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Du mercredi 3 octobre 2007



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Sommaire

Article 1 : LOGIQUE ET PULSION

par Jean-Jacques REY

Article 2 : 11 SEPTEMBRE : LA GRANDE ARNAQUE

par Peter TATCHELL (envoi de Vincent ROBEYNS)

Article 3 : ARMES SILENCIEUSES POUR GUERRES TRANQUILLES

par "anonyme", publié par William MILTON COOPER (envoi d'Alix RENAUD)

Article 4 : ET LES MILITAIRES ALORS ?

par Jack HARRIS

Article 5 : MENACES SUR LES RETRAITES

par Jacques NIKONOFF (envoi d'Avenir d'Attac)

Article 6 : MISERE HUGOLIENNE

par "LIBERTAIRE", Homme du peuple

Article 7 : DES COUPS DE FEU TIRES SUR LES MANIFESTANTS EN BIRMANIE

par Ben Wikler pour AVAAZ

Article 8 : FRANCE, QU'AS-TU-FAIT DE TON DROIT D'ASILE ?

par Richard MOYON pour RESF



Article 1



LOGIQUE ET PULSION

 

 

 

Que penser d’un gouvernement qui incite ses nationaux à s’exiler, pendant qu’il fait, de la chasse à l’étranger, une priorité nationale ? Qui mise sur le malaise des jeunes et la lassitude des aînés pour instituer la régression sociale ?
Que penser d’un gouvernement qui aveugle pour éclairer ? Qui veut éveiller les consciences en les abrutissant ? Qui veut développer le sens moral en extirpant l’esprit critique ? Qui veut instruire en se défiant de l’intelligence ? Qui veut définir l’envie de savoir  par l’utilité des études ?
Que penser d’un gouvernement qui exacerbe le sentiment national en ridiculisant la nation ? Que pensait d’un gouvernement qui veut réformer les institutions en déformant la justice ? qui veut transformer le citoyen en sujet ? …
Que penser d’un gouvernement qui confond le spectacle de la politique avec la politique du spectacle, le coup d’éclat avec l’efficacité de la mesure ? …
Que penser d’un gouvernement qui veut ouvrir les grilles de l’avenir en fermant les portes du présent ?…
Etc. On pourrait continuer longtemps encore à égrener le chapelet qu’on serait moins incohérents et futiles qu’eux ! Ces gens sont-ils bien des patriotes ? Gouvernent-ils dans l’intérêt du pays, et d’ailleurs en sont-ils capables ? … Moi, je dis que c’est peu probable, et vous ? …

 

Sarko et les siens sont comme le chiendent, ils ont prospéré là où il n’y avait pas de culture ou du moins l’attirance du vide ! … Ils se sont appuyés sur ce qu’il y avait de plus bas et de plus médiocre dans l’esprit des gens pour accéder au pouvoir ; parce que dans chaque peuple, il y  a ceux qui ont besoin de points de repère pour mieux se faire déboussoler, comme de prendre des coups de pied au cul par exemple : c’est toujours ceux-là qui courent après leur « Vercingétorix » et se transforment volontiers en miliciens (histoire d’en emporter quelques autres dans leur suicide !) ... Les soigneurs d’oignons du clan Sarko ont bien abusé ces esprits crédules, avec des méthodes dignes des dealers. Dans le fond, les Sarko’s men, ils méprisent l’idéal de la République et ils veulent changer jusqu’à ses fondements. Si je n’avais pas peur d’être aussi cavalier que lui, et il pourra toujours m’accuser d’être un coupe-jarret, je dirai que monsieur Sarkozy, le défenseur d’empire, veut venger Marie-Antoinette, dernière reine de France avant 1789 ! … Ce n’est pas avec le mouvement social, émancipateur, de l’époque soixante-huitarde, qu’il veut régler ses comptes, c’est avec les valeurs universelles de la République Française ; tout ça, parce que monsieur Sarkozy, est un caniche de l’oligarchie mondiale, même les bourgeois de nos foyers sont dépassés ; eux, ils bougent la tête et lui, il bouge la queue ! Il va sûrement passer pour un génie d’imposteur, le meilleur peut-être après Eon, le double sexe, et pendant ce temps, le pays se transforme petit à petit en cloaque. C’est déjà une pagaille monstre ! Je ne reconnaîtrai jamais le leadership de ce gars-là ! On a eu de grands Hommes en France, de Droite ou de Gauche, on a pu être d’accord avec eux ou pas, mais lui, il peut toujours monter sur un escabeau, il n’a pas la taille pour s’accrocher à leurs bottes ! D’ailleurs pour la grandeur et le savoir-vivre, quand on s’entoure du genre d’arrivistes qui gravitent autour de lui - ils ont l’insulte aussi facile que leur envie de gonfler - on ne peut donner grande impression longtemps aux esprits les plus lucides ; et ; en descendant dans la hiérarchie de ces canidés, il suffit maintenant, dans nos communes, d’être perçu comme une conscience morale, proche des idéaux de Gauche, pour se faire traiter de « connard » par leurs miliciens.

 

Tout ce beau monde va encore prétexter des périls imminents bientôt, je parie, pour nous ressortir l’état d’urgence ou du moins serrer le carcan d’un Etat policier sur la population. La Droite, d’une manière générale, a toujours eu les mêmes méthodes pour arriver et se maintenir au pouvoir : susciter la contestation ou la peur et son corollaire : la violence, pour mieux les condamner… Des individus qui admettent l’injustice sociale comme une « loi naturelle », ne peuvent gouverner dans l’intérêt d’une nation ni même être de bons citoyens, voilà ce que je dis et redis, tant pis pour les radis ! … Quand on pense que c’est en gros dix pour cent de simplistes dans l’électorat, aux forts remugles lepenistes (poujadistes) et xénophobes, qui tiennent en otage un gouvernement de Droite ultra-libérale, on devient songeur sur le devenir de la France… A l’étranger, c’est sûr, nous sommes déjà plus que  ridiculisés et beaucoup vont en ressentir les effets !

 

Il n’y a pas à discuter avec la logique ultra-libérale (elle vaut bien celle des ultra-royalistes) on la casse ou non… Les hommes dits forts ne respectent que le manche plus fort qu’eux : allez donc demander aux Corses comment ils s’y prennent... Ma foi ! ils arrivent à faire courir le loup ! C’est comme pour les maquereaux, tous les arguments des Sarko’s men sont bidon, ils ne servent que des fins pour dominer, ce qui nous ramène au monde animal, crûment… L’arrogance, cela n’évite pas la connerie, et c’est même plutôt le contraire comme chacun sait ; à nous d’en tirer les conclusions et pas de bêler, en attendant le couteau du boucher, comme j’en vois certains en ce moment !

 


Jean-Jacques  REY

 

 

PS : En cette période de chien et puisqu'on nous rebat les oreilles avec les chiens dangereux, il n'est pas inutile d'être averti sur le sujet, mieux vaut connaître qui partage sa vie comme on dit ! ... ;-)

Voilà un article fort intéressant pour ceux qui ont de la compagnie canine et de manière plus générale, pour tous ceux qui s'intéressent aux animaux :

(une information, pertinente, relayée par Isabelle COSTA : http://perso.orange.fr/Comp-Ani/ )

" L'actualité médiatique et législative mettent en vedette les chiens dangereux en focalisant sur certaines races ( rottweiler, pitbull et autres terriers) "


ATTENTION CHIEN DANGEREUX ! :

http://www.dogstory.net/Chien%20dangereux.htm 







Article 2

Envoi par Vincent Robeyns : http://youri.skynetblogs.be/  &  http://vincent.robeyns.googlepages.com/







11 SEPTEMBRE : LA GRANDE ARNAQUE

par Peter Tatchell, militant des droits de l'Homme,

site perso : http://www.petertatchell.net/

dans le blog libre expression de "The Guardian", Angleterre :

http://commentisfree.guardian.co.uk/index.html
le 12 septembre 2007

 

 


Même le bureau de la commission chargée d'enquêter sur les évènements du 11 septembre admet que la version officielle qui lui fut fournie est "loin de la vérité".

 


sélectionné par http://groups.google.be/group/medias-mensonges-desinformation



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Bémol : l'article n'est pas paru dans la version papier du journal, mais le nombre de commentaires liés à celui-ci est frappant  (847 en deux jours, habituellement moins de 100 pour cet auteur, service fermé depuis) !

 

En tout cas ce service du Guardian est manifestement << Free >> pour avoir permis à ce << journaliste-amateur >> mais adoubé par le journal, de publier cette bombe médiatique en puissance si elle était imprimée...

 

Traduction ici : article-11septembre 

source : Blog "comment is free..." du journal-"The Guardian"

 

 

Vincent ROBEYNS

 

 

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Six ans après les évènements du 11 septembre le public américain ne dispose toujours pas d'une version crédible de l'unique attaque terroriste massive de toute l'histoire des Etats-Unis.

 

Tout ce qui a été produit ne tient pas debout. L'enquête de la Commission s'est trouvée paralysée par le blocage des services officiels. Il n'a jamais été possible d'établir toute la vérité sur les évènements qui se sont produits ce jour-là.

 

Le chairman, Thomas Kean, et le vice-chairman, Lee Hamilton, déclarent dans leur livre "Sans Précédent" qu'on les a mis en situation d'échec dans leur mission et qu'il ne leur a pas été attribués de fonds suffisants pour mener à bien une investigation. Ils témoignent que tout a été mis en oeuvre pour les empêcher de rétablir les faits dans leur vérité et qu'ils ont été induits en erreur par des hauts responsables du Pentagone et de l'administration fédérale de l'aéronautique et que ces fraudes et cette obstruction doivent être assimilée à des crimes.

 

En débit de plusieurs déclarations publiques de personnalités impliquées dans ces affaires, qui ont reconnu à plusieurs reprises avoir menti, aucune d'entre elles n'a été inculpée, mise en examen ou simplement réprimandée pour ces mensonges proférés lors de l'enquête officielle.

 

Dès le départ, les travaux de la commission ont été entravés. Rien n'a pu commencer avant que ne s'écoule une année entière après les évènements. Même quand cette enquête put enfin débuter il apparût que sa marge de manœuvre était singulièrement étroite, ses moyens d'investigation, limités ; tout ceci pour devoir produire un rapport de peu de poids en ne disposant que d'une année pour passer au crible des millions de pages de documents et pour interroger des centaines de témoins.

 

Le rapport final laisse de côté des points-clés et passe sous silence nombre d'anomalies. Les membres de cette commission admettent que ce rapport fut incomplet, dénaturé et que nombre de questions concernant cette attaque terroriste restent sans réponse.

 

Quoiqu'il en soit il fut rapidement mis un terme aux travaux de cette commission chargée d'examiner ces évènements du 11 septembre et tout fut déclaré clos le 21 août 2004.

 

Je n'opte pas pour des théories conspirationnistes. Je préfère parler d'un démarche rigoureuse, basée sur analyse méthodique et qui se base sur un passage au crible des faits portés à la connaissance d'une commission d'enquête, puis qui s'appuie sur des avis d'experts pour formuler des conclusions. En d'autres termes je pense que les travaux de la commission, chargée d'enquêter sur les évènements du 11 septembre, ont tout fait sauf cela.

 

Les déficiences, constatées dans la façon de mener l'enquête, ont alimenté des théories conspirationnistes vite échafaudées. Certains groupes, qui se sont donnés pour mission de faire toute la vérité sur ces évènements du 11 septembre passent à côté d'explications simples de faits, par méconnaissance, s'appuient sur des conclusions émanant de gens qui ne sont pas experts dans les sujets abordés, puis sautent sur des conclusions qui ne reposent pas sur des faits avérés. Ils ont tendance à transformer en preuve irréfutable des éléments circonstanciels ou relevant de coïncidences.

 

Ce n'est pas la bonne façon de lever l'obscurité qui recouvre ces évènements ainsi que les carences du rapport de la commission d'enquête. Mais même au milieu de tout ce tapage, de cette cacophonie, il reste que ces groupes soulèvent d'importantes questions qui avaient été jusqu'ici négligées ou passées sous silence, laissées sans réponse au terme des investigations officielles. Le public américain n'a pas été informé de toute la vérité concernant ces horribles évènements survenus six ans plus tôt lors de cette triste matinée de septembre.

 

Il est parfaitement licite et important que la lumière soit faite sur ces évènements. Mais il est aussi important de souligner que les dissimulations et la façon dont fut menée cette enquête, est le signe que le gouvernement a fait montre d'un total manque de transparence, incompatible avec un fonctionnement démocratique.

 

Rétablir la vérité passe par le restauration de la confiance des citoyens américains envers leur gouvernement. Il y a des douzaines de sites Internet et de groupes de militants qui prétendent rétablir "la vérité" sur ces évènements du 11 septembre. Je ne cautionnerai aucun d'entre eux ; mais ce que je peux dire, c'est qu'en même temps que ces sites et groupes formulent des accusations qui peuvent paraître monstrueuses et démesurées, autant ils soulèvent nombre de questions légitimes auxquelles des réponses doivent être apportées.

 

Je citerai quatre de ces sites bien connus :

 

1) Scholars for 9/11 Truth, qui regroupe des intellectuels et des universitaires de différentes disciplines.
 
http://twilightpines.com/index.php?option=com_frontpage&Itemid=70

 

2) 250+ 9/11 'Smoking Guns' : Un site qui recense 250 éléments contradictoires ou qui ont été omis dans le rapport de la commission 9/11.
http://killtown.911review.org/911smokingguns.html

 

3) The 911 Truth Campaign : Ce site présente ses propres constats, théories et inclus des liens qui pointent vers 20 autres sites traitant du même sujet.
http://www.911truthcampaign.net/links.php

 

4) Patriots Question 9/11, qui est peut-être le groupe le plus remarquable de personnalités américaines qui remettent en cause les conclusions du rapport, incluant le général General Wesley Clark, ancien chef de l'OTAN en Europe, ainsi que sept membre de la commission d'enquête, incluant le président et le vice-président de cette même commission. Dans ce site on trouvera regroupés les commentaires et les doutes formulés par plus de cent dix officiers de haut rang, membres de l'intelligence service, représentants officiels de la commission des lois aux Etats-Unis, par plus de deux cent ingénieurs et architectes, plus de cinquante pilotes et professionnels du monde de l'aéronautique, plus de cent cinquante professeurs, quatre vingt membres du show business et de la galaxie des médias, plus de cent quatre vingt dix survivants et membres de leurs famille. En dépit de cette liste impressionnante il n'en découle pas automatiquement que ces avis formulés par des experts soient immédiatement recevables. Mais le scepticisme qu'ils affichent face à la version officielle mérite qu'on se pose des questions...
http://www.patriotsquestion911.com/

 

De plus en plus de citoyens américains s'avèrent sceptiques vis à vis de la version officielle. L'institut de sondage reconnu Zogby a déclaré que 51 % des Américains veulent que le Président Bush et le Vice-Président Cheney soient interpellés à propos des évènements du 11 septembre et de la version officielle des faits qui a été donnée. 67 % se déclarent très surpris de la façon dont a été menée l'enquête sur l'effondrement du bâtiment numéro 7 du World Trade Center, lequel n'avait été heurté par aucun avion. Alors que le bâtiment numéro 3, qui avait subi des dommages collatéraux sérieux suite aux impacts des avions sur les tours jumelles demeura debout, le bâtiment numéro 7 s'effondra sur lui-même comme il aurait pu le faire s'il avait été l'objet d'une démolition contrôlée.

 

En 2006, interviewé ( interview ) par le présentateur Evan Soloman, du programme dominical de la chaîne CBS le vice-président de la commission d'enquête du 9/11 , Lee Hamilton, se rappela que le rapport de la commission avait tout simplement omis de mentionner cet effondrement du bâtiment numéro 7 ainsi que la précipitation suspecte avec laquelle les débris furent aussitôt enlevés, empêchant toute enquête possible "sur les lieux du crime".

 

Hamilton, confronté à cette question, invoqua simplement l'excuse boiteuse selon laquelle les membres de la commission n'avaient pas eu un temps illimité pour composer leur rapport et n'avaient ainsi pas pu répondre à toutes les questions que le public aurait pu se poser.

 

Il y a beaucoup, beaucoup de faits étranges et inexpliqués concernant ces évènements du 11 septembre. Il n'est pas nécessaire d'être un théoricien de la conspiration pour être interpellé par cette constellations de faits et pour être sceptique vis à vis de la version officielle proposée.

 

Six ans après ces terribles évènements, les survivants, les amis et les familles de ceux qui sont morts dans cette tragédie ont le droit de connaître la vérité. Est-ce faire preuve d'une rigueur et d'un souci de transparence, excessifs, que de demander cela au Président et au Congrès ?

 

Ce qu'il faut, c'est que soit mise en place une nouvelle commission qui soit réellement indépendante, capable de démêler les faits de ce qui relève du hasard ou de la coïncidence, de façon à donner des réponses aux anomalies non élucidées concernant les attaques menées contre le World Trade Center et le Pentagone.

 

A la différence des premières investigations, où de nombreuses barrières furent dressées, cette nouvelle commission devrait disposer du pouvoir d'assigner n'importe quelle personnalité officielle et de ne rencontrer aucune entrave dans sa recherche de documents et d'éléments de quelque nature qu'ils soient. George Bush devrait être appelé à témoigner sans que ses "nounous" ne lui tiennent la main et ne lui dictent ses propos. L'Amérique - et le monde entier - ont le droit de connaître la vérité.

 

 

Peter TATCHELL

 

 

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PETITION :

 

http://www.reopen911.info/petition.html

http://www.reopen911.info/a-propos-de-reopen911info/





[ Commentaire à J-J : insistez plusieurs fois s'il le faut, car d'après ma propre expérience, le site subit vraisemblablement un brouillage d'accès...]

 



" Les attentats du 11 septembre furent une tragédie pour les 3 000 victimes directes et le sont toujours pour toutes les victimes indirectes présentes et à venir (plus de 650 000 morts en Irak).

 

Ce drame sur-médiatisé a servi de prétexte à :

 

   . la promulgation, dans de nombreux pays dont les nôtres, de lois liberticides prises au nom de notre protection contre le "terrorisme",
   . à l'intensification sans précédent d'une prétendue <> menée par l'administration US et ses alliés contre des pays dont les liens avec ces attentats sont loin d'être clairement prouvés.

 

Le rapport final de la commission d'enquête sur le 11 septembre censée faire toute la lumière sur ces attentats a laissé de nombreuses questions cruciales sans réponses. Il comporte, de l'avis même du président de la commission d'enquête, de nombreux mensonges, invraisemblances et omissions d'ordre militaire (sur les procédures d'interceptions par exemple) et également scientifique (effondrement de la troisième tour WTC7).

 

Pour toutes ces raisons, les signataires se joignent :

 

   . aux familles des victimes des attentats du 11 septembre 2001, 
   . à un nombre toujours croissant de représentants de l'administration, des services de renseignements, des armées, des médias et de citoyens Etats-uniens, - aux scientifiques et experts civils ou militaires de toutes nationalités, qui, à travers le monde, remettent en question la version officielle du 11 septembre et réclament l'instauration d'une commission d'enquête internationale et indépendante sur ces attentats.

 

Afin que ce soutien se traduise dans les faits, nous demandons :

 

   . d'une part à nos mandataires locaux, nationaux et européens d'interpeller leurs assemblées respective sur le sujet,
   . d'autre part à nos chefs d'Etat et/ou de gouvernement respectifs de proposer devant le Conseil de Sécurité de l'ONU une résolution
appelant à l'instauration d'une commission d'enquête internationale indépendante sur les attentats du 11 septembre - à l'image de la commission d'enquête internationale sur l'attentat perpétré contre le premier ministre libanais, Rafic Hariri.


Enfin, nous invitons tous les journalistes à jouer pleinement le rôle que tout citoyen est en droit d'attendre d'eux dans une démocratie, en les informant des enjeux en question."


 

http://www.reopen911.info/petition.html








Article 3

Envoi d'Alix Renaud : http://membres.lycos.fr/alixrenaud/biograph.html








ARMES SILENCIEUSES POUR GUERRES TRANQUILLES

 



Remarque d' Alix : extrait qui en passe, et des meilleurs ! Fuite... «accidentelle» ?...

 

Remarque de J-JJe pense que les vues pour contrôle social des masses, plus bas, doivent inspirer bien des chancres parmi les Think Tanks (boîtes à penser) de la "modernité" et certainement aussi des appareils d'Etats, mais que cela ne date pas de hier... En tout cas, nous en France, nous sommes bien placés pour le savoir maintenant ; n'en déplaise aux esturgeons de la pensée "Unique" qui parlent de paranoïa !

 


 


TOP SECRET

 

Silent weapons for quiet wars

 

"Armes silencieuses pour guerres tranquilles"

 

An introductory programming manual

 

Operations Research

 

Technical Manual

 

TM-SW7905.1

 

 

 

Pages de référence :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Silent_weapons_for_quiet_wars
http://www.syti.net/SilentWeapons.html (là, on a droit au "déjeuner" complet !)
il y a bien d'autres pages sur le sujet et pas toutes en français... ;-)

 

 


Consentement, la première victoire

 

Un système d'arme silencieuse opère à partir de données obtenu d'un public docile par des moyens légaux. Davantage d'information est rendue disponible pour les programmeurs des systèmes d'armes silencieuses à travers l'Internal Revenue Service. (voir Etudes de la structure de l'économie américaine pour une liste de sources I.R.S.)

 

L'information consiste en la livraison obligatoire de données bien organisées contenues dans les formulaires de taxes fédéraux ou nationaux, collectées, assemblées, et présentées par les payeurs de taxes et les employeurs.

 

De plus, le nombre de tels formulaires soumis à l'I.R.S. est un indicateur utile du consentement du public, un facteur important dans la prise de décision stratégique. D'autres sources de données sont exposées dans la Courte Liste d'inputs.

 

Les coefficients de consentement sont un feedback numérique indiquant le statut de victoire. Base psychologique : quand le gouvernement est capable de collecter des taxes et de dimensionner la propriété privée sans juste compensation, c'est une indication que le public est mûr pour se rendre et consentir à sa mise en esclavage et à son asservissement légal. Un bon indicateur, facilement quantifiable, de temps plus durs à venir est le nombre de citoyens publics qui payent une taxe sur le revenu en dépit d'un manque évident de réciprocité ou de service honnête de la part du gouvernement.

 

¤

 

Diversion, la stratégie première

 

L'expérience a montré que la méthode la plus simple pour rendre efficace une arme silencieuse et gagner le contrôle du public est de maintenir le public ignorant des principes basiques des systèmes d'un coté, tout en le gardant dans la confusion, désorganisé, et distrait avec des sujets sans importance réelle de l'autre coté.

 

Ceci est obtenu en :

 

1 - décourageant l'activité de leurs esprits; sabotant leurs activités mentales; fournissant des programmes d'éducation de basse qualité en mathématiques, logique, design des systèmes et économie, et en décourageant la créativité.

 

2 - encourageant leurs émotions, augmentant leur égocentrisme et leur goût pour les activités émotionnelles et physiques, en:

 

a) - multipliant des affronts et attaques émotionnelles (viol mental et émotionnel) au moyen d'un barrage constant de violence, de guerres, de sexe dans les médias - en particulier la TV et les journaux.

 

b) - leur donnant ce qu'ils désirent - en excès - junk food pour l'esprit, et en les privant de ce dont ils ont réellement besoin.

 

3 - réécrivant l'histoire et la loi, et soumettant le public à des distractions, en étant ainsi capable de déplacer leurs pensées de leurs besoins personnels vers des priorités extérieures hautement fabriquées.

 

Ceci prévient leur intérêt et leur découverte possible des armes silencieuses et de la technologie d'automatisation sociale.

 

La règle générale est qu'il y a un profit dans la confusion; plus la confusion est grande, plus le profit est grand. Ainsi, la meilleure approche est de créer des problèmes, et ensuite d'offrir des solutions.

 

¤

 

Sommaire de la diversion

 

Médias: Garder l'attention du public adulte distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle.

 

Enseignement: Garder le public ignorant des véritables mathématiques, de la véritable économie, de la véritable loi, et de la véritable histoire.

 

Spectacles: Maintenir le divertissement public en-dessous du niveau de la sixième.

 

Travail: Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux.

 

¤

 

Table des stratégies

 

Faites ceci > pour obtenir ceci

 

Garder le public ignorant > Moins d'organisation publique

 

Créer de la préoccupation > Moins de défenses

 

Attaquer la cellule familiale > Contrôle de l'éducation de la jeunesse

 

Donner moins de cash et plus de crédits ou > Plus de laisser-aller et plus de données d'indemnités

 

Conformité sociale > Simplicité de la programmation informatique

 

Minimiser la protestation contre les taxes > Maximum de données économiques, minimum de problèmes de contrainte

 

Stabiliser le consentement > Simplicité des coefficients

 

Etablir des conditions-cadre > Simplicité des problèmes, solution des équations différentielles

 

Justesse du timing > Moins de décalage et de flou dans les données

 

Maximiser le contrôle > Résistance minimum au contrôle

 

¤

 

Logistique

 

L'application avec succès d'une stratégie requiert une étude attentive des entrées, sorties, de la stratégie reliant les entrées aux sorties, et des sources d'énergie disponibles pour remplir cette stratégie. Cette étude est appelée logistique.

 

Un problème logistique est étudié au niveau élémentaire d'abord, puis les niveaux de complexité plus grands sont étudiés en tant que synthèse des facteurs élémentaires.

 

Cela signifie qu'un système donné est analysé, c'est à dire décomposé en ses sous-systèmes, ceux-ci étant à leur tour analysés, jusqu'à ce que, par ce processus, on parvienne à "l'atome" logistique, l'individu.

 

¤

 

Courte liste d'inputs

 

 

Questions auxquelles répondre :

 

- quoi

 

- quand

 

- où

 

- comment

 

- pourquoi

 

- qui

 

 

Sources d'information générales :

 

- écoutes téléphoniques

 

- surveillance

 

- analyse des ordures

 

- comportement des enfants à l'école

 

 

Standard de vie selon :

 

- nourriture

 

- habillement

 

- habitat

 

- moyens de transport

 

 

Contacts sociaux :

 

- téléphone (enregistrements d'appels répertoriés)

 

- famille (certificats de mariage, de naissance, etc.)

 

- amis, associés, etc.

 

- adhésion à des associations

 

- affiliation politique

 

 

La trace de papier personnelle

 

Habitudes personnelles d'achat :

 

- chèques bancaires

 

- achats par carte de crédit

 

- achats par carte de crédit «marquée» - association de la carte de crédit avec le code barre des produits (U.P.C. - Universal Product Code)


 

Possessions (actif) :

 

- compte chèque

 

- comptes sur livret

 

- dépôt dans un coffre de banque

 

- business

 

- automobiles

 

- actions en bourse

 

Handicaps (passif) :

 

- emprunts, crédits à la consommation

 

- ennemis (voir Sources légales)

 


Sources gouvernementales :

 

- Aides sociales

 

- Sécurité sociale

 

- Indemnités de chômage

 

- Subventions et bourses

 


Sources gouvernementales :

 

- Internal Revenue Service

 

- OSHA

 

- Census

 

- etc.

 


Autres sources gouvernementales :

 

- Surveillance du courrier postal

 

 

Types d'habitudes - Programmation

 

Forces et faiblesses :

 

- activités (sports, hobbies, etc.)

 

- voir «légal» (peurs, angoisses, etc.)

 

- relevés hospitaliers (sensibilité aux médicaments, réaction à la douleur, etc.)

 

- relevés psychiatriques (peurs, angoisses, phobies, adaptabilité, réaction aux stimuli, violence, suggestibilité ou hypnose, souffrance, plaisir, amour, et sexe)

 


Comportements adaptatifs :

 

- consommation d'alcool

 

- consommation de drogues

 

- divertissements, spectacles

 

- facteurs religieux influençant le comportement

 

- autres méthodes pour s'échapper de la réalité

 


Sensibilité politique :

 

- convictions

 

- contacts

 

- position

 

- forces/ faiblesses

 

- projets/ activités

 


Inputs légaux - contrôle du comportement

 

- enregistrements des tribunaux

 

- procès-verbaux policiers

 

- infractions routières

 

- dénonciations faites à la police

 

¤

 

 

Courte liste d'outputs

 

 

Création de situations contrôlées, manipulation de l'économie et de la société

 

- allouer des opportunités

 

- détruire des opportunités

 

- contrôler l'environnement économique

 

- contrôler la disponibilité des matières premières

 

- contrôler le capital

 

- contrôler les taux bancaires

 

- contrôler l'inflation de la monnaie

 

- contrôler la possession de la propriété

 

- contrôler la capacité industrielle

 

- contrôler la fabrication

 

- contrôler la disponibilité des biens de consommation

 

- contrôler le prix des biens de consommation

 

- contrôler les services, la force de travail, etc.

 

- contrôler les paiements à des fonctionnaires du gouvernement

 

- contrôler les fonctions juridiques

 

- contrôler les fichiers de données personnelles

 

- contrôler la publicité

 

- contrôler le contact avec les médias

 

- contrôler le matériel disponible pour la réception TV

 

- détourner l'attention des problèmes réels

 

- encourager les émotions

 

- créer le désordre, le chaos, et l'aliénation mentale

 

- contrôler l'élaboration de formulaires de taxes plus détaillés

 

- contrôler le stockage de l'information

 

- développer les analyses et profils psychologiques sur les individus

 

- contrôler les facteurs sociologiques

 

- contrôler les possibilités de richesse

 

- faire du faible une proie

 

- neutraliser les forces

 

- drainer la richesse et la substance

 

¤

 

L'utérus artificiel

 

Dès le moment où une personne quitte l'utérus de sa mère, ses efforts de tous les instants sont consacrés à construire et à maintenir des utérus artificiels dans lesquels se retirer, ou des formes variées de coquilles protectrices de substitution.

 

L'objectif de ces utérus artificiels est de fournir un environnement stable pour à la fois l'activité stable et instable; de fournir un habitat pour le processus évolutif de croissance et de maturité (c'est à dire la survie); de fournir de la sécurité pour la liberté, et de fournir une protection défensive contre une activité offensive.

 

Ceci est vrai à la fois pour le public ordinaire et pour l'élite. Toutefois, il y a une différence fondamentale dans la façon dont chacune de ces classes aborde la solution aux problèmes.

 

¤

 

 

La structure politique d'une nation

 


Dépendance

 

La première raison pour laquelle les citoyens individuels d'un pays créent une structure politique est un désir subconscient de perpétuer la relation de dépendance de leur enfance. Exposé simplement, ils veulent un ange gardien pour éliminer tout risque de leur vie, poser un poulet sur la table de chaque dîner, habiller leurs corps, les border dans le lit le soir, et leur dire que tout ira bien quand ils se réveilleront le lendemain matin.

 

La demande du public est incroyable, alors l'ange gardien, le politicien, répond à l'incroyable par l'incroyable, en promettant le monde sans rien apporter. Donc, qui est le plus grand menteur? Le public ou l'ange gardien?

 

Le comportement du public est dominé par la peur, la paresse, et la facilité. Ceci est la base de l'état providence en tant qu'arme stratégique, utile contre un public écœurant.

 

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Action - Offensive

 

La plupart des gens veulent être capables de soumettre et/ou de tuer d'autres êtres humains qui dérangent leurs vies quotidiennes, mais ils ne veulent pas avoir à affronter les problèmes moraux et religieux qu'un tel acte de leur part pourrait engendrer.

 

Par conséquent, ils assignent le salle travail aux autres (incluant leurs propres enfants) comme pour garder le sang hors de leurs mains. Ils s'extasient sur le sauvetage d'animaux par des humains et puis s'assoient devant un délicieux hamburger dans un taudis repeint en blanc en bas de la rue et hors de vue. Mais encore plus hypocrite, ils paient des taxes pour financer une association professionnelle d'hommes célèbres collectivement appelés politiciens, et puis se plaignent de la corruption dans le gouvernement.

 

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Responsabilité

 

Encore une fois, la plupart des gens veulent être libres de faire les choses (explorer, etc.) mais ils ont peur d'échouer.

 

La crainte de l'échec est manifestée par l'irresponsabilité, en particulier en déléguant ses responsabilités personnelles à d'autres là où le succès est incertain ou comporte des obligations que la personne n'est pas préparée à accepter. Ils veulent l'autorité (racine étymologique - «auteur»), mais ils n'accepteront aucune responsabilité ou obligation. En conséquence, ils chargent les politiciens d'affronter la réalité pour eux.

 

¤

 

Résumé

 

Le peuple mandate les politiciens afin que le peuple puisse :

 

1) obtenir la sécurité sans avoir à l'organiser.

 

2) obtenir l'action sans avoir à y réfléchir.

 

3) infliger le vol, les blessures et la mort à d'autres sans avoir à contempler la vie et la mort.

 

4) éviter la responsabilité pour leurs propres intentions

 

5) obtenir les bénéfices de la réalité et de la science sans s'exercer eux-mêmes à la discipline d'affronter ou d'apprendre l'une ou l'autre de ces choses.

 


Il donne aux politiciens le pouvoir de créer et de diriger une machine de guerre pour :

 

1) pourvoir à la survie de la nation/utérus.

 

2) empêcher l'empiétement de quoi que ce soit sur la nation/utérus

 

3) détruire les ennemis qui menacent la nation/utérus.

 

4) détruire ceux des citoyens de leur propre pays qui ne se conforment pas au respect de la stabilité de la nation/utérus.

 









Article 4

Envoi de Jack Harris : http://harris.jack.monsite.wanadoo.fr/


 





ET LES MILITAIRES ALORS

?

 

 

Le premier ministre François Fillon a annoncé fièrement que la réforme sur les régimes spéciaux des retraites était prête et qu’il n’attendait plus que le bon vouloir de Nicolas Sarkozy pour démarrer l’aventure.

 

Il est plus qu’outrageant de demander un prolongement d’annuités de travail à des personnes qui exercent une profession pénible et dangereuse. Je pense particulièrement aux agents de l’EDF qui travaillent, quelles que soient les conditions atmosphériques pour réparer les lignes, mais également aux égoutiers pour ne citer que deux exemples.

 

J’aimerais savoir ce qu’il en est des militaires qui bénéficient d’une retraite après vingt-cinq années de carrière, sans compter la proportionnelle après quinze années d’exercice. A ce sujet règne un silence absolu.

 

Il est aisé pour des individus qui passent leur vie entre voyages officiels, banquets, inaugurations ou tout simplement discours enflammés et prometteurs dont l’unique but consiste à endormir le peuple, bref ! des gens qui vivent dans une tour d’ivoire sur une toute autre planète, de décider que des hommes, usés par une vie de dur labeur, devront trimer quelques années de plus afin de se trouver sur un pied d’égalité avec une dactylo ou un marchand de cacahuètes.

 

Or, ce qui me froisse le plus est de constater que parmi la totalité de ces décideurs qui se prennent pour des lumières, je n’en connais pas un seul qui puisse se vanter d’avoir une ampoule dans les mains.

 


Jack Harris







 

Article 5

Envoi d'Avenir d'Attac : http://www.avenirdattac.net/


 





MENACES SUR LES RETRAITES

Chronique n° 3 de Jacques Nikonoff

16 janvier 2007.

 

Le quatrième rapport du Conseil d'orientation des retraites (COR) a été remis au Premier ministre le 11 janvier 2007 (http://www.cor-retraites.fr/article302.html). Le COR est un organisme public dont les missions, pour l'essentiel, visent à décrire les évolutions et les perspectives à moyen et long termes des régimes de retraite légalement obligatoires, au regard des évolutions économiques, sociales et démographiques, et élaborer, au moins tous les cinq ans, des projections de leur situation financière. Le Conseil doit aussi formuler des orientations ou propositions de réforme. Il remet au Premier ministre, tous les deux ans au moins, un rapport communiqué au Parlement et rendu public. Le COR est composé de représentants de l'Etat, du patronat et des syndicats. Ces derniers, hormis la CFDT, ont rejeté les conclusions du rapport.

Il est en effet proposé un nouvel allongement de la durée de cotisation à partir de 2009, l'annulation du droit au départ anticipé pour les carrières longues, l'abaissement de la décote, la remise en cause des « bornes » d'âge de départ à la retraite (60 et 65 ans), allonger les durées d'assurance dans les régimes spéciaux…

Avant d'entrer dans les analyses du COR, un rappel du panorama d'ensemble des retraites est nécessaire (*).

C'est la Banque mondiale, la première, qui a sonné la charge contre les systèmes de retraites en répartition

Le signal du départ de cette campagne d'affolement de l'opinion publique a été donné en octobre 1994, dans un document devenu depuis la bannière des ultra-libéraux dans le monde entier (1). Ce texte constitue en effet le premier examen global des problèmes de retraite à l'échelon mondial. Il présente tout à la fois un cadre d'analyse et le processus des changements à opérer dans chaque pays. Le contenu de ce document est ainsi devenu le programme d'action de la plupart des gouvernements des pays occidentaux, des pays en voie de développement et des pays « en transition ». Les travaux menés en France sur les retraites par le commissariat au Plan et le Conseil d'analyse économique s'en s'inspirent directement.

Son raisonnement est simple : comme ce sont les ressources de salariés de moins en moins nombreux qui devront subvenir aux besoins d'une population âgée de plus en plus importante, « les systèmes en répartition vont inévitablement diminuer leurs prestations ». (2)

Les propositions de la Banque mondiale sont claires : faire des systèmes de retraite des « instruments » de la croissance économique. Pour y parvenir, il serait nécessaire de réduire les dépenses publiques en baissant les taux de prélèvements obligatoires. Les systèmes de retraite, selon cette idéologie, doivent avoir trois fonctions : la redistribution, l'épargne et l'assurance, fonctions qui doivent, de manière inséparable, lier les questions des personnes âgées et celles de l'économie, car des cotisations élevées, assises sur les salaires, réduiraient la croissance.

Le rapport de la Banque mondiale propose ainsi de développer « trois piliers » pour la retraite : un système public obligatoire minimal, ayant pour principal objectif de réduire la pauvreté parmi les personnes âgées ; un système d'épargne obligatoire, géré de façon privée ; l'épargne volontaire et individuelle, qui constituera l'essentiel du système.

 

Premier pilier : l'assistance

 

Il doit être l'élément redistributif du système et permettre de protéger les personnes âgées les plus pauvres des risques de récession ou d'inflation. Mais ce pilier « doit être modeste en taille, pour laisser plus de place aux autres piliers. Avoir cet objectif limité réduira de façon substantielle le taux de cotisation et les dépenses publiques ».

Ce premier pilier serait obligatoire, géré par l'Etat et financé par l'impôt. On peut considérer que ce pilier existe déjà en France sous la forme du Fonds de solidarité vieillesse chargé de distribuer le « minimum vieillesse ».

L'idéologie de la Banque mondiale apparaît ici dans toute sa cruauté. Il ne s'agit pas, au travers de la construction du premier pilier, d'assurer des conditions de vie matérielles décentes aux personnes âgées ni de les maintenir insérées dans la société. Il s'agit simplement d'accorder des aides « modestes » dans le but de réduire les dépenses publiques.

On retrouve ainsi l'idéologie malthusienne anglo-saxonne du 19e siècle où, pour Edmond Burke dans Thoughts on Scarcity (Pensées sur la pénurie) « nous devons virilement repousser l'idée première… qu'il est de la compétence du gouvernement… ou même des riches, de procurer aux pauvres ces choses nécessaires qu'il a plu à la divine providence de leur refuser pendant quelque temps. Nous devons être assez raisonnables pour comprendre que ce n'est pas en brisant les lois du commerce, qui sont les lois de la nature, et par conséquent les lois de Dieu, que nous pourrons espérer atténuer le déplaisir de Dieu et l'amener à nous soulager de toute calamité dont nous souffrons ou qui nous menace ».

Où Patrick Colquhoum qui écrivait dans Treatise on Indigence : « La pauvreté est cet état, cette condition de l'individu qui, dans une société, n'a pas d'excédent de travail en réserve ou, en d'autres mots, pas de propriété ou de moyens de subsistance, sauf celui qui découle d'un travail constant dans les diverses occupations de sa vie. La pauvreté par conséquent est un des éléments les plus nécessaires et indispensables de la société sans lequel les nations et communautés ne pourraient se maintenir en état de civilisation ». (3)

 

Second pilier : favoriser les marchés financiers

 

Ce pilier, toujours selon la Banque mondiale, doit être « obligatoire, préfinancé et géré de façon privée. Le préfinancement encouragera l'accumulation du capital et le développement des marchés financiers. La croissance économique que cela va induire permettra de financer le premier pilier. Mais ce second pilier, pour réussir, doit réduire la demande pour le premier » (« préfinancé », dans le langage de la Banque mondiale, signifie fonds de pension).

Dans les pays européens, la première étape de sa réalisation consistera à « augmenter l'âge de la retraite, éliminer les aides aux préretraites et les pénalités pour les retraites tardives, réduire le niveau des pensions, aplatir la structure des pensions, réduire les cotisations et élargir l'assiette »…

La seconde étape, toujours dans les pays européens, visera « à réduire progressivement le premier pilier en réallouant une partie des cotisations et des gains de productivité vers le second pilier. Ou augmenter les cotisations, mais en les affectant au deuxième pilier ».

 

Troisième pilier : pour les riches

 

Il est constitué d'épargne privée facultative. Les régimes peuvent être, comme dans le second pilier, professionnels ou individuels. L'idée de la création d'un troisième pilier est également reprise par le commissariat au Plan et le Conseil d'analyse économique qui préconisent la constitution d'une épargne-retraite facultative. De tels dispositifs existent depuis déjà longtemps en France. Non seulement l'addition d'une strate supplémentaire à cet empilement ne résoudrait rien, mais elle remettrait en cause, une nouvelle fois, les principes même de la mutualisation et de la solidarité.

Celle-ci opère en effet une redistribution en faveur des plus vulnérables. Le principe de la mutualité et de la solidarité préconise la non-discrimination entre classes de risques et implique au contraire la nécessité de développer les systèmes obligatoires. La mutualisation est en contradiction totale avec le marché privé ou une tarification plus avantageuse est toujours proposée aux « bas risques ». Le principe de non-discrimination entre classes de risques est au fondement même de l'assurance sociale et l'oppose à l'assurance privée car une tarification différenciée crée les inégalités.

Au total, pour la Banque mondiale, le nouveau système qui résulterait de l'articulation des ces trois piliers aurait la vocation centrale à créer de l'épargne. Cette épargne se matérialisera par l'achat de titres financiers que détiendront les fonds de pension des deuxième et troisième pilier. Mais le risque existe d'un décalage entre le besoin de titres financiers émanant de ces nouveaux fonds de pension et les titres financiers disponibles sur les marchés. La Banque mondiale préconise alors d'augmenter la création de titres financiers afin d'absorber la demande des fonds de pension. Ils viendront des privatisations. La banque mondiale estime en effet que « réformer les retraites au même moment que les privatisations permet, au moins à moyen terme, une croissance plus régulière des marchés financiers ». (4). La Banque mondiale recommande donc aux États d'opérer deux mouvements concomitants : créer des fonds de pension et privatiser ! C'est exactement ce qui se passe, en France, depuis de nombreuses années…

 

Un projet ultra-libéral

 

Persuadé de la compétence qu'il a manifestée dans la prévention et le règlement des crises financières internationales, le Fonds monétaire international (FMI) ne pouvait rester silencieux sur un sujet d'une si haute importance et s'est prononcé par la voix de son ancien président, Michel Camdessus, en octobre 1998. (5)

Pour le FMI, les systèmes de protection sociale entraînent un prélèvement énorme sur les ressources et l'efficience de la plupart des pays développés. Ces derniers dépensent la moitié de leur PIB, voire même 60 %, en programmes sociaux. Comment, se demande-t-il, de tels niveaux de dépenses ont-ils pu apparaître ?

Michel Camdessus connaît la réponse : « Ces dépenses sont intervenues parce que les gouvernements, particulièrement en Europe, sont progressivement entrés dans des activités qui autrefois étaient menées par le secteur privé. Cette tendance a pu se développer à partir d'événements particuliers comme la Seconde Guerre mondiale ou les dépressions économiques. L'éthique soutenant cette tendance reposait sur l'idée qu'une intervention plus forte des États permettrait une meilleure protection sociale. Les principaux secteurs touchés ont été le financement de l'éducation ; le financement des dépenses de santé ; les retraites ; les aides sociales aux plus démunis ; des allocations substantielles pour les chômeurs ; des subventions à des produits ou à des activités particulières et des systèmes d'allocations sociales minimales. »

La cible, clairement désignée par Michel Camdessus est de revenir « au début du siècle » (le XXe !), quand les dépenses publiques ne représentaient que de 10 à 15 % du revenu national. Parmi les dépenses sociales, celles que le FMI stigmatise de façon particulière sont celles qui « réduisent la propension à chercher un emploi ». Les allocations de chômage, « qui remplacent une importante proportion des revenus, et ceci pendant de longues périodes, ont eu un rôle de réduction de la propension à chercher un emploi ». Pour Michel Camdessus, la législation sociale, des prélèvements élevés de Sécurité sociale, un salaire minimum trop généreux sont des facteurs qui augmentent le coût de l'emploi. Selon lui, le chômage ne pourra être réduit que lorsque ces éléments « seront revus ».

Dès lors ces politiques sociales auraient provoqué l'augmentation des impôts et taxes dans des proportions « considérables », qui atteignent 45 % du PIB. Or pour les ultra-libéraux, des niveaux élevés de prélèvements auraient des effets négatifs sur le taux d'épargne, la bonne allocation des investissements, l'esprit d'entreprise et l'emploi.

Michel Camdessus estime que dans les années qui viennent, « deux tendances vont rendre difficile le maintien de ce système social : les changements démographiques et la globalisation ». Car, pour lui, la globalisation signifie « la disparition des barrières ». Ainsi les pays ne pourront plus se protéger derrière des « barrières », ils « ne pourront plus supporter des niveaux de protection sociale supérieurs à ceux des pays avec lesquels ils sont en concurrence ». La globalisation rendra de plus en plus difficile aux nations « d'avoir des taux de prélèvements obligatoires substantiellement supérieurs aux autres pays ».

La réforme des systèmes de protection sociale devra donc « développer l'esprit de responsabilité chez les individus ». C'est le cas en matière de retraite, où les systèmes en répartition, dans l'univers intellectuel des ultra-libéraux, reportent sur les générations futures un niveau trop élevé de prélèvements. La réforme des retraites doit donc permettre « d'augmenter la durée du travail, de réduire ou d'éliminer les possibilités de retraite anticipée, de réduire le montant des pensions par des mécanismes d'indexation moins généreux ».

 

Trop de sécurité dans le corps social ?

 

Les systèmes de protection sociale seraient donc trop protecteurs et déresponsabiliseraient les citoyens. Habitués à trop de sécurité, ces derniers ne fourniraient pas l'effort d'épargne nécessaire au développement économique.

Pour les ultra-libéraux, les assurances sociales et les autres systèmes de protection sociale encourageraient et habitueraient les gens à ne pas épargner. Une telle attitude maintiendrait les taux d'épargne à des niveaux insuffisants pour développer la croissance économique. Il faudrait donc réduire au maximum tous les dispositifs publics qui ne génèrent pas d'épargne, afin de « forcer les gens à épargner pour leur retraite en orientant les fonds de manière stable et permanente vers les investissements dans le secteur privé ». (6)

Le Fonds monétaire international estime même « qu'un système en répartition peut déprimer l'épargne nationale parce qu'il crée de la sécurité dans le corps social » ! (7).

 

Jacques NIKONOFF

 

(*) Voir Jacques Nikonoff, La Comédie des fonds de pension, Arléa, 1998.

(1) World Bank, Averting the Old Age Crisis : Policies to Protect the Old and Promote Growth, [Prévenir la crise du vieillissement : politiques pour protéger les personnes âgées et promouvoir la croissance], Policy Research Bulletin, 5e volume, numéro 4, août-octobre 1994.

(2) World Bank, Development Brief, n° 43, novembre 1994.

(3) In Amédée Thévenet, L'Aide sociale aujourd'hui, ESF, 1997

(4) Hans Blommestein, “ International Financial Market Implications of Ageing Populations ”, Financial Market Trends, n° 71, novembre 1998.

(5) Michel Camdessus, “ Worldwide Crisis in the Welfare State : What Next in the Context of Globalization ? ”, International Monetary Fund, 15 octobre 1998.

(6) Julia Lynn, The Effects of Social Security Privatization on Household Saving : Evidence from the Chilean Experience, Federal Reserve Board of Governors, February 1997.

(7) G.A. Mackenzie, P. Gerson and A. Cuevas, Can Public Pension Reform Increase Saving ?, International Monetary Fund, Occasional Paper n° 153, 1997.


 

Editeur : Avenir d'Attac
http://www.avenirdattac.net

 







Article 6

Envoi de "LIBERTAIRE"






MISERE HUGOLIENNE

 

 


On nous fait le remix de Victor Hugo avec des nouveaux misérables en France. Une femme qui touche le RMI et qui est volée par son propre fils, est condamnée à  6 mois de prison pour le vol d'un pain, du lait et quelques boîtes de conserves, car il ne lui restait plus rien pour donner à manger à ses autres enfants. Son fils, quant à lui, n'est pas condamné, car il n'y a pas vol entre parents et enfants... Encore une injustice et ce n'est pas les seuls cas.

 

Cela me révolte, toutes les injustices me révoltent ! Quand je voie un président qui, pour une  semaine de vacances, peut foutre 22000 euros par les fenêtres, et que l'on voit des cas de misère extrême comme cela, mais à quand les Trois Glorieuses ? Bon Dieu !

 

Et en plus, ce monsieur va-t- en-guerre, président des Français, menace de bombarder l'Iran, mais s'il a l'argent pour des bombes, il a l'argent pour la partie de son peuple qui est dans la misère...!!! Non ?

 

Mais faisons-nous vraiment partie de son peuple ?

 

Faut pas donner le pouvoir à des fous qui nous mentent, il n'y a jamais eu de crise, mais comme nous le savons tous ; tout est leurres et poudre aux yeux !

 

Cela me fait penser au canular bien monté pour écouler un surplus de sucre avec la collaboration des grandes surfaces... Ils n'ont plus mis de sucre en rayon, les médias se sont gorgés de mots d'affolement sur la pénurie, les gens se sont jetés sur le sucre pour faire des réserves ; résultat : en un mois, tout le stock de surplus était écoulé ; donc il faut être très vigilant avec ce genre de menteurs.

 

Comme pour l'emploi, ils ont créé un manque volontaire, quitte à se priver eux même de revenus, pour ensuite imposer leur politique de non emploi, afin de retirer un à un les avantages que nos pères se sont battus pour obtenir.

 

Bonne journée !

 

 

"LIBERTAIRE"

Homme du peuple








Article 7

Envoi de Ben Wikler pour Avaaz.org : http://www.avaaz.org/fr/about.php







DES COUPS DE FEU TIRES SUR LES MANIFESTANTS EN BIRMANIE

 



Les manifestations en Birmanie deviennent de plus en plus imposantes, la communauté internationale réagit et les généraux birmans s’affolent. Aujourd’hui, la junte birmane a interdit tout rassemblement de plus de cinq personnes et a envoyé des milliers de troupes afin de reprendre le contrôle des rues. La bonne nouvelle est que les bonzes et les protestataires manifestent toujours. Ils ont été battus, on leur a lancé des gaz lacrymogène et des officiers désespérés ont même tiré des coups de feu sur leurs concitoyens. On dit qu’ils ont tiré sur cinq personnes à Rangoon.

 

Déjà 200,000 personnes provenant de 192 pays ont signé notre pétition d’urgence en soutien au peuple birman. Vous pouvez être du nombre en cliquant sur le lien suivant (vous n’avez qu’à cliquer sur le lien pour ajouter votre nom). Envoyez ensuite ce message à vos amis pour qu’ils puissent signer aussi. Nous enverrons tous les jours au gouvernement chinois et au Conseil de sécurité de l’ONU une mise à jour de la pétition :

 

http://www.avaaz.org/fr/stand_with_burma/h.php/?cl=21155789&signup=1

 

Nous demandons aux membres de l’ONU – surtout à la Chine, qui tire les ficelles de l’économie du régime birman – qu’ils fassent pression sur la junte afin de faire cesser les violences et de permettre une transition pacifique. Si rien n’est fait, un massacre pourrait se produire d’un moment à l’autre.

 

Les manifestants ont déclaré qu’ils ne cèderont pas et ils ont déjà démontré leur courage. Nous voyons sans cesse des images de la crise à la télévision. La communauté internationale doit agir maintenant.

 

Amicalement,

 

 

Paul, Ricken, Graziela, Ben, Galit et toute l'équipe d'Avaaz









Article 8

Envoi de Richard Moyon pour  Réseau Education Sans Frontières : www.educationsansfrontieres.org/

RESF : Réseau national des militants, collectifs d’établissements, syndicats et associations pour l’information et le soutien aux jeunes scolarisés étrangers sans papiers 

Adresse postale : C/o EDMP 8 Impasse Crozatier 75012 Paris

Courriel : educsansfrontieres(mettre ici : arobase)free.fr






FRANCE, QU'AS-TU-FAIT DE TON DROIT D'ASILE
 ?

 


Viktor BREL est aujourd'hui en rétention administrative au centre de rétention de LILLE. Il risque chaque jour d'être mis dans un avion qui le conduira à MINSK, en Biélorussie, où le minimum qui pourrait lui arriver, s'il n'était pas connu comme opposant au régime, serait de faire six mois de prison pour avoir osé demander l'asile en France, ce qui est là-bas « trahir son gouvernement »  .

 

MAIS LUI EST CERTAIN D'ETRE EXECUTE !

 

En effet, Viktor BREL est de nationalité biélorusse, dès 1998 il adhère au parti d'opposition au régime de LOUKACHENKO, malgré les risques graves qu'ainsi il encourt. Au fil du temps, il prend des responsabilités qui le mettent peu à peu en vue.
Malgré des perquisitions à son domicile, des passages à tabac qui l'ont envoyé à l'hôpital lors de manifestations et des agressions avec coups violents contre son épouse Alexandra, également engagée, il continue sa lutte pour la démocratie. Condamné le 25 juin 2004 à cause de cela pour «traîtrise envers la Patrie » il doit se résoudre à vivre caché. Sa femme ayant été gravement brutalisée pour qu'elle dise où il était, doit à son tour vivre cachée. Ils continuent leur action dans la clandestinité, puis elle décide de fuir vers la France avec leur fille aujourd'hui âgée de quatre ans.
En octobre 2005, il est élu délégué de son parti pour participer au congrès des forces démocratiques de Biélorussie, où il prend la parole à plusieurs reprises pour réclamer la démission du président. Le jour même il est battu, insulté, menacé de mort par des individus masqués. Cette fois il se résout à fuir lui aussi.
Il a présenté à l'Office Français pour la Protection des Réfugiés et Apatrides (l'OFPRA), puis à la Commission de Recours des Réfugiés (CRR) de nombreux documents prouvant son engagement politique, y compris des photos du Congrès de 2005, où on le voit nanti du badge de délégué, entre autre en présence de Stanislas CHOUCHKIEVITCH, qui était Président de la république de Biélorussie avant LOUKACHENKO, ainsi que de nombreux certificats médicaux et convocation en justice prouvant les coups et les poursuites dont il a été victime. L'OFPRA, qui dépendait du Ministère des Affaires Etrangères à l'époque, et qui dépend aujourd'hui du Ministère de l'Immigration, est l'organe administratif qui décide si un demandeur d'asile peut ou non obtenir le statut de réfugié qui lui donnera le droit de vivre en France. La CRR est une instance juridique, qui malheureusement, en qualité de tribunal d'exception n'applique pas les mêmes règles que les tribunaux ordinaires, et a beaucoup de mal à considérer les preuves fournies par les demandeurs d'asile comme authentiques. Ces deux instances ont rejeté les demandes de Viktor BREL et de sa femme.
C'est la raison pour laquelle, il vient d'être arrêté et conduit en rétention administrative en attendant son expulsion vers la mort.
Par peur, sa petite fille ne va plus à l'école et vit terrée quelque part en France.
Doit-il réellement faire partie des 25 000 étrangers que l'on dit « à expulser » ?
Sa mort grandira-t-elle notre pays ?
Comment nous sentirons nous quand, dans trente ans, des « cérémonies pénitentielles » seront organisées pour évoquer ces morts inutiles ?

 


 

Si comme nous, vous pensez qu'il est indigne de le laisser renvoyer dans son pays, faites le savoir aux autorités dont vous trouverez les coordonnées ci-après, interpellez vos élus, prévenez vos voisins, vos amis, vos connaissances, il est temps que le maximum de citoyens soient informés de ce que l'on fait en leur nom en ce moment.

 

Préfecture de la Marne 38, rue Carnot 51036 CHALONS EN CHAMPAGNE  contact@marne.pref.gouv.fr
Téléphone : (33) 03 26 26 10 10  Télécopie : (33) 03 26 26 12 03
Préfet de la Marne :
philippe.deslandes@marne.pref.gouv.fr 

Secrétaire Général : alain.carton@marne.pref.gouv.fr
Directrice de la Réglementation et des Libertés Publiques : 
jacqueline.renaux@marne.pref.gouv.fr

 

Préfecture des Ardennes  08000 - CHARLEVILLE-MEZIERES
Préfète des Ardennes :
catherine.delmas-comolli@ardennes.pref.gouv.fr  

Directrice de la Réglementation : nadine.estermann@ardennes.pref.gouv.fr
Chef du Bureau des Etrangers :
dimitri.bocquet@ardennes.pref.gouv.fr

 

Ministère Immigration Fax  : 01 55 55 49 20     Standart 01  77 72  61 00


 

**********************************************************************************************
Numéros à joindre pour ce dossier :

Yves JUIGNER : 06 76 36 52 11 - Arlette SAUVAGE : 06 13 01 18 91
**********************************************************************************************

 

Richard MOYON

 

 






Dernière modification : 04.10.07, 23:52:23