INTERNET-TRIBUNE-LIBRE

Du mercredi 28 mai 2014



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Sommaire

Article 1 : DECLIN DE LA FRANCE ? PARLONS-EN !

par Jean-Jacques REY

Article 2 : GMT : "Grand Marché Transatlantique"

par Benoist MAGNAT

Article 3 : DES ENJEUX AUTOUR DU REVENU DE BASE

par David GRAEBER ;  intervieweur : Paul SOLMAN  (envoi de Mouvement Français pour un Revenu de Base)

Article 4 : LA SPIRALE INFERNALE DE LA CAPITALISATION BIDON

par Robert BIBEAU

Article 5 : TOUS POURRIS ?

par René FRANCAL

Article 6 : 2014 : ANNEE DE VERITE POUR LES ETATS-UNIS

par Paul Craig ROBERTS  (envoi de Marc JUTIER)

Article 7 : LES RADICAUX ET LE TOTALITARISME DE RUSE

par Gérard CHAROLLOIS  (envoi de Daniel HOUGUET)

Article 8 : COUP DE GUEULE ... : ... BONJOUR TRISTESSE !

par Guy CREQUIE

Article 9 : RIRA BIEN QUI RIRA LE DERNIER

par Jean SAINT-VIL



Article 1





illustration par réveil sonnant, couleur or et azur


illustration avec poule tirée de son sommeil

illustration avec silhouette de code informatique en marche


DECLIN DE LA FRANCE ? PARLONS-EN !
 
 
 

     Nicolas Sarkozy, président de la République Française, fut le parfait révélateur d'un déclin, mais dans le cadre d'une vaste tromperie. Cet homme cédait souvent à la facilité : péremptoire, ivre d’exercer le « pouvoir suprême », il a voulu flétrir le corps social et ceci l'a brûlé. Voilà l’erreur fondamentale des gens de la Droite en général (quelque soit leur position sociale) ils cherchent à se faire obéir : par principe, plus qu’à convaincre : au moins de la nécessité de le faire ; d’autant qu’ils ont le mépris facile. Ce qui explique que d’ordinaire, ils ne cherchent guère à louvoyer mais respectent les rapports de force (comme un fait acquis).
Il y a un paquet de gens qui aiment cela : se faire commander et exécuter…et en général (aussi !) ils cherchent à être du « bon côté », c’est plus confortable et cultivent les apparences plus que le fond…  Sauf qu'il y a de moins en moins de places du bon côté !
Voilà, illustrés, deux traits de personnalité qui font la différence, se repèrent aisément et font les repères rapidement. Ils s’inscrivent en plein dans le débat Droite-Gauche depuis des lustres. C’est un exercice particulièrement périlleux pour un Pouvoir de dépasser ce débat, au-delà du discours ; mais c’est à cela que l’on reconnaît un Pouvoir fort mais efficient, et l’autoritarisme n’y parvient pas longtemps ; précisons : à l’échelle du temps historique des nations, car pour l’existence d’un individu, l’expérience peut être longue. Cependant nous n’avons vu cela qu’en de rares occasions, et en France, je crois bien qu’il a fallu de grandes souffrances dans la société pour en arriver là… C’est ce qui explique la nostalgie de beaucoup de nos concitoyens qui devient matière à être exploitée par des forces réactionnaires, mais condamnent à terme l’idéologie des marchés et de ce qu’on appelle « la mondialisation » (néolibérale !) plus sûrement qu’un savoir partagé sur les causes de la régression et du déclin national.
 
     Pourtant il serait temps d'en parler explicitement des causes de ce déclin, brandi à la face du monde, en premier lieu par quelques uns de nos "intelligents" commentateurs et compatriotes...
 
     Les logiques d’appareils (en particulier politiques) me répugnent, c’est pour cela que je me tiens en dehors – d'autant que je ne cours pas après le pouvoir, ses outils et ses artifices – et qui explique pourquoi je sois placé en marge, bien obligé de faire avec, considéré avec méfiance, un peu comme un franc-tireur... même si ceux-là ont pu parfois contribuer à sauver l'honneur de la France, n'est-ce pas !
Mais je dois dire, je pense être : je suis un peu dans l’état d’esprit de beaucoup de jeunes gens. Car, si par conformisme, on ne m’a pas réellement donné ma chance (comme je viens de l'évoquer, il faut aussi assumer ses choix) je pense que je dois ma situation d'abord à un contexte défavorable et à l'archaïsme des mentalités que l'on peut assimiler à un déclin, et la cause première en est la faillite de nos soi-disant élites, formées aux mêmes modes de pensée : seule, l’étiquette change !
Ensuite nous subissons toutes sortes d'atteintes à notre identité  culturelle et notre modèle social comme le colonialisme, mercantiliste, des Anglo-Saxons par exemple. Le phénomène empire, et ceci inquiète à juste titre une part très importante des Français-e-s. Mais cela génère aussi des comportements très négatifs de leur part, et, dans les faits, les gens intelligents, s'ils refusent de se fondre dans le décor (qui devient une friche !) on les force à partir, c’est même devenu un « sport national » maintenant en France !
 
     La  surenchère nationaliste n’est pas une réponse au déclin perçu, raisonnablement, mais si le corps social reste inerte (ou juste capable de sauts d'humeur), nous allons au-devant de grandes difficultés. Personne ne s’en sortira, chacun dans son coin…et l’individualisme a déjà fait des ravages dans notre société. Si, en France, nous arrivions à un stade de régression sociale, avancée, je me demande si le peuple pourrait faire aussi bien que les Grecs par exemple  (nonobstant leurs nazillons) pour y répondre, au moins dans la solidarité transversale entre citoyens, j’en doute… Parce qu’à force d’entendre vociférer contre toutes sortes de boucs émissaires, avec une complaisance évidente pour certains qui se croient plus « français » que les autres, à force d’évacuer leurs propres responsabilités et leurs insuffisances, etc. beaucoup de nos concitoyens, de moyens esprits, se transforment en malheureux aigris. C’est un autre symptôme du déclin de civilisation et celui-là parmi les plus évidents ! La crise morale, elle est d’abord en chacun d’entre nous, broyé par la « Société » débile de Con-sommation. Le jour où on met cela à bas, nous reprendrons le droit de disposer de nous-même, en tant que peuple, pas avant ! …
 
     Déjà, un des premiers progrès à réaliser, c'est la redistribution des gains de productivité et les économies en coût de main d’œuvre et d’installations, à tout le monde et plus justement, pour effet durable, à travers tous les pays du monde, particulièrement pour ce qui concerne les effets de la "Révolution Numérique" : Internet au premier chef. Cela devrait d’ailleurs être une logique du profit si on dépassait les égoïsmes suicidaires… Ainsi le progrès technologique aurait un sens et l’évolution en qualité de vie s’en ressentirait, directement et rapidement : ce qui devrait être le cas pour toute civilisation.
 
     Et puis il y a bien d'autres choses à faire, pendant que le "compteur" de Mère Nature tourne, mais le temps est long à la manœuvre pour les vieux routiers de la politique, dirait-on, et certains qui ont dans l'idée de l'accélérer, ont beaucoup de peine à se faire entendre, nos jeunes vont avoir du boulot, c'est sûr, tôt ou tard, et ils ont intérêt à choisir le bon cap ! ...
 
 
 
 
Pour développer son info :
 
Quelques éclairages à l'international...
 
UKRAINE : ÉTAT A L'AGONIE ?
Essai de décryptage juridique par Me Corneille Yambu–A-Ngoyi
http://mai68.org/spip/spip.php?article7213
 "La République d’Ukraine va-t-elle bientôt rejoindre la Yougoslavie et l’URSS au musée d’Empires et d’États disparus ? .../... Notre objectif est de poser le diagnostic d’un mal contre lequel les soins administrés risquent d’emporter le patient, l’Ukraine. Le zèle de ses puissants parrains risque de compromettre sa souveraineté, et la fronde révolutionnaire et contre révolutionnaire de ses nationaux est en passe d’altérer ses conditions d’existence en tant qu’État. Notre réflexion concerne la période des soubresauts politiques dont le point de départ se situe à novembre 2013. L’avenir est incertain pour en déterminer la limite. .../... Nous pensons que la terminologie de « pro-russes et pro-européens » hâtivement introduite dans l’opinion par les media a eu un effet dévastateur, car elle véhicule un esprit conflictuel où les attitudes irrationnelles sont exacerbées. Elle emprisonne la pensée, y compris celle de dirigeants des puissances protagonistes, dans un carcan manichéen où il n’y a plus ni milieu, ni tolérance de penser autrement, ni même peut-être de pensée.  .../... Les fonctions constitutionnelles sont d’une telle importance pour le maintien de l’État qu’on ne peut les effacer sans briser sa charpente même. Le Professeur Francis Delpérée l’exprime de manière magistrale : « ôtez la Constitution ! C’est l’État et les institutions qu’elle crée qui s’effondrent. Détruisez l’État ! C’est le droit que les autorités publiques élaborent et mettent en œuvre qui est sapé dans ses fondements ». En plus, les pratiques et méthodes qui consistent à provoquer des soulèvements et rebellions, même pour évincer une dictature dans le pire des cas, finissent par déverrouiller la structure constitutionnelle. Et il devient très difficile, voire impossible, dans une génération de bâtir une démocratie sur les cendres de l’État. L’usage de la force comme moyen de conquête du pouvoir démolit le cadre des institutions et le moteur même de la démocratie : la Constitution et l’État. .../... CONCLUSION. Après avoir clarifié le concept d’État nous l’avons confronté à la situation de l’Ukraine. Notre analyse axée essentiellement sur la théorie générale de l’État, et les éléments du droit international relatifs à l’État, conduit à confirmer l’hypothèse que l’Ukraine est en voie de disparaître en tant qu’État par la perte progressive de ses conditions d’existence : le territoire, la population et le pouvoir, la souveraineté. Il est facile de relever que l’Ukraine en crise est écartelée entre deux extrêmes aux visions opposées : l’Occident et la Russie."
 
La crise ukrainienne accélère la recomposition du monde
http://www.voltairenet.org/article183531.html
 "La crise ukrainienne n’a pas changé radicalement la donne internationale, mais elle a précipité des évolutions en cours. La propagande occidentale, qui n’a jamais été aussi forte, cache surtout la réalité du déclin occidental aux populations de l’Otan, mais n’a plus d’effet sur la réalité politique. Inexorablement, la Russie et la Chine, assistés des autres BRICS, occupent la place qui leur revient dans les relations internationales.
La crise ukrainienne a mis en évidence la magnitude de la manipulation des opinions publiques occidentales par les grands media, les chaînes de TV
comme CNN, Foxnews, Euronews et tant d’autres ainsi que par l’ensemble de la presse écrite alimentée par les agences de presse occidentales. La manière dont le public occidental est désinformé est impressionnante, et pourtant il est facile d’avoir accès à une masse d’informations de tous bords. Il est très préoccupant de voir comment de très nombreux citoyens du monde se laissent entraîner dans une russophobie jamais vue même aux pires moments de la Guerre froide. L’image que nous donne le puissant appareil médiatique occidental et qui pénètre dans l’inconscient collectif, est que les Russes sont des « barbares attardés » face au monde occidental « civilisé ». Le discours très important que Vladimir Poutine a prononcé le 18 mars au lendemain du référendum en Crimée a été littéralement boycotté par les médias occidentaux, alors qu’ils consacrent une large place aux réactions occidentales, toutes négatives naturellement. Pourtant, dans son intervention Poutine a expliqué que la crise en Ukraine n’avait pas été déclenchée par la Russie et présenté avec beaucoup de rationalité la position russe et les intérêts stratégiques légitimes de son pays
dans l’ère post-conflit idéologique."
 
Syrie-Ukraine, la méthode Poutine
http://www.elcorreo.eu.org/Syrie-Ukraine-la-methode-Poutine
 "C’est une parade à la technique d’expansion occidentale bien rodée. Le style est le même : fermeté sans agressivité ; déploiement de moyens militaires afin de témoigner de sa résolution. La situation en Ukraine est un défi (ou une provocation) majeur à la sécurité de la Russie, encore plus que la guerre en Syrie. Vladimir Poutine ne peut être qu’inflexible.
Vladimir Poutine est désormais intronisé dans la géhenne des méchants (« bad guys ») qui peuplent la démonologie usaméricaine. Les néocons ne
savent pas trop qui de Poutine ou d’Obama les énerve davantage. Le président russe rejoint les Saddam, Milosevic, Kadhafi, Ahmadinejad et Bachar. Il est assurément le moins commode, comme l’est, par sa taille, l’État qu’il dirige. Coupable de contrarier l’Occident en Syrie, il est voué aux gémonies au sujet de l’Ukraine. Objectif Russie. Du conflit syrien à la crise ukrainienne, il y a une ligne droite, menant toujours à la Russie. La guerre en Syrie vise aussi ses alliés, l’Iran et le Hezbollah. La neutralisation ou le démantèlement de ce trio feraient perdre à la Russie un glacis
nécessaire à sa sécurité."
 
Egypte. La victoire annoncée de Sissi ouvre une période d’incertitudes
http://alencontre.org/moyenorient/egypte/egypte-la-victoire-annoncee-de-sissi-ouvre-une-periode-dincertitudes.html
 "«L’événement tant attendu est enfin arrivé!», a commenté Bassem Youssef, l’animateur d’Al Bernameg, l’émission satirique la plus connue du monde arabe – après l’annonce de la candidature du maréchal Sissi à l’élection présidentielle fixée aux 26-27 mai 2014 –, avant de poursuivre : «Mohammed Salah (le joueur égyptien de Chelsea) a marqué un but!», tournant ainsi en dérision la longue attente de la candidature du maréchal.
Pour être prévisible, ni la candidature de Sissi ni sa future élection n’est dénuée d’enjeux. La candidature du maréchal ouvre une période où va se dessiner le paysage politique de l’Egypte des prochaines années. Sera-t-il celui d’une dictature militaire? Les éléments les plus apparents le laissent penser: coup d’Etat (le Conseil militaire ayant publiquement demandé au maréchal de se présenter), partialité des institutions de l’Etat et des médias publics et privés en faveur du maréchal, loi électorale limitant les recours contre les résultats, répression de l’opposition, agressions des partisans de Hamdine Sabahi – qui vont au-delà de sa formation le Courant populaire –, le challenger de Sissi… Tirer de ces éléments l’installation d’une dictature militaire serait pourtant ignorer l’état d’ébullition dans lequel vit l’Egypte depuis 2011. Dans la marmite de la révolution, le mélange des innombrables événements, actions et idées produit des réactions imprévisibles."
 
La Mauritanie, un pays qui revient de loin
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/la-mauritanie-un-pays-qui-revient-152014
 "Une revue de presse de l’actualité africaine ne suscite guerre d’intérêt majeure. En dehors des conflits récurrents et d’autres calamités cycliques, l’Afrique n’offre au spectateur très souvent que désolations et découragements. Un intérêt compensatoire de l’opinion mondiale fatiguée d’avoir de l’Afrique que des négatifs inutilisables pour la reproduction n’a guerre permis de rehausser ce continent décidément particulier. Pourtant dans ce chaos phénoménal certains pays résistent à la fatalité et même bousculent le destin. Pour ne pas citer que le Ghana, la Tanzanie, le Maroc, la Mauritanie : modeste pays à cheval entre le Maghreb et l’Afrique de l’ouest, s’entête dans la voie du progrès depuis quelque année. Pays en lambeaux institutionnels de 1978 aux années 2000, la Mauritanie a connu le cycle infernal des putschs et autres révolutions de palais qui ont jadis et d’ailleurs toujours freiné la consolidation institutionnelle des pays africains. Dirigée plus de vingt ans par Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya d’une main de fer, la Mauritanie a longtemps sombrée dans le cycle de la remise en cause perpétuelle de son modèle politique négligeant du coup la question d’une approche institutionnelle sensée arrimer le pays dans la voie du développement. Moult années durant le paysage de la Mauritanie a buté à des questions idéologiques, identitaires avant de s’arc-bouter à une démocratie déficitaire et fragile sortie du sommet de la Baule dans les années 90. La presque stabilité institutionnelle du pays consécutive aux injonctions de la Baule ne dissipa point l’antagonisme social du pays hérité de la lutte idéologique entre plusieurs courants nationalistes qui traversèrent le pays par le passé."
 
 
Questions Nouvelles Technologies...
 
Le problème de la gauche avec Internet
http://internetactu.blog.lemonde.fr/2014/05/16/le-probleme-de-la-gauche-avec-internet/
 "David Golumbia, auteur de La logique culturelle de l'informatique, publie une intéressante tribune dans Jacobin, le magazine socialiste américain. Comment expliquer, questionne-t-il, que si la révolution numérique produit de la démocratie, déstabilise les hiérarchies, décentralise ce qui était centralisé... bref, favorise les valeurs de gauche, celle-ci semble alors plus dispersée que jamais, et même en voie de disparition dans les démocraties les plus avancées ? .../... Comment le solutionnisme sape les fondements mêmes de l'engagement ?
Pour Golumbia, dès que les ordinateurs sont impliqués, les gens de gauche - quand ils ne rejettent pas sans discussion toute approche
technologique - semblent perdre toute raison critique... acceptant sans broncher "ces politiques de l'utopie numérique qui s'appuient sur un discours de la transformation radicale". Pour les cyberlibertariens, le monde politique est si radicalement transformé par la technologie numérique que les anciennes règles ne s'appliquent plus et qu'il faut donc trouver de nouvelles normes éthiques et politiques. Tant et si bien que les cyberlibertariens semblent désormais partout, même s'ils revendiquent rarement ce titre. Pour la journaliste Jessica Roy, "le narcissisme se fait passer pour du futurisme éclairé" s'énerve-t-elle en dénonçant la méritocratie sexiste, raciste et de classe des développeurs de la Silicon Valley.
.../... La liberté de l'internet sonne bien souvent comme une valeur de gauche, alors qu'elle ne l'est pas tant que cela dans les faits, note Michael Gurstein du Centre pour la recherche informatique communautaire qui remarque que la Coalition pour la liberté de l'internet (Internet Freedom) est surtout une couverture pour s'assurer que la gouvernance de l'internet ne nuise pas à la stratégie américaine globale."
 
L'Internet bouleverse la culture et les relations inter-culturelles
http://www.paperblog.fr/2527985/l-internet-bouleverse-la-culture-et-les-relations-inter-culturelles/
 "Alors que les élites intellectuelles s'interrogent pour savoir si l'Internet est bon ou mauvais, l'homme de la rue s'en empare avidement, et ce dans tous les pays et dans tous les univers culturels. Le foisonnement de la création est intense, l'économie mondiale s'est entièrement réorganisée autour de l'Internet, et désormais toutes les langues et tous les systèmes d'écriture y ont leur place. Nous sommes au début d'une révolution culturelle comparable à l'invention de l'écriture, de la monnaie, de l'imprimerie."
 
L’après-Snowden : reprendre en main son informatique
https://www.april.org/l-apres-snowden-donner-la-priorite-au-logiciel-libre-pour-une-informatique-de-confiance
 "Que nous révèle Edward Snowden ? Tout d'abord que, contrairement à ce que tendraient à faire croire les glapissements indignés de l'administration américaine, ce n'est pas une affaire d'État, mais l'affaire de tous les États. La faiblesse, voire l'absence, des réactions diplomatiques montre assez que Prism et sa galaxie de programmes de surveillance, si elles se sont construites sous l'égide de la NSA, constituent aujourd'hui en réalité une Bourse mondiale d'échanges de données personnelles à laquelle tous les alliés des États-Unis participent de très près ou d'à peine plus loin. Répétons-le, Prism et consorts ne sont pas le fait d'un État mais des États. Demain la NSA chinoise aura certainement remplacé la NSA américaine, mais si nous, citoyens, n'y mettons pas un frein, demeurera cette compulsion démente et obscène de mettre un œil derrière chaque trou de serrure numérique. En France, le vote de l'article 13 de la loi de programmation militaire, passant outre aux avis défavorables de la Cnil et du Conseil national du numérique, vient récemment d'illustrer cette tendance. Ainsi, ce n'est pas tant à un débat sur les équilibres géostratégiques que nous invite l'affaire Snowden, qu'à une réflexion sur notre rapport d'utilisateur citoyen à la technologie, et à l'informatique en particulier."
 
Affaire Prism : fronde des mathématiciens contre les services de renseignement
http://www.silicon.fr/affaire-prism-fronde-mathematiciens-contre-les-services-renseignement-94022.html
 "Est-il acceptable d’un point de vue éthique pour un mathématicien de collaborer avec des organismes de renseignement qui piétinent les lois et les droits des citoyens ? Non estime Tom Leinster de l’université d’Édimbourg.
Tom Leinster, mathématicien à l’université d’Édimbourg aux Royaume-Uni (en Écosse pour être plus précis), vient de publier un billet d’opinion sur
le média NewScientist. Il appelle la communauté des mathématiciens à prendre ses responsabilités vis-à-vis de l’espionnage de masse opéré par les agences de renseignement américaines (NSA) et anglaises (QCHQ). « Ces organisations sont accusées d’avoir violé la loi à une échelle industrielle et sont maintenant l’objet d’une indignation généralisée. Comment la communauté des mathématiques a répondu ? En grande partie en l’ignorant », explique-t-il. Et pourtant, rappelle Tom Leinster, la NSA affirme être le plus gros employeur de mathématiciens aux USA. Chose qui vaut probablement pour le GCHQ sur le territoire britannique et pour nombre d’autres agences de renseignement de par le monde. « Certains mathématiciens travaillent pour ces organismes à temps plein. D’autres le font pendant les vacances d’été ou dans le cadre de congés sabbatiques
de leurs emplois universitaires », précise-t-il."
 
Souriez, vous êtes surveillés !
http://humeursdemarisse.blogspot.fr/2014/05/souriez-vous-etes-surveilles.html
 "Le fil qui sépare la science-fiction de la réalité est parfois bien mince. L’intrigue des films de ce genre particulier est bien rodée : on y trouve un dictateur mégalomane, la plupart du temps animé d’une volonté effrénée de régner sur le monde ; ses méthodes sont brutales et il use de toute la puissance diabolique de la robotique pour réaliser ses desseins. Mais il y a toujours un homme, un héros, pour le contrecarrer. La planète Terre peut dormir tranquille : nous vivrons alors éternellement dans un monde de paix. 
De nombreux secteurs sont aujourd’hui secoués par une activité scientifique frénétique. Les macros et micro-connaissances, les nanotechnologies
échappent au commun des mortels qui voit le monde s’agiter dans ce qu’il perçoit comme une véritable fuite en avant. Il ignore tout ou presque tout de ce développement parce qu’il ne possède bien souvent pas les outils critiques nécessaires pour décoder son propre quotidien. Sa liberté individuelle et sa vie privée s’en trouvent bien évidemment affectées. Dans ce monde post 11 Septembre, tout semble fait pour son bien. Il en est convaincu, même s’il s’aperçoit qu’en fin de compte nombre de décisions se prennent sans son consentement. Il a accepté sans broncher le contrôle de la société. Des lois ont même été promulguées en ce sens. Les cartes de crédit, les comptes bancaires obligatoires, les dossiers médicaux et judiciaires, les factures d’électricité, de gaz et d’eau, les passeports biométriques et les empreintes digitales, l’ADN, etc. Tout ceci est inséré dans de vastes bases de données sur lesquelles nous n’avons aucun contrôle : nous ne maîtrisons ni l’utilisation qui en est faite ni ne
connaissons le nom de ceux qui les détiennent."
 
Pétitions :
 
Au lieu de l'austérité, la lutte contre la fraude fiscale !
http://www.mesopinions.com/petition/politique/lieu-austerite-lutte-contre-fraude-fiscale/11912
 "À l'attention : de M. le Président de la République, François Hollande
La nouvelle décision du gouvernement après les élections municipales est de nous serrer à nouveau la ceinture ! Le gel des allocations familiales et
des retraites, bientôt des retraites complémentaires et tout ça pour quoi ? 2 milliards d’euros. On tape encore une fois sur les plus petits ! Pendant ce temps, une petite minorité de privilégiés continue d’expédier 50 milliards d’euros chaque année vers les îles Caïman, la Suisse, le Luxembourg etc. La liste est longue de ces paradis fiscaux que M. Sarkozy nous avait promis d’éradiquer et qui sont toujours bien présents ! Demandons à M. Hollande, les résultats des mesures prises pour lutter contre l’évasion fiscale suite à l’affaire Cahuzac. Le fameux « verrou de Bercy » qui laisse à l’administration fiscale le pouvoir de ne pas transmettre les dossiers de fraude fiscale à la justice aurait dû être supprimé à cette occasion mais il est toujours là !"
 
Pour mettre fin au blocus de la bande de Gaza et pour la liberté de mouvement des Palestiniens
http://www.gazaark.org/fr/
 "Pour mettre fin au blocus de la bande de Gaza et pour la liberté de mouvement des Palestiniens.
Afin de construire un avenir  pacifique, les Palestiniens doivent avoir une complète liberté de mouvement, pourvoir voyager et commercer librement,
de Gaza et vers Gaza et dans toute la Palestine. Seules la levée totale, permanente et inconditionnelle du blocus imposé à Gaza et la restauration des droits des Palestiniens en application du droit international, permettront d’instaurer une paix durable."
Communiqué des organisateurs de l’Arche ainsi qu’une pétition à signer
http://www.gazaark.org/2014/04/26/petition-to-the-un/
L’attaque contre l’Arche de Gaza est lâche et indigne, Plate-forme des ONG françaises pour la Palestine - jeudi 30 avril 2014
http://www.plateforme-palestine.org/spip.php?article3951
"La Plate-forme des ONG françaises pour la Palestine s’indigne de l’attentat commis contre l’Arche de Gaza dont elle soutient l’action pacifique pour mettre fin au blocus illégal de la bande de Gaza. Ce navire, porteur d’espoir et de liberté, de solidarité et d’exigence du droit, est aussi le nôtre."
 
Appel aux futurs députés européens 2014
pour une interdiction totale de tous les insecticides néonicotinoïdes « tueurs d'abeilles »
http://actions.pollinis.org/actions/europe_et_pesticides_tueurs_abeilles/
 "Nous, citoyens et électeurs européens demandons solennellement aux candidats au Parlement européen 2014 de tout mettre en œuvre une fois élus pour faire interdire, sans conditions et sans restriction, l'ensemble des pesticides néonicotinoïdes tels que la clothianidine, le thiamethoxam et l'imidaclopride : pour que la satisfaction de nos besoins alimentaires aujourd'hui ne remette pas en cause les productions agricoles et l'environnement des générations à venir."
Qui sommes nous ?
http://www.pollinis.org/spip.php?page=rubrique&id_rubrique=1
Nos dernières actualités
http://www.pollinis.org/spip.php?page=rubrique&id_rubrique=6
 "POLLINIS est un mouvement citoyen européen, indépendant et sans but lucratif..."







sommaire_1


Article 2

Envoi par Benoist MAGNAT : http://benoist.magnat.pagesperso-orange.fr/

& http://www.jj-pat-rey.com/FEUXDELAMER/POESIE/oeuvresamies/b-magnat/index.html






illustration par indicateur animé de volume de ventes

illustration avec trois personnages cuisant dans une marmite

illustration avec vautour prêt au festin


  globe terrestre indiquant en bleu les zones de libre-échange transatlantique, TAFTA
Page source image

Projet de zone de libre-échange transatlantique, TAFTA :
les États-Unis et l’Union européenne en bleu foncé,
ainsi que les autres membres possibles en bleu clair (ALENA et AELE).


GMT
"Grand Marché Transatlantique"
.
 
 
 
"Je voudrais qu'on me dise depuis combien de temps je suis mort."
Jean Cocteau
 
Comme citoyen et comme militant, je suis à l'agonie, je suis mourant et ma mort est programmée en cette année 2014 grâce à GMT : nouvelle maladie mortelle transmissible sexuellement ? Non, GMT, c'est le nouveau traité international du "Grand Marché Transatlantique" qui risque d'être signé par l'Europe, les Etats-Unis et une vingtaine d'autres pays. Vous avez connu les ébauches de l'AMI, vous connaissez l'Alena et l'OMC, toutes ces maladies néolibérales qui contaminent le monde entier. Le GMT s'il est signé par l'Union Européenne, c'est la mort de tous les citoyens, sans remède connu. C'est la mort de l'Etat tel que nous le connaissons. C'est l'emprise définitive des firmes privées et des multinationales sur nos vies, notre quotidien, notre bouffe, nos revenus, notre justice, nos services publics et sur l'avenir déjà chancelant de notre planète.
 
Et l'Institut Pasteur n'est pas prêt de trouver le vaccin contre les inégalités, ni contre aucune maladie sociale ou environnementale.
 
Notre démocratie se limitera à faire changer une ampoule de réverbère de notre ville, après une pétition contenant au moins deux tiers de signatures des habitants… Depuis la révolution de 1789  "Tous les pouvoirs émanent du peuple". En 2014, le GMT veut que tous les pouvoirs soient aux mains des firmes privées et des multinationales.
 
Vous me direz, Benoist, tu exagères, tu en fais trop, tu délires, eh bien ! malheureusement, non !!!
 

 
Une source de la transmission : http://www.morpheus.fr/spip.php?article286
 
Quelque chose doit remplacer les gouvernements, et le pouvoir privé me semble l’entité adéquate pour le faire. » Ces mots confiés par David Rockefeller au magazine américain Newsweek, le 1 février 1999, fournissent la clé pour comprendre ce qui se passe depuis une trentaine d’années et qu’on appelle « mondialisation néolibérale ».  Déléguer au secteur privé la maîtrise des choix ou, pour l’exprimer à la manière pudique de journaux comme Le Monde ou Les Echos, « redéfinir le périmètre de l’Etat », c’est l’objectif du patronat et des milieux financiers.
 
Cet objectif, est en passe d’être atteint avec le projet intitulé « Partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement ».  Derrière les termes anodins pour désigner un accord classique de libre-échange se cache un projet d’une ampleur radicalement différente.
 
En effet, le 14 juin 2013, les gouvernements de l’Union européenne, ont demandé à la Commission européenne de négocier avec les Etats-Unis la création d’un grand marché transatlantique. Confier aux firmes privées la possibilité de décider des normes sociales, sanitaires, alimentaires, environnementales, culturelles et techniques, c’est désormais l’objectif des firmes transnationales et des gouvernements d’Europe et des USA dont ils sont l’instrument politique. C’est ce que révèle un livre "Le Grand Marché Transatlantique : La menace sur les peuples d’Europe" de Raoul Marc Jennar qui décrypte les 46 articles du mandat de négociation confié par les 28 gouvernements de l’UE à la Commission européenne. Un mandat dont le texte officiel, frappé du sceau du secret, n’existe qu’en anglais.
 
Avec le GMT, un des grands objectifs poursuivis par l’UE et les USA – c’est-à-dire par les multinationales transatlantiques fidèlement relayées par les gouvernements et la Commission européenne – c’est d’atteindre le plus petit dénominateur commun en matière de législations et de réglementations sociales. Le texte parle de « compatibilité des réglementations », « d’harmonisation ». Or, depuis que le libre-échange concerne non seulement les droits de douane, mais aussi ce qu’on appelle les « obstacles non-tarifaires », on sait que les négociations de ce genre vise à obtenir les normes les moins contraignantes pour les entreprises. C’est l’objectif des accords de l’Organisation Mondiale du Commerce dont l’article 3 du mandat européen annonce « un haut niveau d’ambition d’aller au-delà » de ces accords.
 
 
De prétendues garanties
 
On trouve, dans ce document secret qu’est le mandat de négociation, un certain nombre de dispositions présentées par la Commission européenne et le gouvernement français comme des garanties de nature à protéger les normes sociales. Ainsi par exemple, cette phrase à l’article 8 « L’Accord devrait reconnaître que les Parties n’encourageront pas le commerce ou l’investissement direct étranger par l’abaissement de la législation et des normes en matière d’environnement, de travail ou de santé et de sécurité au travail, ou par l’assouplissement des normes fondamentales du travail ou des politiques et des législations visant à protéger et promouvoir la diversité culturelle. » De même, on peut lire, à l’article 32 que « L’Accord comportera des mécanismes pour soutenir la promotion du travail décent à travers l’application nationale efficace des normes fondamentales du travail de l’Organisation internationale du travail (OIT) telles que définies dans la Déclaration de l’OIT de 1998 relative aux principes et droits fondamentaux au travail, (…). »
 
 
Quelle crédibilité accorder à ces « protections » ?
 
On notera qu’à l’article 8, il ne s’agit que d’un souhait et que les garanties de l’article 32 ne résistent pas au fait que les USA n’ont pas ratifié les normes fondamentales du travail de l’OIT.
 
On ne peut accorder aucun crédit aux prétendues garanties inscrites dans le mandat européen de négociation. Parce que, dans l’ordre européen interne, les institutions européennes prennent des décisions qui vont dans le sens opposé.
 
Depuis le début de la crise, la Commission, dotée de compétences nouvelles (semestre européen, MES, TSCG), adresse des recommandations qui demandent, toutes, la libéralisation voire la privatisation des services publics, la remise en cause du droit du travail, le démantèlement de la sécurité sociale. Il faut voir l’insistance que met, la Commission, à exiger que les Etats qui pratiquent encore la liaison des salaires et des allocations au coût de la vie y renoncent.
 
Quel crédit peut-on accorder à cette prétendue volonté de la Commission européenne de défendre les normes sociales quand on sait que celle-ci a introduit à l’OMC une plainte contre l’Egypte parce qu’elle vient d’instaurer un salaire minimum qui s’applique aux entreprises européennes qui travaillent dans le pays ?
 
Comment, dès lors, peut-on croire un seul instant que les dispositions du mandat relatives aux normes sociales seront défendues face aux USA par une Commission européenne dont tout l’effort en interne est précisément de remettre en cause le travail décent et les normes sociales ?
 
Les « garanties » inscrites dans le mandat l’ont été d’abord pour obtenir l’adhésion de tous les gouvernements de l’UE et fournir à ces derniers des arguments pour rassurer la Confédération Européenne des Syndicats, les centrales syndicales nationales, les parlementaires et les populations légitimement inquiètes désormais lorsqu’on leur parle de libéralisation et de grand marché. On ne peut un seul instant créditer la Commission européenne, négociateur unique, de la volonté de faire respecter de telles dispositions qu’elle combat chaque jour dans le cadre européen.
 
 
Une « justice » privée pour le secteur privé
 
En outre, en prévoyant, à l’article 32 du mandat européen de négociation, le recours à un mécanisme de règlement des différends en matière sociale, nos gouvernements sont disposés à confier à des groupes d’arbitrage privés le soin de régler tout conflit sur les législations et réglementations sociales entre une firme privée et les pouvoirs publics, enlevant ainsi à nos tribunaux le pouvoir de trancher ce type de conflits. Un mécanisme de règlement des différends n’est en aucune façon un tribunal : c’est une structure créée au cas par cas, composée de personnes privées choisies par les parties, qui délibère en secret et dont les décisions sont sans appel. Une structure de ce type poursuit un seul but : donner raison à la firme privée. C’est que montre l’exemple de l’accord de libre-échange Canada-USA-Mexique  "Alena" signé il y a 20 ans qui sert de modèle au GMT.
 
Tout doit être mis en œuvre pour faire échouer cette négociation UE-USA qui transformera, si elle aboutit, les 28 Etats de l’UE en 28 colonies américaines."
 
Raoul Marc JENNAR
 

 
Alors le refus du GMT, voilà peut-être le seul enjeu de ces élections européennes. Quel sera le score de la gauche de la Gauche opposée à ce traité ? Quel sera le score des écologistes qui seront comme d'habitude, au niveau européen, moitié pour moitié contre ? Reste le score de l'extrême droite ultra libérale mais "soucieuse" de la souveraineté des Etats. Tous ces élus hétéroclites arriveront-ils à refuser ce Traité, auront-ils une majorité ? Sinon bye bye, vous pouvez vous inscrire à un club de bridge, sucrer les fraises ou bêler la nuit sur un plateau désertique, cela vous fera peut-être du bien personnellement, mais socialement, citoyenne-ment et écologiquement parlant, vous serez mort.
 

Benoist MAGNAT
 
 
Pour développer son info :
 
Non au Traité Transatlantique. Le piège caché de l’accord de libre échange Europe Etats-Unis
http://stoptafta.wordpress.com/2014/05/02/le-piege-cache-de-laccord-de-libre-echange-europe-etats-unis-mediapart/
 "À l’approche des européennes, les opposants à l’accord de libre-échange en chantier entre l’UE et les États-Unis donnent de la voix. Ils s’
inquiètent des risques qui pèseraient sur les normes de santé, de sécurité ou d’environnement en Europe. Mais un mécanisme d’arbitrage prévu dans le texte, qui autorise des entreprises à attaquer des États en justice, focalise de plus en plus l’attention.
De notre envoyé spécial à Bruxelles. Après la catastrophe de Fukushima en 2011, l’Allemagne annonce l’arrêt définitif de ses centrales nucléaires
dans les dix ans à venir. Un groupe énergétique suédois, Vattenfall, propriétaire de deux centrales nucléaires dans le pays, s’indigne : à ses yeux, cette décision menace ses profits à moyen terme. En mai 2012, l’entreprise lance une procédure en justice contre Berlin, devant le Centre
international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), basé à Washington. Vattenfall réclame 3,7 milliards d’euros de dédommagement aux autorités allemandes, pour compenser les pertes à venir. Le groupe s’appuie sur un texte précis, signé notamment par la Suède et l’Allemagne : le traité énergétique européen, entré en vigueur en 1998, qui garantit aux investisseurs étrangers des « conditions stables » pour leurs investissements. En résumé : une entreprise poursuit en justice un État, pour des décisions prises au nom de l’intérêt public, parce qu’elles menacent sa rentabilité."
 
Accord transatlantique : une atteinte sans précédent des droits fondamentaux démocratiques
http://www.stopaugazdeschiste07.org/spip.php?article725
 "Quelque chose doit remplacer les gouvernements, et le pouvoir privé me semble l’entité adéquate pour le faire" avait déclaré Rockfeller. Telles seront les conséquences du traité Tafta (Trans-Atlantic Free Trade Agreement) visant à instaurer une vaste zone de libre-échange entre les Etats-Unis et l’Union Européenne. Tel est le dessein d’une signature programmée d’ici fin 2014 si l’on ne fait rien.
Bonjour, Organismes Génétiquement Modifiés, lait et bœuf aux hormones, poulet chloré, sans compter les gaz et huiles de schiste, etc... Adieu :
circuits courts et relocalisation des activités agricoles, agro- écologie et agriculture paysanne ! Sous des principes prétendument populistes, cet accord n’est pas exempt de réels dangers par l’afflux de produits risquant de porter atteinte à notre sécurité alimentaire car "tout l’enjeu sera d’imposer ses normes et règles à l’autre". Pour un bénéfice de 3 centimes d’euros par personne et par jour à l’horizon 2029, ce projet ouvre grand la porte à la domination des multinationales US grâce à la suppression des barrières non-tarifaires, qui cloisonnent les marchés européen et américain et font obstacle à l’expansion de leurs parts de marché, permettant ainsi l’établissement sur notre territoire des entreprises, des filiales ou des
succursales américaines et leur accès aux marchés publics à tous les niveaux administratifs."
 
Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP) : l’examen critique de Raoul-Marc Jennar
http://www.ldh-france.org/section/loudeac/2014/02/10/partenariat-transatlantique-de-commerce-et-dinvestissement-ttip-lexamen-critique-de-raoul-marc-jennar/
 "L’Union européenne et les Etats-Unis sont en pleine négociation d’un traité intitulé « partenariat transatlantique de commerce et d’investissement », connu aussi sous l’acronyme anglais TTIP, que l’Union européenne qualifie sur son site de « plus important accord commercial au monde ».
Curieusement, la diffusion de ce traité est restreinte, et il n’y a pour le moment pas de traduction officielle en français. Raoul-Marc Jennar, docteur
en sciences politiques, chercheur, militant altermondialiste et essayiste, a décortiqué ce traité, et en a livré une critique passionnante. Passionnante, et terrifiante. Parce que ce traité vise rien moins que « réaliser complètement les objectifs des accords de l’OMC, et même aller au-delà ». Il s’agit ni plus ni moins d’élever le libéralisme économique au rang de dogme mondial. L’opacité des négociations est révélatrice des enjeux. Raoul-Marc Jennar a pris son bâton de pèlerin, et multiplie les conférences à travers la France, pour alerter la population sur ce qu’on lui prépare de façon
presque secrète.../..."
 
Le traité transatlantique nuit gravement à l’agriculture, à l’alimentation et à la santé
http://lesmoutonsenrages.fr/2014/05/06/le-traite-transatlantique-nuit-gravement-a-lagriculture-a-lalimentation-et-a-la-sante/
  "Le GMT nuit gravement à l’agriculture, à l’alimentation et à la santé.
Le 14 juin 2013, les 28 gouvernements de l’Union européenne ont demandé à la Commission européenne de négocier avec les Etats-Unis la création
d’un grand marché transatlantique (GMT). En France, Mme Bricq, ministre du Commerce extérieur, avait reçu le feu vert du Conseil des Ministres pour donner mandat à la Commission de négocier ce projet. Celui-ci s’appelle « partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement ». Derrière ces mots anodins se cache la plus grande menace non militaire jamais lancée contre les peuples d’Europe. De quoi s’agit-il ? Il s’agit d’appliquer complètement tous les accords de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) qui visent à éliminer tous les obstacles à la concurrence. Dans la littérature de l’OMC, les obstacles sont constitués par tout ce que le secteur privé considère, dans les Constitutions, les lois, les réglementations et les procédures administratives, comme « une discrimination à la concurrence » ou comme une disposition « plus rigoureuse que nécessaire ». Et l’article 3 du mandat de négociation du GMT réclame un « haut niveau d’ambition d’aller au-delà des engagements actuels de l’OMC »."
 
Europe : la liberté de cultiver entravée par les futurs traités de libre-échange
http://www.bastamag.net/La-liberte-de-cultiver-entravee
 "Des centaines de tonnes de semences détruites au prétexte qu’elles n’ont pas été brevetées par des multinationales. C’est ce qui arrive aux paysans colombiens, et c’est bien ce qui pourrait se produire aussi en France et en Europe à cause du traité de libre-échange discuté entre l’Union européenne et le Canada. Cet accord commercial « brade les droits des agriculteurs au profit de l’industrie semencière », alertent de nombreuses organisations de la société civile. Alors que ce traité doit être ratifié par le Parlement européen, les candidats se positionneront-ils d’ici les élections ? Décryptage.
Les traités de libre-échange constituent-ils une menace pour la liberté de ressemer ses semences ? C’est l’alerte lancée par plusieurs organisations
associatives et syndicales après avoir analysé une version confidentielle du projet d’accord commercial entre l’Union européenne et le Canada (AECG), datée du 20 décembre 2013. « Nous avons notamment eu connaissance du chapitre sur la propriété intellectuelle, raconte Birgit Muller du Réseau semences paysannes. A sa lecture, « il apparaît clairement que ce traité de libre échange, comme les précédents, brade les droits des
agriculteurs au profit de l’industrie semencière ».
L’article 18.3 du traité mentionne ainsi qu’un agriculteur en possession de semences d’une variété contenant un caractère breveté pourrait voir ses
« biens saisis » et ses « comptes bancaires gelés » ! « S’il n’est pas en mesure de fournir des preuves formelles de la provenance des semences utilisées, l’agriculteur peut être soupçonné de "recel de contrefaçon" », explique Birgit Muller. L’article 16.2 précise également que cette saisie peut se faire sur simple présomption de contrefaçon. En clair, un paysan qui continuerait de faire ce qu’il a toujours fait, garder une partie de sa récolte
pour ensemencer ses champs, se verrait donc menacer d’amendes et de poursuites judiciaires."







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Article 3

Envoi par Réseau français pour un revenu de base : http://revenudebase.info/






illustration avec femme triste jonglant avec une pièce de monnaie

illustration par une part se détachant d'un fromage jaune

illustration avec employé très concentré derrière poste informatique


DES ENJEUX AUTOUR DU REVENU DE BASE
 
« Si le revenu de base est utopique,
c’est parce qu’on ne peut pas forcer les politiques à l’instaurer »
 
 
 

 
Les bureaucrates amoncellent les papiers pour décider de ce que nous et notre travail valons. Mais ironiquement, suggère l’anthropologue américain, David Graeber, ce sont ces fonctionnaires qui effectuent le travail le moins sensé de tous. Si nous donnions à chacun un revenu de base forfaitaire et éliminions ces emplois bureaucratiques ?
 
Cette interview est issue d’une conversation avec le journaliste américain Paul Solman, dont une partie a été diffusé dans un reportage sur la chaîne publique Public Broadcasting Service .
Traduction : Audrey D’Aquin
 
 
     Donc, vous aimez cette idée de revenu de base ?
 
Je pense qu’elle est formidable. C’est une reconnaissance du fait que personne n’a le droit de vous dicter comment vous pouvez le mieux contribuer au monde, et elle est basé sur une certaine foi — celle que les gens veulent apporter quelque chose. Je suis certain qu’il y aurait quelques parasites, mais la majorité des humains veulent vraiment faire quelque chose ; ils veulent sentir qu’ils ont contribué à la société qui les entoure.
 
Le problème est que nous avons ce gigantesque appareil qui s’occupe de dire aux gens qui est méritant, qui ne l’est pas, ce que les gens devraient faire, ce qu’ils ne devraient pas. Tout ceci vise à évaluer la valeur économique, mais en fait, l’ensemble du système s’est effondré en 2008 parce que personne ne sait vraiment comment évaluer la valeur du travail des gens, de leurs contributions, des gens eux-mêmes. D’ailleurs, philosophiquement il n’existe aucun moyen facile de le faire. Donc, la meilleure chose à faire est juste de dire : « alors autant que chacun décide par lui-même ».
 

     Mais, comme Friedrich Hayek l’a écrit, le système de marché est le moyen le plus optimal pour que chacun avec ses moyens ajuste le système grâce à la loi de l’offre et la demande, non ?
 
Soit, eh bien ! donner aux gens de l’argent ne va pas éliminer le système de marché. Cette théorie serait valable si tout le monde partait avec la même somme d’argent dans le marché. Mais lorsque le marché est aussi biaisé qu’il l’est aujourd’hui, où certaines personnes contrôlent la quasi-totalité de la richesse, et la plupart des gens n’en ont pas du tout, et bien au final, le marché ne fait que communiquer ce que les très riches veulent.
 
Réfléchissez à ça : J’ai un ami — l’histoire est très typique – qui est musicien. Il a fait un disque à succès — il est très talentueux, évidemment — mais un seul tube ne vous permet pas de vivre toute la vie. Finalement, il a perdu ses contrats, alors qu’a-t-il fait ? Il a tout abandonné et est devenu avocat d’affaires. Quiconque un peu intelligent peut obtenir un emploi en tant qu’avocat d’affaires.
 
Ce que cela raconte, c’est que dans notre société, nous avons une demande très très limitée pour de brillants poètes- musiciens, mais nous avons une demande illimitée pour les avocats d’affaires. Tous ceux qui peuvent obtenir un diplôme de droit auront un emploi. Serait-ce parce que la plupart des gens pensent que les avocats sont mieux que les poètes ou les musiciens ? Non. Presque tout le monde, si on leur donnait le choix, choisirait les poètes ou musiciens. Mais les gens très riches aiment avoir des juristes d’entreprises, voilà ce que le marché finit par réellement dire.
 

     Donc vous pensez que le marché est tellement biaisé qu’un coup spectaculaire contre lui serait une amélioration ?
 
Oui… Si tout le monde a les mêmes moyens de voter, le marché représentera vraiment ce que la plupart des gens veulent.
 

     Vous voulez dire quand ils « votent » avec leurs dollars ?
 
Exactement.
 

     Dans ce sens, le revenu minimum constitue une amélioration globale du bien-être ?
 
Je pense que cela impliquerait que les habitudes de dépenses des gens refléteraient réellement ce qu’ils veulent. Premièrement, comme les besoins de survie seraient pris en charge, cela libèrerait les hommes, et on verrait ce que les gens considèrent comme réellement important dans la vie. Je pense d’ailleurs que c’est pourquoi de nombreux libertariens, avec qui je suis en désaccord sur beaucoup de choses, aiment plutôt l’idée du revenu de base — parce qu’ils savent que cela ferait fonctionner le marché de la façon qu’ils pensent que celui-ci devrait fonctionner.
 

     Les libertariens auxquels je parle, disent tous que c’est une bonne idée, car cela permettra d’éliminer tous les programmes sociaux gouvernementaux qui changent les comportements de leurs bénéficiaires.
 
Oui, et il y a du vrai là dedans. Je pense que nous avons un gros problème à gauche, c’est que nous ne proposons pas une critique profonde de la bureaucratie. Ce n’est pas parce que nous l’aimons particulièrement ; c’est juste que la droite a développé cette critique avant nous. Et je ne pense pas que leur critique soit bonne, mais elle a le mérite d’exister. Voici à quoi ressemblerait une bonne critique « de gauche » de la bureaucratie : Qui sont ces gens — et cela vaut pour les bureaucraties privées et publiques – qui vous examinent, et vous disent ce que votre travail vaut, ce que vous valez ? Finalement la bureaucratie, c’est employer des milliers de personnes pour créer du malaise chez les gens. Débarrassons-nous des bureaucrates ; donnons un peu d’argent à chacun, et je pense que tout le monde ira beaucoup mieux.
 

     Donc vous vous débarrasseriez des autres programmes sociaux ?
 
Ça dépend desquels. Pour le moment, les montants en question ne sont pas suffisants pour couvrir les soins de santé et le logement. Mais je pense que si on garantissait ces besoins de base, alors on pourrait en effet se débarrasser de presque tous les autres programmes. Dans les grandes bureaucraties, il y a tellement de conditions liées à l’obtention d’aides qu’il y a un fatras de postes de contrôle, des fonctionnaires qui évaluent et décident si vous prenez assez soin de vos enfants pour mériter telle ou telle prestation, ou si vous recherchez assez activement un emploi pour mériter votre inscription en tant que demandeur d’emploi. C’est un gaspillage complet. Ces emplois ne contribuent pas vraiment en quoi que ce soit à la société ; nous pourrions nous en passer.
 

     Supprimeriez vous les bons alimentaires par exemple ?
 
Si nous avions un revenu de base, nous n’aurions pas besoin de décider qui a besoin de nourriture ou non.
 

     Les libertariens m’ont dit que cela rendrait les gens plus responsables ; qu’il y aurait plus de liens communautaires…
 
En fait, c’est ce qui se produit en réalité. En Namibie, une expérience a été menée  où au lieu de l’assistance classique, ils ont versé à chacun une somme forfaitaire d’argent. Et la première chose que les gens ont fait a été de se réunir, de collecter la moitié de l’argent et de le mettre dans un pot commun. Ils ont créé un système démocratique. Ils ont décidé de leurs priorités, comme la création d’un bureau de poste, chose à laquelle aucune organisation d’aide n’aurait pensé. Ces personnes connaissent les besoins de leur communauté bien mieux que quelqu’un de l’extérieur.
 
Donc, en fait, je pense qu’il y a là une certaine tradition communautaire qui pourrait ne pas exister dans une ville comme Londres. Moyennant un peu de temps et des ajustements, cela permettrait au moins de nous donner l’occasion de nous regrouper et de créer des projets communs d’une façon qui n’est pas possible aujourd’hui.
 

     Êtes-vous surpris qu’une partie de la droite soutienne cette idée ?
 
Pas du tout. Je pense qu’il y a des gens à droite qui peuvent comprendre que les taux d’inégalités actuels empêchent le libre marché de fonctionner. Il y a aussi une reconnaissance latente exprimant que le type de marché auquel ils aspirent n’existe pas dans le système actuel.
 
Adam Smith était très honnête. Il disait : évidemment, cela ne fonctionne que si les gens contrôlent leurs propres outils, s’ils sont travailleurs indépendants. Il rejetait complètement l’idée de capitalisme d’entreprise.
 

     Smith a rejeté le capitalisme d’entreprise parce qu’il était devenu un capitalisme de connivence.
 
Eh bien ! il a rejeté toute forme de capitalisme d’entreprise ; il était contre les corporations. À l’époque, elles étaient considérées comme intrinsèquement hostiles au marché. Et elles le sont toujours. Ses arguments ne sont pas moins valables aujourd’hui. Si nous voulons avoir des marchés efficients, nous devons donner une chance égale d’y accéder, sinon ils ne fonctionnent pas comme un moyen de libération sociale, mais comme un moyen d’asservissement.
 

     Asservissement en ce sens que les hommes avec suffisamment de puissance peuvent faire fonctionner le marché à leur profit
 
Tout à fait. Ils corrompent les politiciens pour avoir un système dans lequel ils accumulent le plus, et où les autres finissent par consacrer tout leur temps disponible à travailler pour eux. La différence entre être vendu comme esclave et se louer comme esclave était fondamentalement minime dans le monde antique, vous savez. Si Aristote était vivant, il penserait que la plupart des habitants de pays comme l’Angleterre ou l’Amérique sont esclaves.
 

     Esclaves-salariés ?
 
Oui, mais justement ils ne faisaient pas la distinction à l’époque. Durant la majeure partie de l’histoire, ceux qui effectuaient le travail rétribué étaient des esclaves. C’était une façon de les sous-louer ; ceux-ci gardaient la moitié de l’argent et le reste allait au maître. Même dans le Sud, beaucoup d’esclaves étaient employés et devaient verser leurs rétributions à l’homme à qui ils appartenaient. C’est seulement de nos jours que nous opposons travail salarié et esclavage. Au cours de l’histoire, ils ont souvent été vus comme des nuances d’une même chose.
 
Abraham Lincoln l’a bien dit : la raison pour laquelle nous avons une société démocratique en Amérique, c’est que nous n’avons pas une classe permanente de travailleurs salariés. Il pensait que le travail salarié était quelque chose que vous deviez traverser entre votre vingtaine et votre trentaine dans le but d’ accumuler assez d’argent pour mettre en place votre propre entreprise. Ainsi l’idée était que chacun finisse par être auto-entrepreneur.
 

     Donc, cette idée de revenu de base garanti est-t-elle une utopie ?
 
Eh bien, cela reste à voir. Si c’est utopique, c’est uniquement parce que nous ne pouvons pas obtenir que les politiciens le mettent  en place, et non pas parce que cela ne fonctionnera pas. Il se trouve que des simulations ont été faites, et qu’il n’y a aucune justification économique qui en invalide la faisabilité financière.
 

     Ça serait quand même très coûteux…
 
Ce serait coûteux, mais le système actuel l’est aussi. Et il y a des économies majeures à réaliser en supprimant les emplois liés au contrôle bureaucratique.
 
Philosophiquement, je pense qu’il est important de garder deux choses à l’esprit. La première est que le revenu de base prouverait que l’on n’a pas à forcer les gens à travailler pour qu’ils participent. Les humains ne sont pas réfractaires au travailIls sont réfractaires au travail vide de sens, au travail stupide et humiliant.
 
Je prend souvent l’exemple des prisons, où les hommes sont nourris, logés et habillés ; ils pourraient simplement s’asseoir toute la journée. Mais en réalité, le travail est utilisé comme une forme de récompense. Si vous ne vous tenez pas correctement, on ne vous laisse pas travailler dans la buanderie de la prison. Ce que je veux dire, c’est que les gens veulent travailler. Personne ne veut simplement rester assis, c’est bien trop ennuyeux.
 
Donc la première idée fausse que nous avons est que les gens sont paresseux, et que si on leur donne une certaine somme en revenu de base, ils ne feront tout simplement plus rien. Il y a probablement quelques personnes comme ça, mais pour la grande majorité, cela les libérerait et leur permettrait d’accomplir un travail dans lequel ils trouvent du sens. La question est : la plupart des gens sont-ils assez intelligents pour savoir ce qu’ils ont à apporter au monde ? Je pense que la plupart le sont.
 
Le deuxième point que nous devons souligner, c’est que nous ne pouvons pas prévoir à l’avance qui peut vraiment contribuer en quoi. Nous sommes toujours surpris quand nous laissons les gens faire leurs propres choix. Je pense qu’une des raisons pour lesquelles nous n’avons pas de grandes percées scientifiques comme nous en avions l’habitude au cours des 19e et 20e siècles est que nous avons un système incroyablement bureaucratique où chacun doit d’abord prouver qu’il sait déjà quels seront ses résultats.
 

     Parce que les gens doivent être en mesure de prouver qu’ils vont obtenir un retour sur investissement ?
 
Exactement. Donc, ils doivent obtenir une subvention et prouver que ceci conduit à cela, mais en fait, presque toutes les grandes percées sont inattendues. Nous avions l’habitude de réunir des gens brillants et de simplement les laisser faire ce qu’ils voulaient et puis, tout à coup, nous avions l’étincelle. Aujourd’hui, nous n’obtenons pas ce genre de percées parce que tout le monde doit passer son temps à remplir de la paperasse. C’est de ce genre de paperasseries dont nous pourrions nous débarrasser.
 
Un autre exemple que je donne toujours est celui de John Lennon. Pourquoi n’y a-t-il a plus de nouveaux groupes surprenants en Angleterre ? Depuis les années 60, nous avions l’habitude de voir émerger tout les cinq, dix ans, un groupe incroyable. Que s’est-il passé ? J’ai posé cette question à beaucoup d’amis, et ils m’ont tous répondu : c’est parce que les politiques ont mis en miette les allocations chômage. Car en fait, tous ces génies étaient au chômage. À l’époque, être « Rock & Roll » signifiait, dans le jargon londonien, vivre de l’assistance chômage. Bref, si vous donnez de l’argent aux enfants de la classe ouvrière, un certain nombre d’entre eux forment des groupes, et quelques-uns seront fabuleux, et ça profitera mille fois plus au pays que tout ce que ces enfants auraient fait s’ils avaient du faire le genre de boulot requis pour recevoir les prestations.
 

     Et aux États-Unis, l’ensemble du mouvement expressionniste abstrait - Mark Rothko, Jackson Pollock – vivaient sur le WPA [Travaux Progress Administration], le chômage.
 
Absolument, regardez la théorie sociale. Je me souviens avoir pensé, pourquoi est-ce que dans l’Allemagne des années 20, vous aviez Weber, Simmel, tous ces penseurs étonnants ? En France, vous avez ce profond mouvement de gens brillants dans les années 50, Sartre par exemple… Qu’y avait-il dans ces sociétés qui a produit tant de brillants penseurs ? Une personne m’a dit, eh bien ! c’est pour beaucoup, l’argent – ils ont juste eu une de ces énormes bourses distribuées à tout le monde. Mais encore une fois, 10 sur 11 resteront des anonymes, mais il y a toujours celui qui va se révéler, comme Jacques Derrida, et le monde change grâce à certains penseurs sociaux, majeurs, qui autrement, auraient été facteurs ou quelque chose comme ça.
 

Entretien avec
David GRAEBER
http://fr.wikipedia.org/wiki/David_Graeber
Intervieweur : Paul SOLMAN . Traductrice : Audrey D’AQUIN
Publication par
Mouvement Français pour un Revenu de Base
http://revenudebase.info/contact/
 
 
 
Pour compléter son info :
 
Nouvelle Donne veut verser un revenu de base en ‘euro-francs’
http://revenudebase.info/2014/04/24/nouvelle-donne-euro-franc/
 "Le récent parti politique Nouvelle Donne, initié par Pierre Larrouturou et le Collectif Roosevelt, vient de faire un pas discret vers le revenu de base en avançant, dans son programme mis en ligne hier, une idée reprise de l’économiste Yoland Bresson consistant à verser un revenu d’existence en euro-francs. Vous avez dit « euro-francs » ? L’idée est à la fois originale et radicale. Partant du constat que « l’économie réelle manque de monnaie, comme le corps peut manquer d’oxygène », et que les statuts actuels de la Banque Centrale Européenne (BCE) empêchent toute relance monétaire digne de ce nom, Nouvelle Donne propose de contourner cet obstacle en demandant à la Banque de France de réintroduire une monnaie
nationale, sans pour autant sortir de l’euro."
 
Vrais chiffres chômage Mars 2014, 10000 chômeurs de plus, malgré 324000 radiés
http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/vrais-chiffres-chomage-mars-2014-151156
 "Toujours 1 inscrit sur 2 qui ne perçoit aucune indemnité de Pôle emploi. Seuls 2 chômeurs sur 10, sortent des listes pour "reprise d'emploi déclarée". Environ 1 emploi, trop souvent précaire, pour 100 demandeurs. 33 % environ de la population active sans emploi ou sans emploi stable. De gros héritiers, rentiers, magouilleurs, ont toujours la "belle vie" complètement dans la démesure, pour d'autres bourgeois, tenardiers, planqués, notables, mondains, ils ne sont sont certainement pas à plaindre non plus, même si parfois ils osent se plaindre la bouche pleine. Pendant que les classes populaires, classes moyennes inférieures et intermédiaires continuent de trinquer grave, et vont encore devoir toujours davantage se serrer la ceinture, bref rien ne change, tout empire, mais on ne change surtout pas de cap, on en rajoute même une couche à saigner les moins favorisés, triste constat ... Bref, venons en comme chaque mois aux vrais chiffres froids du chômage :"...







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Article 4

Envoi par Robert BIBEAU : http://www.robertbibeau.ca/






dessin humour pour surproduction au milieu de la pénurie des appauvris

illustration avec guilande de liasses de billets autour de la Terre


photo d'un homme transportant un tas de liasses de billets au Zimbabwe


LA SPIRALE INFERNALE
DE LA CAPITALISATION BIDON
 

par Robert Bibeau
à l'œuvre dans "Le Déclin de l'impérialisme contemporain"

 
 
 

 
26.02.2014
 
La crise systémique expliquée aux ouvriers
 
                La crise systémique du mode d’économie politique commence habituellement par la surproduction de marchandises – une surproduction relative s’entend – la surproduction des  produits en fonction d’un marché solvable ($). Pendant ce temps, des centaines de millions d’humains n’ont pas accès au minimum vital pour survivre et se reproduire. Mais comme ces pauvres n’ont pas de quoi payer, ils ne constituent pas un marché. Le marché solvable (crédit y compris) se rétrécit, même en Occident, suite aux ponctions effectuées par l’État (taxes, droits, impôts), additionnées à la diminution des dépenses de l’État, celles destinées à la population et à la reproduction de la force de travail. L’appareil de commercialisation trouve de moins en moins de marchés pour les marchandises à écouler qui s’entassent dans les entrepôts. C’est la surproduction de produits au milieu de la pénurie des appauvris dans ce monde endormi. 
 
                Pourquoi cette résurgence soudaine de la surproduction ? Qui ou quoi amorce chaque nouvelle crise de surproduction ? C’est que l’économie capitaliste n’est aucunement planifiée. La main invisible du marché est une main anarchique, sensible au profit maximum, quel que soit le prix à payer. La production augmente dans les secteurs occasionnellement profitables pour des raisons cycliques. Ainsi, les profits sont plus élevés dans certains secteurs de l’économie – là où la productivité est momentanément élevée, le plus souvent pour le motif d’une éphémère innovation technologique, grâce à un nouveau procédé de fabrication, suite à des cadences de travail plus intenses, par le prolongement de la journée de travail. Mais toutes ces tactiques pour maintenir les taux de profits élevés sont rapidement imitées par les concurrents si bien que l’accumulation de plus-value relative ne dure pas et tous les concurrents se retrouvent sur le même pied à se disputer les mêmes marchés saturés.
 
                À l’étape suivante, les usines de production de biens de consommation courants réduisent leur production et licencient tout comme les distributeurs, les entreprises de transport, les grossistes et les détaillants, ceux-ci réduisant leur consommation entraînent les monopoles de fourniture d’énergie et de matière première dans leurs déconvenues. Elles aussi congédient et réduisent leur production. Ça fait bien des clients qui se retrouvent soudain à la rue avec des revenus restreints ; ce qui les amène à réduire leur train de vie et à accentuer la chute de la consommation et de la surproduction.
 
 
La financiarisation de l’économie impérialiste moderne
 
                À moins que (?) même sans revenu suffisant, ces clients puissent acheter et consommer comme avant. Peut-on entraver l’affaissement des marchés en les maintenant artificiellement élevés par l’étalement des emprunts à crédit (à intérêt composé) ? Pour un temps certainement. Les banques le démontrent chaque jour avec leur crédit à la consommation débridé. Mais tout cela n’a qu’un temps, jusqu’au jour où le père Fouettard passe par là percevoir sa livre de sang, fini le bon temps du «tout à crédit».
 
                Désespérées, les banques centrales des pays impérialistes s’y sont jetées, et elles se sont mises à propager la monnaie inflationniste augmentant démesurément la masse monétaire nationale et internationale. Nous traitons ici des grandes monnaies (Dollar, Euro, Yen, Yuan) qui régulent les monnaies des pays dépendants, ces petits pays capitalistes vivant sous l’impérialisme. Ainsi, le franc CFA d’Afrique francophone (15 pays africains dépendants) est attaché à l’euro et subit tous les contretemps qu’encaisse l’euro, et il en est de même des autres monnaies nationales dont les pays font commerce avec l’une ou l’autre des grandes puissances mondiales (dollar canadien et autres).
 
                Les banques privées d’affaires et d’épargnes, à partir de ces émissions de monnaies centrales produisent, elles aussi, de la monnaie (c’est l’effet levier). Les banques privées monnayent leurs créances et créent ainsi d’autre argent, car toute opération de crédit est une opération de création de monnaie. Les marchés sont bientôt inondés de liquidités ; ce qui entraîne la chute des taux d’intérêt sur l’argent et réduit les rendements des placements (à taux fixe-déterminé, ce sont les obligations – à taux anticipé, ce sont les actions).
 
                Tout se tient dans cette économie anarchique, vampirisée par le fric. Cet afflux continu de monnaie accumulée entre de moins en moins de mains monopolistes, financières, garantit la spéculation boursière – le spéculateur n’ayant souvent même pas à débourser son paiement avant de revendre ses actifs pour encaisser son profit (utopique) et réinvestir dans une aventure spéculative encore plus utopique et lucrative et ainsi empocher davantage de profits à haut rendement évanescent, car adossé à du vent.
 
                Ces investissements à haut rendement accroissent davantage la masse monétaire en circulation ; ce qui réduit d’autant les profits sur les placements boursiers et gonfle la bulle sur le point d’éclater. La bourse s’affole et s’envole ; alors la production s’étiole, l’emploi diminue, la consommation stagne ; d’où les investissements productifs (machineries et moyens de production, matières premières et énergie) régressent, car les profits anticipés sont trop risqués, à la fois parce que la consommation diminue – les marchés se contractent – ainsi que les investissements en moyens de production et en forces productives sont si importants que les rendements sur l’argent s’effondrent. Il devient alors plus intéressant, en terme de rendement sur l’argent, de spéculer sur les marchés, sur du vent, plutôt que sur les céréales, le blé, les matières premières et l’énergie. Ce sont les cocktails d’actifs toxiques et les montages financiers « titrisés », sulfureux, voués aux gémonies, qui se répandent sur le marché boursier, question de surfer sur l’envolée des indices factices. C’est ce que les économistes à la solde  appellent la financiarisation de l’économie sans pouvoir ni l’expliquer ni surtout la contrer, car c’est une loi incontournable de l’économie politique capitaliste.
 
 
La tertiarisation de l’économie impérialiste moderne
 
                La tertiarisation de l’économie et de l’emploi est la résultante de la financiarisation de l’économie impérialiste. La tertiarisation de l’économie est elle-même une conséquence de la monétarisation des échanges. Reprenons à l’envers la chaîne des conséquences. La financiarisation de l’économie – la monétarisation des échanges – a eu pour conséquence de renforcer le fétichisme de l’argent, d’accroître de façon incommensurable la quantité de monnaie en circulation, au point qu’au stade impérialiste du capitalisme, l’argent produit de l’argent sans passer par le cycle de la production de marchandise ; en d’autres termes : sans passer par le circuit de valorisation du capital.
 
                Nous le réitérons, dans ce circuit parallèle, l’argent produit de l’argent en tant que marchandise – mais une marchandise qui perd petit à petit sa valeur symbolique « représentative » d’une valeur marchande réelle (marchandises concrètes). Trop d’argent se retrouve soudainement à poursuivre trop peu de marchandises ; ce qui dévalue cette marchandise particulière qu’est la monnaie-argent-crédit. L’ultime aboutissement sera le jour où comme en Allemagne en 1930 quand il fallait une brouette entière de marks dévalués pour acheter un kilo de beurre inexistant (car entre-temps la surproduction s’était transformée en pénurie).
 
                Contrairement à ce que prétend la gauche réformiste, cet aboutissement n’est pas voulu ni souhaité par les banquiers. Ce résultat inespéré est la conséquence des lois de fonctionnement obligées de l’économie capitaliste, tétanisée – la loi de la propriété privée des moyens de production – la loi de la recherche du profit maximum – la loi de la dégradation de la composition organique du capital – la loi de la baisse du taux social moyen de profit – et la loi de l’enrayement du processus de valorisation du capital. Nul économiste, ni chef politique, ni capitaliste, ni pseudo-socialiste, ne peut empêcher ces lois de diriger l’économie capitaliste vers la crise dont ils chercheront un jour à s’extirper en engageant la destruction de forces productives et de moyens de production par une crise ou, pire, par une guerre génocidaire.
 

Robert BIBEAU
robertbibeau[a]hotmail.com
http://www.robertbibeau.ca/palestine.html
 
 
Pour compléter son info :
 
« Pays européens en récession, croissance 0 aux USA, augmentation du chômage : rien ne va plus mais tout va bien ! »
http://www.chaos-controle.com/archives/2014/05/23/29933674.html
 "Il est de bon ton, dans l’économie de marché administrée dans laquelle nous vivons, de ne parler QUE des bonnes nouvelles. En effet, il est essentiel de remonter le moral de tous au cric et de faire croire que tout va bien. Il y a bien quelques menus problèmes mais rien d’insurmontable en termes de communication. Il faut juste trouver une excuse plus ou moins plausible comme le froid l’hiver aux États-Unis ou le manque de froid l’hiver en Europe, ou encore l’Ukraine… Je vous indique en lien en bas d’article les derniers chiffres (complets) d’Eurostat sur la croissance en Europe. De très nombreux pays importants sont sans ambiguïté en récession/déflation, appelez cela comme vous le souhaitez, avec par exemple le Portugal qui ne va pas bien, la France et sa croissance zéro ou encore bien plus grave, les Pays-Bas, véritable indicateur avancé de la croissance allemande en récession d’un beau -1,4 % ! Mais qu’à cela ne tienne, l’Estonie remonte la moyenne, du coup l’Europe est en croissance. Bonne blague mais surtout foutage de gueule économique magistral. Ne soyons pas dupes."
 
Société: «Le capitalisme est entré dans des logiques de destruction»
http://alencontre.org/societe/societe-le-capitalisme-est-entre-dans-des-logiques-de-destruction.html
 "Pour Saskia Sassen, sociologue à Harvard, les chômeurs radiés, les classes moyennes chassées des centres-villes et les écosystèmes dévastés subissent un même phénomène : l’«expulsion». .../... Ces deux dernières décennies, un nombre croissant de gens, d’entreprises et de lieux physiques ont été comme «expulsés» de l’ordre économique et social. Des chômeurs sont rayés des listes de demandeurs d’emploi. Certains travailleurs pauvres ne bénéficient plus d’aucune protection sociale. Neuf millions de ménages américains ont perdu leur foyer après la crise des subprimes. Dans les grandes métropoles du monde entier, les «classes moyennes» sont peu à peu chassées des centres-villes, désormais hors de prix. La population carcérale américaine a augmenté de 600 % ces quarante dernières années. La fracturation hydraulique des sols pour extraire le gaz de schiste transforme des écosystèmes en désert – l’eau et le sol sont contaminés, comme si on expulsait de la biosphère des morceaux de vie. Des centaines de milliers de villageois ont été délogés depuis que des puissances étrangères, étatiques et privées, acquièrent des terres aux quatre coins du monde: depuis 2006, 220 millions d’hectares, principalement en Afrique, ont été achetés."
 
Krach économique annoncé ? George Soros vend toutes ses parts de Citigroup, Bank of America et JP Morgan
http://www.chaos-controle.com/archives/2014/05/24/29938824.html
  "Il y a tout juste vingt ans, le banquier George Soros réalisait son plus célèbre investissement en spéculant sur la livre sterling pour empocher un milliard de dollars. Depuis lors, il est devenu célèbre pour ses paris sur les crashs boursiers et dans certains cas, en provoquant volontairement des faillites boursières pour son propre bénéfice. Il y a un mois de cela, Soros a fait la première page des journaux en pariant un milliard de dollars en bourse contre le S&P 500. À l’époque, ce fut interprété comme un signe de problèmes à venir pour l’économie américaine, étant donné que Soros a démontré par le passé avoir une connaissance avancée des crashs boursiers. Du fait de cette réputation, les investisseurs ont commencé à regarder de près les parts qu’il possède. Cette semaine, les investisseurs ont à nouveau remarqué que Soros a vendu ses parts dans les trois principales banques américaines, c’est-à-dire la Bank of America, la JP Morgan et Citigroup."
 
Le parlement russe adopte un nouveau système national de paiement, MasterCard tremble
http://lesmoutonsenrages.fr/2014/04/26/le-parlement-russe-adopte-un-nouveau-systeme-national-de-paiement-mastercard-tremble/
 "C’est officiel, le parlement russe vient d’adopter après 3ème lecture la mise en place d’un système national de cartes de paiement. Cet évènement n’est pas anodin, et les conséquences qui vont en découler rendent très nerveux le monde économique, à commencer par les systèmes de paiement américains qui vont voir s’envoler 40% du marché mondial.
Ria novosti nous dévoile ci-dessous les craintes soulevées par les dirigeants des systèmes bancaires en place, informations qui n’ont été que
timidement reprises par certains médias officiels comme Les Échos, Le Figaro et Le Parisien… MasterCard préoccupé. Le groupe de cartes bancaires MasterCard, vivement critiqué par Moscou pour avoir bloqué à titre de sanctions les opérations des banques Rossia et SMP, a exprimé vendredi sa préoccupation face à la décision de la Russie de créer son propre système national de paiement. « La Russie constitue un marché d’importance stratégique pour MasterCard. En Russie, comme dans le reste du monde, nous travaillons en stricte conformité avec la législation locale. Voici pourquoi nous sommes profondément préoccupés par l’adoption d’amendements à la Loi fédérale sur le système national de paiement et étudions actuellement les conséquences possibles de ces aménagements pour nos propres activités d’affaires et celles de nos partenaires », , lit-on dans le communiqué de MasterCard. La Douma (chambre basse du parlement russe) a adopté vendredi en deuxième et troisième lectures un projet de loi prévoyant la mise en place en Russie d’un système national de cartes de paiement (NSPK). Suite au rattachement de la Crimée à la Russie, les Etats-Unis et l’Union européenne ont décrété une série de sanctions contre des responsables politiques et des hommes d’affaires russes, ainsi que contre la banque Rossia et sa filiale SMP. Les groupes de cartes bancaires Visa et MasterCard ont cessé sans préavis de fournir leurs services de
paiement aux clients de ces institutions financières."







sommaire-4


Article 5

Envoi par René FRANCAL





illustration avec collier de liasses de billets faisant dominos autour de la Terre

dessin humour montrant Marianne, allégorie de la RF, violemment expulsée


sceau de la FED, Réserve fédérale des États-Unis, noir et blanc, grand format

Source image, page Wikipedia, FED : Réserve fédérale des États-Unis

"La Réserve fédérale (officiellement Federal Reserve System, souvent raccourci en Federal Reserve ou Fed), est la banque centrale des États-Unis. Elle a été créée le 23 décembre 1913 par le Federal Reserve Act dit aussi Owen-Glass Act, suite à plusieurs crises bancaires dont la panique bancaire américaine de 1907. Son rôle a évolué depuis et elle a renforcé son indépendance lors de l'instabilité monétaire des années 1975-1985."


TOUS POURRIS ?
 

Par René Francal
 
 
 

Non, bien sûr ! Mais, à part le député Dosière, tous complices ! (voir fable à la suite). Les politiciens professionnels forment une caste, tout comme la noblesse dans l'ancien régime. Leur mobile essentiel est de s'assurer toujours plus de pouvoir et de richesses matérielles, à l'échelon national, mais ils sont asservis à la monnaie, comme vous et moi.
 
Nous sommes tous devenus les esclaves de l'argent, de la monnaie et par conséquent les esclaves des financiers. Ces sont des dictateurs tout aussi impitoyables que Gengis Khan, Franco, Hitler, etc.
 
Je ne suis pas le seul à le dire, mais je m'efforce de remonter jusqu'à la source de notre déshumanisation, comme le fait  Aline De Diéguez :
 
 
Il faut être aveugle pour ne pas constater que presque tous nos actes sont conditionnés par la réponse à cette question : " Si je fais cette chose-là, quelle sera la conséquence pour mon compte en banque " ? Nous sommes tous conditionnés, c'est-à-dire manipulés par la nécessité de faire entrer de l'argent ou de ne pas le laisser sortir.
 
A côté de cet impératif, des notions telles que liberté, égalité, fraternité, humanité, pitié, solidarité, etc. n'ont plus cours. Elles sont oblitérées par le point de vue financier, le point de vue économique. C'est rentable ou ça ne l'est pas ?
 
Dès lors qu'on prend conscience de cette réalité, on se demande : comment en sommes-nous arrivés là ?
 
Pour remonter à la source, il faut s'intéresser à l'histoire de la monnaie qui commence avec le paiement de biens ou de services à l'aide de coquillages rares. Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Monnaie
 
 
Actuellement, la monnaie est (à 99%) scripturale, c'est-à-dire transmise par une simple écriture, un chèque par exemple. Mais tandis qu'un particulier, un entrepreneur ou même un État, ont besoin de posséder à leur actif le montant nécessaire, au moins potentiellement (les impôts), pour garantir le remboursement convenu, il existe des gens qui ne sont pas soumis à cette règle élémentaire : ce sont les faux-monnayeurs modernes.
 
Ce sont des gens qui fabriquent de la monnaie. Ils la créent, ils l'inventent en tapant simplement sur leur ordinateur :
"Prêté ce jour à Monsieur DUPONT, 1.000 euros avec un intérêt de 5% " ou encore "Prêté ce jour à la Sté de Construction Trucmuche, la somme de
20.000 euros avec un intérêt de 3%" ou même "Prêté ce jour à la Grèce, 4 milliards d'euros à 2% d'intérêts, somme garantie par des bons du Trésor".
 
" Dans son essence, la création monétaire ex nihilo actuelle par le système bancaire est identique, je n'hésite pas à le dire pour bien faire comprendre ce qui est réellement en cause, à la création de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement condamnée par la loi. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents ".
La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires. Éditions Clément Juglar, 1999, p. 110. [Auteur :] Maurice ALLAIS, seul prix Nobel français d'Économie.
 
L'activité financière constitue une pyramide, avec les banques locales à la base, et un sommet formé par quelques méga-banques. A force de pressions, de menaces, d'extorsions, voire d'assassinats (entre autres, trois présidents des États-Unis : [faits pas formellement établis, reste les probabilités... Note de J-J REY] ) [de ceux] qui s'opposaient à leur volonté de toute-puissance, elles détiennent des actifs monstrueux et sont actionnaires majoritaires de presque toutes les multinationales. Leurs bras armés s'appellent FMI, OMC, BCE, OCDE, etc. Et comme [les banques] ont acquis, par les mêmes méthodes, le pouvoir exorbitant de prêter (moyennant intérêts) NEUF fois plus de monnaie que le montant qu'elles détiennent, elles peuvent prêter des quadrillions de dollars ou d'euros... [Un exemple fameux, pour plus de précisions à ce sujet, voir : Réserve fédérale des États-Unis . Note de J-J REY :] Il s'agit de la FED, cartel de sept banques privées qui a son siège à Washington.
 
Dès lors, comment douter que l'objectif suivant de ce cartel est de prendre la tête d'un gouvernement mondial ? Dès qu'on envisage cette finalité, il apparaît que tous les évènements qui se déroulent dans le monde (guerres, famines, dette pharamineuse de l'État américain, décisions politiques contre les peuples, etc.) reflètent la volonté dominatrice de quelques familles de financiers. Voir en notes : l'opinion de quelques "conspirationistes".
 
[En guise de conclusion, ndlr]
"Donnez-moi le contrôle sur la monnaie d'une nation, et je n'aurai pas à me soucier de ceux qui font ses lois".
Mayer Amshel Rothschild (1743-1812)
 
 
 
***
 
Complicité par laisser-faire
et bulletins de vote
 
(Non-dénonciation de délits)
 
 
 
Le député mis au courant
De délits commis par ses pairs
Et qui leur sourit comme avant
Fait se propager des cancers.
 
Son attitude encourage
La malhonnêteté et le vice.
Par lâcheté, par copinage,
De malfaiteurs il est complice.
 
Sans affronter directement
Ces vendus et ces corrupteurs,
Il peut défendre, au Parlement,
Un texte de loi correcteur.
 
L'évêque qui est mis au courant
De la pédophilie d'un curé
Et cache ces agissements
Démythifie tout le sacré.
 
Car la terrible conséquence
D'une telle complicité
Nous montre, qu'a l'évidence,
Ce sont des loups, non des bergers.
 
Dans la pyramide sociale,
Ces exemples nauséabonds
Ont pour conséquence fatale
Des mœurs pourris, par contagion.
 
Il faut dénoncer les coupables
Parmi les chefs et les meneurs.
De l'avenir ils sont comptables,
Éliminons tous ces tricheurs.
 
Et pour cela, je le répète,
Quand vient le temps des élections,
Blackboulez celui qui est en tête,
Votez toujours pour le second !
 
En évinçant le démagogue,
Dont le programme est du pipeau,
Vous refuserez de la drogue,
Vous ne serez plus un troupeau,
 
Ni du bétail qu'on conditionne
Avec de la publicité ;
Alors cette nouvelle donne
Fera très vite son effet.
 
Les candidats auront compris
Que nous voulons des chefs sérieux.
Les démagogues au tapis,
Nous nous en trouverons bien mieux !
 

© René FRANCAL, 2010
 
 
______________________________________
 
En notes, des citations :
 
Lenine
Le moyen le plus sûr de renverser un ordre social existant consiste à corrompre la monnaie.
 
Maurice Allais, Prix Nobel de Sciences Économiques 1988
Par essence, la création monétaire ex nihilo que pratiquent les banques est semblable, je n’hésite pas à le dire pour que les gens comprennent bien ce qui est en jeu ici, à la fabrication de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement réprimée par la loi. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents.
 
Henry Makow
Les banquiers gouvernent le monde grâce à la dette qui correspond à l’argent créé à partir du néant. Ils ont besoin de gouverner le monde pour s’assurer qu’aucun pays ne faiblisse ou ne tente de les renverser. Aussi longtemps que les banques privées, au lieu des gouvernements, contrôleront la création de l’argent, la race humaine sera condamnée. Ces banquiers et leurs alliés ont tout acheté et tout le monde.
 
Mécanique de l’argent moderne, Banque de Réserves Fédérale de Chicago.
Le processus proprement dit de la création monétaire se passe principalement dans les banques... les banquiers ont découvert qu’ils pourraient faire des prêts simplement en donnant leur promesse de payer, ou des billets de banque, à des emprunteurs. De cette façon les banques ont commencé à créer l’argent. Les dépôts de transaction sont les contreparties modernes des billets de banque. C’était une petite étape d’imprimer des billets en les créditant dans les livres comptables des dépôts des emprunteurs, que les emprunteurs alternativement pourraient « dépenser » en faisant des chèques, « imprimant de ce fait » leur propre argent.
 
Woodrow Wilson, ancien président des Etats-Unis
Certains des plus grands hommes des Etats-Unis, dans le domaine du commerce et de la production, ont peur de quelque chose. Ils savent qu’il existe quelque part une puissance si organisée, si subtile, si vigilante, si cohérente, si complète, si persuasive... Qu’ils font bien, lorsqu’ils en parlent, de parler doucement.
 
John Kenneth Galbraith, économiste
Le procédé par lequel les banques créent de l’argent est tellement simple que l’esprit en est dégoûté.
 
Graham F. Towers, gouverneur de la Banque du Canada 1934-54
Chaque fois qu’une banque fait un prêt, un nouveau crédit bancaire est créé. De l’argent tout neuf.
 
Napoléon Bonaparte, Empereur Français (1769-1821)
Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit. [...] L’argent n’a pas de patrie ; les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence ; leur unique objectif est le gain.
 
David Rockefeller, Commission Trilatérale, 1991
Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, au magazine Time, et aux autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque quarante ans. Il aurait été pour nous impossible de développer notre projet pour le monde si nous avions été exposés aux lumières de la publicité durant ces années. Mais le monde est aujourd’hui plus sophistiqué et préparé à l’entrée dans un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l’autodétermination nationale des siècles passés.
 
Rothschild Brothers of London
Les quelques personnes qui comprennent le système (argent et crédits) seront soit tellement intéressés par les profits qu’il engendre, soit tellement dépendantes des faveurs qu’il conçoit, qu’il n’y aura aucune opposition au sein de cette classe. D’un autre côté, les personnes incapables d’appréhender l’immense avantage retiré du système par le capital porteront leur fardeau sans se plaindre et peut-être sans même remarquer que le système ne sert aucunement leurs intérêts.
 
William Lyon Mackenzie King, ex-premier ministre du Canada
Jusqu’à ce que le contrôle de l’émission de devises et de crédit soit restauré au gouvernement et reconnue comme sa responsabilité la plus flagrante et la plus sacrée, tout discours sur la souveraineté du Parlement et la démocratie est vain et futile... Une fois qu’une nation abandonne le contrôle de ses crédits, il n’importe plus qui fait ses lois... L’usure, une fois aux commandes, coule n’importe quelle nation.
 
Abraham Lincoln, président des Etats-Unis, assassiné
Le gouvernement devrait créer, émettre, et faire circuler toutes les devises et tous les crédits nécessaires pour satisfaire les dépenses du gouvernement et le pouvoir d’achat des consommateurs. En adoptant ces principes, les contribuables économiseraient d’immenses sommes d’argent en intérêts. Le privilège de créer et d’émettre de la monnaie n’est pas seulement la prérogative suprême du gouvernement, mais c’est aussi sa plus grande opportunité.
 
James A. Garfield, président des Etats-Unis, assassiné
Celui qui contrôle le volume de la monnaie dans notre pays est maître absolu de toute l’industrie et tout le commerce... et quand vous réalisez que le système entier est très facilement contrôlé, d’une manière ou d’une autre, par une très petite élite de puissants, vous n’aurez pas besoin qu’on vous explique comment les périodes d’inflation et de déflation apparaissent.
 
John Adams, père fondateur de la Constitution américaine
Il y a deux manières de conquérir et d'asservir une nation, l'une est par les armes, l'autre par la dette.
Toute la perplexité, la confusion, et la détresse en Amérique ne provient pas des défauts de la Constitution ou de la Confédération ni du désir d’honneur ou de vertu mais de notre ignorance profonde de la nature des devises, du crédit, et de la circulation.
 
Woodrow Wilson, président des Etats-Unis 1913-1921
Je suis un homme des plus malheureux. J’ai inconsciemment ruiné mon pays. Une grande nation industrielle est contrôlée par son système de crédit. Notre système de crédit est concentré dans le privé. La croissance de notre nation, en conséquence, ainsi que toutes nos activités, sont entre les mains de quelques hommes. Nous en sommes venus à être un des gouvernements les plus mal dirigés du monde civilisé un des plus contrôlés et dominés non pas par la conviction et le vote de la majorité mais par l’opinion et la force d’un petit groupe d’hommes dominants.
 
Benjamin Franklin
L’incapacité pour les colons d’obtenir le pouvoir d’émettre leur propre argent à l’écart des mains de Georges III et des banquiers internationaux fut la raison PRINCIPALE de la guerre d’indépendance.
 
Sir Josiah Stamp, Directeur de la Banque d’Angleterre 1928-1941 (Réputé 2e fortune d’Angleterre à cette époque)
Le système bancaire moderne fabrique de l’argent à partir de rien. Ce processus est peut-être le tour de dextérité le plus étonnant qui fut jamais inventé. La banque fut conçue dans l’iniquité et est née dans le pêché. Les banquiers possèdent la Terre. Prenez la leur, mais laissez-leur le pouvoir de créer l’argent et en un tour de mains ils créeront assez d’argent pour la racheter. Ôtez-leur ce pouvoir, et toutes les grandes fortunes comme la mienne disparaîtront et ce serait bénéfique car nous aurions alors un monde meilleur et plus heureux. Mais si vous voulez continuer à être les esclaves des banques et à payer le prix de votre propre esclavage, laissez donc les banquiers continuer à créer l’argent et à contrôler les crédits.
 
Léon Tolstoï
L’argent est une nouvelle forme d’esclavage, il se distingue de l’ancienne simplement par le fait qu’il est impersonnel, il n’y a pas de relation humaine entre le maître et l’esclave.
 
Encyclopædia Britannica, 14ème Edition
Les banques créent du crédit. C’est une erreur de croire que le crédit des banques est créé dans toute mesure par le versement d’argent aux banques. Un prêt créé par la banque constitue un ajout significatif au volume d’argent de la communauté.
 
Lord Acton, Lord Chief Justice of England, 1875
Le problème récurrent au cours des siècles derniers et qui devra être réglé tôt ou tard est celui du conflit qui oppose le Peuple aux banques.
 
Sir Josiah Stamp, Governor of Bank of England, 1920
Les banquiers détiennent la Terre. Si vous souhaitez rester leurs esclaves et payer le coût de votre propre esclavagisme, alors laissez-les continuer à créer de l’argent.
 
M. Phillip A. Benson, Président de l’association American Bankers’ Association, 8 juin 1939
Il n’existe pas de moyen plus efficace pour prendre le contrôle d’une nation que de diriger son système de crédit (monétaire).
 
Andrew Gause, historien de la monnaie
Une chose à comprendre à propos de notre système de réserve fractionnaire est que, tel lors d’un jeu de chaises musicales, aussi longtemps que la musique tourne, il n’y a pas de perdants.
 
Irving Fisher, économiste et auteur
Ainsi notre moyen national d’échange est maintenant à la merci des transactions de prêts des banques, qui prêtent, non pas de l’argent, mais des promesses de fournir de l’argent qu’elles n’ont pas.
 
Marriner S. Eccles, gouverneur et président du CA de la Fed
S’il n’y avait pas de dette dans le système, il n’y aurait aucun argent.
 
Abraham Lincoln, Président des Etats-Unis, assassiné
Le gouvernement devrait créer, émettre et favoriser la circulation des monnaies et des crédits nécessaires à la satisfaction du besoin de dépense du gouvernement et du besoin d’achat des consommateurs. L’adoption de ces principes doit permettre aux contribuables d’économiser le paiement d’un gros volume d’intérêts. L’argent cessera de gouverner et se mettra au service de l’humanité.
 
 Mayer Amshel Rothschild (1743-1812)
Permettez-moi d’émettre et de contrôler les ressources monétaires d’un pays et je me moque de celui qui écrit ses lois.
 
Charles A. Lindbergh
Le système financier est devenu la Banque centrale américaine (Federal Reserve Board). Cette banque centrale gère un système financier au moyen d’un groupe de purs profiteurs. Ce système est privé et son seul objectif consiste à réaliser les profits les plus énormes possibles en utilisant l’argent des autres. Cette loi (de la Réserve fédérale) démontre la plus grande preuve de confiance au monde. Lorsque le président signe cet acte, il légalise le gouvernement invisible par le pouvoir monétaire. Les personnes ne s’en rendent peut-être pas compte pour le moment mais le jour du jugement n’est plus qu’à quelques années, le jour du jugement de cet Acte qui représente le pire crime de tous les temps commis au nom de la loi par l’intermédiaire d’un projet de loi.
 
American’s Bulletin
Nous avons été communisés : la production doit être régulée de manière impitoyable par rapport à la consommation ou .... la fraude du crédit bancaire au détriment du public sera révélée.
 
Henry Ford
La jeunesse qui pourra résoudre la question monétaire fera plus pour le monde que toutes les armées de l’histoire.
 
Louis McFadden
Nous possédons dans ce pays l’une des institutions les plus corrompues que le monde ait jamais connu. Je veux parler de la Banque centrale américaine. Cette institution a appauvri les citoyens des Etats-Unis et a presque mené notre gouvernement à la faillite. Tout ceci est dû aux pratiques frauduleuses des vautours qui contrôlent cette situation. Un super-état dirigé par les banquiers et les industrialistes internationaux qui s’associent avec plaisir pour asservir le monde.
 
Robert H. Hemphill, gestionnaire de crédits, Fed, Atlanta, Géorgie
Si les banques créent assez d’argent synthétique, nous prospérons ; sinon, nous sombrons dans la misère. Nous sommes, définitivement, sans système monétaire permanent. Quand on a une vision complète de l’ensemble, l’absurdité tragique de notre position désespérée est presque incroyable, mais il en est ainsi.
 
1924 US Banker’s Association Magazine
Le capital doit assurer sa propre protection par tous les moyens possibles, grâce à la coalition et à la législation. Les dettes doivent être collectées et les hypothèques interdites le plus rapidement possible. Lorsque les personnes ordinaires perdent leurs maisons à travers le processus de la loi, elles deviennent plus dociles et peuvent plus facilement être dirigées grâce au bras fort du gouvernement représenté par les principaux acteurs financiers et par une puissance centrale due aux richesses. Ces vérités sont bien connues de nos principaux intervenants qui s’appliquent désormais à créer un impérialisme permettant de gouverner le monde. En divisant les votants grâce au système de parti politique, nous les manipulons afin qu’ils dépensent toute leur énergie pour des problèmes n’ayant aucune importance. C’est donc grâce à une action discrète que nous garantirons la pérennité de ce que nous avons si bien planifié et accompli.
 
Wright Patman, membre démocrate du Congrès, 1928-1976 président du comité de la Banque et de la Monnaie 1963-1975.
Je n’ai jamais vu personne ayant pu, avec logique et rationalité, justifier que le gouvernement fédéral emprunte pour utiliser son propre argent... Je pense que le temps viendra où les gens demanderont que cela soit changé. Je pense que le temps viendra dans ce pays où ils viendront nous accuser, vous, moi, et toute personne liée au Congrès, d’être resté assis sans rien faire et d’avoir permis à un système aussi stupide d’être perpétué.
 
George Brock Chisholm.  Ex-directeur de l'Organisation Mondiale de la Santé
« Pour mettre en place un gouvernement mondial, il est nécessaire de retirer des esprits leur individualisme, leur fidélité aux traditions familiales, leur patriotisme national, et leurs dogmes religieux ».
 
J. Edgar Hoover.Directeur du FBI de 1924 jusqu'à sa mort en 1972
« L'individu est paralysé en se retrouvant face à face avec une conspiration si monstrueuse, qu'il ne peut croire qu'elle existe ».
 
Benjamin Disraeli (Homme d'état britannique)
"le monde est gouverné par de tout autres personnages que ne se l’imaginent ceux dont l’œil ne plonge pas derrière les coulisses".
 
Albert Pike (Franc-maçon américain, grand maître du 33ème degré)
"Notre complot sera révélé. Les Nations se retourneront contre nous avec esprit de revanche et notre domination sur elles ne sera jamais réalisée".
 
Trouvé dans le livre de la jungle :
"Derrière le gouvernement visible siège un gouvernement invisible qui ne doit pas fidélité au peuple et ne se reconnaît aucune responsabilité. Anéantir ce gouvernement invisible, détruire le lien impie qui relie les affaires corrompues avec la politique, elle-même corrompue, tel est le devoir de l'homme d'Etat". (Dieter Rüggeberg : "Gehimpolitik", p.75)
 
 
Pour compléter son info :
 
L’obsolescence contrariée de notre système politique
http://blog.monolecte.fr/post/2014/03/25/lobsolescence-contrariee-de-notre-systeme-politique
 "La figure paternaliste de l’homme providentiel, du chef, du sauveur, de celui qui sait est totalement dépassée dans une société où le niveau général d’éducation et d’information n’a jamais été aussi élevé. On continue à brandir une professionnalisation politique comme une nécessité indépassable devant la complexité technique des fonctions exécutives. On justifie de la même manière la confiscation démocratique de la grande masse des citoyens qu’est notre démocratie hyper-hiérarchique (mais qu’on appelle « représentative ») comme étant la résultante de leur profond désintérêt que l’on évalue ensuite avec complaisance par le chiffre des abstentions. Ce que l’on mesure ainsi n’est pas du tout le manque d’investissement de nos concitoyens pour la chose publique, mais bien leur profond mécontentement quant au maintien de structures autoritaires dépassées. Cette campagne électorale a été remarquablement inintéressante de par sa focalisation sur le rôle de chef du maire, sur la polarisation autour d’une figure emblématique alors que la grande majorité des gens aspire à être entendue dans les organes du pouvoir, à participer et à ne plus dépendre du bon vouloir du prince."
 
Sarkozy: la fiche d'identité de toutes les affaires en cours
http://www.slate.fr/france/84531/affaires-sarkozy
 "Depuis que L'Express a révélé que Nicolas Sarkozy avait été mis sur écoute dans le cadre de soupçons de trafic d'influence, pour lesquels une information judiciaire contre X a été ouverte le 26 février 2014, Mediapart a publié des extraits de ces conversations entre l’ancien président et son avocat, Thierry Herzog.
Des éléments qui indiquent que les juges suivaient une bonne piste: ces extraits montrent que le magistrat à la Cour de cassation Gilbert Azibert
renseignait bien l’avocat de Sarkozy et oeuvrait pour influencer une décision de justice que devait rendre la Cour sur le statut des agendas de l’ancien président, des pièces qui concernent plusieurs affaires qui s’entremêlent. Car cette nouvelle «affaire Sarkozy» est un ricochet d'une précédente, concernant le soupçon de financement de la campagne de Sarkozy en 2007 par la Libye de Kadhafi. S'y rejoint aussi l'affaire Bettencourt, car le trafic d'influence pour lequel les juges enquêtent sur Sakorzy, et l'ont mis sur écoute, concerne une décision de la Cour de cassation sur les agendas de l'ancien président, qui avaient servi à la justice quand elle se penchait sur les dons de Liliane Bettencourt à l'UMP en 2007. Sans oublier, bien sûr, le psychodrame ouvert à droite par la révélation par Le Canard enchaîné d'enregistrements clandestins réalisés par l'ancien conseiller officieux de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson. Le tout alors que l'ancien président espère dégager le terrain judiciaire en vue de son retour en politique. Dans toutes ces affaires, difficile de s'y retrouver. Nous avons décidé de reprendre
les dossiers un par un et de dresser la fiche d'identité de chacune des affaires."
 
Karachi : le témoin américain qui pourrait faire couler Balladur
http://www.rue89.com/2013/08/03/affaire-karachi-nouveau-temoin-embarrassant-balladur-244736
 "Libération révèle ce samedi matin, dans son édition imprimée, un nouveau témoignage qualifié de « boulet » pour Edouard Balladur. L’ancien Premier ministre est soupçonné d’avoir bénéficié de rétrocommissions sur des contrats d’armement avec le Pakistan et l’Arabie Saoudite pour le financement de sa campagne à la présidentielle de 1995. Ce nouveau témoignage émane d’un consultant politique américain, Paul Manafort. Celui-ci a révélé : avoir été payé par un intermédiaire sur les contrats d’armement pour effectuer un sondage pour le compte d’Edouard Balladur ; avoir rencontré son équipe de campagne en France pour présenter son travail ; avoir été accompagné lors de cette rencontre par Ziad Takieddine, autre intermédiaire sur les contrats d’armement ayant avoué des reversements illicites à des proches de Balladur, Takieddine faisant office de traducteur."
 
Franc-maçonnerie : crises, cris et chuchotements
http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/franc-maconnerie-crises-cris-et-119407
 "Plus personne, observateur extérieur ou franc-maçon de toutes obédiences, ne nie plus que la franc-maçonnerie française est en crise profonde, et que celle-ci, dont les causes sont multiples et s'expriment différemment selon les Grandes Loges concernées, se développe. Certes, dans les cercles dirigeants de la franc-maçonnerie françaises, à quelques rares exceptions de prise de conscience des réalités, on détourne pudiquement les yeux de cette crise qu'on ne voudrait pas voir, et surtout affronter, quand on n'est pas dans le déni complet des faits. Le discernement, qualité que les franc-maçons assurent vouloir posséder, est encore loin d'être exercée par la majorité des responsables, femmes et hommes, de cette galaxie qui, sous les coups qu'elle reçoit, tend à s'enfermer dans une tour d'ivoire close et stérile. Et pourtant, comme la crise économique mondiale systémique, la crise est bien en développement au sein de la franc-maçonnerie française, comme nous en avions tracé les grandes étapes dans des articles antérieurs."







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Article 6

Envoi de Marc JUTIER : http://www.jutier.net/
& http://fraternitecitoyenne.blog4ever.com/





montage image justaposant lingots d'or et poignée de dollars en billets

illustration par aigle, bec brillant, et drapeau des U.S.A.

illustration avec billet d'un dollar US, déchiré en deux

Source image

La valeur du dollar est menacé et son rôle prédominant dans le monde pourrait être remis en question...d'où une raison sous-jacente de tensions internationales.


2014 : ANNEE DE VERITE POUR LES ETATS-UNIS
 

Par Paul Craig Roberts
Articles sur Réseau International
Une fiche sur Wikipedia
 
 
 


2014 s’annonce comme une année de vérité pour les Etats-Unis.
 
Deux pressions sont en train de se mettre en place sur le dollar américain. L’une vient de la baisse de la capacité de la Réserve fédérale à truquer le prix de l’or, parce que les approvisionnements en or occidentaux se ratatinent et que les marchés connaissent de plus en plus ces manipulations illégales des prix par la Fed. La preuve de la sous-évaluation des énormes quantités de transactions à découvert sur le marché à terme de l’or papier, à certains moments de la journée où la négociation est mince, est sans équivoque. Il est devenu évident que le prix de l’or est truqué sur le marché des contrats à terme afin de protéger la valeur du dollar contre le QE (NDT : Quantitative easing – l’assouplissement quantitatif, ou la planche à billets).
 
L’autre pression résulte des menaces insensées de sanctions du régime Obama contre la Russie. D’autres pays ne sont plus disposés à tolérer les abus de Washington de l’étalon mondial du dollar. Washington utilise le système de paiement international basé sur le dollar pour infliger des dégâts aux économies des pays qui résistent à son hégémonie politique.
 
La Russie et la Chine en ont assez. Comme je l’ai signalé et comme le rapporte Peter Koenig sur "Information Clearing House, la Russie et la Chine sont en train de déconnecter leur commerce international du dollar. Désormais, la Russie va effectuer ses échanges, y compris la vente de pétrole et de gaz naturel vers l’Europe, en roubles et dans les monnaies de ses partenaires du BRICS.
 
Cela signifie une baisse importante de la demande pour le dollar américain et une baisse correspondante de la valeur de change du dollar.
 
Comme John Williams (shadowstats.com) a clairement fait savoir, l’économie américaine n’a pas récupéré de la récession de 2008 et [elle] est encore faible. La grande majorité de la population américaine est aux abois du fait de l’absence de croissance des revenus depuis des années. Comme les États-Unis ont maintenant une économie dépendante de l’importation, une baisse de la valeur du dollar va augmenter les prix aux États-Unis et pousser le niveau de vie vers le bas.
 
Toutes les preuves indiquent l’échec économique des États-Unis en 2014, et c’est la conclusion du rapport de John Williams du 9 Avril.
 
Cette année pourrait également voir l’éclatement de l’OTAN et même de l’UE. Le coup téméraire de Washington en Ukraine et les menaces de sanctions contre la Russie ont poussé les Etats fantoches de l’OTAN sur un terrain dangereux. Washington a mal évalué la réaction en Ukraine à son renversement du gouvernement démocratiquement élu et l’imposition d’un gouvernement fantoche. La Crimée a rapidement quitté l’Ukraine et a rejoint la Russie. D’autres anciens territoires russes en Ukraine pourraient bientôt suivre. Les manifestants à Lougansk, Donetsk et Kharkov réclament leurs propres référendums. Les manifestants ont proclamé la République populaire de Donetsk et la République populaire de Kharkov.
 
Les larbins du gouvernement de Washington à Kiev ont menacé de mater les protestations par la violence . A Washington, ils affirment que les manifestations sont organisées par la Russie, mais personne ne les croit, pas même leurs pions ukrainiens.
 
Les rapports de presse russes ont identifié des mercenaires américains parmi les forces de Kiev qui ont été envoyées pour mater les séparatistes dans l’est de l’Ukraine. Un membre du parti de l’extrême droite néo-nazi au parlement de Kiev,  le Parti de la Patrie, a appelé à tirer et tuer les manifestants.
 
La violence contre les manifestants est susceptible de faire venir l’armée russe et entraîner le retour à la Russie de ses anciens territoires de l’Est de l’Ukraine qui y furent rattachés par le Parti communiste soviétique.
 
Washington, qui prend le risque de proférer des menaces à tour de bras, pousse l’Europe dans deux confrontations hautement indésirables. Les Européens ne veulent pas d’une guerre avec la Russie à cause du coup d’état de Washington à Kiev, et ils comprennent que les sanctions réelles sur la Russie, si elles sont appliquées, leur causeraient beaucoup plus de dégâts. Dans l’UE, l’inégalité économique croissante entre les pays, le chômage élevé, et l’austérité économique rigoureuse imposée aux membres les plus pauvres ont produit d’énormes contraintes. Les Européens ne sont pas d’humeur à supporter le poids d’un conflit orchestré par les Etats-Unis contre la Russie. Alors que Washington présente à l’Europe la guerre et le sacrifice, la Russie et la Chine offrent le commerce et l’amitié. Washington fera de son mieux pour garder les politiciens européens « achetés-et-payés » et qui sont dans la ligne de la politique américaine, mais les inconvénients pour l’Europe pour suivre Washington sont désormais beaucoup plus importants.
 
Sur de nombreux fronts, Washington est en train d’apparaître aux yeux du monde comme plein de duplicité, indigne de confiance, et totalement corrompu. Le procureur à la Securities and Exchange Commission (SEC), James Kidney, a profité de l’occasion de son départ à la retraite pour révéler que des personnes haut placées avaient étouffé ses poursuites contre Goldman Sachs et d’autres banques « too big to fail», parce que ses patrons au SEC n’étaient pas préoccupés par la justice, mais « par comment obtenir des emplois bien rémunérés quand ils quitteront les services gouvernementaux », en protégeant les banques contre les poursuites pour leurs actions illégales. Confer : http://www.counterpunch.org/2014/04/09/65578/
 
L’Agence américaine pour le développement international (l’USAID) a été surprise en train d’utiliser les médias sociaux pour renverser le gouvernement de Cuba. Confer : http://rt.com/news/cuba-usaid-senate-zunzuneo-241/
 
Cette audacieuse insouciance vient s’ajouter à la chute du gouvernement ukrainien par Washington, le scandale de l’espionnage de la NSA, le rapport d’enquête de Seymour Hersh selon lequel l’attaque au gaz sarin en Syrie a été un événement sous fausse bannière organisé par un membre de l’OTAN, la Turquie, pour justifier une attaque militaire américaine sur la Syrie , Washington forçant l’avion présidentiel du président bolivien Evo Morales à atterrir pour y effectuer des fouilles, les «armes de destruction massive » de Saddam Hussein, le détournement de la résolution de l’ONU concernant la zone d’exclusion aérienne sur la Libye pour une attaque militaire, et ainsi de suite. Essentiellement, Washington a tellement détérioré la confiance des autres pays dans le jugement et l’intégrité du gouvernement américain que le monde a perdu sa foi dans le leadership américain. Washington est réduit à des menaces et des pots de vin et se présente de plus en plus comme un tyran.
 
Les coups de marteau auto-infligés à la crédibilité de Washington ont atteint les sommets. Le coup le plus grave de tous est la naissance d’une prise de conscience, partout dans le monde, que la stupide théorie de la conspiration du 11/9 avancée par Washington est fausse. Un grand nombre d’experts indépendants ainsi que plus d’une centaine de secouristes ont contredit tous les aspects de la théorie du complot absurde de Washington. Aucune personne avertie ne croit que quelques Saoudiens, qui ne pouvaient pas piloter des avions, opérant sans l’aide d’aucune agence de renseignement, ont berné l’ensemble de la National Security State, non seulement toutes les 16 agences de renseignement américaines, mais aussi tous les services de renseignement de l’OTAN et d’Israël.
 
Rien n’a fonctionné le 11/9. La sécurité de l’aéroport a eu des défaillances à quatre reprises en une heure, soit plus de défaillances en une heure qu’au cours de l’ensemble des autres 116 232 heures du 21ème siècle. Pour la première fois dans l’histoire, l’ US Air Force n’a pas pu disposer d’avions au sol prêts à décoller ou dans le ciel. Pour la première fois dans l’histoire, le contrôle du trafic aérien a perdu des avions de ligne pendant une heure et ne l’a pas signalé. Pour la première fois dans l’histoire, une température basse de courte durée, provenant de feux sur quelques étages, affaiblit des structures en acier massif au point de causer leur effondrement. Pour la première fois dans l’histoire, trois gratte-ciel sont tombés, à la vitesse d’une chute libre, sans le recours de la démolition contrôlée qui supprime les résistances par le bas.
 
Deux-tiers des Américains ont gobé cette histoire de cinglés. La Gauche est tombée dans le panneau, parce qu’ils l’ont vu comme une riposte des opprimés à l’empire du mal qu’est l’Amérique. La Droite a gobé l’histoire, parce qu’ils l’ont vu comme une attaque des musulmans diabolisés contre la bonté américaine. Le président George W. Bush a très bien exprimé le point de vue de la Droite : « Ils nous détestent pour notre liberté et notre démocratie ».
 
Mais personne d’autre n’y a cru, les Italiens encore moins. Les Italiens avaient été informés quelques années auparavant au sujet des événements "false flag" du gouvernement lorsque leur président a révélé la vérité sur l’Opération secrète Gladio. L’Opération Gladio était une opération dirigée par la CIA et le renseignement italien au cours de la seconde moitié du 20ème siècle, consistant à faire sauter des bombes qui tuent des femmes et des enfants européens pour en accuser les communistes et, de ce fait, éroder le soutien des partis communistes européens.
 
Les Italiens étaient parmi les premiers à faire des présentations vidéo contestant l’histoire de cinglés de Washington sur le 9/11. Le nec plus ultra de ce défi est le film de 1 heure et 45 minutes, « Zéro. »  que vous pouvez regarder ici :
 
BEST 9/11 DOCUMENTARY EVER ! (FULL MOVIE)
 
Zéro. a été produit comme un film d’investigation sur le 9/11 par la société italienne Telemaco. Beaucoup de gens importants apparaissent dans le film ainsi que des experts indépendants. Ensemble, ils réduisent à néant chacune des affirmations faites par le gouvernement des États-Unis concernant les explications du 9/11.
 
Le film a été présenté au Parlement européen.
 
Il est impossible pour toute personne qui regarde ce film de croire un seul mot de l’explication officielle du 9/11.
 
Il est de plus en plus difficile d’éviter de conclure que des éléments du gouvernement américain ont fait exploser les trois gratte-ciel de New York afin de détruire l’Irak, l’Afghanistan, la Libye, la Somalie, la Syrie, l’Iran et le Hezbollah, et lancer les Etats-Unis dans l’ordre du jour des néo-conservateurs qui est l’hégémonie mondiale des États-Unis.
 
La Chine et la Russie ont protesté mais accepté la destruction de la Libye, même si c’était à leur propre détriment. Mais l’Iran est devenu une ligne rouge. Washington a été bloqué, et a donc décidé de causer de gros problèmes à la Russie en Ukraine afin de détourner celle-ci de l’ordre du jour des Etats-Unis ailleurs.
 
La Chine a été incertaine au sujet du compromis entre ses excédents commerciaux avec les États-Unis et son encerclement croissant par Washington avec des bases navales et aériennes. La Chine est venue à la conclusion qu’elle a le même ennemi que la Russie, à savoir Washington.
 
Une des deux choses suivantes est probable : soit le dollar américain sera abandonné, entraînant l’effondrement de sa valeur et mettant ainsi fin à l’état de superpuissance de Washington et à la menace qu’il représente pour la paix mondiale, soit Washington mènera ses marionnettes en conflit militaire avec la Russie et la Chine. Le résultat d’une telle guerre serait beaucoup plus dévastateur que l’effondrement du dollar américain.
 
 
A propos de l'auteur : Le Dr Roberts fut Secrétaire Adjoint au Trésor US de la politique économique dans l'administration Reagan. Il a été rédacteur en chef adjoint et éditorialiste du Wall Street Journal, chroniqueur pour Business Week et du Scripps Howard News Service. Il a occupé de nombreux postes universitaires. Son dernier livre disponible est : "The Failure of Laissez Faire Capitalism and Economic Dissolution of the West".
 
 
 
Pour développer son info :
 
2) - La fin pour les Etats-Unis est proche
- http://www.politicomag.com/article.php?t=La-Russie-et-la-Chine-annoncent-le-d%C3%A9couplage-commercial-du-Dollar-%E2%80%93-La-fin-pour-...&item=971&cat=2
- http://www.informaction.info/25042014-2341-La-Russie-et-la-Chine-annoncent-le-d%C3%A9couplage-commercial-du-Dollar-La-fin-pour-les-Etats-
Unis-est
 "La Russie vient de laisser tomber une autre bombe, annonçant non seulement le découplage de son commerce du dollar, mais aussi que son
commerce d’hydrocarbures sera à l’avenir monnayé en roubles et en monnaies locales de ses partenaires commerciaux – plus en dollars - . Le commerce de la Russie dans les hydrocarbures s’élève à environ un billion de dollars par an. D’autres pays, notamment les BRICS et BRCIS-associés (BRICSA) pourraient bientôt emboîter le pas et unir leurs forces avec la Russie, l’abandon de la «pétro-dollar» comme unité de négociation pour le pétrole et le gaz. Cela pourrait s’élever à des dizaines de milliers de milliards de perte pour la demande de pétro-dollars par an (PIB US à environ 17 milliards de dollars – Décembre 2013) -. Laissant une brèche importante dans l’économie des États-Unis serait un euphémisme Ajouté à cela est la déclaration aujourd’hui par Appuyez sur la télévision de la Russie – Chine rouvrir l’ancienne Route de la Soie comme une nouvelle route commerciale reliant l’Allemagne, la Russie et la Chine, ce qui permet de se connecter et de développer de nouveaux marchés le long de la route, en particulier en Asie centrale, où ce nouveau projet apportera économique et politique stabilité, et dans les provinces de l’Ouest de la Chine, où "nouveaux domaines" de développement seront créés. La première sera la Nouvelle Zone de Lanzhou dans le nord-ouest la province du Gansu en Chine, l’une des régions les plus pauvres de la Chine."
 
La Chine et la Russie signent un accord pour éviter le dollar
http://www.47carat.com/2785/la-chine-et-la-russie-signent-un-accord-de-commerce-bilateral-pour-eviter-le-dollar/
 (25 Novembre 2010)
http://www.dailymail.co.uk/news/article-1332882/China-Russia-abandon-dollar-new-bilateral-trade-agreement.html#ixzz1Z6UkwfeV
 "Le dollar et pour l’instant la monnaie de référence pour le commerce international, et notamment pour tous les échanges liés au pétrole. Ainsi quand deux pays s’échangent des biens, la vente est libellée en dollars surtout quand ces échanges concernent le pétrole, c’est ce qui rend la monnaie américaine prédominante et c’est pour cette raison qu’elle est utilisée par beaucoup de banques centrales à travers le monde pour leur réserve de capitaux. Et c’est surtout pour cette raison que les États-Unis n’avaient pas jusqu’à présent pas de problème de dette, ce statut de monnaie de réserve leur permettait d’imprimer des dollars sans réserve pour combler leurs déficits. L’avantage est si important, que certaines rumeurs vont jusqu’à affirmer que l’invasion de l’Irak s’explique en partie par la décision du pays de commencer à vendre du pétrole libellé en euro. Ces rumeurs expliquerait la pression mise en place sur l’Iran, qui souhaite lui aussi utiliser l’euro ou des roubles russes pour ses transactions pétrolières. Mais il semblerait que la situation soit doucement en train de changer. Ainsi l’accord signé par la Chine et la Russie représente une part importante des échanges mondiaux. On estime que le commerce entre la Russie et la Chine représente 40 milliards de dollars par an. Sachant que cet accord s’applique aussi sur les échanges de pétrole et de gaz, l’hégémonie du dollar vient de descendre d’un cran. Car bien que les États-Unis restent les plus gros consommateurs de pétrole au monde, c’est la Chine qui détient la première place en terme de consommations de ressources énergétiques. Sachant que la Russie quant à elle est devenu le premier exportateur de pétrole et le plus gros exportateur de gaz au monde."
 
HISTORIQUE ! FIN OFFICIELLE DU PÉTRO-DOLLAR !
http://resistanceauthentique.com/historique-fin-officielle-du-petro-dollar-reunion-durgence-russe-de-de-dollarisation-la-chine-et-liran-prets-a-abandonner-le-dollar-usd-2/
 "Réunion d’urgence Russe de “dé-dollarisation” : La Chine et l’Iran prêts à abandonner le dollar USD !!!!
Mes chers lecteurs c’est historique : POUTINE VA en chine le 20 MAI METTRE PERSONNELLEMENT A MORT LE PÉTRO-DOLLAR  : cet accord
énergétique avec la Chine devrait donc bien être signé , et c’est la 1ere fois qu’un pays ne devra pas aller d’abord acheter du dollar sur les marchés pour acheter son énergie , depuis plus de 40 ans et la mise en place du pétrodollar par KISSINGER ! Il reste une semaine à l’empire US pour empêcher cet acte irréversible et historique ! Vous comprendrez pourquoi les tensions sont au comble , mais les étasuniens ne peuvent pas faire avec la RUSSIE ET LA CHINE ce qu’ils ont fait avec Saddam, Kadhafi ou Chavez, à moins de déclencher une 3e guerre mondiale , le 20 mai SERA OFFICIELLEMENT LE DEBUT DE LA FIN DU système de PETRO DOLLAR ! 
Que la Russie ait fait pression pour que les accords commerciaux minimisent l’influence du dollar américain depuis le début de la crise en Ukraine
et avant) n’est pas un secret : ce qui a été largement couvert dans nos articles précédents (voir Gazprom prépare l’émission “symbolique” d’obligations en yuans chinois ; Alerte pétrodollars : Poutine se prépare à annoncer le “Saint Graal” : un deal sur le gaz avec la Chine; la Russie et la Chine s’apprête à signer le ” Saint Graal ” : un deal sur le gaz  ; 40 banques centrales prédisent quelle sera la prochaine monnaie de réserve ;  du pétrodollar au yengaz, et ainsi de suite). Mais jusqu’à présent, une grande partie de cela resta dans le domaine de la pensée magique et du ouï-
dire en général .Après tout, il est certainement «ridicule» qu’un pays puisse sérieusement envisager d’exister en dehors des limites idéologiques et religieuses du  pétrodollar  … parce que si un seul peut le faire, tout le monde peut le faire, et la chose que vous savez tous si ça se passe, est que les États-Unis iront vers l’hyper-inflation , l’effondrement social, la guerre civile et  toutes les diverses conséquences survenues dans les autres républiques bananières socialistes, comme le Venezuela, qui hélas lui n’a pas de monnaie de réserve mondiale a malmener." .../...
 Réunion d’urgence Russe de “dé-dollarisation” : La Chine et l’Iran prêts à abandonner le dollar USD
http://project-world-vision.over-blog.com/2014/05/attention-il-y-a-vraiment-du-lourd-aujourd-hui-historique-fin-officielle-du-petro-dollar-reunion-d-urgence-russe-de-de-dollarisation
 "..../... Selon l’agence prime news, le 24 Avril, le gouvernement a organisé une réunion spéciale consacrée à la recherche d’une solution pour se
débarrasser du dollar américain dans les opérations d’exportation russes .Les meilleurs experts au niveau du secteur de l’énergie, les banques et les agences gouvernementales ont été convoqués et un certain nombre des mesures ont été proposées en réponse aux sanctions américaines contre la Russie. .../... Mais plus important encore, rien de ce que projette la Russie n’aurait concrètement une chance de mise en œuvre si il n’y avait pas d’autres pays prêts à se désengager des relations bilatérales de libre-échange en USD. La volonté de ces pays cependant existe ce ne sera une surprise pour personne que les deux pays qui ont déjà répondu d’une manière positive et significative ne sont autres que la Chine et l’Iran."
Confirmation dans le circuit "mainstream"
Poutine en Chine le 20 mai pour renforcer le partenariat russo-chinois
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/afp-00602360-poutine-en-chine-le-20-mai-pour-renforcer-le-partenariat-russo-chinois-670487.php
 "Le président russe Vladimir Poutine se rendra à Shanghai le 20 mai sur invitation de son homologue chinois Xi Jinping afin de discuter du
partenariat russo-chinois, en pleine crise entre Russes et Occidentaux autour de l'Ukraine.
"Dans le cadre de la visite, seront signés une série d'importants documents dans les sphères de l'économie, du commerce, de l'énergie et de
l'humanitaire", a indiqué dans un communiqué le service de presse du Kremlin. "Les conditions et les perspectives du partenariat russo-chinois sur la scène internationale seront aussi examinées", a précisé le communiqué. "Nous espérons que la visite marquera une nouvelle étape notre
partenariat global et notre coopération stratégique".
 
Le véritable agenda d’Obama
http://www.voltairenet.org/article182990.html
 "La stratégie de Washington dans le cadre de la crise ukrainienne n’a rien à voir avec ses objectifs affichés : il ne s’agit pas de repousser la Russie, mais d’utiliser celle-ci pour faire peur aux Européens et leur imposer à la fois de s’impliquer plus dans l’Otan et de se fournir plus en hydrocarbures états-uniens. Le principal objectif de la visite du président Obama en Europe —déclare Susan Rice, conseillère pour la sécurité nationale— est de « faire pression pour l’unité de l’Occident » face à l’ « invasion russe de la Crimée ». Le premier pas sera le renforcement à venir de l’Otan. L’alliance militaire qui, sous commandement étasunien, a englobé en 1999-2009 tous les pays de l’ex-Pacte de Varsovie, trois de l’ex-URSS et deux ex-républiques de la Yougoslavie (détruite par l’Otan avec la guerre) ; qui a déplacé ses bases et ses forces militaires, y compris celles à capacité nucléaire, en les adossant de plus en plus à la Russie, en les armant d’un « bouclier anti-missiles », instrument non pas de défense mais d’offensive ; qui a pénétré en Ukraine, en organisant le coup d’État de Kiev et en poussant ainsi la Crimée à se séparer et à s’unir à la Russie."







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Article 7

Envoi de Daniel HOUGUET :  http://www.bretagneenresistance.eu/






photo de cinq taureaux courant en liberté dans les marécages de Camargue 


illustration par tête transformée en grille-pain de cervelle


LES RADICAUX ET LE TOTALITARISME DE RUSE
 
Titre original
Les radicaux et les nouveaux totalitaires
 
 
par Gérard Charollois
 
 
 

(Message relayé par le transmetteur : "Tous à ALES, le 31 mai prochain pour dire non, pacifiquement mais clairement à la torture tauromachique et au fascisme de ruse").
 
Page d'origine : http://www.ecologie-radicale.org/index.php?option=com_content&view=article&id=709:les-radicaux-et-le-totalitarisme-de-ruse&catid=46:edito&Itemid=90
 
Lettre du samedi, 19 Avril 2014
 
La CONVENTION VIE ET NATURE a délibérément choisi de réveiller les consciences assoupies, de mobiliser les esprits non timorés, en se revendiquant « mouvement d’écologie éthique et radicale ».
 
Le Pouvoir n’aime pas la Radicalité.
 
Dans une circulaire aux directeurs généraux de la police nationale, l’ancien ministre de l’intérieur, devenu premier ministre pour cause de popularité chez les conservateurs et nonobstant un score peu flatteur à la primaire socialiste de 2012, stigmatise les mouvements écologistes radicaux, les animalistes.
Il s’autorise à en faire des alliés de l’ultra-gauche, voire, de l’ultra-droite, des anarchistes et autres autonomes, bref de tout ce qui demeure
réfractaire au grand conditionnement, tout ce qui est infréquentable, mauvais, marginal au regard des esprits bêlant à l’unisson des dogmes, mais tellement utile pour effrayer les pusillanimes soumis.
 
Où sont les attentats sanglants perpétrés par ces mystérieux mouvements écologistes radicaux et animalistes ?
Où sont leurs rassemblements armés ?
Qui ont-ils agressé ? Quels biens publics ou privés ont-ils détruits ?
Aucun fait, autre que symbolique, ne nous a été révélé et ne doutons pas que les chiens de garde du système le déplorent.
Car, tout acte illégal imputable aux gêneurs leur offrirait deux opportunités :
- Ameuter l’opinion publique contre les terroristes ;
- Frapper de peines dissuasives les réfractaires.
 
Que révèlent cette note ministérielle rejoignant les alarmes de certains parlementaires et les dénonciations hargneuses des lobbies, les insinuations de la presse « pravdatisée » ?
 
Ceci de fondamental que nous expliquerons inlassablement :
les démocraties ne sont que de pures façades, des leurres, des sociétés anesthésiées.
 
Français, vous avez le choix politique entre des « socialistes » (parti démocrate) et une UMP (parti républicain) qui, avec quelques nuances de style, font la même politique au service des mêmes intérêts : ceux du Marché, de la finance, des affaires.
Ce Pouvoir, trop proche des miasmes de l’affairisme, offre des alternances  qui ne  sont en rien des alternatives.
Or, l’idéologie de ce nouveau totalitarisme de ruse est négateur des droits de l’animal et de la nature, puisque ces droits contrarient les intérêts du
Marché, de la finance, des affaires.
L’animal doit rester, dans les faits à défaut de l’être dans le droit, une marchandise, et la nature, un simple décor, pour ne pas nuire au commerce, à
la croissance, au développement, c’est-à-dire à la spéculation.
 
Voilà pourquoi les dirigeants mettent au ban de la société, stigmatisent, dénoncent à la vindicte publique comme terroristes dangereux, mauvais, irresponsables, les Résistants qui, sans la moindre violence, sans la moindre agressivité contre les personnes, osent remettre en questions les fondements éthiques de leur société de dévastation et d’exploitation.
 
En insultant et caricaturant les mouvements réfractaires, le totalitarisme de ruse maîtrise l’opinion publique.
On ne donne pas la parole à des extrémistes. On ne discute ni ne réfute des terroristes dangereux. Et surtout, on ne vote pas pour des ultras et,
pour mille ans, on vote pour les « démocrates » ou les « républicains » !
Le totalitarisme de ruse est plus fort que ses devanciers, les totalitarismes de forces qui régnaient par la police politique et des camps.
 
Point besoin de milices et de camps, lorsqu’on dispose des moyens de contrôler les cerveaux et de maintenir indéfiniment le système en place.
Il suffit de criminaliser tout contestataire, fut-il radicalement pacifique.
 
Quelques casseurs folkloriques, lors des sommets internationaux des dirigeants, permettent même d’accréditer la thèse de l’existence de groupuscules gauchistes, violents,  et bien sûr éternellement marginaux.
Le fait de les tolérer confère un côté vertueux au Pouvoir et pousse l’opinion grégaire à voter par réflexe de peur.
 
Voyons, disent les totalitaires de ruse : « nous sommes en liberté, pas en dictature, comme hier, au temps des fasciste et des staliniens. Nous avons même nos ultras, dangereux, voyous, menaçants, que vous devez tenir en dehors des institutions » !
Vous êtes libres d’approuver le Marché, la finance, l’exploitation de tous les êtres, y compris les humains ordinaires ».
 
Mais, si vous désapprouvez, vous devenez des déviants, dès lors qu’il n’y a pas d’alternative.
Je n’insinue nullement qu’un complot planétaire, une mafia structurée, un comité de milliardaires voraces, structurent ce totalitarisme de ruse.
Il n’en est rien et les 67 oligarques qui possèdent autant que la moitié de l’humanité ne constituent pas un quelconque Comité Central secret.
Non, le système n’a pas de tête, pas plus qu’il n’a de cœur.
C’est une idéologie, des dogmes à dominante économique dont le succès s’explique par le fait qu’il correspond à une tare ontologique de l’animal
humain : la cupidité.
Pas de tête, pas de chef, pas de führer, mais une main que ses adeptes disent « invisible ».
Cette main invisible et sale tue, pollue, bétonne, supprime des emplois publics, paupérise.
 
Michel ONFRAY, lors d’une de ses toujours remarquables conférences parla de « fascisme de lion » et de « fascisme de renard », empruntant à la symbolique populaire de la force et de la ruse.
Le fascisme de lion défilait aux flambeaux, exaltait les foules, éliminait physiquement ses opposants.
Le fascisme de renard transforme le citoyen en « veau à l’engrais », uniquement préoccupé de consommation et courbant l’échine sous le poids de
l’économie.
 
Que signifie la Radicalité ?
Tout simplement que nous prenons les problèmes à la racine et que c’est à la racine que nous y répondons.
Rien d’autre.
Oui, les mouvements écologistes et animalistes sont radicaux en ce qu’ils considèrent qu’existe une unité profonde du vivant et que de cette
valorisation de la vie découlent des conséquences morales et politiques de rupture.
Or, le système marchand refuse la rupture.
Il ne peut dès lors admettre comme interlocuteurs des militants qui contestent que l’on puisse chasser par plaisir, torturer des taureaux dans les
arènes, élever les animaux dans des conditions cruelles, les abattre sadiquement au nom de religions doloristes.
 
Dans le même temps, obéissant à la même logique d’exploitation, de compétitivité, de rentabilité, le système incite les humains à devenir les esclaves de la finance, à consentir des sacrifices pour satisfaire les appétits insatiables de cette  maîtresse du monde.
 
Pour vaincre la contestation, les chiens de garde du système doivent diaboliser ceux qui manifestent contre la chasse à courre, les corridas, les lignes à très grande vitesse et les aéroports du groupe VINCI et ceux qui refusent de sacrifier l’humain à l’économie, au profit, aux fonds de pensions fossoyeurs de la vraie démocratie.
 
En les rangeant parmi les « terroristes », le Pouvoir sait qu’il anesthésie efficacement l’opinion majoritaire des braves gens qui redoutent le désordre et préfèrent s’abrutir devant le sport de compétition et les programmes télévisés conçus pour empêcher de penser.
Contre la PRAVDA, au siècle passé, les dissidents pouvaient écouter les radios étrangères et lire sous le manteau les ouvrages séditieux.
 
Contre le conformisme de ceux qui proclament la fin de toute alternative, il nous faudra quelques années encore pour réveiller les peuples.
 
Mais, que les chiens de garde ne s’y trompent pas : La nouvelle Résistance a compris leur mode opératoire.
Nous ne tomberons pas dans leur piège grossier.
Face à un totalitarisme de ruse, le combat doit revêtir une autre forme que celui naguère pratiqué face à un totalitarisme de force.
Notre combat sera culturel, moral, éthique et nous ne les suivrons pas sur le chemin qu’ils nous montrent pour mieux nous neutraliser.
 
Raison de plus de manifester dans la dignité contre la tauromachie, la chasse et toutes les agressions contre la nature, les animaux et les humains «flexibilisés et compétitifs».
 
 
 
 
Pour compléter ou développer son info :
 
Fin de partie pour Fragnoli
Soutien aux inculpés du 11 Novembre : [l’affaire de Tarnac]
http://www.soutien11novembre.org/spip.php?article572
 "Ca y est, Mr Fragnoli s’en est allé. Epuisé, au bout du rouleau, il a quand même eu la délicatesse de nous gratifier d’une ultime Fragnolade. A la suite de ses frasques dans le Canard Enchaîné, nos avocats avaient jugé bon de demander son départ en retraite anticipée. Tout le monde s’y accordait, Mr Fragnoli qui récemment encore imaginait une adaptation cinématographique de l’affaire de Tarnac où Brad Pitt jouerait son rôle, avait définitivement perdu la raison. Sa hiérarchie, mue par on ne sait quel incompréhensible bénévolat, lui proposa de prendre les devants plutôt que de subir une ultime humiliation qui aurait valeur de blâme. Le dos au mur, il a pris cette petite porte, non sans fragnoler haut et fort que la décision émanait de lui. Avec cet humour malade que ceux qui le côtoient lui connaissent, il alla jusqu’à déclarer qu’il en avait marre des attaques personnelles dans la presse. Les dizaines de journalistes qui ont pu l’entendre déblatérer ses petits ragots et ses petites médisances à propos de la vie personnelle des inculpés ont dû bien rire."
 
Combattre le terrorisme, le style français (New York Times)
http://www.legrandsoir.info/combattre-le-terrorisme-le-style-francais-new-york-times.html
 "La France et les États-Unis ont des notions différentes de la liberté, l’égalité et la fraternité, bien que les mots aient à peu près le même sens dans les deux langues. Les méthodes de lutte contre le terrorisme à domicile - un autre mot français datant de 1789 - sont également très différentes, issues d’histoires, de systèmes juridiques et de conceptions de l’État différents.
Les horreurs à Toulouse - les meurtres de sept personnes dans un peu plus d’une semaine par Mohammed Merah, un citoyen français né de
parents d’origine algérienne qui aurait affirmé appartenir à Al-Qaïda - ont créé un vif débat en France sur le fait de savoir pourquoi la police et les services de sécurité ont échoué à l’identifier à temps. La police a également échoué à le prendre vivant, ce qui rend plus difficile de découvrir la
véritable ampleur de ses contacts et de son parcours vers le terrorisme."
 
Règlement antimasques - Le fascisme au bout de la matraque
http://www.ledevoir.com/societe/justice/350180/le-fascisme-au-bout-de-la-matraque
 "Depuis que les étudiants sont en grève, le pouvoir politique, les autorités policières et les « généraux » des escouades anti-émeute n’ont pas cessé de nous dire quel travail admirable policiers et escouades anti-émeute accomplissent « avec discipline, discernement et sans user de force excessive », selon les mots mêmes du directeur de la Sûreté du Québec. Sauf quelques exceptions, les journalistes, commentateurs et chroniqueurs se sont rangés du côté de ce qu’ils ont appelé la nécessité de faire respecter la loi et l’ordre quand on vit en démocratie. On a déjà oublié comment la violence a commencé : par des bidons d’essence soi-disant trouvés par la police devant les maisons de certains ministres, de faux cocktails Molotov lancés à l’intérieur des bureaux du gouvernement et des tas de briques jetés sur les rails du métro de Montréal. Les autorités policières et le pouvoir politique ont immédiatement associé les étudiants à ces actions « terroristes » et promis d’arrêter promptement les coupables de ces actions. Ce qui devrait nous sembler curieux, c’est que les autorités policières sont restées depuis absolument silencieuses là-dessus et, à ma connaissance, aucun journaliste ne s’est inquiété de la chose."
 
Le congrès américain élargit la loi autoritaire anti-protestation
http://www.wikistrike.com/article-le-congres-americain-elargit-la-loi-autoritaire-anti-protestation-101154569.html
 "Un projet de loi adopté lundi a la chambre des représentants américaine et jeudi au sénat élargirait les lois anti-protestation qui font un crime – un délit grave punissable d’une longue peine de prison – du fait « d’entrer ou de rester dans » une zone désignée comme étant « a accès restreint ». Ce projet de loi – le h.r. 347, ou le “federal restricted buildings and grounds improvement act of 2011” (« loi de 2011 sur les bâtiments fédéraux et les terrains fédéraux a accès restreint ») – a été  adopté par consentement unanime au sénat, alors que seuls Ron Paul et deux autres républicains ont voté contre ce projet de loi a la chambre des représentants (le projet de loi adopte a 388 voix contre 3). pas un seul politicien démocrate n’a voté contre ce projet de loi."
 
Climat : catastrophe à l’horizon
http://www.vigile.net/Climat-catastrophe-a-l-horizon
 "Le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) est venu préciser cette semaine l’ampleur des bouleversements qui attendent l’humanité si elle ne parvient pas à infléchir la trajectoire climatique actuelle. D’où l’appel à l’action renouvelé par plusieurs, alors que la communauté internationale s’est fixé l’objectif ambitieux de parvenir l’an prochain à un accord sur la lutte contre les changements climatiques. La publication lundi du nouveau rapport du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) est pratiquement passée inaperçue dans les sphères politique et médiatique, même si la conclusion est on ne peut plus claire : la science nous prédit une catastrophe sans précédent dans l’histoire si l’inaction demeure la norme dans le dossier des changements climatiques. Déjà, les bouleversements du climat « ont des impacts sur les systèmes naturels et humains sur tous les continents et à travers les océans », constatent les scientifiques dans le rapport Changement climatique 2014 : conséquences, adaptation et vulnérabilité. « Ce qui est frappant dans les incidences observées de ces changements, ajoutent-ils, c’est qu’ils se produisent depuis les tropiques jusqu’aux pôles, depuis les petites îles jusqu’aux grands continents, et depuis les pays les plus riches jusqu’aux plus pauvres. » Pour la première fois, le GIEC prévient que la transformation provoquée par l’activité humaine pose une sérieuse menace pour l’approvisionnement alimentaire mondial."
 
Après les gaz de schiste, voici les gaz de couche, le nouveau filon des pétroliers
http://www.bastamag.net/Les-gaz-de-couche-nouveau-filon
 "Dix ans après la fermeture de la dernière mine de charbon en France, les bassins houillers du Nord ou de Lorraine font de nouveau parler d’eux. Ils sont le terrain de jeu d’entreprises désireuses d’exploiter du « gaz de couche ». Pour être extrait, ce gaz, contenu dans des couches de charbon profondément enfouies, pourrait nécessiter les mêmes méthodes que celles utilisées pour les hydrocarbures de schiste, avec de lourds impacts environnementaux. .../... Avez-vous déjà entendu parler du « gaz de couche » (coalbed methane en anglais) ? Ce gaz n’est autre que du méthane piégé au cœur des veines de charbon des anciennes houillères. Il est principalement exploité aux États-Unis, au Canada et en Australie. Mais d’anciens bassins houillers français dans le Nord-Pas-de-Calais, le Jura, la Lorraine, la Provence et les Cévennes sont dans la ligne de mire des entreprises gazières. Ainsi, l’entreprise britannique European Gas Limited (EGL), qui a racheté l’entreprise publique Gazonor – ex-Charbonnages de France – dispose de plusieurs permis exclusifs de recherches en Lorraine (ici et là), dans le Jura et dans le bassin de Gardanne (Bouche-du-Rhône). Est-ce la même chose que le « gaz de mine » à l’origine des célèbres coups de grisou, ces explosions accidentelles dans les mines de charbon ? Non..."
 
Que fait Total au Sahara occidental ?
http://multinationales.org/Que-fait-Total-au-Sahara
 "Au large du Sahara occidental - territoire occupé par le Maroc depuis près de quarante ans -, Total et d’autres firmes internationales commencent à mener des activités de prospection pétrolière et gazière. Le tout dans des conditions très contestables du point de vue de la consultation des populations locales et du partage équitable des bénéfices éventuels avec celles-ci. Les militants de la cause sahraouie dénoncent depuis des années le rôle de l’entreprise française dans la remise en cause de la souveraineté du territoire. Total est désormais aussi critiquée par certains investisseurs « éthiques », au premier rang desquels les fonds norvégiens."







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Article 8

Envoi par Guy CREQUIE : http://guycrequie.blogspot.com/






logo du Parlement Européen avec drapeau 

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photo d'une famille se recueillant devant stèle dans un cimetière militaire


COUP DE GUEULE D’UN INTELLECTUEL FRANÇAIS !
 
 
APRES : LA PARTICIPATION DE LA FRANCE A l’EUROVISION
AVANT : LE VERDICT DE l’ELECTION AU PARLEMENT EUROPEEN LE 25 MAI !
= DANS LES DEUX SITUATIONS, LE MEME CONSTAT : BONJOUR TRISTESSE !
 
 
 
La France a terminé 26e sur 26, lors du concours de l’Eurovision = manifestation musicale suivie par des dizaines de millions de téléspectateurs en Europe avec la note ridicule de 2 points.
Un humour (noir) dirait qu’effectivement notre pays est bien celui de l’exception culturelle !
Le groupe Twin Twin  qui a représenté la France n’a rien à se reprocher. II a été sélectionné, il a offert ce qu’il est et sait faire !
Non : la responsabilité est à rechercher du côté de acteurs culturels de notre pays à commencer par son Ministère de la culture.
En France de Jean-Jacques GOLDMANN à Benjamin BIOLAY, nous disposons de mélodistes de talent. N’y- a-t-il pas du côté de la jeune génération
de Nouvelle star à The Voice ou autre, un talent susceptible de porter une mélodie et un bon texte, susceptibles de représenter honorablement la France ?
 
Il s’agit de s’y préparer dès maintenant ! Un pays qui s’habitue ou reste sans réaction devant ce qui est assimilé à un déclin culturel, l’est également en politique.
 
Si pour KANT ou HEGEL, la poésie est l’art par excellence, ceci car son élément est le langage, pour SCHOPENHAUER : la musique est l’art suprême.
Elle est une présence directement manifestée !
C’est pourquoi : elle ne traduit plus comme le font la peinture et la poésie= elle se substitue littéralement à elle ! Ainsi, elle a un pouvoir unique de
libération, comme elle a un pouvoir de synthèse par ses vibrations sonores allant à la zone alpha et reliant les cœurs et les corps.
Je ne vais pas quand même pas me proposer pour représenter notre pays. Sinon allons demander à Nolwenn LEROY qui a vendu un million d’
exemplaires de ses chansons bretonnes, de le faire, ou encore à Johnny notre rocker national, lequel, à plus de 70 ans sait encore faire chavirer les cœurs.
 
Il y a bien des essayistes de talent dans notre pays, cependant bien d’entre eux en oublient que ce n’est pas parce que l’on philosophe que l’on est véritablement philosophe : que font-ils de la fonction critique de la philosophie, de son pouvoir d’interpellation ?
Que la regrettée Françoise SAGAN me pardonne si je reprends le titre de l’ouvrage qui la révéla en 1954 au grand public et aux professionnels du
genre littéraire.
L’élection des députés au Parlement européen le 25 mai, n’a pas eu droit en France avant le verdict des urnes à une émission télévisée digne de ce
nom. Cependant à titre d’exemples : si vous demandez aux Françaises et aux Français de vous indiquer quel est le rôle de la Commission européenne, du parlement européen ou du Conseil de l’Europe plus d’un sur deux ne saura pas vous répondre.
 
Aux idéaux de paix, de prospérité, d’échanges coopératifs pour des réalisations communes, proposés par Jean MONNET et Robert SCHUMAN, ce qui va émerger le 25 mai, c’est l’oubli de la paix sur notre continent depuis la seconde guerre mondiale (hormis les épisodes douloureux de l’ex Yougoslavie et présentement de l’Ukraine à nos frontières,) et qui valut au continent la réception du prix Nobel de la paix.
 
Outre l’abstention massive, c’est la montée des populismes et extrémismes qui risque d’être le fait dominant avec ses expressions variées des formes de racisme, de xénophobie et d’antisémitisme.
Présentement au sein des peuples, ce qui ressort des politiques européennes, c’est leur impuissance ou voix discordante sur les grands dossiers
internationaux, les politiques d’austérité qui accablent les peuples, tout ceci faisant oublier ce qu’il en a été de la politique agricole commune, et de quelques coopérations abouties en matière de recherche spatiale ou de quelques réussites industrielles.
Notre gouvernement et les médias télévisés ont manqué de profondeur. Respecter l’idéal républicain, les valeurs de la Nation (son histoire) tout en
favorisant des coopérations réussies entre les peuples, est-ce dépassé, un dessein désuet et abandonné ?
Désespère-t-on des peuples : de leur capacité à penser, vouloir, faire ?
 
Les voix des populismes et des extrémistes sont-elles les seules à oser, revendiquer, mobiliser ?
Si c’est cela = la France = et bien honte à ce qu’il en reste ! Et alors, toutes les formes de racisme, de xénophobie et d’antisémitisme ont de beaux
jours devant elles.
 

© Guy CREQUIE
Ecrivain, observateur social
& Chanteur (nom de scène : Gil CONTI)
Blog : http://guycrequie.blogspot.com
 
 
 
Pour compléter son info :
 
« Le commerce est censé construire des ponts entre les nations, pas provoquer un désastre »
http://www.bastamag.net/Le-grand-marche-transatlantique
 "Négocié dans l’opacité, le projet d’accord commercial entre l’Union Européenne et les États-Unis inquiète. Pour mieux comprendre les enjeux, Basta ! ouvre ses colonnes aux représentants de la société civile qui, de l’Allemagne aux Etats-Unis, en passant par la France, l’Espagne ou l’Italie, se mobilisent. Ilana Solomon est chargée des questions commerciales au Sierra Club, une ONG américaine écologiste. Elle explique comment ce projet d’accord de libre échange pourrait porter atteinte aux politiques climatiques, environnementales et sociales, aussi bien aux Etats-Unis qu’en Europe. La première condition avant de poursuivre toute négociation : « Impliquer le public dans toutes les étapes de la prise de décision. » Bien qu’il soit présenté comme un accord commercial, le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (Transatlantic Trade and Investment Partnership, TTIP) a en fait peu à voir avec le commerce. Étant donné que les droits de douane entre les États-Unis et l’Union européenne sont déjà très bas, ce pacte ne portera pas sur les enjeux traditionnels des négociations commerciales, comme le niveau des tarifs douaniers. En réalité, les grandes entreprises veulent se servir de ce pacte pour éliminer, aux États-Unis comme dans l’Union européenne, les mesures de protection de l’intérêt public et les normes existantes en matière d’environnement, d’alimentation, de produits chimiques et dans bien d’autres domaines, en les stigmatisant comme « barrières non tarifaires » ou « entraves commerciales ». Le tout dans le seul but d’amasser davantage de profits. Cela représente une menace pour de nombreuses dispositions de protection de l’intérêt général qui affectent directement nos vies quotidiennes. Cela contribuerait à aggraver l’un de nos défis communs – la crise climatique."
 
Comment Orbán a étouffé la société civile hongroise
http://fr.myeurop.info/2014/04/10/societe-civile-hongroise-vaincue-orban-13613
 "Très active durant les premières années du mandat de Viktor Orbán, la société civile hongroise s'est aujourd'hui endormie. La réélection, le 6 avril, du premier ministre conservateur semble avoir entériné sa défaite. Anna, Veronika et Péter, trois jeunes (ex)-activistes, expliquent l'effondrement de l'opposition citoyenne. Pendant les premières années du précédent mandat conservateur de Viktor Orbán, on aurait presque cru au réveil de la société civile. Dès les orientations inquiétantes pour le bon fonctionnement de la démocratie, telle que la loi des médias ou l’adoption de la nouvelle constitution au 1er janvier 2012, des rassemblements souvent apolitiques de plus de 100.000 personnes (fait rare en Hongrie) ont envahi les rues de la capitale."
 
Pourquoi les néofascistes s'en prennent-ils à la culture ?
http://humeursdemarisse.blogspot.fr/2014/04/pourquoi-les-neofascistes-sen-prennent.html
 " Dès que ces individus ont le pouvoir, ou une part de pouvoir, la culture est la première à en faire les frais.
Il y a deux choses que haïssent les néofascistes, ce sont d’une part, l’intelligence, celle qui permet de comprendre, d’autre part, la différence. Le cri de José Millan Astray y Terreros  en Octobre 1936 « À bas l’intelligence, vive la mort » à l’Université de Salamanque en Espagne raisonne dans
tout le 20e siècle et trouve des échos dans tous les mouvements fascistes et nazis. On retrouve la même attitude chez Baldur Von Schirach, chef des Jeunesses Hitlériennes : « Quand j’entends le mot culture, je sors mon revolver ».  De manière générale tous les pouvoirs et mouvements totalitaires ont brimé la culture qui permet  l’expression de l’autre, de le comprendre, de l’accepter dans sa diversité."






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Article 9

Envoi par Jean SAINT-VIL : http://www.jj-pat-rey.com/JJ-REY_NEO/index-publi-2012.html






illustration par grenouille anthropomorphe tirant la langue au milieu de bulles 

illustration par femme éclatant de rire à table


RIRA BIEN QUI RIRA LE DERNIER
 
 
 
Rira bien qui rira le dernier est l’un des premiers proverbes français les plus populaires et que l’on a employé plus d’une fois dans sa vie, en riant ou en pleurant.
 
L’explication de ce proverbe renvoie généralement à la situation d’individus floués ou victimes d’une moquerie qui attendent leurs bourreaux au tournant, dans l’espoir de prendre leur revanche plus tard et de voir les événements tourner en leur faveur pour en rire à leur tour.
 
Mais, d’autres façons de voir ce proverbe sont possibles. On peut s’imaginer qu’il invite à se mettre à rire après que tous les autres ont fini de rire.
 
La question se pose vite de savoir quand et comment commencer à rire si on doit rire après les autres. 
 
Et là, je vous avoue que c’est difficile de trouver le moment optimal pour rire après les autres. Car, il faut être toujours sûr qu’ils ont fini de rire et qu’il ne reste plus un brin de rire dans leurs visages ou dans leurs yeux.
 
Si l’on attend trop longtemps pour rire quand on veut rire après les autres, on risque de prendre le risque d’être ridicule aux yeux de ceux qui viennent de rire et de faire rire de soi plutôt que du spectacle.
 
Par ailleurs, si tout le monde veut rire en dernier en se retenant de rire, personne ne rira plus et ce sera le flop dans les salles de spectacle.
Inversement, ceux qui riront, riront tout seuls en se cachant pour être sûrs que personne d’autre ne rira après eux.
 
On peut aussi s’imaginer dans ce cas que la meilleure façon de rire est de rire à gorge déployée devant sa glace. Encore faut-il que ceux qui rient devant leur glace, ne croient pas à un moment de la durée, que le rire devant la glace n’est autre qu’un autre rire.
 
On peut aussi tenter de rire dans son cœur, mais comment contenir son rire pour ne pas être vu en train de rire et de faire rire de soi.
 
En conclusion, s’il faut appliquer ou faire appliquer le principe du rire en dernier, il n’y a qu’une alternative toute simple : Soit interdire de rire, soit s’interdire de rire.
 

Le 26 avril 2014,
Jean SAINT-VIL









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Dernière modification : 29.05.14, 02:06:24