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Article 1 : UN ENJEU DE CIVILISATION
par Jean-Jacques REY
Article 2 : PANIQUÉ ? NIQUÉ... NICOLAS SARKOZY OU L’IMPOSTURE CONTEMPORAINE
par Alain SAGAULT
Article 3 : LA PRESSE MAINSTREAM TENTE DE RATTRAPER SON CANDIDAT PREFERE
par Guy RICHART
Article 4 : LES ETATS-UNIS AU MONDE : FAITES CE QUE JE DIS...NE FAITES PAS CE QUE JE FAIS
par Alexis ASUMANI BENGANTUNDU
Article 5 : LA PREUVE PAR LA GRECE
par Gérard CHAROLLOIS
Article 6 : FMI EUROPÉEN : UNE MACHINE A COULER L'EUROPE
par Frédéric LEMAIRE (envoi de B. BEC)
Article 7 : UN INGENIEUR JAPONAIS DEMONTE LES DESSOUS DE L'INDUSTRIE NUCLEAIRE...
par Koide HIROAKI (envoi de Martine BOICHOT CAMARA)
Article 8 : COUP D'ETAT AU NIGER : IMPLICATION D'AREVA ET DE LA FRANCE ?
par TAHERUKA SHABAZZ (envoi de Martine BOICHOT CAMARA)
Article 9 : D' HIROSHIMA A FUKUJIMA !
par Mathilde FILLOZ
UN ENJEU DE CIVILISATION
Je
suis d’accord avec le magistrat Serge Portelli : le sarkozysme
a distillé en France une maladie pernicieuse qui affecte fort
notre pseudo-démocratie, et il en restera des séquelles
longtemps après le congédiement de son inventeur et de
la bande de « joyeux lurons » qui l'accompagne… Il
se dégage même des odeurs pestilentielles dans ce pays,
transformé en cloaque de société. Non seulement,
le président actuel de la République Française
se révèle un piètre stratège, mais
il ne sait pas donner un cap à ses ambitions ni
même gérer les contingences... A part donner le
change, on se demande ce qu'il sait faire ! Même la
politique sécuritaire qu'il impulse, il n'en contrôle
pas les effets ; et ; dans les faits, nous voyons bien que
celle-ci provoque et favorise la violence qu'elle
prétend
combattre. Je dirai même qu'à l'heure actuelle, il n'y a
que les braves citoyens qui soient bien contrôlés ; pour
le reste, c'est le règne de la pègre ! ...
Pour moi,
dans cette carence de gouvernement pratiquement dérisoire, il
y a une trahison de la France et de ses valeurs de civilisation.
Nous
pourrions symboliser le gouvernement actuel par des goules (voir
plutôt au sens mythologique...) entretenus par tout un réseau
de nains et serviteurs, eux-même alimentés par un
réservoir de 30% environ de l'électorat, pas plus
et je suis généreux ! Pardon pour la B.D et le parti
pris, mais je verrai bien ces gens-là sous forme de
Schtroumpfs merdeux, hilarants peut-être, mais qui sont
vénéneux pour la cohésion sociale. En bref,
voilà des gens qui osent agiter le drapeau tricolore, symbole
d'unité nationale, (serait-ce qu'ils veuillent le confisquer
à leurs opposants ?) qu’ils n'hésitent pas à
salir pour draper leurs intérêts partisans.
Qu'on se
le dise -je veux bien battre du tambour avec cela- nous avons affaire
à une certaine droite qui n’a jamais eu aucun scrupule à
« vendre » la France, et ce sont de drôles
d’épigones qui n’ont même pas le courage de
leurs idées, pompant sur les autres tout ce qu’il y a de
plus rétrograde…
La revanche de ces «
maréchal-nous-voilà
» est aussi due aux erreurs de la Gauche, dans son
ensemble. Naguère, archidivisée, celle-ci n’a pas
su répondre aux inquiétudes des classes populaires,
elle voulait simplement gérer la misère et amortir la
rigueur... Alors
nombre d’éléments parmi les défavorisés
ont penché pour le « saint » sauveur et nous avons
été « sauvés » !
... Il n'y a plus à épiloguer ni à s'étonner,
mais certainement beaucoup à regretter. Même si on ne
bâtit pas l'avenir là-dessus... Enfin, une autre
partition semble aujourd'hui se jouer, nous verrons bien si elle
arrive à convaincre suffisamment de monde. Parce que, jusqu'à
maintenant, certains veulent discuter avec le « loup »,
mais ils ressemblent plutôt à l’agneau de la fable
! …
Course
aux présidentielles.
La façon dont a été éliminé Dominique Galouzeau de Villepin par les intrigants et groupes de pression à Droite (d’abord eux, mais avec l’accord tacite de bien d’autres « experts » et initiés de la politique politicienne), est assez révélatrice de la vision qu’ils ont de la démocratie, et aussi, accessoirement, du sauve-qui-peut général qui règne dans les rangs de cette même Droite. Que l’on ne s’y méprenne pas, ceci n’est pas anodin, sans même parler du suspense entretenu... Qu’on le veuille ou non, le respect d’une éthique s’impose dans l’accession aux hautes responsabilités ; sinon gare aux effets en retour ! (probablement pires que les promesses non tenues). Une démonstration supplémentaire va en être donné bientôt qui relève bien sûr de la Justice immanente (encore Elle !) et l’acharnement sur l’ancien premier ministre coûtera cher à leurs auteurs, au premier chef le clan sarkozien ; car le panache, la constance et d’autres qualités ne font pas défaut au personnage en question. Le mauvais procédé utilisé, pour écarter sa candidature aux présidentielles 2012, choquera sans doute quelques esprits qui sont des électeurs (y compris et surtout à droite) en quête de repères et de refuge à leurs valeurs ; ce que l’UMP ne peut prétendre offrir, surtout avec le bilan calamiteux de ses ténors au gouvernement, ces derniers cinq ans, qui va jusqu’à remettre en question notre unité nationale, sans parler de la souveraineté populaire… En 2007, nous avions assisté à une prime donnée au plus cynique et profiteur pour le gain de l’étape… En 2012, on recommence, mais les gens sont avertis par l’expérience. L’arrivée n’est donc pas la même, n’en déplaise aux « magiciens » de la com.… C’est une arrivée en côte et non plus au sprint, autrement dit, pour gagner, il faudra pédaler par ses propres moyens et savoir changer de braquet aussi souvent que nécessaire. Et pour ça, l’intelligence de course n’est pas acquise, surtout quand on ne sait pas changer de rythme (et donc en politique, on dira : changer de thèmes et de discours) !
Faire
« peur » à l’adversaire… : les
roulés.
Il
y en a qui sont non seulement stupides mais veulent imposer leur
sottise, c’est sur ces gens-là en principe que misent
des néocons comme Sarkozy, pour prendre le pouvoir avec des
vues basses… Ensuite ces roulés sont transformés
en épouvantails ou vecteurs de maladies sociales...
Ainsi,
c’est quasiment toujours du même côté que
vient le non respect du travail que l’on ne connaît pas
ou ne sait pas faire... Plus généralement, le médiocre
exhale facilement ses rancœurs et les frustrations dues à
ses propres limites, il en cherche toujours la cause chez les autres…
Il ne faut pas chercher trop loin pour exciter son intolérance.
Il se cramponne d’autant plus au respect qui lui est « dû
», qu’il tire sa fierté du peu qu’il sait ou
qu’il a : un état mental souvent réduit
d’ailleurs au paraître et alimenté par
l’exploitation de sa condition…
Si les gens de cet
acabit vous disent dédaigneusement qu’ils n’ont
pas besoin de ce que vous créez, répondez-leur que vous
n’avez souvent pas besoin de ce qu’ils fabriquent, et la
Terre ne s’en portera que mieux ! Mais alors ils voudront
certainement vous empêcher de vivre !
Faire
« peur » à l’adversaire… : les
roulures !
C’est le congrès de Vienne, bis repetita, les néocons européens veulent étouffer la France : ils nous réservent le même coup qu’aux Grecs !
Quand
je disais que nos pseudos nationalistes sarkoziens, néocons
par excellence, étaient vendus à la finance apatride :
démonstration à l’appui, leurs petits copains, en
Europe, affidés, redoutent tant leur éviction du
pouvoir en France, qu’ils songeraient à mettre en
quarantaine ce pays au cas où ses nouveaux
dirigeants voudraient desserrer l’étau comptable et
renégocier des traités iniques ; c’est vrai que
nous pourrions être contagieux, mais pour une bonne maladie !
En fait ces roulures de néocons qui passent leur temps à
rouler pour les « dieux » des marchés financiers,
n’ont que faire des intérêts nationaux, ils se
roulent dedans pour mieux se farcir les droits humains ; quant à
la ré-publique (quand il y en a une) ils n’arrêtent
pas de rouler dessus !
Alors quand j'entends leur indignation
pour des insultes soi-disant, surtout qu’ils n’arrêtent
pas d’insulter l’humanité entière, ces
gens-là, je méprise sardoniquement ! En France,
pendant ces cinq dernières années, l'UMP : devenu
parti de la déclinaison française des "républicains"
états-uniens, ils
ont piétiné les droits fondamentaux et miné
notre société jusqu'à pousser au suicide des
centaines de nos concitoyens, sans parler de tous les autres maux et
tourments de société. Grave
et condamnable !
Nous sommes bien forcés d'en prendre acte et encore mieux, de
réagir.
Ainsi ces sectaires ont tellement peur et à
prouver que, maintenant, leurs meetings consistent à réunir
quelques milliers de sectateurs, adhérents, pour écouter
le discours du "Chef", à grand renfort de fric et de
trains, en déplaçant un flic pour chaque figurant !
Impressionnant, n'est-ce pas ? C'est la célébration de
la messe à la mode pompier ! Y aurait-il le feu ? Souhaitons
que les Basques fassent des émules...
Qu'ils
soient béjaunes ou vieux schnoques, ces néocon-servateurs,
même en utilisant la terreur, ils ne gagneront pas contre une
évidence : pour une multitude d'êtres humains dans le
monde, il
y a une aspiration profonde au changement de gouvernance et système
économique,
avec tous les bienfaits attendus pour la Civilisation qui en aurait
bien besoin.
Jean-Jacques
REY
http://www.jj-pat-rey.com/INTERNET-TRIBUNE-LIBRE/index.html
Si vous en avez le loisir et l'envie, j'attire votre attention sur ces articles fort consistants et pertinents :
«
La chute de Nicolas Sarkozy ne signifiera pas la fin du sarkozysme »
http://www.bastamag.net/article2196.html
"Qu’est-ce
que le sarkozysme ? En cas de défaite du président
sortant, comment tourner la page d’un quinquennat qui aura
profondément divisé la France et ses habitants ?
Insidieuse et pernicieuse, l’idéologie sarkozyste s’est
instillée progressivement dans les esprits jusqu’à
y infliger des dégâts immenses. Tel est l’analyse
du magistrat Serge Portelli, vice-président au tribunal de
Paris et auteur du livre Le Sarkozysme sans Sarkozy. Quelle est donc
cette « pensée » qui nous gouverne ? Éléments
de réponse avec un magistrat engagé."
Indignés
de tous les pays…
http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article19434
Intro
:
"La liste des pays où fleurissent des mouvements
susceptibles de se réclamer plus ou moins ouvertement de
l’Indignation va devenir interminable. Bientôt, on
comptera aisément les pays totalement étrangers à
ce phénomène qu’il serait politiquement vain et
intellectuellement malhonnête de mettre au rang des évènements
passagers ou purement circonstanciels. Par un raccourci audacieux,
ces mouvements aux formes mouvantes et aux discours diversifiés
ont été associés à la publication de
l’opuscule revigorant de Stéphane Hessel. «
Indignez-vous ! » nous a-t-il enjoint du haut de son intacte
lucidité que tant d’individus semblent avoir perdue en
nos démocraties formelles."
Sauvons
le peuple grec de ses "sauveurs" !
http://jesuisgrec.blogspot.fr/2012/02/sauvons-le-peuple-grec-de-ses-sauveurs.html
-
PAR UN COLLECTIF D’INTELLECTUELS ET D’ARTISTES EUROPÉENS
"Au moment où un jeune Grec sur deux est au
chômage, où 25 000 SDF errent dans les rues d’Athènes,
où 30% de la population est tombée sous le seuil de
pauvreté, où des milliers de familles sont obligées
de placer leurs enfants pour qu’ils ne crèvent pas de
faim et de froid, où nouveaux pauvres et réfugiés
se disputent les poubelles dans les décharges publiques, les
«sauveurs» de la Grèce, sous prétexte que
les Grecs «ne font pas assez d’efforts», imposent
un nouveau plan d’aide qui double la dose létale
administrée. Un plan qui abolit le droit du travail, et qui
réduit les pauvres à l’extrême misère,
tout en faisant disparaître du tableau les classes moyennes."
Envoi par Alain SAGAULT : http://www.sagault.com/
PANIQUÉ ? NIQUÉ…
NICOLAS
SARKOZY OU L’IMPOSTURE CONTEMPORAINE
:
chronique
d’une déroute annoncée
par
Alain Sagault
Page
d'origine : http://www.ateliersdartistes.com/spip.php?article585
Mercredi
22 février 2012
Amusant
de voir les journalistes politiques se battre les flancs pour assurer
du suspense à une élection présidentielle jouée
d’avance. Nicolas
Sarkozy sera battu
– à
plate couture.
Il n’est pas seulement lesté de son bilan, il est
coulé par ce qu’il est. Plus il tentera d’échapper
au torrent qui l’entraîne en agitant ses petits bras pour
surnager, plus il s’enfoncera. Il boit déjà la
tasse, et n’agit plus que par réflexe. Paniqué,
parce qu’il se sait déjà niqué, et par sa
seule faute.
Car plus personne ne peut croire en lui.
Contrairement à ce que disent ses amis et à ce que
pensent, à supposer qu’ils pensent, ce qui est leur
faire beaucoup d’honneur, les commentateurs autorisés,
prêts à tout pour continuer l’inutile et nuisible
carnaval médiatique qui leur assure tous les conforts, à
commencer par l’intellectuel dont ils usent et abusent depuis
des décennies, le sentiment dominant à l’égard
de ce triste sire n’est pas la haine, mais le mépris. Et
les soubresauts de l’agonie minable de ce quinquennat aussi
grotesque que désastreux ne suscitent pas la pitié,
mais le dégoût.
On peut se remettre de la haine, on peut même dans
certains cas l’utiliser, voire la retourner. On ne se remet pas
du mépris.
Ce qui condamne Sarkozy, ce n’est pas
seulement qu’il fait honte aux électeurs assez lucides
pour avoir toujours refusé de lui faire confiance, c’est
que beaucoup des électeurs assez aveugles ou malhonnêtes
pour lui avoir donné leur voix ont depuis déjà
longtemps, qu’ils l’admettent ou non, honte de leur
vote. Cela seul dit tout, et assure sa désélection.
Soyons
clairs. Nous n’allons pas élire Hollande : nous allons
désélire Sarkozy. Car la défaite de l’un
n’entraîne pas la victoire de l’autre. On n’élit
un Hollande que par défaut. Hollande n’aura gagné,
et nous avec lui, que s’il change en profondeur l’idéologie
encore au pouvoir, manipulatrice et perverse, et qui devant
ses
échecs toujours plus flagrants révèle peu à
peu sa violence foncière, jusque-là camouflée
sous le masque d’une hypocrite bénévolence.
C’est dire qu’il a du pain sur la planche, et qu’il
lui faudra faire un sacré grand écart pour ne pas être
fidèle à la trahison systématique qui a donné
ses lettres de scélératesse à une
social-démocratie ayant depuis longtemps délibérément
choisi d’être anti-sociale et anti-démocratique.
Il est plus que temps pour les gouvernants actuels, qu’ils s’avouent de droite ou se prétendent de gauche, de comprendre enfin que contrairement à la commode et hypocrite croyance des experts bidons à la Colombani ou à la Reynié, la colère qui gronde n’est pas celle d’un populisme dévoyé, mais celle des citoyens de plus en plus nombreux qui entendent reprendre le pouvoir qui leur a été peu à peu confisqué depuis plus de cinquante ans par des imposteurs cyniques et incompétents, dont la délirante fuite en avant continue de plus belle, déchaînant une violence de plus en plus ouverte à mesure que le désastre qu’ils ont créé apparaît dans toute son ampleur.
Comme
l’avait pressenti Orwell, nous
vivons dans l’imposture généralisée.
Car le triomphe du marketing, c’est le triomphe de
l’imposture. C’est la victoire ignoble et suicidaire
de l’apparence sur l’essence, de l’avoir sur
l’être. En une hideuse caricature, les contraires,
déguisés, remplacent les valeurs dont ils sont le
masque déformé : la sensiblerie tient lieu de
sensibilité, la cruauté se fait passer pour de la
force, le mensonge est repeint aux couleurs de la vérité,
l’étiquette remplace l’objet, partout les mots
tiennent lieu de réalité.
On nomme évolution,
l’involution sauvage qu’on tente d’imposer à
des populations niées dans leur essence même : «
La
liberté, c’est l’esclavage
», tel est le message délivré aux peuples
européens, à commencer par le peuple grec. De coup
d’état déguisé en coup d’état
affiché, on élimine systématiquement les
alternatives possibles pour assurer la vérité de
l’affirmation initiale et finale qui tient lieu d’argumentaire
aux néo-cons de l’Europe libérale : « Il
n’y a pas d’alternative
».
En
matière d’imposture, Sarkozy est le symbole même
de l’ignominie néo-libérale, le parangon de
l’imposture mondialisée, et la plus authentique «
œuvre d’art » de l’art de marché
contemporain, pardon, post-moderne, entendez plus exactement
régressif. Président de carnaval, dans
un monde qui a fait de l’inversion des valeurs un système
de pensée et d’action
: dire le contraire de ce qu’on fait, faire le contraire de ce
qu’on dit. Jouer au dur, mais n’être fort qu’avec
les faibles, et se prosterner devant les forts.
Le politicien
taré qui déjà s’efface n’était
qu’une marionnette, l’instrument du pari tenté et
partiellement réussi par l’oligarchie mondialisée
pour voir jusqu’à quel degré d’ignominie
l’on peut faire descendre un peuple, et s’il est possible
de mettre durablement à sa tête, comme en Italie, un
bouffon doublé d’un imbécile. Ce sont les «
élites » tout entières qui portent la
responsabilité du désastre engendré par leur
avidité. Gens d’affaires et politiques, mais aussi
intellectuels de pouvoir et artistes de marché ont contribué
à imposer la prise au sérieux des pires bouffonneries,
et tout fait pour légitimer les mensonges les plus éhontés.
En
France, le quinquennat de Sarkozy aura été en fin de
comptes (et de contes) le plus formidable banc d’essai de ce
que j’appelle, depuis plus de quinze ans : libéral-nazisme.
Jamais la destruction concomitante de l’État et du
peuple au bénéfice de l’oligarchie
politico-financière n’aura été aussi
totalement engagée, avec plus de bêtise bornée,
de perversité obstinée et de violence de moins en moins
dissimulée.
Dans l’Europe tout entière,
jamais l’équilibre d’une société et
les droits et devoirs des individus n’ont été
aussi froidement attaqués, comme le prouve surabondamment le
coup d’état particulièrement scandaleux par
lequel les gouvernants européens actuels entendent mettre
au-dessus des lois l’infâme « Mécanisme
européen de stabilité
», dont l’adoption nous engagera irrévocablement
sans que nous ayons été le moins du monde consultés.
Bien entendu, la voie ainsi tracée est sans issue, y
compris pour ceux qui y engagent leurs pays, comme le prouve le banc
d’essai grec, beaucoup plus avancé, et par voie de
conséquence encore plus clairement catastrophique.
L’une
des grandes victoires de la mondialisation financière, en même
temps que le comble de son imposture généralisée
et de sa manipulation carnavalesque, c’est d’avoir
réussi à condamner la violence chez les opprimés
tout en l’exerçant avec le plus froid cynisme à
leur encontre. La façon dont après avoir pillé
le tiers-monde, les néo-libéraux ont systématiquement
paupérisé leurs propres populations restera un cas
d’école : il y aura à faire dès que
possible une histoire de la sidérante violence des
gouvernements de droite et de « gauche » telle qu’elle
s’est pratiquée de plus en plus ouvertement à
mesure que le contrepoids des dictatures communistes allait
s’allégeant, en un savant mélange de cynisme et
d’hypocrisie, admirablement exprimé par cette perle
actuellement affichée au fronton déshonoré du
Palazzo Grassi à Venise par un des plus ignobles chevaliers
d’industrie actuels (je n’ai pas dit capitaine, et vous
renvoie si nécessaire au Littré et au Robert).
LE
MONDE VOUS APPARTIENT, ose proclamer ce répugnant personnage
au moment même où ses amis et lui tentent de nous
affamer pour mieux poursuivre leur délire mégalomaniaque.
Le monde, Dieu merci, ne nous appartient pas, nous appartenons au
monde ; le drame est que c’est au monde minable de Pinault,
dressé sur les ergots de la médiocrité
triomphante au-dessus des ruines d’une civilisation millénaire
que, désormais, sauf révolte de dernière heure,
nous appartenons.
Et ce n’est nullement par hasard que
Pinault est la figure de proue d’un art contemporain de marché
radicalement dévoyé. Comme toujours, l’art, pour
le meilleur et pour le pire, anticipe les évolutions ou du
moins les accompagne et en témoigne. Le parallèle est
frappant entre la présomption et l’avidité des
dirigeants de tout poil et l’incroyable lâcheté,
la scandaleuse démission des intellectuels et artistes qui
leur servent la soupe, défendent et illustrent la folle épopée
de l’argent-roi et de la corruption tous azimuts.
En
même temps que s’annonce chaque jour plus proche
l’effondrement de la mondialisation financière et
l’écroulement de notre dérisoire croyance
fantasmatique en l’homme-dieu, maître du monde et
dompteur de la nature, nous assistons au crépuscule d’une
époque particulièrement stérile et violente de
la création artistique, dénaturée et confisquée
par des hommes de profit et de pouvoir qui se prenaient pour des
démiurges et n’étaient en fin de compte que des
impuissants déguisant leur nullité sous les masques
commodes de la provocation, du terrorisme intellectuel et de la
mégalomanie comme substitut au travail.
Si d’authentiques
artistes ont pu trouver leur voie à l’écart de
ces pitres pédants et de leur terrorisme néo-académique,
la perte de repères et l’absence de hiérarchie
des valeurs qu’elle entraîne a engendré la plus
grande confusion, aussi bien chez les créateurs que chez les
amateurs. Confusion dont s’est régalé la
spéculation, qui n’aime rien tant que la merveilleuse et
illusoire absence de hiérarchie qui lui permet d’imposer
les allées et venues frénétiques de son yo-yo à
blouser les gogos.
Un des bons côtés de ce feu
d’artifice où le pire l’emportait souvent sur le
meilleur, c’est justement d’avoir permis au meilleur
comme au pire de se donner libre cours. À côté
des voies de garage, hantées par des escrocs ou des imbéciles
(souvent les deux à la fois, voir le ridicule Yves Klein et
ses grotesques thuriféraires), des expériences de
toutes sortes ont été ainsi tentées, des voies
nouvelles découvertes, et des œuvres de toute beauté
créées.
En
politique comme en art, il est temps de faire le bilan, de sortir des
illusions mégalomaniaques, de revenir à l’humilité
du vrai travail et de la recherche authentique. En art comme en
politique, le temps de la décroissance est venu. Que nous le
voulions ou non, nous allons devoir redevenir modestes, généreux,
désintéressés. Nous allons devoir à
nouveau composer avec le réel, seul moyen de le dépasser
en le servant autant qu’il nous sert.
Nous n’existons
pas seulement par nous-mêmes, ni pour nous-mêmes, et la
plus grande erreur comme le plus grand crime et la plus grande
sottise de l’art contemporain de marché, fidèle
miroir d’une humanité aveuglée par sa volonté
de pouvoir et de profit, a consisté à croire à
sa propre toute-puissance.
Narcisse
se noie dans sa baignoire. Le sauver est impossible, autant
qu’inutile.
Laissons-le pourrir dans ses excréments,
nous avons mieux à faire que l’enterrer.
La
politique n’est digne de ce nom que quand elle veut devenir ce
qui seul lui donne sens : un art de vivre. Et en matière d’art
de vivre, l’art est la plus haute des politiques.
Humblement,
dans la joie, avec tout ce que nous sommes, avec tout ce qui nous
dépasse, remettons-nous à créer.
Alain
SAGAULT
http://www.sagault.com/
Pour compléter son info :
Le
Monde note AAA le pacte budgétaire de
Sarkozy-Merkel
http://www.acrimed.org/article3776.html
"La
crise de la dette est une véritable aubaine pour les
éditocrates ; on l’a vu dans un précédent
article, c’est l’occasion rêvée de reprendre
en chœur l’hymne à la rigueur, en vantant la «
vertu budgétaire », la « rigueur » (qu’elle
soit de gauche ou de droite), « l’intégration
budgétaire » et fustigeant les déficits, l’«
incurie » et le « laxisme » des pouvoirs publics.
Ainsi le projet de nouveau traité européen, proposé
par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel pour imposer la «
discipline budgétaire », se pose-t-il comme une évidence
pour Le Monde et son éditorialiste-vedette. À n’importe
quel prix ?"
Karachi
: Sarkozy nommément cité par le frère d’Akim
Rouichi
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/karachi-sarkozy-nommement-cite-par-103321
Kadhafi
aurait financé Sarkozy pour sa campagne de 2007
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/kadhafi-aurait-finance-sarkozy-112316
Bettencourt:
le Sarkogate peut-il enfin démarrer ?
http://sarkofrance.blogspot.com/2012/02/bettencourt-le-sarkogate-peut-il-enfin.html
CULTURE : Des biens publics de très haute nécessité
" Cessons de tergiverser. Si la culture ne devient pas aujourd'hui l'un des fers de lance des programmes de nos partis de gauche, nous aurons perdu, quoi qu'il advienne. Si leurs représentants ne perçoivent pas le caractère fondamental de l'enjeu, nous aurons - même en cas de victoire - cédé à la déferlante ultralibérale qui cherche à détruire à l'échelle mondiale les outils de l'esprit, pour réduire les humains à d'efficaces machines à produire et à consommer."
Envoi par Guy RICHART : http://www.ecritguyrichart.fr/
LA PRESSE MAINSTREAM TENTE DE RATTRAPER
SON
CANDIDAT PREFERE
:
Nicolas Sarkozy,
en
exploitant le malheur et la peine de familles
touchées par
la barbarie et la violence de la folie
.
Les évènements de Toulouse demandent, avant d'affecter les choix des électeurs, une analyse et une réflexion que l'émotion, produite sur nous, particulièrement ceux dont la génération connut plus ou moins directement la Guerre ou bien ses suites, rend inévitable.
Certains journalistes écrivent déjà sur les changements électoraux qu'apporteraient ces évènements innommables. Ils prétendent que l'image du Président sortant Sarkozy : "Advenger Captain Françamerica", pourrait conquérir encore le cœur de notre Nation meurtrie, en le lançant, Karcher au poing, contre l’auteur de ces crimes odieux. Là, je dis : "Arrêtez !!!"
Nous venons, une fois de plus, recevoir la preuve que Nicolas Sarkosy est un incapable ! Cinq ans après ses vantardises sur la sécurité absolue qu'il devait amener dans notre pays, des malheureux Français, des hommes, des enfants, et je ne différencie pas l'appartenance sociale ou communautaire comme le font certains rapaces de la presse bien pensante, sont abattus avec des armes automatiques et semi-automatiques totalement interdites à la vente, même aux forces de l'ordre, en pleine rue, dans le soleil d'un printemps naissant, en France !!!
Cela fait les beaux jours de la presse néoconservatrice, juste au moment où le pire Président sortant de toute la Cinquième République voyait s'éloigner sa victoire ??? Cela me rappelle un peu les déboires d'un des meilleurs premiers ministres de notre époque : Lionel Jospin, après la fusillade de Nanterre, le 27 mars 2002... [confer : Tuerie de Nanterre , NDLR]
Ce
que je sais des évènements de Toulouse et des tueries
qui y sont liées dans la région, je le tiens de la
presse nationale et de certains rapports que j'ai lus sur Internet,
malgré les efforts surhumains faits pour les dissimuler dans
l'énorme toile informatique.
Or, je suis un spécialiste
en armement lourd et léger mais aussi un expert en tir
d’éclaireur d’élite. Parlons donc
technique, en évitant de laisser nos émotions envers
les familles des victimes nous déborder…
Le tueur a d'abord utilisé un pistolet automatique et non pas un revolver, comme il est écrit dans des communiqués de presse sans aucune crédibilité. Cette arme de poing possède un calibre de 11,43 mm, soit 0.45 centième de pouce. Elle était chargée de balles à bout plat pour être encore plus vulnérantes à l’impact. Ce pistolet est un des plus célèbres du monde en dehors du revolver Smith et Wesson 0.44 magnum. Il équipait les G'is de Normandie en 1944 sous le nom de colt gouvernement Army 1 modèle 1911. Il est l'arme de la tuerie de Toulouse et des militaires. Du bout de la langue, les rapports balistiques l'admettent. Ce qu’ils ne savent pas, et je note une incompétence supplémentaire due à la gestion des moyens policiers par Monsieur Sarkosy, c’est que 5 millions de colts A1 modèle 1911 ont été mis en circulation jusqu’en 1975 et que chacun a été identifié par ses rayures sur les balles ainsi que son numéro de série, par le FBI sous les ordres du Directeur Hoover. Donc, comment cela se fait-il que la police française ne puisse retracer le parcours de ce pistolet si Super Nicolas travaille à ses côtés en collaboration avec son ami Obama ?
Je vous laisse réfléchir à cette question fondamentale !!!
A Toulouse, ce flingueur d'une sauvagerie bestiale sans l'ombre d'une âme, mais particulièrement compétent en armes et techniques d'assassinats avait ajouté à son arsenal un pistolet mitrailleur Uzi Israélien de 9mm qui s'enraya brutalement pendant la fusillade !!! Dieu merci pour les enfants et les adultes qui ont échappé ainsi à la mort ! Bien sûr, les balles de son Uzi étaient adaptées à l'arme ! Elles étaient de facture européenne. Mais pour qu’un tel engin se bloque en plein fonctionnement, il n’existe qu’une raison. La fabrication israélienne de celui-ci étant sans reproche, d’une précision supérieure à celle d’une Rolex automatique et d’une traçabilité absolue, il fallait que le tueur tire sur la cour de l’école avec une mauvaise copie "chinoise".
En définitive, nous avons un tueur qui d’abord, accomplit un choix tactique et matériel irréprochable pour ses premiers assassinats ; puis, comme saisi d’une brutale crise d’incompétence, il sélectionne une pétoire au fonctionnement douteux pour accomplir un acte encore plus dangereux.
Enfin, les policiers le coincent à grands renforts d’annonces sur Internet et le font voyager en Afghanistan puis au Pakistan comme un pur et dur terroriste d’Al-Qaïda !
Moi, je suis plutôt enclin à croire à l’hypothèse d’un fou maîtrisant quelques techniques militaires et manipulé pour agir au bon moment et contre les "bonnes cibles" pour frapper au cœur, une Nation éprise de Liberté et d’Union.
Cependant, le « Capitaine Nico-Karcher », même si sa police a résolu à point cette affaire abominable, même s’il va faire libérer Florence Cassez par des moyens plus ou moins obscurs, pendant ces cinq dernières années, nous ne l’avons pas beaucoup vu dans les banlieues défavorisées où les drogues mortelles coulent à flot ni dans les quartiers de Marseille où d’autres armes de guerre emportent aussi de nombreuses vies, sans que la presse Mainstream ne s’y attarde longuement.
De toute façon, l’enjeu des élections ne se limitera pas à un débat sécuritaire dans l’océan des vastes défaillances de l’idéologie néo-libérale et néo-conservatrice que veulent nous imposer Sarkozy et ses Confrères Européens.
Je ne cèderai personnellement pas un pouce de terrain sur les failles que les néo-libéraux veulent ouvrir dans la Souveraineté Française, ni dans les sacrifices qu’ils veulent nous imposer pour résorber une dette illégitime, créée par les rapaces de la finance mondiale. Il faut impérativement changer de modèle de Civilisation. Revenir aux fondamentaux de la création de richesses tout en s’engageant dans la décroissance capitaliste. Ce qui implique de remettre à plat le rôle de l’argent et des banques. Ceux qui n’accepteront pas cette nécessaire évolution, en persistant à ignorer François Hollande par exemple aux prochaines élections, se laissant encore berner par la propagande hyperdroitiste du Sarkozisme, ils conduiront notre monde et les générations futures vers une effroyable vengeance de la Mère Nature ainsi qu’une extinction massive de la vie sur notre planète.
La
France… Ma France doit donner l’exemple, une fois de
plus !
Ne votons plus jamais à
Droite
!!!
Guy
RICHART
http://www.ecritguyrichart.fr/
Pour méditer :
Et
si Merah n’était que l’instrument d’une
puante manipulation
?
http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/et-si-merah-n-etait-que-l-113184
8 mars 2012: Venue de Sarkozy dans la Loire. Voilà ce qui s'est réellement passé ...
"Témoignages des indignés sur les événements inqualifiables qui se sont déroulés dans et devant la salle du meeting de N.Sarkozy ce jeudi 8 mars à St Just St Rambert."
"Après deux ans auprès du président Sarkozy, pourquoi je voterai Hollande"
par Dominique Antoine, ancien conseiller éducation, culture, jeunesse et sports du président de la République (2007-2009)
Envoi
par Alexis ASUMANI BENGANTUNDU : http://www.recim.org/far/bengantudu.htm
http://www.recim.org/ascop/pr24-fr.htm
LES
ETATS-UNIS AU MONDE
:
FAITES
CE QUE JE DIS...NE
FAITES PAS CE QUE JE
FAIS
Ils nous prennent pour des imbéciles ou des demeurés, en tout cas, pour des gens sans culture ni mémoire. Ils ? Ce sont les puissances dites occidentales avec, à leur tête, les USA, dont l’actuel président Barack OBAMA, porta pourtant nos espoirs en 2008.
Élaboré par quelques pays arabes et euro-américains, un projet de résolution sur la Syrie a été soumis samedi 4 février [2012], au vote des quinze pays membres du Conseil de Sécurité de l’ONU.
La Russie et la Chine ont utilisé leur droit de veto pour s’y opposer. Ce faisant, elles protégeaient le régime dictatorial de Bachar al Assad, que les autres auteurs de la résolution accusaient, à juste titre, de massacrer son propre peuple depuis plus de dix mois.
Moscou et Pékin estimaient qu’il était de leur intérêt d’empêcher les auteurs de la résolution de procéder à un nouveau changement de régime, de s’en prendre, après la Libye, à la Syrie et, au-delà, à l’Iran. Ils entendaient aussi leur signifier que « le monopole occidental sur ce monde avait assez duré »...
L’attitude des Russes et des Chinois a déclenché contre eux une campagne euro-américaine de stigmatisation si violente que le chef de la diplomatie russe l’a qualifié « d’hystérique ».
L’ambassadrice des E.U à l’ONU, Susan Rice, s’est dite « écœurée de voir le conseil de sécurité pris en otage par deux de ses membres avec des arguments creux ». Elle a parlé « d’intransigeance honteuse de la Russie qui continue d’ailleurs de livrer des armes à la Syrie ».
De son côté, Hillary Clinton, a parlé de « cynisme », de « parodie », de « responsabilité pleine et entière de ceux qui maintiennent un soutien excessif au régime qui opprime la Syrie ».
Quant à l’ambassadeur de France à l’ONU, Gérard ARAND, il a parlé de « triste jour pour le conseil de sécurité et pour tous les amis de la démocratie ».
Il est tout à fait exact et nous le constatons nous aussi, que la Russie et la Chine aident un régime oppresseur à se maintenir au pouvoir. Ce n’est pas bien, nul n’en disconvient.
Mais Hillary et Susan Rice ont-elles la moindre légitimité pour faire la leçon aux auteurs du veto ? Aucune, et pas le moindre droit d’utiliser à leur encontre les termes cités ci-dessus.
Voici pourquoi.
Le 18 février 2011, il y a tout juste un an, dans la même enceinte du Conseil de Sécurité de l’ONU, et pour la première fois depuis le départ de Georges WB et l’arrivée de Barack Obama, les E.U opposaient leur veto à un projet de résolution .
[
Procès-verbal
pour la 6484 e séance du Conseil de sécurité des
Nations Unies, le vendredi 18 février 2011, à 15 heures
à New York
: http://www.un.org/french/documents/view_doc.asp?symbol=S/PV.6484
]
Ce projet était présenté non
par quelques pays arabes mais par la totalité de 22
membres de la ligue et par plus de cent autres pays sur les
cinq continents : 130 pays au total, les 2/3 des membres de
l’ONU.
14 des 15 membres du Conseil de Sécurité, y compris des proches alliés de l’Amérique : France, Royaume Uni et Allemagne ont voté « Oui » et indiqué avec force qu’ils souhaitaient l’adoption du projet.
Les USA ont été seuls à voter « Non » et ont ainsi empêché qu’il soit adopté.
Ce projet de résolution était il subversif ? Etait-il seulement contraire aux vues et aux intérêts américains. Pas le moins du monde !
Il rappelait simplement que « les colonies de peuplement installées par Israël, dans le territoire Palestinien occupé, l’ont été en méconnaissance du droit international » et appelait, comme le faisaient auparavant les USA, eux-mêmes, à l’arrêt de cette installation.
Écœurée ou non, la même Susan Rice a levé la main pour indiquer le veto américain. Pour tenter de justifier son geste, elle a soutenu que « les colonies détruisaient, certes, la confiance entre les parties, mais que la résolution, si elle avait été votée, aurait encouragé les mêmes parties à demeurer hors des négociations »...
Tout le monde sait que le veto américain a été, en réalité, exigé et obtenu par le premier ministre israélien.
Le monde dans sa totalité, hormis Benjamin, la droite et l’extrême droite israélienne, a vu dans le geste de l’administration américaine de Barack OBAMA « un soutien abusif à une politique illégale et illégitime ».
Parlons de ce droit de veto : c’est l’apanage, depuis soixante ans que l’ONU existe, des cinq membres permanent du Conseil de sécurité.
Comment a-t-il été utilisé et par qui?
Principalement par les Etats-Unis d'Amérique, et presque toujours en faveur d’Israël et à sa demande. Tout se passe donc comme si ce petit pays, par ailleurs puissance nucléaire non déclarée, était le sixième membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU. Il a bénéficié du veto 42 fois en 40 ans, soit [presque] une fois par an !
En quoi bénéficie, le reste du monde, de ce « fameux Conseil de sécurité » ?
Nous sommes pris en otage par l’ONU et son Conseil de sécurité…
Les Etats-Unis disent en somme : « Faites ce que je dis, mais surtout, ne faites pas ce que je fais, comme du temps où ils étaient « superpuissance »...
Et la Russie et la Chine votent souvent de la même manière, comme si elles étaient encore communistes et alliées.
Que ces gens n’attendent pas de nous d’être « sans mémoire ».
Citoyennement,
Alexis ASUMANI BENGANTUNDU
Pour développer son info :
Le
veto américain : feu vert pour la colonisation israélienne
http://www.oulala.net/Portail/spip.php?article4990
Sauvagerie
tolérée : le meurtre de Palestiniens par
Israël
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=11908
Lu Shaye : "Les Africains sont contre l'ingérence, les Chinois aussi"
"Le "Monsieur Afrique" de Pékin accorde sa première longue interview à la presse internationale. L’occasion de présenter la stratégie de son pays, mais surtout de répondre aux critiques des Occidentaux, qui dénoncent une "Chine prédatrice" et peu soucieuse des libertés sur le continent."
JOSEPH
KONY, Le prétexte de l'Amérique pour envahir l’Afrique:
Les Marines étasuniens déployés dans cinq pays
africains
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=29858
Envoi par Gérard CHAROLLOIS : http://www.ecologie-radicale.org/
LA PREUVE PAR LA GRECE
La
lettre de Gérard CHAROLLOIS
page
d'origine :
http://www.ecologie-radicale.org/actu/new_news.cgi?id_news=2365
le
dimanche 19 février 2012
Les
gouvernants actuels putréfient le monde.
Vous subissez le vertige des « Réformes »,
c’est-à-dire des régressions sociales, la
destruction systématique et frénétique de la
nature, et, fondant le tout, la dégradation morale de l’homme
conditionné au culte de l’argent.
Ces
gouvernants se paraient hier des masques d’une vertu sociale et
écologique qu’ils ne prennent plus la peine de revêtir,
s’assumant désormais dans leur nuisance et leur
dépravation.
Plus de pacte écologique, renié
immédiatement après avoir été signé,
plus de compassion envers les plus vulnérables des humains,
même plus de ministère de l’écologie
suspendu pour cause de propagande électorale, preuve qu’un
ministre ne sert pas à grand chose !
Voici venues la
Crise, la dette, la compétitivité, l’infinie
croissance qui agitent les pantins de la politique et des médias.
Or derrière ces fléaux du jour ne se cache qu’une
simple réalité : comment faire produire le maximum de
profit pour les oligarques de la finance et des multinationales ?
Comment spéculer au plus vite et au plus fort au
préjudice des espaces naturels et des peuples qui
doivent être rentables s’ils veulent
servir l’appareil
de production ?
L’attention
se focalise sur la Grèce dont les gouvernements de droite
falsifièrent durant des années les comptes
publics.
Comme
tous les pays, elle est tenue de se financer sur le Marché, en
empruntant auprès de la finance internationale, ne pouvant
plus émettre une quelconque monnaie et étant sommée
de privatiser, c’est-à-dire de remettre aux oligarques
le bénéfice de l’activité économique
au détriment de l’Etat.
Ce petit pays est loin
d’être exemplaire dans sa gestion.
Les
armateurs n’y paient pas d’impôts, le cadastre est
absent, l’église orthodoxe est propriétaire de
vastes domaines en étant exonérée de toute
imposition foncière.
L’argent ne rentre pas
dans les caisses publiques.
Or du fait de la monnaie
commune et unique, l’Euro, les autres pays de la zone sont
concernés par une éventuelle faillite de l’Etat
Grec.
Les deux grandes puissances européennes,
Allemagne et France, dirigées présentement par les
partis conservateurs, somment les Grecs de faire preuve de rigueur
budgétaire.
Vont-ils demander une taxation des
riches, une soumission de l’église aux lois fiscales et
la diminution d’un excessif budget militaire ?
Nullement.
Il est vrai que la Grèce achète
ses inutiles armes à la France et à l’Allemagne
!
Loin
d’imposer les armateurs et mieux de nationaliser les sociétés
rentables pour qu’elles profitent au bien public, les
dirigeants européens dictent leurs dogmes antisociaux à
ce pays.
Il faut licencier les fonctionnaires, réduire
les salaires de ceux qui échappent à la cure
anorexique, abaisser le montant des retraites, ramener à 520
Euros par mois le SMIC pour un temps plein et bien évidemment
privatiser !
De
plans d’austérité en plans de rigueur, ces
médecins de MOLIERE tueront le malade assurément.
Et surtout, le chef de l’Etat Français et son
homologue germanique interdirent fermement à l’ancien
premier ministre Grec de consulter par voie référendaire
ses concitoyens sur l’adoption de ces
plans de régression sociale.
Vous avez dit Démocrates, les agents de la finance ?
Oui, mais aussi longtemps que cela sert la propagande et garantit
la prévalence des intérêts de la caste
privilégiées.
La
Grèce constitue un laboratoire de leur malfaisance.
Pour
excuser les échecs de leur politique, ces calamiteux
dirigeants invoquent la Crise.
BREJNEV et GORBACHEF,
lors de la chute du système soviétique, n’y
avaient pas pensé.
Ils auraient pu, à l’instar
des héritiers du thatchérisme
face au naufrage de leur système, arguer de la « Crise »
pour expliquer les malheurs de leur peuple.
Non, la
Crise ne les excuse pas.
Elle les accuse.
C’est
le fruit vénéneux de leur régime prévaricateur.
Que faut-il penser et faire ?
C’est fort simple.
Exactement l’inverse de ce que ressasse la propagande de la
droite de l’argent.
Point n’est besoin de
Croissance
quantitative,
car le monde produit suffisamment de biens de consommation.
Il faut de la redistribution, de la justice, du respect du vivant et non leur course à l’abîme matériel et moral.
Pour
l’heure, les gouvernants et leur régime assassinent la
nature et avilissent l’humain.
Ils veulent
exporter et pour ce faire réduire le coût du travail,
déréguler, supprimer les protections de la nature et de
la santé.
Pour tant produire, tant spéculer,
tant exporter, il leur faudrait plusieurs planètes et
l’univers entier car leur soif de spéculation est
inextinguible.
Mais, ça vous ne l’apprendrez
pas dans les médias sous contrôle.
Gérard
CHAROLLOIS
CONVENTION VIE ET NATURE
MOUVEMENT D’ECOLOGIE
ETHIQUE ET RADICALE
POUR lE RESPECT DES ËTRES VIVANTS
ET DES EQUILIBRES NATURELS
http://www.ecologie-radicale.org/
Pour compléter son info :
L’austérité
à marche forcée... 10 choses que vous devez savoir sur
le Pacte budgétaire
http://ellynn.fr/dessousdebruxelles/spip.php?article175
"Tout
ce que vous avez toujours voulu savoir sur le nouveau traité...
Traduction maison de l’excellent article du Corporate Europe
Observatory, « Automatic austerity », qui revient sur 10
éléments importants concernant le Pacte budgétaire."
Italie : Nouvelles manifestations contre l'austérité et la désinformation
"La multitude de mouvements de protestation qui ont suivi la mise en oeuvre des programmes d'austérité dans de nombreux pays européens en proie à la crise des dettes souveraines aurait dû nous apprendre que lorsqu'une économie nationale est laissée à la merci des taux d'intérêt et des marchés financiers, tôt ou tard la population finit par donner libre cours à son mécontentement."
Dette
publique grecque : la faute aux « fainéants » et
aux « fraudeurs » grecs
?
http://democratie-socialisme.org/spip.php?article2423
Grèce,
Irlande et Portugal: pourquoi les accords conclus avec la Troïka
sont odieux
?
http://alencontre.org/europe/grece-irlande-et-portugal-pourquoi-les-accords-conclus-avec-la-troika-sont-odieux.html
Envoi de B. Bec (Truks en Vrak) : http://www.bbec.lautre.net/www/spip_truks-en-vrak/
Source AFP
FMI EUROPÉEN : UNE MACHINE A COULER L'EUROPE
Source : http://dessousdebruxelles.ellynn.fr/spip.php?article172
Mardi 21 février [2012], l'Assemblée nationale a ratifié l'accord autorisant la création du Mécanisme européen de stabilité (MES). Ce mécanisme est présenté comme une « caisse de solidarité » pour financer les « plans de sauvetage » européens et l'emprunt à bas coût des États. Qu'en est-il vraiment ?
La Grèce n'en finit pas de sombrer. Les plans s'enchaînent et les sommes versées pour le « sauvetage » de la Grèce permettent utilement de « sauver » les plus-values de ses créanciers. Pendant ce temps, le pays s'enfonce dans la récession à mesure que lui sont imposées des coupes violentes dans les salaires, les allocations sociales, les retraites, que les services publics sont privatisés et que le droit du travail est laminé.
L'accord obtenu au matin du 21 février représente à ce titre une nouvelle étape dans cette purge absurde, promue par le FMI, la Banque Centrale Européenne, la Commission européenne avec la bénédiction des États membres de l'UE. Comme un symbole, cet accord est signé au moment où le Mécanisme européen de stabilité (MES) est soumis au vote de l'Assemblée nationale.
La situation actuelle de la Grèce témoigne de l'efficacité future du MES.
Le MES a en effet pour vocation de généraliser les méthodes employées par la Troïka (BCE, FMI et Union européenne) dans ces pays ? avec les résultats que l'on sait. Ce mécanisme prolonge en effet le Fonds européen de stabilité financière (FESF) qui a permis de mettre en œuvre les différents « sauvetages » européens.
Ce fonds avait été mis en place en urgence : devant le risque d'un défaut de la Grèce, c'est-à-dire d'une cessation brutale du paiement, les membres de la zone euro s'étaient accordés à contrevenir à l'interdiction par le Traité de Lisbonne de « solidarité financière » entre États européens.
Il ne s'agissait pourtant pas d'une « solidarité » désintéressée : Les plans de « sauvetage » successifs ont en effet permis de recapitaliser les banques nationales, et de racheter des volumes importants d'obligations aux créanciers des pays en difficulté, évitant ainsi de lourdes pertes aux banques européennes (comme nous l'avions déjà indiqué ... En 2010 !). Comme son prédécesseur, le MES participera d'une double escroquerie :
- D'une part, la socialisation des pertes des spéculateurs et des banques, le coût des « sauvetages » étant pris en charge par les peuples européens. Le coût des « sauvetages » repose en effet sur les fonds fournis par les États, ainsi que sur leurs garanties vis-à-vis des marchés financiers. Les interventions du MES seront ainsi conditionnées à la mise en place de mesures d'austérité généralisées telles que celles qui ont déjà laminé l'économie grecque. Tant pour les « bénéficiaires » des « sauvetages »... que pour les membres du MES !
- D'autre part, alors même que les peuples sont appelés à payer les ardoises des différents « sauvetages », les interventions du MES seront l'occasion pour les banques de se rémunérer grassement (en empruntant à taux préférentiel auprès de la BCE puis en prêtant au MES).
Le MES ne résout en rien le vice de fabrication de la zone euro : sa dépendance à l'égard des marchés financiers, conséquence logique de l'interdiction à la BCE de prêter aux États. Une intervention directe de la BCE permettrait pourtant un véritable sauvetage des États en difficulté : en dissuadant les spéculateurs d'une part, et en sortant les économies en crise de l'asphyxie par de massifs investissements publics.
Cela supposerait bien sûr de rompre avec la doxa néolibérale selon laquelle le financement des États doit nécessairement passer par les marchés financiers. A cette solution de bon sens, le MES substitue une véritable machine à couler l'Europe, par une volonté délibérée de prolonger (encore combien de temps ?) la durée de vie d'un système qui a déjà fait faillite.
D'une certaine manière, le MES fait ce que la BCE devrait faire. Mais au lieu de monétiser l'aide financière, le MES puise dans les ressources de ses membres. La France s'engage ainsi à fournir jusqu'à 142 milliards d'euros, soit plus de la moitié du budget de l'Etat, pour assurer les plus-values des créanciers.
Les membres du MES seront par ailleurs sous la pression d'une dégradation de la note du MES. Pour ces deux raisons, ils seront eux-mêmes amenés à mener de sévères politiques d'austérité, en lien avec le Pacte budgétaire (qui reprend tous les éléments du paquet de directives européennes sur la nouvelle gouvernance économique).
Le MES s'apprête ainsi à plonger, par entraînement, l'Europe toute entière au fond du gouffre, en amorçant un cercle destructeur de politiques d'austérité généralisées et de récession sans fin. Le MES représente en outre une catastrophe démocratique : il est en effet bâti comme un FMI européen, qui ne rendrait de compte à aucun peuple, aucun parlement, aucun tribunal, seulement à un Conseil de « gouverneurs » représentant ses « actionnaires » (CAD les Etats membres, à hauteur de leur contribution).
Cette institution est à l'image de l'Europe de Sarkozy et Merkel, foulant au pied la démocratie, et les peuples. Le MES, avec le Pacte budgétaire, parfait la mécanique technocratique, antidémocratique et antisociale mise en place pour sauver les intérêts des plus riches et des banques. Or c'est ce « sauvetage » permanent, « impérieux » comme dirait le directeur du Monde, qui entraîne les pays européens dans une surenchère de casse sociale et démocratique.
Deux perspectives s'offrent donc bien à nous : « le soulèvement ou la table rase par l'effondrement financier » [1]. En espérant que les mouvements sociaux qui se lèvent en Europe, à mesure que grandit l'indignation populaire, sauront faire pencher la balance en faveur de la première.
Frédéric
LEMAIRE
articles
sur ACRIMED
http://www.acrimed.org/auteur210.html
Note :
[1]
Intervention de Frédéric Lordon à la conférence
Leur dette, notre démocratie, 15 janvier 2012
Frédéric
Lordon : leur dette, notre démocratie - vidéo et
transcription
:
(Réunion
15 Janvier 2012 - ATTAC et Médiapart)
Libellé
URL
: http://j-ai-du-louper-un-episode.hautetfort.com/archive/2012/02/12/frederic-lordon-leur-dette-notre-democratie-transcription.html
Version
au format PDF :
http://j-ai-du-louper-un-episode.hautetfort.com/media/02/00/2486394109.pdf
Source
de la vidéo sur dailymotion.com :
http://www.dailymotion.com/video/xnrsv2_leur-dette-notre-democratie-frederic-lordon_news
Pour
développer son info :
Mais
c'est quoi ce MES qui fait hurler tant de gens ?
http://www.rue89.com/rue89-eco/2012/02/25/mais-cest-quoi-ce-mes-qui-fait-hurler-tant-de-gens-229702
"Décrié
par le Front de Gauche, le Mécanisme européen de
stabilité (MES), ce nouveau fonds de soutien aux pays de la
zone euro en crise a été adopté mardi par
l'Assemblée nationale, après un débat «
fougueux », alors que les députés socialistes
étaient appelés à s'abstenir. Le Sénat
devrait suivre le même exemple mardi prochain.
Le but du
MES est de sauvegarder la stabilité de la zone euro de manière
permanente. Le traité est maintenant en cours de ratification
par les différents Etats membres et devrait entrer en vigueur
en juillet 2012. De nombreux citoyens sont très hostiles à
ce nouveau mécanisme qui représente selon eux un
abandon de souveraineté et un renforcement des règles «
automatiques » imposant la rigueur aux peuples. Qu'en est-il ?
"
Pour
sortir du piège de la dette
publique
http://www.france.attac.org/articles/pour-sortir-du-piege-de-la-dette-publique
"Les
mécanismes à l’origine de la dette
publique
Dénonçons tout de suite une
idée reçue dont on nous rebat les oreilles à
longueur de journée dans les médias : non, le budget
d’un État ne peut pas être comparé au
budget d’un particulier. Pour au moins deux raisons
essentielles : un État peut dans une large mesure décider
du montant de ses recettes par sa politique fiscale, et ses dépenses
auront un impact sur ces recettes. Elles financent des
infrastructures, des investissements, des salaires : le budget de
l’État est un instrument de politique économique."
Lettre aux Français par Maurice ALLAIS : CONTRE LES TABOUS INDISCUTÉS
(d'anthologie
! commente JJ REY)
Le
cri d’alarme du seul prix Nobel d’économie
français
:
http://etienne.chouard.free.fr/Europe/forum/index.php?2009/12/09/104-maurice-allais-lettre-ouverte-aux-francais-contre-les-tabous-indiscutes
"Le
point de vue que j'exprime est celui d'un théoricien à
la fois libéral et socialiste. Les deux notions sont
indissociables dans mon esprit, car leur opposition m'apparaît
fausse, artificielle. L'idéal socialiste consiste à
s'intéresser à l'équité de la
redistribution des richesses, tandis que les libéraux
véritables se préoccupent de l'efficacité de la
production de cette même richesse. Ils constituent à mes
yeux deux aspects complémentaires d'une même doctrine.
Et c'est précisément à ce titre de libéral
que je m'autorise à critiquer les positions répétées
des grandes instances internationales en faveur d'un libre-échangisme
appliqué aveuglément."
L’actualité
de la crise : SORTIE PAR LE HAUT, par François Leclerc
http://www.pauljorion.com/blog/?p=25744
"Sortir
par le haut d’une crise qui se poursuit selon des
rebondissements sans fin est une question que l’on ose à
peine formuler, à laquelle on s’essaye encore moins à
répondre tellement elle paraît, à tort, hors de
portée.
La fort sombre sortie par le bas qui nous est
présentée comme inévitable est moins indécise,
en dépit de précautions oratoires ou de délais
électoraux de circonstance. Visible en filigrane quand elle
n’est pas encore revendiquée, elle est composée
de plans de réduction accélérés de la
dette publique, assortie de sévères mesures d’austérité
durables, d’une récession économique prolongée
et de l’élargissement d’une financiarisation
destinée à renouveler les terrains de jeu de la
finance."
L’État
est au service d’une oligarchie liée aux marchés,
assure Todd, le “prophète
certifié”
http://www.les-crises.fr/todd-1/
".../...
Ne soyons pas dupes de ces concepts mystificateurs, Bruxelles,
les
marchés, les banques, les agences de notation américaines
: ces faux nez camouflent la prise du pouvoir politique, à
l’échelle mondiale, par les plus riches. Sous couvert de
protéger l’argent des petits épargnants, les
marchés, ce sont tout simplement les plus riches jouant avec
les États. Les riches ne se battent pas contre les États,
ils se battent pour les contrôler encore mieux (voir “L’État
prédateur”, de James Galbraith). Il suffit d’observer
les parcours de certains individus entre la haute administration, les
firmes américaines, Bruxelles et, désormais, les
gouvernements pour comprendre qu’ils y parviennent. Si une même
caste contrôle les marchés et les États,
l’opposition entre les uns et les autres n’a plus aucun
sens."
Envoi de Martine BOICHOT CAMARA
UN INGENIEUR JAPONAIS DEMONTE LES DESSOUS DE L'INDUSTRIE NUCLEAIRE JAPONAISE
par
Koide HIROAKI
http://hiroakikoide.wordpress.com/
(traduction
Gazette)
http://resosol.org/
http://resosol.org/Gazette/index.html
Page d'origine : http://resosol.org/Gazette/2011/261p03.html
le
5 août 2011
Préambule
Koide
Hiroaki a commencé une carrière d’ingénieur
nucléaire, il y a 40 ans. Il avait été attiré
par les promesses de l’énergie nucléaire.
Cependant,
rapidement il a perçu les points faibles du programme
nucléaire japonais et a été reconnu comme le
critique le mieux informé sur ce programme. Sa critique
publique et non contestable lui a valu un purgatoire honorable comme
«assistant professor» à l’Université
de Kyoto soit sa carrière s’est arrêtée.
Il a pu, cependant, continuer une recherche « gagne pain»
sur les mesures des radioéléments à l’Institut
de Recherche sur les réacteurs de l’Université de
Kyoto. Et ce jusque en mars de cette année.
Depuis le séisme suivi d’un tsunami entraînant des
fusions de cœurs à Fukushima n°1, il est apparu
comme une voix puissante et une figure centrale, pour suite au
désastre, relancer le Japon vers d’autres énergies.
Les médias et les citoyens apprécient ses interventions
: conférences, consultations et interviews. Il a publié
3 livres qui ont aidé à reconstruire une conscience
publique et un débat officiel.
En
1968, étudiant au département de techniques nucléaires
de l’université TOHAMA (Sendai), il croyait en ce qui
lui était enseigné : le nucléaire était
une source d’énergie qui pouvait résoudre tous
les problèmes énergétiques d’une nation
pauvre en ressources locales. Mais apprenant qu’un site
nucléaire allait être construit à Enagawa, région
peu peuplée et située à environ 50 km de
l’endroit où serait consommée l’électricité
produite, il critiqua le fait d’imposer un tel fardeau à
des communautés vulnérables.
En effet, sa propre installation de recherche dépendant de
l’université de Kyoto n’était pas dans
cette ville, mais dans le sud de la préfecture d’Osaka,
près de la préfecture rurale de Wakayama, en raison de
dangers potentiels. Cette reconnaissance socio-géographique du
danger de l’énergie nucléaire et le prix que
devraient payer des communautés non concernées est au
cœur de sa critique, car tout ce poids vient de décisions
imposées par le gouvernement japonais et les puissants
monopoles nucléaires.
Avant le 11
mars, Koide était une voix prêchant dans le désert
dans une nation engagée dans le nucléaire. Par
conséquent les milliers de personnes qui viennent l’écouter,
donnent un sens à cette célébrité.
Dans un premier temps Koide est devenu une référence
dans les média, incluant journaux et télévision.
Son nouveau livre «Genpatsu no uso (le mensonge du nucléaire)»
est un best seller.
Son blog : «
Unofficial
Koide Hiroaki Matome
» est l’un des plus importants –et populaire- sites
web sur Fukushima.
Le
23 mai 2011 le gouvernement a invité 4 personnes: Koide,
Ishibashi Katsuhiko (un sismologue qui a alerté en vain sur la
vulnérabilité au séisme des réacteurs),
Goto Masahi (un ingénieur de Toshiba qui maintenant tient tête
à l’industrie) et Son Masayoshi (président du
géant des télécommunications Softbank et ardent
défenseur des énergies renouvelables).
L’effort
gouvernemental sans précédent de vouloir recueillir
l’avis de Critiques avérés de l’énergie
nucléaire est révélateur de graves problèmes.
En effet, quand le gouvernement essaie de promouvoir un effort pour
recourir aux énergies renouvelables en freinant le recours au
nucléaire, les géants du nucléaire et leurs
répondants bureaucrates bataillent fermement contre.
Koide
a un impact certain via son blog, via Twiter tant au Japon que dans
les média internationaux.
Rappelons que, en même temps une chaîne humaine a entouré
le siège du ministère de l’Education, des Sports,
de la Science et de la Technologie (Mext), chaîne formée
par les parents de Fukushima et leurs soutiens pour protester contre
la décision ministérielle
d’augmenter les normes d’exposition pour les enfants
(20mSv/an au lieu du 1mSv/an précédemment
appliqué).
Il est bon
de rapprocher l’action de Koide et celle des parents très
en colère devant ce relèvement des normes.
Koide
a présenté son avis sur le nucléaire japonais le
23 mai, en voici un résumé.
Je suis ici pour donner mon avis au gouvernement japonais et aux
gestionnaires de la politique nucléaire. Je vais considérer
l’énergie nucléaire avec ses espoirs et ses rêves
parce que je crois que le nucléaire est l’énergie
du futur. Pétrole et charbon vont s’épuiser, mais
le nucléaire est inépuisable..., donc c’est
l’énergie du futur.
Cependant j’ai des doutes, car je réalise que le
nucléaire n’est pas une source d’énergie
importante. L’uranium est rare, (80 ans au plus), le charbon
est beaucoup plus abondant (800 ans environ) et il existe le gaz
naturel et encore du pétrole.
Et
si on me rétorque que j’ai tort de dire que l’uranium
est rare parce qu’on peut utiliser sa partie non fissile en le
transformant en plutonium, je vais montrer que la filière à
neutrons rapides est loin d’être au point.
Explication
sur le cycle du combustible :
Pour produire de l’électricité, il faut partir du
minerai d’uranium. Après enrichissement, façonnage
des combustibles et pour finir mise en réacteur, on peut les
traiter (extraire uranium et plutonium) et de cette façon
déclarer le nucléaire recyclable. En utilisant des
réacteurs spécifique appelés «Fast Breeder
Reactor» (réacteur «couveuse» et en France
ils sont maintenant appelés les Réacteurs à
Neutrons Rapides), il est possible d’avoir un cycle du
combustible utilisant le plutonium.
Mais
au final, le cycle nous laisse de très ennuyeux déchets
de haute activité et il nous faudra trouver le moyen de les
stocker pendant un temps certain dans le futur.
Ceci est leur scénario, voici le mien :
Le plutonium n’existe pas dans la nature, donc ils planifient
l’utilisation du plutonium, produit dans les réacteurs
existants (REP ou BWR), dans ces fameux FBR qui sont la clé de
ce nouveau cycle.
Et
où en est-on ? Je vais vous montrer que ce plan envisagé
de FBR japonais est défaillant.
Entre les années 1960 et 2010, il a été mis en
place un plan long terme du développement et de l’utilisation
de l’énergie atomique. Mais comme des difficultés
sont vite apparues, ce plan a été revu en 1990 (année
où les FBR auraient dû prendre le relais). Et en 1995,
il a encore fallu le revisiter. Et les FBR ont été
reprogrammés pour démarrer en 2000.
Mais cela n’a toujours pas marché: la date a été
repoussée en 2010. Toujours pas de FBR. Et maintenant les
termes ont changé. L’objectif est non plus de «réaliser»
mais «d’analyser méthodiquement les concepts»
pour 2020. Mais ceci est toujours irréaliste: on a donc
repoussé à 2030 «la simple analyse de faisabilité
d’un FBR».
Qu’y a-t-il
dans cette nouvelle révision ? Quand il a été
décidé de revisiter le plan long terme en l’an
2000, il a été impossible de mettre en place un
calendrier. Et finalement 5 ans plus tard, le plan long terme a pris
le nom de «Principes fondamentaux pour un programme d’énergie
nucléaire». Dans cette révision, personne ne
pense à construire un FBR avant 2050.
Si on analyse tous les reports de 10 ans en 10 ans, on arrive à
la conclusion qu’il n’y aura jamais de FBR.
Mais, ni la Commission de l’Energie Atomique du Japon qui
établit ces plans long terme, ni le gouvernement qui soutient
cette commission, n’ont été tenus pour
responsables; du moins à cette date. Le Japon a gaspillé
plus un trillion de yen (soit en français 1milliard de
milliard de yen) ou encore 12,6 milliards de dollars US pour le
prototype FBR, Monju. Si on se réfère à notre
système judiciaire où on est condamné à
une année d’emprisonnement pour une fraude de 100
millions de yens. Quelle serait la sentence pour une fraude de un
trillion de yens ? 10 milliers d’années.
Je ne connais pas le nombre de personnes responsable de Monju dans ce
gouvernement : la Commission d’Energie atomique, la commission
de sûreté nucléaire, le ministère de
l’Economie, du commerce et de l’Industrie, et enfin le
ministère du Commerce et de l’industrie à
l’international et ainsi de suite...
Mais supposons que 100 personnes soient responsables, chacune devra
subir 100 ans de prison. La fraude est énorme, mais personne
n’est responsable. C’est cela la réalité.
Il me semble que le monde des affaires nucléaires est
extrêmement anormal.
Revenons
à Fukushima
Je suppose que la plupart d’entre vous connaissent le sujet,
l’énergie nucléaire est une technologie qui crée
d’énormes quantité de radioactivité. Ceci
est dû à la quantité d’uranium qui
fissionne. Et rappelez-vous qu’à Hiroshima, seulement
800g d’uranium ont fissionné et ceci a suffi pour
brûler, écraser et annihiler cette cité.
Que contient un réacteur et que consomme-t-il en 1 an ?
Environ 1 tonne d’uranium et de plutonium sont nécessaires.
Ceci vous donne donc une idée de la quantité de
produits de fission (1.000 fois au moins, du kilogramme à la
tonne).
Un
réacteur est une machine. Il faut s’attendre à ce
qu’une machine se dérègle et cause un accident.
Il ne faut pas oublier les humains qui conçoivent et utilisent
la machine. Les humains ne sont pas Dieu. Il est également
normal que les humains fassent des erreurs. De toute façon
nous souhaitons que l’accident n’arrive pas, ceci
n’empêche pas qu’il existe toujours la possibilité
d’une catastrophe. Quelles sont donc les parades de nos
promoteurs pour limiter la possibilité d’accidents ? Ils
assurent simplement qu’une catastrophe se produit très
rarement.
D’où
ils décident d’ignorer cette possibilité en la
déclarant «hypothèse
inappropriée».
Sur le site de la compagnie «Chubu Electric Power», j’ai
trouvé leurs parades : les barrières multiples qui
empêchent la radioactivité de sortir. La plus importante
barrière de toutes pour eux est la 4ème soit la cuve.
Ils assurent que cette cuve en acier contiendra toujours la
radioactivité, quoi qu’il arrive.
En accord avec les règles, ils assurent que s’il y a un
accident, tout est prévu. À cause de leur prétention,
si un tel accident arrive, il n’y a aucune parade de prévue
et la barrière qui devait contenir la radioactivité
sera rompue. Mais ils restent persuadés que cet accident est
impossible donc l’hypothèse est inappropriée.
Mais
une catastrophe vient de se produire, produite, et n’est pas
terminée.
Comme vous le savez, ces tragiques évènements se
déroulent à Fukushima. Et les réponses
gouvernementales, à cet accident en cours, sont de mon point
de vue, totalement inappropriées.
Le gouvernement dissimule l’information et repousse
l’évacuation.
Le principe
pour prévenir un désastre est de prendre des mesures
préventives sur la base d’une surestimation raisonnable
du risque dans le but de protéger la population. S’il
arrive que la surestimation conduit à prendre des mesures non
nécessaires, ce sera OK tout de même, parce la
population ne sera pas touchée .
Cependant, ce que le gouvernement a fait jusque maintenant produit
l’effet inverse, il a sous-estimé les risques et
travaillé avec des hypothèses optimistes.
Premièrement il a dit qu’il s’agissait d’un
incident de niveau 4 sur l’échelle INES et l’a
prétendu pendant un long moment. Alors ils ont admis le niveau
5, et attendu le dernier moment pour annoncer qu’il s’agissait,
en fait, d’un accident de niveau 7. Cette réaction est
venue trop tard.
Le gouvernement a aussi
retardé l’envoi des directives d’évacuations.
D’abord l’évacuation s’est faite dans un
rayon de 3 km, en disant qu’il s’agissait d’une
précaution au cas où le scénario serait pire.
Puis très vite, je crois qu’ils ont évacué
dans un rayon de 10 km, toujours en affirmant qu’il «s’agissait
d’une mesure juste au cas où...».
Et enfin, ils ont étendu l’évacuation à la
zone des 20 km de rayon, toujours en disant qu’ils se
préparaient au pire. En fait, ils étaient toujours en
retard, prenant des mesures réactives, à la place de
précautionneuses.
Je crois que
diffuser une information précise est la seule façon
d’éviter la panique. Cette voie est la seule possible
pour que le peuple reprenne confiance en l’administration et le
gouvernement. Cependant le gouvernement japonais va exactement dans
le sens inverse. Ils cachent toujours l’information, répétant
que la situation n’est pas critique.
Le gouvernement a dépensé plus de 10 billions de yens
(en français : mille milliards de yens), depuis 25
ans pour développer une simulation de contamination par
des radioéléments SPEEDI (System for Prediction of
Environnemental Emergengy Dose Information), mais ils ont caché
les résultats de la simulation au public et n’ont pas
permis aux riverain de connaître les risques.
Le
gouvernement a aussi contraint les travailleurs des sites et les
riverains à se sacrifier sans clairement expliquer qui était
responsable. Ils ont aussi augmenté les limites de doses pour
les travailleurs de Fukushima Daiichi. Ils ont augmenté
également les limites de doses pour les riverains de façon
à limiter les évacuations. Ont-ils réellement
permis de telles choses? J’ai du mal à y croire car il
s’agit d’estimer correctement les dommages causés
par l’accident de Fukushima.
Si j’applique la loi japonaise, nous devrions abandonner une
surface plus grande que toute la préfecture de Fukushima.
C’est la seule issue pour ne pas changer la limite de doses des
riverains et il semble qu’on fasse le contraire.
Je pense que les industries locales vont souffrir terriblement.
L’agriculture et la pêche vont connaître des
difficultés pour vendre leurs produits et leurs prises.
Les riverains vont devoir quitter leurs maisons et leurs vies vont
être brisées.
Par ailleurs
TEPCO doit aussi dédommager les riverains. Mais il est peu
probable qu’ils puissent payer, car ils vont vers la
banqueroute. TEPCO ne pourra pas prendre en charge un tel accident.
Les
dégâts occasionnés sont tellement énormes
que même le Japon tout entier risque une banqueroute.
Et ceci s’il est déterminé à payer les
dommages.
Pour
terminer
Je voudrais citer les «Seven
Social Sins ou Sept Sentences Sociales»
qui sont inscrites sur la tombe du Mahatma
Gandhi.
Le premier est «Politic
without Principle»
et pour ceux qui rassemblés ici ce jour, j’aimerai que
vous preniez vraiment à cœur ces mots.
Les
sentences suivantes sont : «Richesse sans travail»,
«Plaisir sans Conscience», «Connaissance sans
compréhension», «Commerce sans moralité»
s’appliquent tous aux compagnies d’électricité,
incluant TEPCO.
Et avec «Science
sans Humanité», je veux provoquer l’académie
et dénoncer son entière implication dans la politique
d’énergie nucléaire de la nation, et ce en m’y
incluant moi-même.
Le dernier pêché
est «Travail sans Sacrifice». Pour ceux qui me font
confiance, prenez ces mots à cœur.
Merci.
Koide
HIROAKI
http://hiroakikoide.wordpress.com/
Pour développer son info :
Déclin
programmé de l’industrie
nucléaire
http://blog.mondediplo.net/2012-03-23-Declin-programme-de-l-industrie-nucleaire
"Après
l’arrêt programmé pour lundi 26 mars de
Kashiwasaki-6, le dernier réacteur nucléaire en
activité sur l’île de Honshu, le Japon ne
disposera plus que d’une seule tranche en fonctionnement (sur
54) ; celle de Tomari, sur l’île d’Hokkaido, au
nord du pays. Et encore celle-ci devrait-elle s’arrêter
également, début mai au plus tard. Horrifiée de
l’incurie et des mensonges révélés par la
gestion de la catastrophe, la population ne semble pas disposée
à laisser redémarrer les centrales arrêtées.
Ainsi, plus d’un an après le séisme dévastateur
du 11 mars 2011, le Japon semble tourner la page du nucléaire.
Une source d’énergie qui, au plan mondial, a cessé
de se développer il y a désormais plus de vingt ans."
* - Le prix Nobel Oe déclare à Paris en ce mois de mars 2012 : "Je n'avais jamais ressenti aussi profondément le manque de maturité de la démocratie Japonaise".
CRIIRAD
Commission
de Recherche et d'Information
Indépendantes
sur la Radioactivité
http://www.criirad.org/accueil.html
DOSSIER
SPECIAL : Catastrophe nucléaire au
Japon
http://www.criirad.org/actualites/dossier2011/japon_bis/sommaire.html
Catastrophe
de Fukushima : ouvrir le débat et donner les moyens d'une
expression
plurielle
http://www.actu-environnement.com/ae/news/debat-securite-nucleaire-12189.php4
"L'Association
nationale des Comités et des Commissions Locales d'Information
(ANCCLI) demande que soit entendue l'expression plurielle de la
société civile pour apporter une réflexion
pertinente à la crise nucléaire majeure que vit le
Japon."
Peur
du nucléaire ! Faut-il avoir peur du nucléaire
?
http://www.villesurterre.com/index.php?option=com_content&task=view&id=120&Itemid=179
Envoi de Martine BOICHOT CAMARA
COUP D'ETAT AU NIGER :
IMPLICATION
D'AREVA ET DE LA FRANCE
?
Par TAHERUKA SHABAZZ
Des
sources :
http://issikta.blogspot.fr/2010/04/coup-detat-au-niger-implication-dareva.html
http://attacbesac.canalblog.com/archives/2012/02/24/23603396.html
Quand
par voie de presse nous apprenions que le président du Niger,
Mamadou Tandja, fut déposé par un coup d’Etat
organisé le 18 février 2010 par des officiers
supérieurs de l’armée nigérienne, ce qui
nous surprit le plus c’est le caractère timoré
des réactions des diplomaties occidentales.
Elles, si
promptes à clouer au pilori un Omar Béchir, un Moussa
Dadis Camara ou un Robert Mugabé, les voilà condamner
du bout des lèvres une prise de pouvoir par la force.
La presse française, qui est aussi indépendante
que les pays de la zone CFA, parle même du retour de la
démocratie. C’est dire si on marche dur la tête.
Mais c’est du côté des responsables politiques
qu’il faut tourner son regard pour tout démêler
dans cette histoire.
Deux semaines avant le
putsch militaire, la multinationale AREVA signait, le 4 février
2010, un contrat de partenariat avec le groupe sud-coréen
KEPCO. Ce dernier prenant 10% de participation dans la production
d’uranium extrait du gisement d’Imouraren (un des plus
grands gisements au monde avec une capacité d’extraction
d’au moins 5 000 tonnes de minerais par an pendant 30 ans).
Cet accord sur le plus grand gisement d’uranium
d’Afrique et deuxième du monde est primordial pour
AREVA. A tel enseigne que la multinationale annonce sur son
site
Internet « A l’heure où la relance du nucléaire
est annoncée dans de nombreux pays, il s’agit d’une
opération d’envergure pour le groupe (…). »
.
Avec 1,2 milliard d’euros investit dans
cette mine, l’on comprend aisément l’importance
stratégique d’une opération aussi juteuse. Sans
compter que des négociations sont en cours entre le groupe
AREVA et MITSUBISHI (de l’ordre de 3 milliards d’euros)
pour une augmentation de son capital, c’est dire l’importance
de la signature de Mamadou Tandja pour la présidente du
directoire du groupe, Anne Lauvergeon, donc pour Nicolas Sarkozy,
donc pour ses maîtres. Huit mois avant (Jeudi 2 Juillet 2009),
elle déclarait avec insistance sur Radio Classique : «
nous avons BESOIN de plus d’uranium » (rapporté
entre autres par easybourse.com).
Dans la
semaine qui suit l’accord conclu par les deux groupes AREVA et
KEPCO, précisément le 9 février 2010, l’Elysée
déclare son inquiétude pour les positions d’AREVA
au Niger. C’est qu’entre temps, le président
Mamadou Tandja s’en est allé toquer à la porte de
la Chine et de l’Iran pour l’éventuelle
exploitation de la plus grande mine d’uranium d’Afrique.
Toujours est-il qu’en 2008, le Niger céda à la
Chine des contrats d’exploitation pour un montant s’élevant
à 3,7 milliards d’euros. Alors que dans le même
temps, il imposait à AREVA de revoir à la hausse de 50%
le prix d’achat du minerai.
Malgré
les 40 ans de “présence” de l’industrie
nucléaire française au Niger, AREVA risque de tout
perdre sur la dernière ligne droite.
N’oublions que
c’est quasiment dans des conditions similaires qu’Anne
Lauvergeon perdit, il y a quelques mois de cela (le 27 décembre
2009), un juteux contrat de 40 milliards de dollars à Abou
Dhabi (Emirats Arabes Unis).
Le manque a gagné est trop
important pour AREVA. Autre incident qui a de quoi inquiéter
Paris: en juillet 2007 le président Mamadou Tandja avait
expulsé du Niger Dominique Pin, le directeur local du groupe,
soupçonné de financer les mouvements touaregs
anti-gouvernementaux.
C’était donc
de très mauvais augures que Mamadou Tandja soit en pourparler
avec la Chine et l’Iran.
Se faisant, en toute
urgence, Nicolas Sarkozy, déjà en peine avec la
situation de quasi explosion de la zone euro, envoie à Niamey
deux ministres : Christian Estrosi, le ministre de l’Industrie,
Bernard Kouchner, le ministre des Affaires Etrangères, celui
dont le nom est associé à quasiment tous les génocides
de la deuxième moitié du XXème siècle
(Biafra, Rwanda, Yougoslavie, Palestine, etc.…).
Entre le 9 février 2010 et le 18 février
2010, plus rien ne filtre (du moins du côté français).
Pas de compte-rendu de leur visite à Niamey. Il semblerait que
la décision ait été déjà prise :
celle de renverser Tandja par l’entremise des mêmes
militaires qui l’ont porté au pouvoir en 1999, et dont
la soif d’argent n’avait visiblement pas assez été
suffisamment assouvie.
Le lendemain du putsch,
aucune panique du côté d’AREVA qui se paie même
le luxe d’annoncer par son porte-parole dans les colonnes du
Dow Jones Newswires qu’il n’y a pas lieu de se faire du
soucis pour la production d’AREVA au Niger. Message codé
pour les places fortes de Wall Street et de la City de Londres. En
somme « ne vous inquiétez pas, nous avons la situation
en main ».
Les communiqués de
presse tombent, relayant les propos rassurants de la junte qui promet
le retour de la démocratie (sic). L’AFP (reprise par
tous les médias) titre même « la
junte a donné des garanties nécessaires
» . Mais à qui ? Point besoin de répondre.
Et quand le secrétaire d’état à
la coopération, Alain Joyandet, annonce à la presse
qu’il n’y a pas lieu de craindre quoique se soit pour
AREVA.
Le message est on ne peut plus clair.
Nous
voyons que sous fond de guerre d’influence de l’Empire de
la City de Londres contre la Russie et la Chine, le dindon de la
farce reste toujours le même : une population africaine
humiliée de plus en plus. Entre des militaires cupides et
corrompus et une classe politique aveugle et naïve, la
population se cherche encore une voie de sortie.
La
partie qui se joue en Afrique de l’Ouest est hautement
tactique, car s’y mêlent des intérêts
économiques comme le besoin vital de contrôler les
gisements d’uranium, mais également géostratégiques
comme l’étouffement des Chinois et des Russes en
Afrique. Les moyens utilisés pour mener à bien ce
projet sont assez facilement identifiables :
réorganisation des bases militaires de l’OTAN en
Afrique, création factice de foyers de terrorisme d’obédience
islamiste financés, formés par le Département
d’Etat, le Département à la Défense et le
Conseil National de la Sécurité américains, mise
en place de plates-formes de narco-trafics, implications des armées
gouvernementales dans des programmes militaires d’endoctrinement
idéologiques, mise en place de dictatures militaires.
Ouvrons les yeux et regardons l’Afrique de l’Ouest,
que voyons-nous sinon des coups d’Etat (Niger, Guinée),
des implantations de bases militaires (Sénégal, Côte
d’Ivoire), des créations de foyers terroristes (Mali,
Nigeria), la prolifération du narco-trafique (Sierra Leone,
Guinée Bissau), l’expropriation des richesses par les
multinationales, etc.
Ce qui se passe au Niger est un
cas d’école. L’on comprend alors la vive
protestation de l’Algérie qui ces temps-ci voit beaucoup
de mouvements de l’administration Obama dans la région.
Est-elle la prochaine sur la liste ?
TAHERUKA
SHABAZZ
Directeur
de l’ISA (Institut Shabazz d'Afrothérapie)
Infos
(entre autres) sur INSTITUT SHABAZZ (ISA)
-
http://institut-shabazz.blogspot.fr/
-
http://www.assatashakur.org/forum/pan-afrikanism-afrocentricity-fr/37968-institut-shabazz-dafro-therapie.html
-
http://www.madininabundudiakongo.com/archives/2011/10/02/22216060.html
Autre
article intéressant de l'auteur :
La
Révolution libyenne ou le règne de l'Illusion
http://kamitewoman.over-blog.com/article-la-revolution-libyenne-ou-le-regne-de-l-illusion-par-taheruka-shabazz-68057643.html
Pour
développer son info :
Site
du collectif "Areva ne fera pas la loi au
Niger"
http://areva.niger.free.fr/
Niger
: Un eldorado minier si instable
http://survie.org/billets-d-afrique/2010/190-avril-2010/article/niger-un-eldorado-minier-si
Série
d'articles sur "Niger =
Areva-Land"
http://monde-antigone.centerblog.net/10-niger-areva-land
Au
Niger, pollution et pillage des ressources en eau au nord du pays
:
http://www.liberationafrique.org/spip.php?article2535
Envoi par Mathilde FILLOZ : http://www.poesiefrancophone.com/mathilde_filloz.htm
D'
HIROSHIMA A FUKUJIMA
!
Le
printemps revenait sous les cerisiers blancs,
Au pays du soleil,
du matin calme et rose,
Des bonsaïs, des geishas et des
jardins troublants
Où les petits Nippons s’en vont
cueillir la rose !
C’est
alors qu’ont frappé séisme et tsunami ;
Puis…
monstrueuse horreur : accidents nucléaires
Réveillant
le Japon qui était endormi
Comme nous, sous l’intox
des lobbies planétaires !
Les
Japonais passaient pourtant pour des experts !
Ils gardaient les
secrets de leur clan atomique
En requins criminels complices de
leurs pairs.
Ils ont banalisé l’atome satanique !
Plus
de deux mille essais en cinquante trois ans ! (1)
Après
Hiroshima, Nagasaki rasées,
Ce fut Three Mile Hisland,
Tchernobyl explosant.
Voici Fukushima, centrales embrasées
!
Avez-vous
entendu conter Hiroshima ?
« Le jour où le soleil
est tombé sur la terre.
Une averse de suie,
asphyxiant magma…
Le choc fut explosif, implosif,
mortifère…
«De
noirs lambeaux de peau, fondus par la chaleur,
Pendaient le long
des corps, voletant dans le vent…
Les yeux exorbités,
ventres ouverts… Terreur !
Ils couraient dévêtus…
Fantômes survivants… » (2)
Depuis
le onze mars, ce peuple halluciné
Revit l’apocalypse
absolue et majeure
D’un pays torturé, détruit,
contaminé
Pour un temps impossible à prévoir
à cette heure.
L’industrie
nucléaire est un assassinat !
L’urgence est de sortir
des fautes criminelles.
Assez des réacteurs ! C’est
la Bérézina !
Et préférons la vie aux
centrales mortelles.
Ils
se prennent pour Dieu mais ne sont que Satan
Décideurs,
exploitants et profiteurs notoires.
Pour sauver la planète
arrêt ! S’il en est temps,
Avant de transformer le
monde en crématoires !
Le
nucléaire tue et le peuple le sait !
Leucémie et
cancer, la génétique atteinte,
Rayonnements nocifs
dès le temps des essais,
On peut faire autrement ! Je sens
l’espoir qui pointe !
© Mathilde
FILLOZ,
poète
engagée
99 ans,
le 18/04/11
____________________________________
Notes
:
(1)
Avant le
traité d’arrêt des essais nucléaires
Entre
1945 et 1998 : Amérique : 1051 ; Russie : 715 ; France : 300 ;
Angleterre : 45 ; Chine : 45 ; Inde & Corée : 2 ;
Suspects : Israël & Afrique du sud...
(2) D’après Madame Hashizame Bun poète, écrivain « Hibakusha-Survivante d’Hiroshima » Elle avait 14 ans le 6 août 1945. Elle a vu, à 1 KM 300 le centre de l’explosion de la bombe A (Internet)