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Sommaire
Article
1 : LES "FOUTRE-GUERRE" !
par
Jean-Jacques REY
Article
2 : VOILA LE VISAGE DE L'IMMORALITE
par Mazin QUMSIYEH
Article
3 : LA COREE DU NORD DANS L’OEIL DE L’AIGLE AMERICAIN
par Robert BIBEAU
Article
4 : EXILE ET SON ROLE EN EXIL !
par Djavad DADSETAN (pour Association ART EN EXIL)
Article
5 : MADAGASCAR : DES PYRAMIDALISTES AU POUVOIR VENDENT LA GRANDE
ILE
par Joseph RAHARIJESY
Article
6 : LA SOLUTION DU "UN-POUR-CENT"
par Paul KRUGMAN (envoi
de Marie-Claude LEDY)
Article
7 : GRECE : L'AUSTERITE JUSQU'A L'OS
par Nathanaël UHL (envoi
de Martine BOICHOT CAMARA)
Article
8 : LA TROIKA DYNAMITE LE CASINO ... ET LE PEUPLE CHYPRIOTE
par ATTAC-FRANCE
Article
9 : LE MONT EVEREST ! ( Poésie écologique)
par Guy CREQUIE
Article
1
LES
"FOUTRE-GUERRE" !
Qu’il soit
bien clair : je n’ai aucune sympathie pour des régimes archaïques, qui
se sont emparés de l’appareil de contrainte
étatique pour imposer des volontés féroces
d’avidité et de pouvoir, sous le couvert d’intérêts nationaux, et qui ont
détourné les idéologies
jusqu’à vider le sens des mots…comme socialisme ou république
par exemple ! Ils ont fait
grand mal à la Civilisation et la plupart ont fini tragiquement,
entraînant de grands malheurs et conflits.
Mais ce n’est pas une raison pour se monter complaisant envers la
mauvaise foi de leurs ennemis ni accorder de l’indulgence
à ceux qui désinforment
sciemment par esprit systématique, souillant l’éthique et la conscience
professionnelle. Parfois
leur parti pris devient grotesque, même aux plus simples.
Enfin, remarquons que certains régimes délétères et/ou féodaux, jusqu’à
des dictatures sanguinaires qui prennent à peine le
soin de se masquer
aujourd’hui, restent « honorables » si j’ose dire, tout simplement
parce qu’ils servent le modèle
dominant du néolibéralisme et l’ordre (ou désordre) économique mondial
qu’il génère ; sans que cela provoque
de grands débats ni d'états d’âme ni de réticences
largement partagées…
J’affirme
même que la plupart des gens
savent ceci : le libéralisme économique est d’une violence inouïe
contre ce qu’il ne peut corrompre ou
acheter.
Donc acte !
Comme pour
l’Irak, il nous est révélé (enfin) que la répression infligée en Libye
par le régime de Kadhafi à ses opposants
en 2011 a été largement
exagérée dans les médias occidentaux,
vassalisés. Pire des
apprentis sorciers, travestis
en chef d’état, ont distribué et même parachuté des armes à des
fanatiques qu’ils combattaient ailleurs (en Afghanistan
par exemple) et dont une
partie s’est retrouvée au Mali… Et maintenant, dans ce pays-là, libyen,
soi-disant « libéré »,
nous voyons que ce sont, les chefs de guerre et leurs milices plus ou
moins sectaires, quand il ne s’agit pas de vulgaires
bandits, qui font la loi.
On apprendra sans doute un jour que le défunt leader panafricain a été
exécuté après sa capture pour éviter des révélations
embarrassantes, et, que
l’ordre venait sans doute de très haut, venu d’un pouvoir exécutif… Ce
qui est certain, c’est
le forcing tendancieux pour obtenir une résolution à l’ONU, en
n’hésitant pas à rouler dans la farine des membres
du Conseil de sécurité…
Notre gang de néolibéraux, à nous, Français, a vraiment été très bon !
Que voulait dire tant
d’empressement à dépenser des moyens de l’Etat, dans une période de
récession où il fallait faire des économies
? ...
Vous
pensez bien que, rendu à un tel niveau d’immoralité, quelles que
soient, les réalités sordides des jeux de pouvoir, on est toujours
rattrapé
par les conséquences de ses fautes… On récolte ce que l’on sème, comme
dit l’adage
populaire !
Il s’agit tout bonnement de la justice immanente à laquelle personne
n’échappe, même les pires dictateurs, et le temps viendra…
Les
boutefeux et les va-t-en-guerre ont du pain sur la planche : ils
veulent maintenant recommencer avec la Syrie et l’Iran…
Or je viens d’apprendre ce jour, 14 mai 2013, sans parler des bavures
itératives des islamistes du Front al-Nosra qui se
réclament d’Al Qaïda, que les
héros de la résistance (du moins un renommé) en Syrie, se mettent à
imiter les prêtes
aztèques, en
découpant le cœur de soldats ennemis tués au combat : le symbole
est choc ! Et moult grands cœurs,
dans les médias dépendants du pouvoir de l’Argent,
s’étaient enflammés ces derniers temps, voulant, avec force
conviction achetée, déclencher
une autre intervention « humanitaire » (il est vrai, un bon gisement de
nouvelles à sensations)
ou du moins pousser à des livraisons d’armes aux rebelles (qui se font
déjà depuis des mois et sans publicité) ; ce qui va
évidemment simplifier les choses ! En
outre, on vient juste de travailler les opinions publiques avec le
scandale et l’ignominie
(alimentés par des assertions israéliennes) d’un emploi d’armes
chimiques, à défaut d’autres
armes de destruction massive… Et cette responsabilité semble partagée
entre les troupes de l’A.L.S (rebelles) et
troupes du parti Baas : (régime
national-socialiste)… En tout cas les faits ne sont pas très clairs.
D’un autre côté (et depuis longtemps) Israël et la Turquie semblent
très intéressés par une intervention internationale,
que pour d’évidentes
raisons de rapport de force, puis diplomatiques et financières, ils ne
peuvent entreprendre
tout seuls, même avec une alliance de circonstance…nonobstant les
irrédentismes locaux…
S’il n’y
avait pas, somme toute, un président plutôt avisé et responsable aux
commandes des U.S.A., une des deux super-puissances avec la Chine
qui
font le jeu en ce moment, nous partirions rapidement vers un
embrasement planétaire.
Cependant les enjeux sont compréhensibles de tous.
Peu de doutes sinon aucun, la Syrie est bien placée sur « l’axe du mal
» (avec l’Iran derrière) dans une surface de friction qui est présentement
zone
d’affrontement entre blocs géopolitiques de l’Est et de l’Ouest pour le
leadership mondial.
C’est donc une faille sismique, au sens propre et au sens figuré… Ce
qui explique les inquiétudes de beaucoup et pas des moindres.
Car il faut bien se dire : à
force de promettre le feu, on est obligé de tenir la lance…
On voit
bien dans ce travail de pousse à la guerre générale, que ceux qui se
montrent les plus belliqueux –dans les communications essentiellement–
ne
risquent pas leur peau (hormis quelques reporters) et voient les
conflits surtout comme une source d’images extra-ordinaires, inspirés
peut-être
par les jeux vidéos et bluffés par les prouesses technologiques des
industries d’armement…
Les guerres en Irak ont été des modèles du genre, mieux que les films à
grand spectacle !
A ce propos, le schtroumf tambour qu’est BHL : Levy pour
patronyme, dont on nous fait régulièrement les gros plans ; et ; qui se
prend volontiers
pour
Clint Eastwood, justicier solitaire dans l’Ouest sauvage, (alors qu’il
est juste bon à se faire entarter entre deux portes), il ferait
mieux de se consacrer à honorer
son rôle de philosophe : penser juste et bien, sans parti pris et avec pondération, même
si
des fois, c’est dur, mais aussi voilà l’attrait du métier !
C’est pour cela, qu’au Mali, les responsables de l’armée française ont
bien fait de tenir à distance les curieux morbides en mal de détonations –qui
voulaient
faire leur métier– pardi ! Des excursions organisées leur suffisait
bien. D’ailleurs ils
auraient été assez cons (excusez de la grossièreté) pour se faire
piéger par des islamistes qui s’amusent avec eux, et, qui ne sont rien d’autres
que
des gens de rezzou, drogués et fanatisés, à l'esprit phalangiste qui
plus est. La religion là-dedans n’étant qu’un prétexte, tout le démontre dans
les
méthodes, pas besoin de puiser dans les livres saints !
Voilà pour
les « foutre-guerre » et n’oublions pas ceci qui est essentiel : la
démocratie ou ce qui s’en approche, peine vraiment à s’installer
dans
des pays qui ne l’ont jamais connue, et c’est le cas, sauf rares
exceptions, de toute l’Afrique
du Nord et du Moyen et Proche Orient.
Quant
à nous, Européens, nous sommes aussi des chiens dans le jeu de quilles
des relations internationales, car l’euro gêne, et, c’est bien son élimination qui
a été voulu par les grands acteurs impérialistes de l’Ouest (peut-être
plus dans la sphère privée
qu’étatique d’ailleurs). Les libres jeu et détermination des marchés
financiers, c’est du pipeau ! Ils
sont organisés ou s’organisent pour les choses sérieuses, à des
fins bien précises, en n’étant que des instruments de pouvoir ; en l’occurrence ils sont
manipulés par des partisans de la suprématie du dollar comme monnaie de
référence universelle. Cela
profite à beaucoup de monde qui ne veut pas se retrouver au régime sec
ou grec ! Le lobby
militaro-industriel, états-uniens, est parfaitement d’accord là-dessus
avec les banquiers du pays. C’est la crédibilité et la survie de « l’empire » qui
est en jeu ; alors vous pensez bien que la défense des valeurs démocratiques, c’est pour la galerie…et la
rigueur budgétaire aussi ! Comment concevoir autrement que les charognards de la Finance puissent s’acharner
sur les états de l’Europe du sud pour quelques dizaines de milliards d’euros de déficit, dans les finances
publiques ; alors que les Etats-Unis en sont rendus à des milliers de
milliards de dollars de déficit,
sans s’attirer spécialement leurs foudres. Et d’ailleurs, bientôt, à
qui vont-ils bien pouvoir prêter, les soi-disant investisseurs et détenteurs de
capitaux, dans ce système pour le moins biaisé, où les états ont perdu
le pouvoir de battre monnaie et
ne sont plus maîtres de leur politique économique ? Mais voilà, si on
casse la clef de voûte, on se retrouve avec le plafond sur la
tête ! …
Et tout au fond des choses, sous le fatras idéologique, c’est le
mercantilisme et ses basses vues qui est à l’origine de nos problèmes, et incidemment, de ces
politiques d’austérité complètement stupides, utilisées par les
néolibéraux et depuis longtemps,
dans le cadre de réformes dites « structurelles » pour démanteler
l’état providence et régulateur, avec les dégâts multiples que
l’on
sait…
Tout ça ne tient pas debout et ne pèse rien dans les exigences de la
Vie.
Voilà
un "petit" programme de lectures conseillées :
Un
revenu pour exister
http://www.mouvements.info/Un-revenu-pour-exister.html
"Suivant l’article 22 de la
Déclaration universelle des droits de
l’Homme, « toute personne, en tant que membre de la société [...] est
fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et
culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa
personnalité [...] ». On peut bien sûr faire diverses interprétations
de cet article... Voici la nôtre : toute personne, du fait de son
appartenance à la société, a droit à un revenu garanti, d’un montant
suffisamment élevé pour lui permettre d’accéder aux biens et services
essentiels. Nous y voyons donc la justification d’un revenu à la fois
universel car versé à tous au nom de l’égalité des droits (article 2)
et inconditionnel car versé sans condition, sans contrepartie et donc
sans impliquer un contrôle social inacceptable (article 12). Un revenu
universel, inconditionnel, mais aussi un revenu d’existence,
c’est-à-dire garant de l’existence sociale des citoyens, permettant
leur participation aux affaires publiques (article 21), le libre choix
de leur travail (article 23) et plus largement de leur activité, la
libre occupation de leur temps et leur droit au repos (à la paresse ?)
(article 24). S’il ne suffit certainement pas à garantir tous ces
droits, le droit au revenu est à nos yeux une condition nécessaire à
leur concrétisation, au même titre que l’extension de la gratuité, la
réflexion sur les biens communs et lutte contre les inégalités."
Syrie : de la
difficulté à comprendre la réalité et de la manipulation de
l’information
http://reflets.info/syrie-de-la-difficulte-a-comprendre-la-realite-et-de-la-manipulation-de-linformation/
"Il est nécessaire, encore
aujourd’hui, et peut-être plus
aujourd’hui encore, de s’emparer de nouveau du concept du traitement de l’information
au sujet de la Syrie. Il est
évident que l’information, dans le cas de conflits aux enjeux internationaux, est une arme. Elle est cruciale. Vitale
même. Particulièrement pour ceux pris dans le conflit. Et pour ceux qui veulent en tirer profit. Des analystes,
spécialistes de la région, ont depuis plusieurs mois exprimé leur réserve quant à la version officielle renvoyée par les
médias occidentaux. A savoir une révolution populaire qui s’étale depuis un an et demi, soutenue par des déserteurs de
l’armée régulière et regroupés sous la dénomination d’Armée Syrienne Libre (ASL)."
Le traitement
médiatique de la guerre en Syrie
http://humeursdemarisse.blogspot.fr/2012/08/le-traitement-mediatique-de-la-guerre.html
"Il suffit aujourd’hui simplement de
s’interroger sur un sujet ou
les médias -dans leur majorité- ont un parti pris pour tomber dans le viseur des
cerveaux bien-pensants. Le cas
de la guerre actuelle en Syrie en est un exemple parmi tant d’autres. Toute personne, journaliste, écrivain,
homme/femme politique, ou simple citoyen qui ose s’interroger sur le bien-fondé de ladite rébellion syrienne ne peut
être qu’un complotiste nourri aux sites antisémites et aux thèses nauséabondes."
Libye-ONU
: le mensonge
médiatico-sarkozyste
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/libye-onu-le-mensonge-mediatico-90873
"Avec une lecture biaisée et une
interprétation à géométrie
variable de la résolution onusienne sur la Libye, nos médias pratiquent sans
vergogne une désinformation
abyssale. Aujourd’hui, le président français Nicolas Sarkozy, rencontre certains dirigeants du monde, notamment ceux de
la Ligue arabe et de l’Union africaine (UA), pour que ces derniers l’accompagnent dans sa
guerre contre la
Libye détournée en guerre contre Kadhafi."
« On ne s’est pas
battus pour ça » :
le
problème endémique de la violence et de la torture dans la nouvelle
Libye
( http://livewire.amnesty.org/fr/2012/05/23/on-ne-sest-pas-battus-pour-ca-le-probleme-endemique-de-la-violence-et-de-la-torture-dans-la-nouvelle-libye/ )
Par Diana
Eltahawy, spécialiste de la Libye à
Amnesty International
"Ce n’est un secret pour personne que les violences physiques et la
torture ont pris une ampleur endémique dans la Libye post-Kadhafi. Depuis le
printemps 2011, Amnesty
International a rencontré d’innombrables personnes disant avoir été victimes de coups, de décharges électriques, de
menaces de mort et d’autres formes de mauvais traitements dans les centres de
détention gérés par
les milices armées anti-Kadhafi."
Crimes
médiatiques ou les conséquences meurtrières de la désinformation
(
http://lidiotduvillage.org/2012/06/13/crimes-mediatiques-ou-les-consequences-meurtrieres-de-la-desinformation/
)
"Depuis la chute du mur de Berlin,
l'emprise des médias atlantistes
sur les opinions publiques occidentales, au lieu de décliner en raison de la
disparition de la menace
communiste, s'est développée au point de supprimer quasiment toutes les voix dissidentes des
canaux d'information
non marginaux ou alternatifs."
Droite
et extrême
droite : autopsie d’un lien de consanguinité
http://anticons.wordpress.com/2013/04/14/droite-et-extreme-droite-autopsie-dun-lien-de-consanguinite/
.../... "A présent, la plupart des
anciens militants de l’extrême
droite des années 60/70 ont acquis une respectabilité, une notabilité, qu’ils
doivent exclusivement à
l’indulgence des tribunaux de leur époque combiné au grand recyclage des officines du patronat. Pour autant si l’on remonte en
filigrane, on retrouve systématiquement les prémices de leur conscience politique OAS – Vichy. Dès lors comment ne pas
voir en eux qu’une bandes d’opportunistes qui à l’instar de leurs mentors Georges Albertini et Claude Harmel ont
abandonné une forme archaïque de l’extrême droite, pour une variante beaucoup plus
actuelle : le
néo-libéralisme."
En finir avec la
politique de la ville et la rendre aux citoyens.
http://www.m-pep.org/spip.php?article3201
"Amorcée en 1977, engagée vraiment au
début des années 80, la «
politique de la ville » est en échec depuis son lancement. N’est-il pas temps
de parler enfin des vraies
questions : celles de l’emploi, des services publics, de l’éducation, du logement, de la santé… ? Oui, il faut en
finir avec la politique de la ville et la rendre aux citoyens. Que vaut cette noria d’appellations et de dispositifs, tous
plus grotesques les uns que les autres .../... Tous ces discours ont en commun d’évacuer les vraies questions. Pourquoi
parler de « politique de la ville » comme une politique spécifique, alors que les problèmes relèvent de
politiques globales notamment en matière d’emploi et de services publics."
Article
2
Envoi par Mazin QUMSIYEH : http://popular-resistance.blogspot.fr/
VOILA LE
VISAGE DE L'IMMORALITE
03/02/2013
Ici, les règlements
coloniaux israéliens continuent de s'étendre sur nos terres. Ici les
élites israéliennes font des milliards
par l'injustice pendant que la nature et les gens souffrent. Ici
nous sommes en première ligne d'une lutte globale.
Voici où s'expose,
l'hypocrisie occidentale. La rhétorique au sujet de la démocratie et de
la liberté en Syrie et en Iran est
mise à nu quand les gens peuvent voir l'Occident soutenir le
colonialisme, le racisme et l'assujettissement en Palestine. Ici des
milliards en provenance
des contribuables occidentaux sont utilisés pour détruire la vie en enrichissant des
voleurs de terrain et des
criminels de guerre. Ici où nous avons perdu la plupart de nos terres
au profit
des activités coloniales
et souffrons régulièrement des attaques de colons racistes. Voilà où la
moralité est répandue tous les
jours à cause de la paranoïa et des complexes d'infériorité/supériorité
("peuple" juif élu mais éternellement
persécuté ). Voici où l'immoralité est devenue une norme de société (voir
ce bon texte analytique dans Haaretz). [lecture
payante de l'article intégral, ndlr] Voilà
où hier l'armée d'occupation israélienne et les colons coloniaux,
racistes, ont attaqué des villageois à Burin. Plusieurs
Palestiniens ont été blessés (un palestinien âgé de
16 ans a été visé par des tirs à balles réelles provenant de colons). 18 ont été
sauvagement arrêtés/enlevés
en incluant notre ami Ashraf Aburahma de Bilin. Ashraf a été arrêté personnellement
plusieurs fois au cours de
manifestations non violentes. Dans un cassette vidéo de l'événement ,
il a été menotté, les yeux bandés,
et, ENSUITE, abattu
à bout
portant par les soldats d'occupation.
Mais ici aussi est là
où nous devons et changeront des choses. Ici la lutte continue (La Luta
Continue, tastimur almasira)
à
s'accrocher à notre humanité. Nous, les Palestiniens, avec l'aide de
gens qui ont une conscience à travers le monde, nous devons faire mieux pour défier
l'immoralité
(en incluant “l'occupation mentale”). Nous devons travailler plus dur pour saper l'apartheid
et la
répression.
Plus de personnes viennent visiter et participer avec nous, à notre
lutte, allumant ainsi des chandelles dans l'obscurité. Nous devons accélérer cela et
être plus
audacieux. Rien n'effraie les élites dans l'état permettant l'apartheid ou leurs collaborateurs
Occidentaux
et arabes/Palestiniens autant que les actions comme la
désobéissance civile
et BDS
(les boycottages, les dessaisissements et les sanctions) et
d'autres formes de résistance pratique. Il y a des signes d'une nouvelle
insurrection/Intifada.
Cela sera la 13ème ou 14ème vague d'insurrection sur le chemin de la liberté. Nous espérons que c'est un
soulèvement
global contre l'injustice et c'est pourquoi beaucoup d'entre nous conversons avec la communauté
internationale
quotidiennement au sujet de la moralité, la justice et les droits de l'homme.
Évidemment il y aura de la souffrance en cours de route (comme ce qui
est arrivé hier à Burin) parce qu'aucune liberté n'est acquise sans lutte ni
sacrifices. Peut-être que
les familles de ces milliers de martyrs tués dans la lutte pourront être consolées. Il est possible
que la
blessure cicatrice. Il se peut que les prisonniers soient libérés
(certains sont
maintenant près de
la mort puisqu'ils se sont engagés dans une grève de la faim). Toute la
souffrance peut avoir une
fin. Il
est possible que plus de gens rejettent l'immoralité et viennent nous
rejoindre pour travailler à accélérer la fin de l'injustice.
Visitez
souvent la Palestine même si c'est
seulement en esprit.
(Traduit en
français par Jean-Jacques REY)
_________________________________________________________________________
Texte
original en anglais
:
Here facing immorality
Here
is where Israeli colonial
settlements continue to expand on our lands. Here is where Israeli
elites make billions from injustice
while nature
and people suffer. Here is the forefront of a global struggle.
Here is where western hypocrisy gets
exposed. Rhetoric about democracy and liberty in Syria and Iran
is stripped naked when people see Western
supported colonialism, racism and subjugation in Palestine. Here is
where billions of Western taxpayer money is
used
to destroy life while enriching land thieves and war criminals.
Here where we lost most of our land to colonial settler
activity and suffer regularly from racist settler attacks. Here
is where morality is shed daily because of paranoia and inferiority/superiority complexes (chosen but
eternally
victimized Jewish “people”). Here is where immorality has become a norm of society (see good analytic piece in
Haaretz
below). Here is where yesterday the Israeli occupation army and racist colonial settlers attacked villagers in
Burin. Several Palestinians were injured (one 16-year old Palestinian was shot by live ammunition from settlers).
18
were brutally arrested/kidnapped including our friend Ashraf Aburahma from Bilin. Ashraf was himself arrested
many
times in nonviolent demonstrations. In one videotaped
event, he was handcuffed, blindfolded and THEN shot at close range by
occupation soldiers.
But
here also is where we must and
we will change things. Here the struggle goes on (La Luta
Continue, tastimur almasira) to hang
on to our
humanity. We Palestinians with help of people of conscience from around
the world must do better to challenge
immorality
(including “mental occupation”). We must work harder to undermine
apartheid and repression.
More
people come to visit and
participate with us in our struggle thus lighting candles in the darkness. We must accelerate this and be more
bold. Nothing scares the elites in the apartheid state or their Western and Arab/Palestinian collaborators than actions
like
civil disobedience and BDS (boycotts, divestments, and sanctions) and other forms of practical
resistance.
There are signs of a new uprising/intifada. It will be the 13th or 14th wave/uprising on the way to liberty. We hope
it is
a global uprising against injustice and that is why many of us talk with internationals on a daily basis about
morality,
justice, and human rights.
Of
course there will be pain along the
way (as happened yesterday in Burin) because no freedom
is acquired without struggle and sacrifices. May the families of those thousands of martyrs killed in the
struggle
be comforted. May the injured heel. May the prisoners be released (some are now close to death as they engaged
in a
hunger strike). May all the suffering end. May more people shed immorality and join us to work to accelerate
the
end of injustice.
Do visit Palestine frequently even
if only in your mind.
Follow-up:
In my talks and in
taking delegations around, I sometimes mention some things which
happened in the past
like the story of the
“fugitive cows” in Beit Sahour or the destruction of a playground in
Beit Jala. Here and in future emails I
will send some follow-up on these stories and on stories I had shared
in previous emails. They are not only
relevant to those who heard directly from me about these things but to
the thousands of others who receive those emails.
The Story of 18 fugitive cows of Beit Sahour
http://www.youtube.com/watch?v=TJcfJTELmoM
Video of the
Israeli destruction of a playground
to build an apartheid wall on Palestinian land
Analytical
pieces
Never Again – unconditionally:
“As Jews, with our own painful history of oppression, we are
compelled to speak out against human rights violations committed by the State of Israel –
in our name – against the
Palestinian people.” These are the first words of a group of South African Jews in their
public statement in the Mail
& Guardian of 14 December 2012. They recognize not onlytheir own wounds and
humanity…………
http://marthiemombergblog.wordpress.com/2013/01/09/never-again-unconditionally/
[lecture
payante de l'article intégral, ndlr]
Pour
compléter
son info :
Informer sur le
Proche-Orient (1) : Le syndrome de Tom et Jerry
http://www.acrimed.org/article3871.html
"Contrairement à d’autres
questions d’actualité
internationale, le conflit opposant Israël aux Palestiniens est l’objet
de nombreux
articles, sujets et
reportages. Le problème de la couverture médiatique de ce conflit n’est
donc pas tant quantitatif
que
qualitatif. Un décryptage de cette couverture nous conduit à distinguer
trois travers majeurs qui caractérisent
l’information relative au Proche-Orient, telle qu’elle nous est
proposée par les « grands médias ». De l’art d’équilibrer une
situation déséquilibrée.
Le premier de ces biais est celui de l’injonction permanente à un
traitement « équilibré » du conflit. Les événements du Proche-Orient suscitent en
France, pour des
raisons politiques, historiques et culturelles que l’on ne pourra pas développer ici, une attention
toute particulière. Ils
sont générateurs de passions et leur perception est marquée par une lourde charge émotive, ce
qui ne manque pas
d’avoir des répercussions sur la manière dont les grands médias essaient de les couvrir."
Article
3
Envoi
par Robert BIBEAU : http://www.robertbibeau.ca/
LA
CORÉE DU NORD
DANS L’ŒIL DE L’AIGLE AMÉRICAIN
17.04.2013
Première
victime de l’« Axe du
bien »
Pour comprendre et apprécier ce qui se passe à la frontière des deux
Corées, il est indispensable de replacer ces événements récents dans le contexte
international des
douze dernières années. Deux grandes puissances s’affrontent l’une sur son déclin,
hargneuse,
intransigeante, vitupérant parce que se sachant en odeur de fin de
règne ; la seconde
tempérante,
affable, amène et cherchant le compromis puisque son ascension
inexorable est inscrite dans
les
lois de l’économie politique. La Chine est déjà la
première puissance économique mondiale, les États-Unis
sont déjà le canard
boiteux de
l’Occident, l’homme malade de l’Alliance Atlantique.
Le 7 octobre 2001, les Vandales américains, dirigés par L’État-major de
l’OTAN, entrent en Afghanistan, petit pays féodal parmi les plus pauvres de la
planète (45 ans d’espérance de vie – 585 $ de revenu annuel moyen), n’ayant jamais attaqué ni occupé aucun pays
voisin surtout pas les États-Unis d’Amérique hors de portée de leurs kalachnikovs et de leurs caravanes de
chameliers.
Le malheur pour ce pays du Moyen-âge, c’est d’avoir été le théâtre
d’une guerre néocoloniale mettant aux prises le social-impérialisme soviétique sur sa fin et
l’impérialisme américain – et son allié Al-Qaïda – à
l’amorce de leurs
déclins.
Cette campagne militaire cruelle a permis d’imposer le gouvernement
fantoche d’Hamid Karzai par la Force internationale
d'assistance et de sécurité
(FIAS) sous commandement de l'OTAN. Le parlement de
Karzai n'a que peu de légitimité
et ne contrôle que le secteur de Kaboul. En 2013, ce sont environ 130
000 soldats étrangers dont 90 000 américains
qui occupent ce pays strangulé et saccagé. Ces chiffres n'incluent pas
les nombreux mercenaires des sociétés
privées (2 000 hommes de la firme britannique Saladin, ceux de
Blackwater - Académi). En janvier 2009, le think-tank International
Council on Security and
Development a estimé dans un rapport que la résistance était
active et
en contrôle d’environ
72 % du territoire afghan. Le site National priorities estime à
plus de 600 milliards de dollars le
coût de cette occupation par l’armée américaine (1).
Deuxième victime de l’« Axe du
bien »
En janvier 2003, le récidiviste petit homme pose fièrement devant le
porte avion de la US Navy dans son «
Full Metal Jacket » galonné trop grand pour lui. De la hauteur qui
était la sienne et à 15 000 Km du front irakien où les femmes, les
enfants et les vieillards
mouraient par milliers, la première armée du monde moderne venait de remporter son
deuxième coup fourré ; le
deuxième pays de l’« Axe du mal » et ses puits de
pétrole avaient été mis à sa
merci. Dix ans plus tard le successeur de W. Bush – deuxième de
dynastie – devrait déchanter et avouer que ni l’un ni l’autre de
ces pays n’étaient soumis,
mais qu’à cela ne tienne l’héroïne et le pétrole circulaient à plein
via le Golfe Persique (2).
Le petit d’homme s’enflamma, et, après avoir sacrifié des milliers de
femmes – dont les Femen ne parlent pas, cela n’étant pas
dans leur mandat – il proclama que sa
soif de vengeance n’était pas étanchée et que « l’Axe du mal devait
continuer d’expier afin de
l’apaiser. L’Afghanistan,
l’Irak, la Libye, la Syrie, la
Corée du Nord et l’Iran, chacun leur tour, devrait
être détruit pour que lui et ses
amis puissent se réjouir ». Deux démons, amis du dragon chinois, venaient d’être
sacrifiés et le prochain
scellerait bientôt sa destinée.
Troisième victime de l’« Axe du
bien »
Le prétexte pour agresser la petite Libye (6,6 millions d’habitants, 12
000$ par habitant, 86% urbain, 70 ans d’espérance de vie)
fut imaginé au moment où le printemps
arabe faisait rage. En février 2011, une bande de royalistes déchus,
actifs à Benghazi sous les
auspices des services secrets américains, britanniques et français se soulevèrent contre
le Guide de la Jamahiriya –
le colonel Kadhafi. S’ensuivit un bombardement en règle de l’OTAN
avec l’aval du Conseil
de
sécurité et le silence du reste de
l’humanité (3).
Après des mois d’agression armée, illégale, contre un pays souverain,
le
peuple libyen, exsangue, se résigna devant les mercenaires recrutés en Afrique du Nord, chez
les
berbères et dans les pays arabes où les jeunes désœuvrés sont pressés de s’enrôler
pour
n’importe quelle équipée afin de gagner de quoi manger.
Le troisième pigeon de « l’Axe du bien »
venait de tomber dans l’escarcelle occidentale peu de temps après que le colonel ait été reçu à l’Élysée
dans un
ultime effort pour l’arracher à son nouvel allié, qui, inconscient du danger, laissait ses affidés se faire
avaler
sans broncher.
« Le mois dernier (mars 2013), une explosion a détruit dans la banlieue
de Tripoli, un édifice et mausolée religieux
Soufi du 15e siècle... Le second anniversaire de l’intervention
de l’OTAN aux côtés des rebelles libyens contre Mouammar
Kadhafi n’a quasiment pas été mentionné par
les gouvernements et les médias étrangers qui s’inquiétaient tant
pour la sécurité et les
droits humains du peuple libyen en 2011. Cela ne devrait pas nous
surprendre parce que la Libye
actuelle est de toute évidence en train de se désagréger et que les
Libyens sont devenus les proies des
miliciens qui affirmaient autrefois vouloir les protéger » (4).
Quatrième victime de l’« Axe du
bien »
La proie suivante de l’« Axe du bien américain » allait
être difficile à faire tomber, car cette fois la Russie – puissance impérialiste en reconstruction
avec
la bénédiction de son compagnon – n’allait pas sacrifier son allié où
se trouve implantée
depuis des
années une base militaire en Méditerranée. Quand les
impérialismes étatsunien, français et britannique, agressifs et affamés, se
tournèrent vers la
Syrie (quatrième démon de l’« Axe du mal »)
pour y fomenter un
coup d’État,
l’axe russo-chinois s’interposa et mit un holà à la complicité du Conseil
de sécurité onusien.
Le 15 mars 2011, le montage bien rodé, établi après un suivi attentif
des révoltes spontanées, survenues dans
les pays arabes limitrophes, une manifestation de l’opposition,
largement médiatisée en Occident, donna le coup d’envoi à
l’ingérence extérieure dans les
affaires intérieures de la Syrie pour soutenir un mouvement de déstabilisation
du gouvernement de Bachar
Al-Assad (5).
Cette fois, aucun aval du Conseil de sécurité pour
accomplir le carnage que la « Communauté internationale »
des sept pays impérialistes
en déclin (États-Unis, France, Allemagne, Royaume-Uni, Canada, Pays-Bas, Belgique)
adoubés par la Turquie
intégriste, l’émirat de Doha salafiste et l’Arabie Wahhabite, tous
larbins, appelés en service
commandé accompagné de leurs djihadistes pour porter le message de
liberté de la Charia islamiste ;
un jour amis des impérialistes, le lendemain repris de justice et
aujourd’hui complices des sévices assénés au peuple
syrien; c’est selon l’inspiration du moment et les
besoins de la politique étrangère américaine (6).
Ces multiples agressions et occupations des puissances déclinantes
visent strictement à renverser les dirigeants
en place et à y substituer partout des gouvernements fantoches à
la solde de l’Occident, puis, à dévier le flot du pétrole en direction des pays
amis sous contrôle
étatsunien, ou simplement à récupérer un marché étranger, peu importe les sacrifices imposés aux
populations « libérées » de l’influence du dragon.
Au tour du cinquième
de cordée de
l’« Axe du mal »
Et voici venu le tour du cinquième de cordée – juste avant
l’Iran que l’impérialisme américain croit pouvoir mettre au ban de sa communauté –. Les
premiers
complots ayant réussi, pourquoi pas celui-ci ? En effet, la paix et le progrès ne sont jamais le but visé par
ces
échauffourées supposées apporter la « liberté et de la démocratie » des
riches.
« Malgré une mise en garde de son allié chinois, la Corée du
Nord a procédé, mardi 12 février, à son troisième essai
nucléaire, après ceux de 2006
et 2009, "avec succès" et "pour protéger la
sécurité nationale et la souveraineté
du pays" (souligné par nous, NDLR), a affirmé
l'agence officielle KCNA. Peu après la condamnation par le Conseil de
sécurité des Nations unies, le
22 janvier, du tir début décembre d'une fusée Unha-3 porteuse d'un satellite (météorologique,
NDLR), considéré comme une violation
des résolutions
antérieures de l'ONU, la RPDC avait annoncé "renforcer sa capacité militaire, y
compris sa force de dissuasion nucléaire" (souligné
par nous, NDLR) ».
« Le Conseil de sécurité devait, de nouveau, se réunir en urgence
mardi, Pékin, Moscou et Washington s'étant
concertés depuis quelques jours. Le secrétaire général de l'ONU, Ban
Ki-moon a condamné un essai nucléaire "profondément
déstabilisateur". "C'est une
violation claire et grave des résolutions du Conseil de sécurité",
a déclaré son porte-parole. Le
président américain Barack Obama a appelé à une réaction internationale
"rapide et crédible" » (7). Qui agresse qui dans l’affaire coréenne
?
Participant effrontément à la psychose de guerre, la presse
internationale, propriété des milliardaires des médias à la solde,
s’est aussitôt émue. Le 13
avril 2013, le quotidien Le Monde titre : « Pékin
et Washington s'allient pour
dénucléariser la Corée du Nord
». En réalité, le chapeau de l’article annonce plutôt que « Les
chefs des diplomaties
chinoise et américaine, le conseiller d'Etat Yang Jiechi et le
secrétaire d'Etat John Kerry ont déclaré samedi 13 avril
vouloir œuvrer ensemble à
la dénucléarisation de l’ensemble de la péninsule coréenne
(…) » la Chine attestant par
là que les tensions sont dues à l’occupation américaine nucléarisée au
Sud de la péninsule coréenne (8).
Voilà qui est très différent. Dans le compte rendu de la
rencontre, il est admis par le représentant américain que c’est la
dénucléarisation de toute la
péninsule coréenne qui doit être envisagée et non pas de simplement désarmer la Corée
du Nord afin de la placer à
la merci de l’impérialisme américain qui a déjà envahi et détruit le
pays en
1950-1953 (presque 2
millions de morts et menace d’attaques nucléaires). Comprenez l’effroi
des Nord-Coréens de voir resurgir
l’assassin sous le masque du pacificateur aux dents de loup. D’autant
que les Chinois, pas plus que les Coréens,
ne stockent aucune de leurs armes nucléaires à proximité du territoire
étatsunien, à l’inverse des Américains (9).
Un État menacé
a-t-il le droit de se
défendre ?
Le principe en cause dans l’affaire coréenne n’est pas de savoir si le
troisième de lignée de la dynastie du Parti de Kim Il Sung est un bon bougre. C’est là une
question
intérieure qui ne concerne que le peuple de la Corée du Nord. Les Français sont administrés
par
Hollande et ils s’en accommodent ; les Canadiens subissent Harper
et c’est leur triste
problème…idem
au Royaume-Uni et en Égypte, etc.
La véritable question est de savoir si un petit pays a le droit de se
protéger et de s’armer, jusqu’à et y compris d’armes de dissuasion nucléaire, s’il est pointé
du
doigt par une grande puissance nucléaire, surarmée – arsenal de 3 500 ogives nucléaires aux
mains
des États-Unis, seul pays ayant utilisé ces armes de destruction
massive pour
exterminer des
populations civiles non nucléarisées (Hiroshima et Nagasaki) – ?
À l’évidence, c’est le droit et le devoir
d’un pays souverain de s’armer pour se protéger de ces visées.
Ne soyez donc pas surpris si
demain
l’Iran se questionne à propos de ces armes de dissuasion massive,
voyant
se dérouler ces menaces à
l’encontre d’un petit pays nucléarisé qui tient tête aux
expansionnistes américains qui
d’une main interdisent aux autres de se nucléariser et de l’autre
tentent de déstabiliser leur gouvernement, fomentant des
invasions, cherchant à diriger leur politique
intérieure et extérieure et accroissant le nombre d’ogives nucléaires à leurs
frontières.
D’autant que l’Iran sait déjà qu’elle est le sixième larron de l’« Axe
du mal » désigné à la vindicte d’un criminel de guerre au lourd passé de
récidiviste comme l’histoire nous l’enseigne depuis douze ans.
__________________________________
Notes :
(5)
Pourquoi Al-Qaïda dévoile son implication dans la guerre en
Syrie.
-(http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2013/02/12/condamnations-unanimes-apres-le-troisieme-essai-nucleaire-nord-coreen_1830735_3216.html)-
[article
payant, ndlr]
-(http://www.lemonde.fr/japon/article/2013/04/12/pyongyang-menace-le-japon-de-represailles-nucleaires_3158945_1492975.html)-
[ article pas
encore payant, à la date du 22/05/2013, ndlr]
Article
4
Envoi par Djavad
DADSETAN
pour Association ART EN EXIL : http://www.artenexil.net/
EXILE ET SON ROLE EN EXIL !
«
Qui ne connaît pas la vérité n’est qu’un ignorant mais qui la
connaissant la dissimule, celui-là est un criminel »
Bertolt BRECHT.
Les
Ayatollahs tuent les blogueurs à l'intérieur et
hypnotisent les pigeons cinéphiles à l’extérieur grâce à Pétrolecinéma !
Certaines
des personnes qui vivent tranquillement à l’étranger pensent que
critiquer quelques artistes vendus n’est pas correct. Comme si l’artiste
était différent des autres personnes ! Ils attendent que nous aussi
nous ayons une rencontre
amicale avec ces individus immoraux et sans principes et que l’on les
encourage quand en Iran, il y a des milliers d’autres artistes (qui
ont
gardé leur honneur), et comme ils ne veulent pas travailler avec la
République islamique,
ils n’ont pas les mêmes facilités que les charlatans qui se sont donné
le nom d’artiste.
Malheureusement,
ils sont nombreux ces commerçants vendus et immoraux qui sont là sous
forme d’artistes, écrivains,
poètes, journalistes, politiciens, savants, avocats, médecins, etc. Ils
font semblant de ne pas savoir et défendent
une aile du
régime, déforment la réalité pour leurs amis occidentaux. On
doit dire à ces gens-là, ces deux vers
de Saadi (l'un des plus grand poètes
persans de la période médiévale): « Toi
qui n’es pas touché par la souffrance
des autres, tu ne mérites pas d’être appelé humain ».
Faut-il
dire que dans la mesure où ces gens-là sont soi-disant artistes,
auteurs, poètes, médecins ou grands savants qu'alors l’important, c’est
leur
savoir et non pas leur morale ? Faut-il dire qu’ils sont donc obligés
d’être au service de leurs
maîtres sinon, ils n’auront pas leur salaire et pas assez d’argent pour
leurs loisirs ? Faut-il dire alors qu’il faut les respecter et être à leur
service ?
Quel est le problème si ces gens-là se mettent au service d’un régime
criminel et d'Apartheid.
Un régime qui depuis trente trois ans s’est battu contre la population
d’Iran dans tous les domaines ?
Comment
pour nous, les exilés, passer aveugles et sourds devant toutes ces
souffrances et ces lâchetés ? Comment encourager ces hypocrites à qui
la
République islamique jette de temps en temps un morceau d’os pour
qu’ils lui lèchent
la
main ?
Alors il
faut aussi dire bravo aux chefs des prisons, aux tortionnaires, aux
architectes qui construisent les prisons et les ambassades, ainsi qu’aux
médecins à
qui ce genre de régime fait confiance. Les médecins qui coupent les
mains et les
pieds des
petits voleurs avec des moyens les plus modernes, ou qui soignent les
dirigeants de ce régime, donc n’ont plus de relation avec les
malades normaux. Ceux qui sont
en train de construire et de vendre des maisons à l’intérieur et à l’extérieur du
pays
avec des dollars et des euros. Faut-il donc leur dire bravo à ceux-là
aussi parce qu’ils jouent
très bien leur rôle ? Faut-il dire qu’ils doivent le faire, sinon ils
n’auront pas à manger ? Qu’ils mourront de faim ? Ou bien
faut-il dire que s’ils ne le font pas, d’autres le feront ? Le plus
intéressant c'est que ces gens sont toujours en train de justifier et
légitimer
leurs actes irréparables et c'est pour quoi nous pensons que
leurs maîtres pour leurs crimes contre l’humanité, et
eux
(les artistes) pour les maquiller, doivent répondre de leurs actes
devant La Cour pénale
internationale pour non-assistance à personnes en danger.
Si non les
dirigeants de la République islamique jouent aussi leur rôle et il ne
faut pas les critiquer !
Mais comme
ces malins batraciens n’ont pas beaucoup de chance, dans l’histoire
contemporaine de l’Iran, il y a aussi des femmes et hommes courageux
et
qui n’ont pas vendu leur âme au Diable. Ils ont gagné l’honneur et le
respect de
la nation
d’Iran, y compris en perdant leur propre vie pour que les générations à
venir ne disent pas que nos grands parents étaient aux pieds des criminels.
NB :
Tous les articles parus sur notre site : http://www.artenexil.net/A3.htm
sont bien vérifiés et sont
basés sur les dires
du régime
et des médias Iraniens, et comme tous le monde est au courant, la
diffamation coûte très cher. Nous n'avons
pas
les moyens de payer les avocats, c'est pour quoi nous faisons très
attention à ce que nous écrivons !
Garantie
satisfait ou remboursé !
Des
milliers d'artistes en Iran sont privés des facilités qui sont
réservées aux quelques artistes, poètes, écrivains et cinéastes officiels. Alors nous proposons aux médias,
festivals de cinéma, ciné-clubs, associations culturelles, cinéphiles et à tous ceux qui aiment entendre et en
découvrir
un peu plus sur une autre parole différente de celle qui est courante, un programme très riche : La projection du
film
d’un cinéaste Iranien en exil, inédit en France suivie d’un débat sur les ruses du Pétrolecinéma des Ayatollahs
et
de leurs pigeons en Occident.
Contactez nous par mail pour
plus d'information : contact.artenexil[a]bbox.fr
Association
Art En Exil est la voix d’une culture humaniste,
pluraliste et citoyenne, détachée de toute appartenance politique.
Association "Art
en exil"
Article
5
MADAGASCAR
:
DES PYRAMIDALISTES AU POUVOIR
VENDENT LA GRANDE
ÎLE
Des
candidats à la présidentielle se bousculent au
portillon pour participer à la vente de
la Grande île.
Cette vente monstrueuse et massivement meurtrière pour les Malgaches
est rendue possible à cause de la forme pyramidale
des différents régimes successifs.
Le Fokonolona Mivao est
la seule force populaire et citoyenne malgache, incorruptible, apte à y
faire face et à apporter
la souveraineté du peuple et de l'État-nation, malgaches.
Merci, Nirina
Milijaona, de me communiquer ce message
du Front Patriotique malagasy.
Je peux avoir tort de diffuser, en pleines campagnes électorales, un
texte provenant d'un parti politique. Mais je n'hésite
pas un seul instant à le faire ; dès lors qu'il s'agit d'informer le
peuple malgache de la prédation néolibérale de leurs
terres et des richesses naturelles malgaches.
Je souligne
pourtant deux points :
1 - Au
lieu de "La situation est
souvent dramatique
pour des anciens occupants des terrains …", la réalité est
" … pour
les actuels occupants des
terrains …".
2 –
Personnellement et avec les Mpvoy, je milite pour l'union de tous les
Malgaches sans condition ni exception.
L'histoire
de Madagascar nous enseigne suffisamment que toute
attaque [contre] un Malgache ou [contre] un groupe de Malgaches déclenche TOUJOURS la division et la haine
entre
Malgaches. La faiblesse nationale et la soumission coloniale ou néocoloniale à l'étranger s'ensuit
automatiquement.
Il faut
donc arrêter de "montrer
du doigt"
un Malgache ou un groupe de Malgaches perdus ("diso làlana"). Il faut plutôt orienter les regards et
l'attention des Malgaches vers
le système social et politique qui a permis à nos dirigeants de céder à la tentation et à la
dérive anti-Malgaches.
En
l'occurrence, c'est notre attachement aveugle, conscient ou
inconscient, à un État pyramidal, dont le sommet est et sera toujours corruptible
à merci par les richissimes dahalo
vahiny (1), qui
plonge Madagascar et son peuple
dans la
catastrophe sans fin, politique,
économique, sociale, écologique et culturelle, dont la situation
actuelle n'est qu'un tout
petit début.
Le Fokonolona, et surtout le Fokonolona Mivao (Fokonolona qui ose
prendre toutes les responsabilités requises), constitue
à Madagascar la seule force potentielle, incorruptible car horizontale
et à portée des citoyens et des citoyennes, apte
à faire face au tsunami financier déclenché par la brutalité de
domination-prédation des puissances néolibérales.
Renforcer
le rang des "Mpivoy ny FM" permettra l'émergence
rapide de cette grande force pacifique populaire, citoyenne
et nationale malgache.
Joseph RAHARIJESY
doyen
de tous les Mpivoy,
"tsy nitady, tsy mitady ary tsy
hitady seza"
(ne
courais, ne cours et ne courira pas après un poste
politique).
Notes :
(1)
Dahalo vahiny
(bandits étrangers). Ce sont les organismes
étrangers qui soumettent le peuple de Madagascar aux lois inhumaines,
impopulaires et polluantes des forces financières néolibérales :
- le FMI et la Banque
mondiale, qui ont imposé le
surendettement éternel à l'État malgache (la "dette odieuse"), et les
plans d'ajustement structurel qui ont appauvri le peuple malgache
jusqu'à la famine et la mort massive précoce et très précoce actuelle ;
- la Françafrique,
qui brigue en particulier le pétrole ;
- et toutes les sociétés
étrangères, déjà à Madagascar, qui
squattent totalement, par la puissance corruptrice de l'argent, l'État
malgache du haut en bas de la pyramide décisionnelle. Elles règnent
directement, en appliquant la loi de la jungle sur tous les territoires
convoités. Elles utilisent les paysans comme des esclaves dans leurs
exploitations ou les chassent tout simplement de leurs terres
ancestrales.
Voici le message
envoyé par Nirina Milijaona :
VENDU
A DES ETRANGERS
Madagascar
n’échappe pas au phénomène mondial du « land grabbing » ou «
accaparement des terres » effectué
dans la plupart des cas par des multinationales en quête de nouveaux
profits. Pour un pays comme la "Grande
Ile", la situation empire
quand les politiques s’en mêlent. Les hommes de pouvoir, pour gagner
plus d’argent, sont
prêts à vendre la patrie.
Les « Mpivarotra tanindrazana », ceux qui bradent sans le moindre
sentiment une portion
importante de Madagascar sont montrés du doigt. Selon
le Front Patriotique malagasy, presque les trois quarts du territoire national
sont
actuellement concernés par le phénomène de l’accaparement des terres.
La situation est
souvent
dramatique pour des anciens occupants des terrains « rachetés » par des
entreprises étrangères qui avaient
auparavant soudoyé des responsables étatiques.
Hier, lors d’une
conférence au Radama Hôtel, les membres du Front Patriotique
ont plus spécifiquement montré du doigt le vice-Premier ministre Hajo
Andrianainarivelo. Ce dernier a autorisé le bail emphytéotique
dans la région d’Ihorombe.
Pour ce cas précis, on parle notamment de destruction des zones de
pâturages, de destruction des places à usage coutumier, de disparition
des rizières, de
déplacement de cours d’eau, de tombeaux détruits et de déplacement de zébus qui meurent
souvent
sans pâturages et sans eaux. D’après James Ratsima, « ce sont les Malgaches qui doivent tirer
bénéfices
de leur terre qui en sont maintenant chassés ». De nombreux cas «
désespérés »
relevés à
travers le pays ont été évoqués par le Front Patriotique, qui, dans le
même temps a montré du doigt tous les hauts responsables de la Grande
Ile durant les dernières
années.
« En plus, une fois [qu']ils occupent le terrain, certains
étrangers n’hésitent pas quelquefois à l’hypothéquer auprès de banques internationales pour
obtenir
des prêts importants », explique James Ratsima.
La situation est
ainsi compliquée pour de nombreux paysans qui sont privés de leur terre
nourricière. Non loin de la
capitale, Antananarivo, des cas d’accaparement de terres existent. Un
témoin est venu d’Imerintsiatosika où une société qui travaille dans le
domaine de
la plantation et de l’exploitation de l’artemesia, oblige quelques
milliers de cultivateurs
à
céder leur terrain. Le cas d’Ambatomalaza a été également cité. Dans
cette localité de la commune d’Ambohimalaza,
une société chinoise s’apprête également à exploiter le granit bleu qui
fait la renommée de la localité.
Mais cette
exploitation pourrait
engendrer le déplacement de tombeaux ancestraux et le déplacement de
certains villages. Tiana
Rajaonarison du Front Patriotique malagasy a ainsi lancé un appel à la
mobilisation des Malgaches, face
à ce phénomène d’accaparement des terres à travers le territoire. « Les
Malgaches se sont opposés à la colonisation
en 1947 », a-t-il
rappelé pour éveiller les
consciences. James Ratsima réitère : « je
me bats pour mes petits-enfants, car si cela
continu,
ils n’auront plus rien ».
Tout naturellement, la menace engendrée par l’accaparement des terres
inquiète au plus haut point ceux qui militent en faveur des
victimes. ... « Tous
les terrains non titrés n’appartiennent plus à l’Etat, puisque la loi a
déjà été modifiée
et on parle désormais aussi de propriété privée non titrée », a
rappelé Tiana Rajaonarison.
Pour développer son
info :
Le
« land grabbing », fléau ou opportunité pour les pays en développement ?
http://ong-entreprises.blog.youphil.com/archive/2011/04/01/le-land-grabbing-fleau-ou-opportunite-pour-les-pays-en-devel.html
"Le « land grabbing » est une pratique qui depuis quelque temps
nourrit les craintes de nombreuses ONG, chercheurs, agriculteurs ou
simples observateurs, et
suscite de multiples débats, comme lors du forum social mondial qui s’est tenu récemment à Dakar. S’agit-il d’une
opportunité pour les pays « accaparés » de stimuler leur production agricole locale, ou bien d’une forme de nouveau
colonialisme comme beaucoup le laissent entendre ? L’expression même « land grabbing », qui s’est imposée pour désigner
ce phénomène, fait pencher en faveur de la seconde hypothèse.
Le « land grabbing », de quoi s’agit-il ? ...désigne l’acquisition ou
plus souvent la location sur une durée d’au moins 30 ans de vastes étendues de terres agricoles dans les
pays en voie de développement par des pays plus riches. L’« accaparement des terres » permet à ceux-ci, à travers la
création d’exploitations agricoles destinées à l’alimentation ou à la production de
biocarburants, d’assurer leur
approvisionnement à long terme."
Madagascar
: Halte à la vente des terres à des étrangers
http://www.pambazuka.org/fr/category/advocacy/79500
"Depuis sa création le 29
décembre 2008, en vue
de « défendre les terres malgaches en collaboration avec les populations et organisations
à Madagascar », le Collectif
pour la Défense des Terres Malgaches – TANY, a demandé aux autorités de faire preuve de transparence sur tous
les dossiers relatifs aux terres. Le Collectif TANY a réitéré cette revendication majeure dans la pétition « Halte aux
expulsions des familles malgaches et à l'accaparement des terres à Madagascar » qui a été envoyée aux autorités et aux
medias malgaches le 12 septembre 2011 (1). Différentes informations inquiétantes concernant des transactions sur
les terres malgaches circulent ces derniers temps sans que les hauts responsables de
l'Etat malgache ne
réagissent."
Madagascar,
la braderie de l’île
http://www.liberation.fr/monde/0101321433-madagascar-la-braderie-de-l-ile
"24 février 2009. La
multinationale Daewoo
cherche à s’adjuger une superficie équivalente à l’Ile-de-France. En
pleine crise politique, le
président malgache est accusé de «vendre le pays». Par RÉMI CARAYOL
MADAGASCAR, envoyé spécial.
Depuis les émeutes qui ont fait plus de 110 morts fin janvier dans la
Grande Ile, l’immeuble est gardé par une escouade
de gendarmes et d’agents de sécurité. Nous sommes à Ivandry, dans le
quartier d’affaires d’Antananarivo. Au
deuxième étage du bâtiment, flambant neuf, une plaque signale toujours
le siège de Madagascar Future Entreprise.
Mais les bureaux sont déserts. Les dirigeants de cette filiale du
groupe sud-coréen Daewoo sont partis comme
des voleurs. «Ils ont quitté les lieux du jour au lendemain et ne nous
ont pas donné de nouvelle adresse», explique
l’hôtesse d’accueil. Pas de numéro où les joindre non plus, reconnaît,
penaud, un de ses supérieurs. Le nom de
la société vient d’ailleurs d’être effacé de l’entrée de l’immeuble."
"Land
grabbing" : l’accaparement de terres en Afrique se poursuit
http://farmlandgrab.org/6287
"Land grabbing au Kenya :
main basse sur les
terres du delta du Tana.
"Nous pouvons être expulsés à n’importe quel moment. Il vont devoir
assécher la zone et tout ce qu’il nous restera sera la pauvreté" déplore
Bernard Onyongo, pêcheur de 65
ans qui voit son mode de vie menacé par la ruée sur les terres arables africaines. Confrontés à un projet
agricole qatari et trois autres de bio-carburants sur des dizaines de milliers d’hectares, Bernard et 20.000 villageois du
delta de la rivière Tana, dans le nord-est du Kenya, ont fait ces dernières mois l’amère découverte d’un phénomène mondial,
le "land grabbing" ou accaparement de terres. Cette pratique du land grabbing s’est
accélérée a la faveur
de la crise alimentaire de 2008."
"Land
Grabbing" : razzia sur les terres d’Afrique
http://www.oxfamsol.be/fr/Land-Grabbing-razzia-sur-les.html
"Pour assurer leur
sécurité alimentaire ou
satisfaire leurs besoins en agrocarburants, de plus en plus d’États
achètent et
exploitent des terres
agricoles dans les pays du Sud. Présentée comme avantageuse pour
chacune des parties, cette solution
pose toutefois de nombreux problèmes...
Un « nouveau colonialisme agraire » : c’est en ces termes que de
nombreux experts et leaders paysans décrivent la tendance actuelle à l’accaparement des terres dans le
monde. Du Japon à la Suède, des pays du Golfe à la Chine, un nombre croissant de pays concluent des accords avec des
gouvernements d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine et d’Europe de l’Est afin d’y louer
ou acheter des terres
et réexporter la production agricole vers leur marché intérieur."
Article
6
Envoi de Marie-Claude LEDY : http://humeursdemarisse.blogspot.com/
LA
SOLUTION DU "UN-POUR-CENT"
Par
Paul Krugman
Les
débats économiques se finissent rarement par un KO technique. Mais on
n’en est pas loin avec le grand débat politique de ces dernières années
entre les Keynésiens, qui défendent l’idée de dépenses
égales,
voire supplémentaires de la part du gouvernement dans une dépression,
et les "austériens", qui exigent des coupes immédiates
dans les dépenses –tout du moins dans le monde des idées.
À ce jour, la position des "austériens" a implosé : non
seulement leurs prédictions à propos de la réalité se sont avérées
totalement fausses, mais les recherches universitaires sur lesquelles
leurs positions s’appuyaient s’avèrent être bourrées d’erreurs,
d’omissions et de statistiques douteuses.
Pourtant, deux grandes questions restent. Tout d’abord, comment la
doctrine de l’austérité est-elle devenue si influente ? Ensuite, est-ce
que les mesures politiques vont changer maintenant que les affirmations
essentielles des "austériens" ne sont plus bonnes qu'à alimenter les
blagues des humoristes des émissions de fin de soirée ?
Pour la première question : la domination des austériens dans les
cercles influents devrait déranger quiconque aime croire que les
mesures politiques sont fondées sur des preuves réelles, ou au moins
fortement influencées par elles. Après tout, les deux études
principales qui ont fourni les soi-disant justifications
intellectuelles pour l’austérité - "L’austérité
expansionniste"
d’Alberto Alesina et Silvia
Ardagna, ainsi que Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff à propos de ce
"palier" dangereux de la dette lorsqu’elle atteint 90 pourcent du PIB –
ont toutes deux subi les foudres des critiques dès leurs publications.
Et ces études ne faisaient pas le poids face à une analyse poussée. Fin
2010, le Fonds Monétaire International avait retravaillé l’étude
d’Alesina et Ardagna, avec des chiffres plus pertinents et avait
inversé leurs résultats, tandis que bon nombre d’économistes
soulevaient des questions fondamentales à propos de Reinhart-Rogoff
bien avant que l’on ne découvre la fameuse erreur Excel.
Pendant ce temps, les
évènements du monde réel – la stagnation en Irlande, tête d'affiche de
la politique d'austérité, des taux d’intérêts en baisse aux USA, qui
étaient censés être face à une crise fiscale imminente – rendirent
rapidement caduques les prédictions des "austériens".
Et pourtant l’austérité conserva et renforça même sa mainmise sur
l’opinion des élites. Pourquoi ?
Une partie de la réponse tient
certainement au fait qu’il existe un désir très répandu d’envisager
l’économie comme une pièce morale, d’en faire un conte des excès et
de leurs conséquences. On raconte que nous vivions au-dessus de
nos moyens, et que l’on en paie aujourd’hui inévitablement le prix. Les
économistes peuvent expliquer jusqu’à en avoir la nausée que cela est
faux, que la raison pour laquelle nous connaissons ce chômage de
masse n’est pas que nous dépensions trop dans le passé mais bien que
l’on ne dépense pas suffisamment aujourd’hui, et que c'est là le
problème qui devrait et pourrait être résolu. Peu importe ; beaucoup de
gens pensent viscéralement que nous avons pêché et que nous devons
trouver la rédemption à travers la souffrance – et ni les arguments
économiques ni l’observation du fait que ceux qui souffrent aujourd’hui
ne sont pas du tout les mêmes que ceux qui ont fauté lors des années de
la bulle ne font la moindre différence.
Mais ce n’est pas simplement une histoire d’émotion opposée à la
logique. L’on ne peut saisir l’influence de cette doctrine de
l’austérité si l’on n’aborde pas les notions de classe et
d’inégalités.
Après tout, que veulent les gens d’une politique économique ? En fait,
il s’avère que cela dépend des personnes interrogées – un fait que l’on
retrouve dans une étude récente publiée par les chercheurs en sciences
politiques Benjamin Page, Larry Bartels et Jason Seawright. Cette étude
compare les préférences politiques des Usaméricains ordinaires avec
celles des très riches, et les résultats sont très instructifs.
En effet, l’Usaméricain moyen est quelque peu inquiet à propos du
déficit budgétaire, ce qui n’est pas une surprise étant donné la façon
dont les histoires des déficits qui font peur sont répétées à l’envi
dans les médias, mais les riches, en très grande majorité, considèrent
les déficits comme notre problème le plus important. Et comment les
déficits budgétaires devraient-ils être réglés ? Les riches sont en
faveur d’une baisse des dépenses fédérales sur la couverture santé et
la Sécurité Sociale – c’est-à-dire des "acquis
sociaux"
– tandis que les gens, en général, veulent au contraire voir ces
dépenses augmenter. Vous voyez un peu le tableau : ce programme
d’austérité ressemble fort à la simple expression de préférences des
plus aisés, le tout caché sous un vernis de rigueur universitaire. Ce
que le "1-pour-cent" désire devient alors ce que
les sciences économiques nous disent de faire.
Est-ce
qu’une dépression continue sert
réellement les intérêts des très aisés ? J’en doute, étant donné qu’une
économie en plein essor est généralement positive pour presque tout le
monde. Ce qui est vrai, en revanche, c’est que depuis que nous sommes
passés à l’austérité, ces dernières années ont été terribles pour les
travailleurs, mais pas si mal pour les très aisés, qui bénéficient de
très fortes hausses des profits et des valeurs boursières, alors même
que le chômage de longue durée persiste. Les membres du
"1-pour-cent" ne veulent pas nécessairement une économie faible mais
ils s’en sortent assez bien pour se laisser aller à leurs préjugés.
Et cela
nous amène à nous demander quelle différence que va faire
l’effondrement intellectuel du positionnement "austérien". Vu
que l’on a des mesures du "1 pour-cent", par le "1 pour-cent", pour le
"1 pour-cent", n’allons-nous pas voir de nouvelles justifications pour
les mêmes vieilles mesures ?
J’espère que non ; j’aimerais croire que les idées et les preuves
comptent, au moins un petit peu. Sinon, qu’est-ce que je fais de ma vie
? Mais je pense que nous verrons quelle dose de cynisme est
justifiée.
Paul KRUGMAN
Pour compléter
son info :
La déconnexion de
l’économie financière
http://www.les-crises.fr/deconnexion-eco-financiere/
"Alimentée par les méfaits
du financiarisme
(déréglementation, désintermédiation…), la sphère financière, destinée normalement à être au service
de l’économie « réelle »,
s’en est quasiment déconnectée, et a connu une croissance phénoménale au cours des décennies passées. Ainsi, dans
les 30 dernières années, en euros constants, le PIB et les rémunérations ont été majorées de 60 %, le patrimoine non
financier de 150 % et le patrimoine financier brut de près de 330 %… Les montants en
jeu dépassent désormais
l’entendement…"
Le gouvernement des
Etats-Unis se prépare-t-il à la guerre civile ?
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-gouvernement-des-etats-unis-se-133268
"Des sphères «
conspirationnistes » jusqu'aux
institutions officielles de l'état, c'est la question que se posent de nombreux citoyens des
États-Unis. La politique du
Département de la sécurité intérieure au cours des derniers mois, son goût immodéré pour l'acquisition d'armes en des
proportions qui ne peuvent que conduire à l'incompréhension ainsi que son incapacité à justifier ses actes en réponse
à des questions formulées clairement par des membres officiels du gouvernement
invitent tout citoyen
curieux à un doute raisonnable."
Contre l’oligarchie,
la
finance, les médias : que faire ? (Partie 1/3)
http://www.fakirpresse.info/Que-faire-Partie-1-3.html
"On le sait, désormais :
qu’on leur laisse les
mains libres, et pour maintenir leurs profits, ils iront jusqu’au bout.
Jusqu’au
désastre. Comment on va s’y
prendre, alors, pour leur retirer le pouvoir ? Mon « Que faire ? »
ressemblerait plutôt à « Que ne pas
faire ? » Qui ne va pas vous brosser, chers lecteurs, dans le sens du
consensus…"
UN CLIMAT
ANOMIQUE SUBMERGE LA FRANCE
http://www.cerclepep.org/cercle/actu/actu-fevrier2013.html ;
http://www.cerclepep.org/cercle/
"La crise sociétale, sur
base
technico-économique, que nous subissons depuis quelques décennies, et
l’affolement concurrentiel
qui en
découle, provoquent de graves problèmes humains dans les pays
industrialisés. Le moins que l’on puisse
dire, c’est que nos Dirigeants sont vraiment incapables de gérer nos
richesses, ..... plus nos progrès et notre
productivité augmentent,..... plus le chômage augmente aussi ! Mais
cette constatation ne semble pas avoir beaucoup
attiré leur attention ; pour eux, seule la solution irréfléchie
de la ‘fuite en avant’, prévaut ! C’est ainsi qu’actuellement, et un peu plus
tous les jours, l’Homo
Sapiens, se fait phagocyter, par l’Homo Economicus !"
Article
7
Envoi de Martine
BOICHOT CAMARA
pour Regards : "journal d’information engagé"
http://www.regards.fr/qui-sommes-nous/histoire-d-un-titre,4671
Source
de l'image : Wikipédia
GRECE :
L'AUSTERITE JUSQU'A L'OS
Par
Nathanaël Uhl
Après le banquet des
privatisations du patrimoine grec, l’Europe et le FMI s’attaque à la
structure de l’Etat. Ils ont obtenu la suppression de 15.000 emplois de
fonctionnaires d’ici 2014. Les politiques d’austérité épargnent
toujours l’oligarchie hellène.
En Grèce, c’est à
l’os que s’attaque désormais la politique d’austérité. La troïka
: Union et Banque centrale européennes
ainsi que le Fonds monétaire
international (FMI), ont obtenu du Parlement grec le vote, dimanche 28
avril, d’une loi supprimant 15.000
postes de fonctionnaires d’ici 2014. Ce vote
constituait la condition pour que les « autorités » internationales
débloquent une « nouvelle aide », soit un prêt de 8,8 milliards d’euros
pour payer le traitement des fonctionnaires et les retraites.
La troïka
poursuit donc son œuvre de démantèlement de l’Etat grec. La suppression
de ces postes de fonctionnaires, qui ont pour but de mener l’action
publique, intervient dans la foulée d’une grande vague de
privatisations. Après la destruction de services publics élémentaires
tels que la santé et l’éducation, la Grèce a été mise en demeure de
vendre l’eau, les forêts et les fonds de mer, les ports, les aéroports,
les entreprises publiques et bien d’autres. La protection collective est réduite à néant.
Dans ce grand
banquet, la France ne reste pas inerte. Le président de la République
s’est même fendu d’une visite officielle à Athènes le 20 février
dernier pour placer les pions au profit des entreprises françaises. « Nous
avons examiné la liste des privatisations avec Antonis Samaras »,
a rapporté François Hollande. « La
France a par exemple un
investisseur dans le secteur des jeux
(intéressé par la loterie
grecque qui est à céder) mais dans le
domaine de l’énergie nous
devons aller chercher plus loin »,
a-t-il admis, selon le quotidien La Tribune.
Cette grande
braderie du « bien
commun », selon
l’Initiative des étudiant-e-s et des
travailleurs-euses grec-que-s à Paris, répond
aux exigences de la
Banque centrale européenne et du FMI,
qui ont débloqué un total de
240 milliards d’euros de prêts et « aides » à la Grèce. Il apparaît,
pourtant, que les oligarchies grecques ne sont pas visées par les
mesures d’austérité. Les armateurs ainsi que le clergé orthodoxe, par
exemple, restent toujours exemptés de l’impôt. C’est le peuple qui est
mis à contribution. La
seule urgence,
pour la troïka, semble bien de livrer au marché les derniers
pans de l’économie grecque qui lui échappaient encore.
Les politiques
d’austérité imposées en Grèce ont des résultats concrets : le pays
connaît de sa sixième année consécutive de récession. La production
nationale a baissé de 25 %, le taux de chômage atteint désormais 27 %
et, chez les moins de 25 ans, il flirte avec les 60 %… Les suicides s’y multiplient et la santé générale de la
population ne cesse de se
détériorer. Ces quelques chiffres illustrent le propos que tenait
Stathis Kouvélakis dans nos colonnes il y a un an : « Le
laboratoire grec sert à radicaliser des politiques d’austérité
». Nul ne songe, sérieusement, à ce que la Grèce rembourse un jour sa dette. En revanche, l’exemple grec a
nourrit les politiques
menées par l’Union européenne en Espagne, au Portugal et, peut-être
bientôt, en France.
Pour compléter
son info :
« Le ventre est encore
fécond d’où a surgi la bête immonde »
http://www.primitivi.org/spip.php?article606
"Ce retour raciste,
rétrograde, autoritaire et
discriminatoire est une des conséquences les plus inquiétantes du processus de destruction de
l’Etat social imposé par
les créanciers au nom du remboursement d’une dette en grande partie illégitime.
Communiqué du CADTM international « Le ventre est encore fécond d’où
a surgi la bête immonde »
25 février par CADTM international Face aux menaces racistes directes
du parti nazi Aube Dorée envers un des membres
fondateurs du CADTM Grèce, Moisis Litsis*, le réseau international du
CADTM tient à rappeler la gravité de la
montée du fascisme, conséquence directe des dégradations sociales
imposées par les créanciers au nom de la priorité affirmée au
remboursement de la dette sur les
droits humains fondamentaux.
Le magazine néo-fasciste « Stohos » a édité « une note biographique »
de Moisis mentionnant toutes ses activités politiques
et syndicales pendant les deux dernières décennies. Sous le titre «
L’ESIEA (l’union des journalistes) a un juif
comme trésorier »…"
L’Europe en route vers
la dépression, par John Weeks
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3225
"« En mai 2010, le
gouvernement de la Grèce a
été confronté à un problème sur le service de sa dette. Dans le contexte de la zone euro dans
son ensemble, les
difficultés grecques étaient mineures, équivalant par exemple à un État américain incapable
d’équilibrer son budget,
comparativement aux USA. La solution évidente était que la Banque centrale européenne acquiert
tout ou partie de la
dette grecque, mettant ainsi fin au problème d’un trait de plume. Une fois cette difficulté
purement financière
éliminée, les discussions politiques auraient pu débuter. » John Weeks enseigne l’économie à
l’université de Londres."
Pour sortir du piège de
la dette publique
http://www.france.attac.org/articles/pour-sortir-du-piege-de-la-dette-publique
"Les mécanismes à
l’origine de la dette
publique
Dénonçons tout de suite une idée reçue dont on nous rebat les oreilles
à longueur de journée dans les médias : non, le budget d’un État ne peut
pas être comparé au budget
d’un particulier. Pour au moins deux raisons essentielles : un État peut dans une large mesure décider du montant de
ses recettes par sa politique fiscale, et ses dépenses auront un impact sur ces recettes. Elles financent des
infrastructures, des investissements, des salaires : le budget de l’État est un instrument de
politique économique."
Article
8
Envoi par ATTAC-FRANCE : http://www.france.attac.org/
LA
TROÏKA DYNAMITE LE CASINO...
ET LE PEUPLE CHYPRIOTE
Le
25 mars 2013
Le
nouveau plan de « sauvetage » de
Chypre dépasse en brutalité tout ce que l’Union avait déjà imposé aux
pays du Sud européen.
Certes, le
gouvernement chypriote et la Troïka ont renoncé à taxer les petits
déposants, et le sort réservé aux gros clients des banques chypriotes – qui perdront une bonne
part
de leurs avoirs financiers - ne mérite pas de larmes.
Mais le plan, imposé
par un ultimatum sans précédent de la BCE, épargne les banques
européennes, en particulier la BCE,
qui ont pourtant accompagné Chypre et ses banques dans l’édification
d’un paradis offshore en zone euro. Le nouveau plan de l’Eurogroupe, visant à restructurer les
deux
principales banques, permet à la Troïka de se dispenser du vote du Parlement chypriote. Et ce sera
la
population chypriote qui paiera le plus lourd tribut à l’effondrement programmé de son économie.
Pour la première fois
de l’histoire de la zone euro, la Banque centrale européenne a imposé
ses vues à un pays souverain
en le
menaçant explicitement de l’expulser de la zone euro. Ce précédent est
d’une extrême gravité.
Le 19 mars le
Parlement chypriote avait refusé le plan concocté par son gouvernement
conservateur et la Troïka. Dans
un
communiqué du 21 mars la BCE adressait un ultimatum au Parlement de
Chypre : si vous n’acceptez pas notre
plan avant le lundi 25 mars, nous coupons la ligne de crédits d’urgence
qui maintient à flot vos banques. La faillite
des banques et l’interruption des prêts aurait conduit l’État chypriote
à devoir les recapitaliser par ses propres moyens, probablement en sortant de l’euro
pour recréer une
monnaie nationale.
Bien sûr, le système
bancaire chypriote était un refuge pour des oligarques, pas seulement
russes, à la recherche d’une
fiscalité complaisante. Mais l’Union européenne n’avait jamais vraiment
trouvé à y redire, au nom de la concurrence
(fiscale) libre et non faussée. La taxation des dépôts supérieurs à 100
000 euros, en soi plutôt une bonne idée,
va provoquer une fuite des capitaux et un effondrement de l’économie
chypriote, trop dépendante de ses banques.
Cette mesure va aussi accélérer la fuite des capitaux qui a déjà
commencé depuis les autres pays du Sud européen vers l’Allemagne, la Suisse, le Luxembourg… La
crise
va s’aggraver, et la sortie de Chypre de la zone euro pourrait n’être que retardée de quelques
mois.
Quand le commissaire
aux Affaires économiques, Olli Rehn, déclare qu’il « fera tout son possible pour alléger
les conséquences sociales
» de ce plan, il se moque ouvertement du monde. La Commission ne fait
rigoureusement rien pour aider les
peuples des pays en difficulté, bien au contraire, puisqu’elle continue
à leur imposer des programmes d’austérité
sans fin destinés à satisfaire les marchés financiers.
A Chypre comme
ailleurs en Europe, il faudrait pourtant de toute urgence des
financements massifs appuyés par la Banque
centrale européenne pour enclencher la transition énergétique et créer
des emplois. Avec une annulation de la
dette et une socialisation des banques, il serait ainsi possible de
refonder la zone euro et lui redonner un avenir *…
Tout à l’inverse des
diktats de la Troïka, qui au-delà de Chypre, visent clairement à
décourager toute velléité des peuples
grecs, portugais ou espagnols de relever la tête.
Note
:
* Ces
alternatives progressistes aux diktats de la
Troïka sont portées par Attac et de nombreuses organisations
syndicales, associatives et réseaux européens participant à la
préparation d’un Alter Sommet des mouvements sociaux les 7 et 8 juin à
Athènes. Pour
en savoir plus : http://www.france.attac.org/articles/construisons-ensemble-une-campagne-de-terrain-pour-une-autre-europe
Pour
compléter
son info :
31 000 MILLIARDS DE
DOLLARS JURIDIQUEMENT SAISISSABLES POUR L’ÉCONOMIE DES NATIONS !
http://www.morpheus.fr/spip.php?article219
"« Plusieurs
gouvernements n’ont pas encore compris qu’ils ont perdu leur
souveraineté nationale il y a longtemps. Parce qu’ils se sont
lourdement endettés, ils sont
maintenant dépendants du bon vouloir des marchés financiers ».
Mario
Draghi, président de la
Banque centrale européenne (BCE).
Ancien de Goldman Sachs, Mario Draghi est un des artisans du dépeçage
en règle des Etats et des peuples européens. Président de la
BCE, il a précisément la possibilité de mettre en œuvre un retour à une
certaine souveraineté monétaire en Europe. Au lieu de cela,
il veille au grain en s’assurant que les marchés supplantent les Etats
Nations. La perte de souveraineté nationale engendre-t-elle une
souveraineté à une échelle plus large ? On serait tenté de
dire oui. Si c’est le cas l’ensemble des peuples de l’UE doit
revendiquer la propriété et le contrôle de la politique de la
BCE. Ce rôle ne peut en rien revenir à un agent Goldman Sachs dont les
conflits d’intérêts à ce poste sont pléthores et dont la mise
en examen constituerait un début de démocratisation des outils
monétaires européens."
Article
9
Envoi
par Guy CREQUIE : http://guycrequie.blogspot.com/
LE
MONT EVEREST
!
Poésie écologique
Sakyamuni,
le bouddha, aurait enseigné :
« Creusez la terre au-dessus de vos pieds, c’est là que se
trouve la source. »
Quelle dose de courage il doit falloir effectivement pour accéder aux
sommets de la chaîne de l’Himalaya. Qualité de mental, force intérieure,
condition
physique, désir de se dépasser pour atteindre ses objectifs, sont sans
nul doute indispensables
pur prétendre atteindre le toit du monde : le mont Everest !
La voix du
ciel, les chants des oiseaux qui vivent dans la montagne, au bord d’une
rivière dans la vallée encaissée, telles sont les premières
impressions pour ceux qui tentent
cette épopée.
En effet, la chaîne de l’Himalaya est précédée d’une zone couverte
d’une jungle épaisse : « le Terai » puis d’une zone de collines et de moyennes
montagnes
: les Siwaliks.
Au-dessus
de cinq mille mètres, apparaît la chaîne dite de l’Himalaya avec
ses glaciers et ses neiges éternelles.
Dans le lointain
Une déchirure de nuages
Permet d’apercevoir les hauts sommets
De la chaîne de l’Himalaya
D’une blancheur éclatante sereine et majestueuse.
Les pics vertigineux de ces montagnes
Sont selon sa filiation philosophique
Les trônes des dieux ou le sommet de l’univers
Invitant l’esprit humain à s’élever toujours plus haut.
Norgay
TENSING, le sherpa, qui fut le premier avec le néo-zélandais sir Edmond
HILLARY à escalader le mont Everest et atteindre
le sommet en 1953, aurait déclaré
: (1)
« En montagne, on trouve de l’amitié.
Rien ne rapproche plus les
gens que la montagne. Sur les sentiers les plus périlleux
: nous devons nous
tenir par la main et nous parlons de cœur à cœur….Les problèmes du
monde devraient se
résoudre en montagne. C’est ici que Kroutchev, Mao, Nehru, Johnson,
devraient venir discuter… »
Dans son
poème ; « La Jeunesse » le poète népalais
Madhav Prasad GHIMIRE écrit (2) :
« La lumière de l’aube éclaire le
sommet enneigé, une force pure
nouvelle jaillit dans les bras du héros.
Oh jeunesse, touchant la flèche étincelante du soleil levant
Provoque de nouvelles vagues
Réveille le monde en le touchant du doigt
Vers un nouveau siècle dynamique…. »
Notes :
(1) Tensing aurait prononcé ce discours à
l’occasion
de sa visite au Japon en février 1964
(2) Youth (Moderns Napali Poems) Katamandu Royal
Népal
- Academy 1973, page 229.
*****
MONT EVEREST
Au sein
de la chaîne de l’Himalaya
On te surnomme le toit du monde
Tant ta splendeur et ta grandeur
Interpellent le genre humain
Neiges
éternelles, glaciers étincelants
Sous le soleil
Colère du blizzard et du froid transperçant
Qui font gémir les os de notre squelette
Pour
atteindre ton sommet
Le physique le meilleur
A besoin d’un solide pouvoir soft intérieur
La nature est distinguée
Elle a vaincu bien des vanités assouvies
Trop présomptueuses de leurs capacités à te dominer
On ne
soumet pas un sommet
On l’atteint !
Ceci pour en vivre toutes les dimensions
Du Tibet au Népal
En passant par l’Inde
Leurs habitants nous rappellent
Que le silence est gradué
D’une importante motivation du dedans
Pour
apprécier la beauté des sites
Et en mesurer l’immensité
Seuls les adeptes d’une spiritualité élevée
Ont pu planter leur drapeau
Exprimer leur humanité
Graver l’image … De longues soirées
Immaculées de volonté et de gratuité
La qualité d’existence
La joie de l’esprit
Celle du corps harmonieux
Tendus vers cette interdépendance d’osmose
Ce but impérieux
De l’harmonie du défi.
© Guy CREQUIE
Pour
développer son info :
Everest
http://fr.wikipedia.org/wiki/Everest
"L’Everest, en tibétain Chomolungma, en
népalais Sagarmatha, aussi
appelé mont Everest, est une montagne située dans la chaîne de
l'Himalaya, à la frontière entre le Népal (Sagarmatha) et la Chine
(Tibet).
Il est aperçu par des Européens pour la première fois en 1847 puis,
après quelques années d'observations et de calculs, son altitude est
établie à 8 848 mètres et il est identifié comme le plus haut sommet du
monde au-dessus du niveau de la mer."
Dernière
modification : 27.05.13,
16:07:34