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LES ENFANTS SOLDATS
Messieurs les dirigeants ; les rapaces ;
Vous qui mettez vos ignobles armes
Dans les mains des
enfants ; ignoble farce ;
Pensez-vous qu’ils comprennent vos âmes ?
Croyez-vous qu’un petit Etre Humain
Aiment tuer des femmes et des hommes ?
Vous lui inculquez une haine d’airain
A laquelle il ne comprend rien ! Pauvre bonhomme !
Pauvre enfant, vêtu de vert,
Couleur de l’espérance que l’on a voulu
Insidieusement, de guerre ;
Un vert caché, un vert moussu…
Des enfants sans maison
Enrôlés de force ; des anges esseulés
Que la vie a orné de blasons
Pour parents sans amour ni pitié !
Vous faites d’eux de la chair à canon,
Des cibles gratuites prenant votre place sans nom ;
Des joueurs de billes ayant pour mission
D’ignorer leur enfance pour nourrir vos millions !
Avec vos armes, ils écrivent sur leurs victimes
Les cris du pouvoir et de la haine
Car vous, les aigles de ce monde, loin de cet abîme,
Leur dictez votre besogne d’hyène…
Y aura-t-il quelqu’un qui veuille un jour,
Arrêter tout cela ? Quelqu’un parmi vous les puissants,
Qui ait le courage d’affronter les bouffeurs d’amour,
Pour que cesse cet éternel combat, loin de l’argent ?
Quelqu’un dont l’intelligence lui dictera un chemin
Pour l’amour des peuples, vous faisant enfin comprendre
Que les Etres Humains peuvent s’entendre ; que vos gros butins
Ne vous offriront pas le vrai bonheur d’une Paix à prendre !
©
Françoise Marie BERNARD, le 22 février 2012
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