(Reçu le jeudi 9 mai 2013) Tout passe par l’épée dont l’éclat jaillit comme la mort Les monstres se terrent dans la nuit Les vivants attendent le jour en frémissant Le ciel lui-même se déchaîne et lance des hallebardes sur les survivants La contrée est déclarée zone sinistrée Les terriers sont les seuls abris On a survécu autrefois à la peste On n'est pas sûr que cette guerre ne dévaste le pays une fois pour toute Les éléments déchaînés ne s’arrêteront jamais Des odeurs pestilentiels planent sur les villes La population se tord de douleur avant de sombrer dans une grande torpeur Aucun ennemi n'apparaît seule la mort est présente Le silence d’un pays sonne le glas pas une bête pas un homme n’a survécu Les machines arrivent de l’étranger pour creuser et soustraire des minerais précieux C’est une guerre propre il ne reste personne pour raconter l’histoire de ce pays dévasté pour ses richesses minières Tout est passé par l’épée jusqu’à la mort Texte écrit le 27 avril 2013 à Gordes chez Roussel © Benoist MAGNAT http://benoist.magnat.pagesperso-orange.fr/ |