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Du jeudi 26 janvier 2012



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Sommaire

Article 1 : LES AGENTS DE MORT

par Jean-Jacques REY

Article 2 : POUR DES ETATS GENERAUX DE LA TRANSFORMATION SOCIALE ET POLITIQUE

par Marc LACREUSE et Christian MAUREL (envoi de René CHABOY)

Article 3 : CRI D’ALARME POUR LE XXIe SIECLE : REPLACER LA CULTURE AU CENTRE...

par Guy CREQUIE

Article 4 : LA CHINE IMPÉRIALISTE

par Robert BIBEAU

DOSSIER : MENACES POUR LA POSTERITE ET LA VIE SUR TERRE : des liens

*** Article 5 : CONFERENCE DE DURBAN : L'AGONIE D'UN MANDAT

par AITEC et Attac-France

*** Article 6 : ET NOS ENFANTS NOUS APPELLERONT "BARBARES"

par Jean-François MOUHOT (envoi d' Alain SAGAULT)

*** Article 7 : ENERGIE ET VIE : lettre ouverte au député Lionnel LUCA

par Maxime DELAYE

***Article 8 : SEPT MILLIARDS D'ANIMAUX HUMAINS ET LES AUTRES ?

par Gérard CHAROLLOIS

Article 9 : L’HUMANITE (et appel urgent pour les journalistes et écrivains Turcs)

par Üzeyir Lokman ÇAYCI



Article 1






LES AGENTS DE MORT




Le capitaine qui a sabordé son navire et "coulé" sans lui dans la honte, en Italie –près de l’île d’Elbe à Giglio- peut-être était-il aussi de ces capitans formés à l'école du management néolibéral : tout pour la devanture et rien dans les tripes ! A naviguer souvent au ras du fond, ils finissent toujours par se rendre très bas, ceux-là, même en voulant faire plaisir !

 

Monsieur Sarkozy, lui, ne veut pas le quitter, son bateau, avant l’heure (c’est vrai qu’il risque gros) il veut être sûr que tout le monde coule avec ! A-t-on vu créature si fidèle à son créateur ? Assurément, oui, mais rarement avec autant de lucidité !
Eh ! oui, notre « petit caporal » Sarko sait que ces 100 jours mènent à un Waterloo électoral, mais il veut faire le plus de mal avant, c’est un taliban, à sa manière, et comme beaucoup disent dans les chaumières,
il n’aime pas la France... Sa patrie, c’est la finance ! Et, moi, j’ajoute qu’il a abaissé moralement la France aux yeux du monde entier, jusqu'à un degré rarement atteint pour notre société, en courant après le Front National... Ce qui est indigne d’un vrai gaulliste, tout simplement. Il peut toujours distribuer les légions d’honneur de la République Française comme des vulgaires sucettes, il est arrivé à persuader nombre de gens, à l'intérieur comme à l'extérieur de l'hexagone, de son aversion pour l’esprit français et de ces meilleures productions : particulièrement dans le domaine culturel. De ce ressenti, j’ai eu des témoignages et confidences directes qui m’évitent trop grande subjectivité. Ainsi j’ajoute, subséquemment, qu’il ne faut guère s’étonner de son empressement à démolir notre modèle social, au-delà de son penchant néolibéral, prédateur...

 

Les citoyens français sont fatigués de l'inanité, de l'incompétence de ce gouvernement des riches, à la botte des réactionnaires, notamment états-uniens. Hélas ! beaucoup d'entre eux ont intégré le sujet de leur domination -antirépublicaine- dans le tréfonds de leur être...  Notre société est très malade. Notre pays ne se relèvera pas grâce aux "médecins" et "amuseurs" publics d'ancien régime, si tant est qu’il ait été couché un jour autrement que par leurs politiques. Et les gens de l'UMP, c'est plutôt la cage aux hannetons de Sarkozy... Nous avons effectivement une des Droites les plus bête du monde ! Ceux-là font les beaux et les forts avec les faibles, alors qu’ils végètent constamment dans la soumission. Naguère, pour nous autres en France, c’était envers le « grand Reich » (quoique l’on retrouve des airs de danse avec Merkel, la chancelière à trique monétaire) ; aujourd’hui, ils passent la serpillière pour « l’empire américain », les technocrates de l’Europe, les marchés financiers sans queue ni tête, etc.
Alors, leur traque au bouc émissaire en paraît encore plus indécente.
Il y a, comme en Grèce, une prise en otage de l’Etat pour affaiblissement de nation, en voulant  culpabiliser les victimes… Il s’agit carrément de terrorisme intellectuel voire de trahison !
Et voilà maintenant que le gouvernement Sarkozy, agent de mort de la nation française, ose parler de sommet « social »
Il veut nous "protéger" en plus... Au secours ! N'écoutez plus, n'en voulons plus !
Quand ces gens parlent de « protéger », ça fait peur ! Nous savons tous que les « protecteurs », dans un certain sens, ce sont les souteneurs ! Ma foi ! Cela correspond assez bien à l’idée que se fait de la démocratie, l’UMP et son leader maximo !
Pour la destruction morale et sociale qu’ont commandée, ces gens-là, on ne demandera jamais assez de comptes. Quant aux cabotins, style Droite « populaire » qui essaient d’exister avant la tombée de la nuit, pas avares de leur fiel, qu’ils disparaissent dans un trou de bête ou retournent dans leur épicerie ! Au chantre Wauquiez ou à la groupie Morano par exemple, on pourrait rétorquer : « vous êtes tout justes capables de sucer un os à moelle avant de courir l'enterrer au fond du jardin...de la con-sommation» !

 

Cette société de consommation, inspirée par l’économie néolibérale, est un système mauvais, calamiteux, qui a voulu faire croire aux gens qu’on pouvait compenser le manque d’intelligence par l’argent, c’est le digne héritage de la bourgeoisie du 19ème siècle bien sûr ! Pour les néolibéraux, en résumé, l’intelligence, c'est le fait d' être exploité et exploitable…
Et puis, celui-celle qui se réfugie derrière l’argent, pour bâtir des jugements de valeur plus que d'enrichir son existence, ne vaut pas grand chose. Que l'on me pardonne cette assertion, je l'ai vérifié plus d'une fois dans ma vie, et c'est bien dommage que la médiocrité l'emporte si souvent... Depuis des siècles, on a fait croire aux gens que l'impécuniosité était une tare sinon un « crime » ! Maintenant cette croyance est devenue une folie, et tout le monde ou presque voit où cela mène :
à des dérèglements de société, prodigieux, et l'incohérence de raisonnement la plus totale ! Partout, ça va mal et même pire qu’en France, on cache (ou on nie) les dégâts –effroyables pour la société humaine- du néolibéralisme : l'idéologie de l'argent-roi. La dictature financière, actuelle, n’en est qu’une conséquence logique. L’Europe joue son avenir là-dessus.

 

Ce que je trouve le plus lamentable, si commun dans l'esprit qu'il en devient anecdotique, est le rôle des médias, contrôlés par cet argent-roi. Ils font pleinement partie du système et donc du problème...
Une société qui n’est pas capable de défendre l'indépendance et le pluralisme dans l'information, pareil pour la création culturelle, et encore moins d'assurer un avenir à ses jeunes, c’est qu’elle a vraiment un gros problème et il s’agit plus que de cohésion sociale : quel chantier reste-t-il aux forces du renouveau  ! C'était juste une idée...

 


Jean-Jacques REY
http://www.jj-pat-rey.com/INTERNET-TRIBUNE-LIBRE/index.html

 


Je signale ces articles qui m'apparaissent très intéressants pour cerner les enjeux et le futur de la contestation sociale :

 

Occupy, cette agaçante interruption du « business as usual » :
http://www.article11.info/?Occupy-cette-agacante-interruption#pagination_page
„Les révoltes du printemps arabe ont fait tomber des gouvernements autocratiques, remplacés dans la foulée par des régimes de démocratie parlementaire, dans lesquels les classes dirigeantes ont pu préserver leur pouvoir — confirmant, une fois de plus, la nature commune de ces deux formes de gouvernement des pauvres. Le mouvement des Indignés, lui, propose une critique des systèmes représentatifs. Et cette critique est maintenant reprise et développée, outre-Atlantique, par le mouvement Occupy. Que ces questions soient posées dans la société constituant la clé de voûte du système capitaliste est en soi d’une grande importance.“

 

L’économie c’est la loi et le social c’est du vol ? Ni honte, ni dette, ni culpabilité, s’organiser !
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5990
„Nous répondons à l’appel à occuper les Pôle emploi ce 17 janvier car l’auto-organisation des chômeurs, des précaires et des intermittents est une impérieuse nécessité. Lorsque la société organise notre atomisation, il y a lieu de se coaliser. Lorsque l’on est attaqué de toute part et que l’on ne peut fuir, il n’y a d’autre choix que de se défendre.
Depuis qu’on qualifie les chômeurs et jusqu’aux retraités de fainéants et de parasites, la vision dominante s’est radicalement précisée : « L’économie c’est LA loi et le social c’est du vol. ». Demain, le président reçoit patronat et syndicats pour un sommet « social » sur l’emploi... cela fait déjà longtemps que l‘invocation du social ne présage rien de bon. On va encore chercher à nous flexibiliser et nous contraindre, tout en expliquant que c’est pour le bien de tous. Et bien, non !“










Article 2

Envoi de René CHABOY : http://www.lienenpaysdoc.com/







POUR DES ETATS GENERAUX

DE LA TRANSFORMATION SOCIALE ET POLITIQUE



par Marc LACREUSE  et  Christian MAUREL




Source : "Lien en Pays d'OC"
[
http://lienenpaysdoc.com/index.php?option=com_content&view=article&id=146:pour-des-etats-generaux-de-la-transformation-sociale-et-politique&catid=13:agenda&Itemid=59 ]

 

Page d'origine : http://www.mille-et-une-vagues.org/ocr/spip.php?article494

 

mercredi 6 avril 2011
Comme à d’autres moments de l’Humanité, une question se pose aujourd’hui avec une urgente et brûlante nécessité : que faire pour que les hommes qui sont déterminés par l’Histoire – selon les cas et moments, bénéficiaires ou victimes – puissent individuellement et collectivement «  faire l’Histoire » et construire leur devenir commun ? Parmi les multiples raisons de s’interroger, quatre s’imposent. Elles concernent à la fois notre pays et l’ensemble de la planète.

 

   1.  La crise économique, sociale, écologique et civilisationnelle est telle que le monde ne peut rester longtemps en l’état et qu’il est urgent que les hommes reprennent leur destin en main.

 

   2.  Les inégalités s’amplifient, ici chez nous ainsi que sur l’ensemble de la planète. Selon le Programme des Nations Unies pour le Développement, entre les 5% les plus riches de la Terre et les 5% les plus pauvres, l’écart des revenus atteint aujourd’hui 74 pour 1 contre 30 pour 1 en 1960. L’unité du corps social est menacée et les violences de toutes sortes prennent le pas sur le droit.

 

   3.  La démocratie représentative délégataire connaît aujourd’hui une grave crise génératrice de défiance à l’égard du politique et de la politique. Elle ne peut plus à elle seule faire société, dire ni construire l’intérêt général. Les milieux populaires et les jeunes ne se sentent pas représentés. Les Etats, même les plus démocratiques, se font dicter la loi par les puissances économiques et financières.

 

   4. Alors que la mondialisation économique et communicationnelle avance, l’imaginaire collectif construit autour d’une idéologie du progrès et d’une civilisation des droits universels de l’Homme est largement entamée par le sauve-qui-peut, le chacun-pour-soi et toutes les tentations aux repliements et aux régressions identitaires qui font le lit de la violence et des formes de barbarie les plus diverses.

 


Les hommes, notamment ceux qui sont dans la dépendance, la contrainte et la sujétion, ont un urgent besoin de s’exprimer, de mettre des mots sur ce qu’ils vivent, de formuler des doléances, des revendications et des propositions, et ainsi de s’engager en comprenant mieux l’Histoire qu’ils font. «
Substituer enfin l’ambition d’éclairer les hommes à celle de les dominer » disait déjà Condorcet dans son Projet d’Instruction Publique de 1792.

 

Les partis politiques sont appelés à changer d’orientation et de stratégie. Au lieu de se préoccuper essentiellement, de la prise du pouvoir, fut-ce par les voies les plus démocratiques, et, pour cela, de gagner des parts du marché électoral, ils seraient bien inspirés de contribuer à la puissance d’agir des citoyens afin qu’ils puissent construire en toute lucidité un autre monde à la fois plus libre, plus créatif, plus coopératif et plus solidaire, et, ainsi, faire pièce de toutes les dérives populistes, identitaires, xénophobes, racistes pouvant conduire à l’arbitraire et au fascisme.

 

Les résistances et révoltes populaires actuelles, notamment au Maghreb, nous donnent de l’espoir. L’action collective que certains ont intérêt à voir vite enterrée, retrouve des couleurs. Mais pour qu’elle ne soit pas dévoyée et que les peuples ne soient pas dépossédés de leurs initiatives, il est besoin d’une intelligence collective toujours en éveil.

 

Nous proposons que cette intelligence s’initie et fasse ses premiers pas dans des Etats Généraux de la Transformation Sociale et Politique qui auraient une pluralité de dimensions :

 

    Une dimension sociale tant au sens d’une large participation (toutes les composantes de la population et prioritairement ceux qu’habituellement on entend peu et qui pourtant ont le plus intérêt au changement), que de celui des objectifs (la transformation des rapports sociaux et économiques dans tous les domaines de la vie et de l’activité humaines).

 

    Une dimension politique touchant à la réaffirmation et à la reconnaissance des droits fondamentaux, à la place des citoyens dans les prises de décisions, à l’approfondissement, à la réorganisation et à l’institution d’une démocratie nouvelle et réellement active.

 

    Une dimension d’éducation populaire dans laquelle les savoirs et la culture ne seraient plus instrumentalisés mais contribueraient à la conscientisation, à l’émancipation et à l’augmentation des capacités coopératives à agir pour un mieux être collectif.

 


Comment s’y prendre et par où commencer ? Nous proposons :

 

    *  De prendre appui sur les organisations de la société civile (syndicats, associations, mouvements sociaux…) que les citoyens (habitants, travailleurs, usagers, consommateurs…) se sont données. Quelques fois dans le désordre, souvent en mal de reconnaissance et toujours dans l’adversité, ces organisations ont ouvert des chemins appelés à converger et à « fertiliser les désaccords », pour qu’émergent des coopérations au service de nouveaux projets de société.

 

    *  De favoriser, à partir des forces vives de la population, la mise en place de collectifs d’organisation et d’animation de ces Etats Généraux agissant au plus près des différentes proximités.

 

    *  De partir de ce qui préoccupe, affecte et indigne les gens afin qu’ils puissent traduire leurs expressions en savoirs, en doléances, en revendications et en propositions, quelles qu’en soient les formes (cahiers, plate-formes, déclarations, manifestes, propositions de lois et de droits, projets collectifs, expressions culturelles et artistiques…).

 

    *  De mettre en place des procédures de désignation de délégués (par exemple par tirage au sort de personnes volontaires) révocables par vote et après compte-rendu de mandat.

 


A ce jour, personne ne peut préjuger de l’audience ni du résultat d’une telle démarche.
Qui peut poser la première pierre de l’organisation de ces Etats Généraux de la Transformation Sociale et Politique ? Nous ne comptons pas sur ceux qui bénéficient d’un système actuel de société qu’ils disent indépassable, jugeant ainsi que nous serions à la fin de l’Histoire. Par contre, il y a beaucoup à attendre de ceux que les conditions de vie et les engagements portent vers une autre vision de l’Humanité.

 


Marc LACREUSE  &  Christian MAUREL


Marc Lacreuse, militant d’éducation populaire, cofondateur du collectif national « Éducation populaire et transformation sociale ».

 

Christian Maurel, sociologue, cofondateur du collectif national « Éducation populaire et transformation sociale ».

 

 

A signaler ces articles, liens et propositions, intéressants,

publié par les soins de René Chaboy, président de l'association "Lien en Pays d'OC " et membre de l'association pour une constituante :

 

Ensemble coopérons activement.
Le lien démocratique par l'information, à développer avec vous :

[
http://lienenpaysdoc.com/index.php?option=com_content&view=article&id=116:site-lien-en-pays-doc-mode-demploi-&catid=10:actualites&Itemid=58 ]
pour une Bonne coopération nous vous proposons le mode d'emploi pour développer des réseaux écosociaux et en construire de nouveaux avec vous : par les échanges de l' information.

 

Des terres alimentaires et des formations pour les cultiver :
[
http://lienenpaysdoc.com/index.php?option=com_content&view=article&id=182:pour-mieux-comprendre-comment-se-relier-&catid=13:agenda&Itemid=59 ]

 

Pour la revitalisation de nos villages :
[
http://lienenpaysdoc.com/index.php?option=com_content&view=article&id=155:pour-la-revitalisation-de-nos-villages-&catid=13:agenda&Itemid=59 ]










Article 3

Envoi par Guy Crequie : http://guycrequie.blogspot.com/ &

http://www.uera.fr/ecrivains/crequie_guy.htm







CRI D’ALARME POUR LE XXIe  SIECLE


REPLACER LA CULTURE AU CENTRE DES CONDUITES HUMAINES
ET POUR LE DIALOGUE ENTRE LES CIVILISATIONS !




Il est urgent, de définir les vraies valeurs de la vie !


Depuis une trentaine d’années, après l’écroulement du système communiste de l’Est de l’Europe, après la fin des régimes dits de sécurité nationale dans les Amériques, nous connaissons actuellement un mouvement populaire citoyen dans maints pays Musulmans de culture arabe…
Ainsi, au-delà de cultures, histoires, et civilisations, un dénominateur commun : celui de l’aspiration universelle aux droits de vivre décemment, de choisir librement son destin, se répand sur notre planète, et ce progressivement, et avec des sauts qualitatifs depuis la seconde moitié du XXe siècle !
Ultérieurement, je vais examiner philosophiquement plus attentivement l’histoire de l’Islam. Ceci, afin de comprendre certains ressorts spécifiques qui ont contribué à ces manifestations populaires d’exigences  démocratiques.


Cependant d’ores et déjà, il a été constaté, que ces mouvements  populaires, ont été souvent animés sur les réseaux sociaux par des jeunes, lesquels, faute d’histoire politique, ceci car ils sont jeunes, et dans ces pays de dictature, l’opposition ne pouvant pas s’exprimer, elle ne dispose pas d’expérience démocratique du travail politique avec les populations.


C’est donc la spontanéité conjointe du ras –le –bol qui a mis en mouvement des personnes au risque de leur vie ou de l’emprisonnement.


Ultérieurement j’expliquerai ce qui s’est produit pour l’Islam entre le XIIe et le XXe siècle et qu’en son sein, il n’y a pas eu de MARX ou de NIETSCHE connu.
Je précise cependant, que lors des luttes de libération des années 50/60, les sociétés Musulmanes ont été obligées de se réclamer pur asseoir leurs Etats d’une source de légitimation du pouvoir. Comme l’a fait la France d’avant la révolution avec la tradition religieuse, lieu d’une influence extravagante  du cléricalisme non moins extravagante que certains courants islamistes actuels. N’oublions pas : les persécutions contre les Protestants et les juifs !
Le phénomène clérical qui a émergé avec force dans des pays arabes a été le résultat de leurs échecs face aux problèmes sociaux, économiques et culturels. Perdant de plus en plus de légitimité, ils ont donné à la religion un rôle exorbitant. Il convient donc de faire le lien de manifestations  à un phénomène d’ordre politique provenant d’Etats à parti unique opposé à  la moindre exigence démocratique.

 

Le principal obstacle à la démocratie au Moyen-Orient n’est pas que celui de leur application de la chari’a.  Egalement, des régimes se présentant comme laïcs : Tunisie, Irak, Egypte, Algérie, Syrie,… est que leur modèle politique : parti unique et Président à vie ou cautionné électoralement faute d’alternative politique, était empruntée aux fascismes européens et à  un socialisme primaire du tiers monde bien éloigné du Coran et de la tradition du prophète !



Bref ! ce jour, j’indique : que ce qui se passe, me conforte dans la vision déjà exprimée que l’ONU : au lieu d’être le seul théâtre des représentants étatiques devraient disposer en son sein d’une représentation directe des représentants de la société civile. L’ONU, est en retard sur l’évolution des consciences, lesquelles, sont l’axe du développement de la marche des sociétés.


Certains événements culturels d’audience internationale, ne disposent pas de l’aide et de l’intérêt institutionnel à la hauteur de ce qu’ils représentent et véhiculent en apports culturels. Hors, nous sommes de plein pied dans le troisième millénaire.

 

Cette indifférence est coupable et inconcevable compte tenu des défis et enjeux actuels de civilisation.

 

De plus en plus, des gouvernements et des médias font appel à la citoyenneté pour tout ce qui a trait à : l’environnement, à l’éducation des enfants et au respect de certaines normes civiques, au respect des personnes et des biens, à l’économie responsable de dépenses de santé, d’énergie…
La culture, est bien l’un des ciments de la rencontre entre les peuples pour échanger, avancer vers plus de démocratie, d’innovations,…. L’espoir lui-même, pour exister et se concrétiser,  passe par la mobilisation des intelligences.
Ainsi, ne pas favoriser la culture : serait non seulement une faute, pour le bien –être et le respect des personnes elles –mêmes, mais plus encore, ce serait toute l’humanité qui se priverait de l’intelligence de la nécessité.
L’UNESCO, à mon sens, devrait réfléchir à cette situation et proposer des pistes d’amélioration aux Etats.
Notre millénaire engagé : celui de découvertes scientifiques et technologiques remarquables, ne peut se limiter à enrichir et développer des élites.

 

Les connaissances dans les sciences dites dures, et celles sociales et humaines motivent l’investissement dans l’humain. Au stade de la mondialisation, le seul marché des biens matériels et des services ne peut être sain et porteur d’espérance pour les peuples, s’il ne repose pas sur un universalisme des consciences. Les défis et enjeux de notre millénaire motivent la créativité de tous les êtres humains.

 

Avec 10 milliards d’humains en 2100, pourra-t’on se priver de la moindre parcelle d’intelligence ?

 

Parler de paix et d’harmonie, résoudre les maux actuels qui sont ceux de notre monde : faim, épidémies, pandémies, pauvreté, questions du développement, mortalité infantile dans certaines contrées, sécheresse, malnutrition, absence d’éducation pour des millions de femmes et d’enfants….Bref ! la culture, n’est-ce pas, ce qui permet à  chaque être humain, de s’enrichir, de  se socialiser avec un esprit sain dans un corps sain, d’étendre ses connaissances, de mieux maîtriser la société dans laquelle on vit, et mieux : de la dominer. Enfin et beaucoup, se cultiver : l’est, par son ouverture au monde et aux autres, d’avoir l’ouverture du cœur ouvert aux aventures et péripéties humaines pour les nobles desseins d’humanité, en osmose avec l’environnement naturel.

 


© Guy CREQUIE
Ecrivain français à finalité philosophique
Blog
http://guycrequie.blogspot.com









Article 4

Envoi par Robert BIBEAU : http://www.robertbibeau.ca/palestine.html









LA CHINE IMPÉRIALISTE




Page d'origine, citée par l'auteur : http://www.centpapiers.com/la-chine-imperialiste/74924

 

29.06.2011

 

LE VENT D’EST


Le vent d’Est, dominant, rugit depuis quelque temps, depuis l’amorce de la dernière grande crise économique mondiale (2008). Crise financière et monétaire dont l’Occident ne parvient pas à s’extraire alors que le géant comptant un milliard trois cents millions d’habitants est parvenu à s’en extirper rapidement.

 

Tous les indicateurs économiques le confirment : la Chine, moins touchée par le cataclysme de 2008, est déjà à marche forcée vers le sommet des palmarès économiques et industriels internationaux.

 

Les Américains laissent entendre que le PIB (Produit intérieur brut) chinois ne les rejoindra pas avant 2030 ; pendant ce temps les Chinois laissent braire, restent cois, et  cumulent aisément les records de production, de construction et de capitalisation. Il n’y a que trois records mondiaux que les Américains conservent jalousement ; premièrement, ce sont les paumés les plus endettés de la planète ; deuxièmement, ils cumulent les plus lourdes dépenses d’armement (50 % des dépenses militaires mondiales ce qui grève  davantage leur dette) ; troisièmement, ce sont les plus gros consommateurs – gaspilleurs – à crédit des deux hémisphères. 

 

Mis à part les « bobos », qui d’autre pourrait sérieusement penser que l’empereur de l’embonpoint-armé dirige effectivement l’assemblée des chefs d’États du G7 aussi insolvables que lui ?  Pendant que Barak Obama parade, entouré de ses alliés endettés, l’impérialisme chinois poursuit son ascension fulgurante et tente de repartager les marchés, les sphères de matières premières et d’hydrocarbures et de redéfinir la division internationale du travail, de l’extraction de la plus value et de la répartition de l’usufruit à l’avantage de la classe des capitalistes monopolistes d’État chinois et de ses comparses (Alliance de Shanghai).

 

Ce conflit mondial titanesque, qui a connu de nouvelles escarmouches en 2008, est un combat entre le camp, en déclin mais toujours dominant, du Bloc transatlantique (États-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie, Pays-Bas, Belgique, Canada, etc.) et le camp des aspirants regroupé autour de l’Alliance de Shanghai (Chine, Russie, Iran, Kazakhstan, Ouzbékistan, Syrie, etc.) prétendant au trône de leader de l’impérialisme mondial.

 

Le social impérialisme chinois n’est pas un avatar totalement étranger à l’impérialisme mondialisé; il représente plutôt la section du capital financier internationalisé la plus prospère, son opposition à l’impérialisme états-unien porte sur le repartage des supers profits tirés de la spoliation des pays néo-coloniaux ainsi que sur le repartage de la plus value extorquée aux prolétariats des pays industrialisés.
 

 

LE « PRINTEMPS ARABE »

 

Le « Printemps arabe » – qui ne s’est toujours pas transformé en révolution arabe – le maillon faible de la chaîne impérialiste (1) découle de cette titanesque confrontation inter-impérialiste. Que voulez-vous, les peuples arabes chôment assis sur les plus grandes réserves mondiales d’hydrocarbures et pour cela ils sont l’objet de toutes les convoitises, mais leurs marchés domestiques ne présentent pas un grand intérêt étant donné deux faits rédhibitoires : premièrement, les faibles prébendes que l’impérialisme international abandonne sur place (royautés et redevances) ; deuxièmement, l’accaparement  exclusivement monarchique et compradore de ces aumônes tombées de l’escarcelle des milliardaires occidentaux. Ces aumônes étant réinvesties sur les bourses d’Occident par les sultans et les présidents de pacotille, il est inutile de mettre en place un appareillage sophistiqué pour récupérer ces capitaux, car ils réintègrent d’eux-mêmes les flux de circulation monétaire impérialistes.

 

Les peuples arabes, écartés du repartage de ces miettes et abandonnés aux oubliettes, se sont récemment révoltés; mais sitôt lancés, les mouvements anarchiques des insurgés ont été récupérés par les services secrets occidentaux, sionistes et arabes, qui les ont réorientés en direction d’élections « démocratiques » bourgeoises que tous les « bobos occidentaux » (chercheurs universitaires et alter mondialistes) saluent comme de grandes avancées arabes depuis la trahison de la place Tahrir au Caire (2).

 

Aujourd’hui, les révoltés du Caire, de Tunis, de Benghazi, de Bahreïn, du Yémen, de Syrie et d’ailleurs tentent de donner un second souffle à leurs révoltes avec tout ce que cela pose comme problèmes quand les rangs des insurgés sont infiltrés d’autant d’agents policiers. Bref, fort probablement que les peuples arabes pourront bientôt choisir leur dictateur à même une liste de 30 prestidigitateurs adoubés par les mêmes coteries qui dirigent toujours leurs pays. Voilà le résultat de ces révoltes trahies.

 


CHINE « COMMUNISTE » ?

 

La Chine est-elle une puissance impérialiste ascendante ou un pays « socialiste » dans lequel prospèrent 805 000 nouveaux millionnaires « communistes », comprenant plusieurs milliardaires « socialistes » propriétaires de grandes entreprises de production industrielles, ainsi que des spéculateurs financiers « prolétariens » inscrits aux bourses de Shanghai et de Hong-Kong et 70 députés « révolutionnaires » de l’assemblée « populaire » chinoise qui ensemble cumulent 80 milliards de devises américaines (3) ?

 

La Chine est un pays où survivent également des centaines de millions de prolétaires ne possédant en propre que leur force de travail à vendre sur le souk de l’emploi, le marché de l’esclavage salarié, fluctuant alternativement entre des phases de chômage aigu et des phases de plein emploi, comme dans tous les autres pays capitalistes (4).

 


LA CLASSE CAPITALISTE MONOPOLISTE CHINOISE

 

La classe capitaliste monopoliste chinoise est divisée en trois segments, chaque segment correspondant à un mode différent d’accumulation du capital. Un premier groupe est formé d’apparatchiks – bureaucrates de l’appareil monopoliste d’État –. Ils gèrent les grands conglomérats industriels, nationalisés, (industrie lourde, armements, aérospatiale et haute technologie), ainsi que les grandes entreprises chinoises de transport, des services et des communications. Cette section constitue le cœur de la nouvelle classe capitaliste monopoliste d’État chinoise. Leur richesse provient de leurs salaires très élevés et des immenses avantages qu’ils s’octroient à partir des revenus des entreprises et des services qu’ils administrent. Ils réinvestissent leur pécule et consolident ainsi leur position capitalistique (5).

 

Une deuxième section est constituée des entrepreneurs propriétaires privés de manufactures et d’entreprises de toutes sortes qui produisent en partie pour le marché de consommation national et en partie pour remplir les contrats de sous-traitance offerts par les entreprises étrangères qui ont délocalisées leurs usines en Chine (accessoires et pièces automobiles, textiles et vêtements, produits synthétiques et plastiques, métallurgie primaire, etc.). Ils sous-traitent également pour les grandes entreprises chinoises monopolistes d’État. Ces capitalistes sont souvent basés à Hong Kong, à Macao, à Taiwan, ainsi que dans les zones spéciales d’industrialisation le long de la côte Est de la Chine. Ce segment constitue lui aussi une base importante de la classe capitaliste monopoliste chinoise; son capital financier est intimement lié au capital financier des autres puissances impérialistes et aux intérêts des grandes entreprises étrangères donneurs d’ouvrage.

 

Une troisième et dernière section de la classe capitaliste chinoise est formée des intermédiaires et des gérants « communistes » des entreprises impérialistes étrangères installées en Chine pour y exploiter la main d’œuvre locale sous payée. Se greffent à cette section, des gestionnaires « socialistes » de portefeuilles de placements, des spéculateurs « prolétariens », des banquiers « révolutionnaires » et d’autres requins de la finance ainsi que des revendeurs « maoïstes » qui écoulent leurs produits essentiellement sur les marchés étrangers. Ceux-là forment la section compradore de la classe capitaliste monopoliste chinoise dont les capitaux s’amalgament inextricablement au capital financier international.

 

La nature compradore de cette partie de la classe dirigeante chinoise ne fait aucun doute. La Chine sous-traite, dans des conditions épouvantables pour son propre prolétariat, la fabrication de la pacotille et des vêtements dont l’Occident a besoin et qu’elle paie en dollars dévalués transformables en bonds du trésor américain en faillite. Une grande partie de la production manufacturière occidentale ayant été délocalisée en République Populaire de Chine – et dans une moindre mesure en Inde – la Chine présente  sous certains aspects l’image d’un impérialisme de sous-traitance avec, parmi ces compradores, une mentalité de rentiers qui retirent leurs bénéfices de l'exploitation de leur propre peuple travailleur.

 

Cette forme d’exploitation est semblable à celle que l’on rencontre dans plusieurs pays néo-coloniaux – arabes notamment – et rien ne distingue ce segment compradore chinois de la classe dirigeante d’Indonésie, d’Égypte, d’Algérie, de Libye, de l’Inde ou du Congo.

 

Cette composition complexe – en trois segments – de la classe capitaliste monopoliste  chinoise et les luttes internes qu’elle engendre au sein du Parti bourgeois hégémonique explique les hésitations, les fluctuations et les retournements inattendus de la politique étrangère chinoise (elle n’a pas imposée son veto à la résolution à l’ONU préparant  l’agression contre la Libye, puis la Chine a regretté de ne pas l’avoir fait). Les contradictions entre les impérialistes mondiaux sont très féroces en ces temps de crise économique sévère et les chemins pour parvenir au sommet (repartage des zones d'influences, des marchés et des ressources) sont et seront parsemés de nombreux conflits régionaux – Iran, Soudan, Syrie, Libye, autres pays arabes, Congo, Côte d’Ivoire, Mauritanie, Sénégal, autres pays africains, Palestine-Israël, Afghanistan, etc. – (6) avant de se transformer en conflit ouvert mettant directement aux prises les deux camps dans un nouvel affrontement mondial, cataclysmique.

 

LA CHINE IMPÉRIALISTE

 

La section bureaucratique monopoliste d’État d’abord, la section spécialisée dans la sous-traitance et le segment compradore ensuite, s’appuient tous sur le contrôle exclusif de l’appareil monopolistique d’État (législatif, juridique, fiscaliste et répressif) pour assurer leur expansion impérialiste sur les divers marchés mondiaux afin de réaliser le profit maximum pour leurs investissements. Par ses origines bureaucratiques, la première section contrôle le Parti « communiste » hégémonique et l'État « socialiste » chinois. Ces trois segments sont devenus la nouvelle bourgeoisie dans un système de production déjà largement monopolisé, protégé de la concurrence étrangère et dont la pérennité est garantie par cet appareil d'État sous son contrôle exclusif. Les trois segments participent directement à l'exploitation du peuple chinois, à extraire la plus-value – dans les grandes usines en conglomérats et dans les grandes entreprises de transports et de communication – du travail de la classe ouvrière et à la mise aux enchères du travail salarié, chinois, pour le bénéfice de leurs alliés et concurrents impérialistes, internationaux.

 

Par ailleurs, le capitalisme chinois est exportateur de capitaux et entrepreneur de gros oeuvres dans les pays néo-coloniaux, mais aussi dans certains pays riches comme le Canada (mines du Nunavut, forêt de Colombie-Britannique, hydrocarbures de l’Alberta et Plan Nord du Québec). En ce sens, l'économie chinoise, déjà fortement en expansion (2e économie mondiale en terme de valeur de la production) contient en germe la double nature contradictoire de l’impérialisme contemporain. La classe dirigeante chinoise se comporte exactement comme n'importe quelle classe exploiteuse d'une grande économie occidentale, sans pour autant contrôler le moindre levier économique international, embûche que l’impérialisme américain pose devant l’expansionnisme chinois. À titre d’exemple, la Chine n’est pas cooptée au G8 ni à l’OCDE, elle n’a pas droit de veto au FMI malgré qu’elle le finance fortement (7) ; la Chine est traitée comme quantité négligeable à l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) malgré qu’elle soit le premier pays exportateur et le deuxième importateur mondial, de même à la Banque mondiale malgré que ses réserves de devises étrangères soient, et de loin, les plus importantes au monde (2,45 mille milliards de dollars US) et qu’à elle seule, elle prête davantage aux pays en développement que la Banque mondiale (8).

 

La dépendance de la Chine à l'égard du marché et du dollar, américains, place ce pays à la merci des restrictions que les États-Unis pratiquent à son égard (interdiction d’achat de certaines entreprises, blocage de certains marchés technologiques – aérospatiale, micro processeur, armement sophistiqué telle la technologie des drones –. À titre d’exemple de cette dépendance chinoise vis-à-vis du marché nord américain, la société WalMart, la plus grande entreprise au monde (1,9 millions de salariés) spécialisée dans la grande distribution (404 milliards de chiffre d’affaires annuel – 2009), importe 70 % de ses produits de Chine populaire. La faillite de WalMart créerait de graves problèmes aux entrepreneurs chinois (9). La Chine peut donc concurrencer les États-Unis ; mais elle ne peut pas mettre ce pays en faillite…pour le moment.

 

Le capitalisme monopoliste d'État en Chine est caractérisé par la dictature d’une bureaucratie parasitaire ancienne, restreinte en nombre et fortement capitalisé (0.03 % des riches chinois cumulent 60 % du PIB national) qui connaît une expansion extérieure, limitée par ces contraintes que nous venons d’énoncer, et dont il est difficile de mesurer jusqu'à quel point et jusqu'à quand les impérialistes du Bloc transatlantique parviendront à l’entraver (10).


En résumé, la Chine présente une économie capitaliste monopolistique d’État en phase de maturité, basée d’une part sur l'exploitation de la classe ouvrière – qui constitue le moteur de la contradiction principale (entre le travail et le capital) – et d’autre part sur la conquête des marchés extérieures, mais aussi caractérisée par une intégration inachevée au système impérialiste mondial, intégration qui est cependant en voie de parachèvement.


Si un jour elle le fut, la Chine n’est déjà plus un pays socialiste, mais constitue réellement la puissance impérialiste montante à l’échelle internationale. La Chine ne constitue pas pour autant le plus grand danger pour les peuples du monde ni l’une des trois composantes d’un univers impérialiste, tri-polaire, (théorie fumeuse des Trois mondes). La Chine est un pays impérialiste que l’immense prolétariat chinois devra renverser (abattre) tout comme le prolétariat de chacun des pays impérialistes a pour mission de détruire la structure étatique et sociale qui les opprime et les exploite.

 

Avec l’expansion rapide de l’impérialisme chinois, le prolétariat chinois est devenu le contingent le plus important – entre 240 et 300 millions d’individus – et le fer de lance du prolétariat mondial. Sur lui repose la responsabilité de tracer la voie vers l’émancipation de toute la classe et de ses alliés (11).


Salutations cordiales.



Robert BIBEAU
http://www.robertbibeau.ca/palestine.html
robertbibeau[à]hotmail.com

 


_________________________
Notes :

 

(1) Le maillon faible. Les révoltes arabes.  http://www.oulala.net/Portail/spip.php?article5043

 

(2) http://www.legrandsoir.info/La-revolution-avortee.html   et 

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/la-revolution-democratique-88459 

 

(3) http://www.ledevoir.com/international/asie/323664/le-sans-gene-des-nouveaux-riches-chinois

 

(4) http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/etats-unis-chine-la-grande-87177 et  http://www.centpapiers.com/comprendre-la-crise-economique-et-financiere-2/56027

 

(5) Hausse de 42 % du chiffre d’affaires des entreprises centrales chinoises.

http://french.peopledaily.com.cn/Economie/7110542.html 


(6) Multiples conflits dans le monde
http://www.mondialisation.ca/

 

(7) La Chine a prêté 50 milliards de dollars au FMI afin qu’il prête au pays en développement.  Courriel Internet 10.06.2011.

 

(8) http://french.peopledaily.com.cn/Economie/7113960.html


(9)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Walmart

 

(10) http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/comprendre-la-crise-economique-et-86958

 

(11) http://www.melchior.fr/Nombre-de-travailleurs-dans-l.6557.0.html, soit 740 millions de salariés en Chine dont 180 millions dans l’industrie et le bâtiment et 240 millions dans les services. http://www.questionchine.net/article.php3?id_article=1802  

 


Pour compléter son info :

 

La démocratie directe et le défi des révoltes paysannes :
http://www.questionchine.net/la-democratie-directe-et-le-defi-des-revoltes-paysannes
"Au milieu des tumultes sociaux croissants déclenchés par les épidémies de captation de terres, les dénis de justice ou les dérapages de la police, le Parti vient de mettre en œuvre une expérience de démocratie directe destinée à recueillir les doléances de la base. L’initiative encore timide confirme qu’au cœur même du système, la politique de censure des médias et de contrôle étroit de la société n’est plus jugée à la hauteur des enjeux. Mais l’actualité des révoltes sociales montre que le Parti a encore du pain sur la planche avant d’être en mesure d’offrir une réponse satisfaisante aux attentes et aux critiques les plus pressantes et les plus mobilisatrices, dont l’ampleur et la durée augmente."











DOSSIER :

 

MENACES POUR LA POSTERITE

ET LA VIE SUR TERRE


 



La course au profit mène à la folie






Au secours : la Terre tombe malade !
http://terresacree.org/etaplane.htm

 

Climat : Alerte Rouge
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1687

 

Durban : les enjeux vus par un Africain, Nnimmo Bassey
http://amisdelaterre40.fr/spip/spip.php?article83

 

Comment les riches détruisent le monde
http://www.monde-diplomatique.fr/mav/99/KEMPF/16157

 

Surconsommation des ressources naturelles et accroissement des inégalités
http://www.uneseuleplanete.org/spip.php?article3

 

Eau et Agriculture : surexploitation et exploitation abusive
http://www.fao.org/docrep/005/y3918f/y3918f05.htm

 

La désertification : Les processus
http://www.cirad.fr/publications-ressources/science-pour-tous/dossiers/la-desertification/ce-qu-il-faut-savoir/les-processus

 

Pourquoi la biodiversité disparaît-elle ?
http://www.noeconservation.org/index2.php?rub=1&srub=186&ssrub=186&goto=contenu

 

La biodiversité recule, c’est un fait avéré
http://itinerairesdecitoyennete.org/journees/developpement_durable/index.php?page=biodiversite

 

Nécessité de la préservation de l'Arctique pour la survie de la Biosphère
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=21111

 

Ce qu’il reste de nous…
http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/ce-qu-il-reste-de-nous-107274

 

Nucléaire : vous serez sacrifiés !
http://coordination-antinucleaire-sudest.net/2012/index.php?post/2011/12/02/Nucl%C3%A9aire-%3A-vous-serez-sacrifi%C3%A9s-!

 

Enfouissement des déchets: la "réversibilité" est une escroquerie
http://www.sortirdunucleaire.org/index.php?menu=actualites&sousmenu=dossiers&soussousmenu=enfouissement&page=1

 

Fukushima sur Missouri : Niveau 4 à la centrale de Fort Calhoun
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/fukushima-sur-missouri-niveau-4-a-96294

 

Accident nucléaire de Fukushima
https://secure.wikimedia.org/wikipedia/fr/wiki/Accident_nucl%C3%A9aire_de_Fukushima

 

Les paysans et paysannes condamnent la Plate-forme de Durban
la vraie solution au changement climatique est l'agriculture paysanne
Déclaration de Durban de la Via Campesina

 

PETITION HALTE AUX EXPULSIONS DES FAMILLES MALGACHES
ET A L’ACCAPAREMENT DES TERRES A MADAGASCAR

http://terresmalgaches.info/spip.php?article40

 

Arctique : la banquise vers une nouvelle fonte record
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3120

 

Géo-ingénierie : Les projets fous des apprentis sorciers du climat
http://climatjustice.org/2011/10/04/geo-ingenierie-les-projets-fous-des-apprentis-sorciers-du-climat/

 

Gaz de schiste - Des opposants envisagent la désobéissance civile
http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/331710/gaz-de-schiste-des-opposants-envisagent-la-desobeissance-civile

 

En Guyane, le barrage de Petit-Saut agit "comme un réacteur chimique"
http://www.madinin-art.net/eco-po/barrage_petit_saut.htm

 

Biodiversité : le piège des mesures compensatoires
http://www.nacicca.org/spip.php?article39

 

Le droit de planter et cultiver librement bientôt interdit ?
http://poetesindignes.wordpress.com/2011/11/25/le-droit-de-planter-et-cultiver-librement-bientot-interdit/

 

Les dangers de la consommation
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/les-dangers-de-la-consommation-106380

 

A quand les économies ?
http://viesurterre.com/?p=195

 

Pour une prise en compte du genre dans les changements climatiques
http://www.mediaterre.org/genre/actu,20110113142543.html




Article 5

Envoi par ATTAC-France : http://www.france.attac.org/










CONFERENCE DE DURBAN : L'AGONIE D'UN MANDAT




Page d'origine : http://www.france.attac.org/articles/conference-de-durban-lagonie-dun-mandat

 

Paris, le 12 décembre
La conférence de Durban sur le changement climatique est terminée. Elle s'achève sur un accord sans engagement, condamnant à une augmentation de la température globale de plus de 4°C, dont l'objectif est de diluer les responsabilités à travers la négociation d'un nouveau mandat pour 2015 qui ne serait applicable qu’en 2020.

 

Le traité de Kyoto reconnaissait la responsabilité historique des pays industrialisés et leur assignait des objectifs obligatoires de réduction des émissions jusqu’en 2012 – avec un engagement à définir une deuxième période de 2012 à 2017 (article 3). Le texte de Durban n'applique pas le traité. Pour cela il aurait fallu un amendement et un processus de ratification des États. Il a été seulement « pris note » de la nécessité d’examiner une nouvelle période d'engagements lors de la prochaine conférence, la « COP18 » qui se tiendra à Doha (Qatar) fin 2012. Pendant ce temps, le Japon, la Russie, le Canada et d’autres pourront ne pas respecter les obligations qu’ils avaient ratifiées. Plus encore, ce pourrait même être une aubaine pour justifier la négociation d'un nouveau traité.

 

La position des États-Unis a gagné du terrain et s'est finalement imposée : un nouveau processus de négociations devrait s’ouvrir, chargé de définir un nouveau « cadre juridique » à compter de 2020. Appliqué à tous les pays, sans distinction et sans être légalement contraignant, ce nouveau cadre enterrerait définitivement ce qui a constitué le fondement de la Convention climat de l’ONU en 1992 : la reconnaissance d’une responsabilité historique des pays industriels. Il établirait dans un texte commun les engagements et promesses des différents pays, ce qui, en l’état actuel des choses, conduirait à un réchauffement de plus de 4°C en 2050.

 

Des engagements financiers avaient été annoncés à Copenhague par les pays industrialisés (10 milliards par an jusqu’à 2012, 70 milliards par an jusqu’à 2020 et 100 milliards par an à partir de cette date). La mise en place de ce « fonds vert » a été l’appât et le moyen de pression à Copenhague et à Cancún. Mais, sur les milliards promis à Copenhague, les pays du Sud ne voient toujours rien venir. Aujourd’hui les seuls moyens de financement concrètement envisagés pour financer la lutte contre le changement climatique sont des fonds privés attirés par les marchés du carbone. C’est la raison essentielle de la défense du protocole de Kyoto par l’Union européenne, soucieuse de l’effondrement du marché européen.

 

La gestion de ce fonds sera confiée, pour l’essentiel, à la Banque mondiale, et les entreprises pourraient y avoir directement accès. La Banque mondiale s’est également posée comme acteur central et contrôleur des transferts de technologies, avec notamment les expérimentations en matière de géo-ingénierie, pour lesquelles il existe un moratoire de l’ONU qui pourrait être détourné par la Banque. Dans la même logique, même si cela n’a pas été retenu cette fois dans le texte, l’agriculture deviendrait un pourvoyeur de ces marchés, en ce qu’elle permettrait en premier de séquestrer le carbone émis ailleurs. La Banque mondiale a entamé le processus en dehors des textes onusiens, comme elle l’a fait pour la déforestation. Elle est à ce titre l’expérimentatrice desdits financements innovants. Dans le même esprit, la séquestration et le stockage du carbone ont été reconnus à Durban comme étant des « Mécanismes de développement propre » pour le plus grand bonheur des entreprises qui pourront ainsi gagner des crédits d’émission en continuant à extraire les énergies fossiles.

 

Au moment où les rapports scientifiques convergent pour dire l’urgence des changements à mettre en œuvre, ce sommet des Nations unies restera celui du grand renoncement. Aujourd'hui, c’est clairement le rôle des populations d’imposer d’autres choix à une diplomatie climatique soumise, plus que jamais, aux intérêts géopolitiques et aux lobbies économiques et financiers. Crise climatique, crise économique et sociale, crise démocratique ne sont pas disjointes. Tout en affirmant notre solidarité concrète avec ceux qui vivent déjà les conséquences du changement climatique, c'est à nous tous de lier et articuler nos propositions de transition, et de poursuivre la construction de rapports de force pouvant déboucher sur les traités internationaux dont nous avons besoin pour répondre au terrible défi du changement climatique.

 


AITEC et Attac-France
http://aitec.reseau-ipam.org/
http://www.attac.org/fr










Article 6

Envoi d' Alain SAGAULT : http://www.sagault.com/  & http://www.ateliersdartistes.com/sagault/










ET NOS ENFANTS NOUS APPELLERONT "BARBARES"


par Jean-François Mouhot,
historien, chargé de recherches à l'Université de Georgetown




Une source : http://carfree.free.fr/index.php/2011/12/07/et-nos-enfants-nous-appelleront-barbares/
Parution initiale dans Point de vue - LEMONDE.FR - 28.11.11 - 10h16


Si les dangers du nucléaire sont largement débattus sur la place publique depuis Fukushima, ils occultent aujourd'hui l'énorme problème moral posé par le don fait à nos enfants d'un monde où la température pourrait augmenter de six degrés et rendre la vie humaine très difficile. Un problème qui présente des similarités troublantes avec celui posé par l'esclavage des siècles passés.


En 2005, enseignant à l'Université de Lille, j'avais été surpris des difficultés de mes étudiants à imaginer que des êtres humains, généralement intelligents et sensibles, aient pu un jour réduire d'autres hommes et femmes en esclavage. Pour eux, l'esclavage représentait l'incarnation même du Mal, à tel point que les propriétaires d'esclaves ne pouvaient qu'être des barbares, si différents d'eux qu'ils en perdaient leur humanité.

 

J'ai lu peu de temps après l'essai de J.M. Jancovici et A. Grandjean Le Plein s'il vous plaît. Cet ouvrage montrait comment, aujourd'hui, des machines de toutes sortes – presque toutes mues par des énergies fossiles – accomplissent le travail que réalisaient auparavant esclaves ou serviteurs. Ces ‘esclaves énergétiques' font à présent notre lessive, cuisinent à notre place, nous transportent à l'autre bout du monde, nous divertissent, et font pour nous la majeure partie des travaux pénibles nécessaires à notre survie ou à notre confort.

 

En lisant ce livre, je fus frappé par les intrigantes similitudes entre l'esclavage et notre mode de vie contemporain si dépendant des énergies fossiles. Tout d'abord, esclaves et machines rempliss(ai)ent en gros les mêmes fonctions dans la société (effectuant le travail pénible, salissant ou dangereux dont personne ne veut). Par ailleurs, ceux qui bénéfici(ai)ent du travail des esclaves ou du "travail" des machines ne sont pas les mêmes que ceux qui en support(ai)ent les conséquences. De la même manière que les esclaves besognaient pour le confort de leurs maîtres, ceux qui brûlent massivement du pétrole et du charbon aujourd'hui ne sont pas les mêmes que ceux qui paient l'addition, c'est-à-dire à la fois les pauvres (principalement affectés par l'exploitation pétrolière, et par les sécheresses ou les inondations accentuées par le changement climatique) et les générations futures. Enfin, l'esclavage a été remis en cause assez rapidement à partir du moment où le mal qu'il causait est devenu plus visible, tout comme notre consommation effrénée d'énergie commence à être timidement dénoncée en raison des problèmes divers – et extrêmement graves – causés par notre boulimie énergétique.

 

Nous nous représentons mentalement les propriétaires d'esclaves comme des brutes cruelles, sadiques, inhumaines. Mais ce faisant, nous oublions un peu trop facilement la banalité de la condition servile dans les siècles passés. A la fin du XVIIIe siècle, plus des trois quarts de l'humanité vivait dans une condition ou une autre d'asservissement, soit esclaves, soit serfs. L'esclavage semblait tout à la fois normal et indispensable, tout comme le "droit" de posséder une voiture, d'avoir le chauffage central ou de prendre l'avion à notre guise, nous paraissent aujourd'hui parfaitement acceptables. George Washington, Thomas Jefferson, et même Toussaint Louverture, lui-même un affranchi, ont possédé des esclaves. L'histoire de l'esclavage et de son abolition montre combien la frontière est floue entre ce qui est considéré bien ou mal à un moment donné, et la rapidité avec laquelle cette frontière peut évoluer.

 

Il y a bien évidemment des différences importantes entre l'utilisation d'esclaves et l'utilisation de machines fonctionnant au pétrole ou au charbon. L'esclavage est un crime contre l'humanité. Le problème avec les énergies fossiles résulte des dommages collatéraux dus aux émissions. Si brûler à grande échelle du pétrole ou du charbon ne contribuait pas fortement au réchauffement de la planète, cela ne serait pas mauvais en soi. Si, pour garantir l'approvisionnement énergétique à bon marché, certaines compagnies pétrolières et les Etats qui les soutiennent, ne fomentaient pas des coups d'Etat et des guerres, prendre sa voiture pour aller acheter sa baguette de pain ne poserait pas de problème éthique. Il est désormais indéniable que notre addiction aux énergies fossiles contribue déjà à beaucoup de souffrances dans le monde (150 000 morts par an sont désormais attribuables au réchauffement climatique selon l'OMS).

 

La souffrance engendrée par notre dépendance aux énergies fossiles est bien sûr éloignée (géographiquement et chronologiquement), et involontaire. La nature du mal dans ce cas semble à première vue fondamentalement différente de celle de l'esclavage. Les conséquences imprévues de la combustion massive des énergies fossiles sont seulement pleinement comprises depuis peu de temps. Mais à présent que nous sommes conscients des effets néfastes de la combustion des carburants fossiles, et que nous continuons, globalement, à accroître nos émissions, pour combien de temps encore, pouvons-nous prétendre que les conséquences sont "involontaires" ? Au XVIIIe siècle les consommateurs du sucre produit dans les Antilles, ou encore les planteurs qui résidaient en métropole et laissaient l'exploitation de leurs propriétés à des gérants profitaient également de l'esclavage sans être en contact direct avec ceux qui faisaient fructifier leurs terres. Il ne paraît pas aberrant de dire que ces personnes commettaient une transgression morale comparable à celle commise par ceux qui jouissent aujourd'hui des bienfaits des énergies fossiles, tout en sachant que d'autres pâtissent et pâtiront encore davantage demain de notre mode de vie.

 

En quoi cette comparaison est-elle pertinente ? Etablir une analogie simple entre notre mode de vie actuel et l'esclavage permet d'aborder la question climatique sous un angle d'approche différent, et encourage l'action (car personne n'imagine confortablement l'idée de ressembler à un esclavagiste). Par ailleurs, l'analogie permet d'expliquer le climato-scepticisme. Nos économies contemporaines sont devenues extrêmement dépendantes vis-à-vis des énergies fossiles, tout comme les sociétés esclavagistes étaient dépendantes de leurs esclaves – en fait, bien davantage même que ces dernières ne l'ont jamais été. Cette constatation a récemment amené un chercheur à écrire : "que les membres du Congrès américain [aujourd'hui] cherchent à justifier l'utilisation des énergies fossiles malgré les risques pour les générations futures, de la même manière que les représentants sudistes [avant la guerre de Sécession] s'efforçaient de justifier l'esclavage en dépit d'idéaux égalitaires n'est probablement guère surprenant".

 

Enfin, les problèmes rencontrés par les militants anti-esclavagistes pour parvenir à faire interdire l'esclavage sont souvent similaires aux difficultés rencontrées de nos jours par ceux qui œuvrent pour la réduction des émissions de gaz à effets de serre. Les approches destinées à décarboner l'économie et la société peuvent donc s'inspirer directement des méthodes utilisées jadis par les abolitionnistes.


Si nous ne repensons pas rapidement notre manière de vivre, nos enfants paieront lourdement les conséquences de notre comportement irréfléchi. Qui plus est, les générations futures se demanderont dans quelques années comment notre civilisation a pu vivre dans un tel aveuglement moral. La prochaine génération verra-t-elle que les sociétés industrielles avaient des circonstances atténuantes ? Que nous étions devenus "accros" au pétrole, et étions nous-mêmes victimes de dépendance et des excès qu'elle engendre, à travers l'obésité, la pollution, la solitude, les dommages infligés au tissu social de nos communautés...? Si l'on en juge par la manière dont mes étudiants condamnaient sans appel les propriétaires d'esclaves des siècles passés, la réponse est probablement "Non". Il est bien plus plausible qu'ils nous maudissent pour les dégâts irréparables que nous aurons causés à la planète. Sans aucun doute, diront-ils, c'était là un peuple de barbares



Jean-François MOUHOT
http://jfmouhot.wordpress.com/










Article 7

Envoi par Maxime DELAYE
(Citoyen de base, marié, 3 enfants, 3 petits enfants,
résidant dans le département des Alpes-Maritimes, France).









ENERGIE ET VIE :

lettre ouverte au député Lionnel LUCA



Après Fukushima, un choix de société et un enjeu pour les élections de 2012.




Saint-Jeannet, le 07 mai 2011

 

Objet : Energie électro-nucléaire, énergie de vie ? Autres solutions. 
 


Monsieur le Député,

 

Tout d'abord, veuillez m'excuser pour la longueur de la présente (3 pages), mais il est tout aussi nécessaire d'argumenter les contestations, que d'en préconiser des solutions.

 

Nombre de scientifiques, de politiques et les écologistes (Comprenez les protecteurs de la vie) dénoncent depuis plus de 40 ans, les risques de catastrophes majeures des centrales électro-nucléaires, et, en outre, la prolifération de la bombe atomique, par le fait de la vente de ces centrales à travers le monde (Pakistan, Inde, Iran, … Libye ? ). Les écologistes ont toujours été décriés, voire ridiculisés.
 
Three-Mile Island n'a pas suffit. Tchernobyl n'a pas suffit. Fukushima : Les autorités japonaises ont fini par reconnaître que la catastrophe nucléaire a atteint le niveau 7 (le maximum ?). Le Japon, pays à la pointe des technologies, a fait appel à la France. Nos experts du CEA, d' EDF, d' AREVA sont partis à l'aide. Depuis lors, silence médias ... : Des réacteurs sont en fusion incontrôlable. Depuis plus d'un mois, des substances radioactives s'épandent dans l'atmosphère, contaminent les terres, polluent le Pacifique, menacent la planète.

 

Que va-t'il advenir ?

 

Comme pour Tchernobyl, combien faudra-t' il de morts de « liquidateurs » ? Le saura-t' on ?
Pour la population, durant des décennies, combien de malades, de cancers, de morts ?
Combien de naissances d'enfant malformés, monstrueux ? 
(1)
Combien de misère, de souffrance, de suicides ?
Combien de territoires condamnés pour des siècles ?
Combien de foyers ruinés, déplacés, à déplacer à jamais ?


Au pays du Soleil levant, il y a peu d'espace pour tant de population …  Le Japon tout entier risque d'être condamné ! Une catastrophe planétaire est en train de se profiler, mais, silence médias ! Silence à l'Assemblée !


Quand, Monsieur le Député, les responsables, politiques et opérateurs, de cette situation seront-ils traduits devant le Tribunal Pénal International, pour mise en danger de la vie d'autrui, crime contre l'humanité ?

 

Tout comme le peuple japonais, à qui l'on avait juré que les centrales nucléaires sont inoffensives, nos dirigeants, tous confondus, ont la culture du mensonge.

 

*

Je ne traite dans la présente que du sujet de l'énergie,

mais allez donc savoir pourquoi maintenant, en France,

il y a 62 % d'abstentions aux élections ..

*


Les mensonges :

 

1)   « Le kw/h nucléaire est celui qui coûte le moins cher » : En frais d'exploitation, peut-être,

mais, mensonge par omission : Il faut rajouter les frais de recherche (Depuis 60 ans (CEA), à la charge des contribuables) ; le problème des déchets radioactifs (qui n'est aucunement résolu et que nous laissons en héritage aux générations futures (...) ; le coût de démantèlement des centrales et de réhabilitation des sites; les frais liés aux maladies et décès des personnels intervenant pour la maintenance en milieu irradié et des populations habitant à proximité des centrales nucléaires (Fuites intempestives) (Statistiques ?).
... et le coût d'une éventuelle (probable) catastrophe majeure ?

 

2)  « le besoin en énergie double tous les 10 ans » : Affirmation arbitraire, pour l'imposition (dictature) d'une société matérialiste de « consommation - gaspillage – pollution », au mépris de la moitié de la population mondiale qui ne mange pas à sa faim, et au mépris des générations futures.
Au regard des réserves mondiales des matières premières, pouvez-vous imaginer que 7 milliards d'humains, en quête de « progrès », mène le train de vie de nos pays « civilisés » ?

 

3)  « La privatisation optimise l'exploitation » : Mensonge par recherche maximum des profits, au mépris de la sécurité (Voir TEPCO) : La multiplication des sous-traitants permet de diluer, voire de s'affranchir, des responsabilités en matière de sécurité et du respect du personnel d'entretien.

 

4)  « Le nuage radioactif de Tchernobyl s'est arrêté aux frontières de la France » : (Non  assistance à personnes en danger) : Fallait-il avoir une bien piètre idée du niveau d'instruction et de l'incrédulité du français moyen, et une confiance aveugle en les médias aux ordres. Mais les choses ont-elles changé depuis lors ? En tout état de cause, l' Autorité de Sûreté Nucléaire s'est discréditée à jamais.

 

5)  « L'énergie nucléaire est celle qui pollue le moins » : Quelles sont les incidences des rejets de radioactivité (« Incidents mineurs »), cachés pour la plupart, sinon dénoncés par les personnels des centrales, ou la CRIIRAD, dans l'atmosphère, les cours d'eau, les nappes phréatiques, ou la mer ? Quelles sont les incidences des milliards de tonnes d'eau rejetés en vapeur par les tours de condensation ? Et le réchauffement des cours d'eau, par le refroidissement des centrale nucléaires ?
Que va-t' on faire des déchets ? Les générations futures vont nous maudire !

 

6)  « Le nucléaire ou la bougie » : Slogan autant simpliste que mensonger.

 

7)  « Three-Mile Island  =  les Américains  =  pfftt ...,
8)  Tchernobyl  =  les Russes  =  pfftt …,
9)  Fukushima =  les Japonais  =  pfftt …

10)   Nous, les Français  =  Cocorico ! ».

 

Monsieur le Député, parlons simplement de la vallée du Rhône : Combien de barrages hydrauliques sont situés en amont des centrales nucléaires ?  Le barrage de Génissiat a une hauteur de 104 m …
En cas de rupture d'un, ou plusieurs, barrages (Tremblement de terre, attentat, bombardement, avion suicide envoyé par un Kadhafi …, quelle serait la différence de la déferlante avec le tsunami de Fukushima : 20 m, 30 m de hauteur ? Combien de réacteurs se trouveraient en péril ? ...
Nous ferions mieux que les Japonais.


Trêve d'ironie, si une seule centrale en France subissait un accident majeur, notre pays serait perdu …


Monsieur le Député, vous sentez-vous toujours moralement le droit de faire subir le risque d'une catastrophe nucléaire majeure à notre pays France, voire à toute l'Europe ?
Il convient, de toute urgence, de déterminer, d'arrêter et de démanteler toutes les centrales nucléaires susceptibles d'être inondées.

 

Devant la catastrophe que subit le Japon aujourd'hui, entendre toujours des hommes publics continuer à plaider pour le nucléaire relève de la plus grave irresponsabilité, voire de la démence. Dans tout les cas, de l'asservissement inconditionnel aux lobbies. Et on ose toujours dire que nous sommes en « démocratie »
A quand un référendum sur le nucléaire ?

 

Certes, on ne va pas se débarrasser du nucléaire du jour au lendemain. Mais maintes et maintes solutions existent. Faut-il tout d'abord une volonté ferme politique, … que nous attendons !

 

Des associations, des chercheurs, des économistes planchent sur le sujet depuis des années. Écoutez-les !

 

Certes, il faut envisager un changement de mode de vie. Mais pourquoi pas ? Nous ne pourrions aller que vers une société plus humaine.

 

« le véritable progrès est celui qui rend l'homme meilleur ».

 


Quelques pistes (Créatrices, pour certaines, de milliers d'emplois) :

 

Avant de parler besoin d'énergie, il convient de lutter contre tous les gaspillages (Exemples) :

 

     –    L'isolation des constructions : L'obligation de la mention de l'étiquette énergie, pour la vente et la location des logements, fait apparaître que la majorité de nos habitations ont un piètre isolement,  outre les bâtiments publics.
     –   Favoriser l'autonomie énergétique des bâtiments, par la combinaison de toutes les ressources locales.
     –   Éliminer les cycles aberrants : Exemple : Casser le verre pour le refondre (Revenir à la consigne).
     –    Revoir les modes de déplacements (et surtout les déplacements inutiles).
     –    ...

 

Se lancer hardiment dans les énergies douces :


     –    La France a 40 ans de retard sur le solaire, par rapport à des pays comme l'Allemagne,  …
     –    Il faut revoir l'exploitation de notre riche réseau hydraulique : Que d'énergie qui coule, à récupérer :  Réseaux souterrains, installation de roues à aube, multiplication des micro-centrales.
      * Réhabilitation de toutes les prises d'eau abandonnées dans nos rivières et torrents et des canaux pour l'installation de turbines sur les sites d'anciens moulins et usines abandonnés … Que de travail et  gloire à nos anciens.
     –    Exploiter la géothermie, l'éolien, …
     –    Stockage de chaleur inter-saisonnier (puits de galets).
     –    Vos idées …

 

Commençons par ouvrir un véritable débat sur l'énergie, qui n'a jamais eu lieu. Mais là, les « démocrates », les « républicains », s'esquivent

 


Pour terminer d'exprimer mon immense colère, permettez moi, Monsieur le Député,de citer deux évidences :
« Gouverner, c'est prévoir » et, si vous êtes croyant : « Dieu a créé l'homme pour aller debout. Force est de constater que beaucoup vont à quatre pattes, quand ils ne rampent pas ».

 

Voilà, Monsieur le Député, telle est la position d'un citoyen ordinaire.
En ce qui me concerne, je me fais un devoir de diffuser copieusement le présent courrier.

 

Dans l'espoir que la présente soit utile à votre réflexion, je vous prie d'accepter, Monsieur le Député, l'expression de mes respectueuses salutations.

 


Maxime DELAYE
Militant dans le secteur associatif

 


Note :
(1)
recherche d'images sur Google avec requête : catastrophe de Tchernobyl :
http://www.google.fr/images?q=catastrophe+de+Tchernobyl

 

 

Pour complément d'info :


Les 3/4 des japonais souhaitent sortir du nucléaire, et pour cause :
Alex, français, père de famille, vivant à Tokyo, nous parle :
http://lesmoutonsenrages.wordpress.com/2011/06/15/fukushima-alex-nous-parle/










Article 8

Envoi par Gérard CHAROLLOIS : http://www.ecologie-radicale.org/












SEPT MILLIARDS D'ANIMAUX HUMAINS ET LES AUTRES

?




Victimes des mythes abrutissants qui conduisirent l’homme « à croître et multiplier », la biodiversité se meurt, les espaces naturels disparaissent devant une urbanisation cancéreuse, les êtres vivants, humains ou non-humains sont exploités, marchandisés, conditionnés  pour produire et dégager du profit.
 
Un milliard d’humains en 1800. SIX MILLIARDS EN 1998 et sept milliards en ce mois d’octobre 2011.
 
Les « experts » formatés vont toutefois répétant : « Ne vous inquiétez pas, bonnes gens. La population humaine ne va pas proliférer indéfiniment et va même se stabiliser autour de quinze milliards »...
 
Simples projections purement idéologiques et anthropocentristes, relais des obscurantismes religieux incitant à la pullulation inconsidérée au détriment de toutes les autres espèces.
 
Car le problème tient d’abord à la cohabitation planétaire entre le grand destructeur de vies et toutes les autres formes biologiques.
 
Les commentateurs anesthésiants ne posent le défi démographique que sous l’angle des ressources permettant à l’espèce élue de consommer des aliments, bien sûr, mais aussi des biens manufacturés, des voyages, des 4x4, des gadgets électroniques, de l’énergie. Ces tenants du prêt-à-penser ne posent que cette question égotiste : Comment nourrir tant d’humains, comment pourront-ils semer partout nuisances et dévastation ?
 
Or, pour nous, biocentristes, le défi tient au maintien d’espaces vitaux pour toutes les espèces qui ont, d’un point de vue éthique, le droit de survivre, nonobstant l’expansion humaine.
 
La nocivité de l’homme ne réside pas tant dans le nombre que dans son comportement.
 
Sept milliards d’amoureux de la Nature généreraient moins de saccages et de cruautés que quelques centaines de millions d’exploiteurs cupides et sadiques.


Sept milliards d’humains pourraient cohabiter pacifiquement avec les éléphants, les tigres, les ours, les loups et les cormorans si le degré d’élévation morale de l’humain était indexé sur son taux de croissance démographique.


Les faits démentent l’optimisme.
 
Les barbares sont parmi nous, propageant morts et artificialisations.
 
Notre espèce encombre l’espace et s’imagine supérieure...


Contemplez les conflits, les massacres d’humains à travers le monde aux noms de billevesées grotesques ou d’intérêts sordides !

 

Cet animal est bête à s’entre-tuer pour des dieux imaginaires, pour des drapeaux et des tribus et il ose s’affirmer intrinsèquement séparé du règne du vivant !


Fait divers instructif sur la nature humaine :
 
Le 8 octobre dernier, dans un village du GARD, RODILHAN, une foule malsaine se pressait pour voir de jeunes gens s’entraîner à torturer et à tuer, dans une arène, des veaux.
 
Avant l’édifiant spectacle, quelques dizaines d’humains indignés s’enchaînèrent pacifiquement sur le sable du sacrifice projeté. La foule des amateurs de sang se rua sur eux, les frappant avec une violence et des manifestations de haine que dictent ,seules, de bien mauvaises consciences obscurcies.
 
Nous savons l’animal humain capable de concevoir des camps, des génocides, des guerres, des bombardements de populations civiles désarmées, et c’est le même instinct sadique qui, ici et là, surgit en grande lumière lorsque les conditions politiques ou les « traditions » libèrent la perversité.
 
Alors, quel facteur libérera la planète de son cancer ?
 


Deux scénari se conçoivent.
 
---soit, l’espèce humaine, après son expansion démographique, finira victime de sa propre nuisance, s’autodétruisant d’une manière ou d’une autre.
 
---soit l’humain mute dans son comportement et adopte à l’égard du vivant, c’est-à-dire à  l’égard de lui-même et des autres formes de vies, une culture de respect et de raffinement des mœurs. Il se guérit de son instinct de mort.
 
Pessimistes ou optimistes : choisissez un pronostic sur la nature de la sortie de l’immense salle de torture en laquelle l’homme transforme présentement sa planète.
 

 

Gérard  CHAROLLOIS
CONVENTION VIE ET NATURE
MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE
POUR LE RESPECT DES Êtres vivants et des équilibres naturels.

















Article 9

Envoi par Üzeyir Lokman ÇAYCI : http://www.artmajeur.com/serap/  &
http://artsrtlettres.ning.com/profile/UEzeyirLokmanCAYCI














Paris, le 07.01.2012


APPEL URGENT


L’Etat de la Turquie, c’est à dire  «parti AKP», fait pression inhumaine et sans justice sur les journalistes et sur les écrivains,  déjà  95 journalistes et écrivains ont été condamnés pour rien...  95 écrivains ou journalistes ont été  harcelés, jetés en prison ou menacés de mort : avec mauvaises conditions [de détention], certains détenus sont morts, plusieurs détenus sont malades gravement dans les cellules de prisons.

 

J’attends donc vos réactions pour les journalistes et les écrivains Turcs.
Avec tous mes remerciement.
Bien amicalement à vous.



L’HUMANITE



 

Lorsque les aspirations primitives

 

S’unissent à la lutte d’intérêt

 

Il ne reste trace de l’amitié

 

Mon frère…

 

 

 

Tous les comportements vils

 

Sont à la propre hauteur de l’individu…

 

Les efforts de nuire

 

Sont derrière le bon…

 

Celui qui mène ses affaires égoïstement

 

Ne peut trouver d’ami

 

Mon frère…
 

 

Tout est  sous observation ici-bas

 

Ce ne sont pas les appareils,

 

Mais l’être humain qui est déréglé…

 

C’est le jour de la course

 

Derrière l’amitié…

 

La méchanceté ne s’oublie pas

 

Mon frère…

 

 

 

Certaines créatures ne sont pas

 

Le mur des lamentations

 

A s’y retourner pour pleurer…

 

Les passions

 

Traînant l’homme derrière elles

 

Ne sont pas des vaches à lier !

 

Celui qui à un aveugle pour guide

 

Ne peut arriver à son but

 

Mon frère…

 

 

 

© Üzeyir Lokman ÇAYCI
Paris, le 22.08.1999
Traduit par :
Yakup YURT

*

l'auteur est également
Concepteur industriel - Architecte d'intérieur
et réside en FRANCE

 

 

 

A l'appui :

 

Le réseau mondial pour la liberté d'expression
Thème Turquie : une série d'articles
http://www.ifex.org/turkey/articles/fr/
exemple :
Des dizaines de personnes arrêtées dans une vague de répression du gouvernement contre la liberté de parole : http://www.ifex.org/turkey/2011/11/02/government_crackdown/fr/

 

Appel urgent : Stop aux détentions arbitraires en Turquie !
http://turquieeuropeenne.eu/article5017.html

 

TURQUIE - L’article 301 menace la liberté d’expression : il doit être immédiatement abrogé
http://www.amnestyinternational.be/doc/s-informer/actualites-2/article/turquie-l-article-301-menace-la

 

Voilà la "Démocratie" en Turquie !
http://www.info-turk.be/138.F.htm

 

Liberté d'expression en Turquie: appel urgent
http://www.susam-sokak.fr/article-editeurs-ecrivains-journalistes-etudiants-en-prison-86572767.html

 

Turquie : liberté de la presse.

L’OSCE lance des appels pour des mesures urgentes dans une indifférence assez grande de l’UE.
[
http://europe-liberte-securite-justice.org/2011/12/15/turquie-liberte-de-la-presse-losce-lance-des-appels-pour-des-mesures-urgentes-dans-une-indifference-assez-grande-de-lue/ ]

.../....
En Turquie, la liberté de la presse est menacée, sur  le fil comme en témoigne ce long procès,  un procès de médias comme la Turquie en avait connu beaucoup dans les années 80 et 90, mais tous espéraient cette époque révolue.

 

Une évaluation autorisée de la démocratisation et de la liberté d’expression en Turquie
http://eafjd.eu/spip.php?article487
(Ragip Zarakolu, Editeur, défenseur des Droits de l’Homme ; discours délivrée lors de la réception du prix de la Liberté d’Expression)
 
AFFAIRE PINAR SELEK : LA TORTURE PSYCHOLOGIQUE CONTINUE !
http://pinarselek.fr/index.php?page=article&&id=107











Dernière modification : 30.01.12, 00:00:20