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Du samedi 10 avril 2010



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Sommaire

Article 1 : LE MASSACRE CONTINUE : Contrainte et régression

par Jean-Jacques REY

Article 2 : CHANGER NOTRE SOCIETE EN PROFONDEUR : regarder d'abord...

par Guy RICHART

Article 3 : ET SI ON SUPPRIMAIT LES BANQUES ?

par Caleb IRRI (envoi de Jean DORNAC)

Article 4 : TOUT CE QUI BRILLE N'EST PAS OR

par UNEQ (envoi d'Alix RENAUD)

Article 5 : CONTROLE DE LA MONNAIE

par Michel PORTAL et Compagnie

Article 6 : UN TCHERNOBYL MADE IN FRANCE ?

par Fabrice NICOLINO (envoi de Benoist MAGNAT)

Article 7 : LES RICHES

par Jacques COSSART (envoi d' ATTAC-France)

Article 8 : TOXICITE DES DENTS DEVITALISEES ?

par Jean Pierre GAREL et Michel RAYNAUD (envoi de Christiane CAPPONE)

Article 9 : SOCIETE CASTRATRICE

par Murielle MESSORI



Article 1






LE MASSACRE CONTINUE



Contrainte et régression




Haro sur les non-conformistes, dans tous les domaines, mais particulièrement dans la création culturelle ! Les réactionnaires néolibéraux ont l’œil rivé sur la mire, ils tirent en continu… Mais cela concerne tout le monde, tout le tissu social en souffre ! Nous voyons un énorme gâchis de compétences et de talents, qui est la conséquence directe d’une volonté quasi obsessionnelle de contrôle social.

 

Il s’agit de réduire, un par un, tous les bastions de la résistance aux dogmes libéraux : précisons bien, je parle des canons de l’économie libérale, financiarisée ! Quand on ne peut pas avoir l’esprit, on s’attaque au corps, ce qui est le propre de toute dictature. En France, nous assistons à la dérive du pouvoir exécutif sous influence personnelle du chef de l’Etat. Nos institutions en sont gravement affectées.

 

Si les progressistes ne reprennent pas la main, on s’achemine vers des sociétés fascistes et de grands conflits… Comme je l’ai dit et le répète, pour moi, le clan « Sarkose people » est la cinquième colonne de la Finance internationale qui met en péril notre identité nationale : et là, je pense plus à notre culture, à notre conscience d'être au monde et tout ce qui entrave d'ordinaire les libéraux pour nous transformer en basse-cour, qu'aux cartes délivrées par les autorités ! On gouverne mieux un homme sans attaches, et il faut savoir d’abord qui on est pour aller de l'avant, vers l'autre, n'est-ce pas ?

 

Les membres du clan « Sarkoze people » ont des vues si rapetissées par le besoin pathologique de puissance et du pouvoir, qu’ils sont toujours en train de lever le derrière pour aller plus vite, même à travers un champ de mines ! Ces gens-là veulent tant vous obliger, tant exiger de vous, tant vous soumettre, qu’ils imaginent tous les coups tordus pour imposer leurs vues et leurs caprices, si bien que les seigneurs d’antan seraient passer pour des braves gens auprès d’eux !

 

Incroyable, c’est incroyable ! On entend partout se multiplier ce genre d’exclamations : que d’émoi ! Mais c’est vrai ! On assiste à une véritable entreprise de démolition d’existences et dans leur qualité, de millions d’individus. On veut en faire des esclaves pour tirer encore la basterne d’un système moribond ! Il y a une maladie grave qui se propage dans nos sociétés occidentales, comme une négation de valeurs morales et de principes démocratiques, clefs. Des lobbies sont à l’œuvre, c’est sûr ; mais ils ont réussi à pervertir les institutions, avec la bénédiction des foules. L’arbre de l’Etat en est tout vermoulu ! Rien de mieux pour s’en assurer que d’évaluer l’aliénation des services publics…

 

J’ai fait un test récemment sur le site de pôle emploi, je suis rentré dans l’antre, alléché par l’antenne lumineuse de la « baudroie ». En langage moins métaphorique, j’avais repéré, dans une liste thématique, une annonce qui m’intéressait fort. Je me suis laissé tenté comme un petit poisson. Las ! c’était bien le premier avril ! Sous prétexte que je suis auteur : autoédité qui plus est, je n’ai quasiment plus droit à rien, et surtout pas à bénéficier d’un contrat de travail, aidé par l’Etat, pour assurer un minimum vital ! Je compte autant qu’un exclu dans la rue ! Vous avez certainement vu pour la plupart ce que je produis et donne à voir, rien que pour la création littéraire sur mon site, et vous savez aussi, que la défense de ma vie privée (et non pas le refus de déclarer mes revenus) me vaut une rupture totale de ressources, dans le plus parfait cynisme. Mais vous savez,  il y a d'autres manières de rendre les coups à la dictature que de se disperser dans les procédures juridiques et rentrer dans son jeu débilitant !  ... Je ne voudrais pas penser qu’à moi, cependant. J'y vais de mon cri d'alarme aussi. Il y a, globalement, un « massacre » insidieux des artistes et créateurs culturels dans ce pays, sous la férule des néolibéraux et réactionnaires, un massacre qui a commencé depuis quelques années déjà, et qui a même était encouragé par certains syndicats...

 

Implicitement, les robots de Pôle emploi et ceux qui les programment, voulaient (nous) m'obliger à s'inscrire comme demandeur d'emploi (pour ainsi, user de tous les moyens de contrainte que cela suppose et dont ils disposent maintenant...) A ce propos,  40 000 chômeurs sont radiés chaque mois : http://www.plumedepresse.net/spip.php?article1379 .
Rien que pour le mois de février [2010], 197 300 chômeurs sont sortis des statistiques de Pôle Emploi pour défaut d’actualisation !
 
Même si nous n'avons droit à rien, ne bénéficions de rien et ne demandons rien (que subvenir nous-même à nos besoins !) nous sommes harcelés et poursuivis par des mesquineries de toutes sortes. J'affirme, je répète que nous sommes les jouets d’un contrôle social exacerbé qui ne peut engendrer qu'un immense sentiment de frustration et certainement à terme la révolte (et elle risque d'être violente), et contrairement à ce que certains pourraient  croire : ce pouvoir dictatorial est faible !
 
Revenons à mon test : sur le site de "Pole emploi", j'ai dû ouvrir un compte pour accéder à certaines données... En effet je comptais envoyer une télécandidature pour une offre d'emploi qui correspondait parfaitement à mon profil et mes compétences : Responsable d'un centre de documentation pour un organisme de formation (une paye supérieure au SMIC pour 24 heures hebdo, était-il mentionné... Et il n'y avait donc que la solution d'ouvrir ce compte pour présenter sa candidature (pour ce faire, j'ai indiqué être en recherche d'emploi, sans m'inscrire comme demandeur d'emploi). J'ai bien précisé, suite à leur demande, que j'étais auteur autoédité, sans ressources, à la recherche d'emploi, et âgé de plus de 53 ans, donc public prioritaire, dans la rubrique "motivations"...
 
Voilà les réponses obtenues et comment a été traitée, ma candidature, en vingt-quatre heures :

 

le jeudi premier avril 2010 à 17 H 15 par :
https://www2.pole-emploi.fr/espacecandidat/
 
Messages de Pôle emploi Aide
M. Jean-Jacques Rey
Les messages reçus depuis votre dernière connexion sont en gras.
Les messages périmés ou datant de plus de 6 mois sont automatiquement effacés.
Date de réception  Service Candidat  Message(s) 
 
01/04/2010  Télécandidature  Pôle emploi/Offre 901711X. Vous avez candidaté le premier avril sur l'offre de Responsable du service documentation numéro 901711X. Votre candidature n'a pas été retenue car le contrat proposé est réservé à des publics répondant à des critères particuliers. Le Pôle emploi étudiera avec attention toute nouvelle candidature que vous enverrez sur d'autres offres. Merci  Supprimer

 

01/04/2010  Télécandidature  Pôle emploi/Offre 901711X. Vous avez candidaté le premier avril sur l'offre de Responsable du service documentation numéro 901711X. Il nous manque des informations sur vos motivations. Merci de bien vouloir compléter votre formulaire de candidature en cliquant sur le bouton "Modifier" situé en bas de cette page (paragraphe : "Mon formulaire de télécandidature pour cette offre").  Supprimer

 

31/03/2010  Espace emploi  Nous vous confirmons que votre adresse électronique a bien été validée et que l'envoi de courriels en provenance des services de pole-emploi.fr est actif depuis le 31/03/2010.  Supprimer

 

31/03/2010  Espace emploi  Bienvenue sur votre espace personnel. Vous pouvez désormais accéder à tous les services "candidat" de pole-emploi.fr (mémorisation d'offres, offres d'emploi envoyées par courriel, dépôt de votre profil ...).
 

Conséquence : m’estimant victime de discrimination, pris dans le cadre de dispositions générales, complètement ridicules et absurdes, (je veux le croire et ne point délirer sur le thème de la persécution personnelle… mais vous savez de quoi sont capables, certains persécuteurs) :o))) j'ai détruit mon dossier "espace personnel" sur leur installation, le jour même : premier avril 2010, et ce n’était pas une blague ! « "Ils" » m'ont demandé confirmation avant et posé quelques questions ensuite sur ma "satisfaction" : au moyen de questions à choix fermés avec lesquelles, évidemment,  je n'ai pu exprimer les véritables raisons de ma décision, et partant de là, les motifs de mon indignation. Vous me direz que les robots et ceux qui s'en servent, s'en moquent pas mal. Et tout est à l'avenant dans notre société française où maintenant les services publics deviennent des guichets automatiques… Si nous ne sommes pas gouvernés par des minables, dites-moi comment !

 

Je gage que dans peu de temps, les ennuis vont déferler sur ceux qui organisent les souffrances sociales et l’exploitation sans vergogne des classes populaires, dans ce pays. En ce qui me concerne, je peux vous dire que je suis déterminé à faire de mon mieux pour résister aux tourmenteurs.



Jean-Jacques REY










Article 2

Envoi par Guy Richart : http://guy.richart.free.fr/







CHANGER NOTRE SOCIETE EN PROFONDEUR




REGARDER D'ABORD CE MANIFESTE


«
UNE REVOLTE, PAS UNE REVOLUTION »


Confer les extraits : http://www.le-dard.com/wp-content/uploads/manifeste.pdf




Bonjour Jean-Jacques,

 

Je suis tout à fait d'accord avec toi. Le texte du manifeste est très loin des tartines politiciennes habituelles. Il possède une profondeur humaniste sérieuse. Tu sais pourtant que je ne suis pas spécialement copain avec les gens de droite.

 

Le problème, c'est qu'il faut vraiment changer notre Société en profondeur. Et ce n'est ni le Néolibéralisme ni le Marxisme qui permettront à l'Humanité de franchir la zone autodestructrice dans laquelle elle vient de s'engouffrer. Ces deux idéologies sont complètement obsolètes.

 

Elles partent du principe que les ressources de la planètes sont infinies et que les humains sont tous les Rois des C..s,  en dehors des chefs vénérés (Staline, Georges Bush, Pinochet,  Mao, Sarkozy...  et pourquoi pas Benoît XVI, etc...). Mon expérience scientifique m'a prouvé que, non seulement la Terre n'est pas infinie mais qu'elle est en train de mourir. Mon expérience sociologique m'a appris que, justement, les personnes choisies comme chef, en Occident, en Orient, même chez les Inuits, actuellement, sont souvent les plus stupides possibles.

 

Avant de se regarder le nombril et de se dire que son choix politique est le meilleur, il faut d'abord dégager Sarkozy et ses sbires du pouvoir, démocratiquement. Car cet  individu et son engeance politique, par la teneur de leurs pensées et de leurs actes sont plus destructeurs qu'une bombe à fusion de 500 mégatonnes. Si nous ne les collons pas au ban de la France, il la tueront et nous avec, par la misère, le malheur et les catastrophes écologiques que leurs choix de banquiers véreux feront déferler sur nous.

 

Toi et moi, nous le combattons, lui et ses idées, sur Internet, dans nos métiers, poète, écrivain, chercheur, depuis des décennies. Nous savons très bien que tous ceux qui ont une certaine idée de la France, un respect profond pour l'Humanité, la Terre et la Mer, doivent s'unir pour sauver notre monde de la peste Néolibérale, comme ils le firent jadis pour combattre les Nazis.

 

Nous savons aussi que ceux qui nous déclarent se battre contre ce fléau mais, qui effritent les forces capables de l'endiguer en tentant de tirer quelques morceaux de couverture à eux, en entretenant une division entre les humanistes, pour maintenir dans un état de mort clinique, des idéologies inadaptées à notre avenir, sans penser que ce n'est plus nous qui sommes en cause mais toutes les générations futures, sont en fait les plus puissants piliers du pouvoir des néolibéraux et des fascistes économiques qui les élisent en général.

 

Aujourd'hui, il ne faut plus de discours, mais un projet et des actes, comme les tiens et les miens.

 

Amitiés, Jean-Jacques.

 


Guy RICHART

 

 

*******




UN PETIT COUP DE CANON ANTI-NEO-CONSERVATEURS




15 mars 2010
J'ai suivi avec intérêt les réactions des politiques, suite aux résultats du premier tour des élections régionales.
Ce que je retiens, c'est que, fondamentalement, quel que soit le camp, les objectifs des électeurs sont souvent mal saisis par les ténors des partis et que leurs analyses sont toujours synthétiquement à côté de la plaque...

 

En effet, l'objectif principal des électeurs qui se sont déplacés le 14 mars 2010 afin de voter était clairement, pour 70% de ces personnes, y compris les électeurs du FN, de renier avec dégoût la politique néolibérale de Sarkozy. Les socialistes ne sont pas les grands vainqueurs de ce premier tour des élections, mais, c'est le profond rejet d'un système économique fascisant, qui finira par détruire l'environnement et l'Humanité s'il n'est pas stoppé définitivement avant une décennie, qui vient de sortir de l'ombre des idéologies bien-pensantes.

 

La gauche ne se fera donc pas sans les écologistes, le Front de gauche, le NPA, etc... Car, il ne faut pas rêver ! Neutraliser les rapaces de la finance et de l'esclavagisme post-industriel, j'entends par là les néolibéraux en général, les Sarkosiens en particulier, sera un travail de longue haleine, demandant une force de caractère, ainsi qu'une indéfectible foi en nos convictions, humanistes, environnementales, sociales et scientifiques, sans précédent dans l'Histoire du Monde.

 

Aujourd'hui, contrairement aux Nazis ou bien aux aristocrates de l'Ancien Régime, l'ennemi s'est fondu dans notre entourage. Il est quasiment indétectable. Il peut être votre voisin, votre collègue, le gendarme qui surveille la route et applique les directives de sa hiérarchie en arrêtant, puis, en contrôlant abusivement le véhicule d'un opposant reconnu du pouvoir libéral ! Le néolibéralisme est aussi froid et implacable que mesquin...

 

Les responsables et les porte-parole de l'UMP, nous ont démontré, hier, cette conclusion indéniable, concernant leurs méthodes de pression et leurs objectifs cachés. Leur désarroi a fait tomber leurs masques à deux reprises. Leur bassesse fut visible au public avec tant de netteté, qu'il faut être de mauvaise foi pour ne pas le reconnaître.

 

Ils ont d'abord clairement menacé les futurs Présidents de Région, qui seront tous dans l'opposition, même si certains risquent d'être du Front National - je m'expliquerai plus loin sur cette assertion -. Le porte parole de l'Élysée a dit sans aucune contestation possible : "qu'il fallait remettre en cause les institutions régionales et continuer la réforme de leur financement afin de limiter le contre-pouvoir qu'ils risquent de personnaliser" , c'était hier, sur Antenne 2, peu après l'annonce de la débâcle néolibérale.

 

En clair, pour sanctionner les régions rebelles, l'État néo-conservateur : Sarkozy et ses Séides, vont détourner l'argent des contribuables en verrouillant les subventions normales aux conseils régionaux.

 

Mais, les impôts sur le revenu ne diminueront pas pour autant, tout au moins pour les gens qui gagnent moins de 1200 Euros par mois.

 

Avec le bouclier fiscal, les diverses remises et crédits d'impôt pour les investisseurs, les bons élèves de la mondialisation et les entrepreneurs "délocalisateurs", au-dessus de  500 000 euros par an, personne n'aura de soucis avec le fisc sous l'égide sarkosienne ! 


Enfin en appelant aux votes des abstentionnistes avec tant de force et en ressortant avec vigueur les vieilles théories sur l'insécurité, que veulent obtenir les dirigeants de l'UMP et leur empereur magnanime ? Ils souhaitent intimement récupérer les voix qu'ils avaient subtilisées au Front National et qui, dans la soirée, ont commencé à retourner vers leurs propriétaires - plus de 11% -.

 

Ce qui est inquiétant avec la voracité des néo-conservateurs pour les voix des désespérés, c'est que les mendiants de l'absolutisme qu'ils sont d'ailleurs, vont finir par éveiller les vieux démons humains, amplifiés par l'absence d'éducation civique et culturelle qui ronge aujourd'hui la Société Française. Si la Gauche Unie peut recevoir une partie du vote des indécis et des politiquement déçus du premier tour, le FN pourrait, lui, se nourrir, comme une vague scélérate, de l'énergie du raz de marée de révolte, de désespoir et de haine, soulevé par l'impéritie et le fascisme économique, à peine masqué, des néolibéraux.

 

Avec Sarkozy et son engeance, la Liberté et la République se déclinent dans ces alternatives insoutenables :
 - Mesdames et messieurs, La dictature, c'est : "Ferme ta gueule !" La démocratie néo-conservatrice, c'est "Cause toujours!"
Nous devons les arrêter, car si Jean Ferrat ne nous avait pas quitté, après avoir chanté le bilan Stalinien, il aurait pu chanter le bilan Sarkosien !

 


Guy RICHART










Article 3

Envoi de Jean Dornac : http://humeursdejeandornac.blogspot.com/
Blog poésie :
http://blog.francetv.fr/couleurs-poesies/







ET SI ON SUPPRIMAIT LES BANQUES
?


par Caleb IRRI




page d'origine : http://humeursdejeandornac.blogspot.com/2010/03/et-si-on-supprimait-les-banques.html
source : http://www.legrandsoir.info/Et-si-on-supprimait-les-banques.html

 

27 mars 2010

A l’origine, la banque se résumait à la présence d’un agent de change sur les lieux de vie sociale, où un homme était chargé de convertir les différentes monnaies pour correspondre à celle locale. Peu à peu, et pour faire simple, elle est devenue un organisme fonctionnant de la manière suivante : les individus possédant de l’argent en liquide lui confiaient celui-ci, afin qu’il soit protégé des vols. Pendant ce temps-là, il payait une taxe pour ce service. Mais peu à peu l’idée germa qu’il était possible au banquier (un usurier à l’époque) de prêter une partie de cette argent à un tiers, pour peu que ce dernier s’engage à lui rembourser la somme, plus un petit intérêt pour la prise de risque. Sachant cela, le prêteur se mit à exiger lui aussi une petite partie de ce surplus.

 

Tout cela alla doucement en se complexifiant et en se développant, car plus la banque avait le pouvoir de prêter, plus elle gagnait d’argent, et disposait de liquidités à prêter. Devenant à force immensément riches, elles finirent par faire peur à l’Etat, car elles risquaient de créer une faillite de ce dernier par la survenue d’une crise économique : si tous les épargnants venaient à retirer leurs liquidités en même temps, les banques n’auraient pas les fonds propres suffisants pour rembourser tout le monde. L’Etat se mit donc en frais pour d’une part être le seul batteur de monnaie, et ensuite pour garantir les fonds propres des banques, tout cela par l’intermédiaire d’une banque centrale, ou nationale, forte et toute puissante. Ce fut le début d’une longue bataille pour le contrôle de la monnaie, dont les répercussions sur l’Histoire furent gigantesques.

 

Aujourd’hui, il semble que la bataille soit terminée, et se soit soldée par une alliance du pouvoir politique et du pouvoir financier. Les banques sont assurées par des organismes supérieurs comme le FMI, qui garantit au plus haut niveau politique la solvabilité des plus gros centres financiers. Elles peuvent donc désormais légalement prêter de l’argent qu’elles n’ont même pas. Il n’est nul besoin d’avoir cet argent.

 

Il suffit de le créer pour la durée de l’emprunt. cela signifie que si elle vous prête cent euros, elle ne possède en réalité que l’euro que vous avez versé au départ. Simple ligne de compte. Mais cet argent fictif qui vous est prêté, la banque le considère comme acquis (puisque vous vous engagez à le rembourser), et fait monter la valeur de la banque. C’est ainsi que se crée la monnaie.

 

Et la banque se fait de l’argent sur tout et tous, à chaque instant et dans tous les lieux possibles. Pas de frontières pour l’argent, ni de fermeture. Forte de la création occasionnée par les crédits, elle joue sur les marchés la somme qu’elle n’a pas encore reçu, et fait des profits avec cet argent “fictif”, sans discontinuer.

 

Mais bien évidemment, la banque ne profite qu’aux riches. Car seuls ceux qui ont satisfait leurs besoins essentiels peuvent épargner, ou emprunter. Cet argent épargné, censé rapporter quelques pour-cent, n’est pour la majorité que l’apport nécessaire à l’obtention d’un futur crédit qui leur coûtera en définitive beaucoup plus que ce que les misérables intérêts engendrés leur a rapporté. Et pendant ce temps, la banque aura prêté votre épargne, et taxé votre crédit, et multiplié ses gains. Lorsqu’on imagine qu’une maison coûte à la fin du crédit presque deux fois son prix, il y a de quoi se poser des questions. Mais ceux qui sont les plus riches sont aussi ceux qui empruntent moins, et qui payent donc le moins cher. Un homme capable de payer sa maison en cash peut se payer, pour le même prix que le pauvre, une maison presque deux fois plus grande.

 

De plus la banque, en prêtant une petite somme à un pauvre (à un taux exorbitant bien sûr), fait ainsi ses plus gros bénéfices, sans véritable prise de risque. Car si le pauvre met plus de temps à rembourser, il ne peut pourtant s’endetter à hauteur d’un pourcentage supérieur à celui du riche. D’autant que lorsqu’un emprunteur cesse de rembourser, la banque conserve ou l’hypothèque, ou l’assurance, ou l’aide de l’Etat.

 

Mais les fonds propres sur lesquels se base toute cette arnaque ne sont que le fait des épargnants, l’argent “réel”. Cela signifie que si les petits épargnants lâchent la banque et reprennent leurs liquidités, la banque fera faillite en très peu de temps. Ainsi, l’injustice dont sont victimes les pauvres n’est que le résultat du comportement des pauvres eux-mêmes. En refusant de jouer à ce jeu, ils peuvent s’en libérer.

 

Car en réalité, à quoi servent les banques ? que produisent-elles dont l’homme ne peut absolument se passer ?

 

Rien, à part peut-être leur propre mise en servitude… En supprimant les banques, nous ne remettrions en cause que leurs bénéfices, leur puissance et notre asservissement. Mais le monde peut très bien fonctionner sans cela. Et je dirais même plus, il pourrait même fonctionner mieux :

 

Réfléchissez bien à cela :

 

Qu’est-ce qui empêche de sauver la planète ? des considérations financières
Qu’est-ce qui empêche de nourrir tout le monde ? des considérations financières
Qu’est-ce qui empêche de loger tout le monde, de le soigner, de l’éduquer, de l’habiller, de le rendre heureux ? toujours les considérations financières.

 

Ce capitalisme, que nombreux défendent pour ce qu’il est censé permettre, est en réalité la cause même des maux qui pervertissent jusqu’à l’âme humaine, qui la conditionne jusqu’à lui faire croire que les maux qu’il engendre ne sont résiliables que par son intermédiaire….

 

Mais tout cela n’est qu’une illusion. L’Histoire devrait nous le montrer, mais même l’Histoire est transformée par ceux qui ont le pouvoir de L’écrire, et surtout de la diffuser. Ce ne sont pas les bourses qu’il faut supprimer, mais les banques. Pas par la force, mais par leur obsolescence. Elles se sont, au cours des âges, donné une valeur qu’elles n’ont que parce qu’on veut bien y croire. Il est cependant tout à fait possible de le leur ôter, en les rendant inutiles, car elles ne produisent rien d’autre que les conditions de leur puissance, et celles de notre faiblesse. Rien qui ne nous soit ni utile, ni bénéfique, bien au contraire…

 

En réalité, peu importent les mesures envisagées pour tenter d’amoindrir le pouvoir des banques, elles ne peuvent que conduire au mieux à un échec, et au pire à leur renforcement. Et tant que l’homme est capable de se satisfaire de l’illusion capitaliste pour s’autoriser à continuer à agir dans le cadre de ce système, il doit assumer le fait qu’il accepte tous les maux dont je parlais plus haut. L’argent est un bien rare, et celui qui en profite le fait au détriment de quelqu’un d’autre, ailleurs sur la planète ; c’est aussi simple que cela.

 

La seule possibilité de sortir de cette aberrante injustice ne peut passer que par la suppression de l’argent, et donc des banques. Et seul un système basé sur le don et la gratuité, dont j’imaginais les bases ailleurs, est capable de résoudre les problèmes créés par le capitalisme. En se passant des banques, on se passe à la fois du pouvoir et de ses dérives, et de l’exploitation du plus grand nombre par le plus petit. Il serait en réalité beaucoup plus facile, et beaucoup moins utopique en définitive, de régler ces problèmes en établissant un système parallèle rendant obsolète le capitalisme que de régler ces mêmes problèmes à l’intérieur du capitalisme.

 

Pour ce faire, Internet est un moyen formidable permettant d’unir, de transmettre et de libérer, et c’est sans doute par ce seul biais que peuvent se réaliser les espoirs des hommes. C’est d’ailleurs bien pour cette raison que d’une part les gouvernements veulent nous supprimer cet outil, et d’une autre que tous les hommes désireux de liberté doivent tout faire pour conserver la liberté et la propriété collective de ce fabuleux média.

 

Ce sera le sujet d’un prochain billet.

 

 

Caleb Irri
http://www.calebirri.unblog.fr

 

 

Pour développer son info :

 

A quoi servent les banques ?
http://www.contre-feux.com/economie/a-quoi-servent-les-banques.php
"La crise actuelle jette un discrédit sur l’ensemble du secteur bancaire. A force de parler de spéculation financière, on en oublierait presque le premier rôle des banques dans l'économie réelle : faciliter la vie des entreprises et des ménages."

 

La gestion de bilan pour les nuls - Au sujet de la banque :
http://pagesperso-orange.fr/gbpn/Au sujet de la banque/Banque.htm
".../... L'argument principal qui justifie l'existence des banques est l'information. Pourquoi ne pas imaginer un gigantesque marché financier auquel tout le monde aurait accès et où nous placerions tous les jours notre argent et où nous pourrions emprunter librement. Le problème qui se pose lorsque vous prêter votre argent est que vous n'êtes pas sûr que votre débiteur vous remboursera. Ce phénomène est connu des économistes sous le nom d'asymétrie de l'information. En langage simple cela signifie qu'une des deux parties, le débiteur, a une information que vous, l'autre partie, n'avez pas."

 

 

Pour aider la mémoire :

 

(- article du 1er février 1997, lourd de sens !)
A quoi servent les banques ?
http://www.regards.fr/article/print/?id=348&q=author:179
"Le système bancaire et financier français se restructure pour faire le poids face à ses rivaux sur le marché de capitaux mondialisés. Mais les salariés n'entendent pas en faire les frais. Depuis des mois, les luttes se multiplient dans les banques, les assurances et les institutions financières contre la restructuration du secteur. Elles ont imposé que la privatisation du CIC et celle de la Marseillaise de crédit ne soient pas parvenues à leur terme. L'inquiétude des personnels et de l'opinion publique est très vive devant les dégâts de la financiarisation et de la mondialisation sur l'emploi (1), les conditions de travail et les missions de service public. Peut-on inverser ces choix ?"

 

(- article du mardi 9 décembre 2008, un connaisseur, côté belge)
LES BANQUES ONT DEMONTRE L'UTILITE D'UNE BANQUE PUBLIQUE :
http://www.mleray.info/article-25602872.html
"« Pourquoi n’a-t-on jamais écrit l’histoire de la privatisation de la CGER ?» À 79 ans, Rik Van Bever n’a rien perdu de la vitalité qui l’animait lorsqu’il présidait, de 1971 à fin 1993, la CGSP de la CGER, institution publique de crédit absorbée par Fortis. Et il n’a pas sa langue en poche…
Que vous inspire la crise financière ?
Rik Van Bever. C’était écrit. Ça n’a rien d’un accident. Il y a 150 ans, Frère Orban (ministre des Finances et Premier ministre belge), qui n’était pourtant pas un socialiste mais un libéral, avait compris qu’il faut contrôler le grand capital. C’est lui qui a créé la CGER."

 

(Le discours capitalo-libéral : très technique bien sûr, mais intéressant sur l'explication des mécanismes de la crise financière...)
À quoi servent réellement les banques ?
http://www.cfo-news.com/A-quoi-servent-reellement-les-banques_a9739.html
".../... discours prononcé par Mark Carney, Gouverneur de la Banque du Canada, le lundi 30 mars [2010].
Dans les grandes économies du globe, le règlement des problèmes liés aux défaillances au sein du système bancaire figure parmi les principales priorités en matière de politiques. La tourmente financière actuelle fait ressortir crûment le fait que, manifestement, bon nombre de banques à l'extérieur du Canada ne faisaient pas leur travail ou le faisaient de telle sorte que leurs actions ont créé des risques énormes. Nous devons absolument tirer des leçons de ces erreurs afin de bâtir un ordre financier plus robuste."









Article 4

Envoi d'Alix Renaud : http://www3.sympatico.ca/alix.renaud







TOUT CE QUI BRILLE N'EST PAS OR




source : http://www.uneq.qc.ca/nouvelles-communiques/tout-ce-qui-brille-n-est-pas-or/


Montréal, le 31 mars 2010.

Le géant aurifère Barrick Gold tente, une fois de plus, de terrasser la liberté d’expression en empêchant la maison d’édition Talon Books Ltd., de Vancouver, de publier le manuscrit Imperial Canada Inc. : Legal Haven of Choice for the World’s Mining Industries. La mise en demeure assénée à sept auteurs, à deux éditeurs (dont Écosociété) et à deux traducteurs de cet ouvrage, dont la parution était annoncée et qui porte sur les pratiques douteuses dont se rendraient coupables des entreprises minières canadiennes, a eu l’effet escompté : la maison d’édition, effrayée par le coût des poursuites judiciaires envisagées, a mis fin au processus d’édition : publication annulée.
 
Si le géant minier brille par son arrogance et le pouvoir de son or, en revanche, il ne brille pas par son sens de la démocratie et de la justice, ni par sa contribution au débat public. Déjà, en avril 2008, l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) avait émis un communiqué au titre révélateur :
Le Canada : une « république de bananes » ?, qui dénonçait la poursuite-bâillon de Barrick Gold contre les auteurs et l’éditeur de Noir Canada. Pillage, corruption et criminalité en Afrique, contre qui une poursuite de six millions de dollars est toujours en cours, même si le gouvernement du Québec a adopté récemment une loi anti-SLAPP (Strategic Lawsuit Against Public Participation).
 
Si «
le silence est d’or », celui du Premier ministre du Canada, M. Stephen Harper, et de son ministre de la justice, M. Rob Nicholson, est étrangement éloquent. Le manuscrit « sacrifié » n’entendait-il pas démontrer, selon le résumé mis en ligne sur le site de l’ex-éditeur, que le Canada est un véritable « paradis judiciaire » pour l’industrie minière, puisqu’il n’oblige pas ces sociétés à rendre des comptes, sociétés qui, par ailleurs, bénéficient de larges abris fiscaux et d’importantes subventions fédérales ? Comment expliquer, sinon, le fait que le Canada héberge près des trois quarts des entreprises minières du monde ?
 
À la censure politique qui, jadis, supprimait les écrits séditieux ou révolutionnaires, se sont insidieusement substituées aujourd’hui une censure judiciaire et une censure économique qui ne tolèrent aucune critique, aucun questionnement.  Dans notre « plus beau pays au monde », qui se targue de tous les parangons de la vertu et de la liberté, l
'UNEQ dénonce le musellement exercé par Barrick Gold, qui empêche la publication d’un manuscrit, sur la seule base d’un résumé, privant ainsi les citoyens d’un éclairage et d’un débat essentiels.

 

La lutte entre deux entreprises du domaine public, dont le rapport de force est outrageusement déséquilibré, sera toujours inégale, presque perdue d'avance sur le champ de bataille classique. Afin de faire entendre leur voix dissidente, les écrivains devront-ils, dorénavant, utiliser des techniques de guérilla que seul Internet peut leur offrir à moindre coût ? Ce qui implique l'abandon de l'approche classique du débat démocratique sous la forme d'imprimés trop faciles à retracer, à contrôler et à interdire, débat qui ne peut plus avoir lieu dans une société où les médias et l'information sont presque tous contrôlés par une oligarchie, pour ne pas dire une ploutocratie. Nous faudra-t-il retourner au samizdat, à la diffusion clandestine des chapitres du livre, des passages les plus révélateurs ? Libre à Barrick Gold, ensuite, de poursuivre la planète entière ! Quel magnifique défi à relever pour les hackers, les Lisbeth Salander de ce monde…

 

Quant à une intervention du gouvernement fédéral par une législation en matière de poursuites-bâillons, autant continuer de rêver…

 


UNEQ
Union des écrivaines et des écrivains québécois

 


L’UNEQ travaille à la promotion et à la diffusion de la littérature québécoise, au Québec, au Canada et à l’étranger, de même qu’à la défense des droits socio-économiques des écrivains :

http://www.uneq.qc.ca/a-propos/qui-sommes-nous/

 

 

Complément d'info sur poursuite stratégique contre la mobilisation publique :  

 

L’Affaire Barrick Gold vs Écosociété :
http://www.vigile.net/-L-Affaire-Barrick-Gold-vs-
Écosociété remporte une petite victoire contre Barrick Gold :
http://www.vigile.net/Ecosociete-remporte-une-petite
"Une juge de la Cour supérieure a rendu récemment une première décision favorable à Écosociété, dans le cadre de la poursuite qui l’oppose à Barrick Gold. Une bonne nouvelle pour les auteurs du livre Noir Canada, après une année de procédures judiciaires éprouvantes. Une décision rendue récemment en Cour supérieure dans le dossier qui oppose la minière Barrick Gold à la maison d’édition Écosociété et aux trois coauteurs de Noir Canada pourrait constituer une première reconnaissance juridique du « déséquilibre entre les parties ». C’est du moins ce que concluent ceux qui sont poursuivis pour six millions de dollars par la multinationale."

 

Tentative de censure au Québec ?
http://journalquebecpresse.org/modules/news/article.php?storyid=1477
" la maison d'éditions montréalaise "Écosociété", serait victime de censure de la part de deux grandes sociétés minières et aurifères qui lui réclament 11 millions de dollars en dommages et intérêts devant les tribunaux québécois.../...
Une foule compacte est massée sur les marches du Palais de justice de Montréal. Certains mordent un bâillon rouge. Ils sont venus soutenir une maison d’édition québécoise, Ecosociété, poursuivie pour avoir jeté un pavé dans la mare du pouvoir. En publiant Noir Canada, l’enquête très fouillée d’Alain Denault sur les abus et les crimes qu’auraient commis des sociétés minières ou pétrolières canadiennes en Afrique, l’éditeur et l’auteur se sont exposés aux foudres de deux d’entre elles..."

 

Poursuite stratégique contre la mobilisation publique :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Poursuite_stratégique_contre_la_mobilisation_publique
"Qualifiée en droit d'Amérique du Nord, une poursuite stratégique contre la mobilisation publique ou poursuite-bâillon est une action en justice visant à entraver la participation politique et le militantisme. Il s’agit le plus souvent d’une poursuite civile pour libelle diffamatoire, intentée contre un individu ou un organisme ayant pris parti dans le cadre d’un enjeu public. Le concept inclut également les menaces de poursuite, car le succès d'une telle opération ne découle pas tant d'une victoire devant les tribunaux que du processus lui-même, visant à intimider la partie défenderesse ou l'épuiser financièrement dans le but de la réduire au silence.
Ainsi, le plaignant s'en prendra généralement à des individus isolés ou des organismes de petite taille, et brandira la menace de dommages-intérêts complètement démesurés par rapport au tort qui lui est prétendument causé. Si les menaces n'ont pas l'effet désiré, des procédures judiciaires seront entamées, ce qui aura l'effet de transformer un enjeu public en litige privé. Toutes les ressources financières et humaines du défendeur seront alors monopolisées par sa défense, au détriment de la promotion de la cause socio-économique, environnementale ou culturelle qui lui tient à cœur."

 

Campagne SLAPP de RAIDH : Quand les entreprises menacent la liberté d’expression et le droit d’association :
http://www.raidh.org/-Campagne-SLAPP-Quand-les-.html
Phénomène peu connu en France, le SLAPP, Stratégic Lawsuit against Public Participation, en français, poursuite stratégique contre contre la mobilisation citoyenne est une poursuite ou une menace de poursuite judiciaire issue d’entreprises privées dirigée contre des mouvements sociaux, des associations, des ONG, des individus qui critiquent d’une manière ou d’une autre les produits, les services, la gouvernance, la communication des dites entreprises. Participez à la nouvelle campagne de RAIDH pour défendre le droit d’association et la liberté d’expression !










Article 5

Envoi par Michel Portal : http://www.auray.fr/vie-associative/les-associations/education-famille/la-liste-alphabetique/







CONTROLE DE LA MONNAIE




Celui qui bat monnaie est maître du crédit. En investissant il dirige l'économie et de fait conduit la politique; bien plus que par des bulletins de vote.


La monnaie est une création humaine artificielle et pratique apparue dans toutes les cultures. Si sa distribution est incorrecte des pauvretés artificielles naissent - Artificielle veut dire créée de toute pièce -. Le système monétaire actuel, héritier de siècles de pénurie est basé sur la "Dette et ses intérêts". C'est une construction politique de plus en plus partiale. Elle n'est à bien des égards que l'expression de la loi du plus fort sur le marché en un temps où, depuis les débuts du XXe siècle, les techniques et les sciences, sous réserve du respect de l'écologie, permettent la production du nécessaire pour tous et même l'abondance.

 

Pour résumer avec colère: emploi ou pas, un revenu pour chacun, de la conception à la fermentation, est un dû. Députés, si vous voulez conserver longtemps vos avantages, dépêchez-vous d'imposer par la loi - c'est votre travail - des règles claires aux pouvoirs sans limites des mafias bancaires. Le fisc peut vous aider.

 

Les citoyens n'ont sans doute pas actuellement les forces organisées suffisantes pour reconstruire l'ensemble du système monétaire. Mais nous pouvons le contraindre à évoluer (stratégie des moustiques) en l'attaquant sur ses flancs faibles: la "Dette" qui fait boule de neige et la création hyper-inégalitaire de monnaie, sans redistribution.

 

En refusant par référendum de payer leur "Dette" les Islandais nous montrent une voie pour forcer à des négociations. Négociations pour trouver ou retrouver, dans chaque circonstance, le juste montant d'un échange.

 

Il y a des dettes justifiées qui correspondent à des biens ou services réellement rendus: celles-ci doivent être remboursées. Mais il y a aussi des dettes injustifiées. Injustifiés et à renégocier ou supprimer par exemple les prêts bancaires aux états à 3,5%, (ou plus) avec de l'argent obtenu à 1% (et moins) auprès de la BCE ou de la FED. Cette différence sans travail sur des sommes énormes alourdit considérablement notre "Dette" publique. De plus, elle crée des fonds pour aggraver une spéculation nuisible à l'économie réelle et à l'emploi.

 

Lorsqu'il y a accroissement de la production des biens et des services sur le territoire d'une monnaie, cela entraîne un besoin supplémentaire d'argent. Cette création représente l'augmentation de valeur - Les banques par leur travail y ont leur part, mais rien que leur part -. Or actuellement la nouvelle monnaie est empochée en totalité par les banques privées. Elles deviennent ainsi maîtresses des futurs crédits. C'est une confiscation, ou pour être clair, du vol.

 

Nous ne voulons certes pas d'un état tout-puissant (style URSS), mais nous ne voulons pas non plus d'un état impuissant et d'une banque centrale subornée aux banques commerciales. L'enrichissement global doit bénéficier à tous également: enfants, femmes au foyer, chômeurs, handicapés et riches inclus. Un peu comme en Alaska, on peut alors verser à tous, un dividende (local, régional, national ou international) suivant la taille du territoire monétaire concerné. La France de 1945, bien moins riche que l'actuelle, avait su créer des allocations familiales pour tous les enfants sans exception...alors... c'est la volonté politique qui fait défaut.

 

Nos Politiques, soi-disant démocrates et souverains, au lieu de rester soumis à l'économie, elle-même subordonnée aux maîtres du crédit, devraient être en négociations permanentes et tendues avec les institutions financières abusives pour sanctionner leur bluff et leurs détournements. Faute de cette attitude courageuse, nous, citoyens majoritaires, devons prendre le relais et travailler à construire un pouvoir démocratique sur la monnaie. Ce nouveau pouvoir est à ajouter aux trop maigres pouvoirs que nous laissent l'exécutif, le judiciaire et le législatif actuels.

 

J'appelle ce pouvoir monétaire citoyen: le pouvoir monétatif. Nous avons des pistes pour introduire la démocratie et l'impartialité dans un domaine où elle est absente: l'attribution des crédits. En 1913, le célèbre banquier JP Morgan rappelait déjà qu'il se souciait peu des résultats électoraux. Il lui suffisait pour diriger le monde d'accorder crédit ou pas à tel ou tel projet. Nous revendiquons collectivement le pouvoir d'orienter les crédits à tous les niveaux de territoire.

 

Lorsque les matières premières et les techniques sont là, lorsque l'écologie de la planète est respectée, lorsque les compétences humaines existent, lorsque l'intérêt général est pris en compte au nom de quoi un crédit -  un argent si facile à créer, on l'a vu, quand il s'agit de sauver la banque en faillite - pourrait-il ne pas être accordé ?

 

Si tu ne deviens pas un tout petit peu banquier, si nous ne devenons pas collectivement banquiers, la banque en place (anonyme) continuera de nous exploiter.

 

Et pour finir un slogan possible :

 

GREVE des DETTES PUBLIQUES

!


Tant que nos Politiciens élus par négociation officielle et médiatisée  n'imposeront pas une règle publique équitable  à l'anonyme finance internationale qui vole. Suivons, améliorons les exemples de résistance de l'Islande et d'innovation de l'Alaska.


Non au FMI pourri ! Non à la loi Pompidou-Giscard de 1973 !
Non aux articles 123 et 104 de Maastricht et de Lisbonne

!

 


Cordialement et polycitoyennement

 

Michel PORTAL et Compagnie

 


Complément d'infos : vidéos

Le discours de Thomas Sankara au sommet africain d'Addis-Abeba,

le 29 juillet 1987 (il y aura bientôt 23 ans) voilà un document historique, plein de force, de bon sens et d'humour :
http://www.dailymotion.com/video/xcja8d 
Il est sans doute beaucoup plus audible en Europe, maintenant que nous :  l'Europe (avec la Grèce pour commencer), sommes rattrapés par la "Dette" qui déjà écrasait l'Afrique."


Rappel actuel de cette loi Pompidou-Giscard (adoptée en catimini). http://www.dailymotion.com/video/k6n6uDLOokBZLH1qTzr

La caméra s'affole mais la bande son continue et "on" ne les aide pas beaucoup. L'initiative des Jeunes est très positive. Les membres de "Dauphiné Discussion Débat" avaient invité François Hollande et Alain Juppé (tout simplement) sous le patronage du Figaro.


Et où nous conduisent-ils ?

http://www.dailymotion.com/video/xcl3gh_amarche-sur-bfm-radio-le-9-03-essay_news
Olivier Delamarche, malgré son métier (associé et gérant de "Platinium Gestion"), interwievé par BFM radio balance quelques vérités ...
 
Explications [sur la Finance] mises en musique :
http://www.dailymotion.com/video/xc53mb_l-argent-nous-est-cher_news

[l'effroyable peut devenir amusant...]










Article 6

Envoi de Benoist Magnat : http://perso.wanadoo.fr/benoist.magnat/
http://www.jj-pat-rey.com/FEUXDELAMER/POESIE/oeuvresamies/b-magnat/index.html







UN TCHERNOBYL MADE IN FRANCE
?


Par Fabrice Nicolino




Page d'origine : http://fabrice-nicolino.com/index.php/?p=821
Source : http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article13172

 

vendredi 12 mars 2010

Probablement savez-vous que le réseau Sortir du nucléaire, qui regroupe des centaines d’associations, fait des siennes en révélant l’existence de documents internes à EDF ( à cette adresse ) . J’ai regardé, sans être le moins du monde capable de comprendre ce que je lisais. On y parle « éjection de grappe », « enthalpie déposée dans la pastille », « réduction de la limite droite du domaine de fonctionnement », « abandon du combustible HTP au profit de l’AFA3G ». Vous me suivez, j’espère.

 

Je l’espère d’autant plus que je suis définitivement perdu. D’après le réseau, ces documents démontreraient que le nouveau réacteur EPR, construit en ce moment même à Flamanville (Manche), pose de graves problèmes de sécurité, pour l’heure sans solution. La conception même de ce réacteur serait en cause, qui ferait planer le risque d’une destruction de l’enceinte de confinement de la centrale, ouvrant la voie à un scénario du type Tchernobyl. En France. EDF comme Areva, entreprises concernées au premier chef par cette publication, parlent de documents de travail, qui permettent d’aborder, dans le calme des bureaux, toutes les questions de sécurité. Je note donc pour commencer que ces documents sont authentiques.

 

La suite ? Une madame Caroline Muller, responsable de la communication chez EDF, commente ainsi l’affaire : « Il est tout à fait normal d’étudier le fonctionnement et les réactions possible du réacteur, y compris dans les circonstances les plus improbables. Nous nous devons de nous poser toutes les questions. Et bien sûr de trouver les réponses ». Derechef, je tire mes propres conclusions de ce qui sonne diablement comme un premier aveu. Il y a donc des questions. Et des réponses qu’on cherche. Et des « circonstances », aussi improbables qu’elles paraissent à nos si chers ingénieurs. Cela ne commence-t-il pas à faire un peu beaucoup ?

 

Pour le reste, je ne sais évidemment pas si l’EPR nous menace d’un Tchernobyl qui vitrifierait une partie de la France. Je sais que je ne le souhaite pas. Vous auriez envie de vivre sans le quart nord-ouest de notre vieux pays ? Ou son quart sud-est ? Vous aimeriez émigrer à tout jamais ? Moi non. Il est donc de la plus haute importance de tirer le bilan moral, politique, démocratique en somme, des révélations de Sortir du nucléaire. J’emploie le mot de révélation dans un sens bien particulier. Même si le risque d’un Tchernobyl à la française était voisin de zéro - mais qui oserait le garantir ? -, les textes internes d’EDF font surgir, devraient faire surgir dans n’importe quel esprit lucide un authentique effroi.

 

Nous en sommes donc là. Précisément à ce point de l’histoire où une poignée d’ingénieurs peut décider pour le monde entier. Combien sont-ils à disposer d’une vue d’ensemble ? 100 ? Plus probablement 50. Ni madame Lauvergeon - patronne d’Areva -, ni monsieur Proglio - patron d’EDF - n’ont davantage de compétence en la matière que moi. Ils suivent, contraints qu’ils sont d’avaliser le point de vue technique de gens que personne n’est en mesure de contrôler si peu que ce soit. Toute la folie intrinsèque du nucléaire est là. On déploie une puissance de feu sans aucun précédent dans l’histoire humaine, et on la confie à des êtres en tout point semblables à nos parents du Néolithique. Certes, ils sont adroits. Les ingénieurs, je veux dire. Probablement d’une adresse étonnante et presque miraculeuse. Mais soumis comme nous à l’autorité, à la jalousie, à la folie, au mensonge, à l’erreur futile qui se transforme peu à peu en cataclysme.

 

Le nucléaire est la preuve, une preuve de plus que la démocratie, telle qu’elle a été pensée en Europe entre 1789 et 1848 - pour l’essentiel -, est morte. Pas moribonde : morte. Quantité de cadavres bougent encore, qui ne reviendront jamais à la vie. Le souffle qui a porté nos pères se sera épuisé en route. Le monde, chacun d’entre vous le sait parfaitement, appartient en totalité aux forces de la destruction, quel que soit le nom dont elles s’affublent. Dans le cas qui nous occupe, les grands ingénieurs ont purement et simplement volé au peuple le droit de décider de son avenir dans une certaine liberté. Mais bien entendu, ils ne le peuvent, ils ne l’ont pu qu’aidés par des politiques qui apparaissent comme autant de fourriers de cette insupportable dictature technocratique.

 

Le programme électronucléaire était en germe dans la tête de De Gaulle, qui y voyait une manière d’assurer à la France un rang mondial. Plus concrètement, il aura été arraché à un Georges Pompidou malade et même mourant - en 1974 - et supporté avec enthousiasme par Giscard, qui prédisait à la France de 1977 un destin énergétique digne de l’Arabie Saoudite. Grâce au surgénérateur, cette infernale technique abandonnée en route. Superphénix, le monstre de Malville, aura coûté au moins 10 milliards d’euros. Mais connaîtra-t-on jamais les chiffres ? Son démantèlement ne s’achèvera pas, dans le meilleur des cas, avant 2027 ! Faut-il, dans ces conditions, s’étonner d’un Sarkozy ? Il vient de déclarer des choses folles, qui passent pour une vision auprès des aveugles qui nous entourent ( à cette adresse ). Promettant du nucléaire français - EPR - à qui le veut, des Chinois aux Israéliens, en passant par les Jordaniens, il a tranquillement ajouté, profitant d’une conférence internationale : « Nous avons besoin, nous tous dans le monde, de former des générations d’ingénieurs et de techniciens. Ce n’est pas un pays qui y arrivera, mais le pays qui a été le premier dans le nucléaire civil est prêt à partager sa compétence, son expertise et son expérience avec vous ».

 

Fermons le ban. Sarkozy ne sait rien du nucléaire. Rien d’autre que ce qui figure sur des fiches d’un feuillet - 1 500 signes standard - que lui tendent des conseillers techniques inféodés à l’industrie de l’atome. Comme dans un jeu de poupées russes - nous revoilà près de Tchernobyl -, notre président bégaie des mots préparés par d’autres, dont personne ne sait le nom. Lesquels sont confortés dans leur rôle de conseillers cachés par l’apparente puissance de personnages comme Lauvergeon et Proglio. Lesquels appuient leur légitimité sur des entreprises qui, compte tenu de leur poids stratégique, ont forcément, FORCÉMENT raison. Et tous oublient que le système repose en totalité, comme je l’ai dit, sur une poignée ridicule de grands seigneurs de la technique, bien plus féodaux, dans leur rapport au commun que nous sommes à leurs yeux, que ne le furent la plupart des anciens maîtres de la France. Ah ! que revienne le vent des tempêtes.

 

PS : Le réseau Sortir du nucléaire est victime d’une crise interne grave, dont je ne connais et ne peux connaître les détails. Des amis, comme Pierre Péguin, assurent que l’on y assiste à une reprise en mains par des « réalistes », qui voudraient normaliser un réseau dérangeant pour l’industrie nucléaire. L’autre camp met en cause, notamment, le porte-parole du réseau, Stéphane Lhomme. Je suis au moins sûr d’une chose : l’appareil qui tient l’industrie nucléaire en France, et dont une partie reste perpétuellement en plongée, ne sera pas, en la circonstance, resté inactif.

 


Fabrice NICOLINO
Blog Planète Sans Visa :
http://fabrice-nicolino.com/index.php

 


Aspects techniques pour approfondir :

 

L'EPR: Un danger pour l'homme et pour l'environnement :
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/epr_danger.html
"Nouvelles stratégies pour imposer l'EPR en douceur :
Une grande partie du parc nucléaire européen doit être renouvelée à partir de 2005 et Siemens & Areva sont bien décidées à garder le pied dans le marché nucléaire mondial. Avec l'EPR, il ne s'agit pas seulement d'un nouveau réacteur pour la France, mais bien de créer une tête de série, modèle de référence à exhiber sur le marché mondial. Le lobby du nucléaire a tiré les leçons de ses défaites à Wyhl, Wackersdorf, Plogoff, etc., et ne répétera pas ses erreurs. Il s'y prend désormais autrement : une campagne publicitaire habile, coûtant plusieurs millions d'euros, est mise en place un peu partout en Europe pour vanter les mérites de ce type de réacteur « nouveau, sûr et durable ».

 

Réacteur pressurisé européen :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Réacteur_pressurisé_européen
"Le réacteur pressurisé européen (EPR, European Pressurized Reactor en anglais, rebaptisé aussi US-EPR pour Evolutionnary Power Reactor aux États-Unis) est un projet de réacteur nucléaire de troisième génération (classification internationale], conçu et développé par Areva NP[2] au cours des années 1990 et 2000. Trois chantiers de construction de réacteur de type EPR sont en cours, en Finlande (Olkiluoto), en France (Centrale nucléaire de Flamanville) et en Chine (Taishan). D'autres projets sont à l'étude, en particulier en Angleterre[3], aux États-Unis, en Italie , mais aucun autre chantier n'a été lancé à ce jour. Ce réacteur, qui dérive du N4 français de Framatome et du Konvoi allemand de Siemens, a pour objectif d’améliorer la rentabilité économique et la sûreté par rapport à celles des précédents réacteurs à eau pressurisée."










Article 7

Envoi par Attac-France : http://www.france.attac.org/
présenté dans la Lettre du Conseil scientifique d’Attac - numéro 30
Toutes les lettres du Conseil scientifique :
http://www.france.attac.org/spip.php?rubrique997







LES RICHES


par Jacques Cossart




Source :

 http://www.france.attac.org/spip.php?action=acceder_document&arg=7914&cle=279556d4da09a10c1475afe1555f3376&file=pdf%2FEdito_30.pdf


Vers 1500 avant Jésus-Christ, le dieu de la Bible aurait décidé que l'Égypte fut frappée de dix plaies pour punir son chef de refuser au peuple hébreu la sortie de son pays. Le Livre de l'Exode énumère ce qui se serait alors abattu sur le pays ! Combien de plaies devraient-elles être infligées aux propriétaires du capital et à leur affidés pour qu'ils cessent d'abîmer hommes et planète ? Ce que l'on sait, avec la certitude de l'enseignement historique, c'est qu'on ne peut pas protéger les 6,5 milliards d'humains sur qui s'abattent les plaies, bien réelles celles-ci, en laissant faire les ultra riches qui accaparent une multitude de privilèges ! Combien sont-ils ? Quelque 100 000, pas davantage !

 

On a pu lire dans la presse que l'homme le plus riche de Russie « pesait » près de 19 milliards de dollars ! Il convient de préciser qu'il ne parvient pas, ainsi malgré tout, à se hisser au haut de ce sinistre palmarès mondial dans lequel les trois premiers ont accumulé des avoirs de 120 milliards environ...

 

Pourquoi sinistre, serait-ce pour des raisons morales ? Chacun peut, en effet, estimer que l'indécence ne devrait pas dépasser certaines limites. Cependant, au-delà de cet aspect, parfaitement respectable au demeurant, il est deux arguments, techniques peut-être,mais dont chacun devrait suffire à interdire ces pratiques.

 

En premier lieu, il faut rappeler que les crises financières - et le cortège funeste qui les suit - ne naissent pas ex nihilo, elles sont, notamment, le résultat des sommes considérables consacrées à la spéculation. Ne peuvent y participer, avec « efficacité » que les agents qui détiennent des avoirs eux-mêmes considérables. Parmi ceux-là,il y a, on s'en doute, les établissements financiers et les transnationales, dont les actifs équivalent, en 2008, à quelque 130 % de la richesse mondiale. Mais il y a aussi les individus ultra riches qui, à l’instar des trois personnes trônant sur le podium des « gagnants », possèdent des avoirs financiers que l'on peine à imaginer. On a pu lire dans ces colonnes, l’analyse des études publiées chaque année par Merrill Lynch sur les riches (1), elles mettent en évidence que ceux qui sont souvent désignés ici sous le vocable de propriétaires du capital sont, finalement, peu nombreux ; quelques dizaines de milliers à mettre en regard des 6,5 milliards d’êtres humains que compte la planète ! En revanche, les montants qui sont à la disposition de ces quelques uns sont véritablement énormes. Réaliser qu’ils ont à leur disposition des liquidités équivalant à plus du quart de la richesse mondiale est extravagant bien entendu, mais surtout explique largement l’origine de la crise financière. Pour faire son évaluation Merrill Lynch ne prend en effet en compte que les seuls avoirs financiers, ce sont d’ailleurs les seuls dont elle peut avoir une parfaite connaissance. Au passage, remarquons l’inanité de tous les discours tendant à vouloir démontrer l’incapacité d’appréhender les fortunes à taxer ; c’est totalement faux, elles sont parfaitement connues et localisées. Mais, que font donc ces ultra riches de leur quelque 15 000 milliards de liquidités - équivalant à près de huit PIB annuels français - ? Ils spéculent, tout simplement, à travers tous les fonds qu’ils contrôlent directement ou indirectement et grâce à toutes ces « innovations financières », titrisées ou non.

 

En second lieu et au vu de ce constat, il faut affirmer sans ambages que la limitation des revenus, quelle qu’en soit la nature, est un impératif. Encore une fois, on peut demander cela pour des raisons morales (2), mais il ne faut pas oublier les raisons techniques qui l’exigent tout autant. Faire le choix d’une autre société qui préserve autant les êtres humains que la planète sur laquelle ils vivent, impose des règles de droit et des normes dont l’application devra être contrôlée. Bien entendu, la fiscalité en fait partie. La hiérarchie des rémunérations (3) est au nombre des questions auxquelles il devra être répondu, dès lors qu’est opéré, le choix de société, dans laquelle les citoyens veulent vivre. Ce n’est pas une question simple ; elle demandera de larges débats qui pourront prendre du temps. En attendant, rien n’empêche que la fiscalité soit utilisée comme relais. Dans le cadre d’une réforme fiscale qui réhabiliterait vigoureusement les prélèvements progressifs (4), rien n’empêche, en effet, de décider dès maintenant, de prélèvements de 80 %, 95 %, voire de la totalité des rémunérations extravagantes et des bonus obscènes (5). Rien, sauf la volonté des pouvoirs politiques en place !

 

Mais direz-vous, est-ce admissible que, les responsables de la crise étant parfaitement identifiés, ce soit tous les autres qui soient appelés à la rescousse quand les forfaits des premiers ont conduit à l’impasse que l’on sait ? Est-ce normal que 3 600 milliards (6) dollars de fonds publics soient mobilisés, ces derniers mois, pour faire face à l’impéritie des riches ? Peut-on comprendre que, la bourrasque passée, les « autorités » nationales et internationales, celles-là mêmes qui ont distribué ces largesses pour, assurent-elles,préserver l’économie réelle, n’aient imposé aucun contrôle véritable sur l’usage de ces fonds ni, d’ailleurs, qu’elles aient mis en place la régulation publique des banques, pourtant tant évoquée ?

 

On sait trop à quoi conduit tout cela ! L’autorégulation invoquée par les nantis, les contributions volontaires qui, elles au contraire de cette fiscalité archaïque, n’entraveraient pas l’économie réelle, la baisse constante des impôts sur les bénéfices (7), etc. Tout cela n’est que prétexte et poudre aux yeux pour tromper et endormir les citoyens qui ne peuvent, pourtant, compter que sur leur seul réveil pour imposer de mettre fin à la dégradation sociale et écologique partout dans le monde.

 


Jacques COSSART
économiste membre du Conseil scientifique d’Attac-France

 


1 - Rapport Merrill Lynch Lettre 26 http://www.france.attac.org/spip.php?article10197

 

2 - L'Observatoire des inégalités note un accroissement, entre 1997 et 2007, de plus de 8 000 euros constants 2007, entre la rémunération des 5 % les plus riches et celle des 10 % les moins rémunérés pour atteindre plus de 43 000 euros par an. Cette statistique ne rend pas compte des écarts individuels qui conduisent, par exemple, à ce que les premières « fortunes » françaises possèdent un patrimoine équivalent à près de un million d’années de SMIC !

 

3 - On observera avec intérêt un tableau comparatif publié par Le Figaro qui ne donne que des moyennes en 2008
http://www.lefigaro.fr/assets/photo/patrimoine/salaires_infographie.JPG

 

4 - En France les impôts sur la consommation, qui pénalisent beaucoup plus les basses rémunérations, représentent plus
de 57 % des recettes de l'État

 

5 - Le New York Times du 9 janvier 2010 relève, par exemple, que Citygroup distribuera en 2009 quelque 5,3 milliards de dollars de bonus ; c'est-à-dire autant qu’en 2008 bien que le nombre de salariés soit moindre. C’est équivalent au PIB du Burkina Faso, 15 millions d’habitants. http://www.nytimes.com/2010/01/10/business/10pay.html?em

 

6 - 700 milliards de dollars du plan étasunien Paulson, 1 700 milliards d'euros au sein de l'UE et 500 milliards de dollars des Banques centrales

 

7 - Le taux de l’impôt sur les bénéfices a baissé, ces 20 dernières années en moyenne, de 15 points au sein de l’OCDE.

 

 

Complément d'info :

 

LES INEGALITES
Le rapport de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale 2005-2006 :
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/064000163/index.shtml
Paris ; La Documentation française : "Ce quatrième rapport de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale présente, conformément à sa mission, un certain nombre de données significatives relatives aux situations de pauvreté et d'exclusion sociale. Il s'agit d'indicateurs et de statistiques, mais aussi d'analyses et d'études sur l'accès aux droits fondamentaux des personnes en situation de pauvreté."










Article 8

Envoi de Christiane Cappone : http://cappone.free.fr/  &  http://www.artmajeur.com/cappone









TOXICITE DES DENTS DEVITALISEES
?




Page d'origine : http://www.sante-dents.com/

 

Un collectif de scientifiques s’est penché sur le sujet, sous la coordination d'un Docteur ès Sciences, Maître de Conférences à l'Université.

Ce collectif de scientifiques s’est senti concerné en tant que citoyens responsables d’autant plus qu’ils appartiennent officiellement au monde censé posséder le savoir, pour se positionner sur ce thème qui nous semble constituer à lui seul un problème majeur de santé publique pourtant totalement ignoré actuellement par les autorités sanitaires françaises.

 

Nos dentistes au cœur d’une grave question de santé publique avec les dents dévitalisées.

 

Des scientifiques donnent l’alerte sur un sujet qui dérange beaucoup nos dentistes.

 

 

On a entendu parler ces dernières années de la polémique concernant la toxicité des amalgames dentaires au mercure (« les plombages »). La Norvège en a d’ailleurs interdit l’usage début Janvier 2008. Or il existe un problème d’empoisonnement, à cause des dentistes, bien plus grave selon notre enquête : les dents dévitalisées. Un problème qui pourrait surpasser la plupart des empoisonnements actuels et qui pourtant n’est jamais pris en compte en France. La quantité de dévitalisations dentaires, aussi appelée traitements endodontiques, a subi une augmentation phénoménale ces dernières décennies dans le monde occidental ( Voir ce document ).

Des établissements médicaux à l’étranger font systématiquement extraire les dents dévitalisées de leurs patients avec des résultats époustouflants. La question de l’extraction des dents dévitalisées dans un objectif thérapeutique a été défendue en France, en 2004, par l’avocate Corinne Lepage (Ministre de l’environnement de 95 à 97), lors d’un procès contre le Conseil de l’Ordre des dentistes. Procès qu’elle qualifia de « procès en sorcellerie » pour « une grave question de santé publique » ( Voir ce document ) et qui aboutira, pour un chirurgien dentiste, à l’interdiction d’exercer. Un chirurgien dentiste qui a pourtant guéri des centaines de personnes atteintes de diverses maladies, en enlevant leurs dents dévitalisées.


La plupart de nos couronnes dentaires ou de nos bridges sont réalisés sur des dents dévitalisées. La dent dévitalisée est une dent dont le dentiste a ôté nerfs et vaisseaux sanguins et dont il a obturé l’espace vide avec une pâte antiseptique. Grâce à cette technique, on évite souvent d’extraire des dents qui auraient dû l’être. C’est évidemment le grand intérêt de cette pratique apparue au début du vingtième siècle aux Etats-Unis.


Forte de ce succès qui supprime son image « d’arracheur de dents », la profession dentaire ne s’est jamais vraiment intéressée aux éventuelles conséquences toxiques de la présence en bouche de dents dévitalisées et la dévitalisation des dents est devenue une pratique courante dans tous les cabinets dentaires. Pourtant la dent dévitalisée est un organe mort comme son nom l’indique et normalement notre médecine n’accepte jamais de conserver d’organes morts car ils empoisonnent tout l’organisme. Pour la dent dévitalisée, nous avons fait une exception.

 

Mais y aurait-il des conséquences fâcheuses sur l’organisme, qu’on aurait refusées de voir ? C’est une question que nous sommes en droit de poser à la suite de notre enquête. De multiples publications scientifiques au niveau international traitent de ce sujet polémique inclus dans un domaine plus large appelé l’infection focale dentaire ( Voir ce document ).

 

On y explique que les foyers infectieux dentaires peuvent provoquer toutes les maladies possibles et imaginables. Le grand problème est que la dent dévitalisée peut aussi être considérée comme un foyer infectieux même lorsqu’elle semble ne pas poser de problème pour le dentiste. Le professeur Boyd Haley, un scientifique américain renommé, qui s’était aussi positionné sur la toxicité des amalgames au mercure, a montré, que la dent dévitalisée (root canal en anglais, abrégé de root canal treated tooth), constitue une niche de diverses bactéries extrêmement toxiques. Il a observé que les critères normalement utilisés par les dentistes (l’absence de douleur ou de signes infectieux à l’examen radiologique notamment), pour affirmer qu’une dent dévitalisée n’est pas toxique ne sont pas valables ( Voir ce document ).

Cela signifie que des dents dévitalisées même apparemment saines selon les critères actuels de la dentisterie peuvent se révéler toxiques pour l’organisme. Une toxicité qui soit n’est pas prise en compte par notre médecine soit est gravement sous estimée aujourd’hui. La dent dévitalisée qui est une dent momifiée en quelque sorte est un cas particulier dans le domaine de l’infectiologie. Elle peut ne pas poser de problème localement tout en provoquant des maladies à distance. C’est pourquoi la pensée académique médicale a du mal à comprendre, donc à reconnaître, ce mécanisme d’empoisonnement qui sort totalement de la norme.

Mais les faits sont là. Des médecins ont constaté que les dents dévitalisées sont, très souvent, une cause déterminante d’un grand nombre de maladies chroniques. Preuve en est que les patients qui veillent à faire extraire leurs dents dévitalisées guérissent bien mieux que les autres. Certaines équipes médicales l’ont vérifié sur des milliers de patients, aussi bien pour des pathologies chroniques graves que bénignes comme, par exemple mal de dos ou dépression. Pour ces médecins, l’élimination des dents dévitalisées est même souvent considérée comme l’outil le plus efficace de leur arsenal thérapeutique.

En France, la dent dévitalisée constitue très probablement une cause importante de maladies graves et notamment de cancers. Nous pensons même que ce serait la première cause. Voici des éléments qui confortent cette affirmation : 

On sait que les français consomment bien plus de médicaments et ont plus de cancers que les autres européens. Ce qui est moins connu est que les français possèdent aussi deux à trois fois plus de dents dévitalisées que les autres européens. C’est une enquête de terrain auprès de dentistes étrangers qui a permis d’établir ces chiffres. Les remboursements de la sécurité sociale française et des mutuelles, pour la couronne sur dent dévitalisée, y ont pour une large part contribué. Ce phénomène s’est encore accentué en 2002 à cause de remboursements particuliers incitant à dévitaliser les dents. La CNSD, le plus grand syndicat dentaire s’exprimait alors ainsi sur cette mesure qui « … fera augmenter le montant des soins sur les dents dévitalisées : bravo pour cet accord qui n’améliore pas la santé publique …. »( Voir ce document ).

Même si ce sujet est très tabou et très controversé dans la profession dentaire, on voit ici que certains dignitaires de la profession dentaire osent toutefois écrire que quantité de dents dévitalisées et santé publique sont en contradiction. Mais en mesurent-ils vraiment l’importance ?

 

Voir suite de l'article et références à : http://www.sante-dents.com/

 


Jean Pierre GAREL et  Michel RAYNAUD
respectivement :
Dr Es Sciences, Biologiste et Directeur Honoraire de Recherche au CNRS et
Dr es Sciences, enseignant à l’Université des Sciences de Toulon.

 


Développement  d'info (important pour le pluralisme) :

 

Polémique : - Faut-il arracher les dents dévitalisées ?
http://dents.free.fr/accueil/dents/presse/20000500_Biocontact_Darmon.htm
"Un grand débat ce mois-ci. D'un côté les tenants (minoritaires mais très actifs) de « l'infection focale », hypothèse très sérieuse selon laquelle les dents dévitalisées, donc mortes, constituent un formidable réservoir de germes dangereux et à l'origine de très nombreux troubles de santé sans lien apparent Pour eux, on extrait.
De l'autre les tenants (majoritaires) de la conservation à tout prix des dents dévitalisées, seul moyen de conserver une bonne occlusion, garantissant une bonne mastication. Pour eux, les différences de dureté entre les dents naturelles et les prothèses entraîneront une accélération de l'usure de ces dernières, sans parler des nouvelles contraintes exercées sur la gencive. Pour eux, on garde.
Entre les deux: les patients, peu désireux de porter un dentier le reste de leur vie, et les praticiens qui ont longtemps travaillé pour se défaire de leur réputation « d'arracheurs de dents ». Arracher des dents est irréversible et cette décision ne se prend pas à la légère... En tous cas, la question mérite d'être posée."

 

INFO OU INTOX ? La dent dévitalisée bouc émissaire :
http://www.holodent.com/article-12729878.html
"Au nom d’une vision partiale de la dentisterie holistique, certains tentent d’imposer l’extraction systématique des dents dévitalisées. D’après ces arracheurs modernes, ce serait le remède miracle à tous les problèmes de santé. Faire de la dent dévitalisée le bouc émissaire de nos maux est aussi simpliste qu’infondé. L’altération de la santé résulte de l’accumulation de nombreux facteurs (pollution, mode de vie, stress, habitudes nocives, etc.). Reste à savoir quelle place tiennent les dents dévitalisées dans cette longue liste. En outre, les promoteurs de ces méthodes revendiquent des guérisons miraculeuses sans fournir de preuves suffisantes."

 

Toxicité des dents dévitalisées : Affaire judiciaire sur fond de polémique médicale :
http://www.spiritsoleil.com/actualite/sante/dents.htm
"Le Dr Bruno Darmon est Dr en chirurgie dentaire et diplômé de l’Université de Nice en France en 1990, mais il n’exerce plus depuis 2004 interdit définitivement d’exercer par le Conseil de l’Ordre des dentistes à cause d’une vision un peu originale qu'il avait de l’exercice de la profession.  Ce dentiste enlevait des dents dévitalisées pour guérir toutes sortes de maladies. Des milliers de patients auraient été traités bénéfiquement ainsi. Le dentiste hérétique interdit d’exercice à vie par l’ordre des dentistes et condamné à un an et demi de prison avec sursis, pour avoir enlevé sept dents se représentera devant la justice en Appel le 19 juin 2006."

 

Dent dévitalisée et dentisterie énergétique :
http://dentdevitalisee.romandie.com/
"Les informations les plus alarmantes, pour ne pas dire les plus alarmistes circulent sur Internet au sujet des dents dévitalisées.
Les dents dévitalisées seraient hautement toxiques, des organes morts qui empoisonneraient l'organisme à petit feu. Certains prônent à ce titre, et sans hésitation, l'extraction systématique de toute dent dévitalisée afin d'éradiquer les foyers infectieux latents et les épines irritatives que représentent ces organes délétères. Ceux qui prônent l'extraction systématique n'hésitent pas à le faire au nom de la dentisterie holistique." 










Article 9

Envoi par Murielle Messori : http://myrabelle.poevie.free.fr/









SOCIETE CASTRATRICE




Nous sommes dans une Société castratrice

 

Qui, quand on émet quelque chose d’original,

 

Casse notre inspiration

 

Pourquoi ? Parce qu’elle perd le fil

 

Par rapport à notre recherche d’aller au-delà de l’immédiat,

 

Plus loin

 

Jusqu’à une compréhension humaine forte intime

 

Donc : à long terme,

 

Qu’est-ce qui la gêne ?

 

Nous ne sommes pas, n’agissons pas

 

Dans une logique économique, monétaire… d’argent

 

Et, du coup, nous sommes hors de portée

 

De ceux qui ne recherchent qu’un rendement immédiat

 

Et donc tout de suite, à très court terme !

 

Qu’un profit rapide, banquable

 

Et ainsi…

 

si nous réussissons à faire que nos mots ne soient pas juste écrits

 

pour noircir des feuilles

 

Et/ou pour faire « plaisir » à nos lecteurs

 

Mais qu’on les écrive personnellement 

 

Car profondément ils nous correspondent :

 

Au fond de son cœur, de ses tripes,

 

Et que cela nous y remue.

 

 

 

Alors là ! ce que l’on écrit a de la valeur

 

Une valeur  estimable !

 

A plus long terme

 

A un terme quasi éternel

 

Car les émotions vraies ont touché, touchent

 

Et sans doute fort heureusement toucheront

 

Et font avancer, évoluer considérablement, intrinsèquement le monde

 

Tellement que l’on peut arriver à se dire

 

J’ai le droit d’être heureux sans que cette Société m’en empêche

 

et tu as le droit d’être heureux sans que cette Société t’en empêche

 

et il a le droit d’être heureux sans que cette Société l’en empêche

 

et nous avons le droit d’être heureux sans que cette Société nous en empêche

 

et vous avez le droit d’être heureux sans que cette Société vous en empêche

 

et elles ont le droit d’être heureuses sans que cette Société les en empêche

 

D’être heureux sur cette terre chacun et pourquoi pas ensemble

 

De se créer une réalité heureuse, tangible !

 

C’est possible !!!

 


Murielle MESSORI











Dernière modification : 11.04.10, 20:45:41