Reçu le vendredi 25 octobre 2013 L E T R A I N Comme un vain rêve de la nuit Qui siffle dans le lointain Passe le train ... Dans l’inconstance des caresses En interludes de l’ennui Passent les amours de maîtresses Leurs vices et regrets aussi… Et sacro-saintes promesses De nos soirées sans lendemain, Comme l’autisme des messes Sourd aux prières des humains. Dans l’insouciance de la nuit Passe l’express d’amis pressés Derrière les larmes de la pluie Qui rend leurs visages brouillés, Photos de souvenirs jaunies Voyant passer leurs corbillards Aux aiguillages de nos vies Dans un carrefour de brouillard. Comme un vain rêve de la nuit Passe le train des vanités Nos rires de jeunesse Et nos rêves fanés !… Le jeudi 10 octobre 2013, Roger-André HALIQUE http://poesiehalique.free.fr/ |