Du 01 novembre 2019 NOVEMBRE INTERROGE Voici revenues Les langueurs monotones Qui se glissent Dans les voies automnales Nécrose du ciel Autant que des feuillages La lumière se fait rare Manque aux âmes Autant qu’aux corps Dissous dans les brumes L’ardeur s’enterre Tandis que le vide se cache Laisser aller, laisser faire Les nécrophores des pensées S’installent dans l’univers quotidien Qu’adviendra-t-il alors De cette latence Au sommet des actions Il n’est certes pas temps De courir après sa vie Mais l’espace s’agrandit Quand elle tourne au ralenti Dans l’arbre qui s’épelle Et se dégarnit . © Jean-Jacques REY, 2019 |