire, le rapport de la Banque mondiale propose un plan en dix étapes
pour améliorer la
gouvernance foncière et contribuer ainsi à révolutionner la production
agricole et à éradiquer la pauvreté en
Afrique. Sous réserve que les dirigeants africains le veuillent et que
leurs partenaires au développement les soutiennent,
il suffirait d’un budget de
seulement 4,5 milliards de dollars étalé sur dix ans.
« En Afrique,
10
% des terres rurales seulement sont enregistrés. Les 90 % restants ne
correspondent à aucun titre et
sont
administrés de manière informelle, ce
qui ouvre la porte aux abus –
accaparements, expropriations sans compensation
équitable et corruption », souligne dans
l’avant-propos Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour la Région Afrique.
« Jamais le moment
n’aura été aussi
propice pour mettre fin aux difficultés que l’Afrique connaît depuis si
longtemps en
matière de propriété foncière et de productivité et contribuer ainsi à
éradiquer la pauvreté. C’est maintenant qu’il faut agir maintenant ». Le
rapport détaille les réformes foncières pilotes engagées au Bénin, au
Burkina Faso, au Ghana,
au Malawi, au Mozambique, en Ouganda, en Tanzanie et ailleurs, et
rappelle que quantité de pays d’Afrique subsaharienne
ont reconnu les droits fonciers
et l’égalité des sexes – deux conditions essentielles pour poser les
jalons d’une bonne
administration foncière.
Dix
étapes pour amplifier les réformes
Ces dix étapes reposent en
partie sur les
enseignements tirés des mouvements de réforme foncière agricole au
Brésil et en Chine ainsi
que des réformes des droits fonciers dans les bidonvilles d’Argentine
et d’Indonésie. Elles ont été adaptées
aux pays africains pour tenir compte des expériences acquises dans le
cadre de projets pilotes en cours.
Il s’agit notamment :
. d’améliorer et protéger les droits d’accès aux terres communales et
individuelles
. de renforcer l’efficacité et la transparence de l’administration
foncière, afin d’autonomiser les collectivités locales et les autorités traditionnelles
. de développer les capacités de gestion foncière par des réformes et
la formation.
« Améliorer la
performance et la
productivité du secteur agricole en Afrique est indispensable si l’on
veut une croissance
généralisée, créer des emplois, attirer les investissements et une
réduction significative de la pauvreté », souligne Jamal Saghir, directeur du
développement durable pour la région Afrique de la Banque mondiale. « La
gouvernance
foncière s’avère un moyen efficace de propulser l’Afrique sur la voie
du changement et garantir un meilleur
avenir pour tous les
Africains ».
Défis
et opportunités
Depuis dix ans,
organisations panafricaines et
pays africains ont sensiblement progressé en la matière en adoptant des politiques foncières et organisant des
projets pilotes d’amélioration de la gouvernance foncière.
Malgré
cette détermination et les efforts consentis par les gouvernements, de
graves défis persistent. Des
investisseurs
ont déjà accaparé des millions
d’hectares de terres, au
détriment parfois des communautés établies, chassées de chez elles.
Le rapport estime pourtant
que le moment est
idéal pour amplifier les réformes foncières. La flambée des prix des denrées de base et la bonne tenue des
investissements directs étrangers, l’existence d’initiatives régionales
et mondiales de réforme
foncière et les nouveaux textes encadrant la réforme des droits
fonciers et garantissant l’égalité des
sexes ont préparé le terrain pour des avancées de grande ampleur en la
matière.
Comme le constate le
rapport, de
nombreux pays s’appuient sur les nouvelles technologies
(notamment les satellites) pour
réduire le coût de l’administration des terres. Au moins 26 pays
d’Afrique subsaharienne remplacent leurs infrastructures
géodésiques par des systèmes de
GPS pour effectuer des relevés homogènes et précis à moindre coût. Et 15 pays sont en train d’informatiser
leurs cadastres, ce qui devrait garantir une efficacité accrue, réduire
les frais et endiguer la
corruption.
Pour Frank Byamugisha,
spécialiste des
questions foncières pour la région Afrique de la Banque mondiale et
auteur de ce rapport, « les
questions de gouvernance foncière sont au premier plan et au cœur du
défi du développement de
l’Afrique. Au moment où
le monde manifeste un intérêt grandissant à l’égard des terres de
l’Afrique, ce rapport offre
une feuille de route utile, axée sur les politiques, pour garantir les
droits fonciers des Africains en vue de promouvoir
une prospérité partagée
».
Agir
ensemble
Le rapport s’attarde sur
le programme de
redistribution des terres du Malawi – un exemple utile pour d’autres
pays désireux de résoudre
les questions de l’inégalité des droits de propriété et de la privation
de terres. En 2004, les autorités
du Malawi ont engagé, avec le soutien de la Banque mondiale, un projet
pilote de réforme foncière reposant sur
la décentralisation, le volontariat et les communautés et qui prévoyait
de redistribuer les terres de grands propriétaires
institutionnels à des groupes d’agriculteurs pauvres. Inspiré de la
réforme foncière du Brésil, axée sur les
marchés, ce projet a accordé des droits fonciers à ces groupes et des
fonds pour qu’ils puissent acquérir les intrants
nécessaires à la diversification et à
l’augmentation de leur production.
Aujourd’hui, plus de 15
000 ménages ruraux sont
propriétaires fonciers dans le cadre d’une communauté et chaque famille a vu son revenu augmenter de 40 %. La
sécurité alimentaire des bénéficiaires et des résidents des communes voisines s’est elle aussi améliorée.
Pour éradiquer la
pauvreté, la Banque mondiale
préconise de renforcer l’accès à la terre et la propriété foncière pour
les pauvres et les
personnes vulnérables, par la redistribution des terres rurales, la
régularisation des droits des squatteurs
sur les terrains urbains publics, la suppression des restrictions
frappant la location des terres et la promotion
de l’égalité des sexes, en
documentant les droits des femmes.
Les points marquants du
rapport
. L’Afrique a l’opportunité de révolutionner sa productivité agricole
et d’éradiquer l’extrême pauvreté.
. Pour cela, la gouvernance foncière doit être améliorée.
. Le nouveau rapport identifie les défis et décrit les solutions pour
intensifier les réformes foncières sur le continent,
au service d’une prospérité partagée.
Article
9
Envoi de Denise
BERNHARDT : https://fr.wikipedia.org/wiki/Denise_Bernhardt
http://www.jj-pat-rey.com/repertoires-invites_Les-Feux-de-la-Mer.html
http://www.jj-pat-rey.com/FEUXDELAMER/POESIE/oeuvresamies/d-bernhardt/index.html
AHMED, LE GAZAOUI !
par Ziad Medoukh
Ce poème
est un hommage à Ahmed, un jeune gazaoui du camp de Jabalya, tué par
des balles israéliennes en pleine trêve.
Une
douce matinée printanière réveille le camp de réfugiés.
Les premières
lueurs de l’aube bleue,
les gazouillis d’oiseaux
Le petit matin
trace un trait rouge qui
s’étire sur la ligne de l’horizon.
Maison aux murs de
pierres millénaires.
*
L’odeur généreuse
du café noir de sa
mère
Mélangé au Parfum
doucereux de la
cardamome
Le réveille.
Ahmed ouvre
l’étroite fenêtre, il
observe
Les premières
fraîcheurs annonciatrices
du matin.
*
Quinze longues
années de précarité,
d’attente, de vie entre parenthèses,
Réfugiés à moins
de cent kilomètres de
son village d’origine,
Quinze longues
années à subir davantage
de restrictions et d’humiliations,
Les ultimes larmes
de son cœur, puisées
dans les tréfonds de son malheur.
Des années que ça
dure.
*
Les yeux d’Ahmed
sont hypnotisés par
ces adversaires insaisissables
Ils s’engouffrent
dans la pièce étroite
partagée avec tant de ses frères
Loin des
désillusions et de la fatalité
qui s’installent dans
L’esprit collectif
des réfugiés.
Seule la flamme de
l’espoir l’a
maintenu en vie
Un rayon du
soleil réchauffe
l’atmosphère fraîche de la matinée,
En attendant des
jours meilleurs,
Espoir réduit en
poussière.
*
Dans une impasse
étroite d camp,
Les immeubles
disgracieux des quartiers
alentours,
Entassés les uns
contre les autres,
Des rues et des
maisons entières
englouties
Par des monstres
affamés,
Entouré d’une
infranchissable barrière
métallique de sécurité,
Hérissée de
miradors
L’armée a crée un
gigantesque no man’s
land de plusieurs centaines de mètres.
*
Il se dirige vers
les ruelles du camp
Sous les regards
brûlants des martyrs
Figés dans leur
héroïque éternité
Sur les grandes
affiches qui
surplombent les rues.
*
Âgé de quinze ans,
il est devenu adulte
d’un seul coup
Brusquement, sans
transition,
Éloigné des
habitudes d’adolescent.
En fait, on
agrandit vite en Palestine.
*
Un silence
parfait, cristallin,
étouffant, envahit les alentours.
Il prend dans sa
main moite la main
malingre de sa mère.
Il voit les longs
nuages de poussières
soulevés par
Les déplacements
des blindés israéliens.
*
Des coups de feu
crépitent au loin
Un gigantesque
bulldozer vient de
commencer sa macabre besogne :
Écraser l’olivier,
le symbole de la
paix,
Le déraciner, le
renverser, l’étouffer
et l’enterrer
Le désespoir est à
son comble.
*
Les murs et les
fenêtres tremblent un
instant.
Ses yeux
vagabondent vers les
citronniers et les oliviers du jardin
Touchés par les
tirs.
Ces arbres
s’accrochent
Aux bras de leurs
racines
Comme le nouveau-né
Au ventre
maternel.
*
Son cœur est
transpercé d’une fine
pointe d’angoisse,
Angoisse de plus
en plus oppressante.
Les soldats postés
dans les miradors
ouvrent le feu.
*
Ahmed est déjà par
terre
Son sang
transperce l’abîme
Victime d’un
sniper qui vide toutes les
balles
De son chargeur
dans le corps inerte de
l’adolescent,
Sans raison et
sans précipitation,
Avec la précision
d’un horloger.
Un corps ravagé,
déchiqueté, outragé
Par la haine d’un
barbare
Caché derrière un
mirador dans son mans
s’land.
*
Un sifflement
strident qui s’atténue…
Il esquisse un
sourire
Confusion des sens,
Valse de souvenirs,
Tourbillons
d’émotions,
Des heures au
parfum d’infini-
Il lève les yeux
au ciel.
*
Quelle honte et
quelle lâcheté !
Dix balles pour
abattre une simple
branche d’olivier,
Pour tuer un jeune
innocent,
Pour anéantir une
fleur de jasmin
Une plante de
lumière !
La lumière de la
vie,
La lumière de Gaza,
La lumière de la
Palestine,
La lumière de la
paix !
La lumière de
l’espoir.
Dernière
modification : 02.12.13,
17:35:33