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Article 1 : DECLIN DE LA FRANCE ? PARLONS-EN !
par Jean-Jacques REY
Article 2 : GMT : "Grand Marché Transatlantique"
par Benoist MAGNAT
Article 3 : DES ENJEUX AUTOUR DU REVENU DE BASE
par David GRAEBER ; intervieweur : Paul SOLMAN (envoi de Mouvement Français pour un Revenu de Base)
Article 4 : LA SPIRALE INFERNALE DE LA CAPITALISATION BIDON
par Robert BIBEAU
par René FRANCAL
Article 6 : 2014 : ANNEE DE VERITE POUR LES ETATS-UNIS
par Paul Craig ROBERTS (envoi de Marc JUTIER)
Article 7 : LES RADICAUX ET LE TOTALITARISME DE RUSE
par Gérard CHAROLLOIS (envoi de Daniel HOUGUET)
Article 8 : COUP DE GUEULE ... : ... BONJOUR TRISTESSE !
par Guy CREQUIE
Article 9 : RIRA BIEN QUI RIRA LE DERNIER
par Jean SAINT-VIL
Nicolas Sarkozy, président de la République Française, fut le
parfait révélateur d'un déclin, mais dans le cadre d'une
vaste tromperie. Cet homme cédait souvent à la facilité : péremptoire,
ivre d’exercer le « pouvoir suprême », il a voulu flétrir le corps
social et ceci l'a brûlé. Voilà l’erreur fondamentale des gens de la
Droite en général (quelque soit leur position sociale) ils cherchent à
se faire obéir : par principe, plus qu’à convaincre : au moins de la
nécessité de le faire ; d’autant qu’ils ont le mépris facile. Ce qui
explique que d’ordinaire, ils ne cherchent guère à louvoyer mais
respectent les rapports de force (comme un fait acquis).
Il y a un paquet de gens qui aiment cela : se faire commander et exécuter…et en général (aussi !) ils cherchent à être du « bon côté », c’est plus confortable et cultivent les apparences plus que le fond… Sauf qu'il y a de moins en moins de places du bon côté ! Voilà, illustrés, deux traits de personnalité qui font la différence, se repèrent aisément et font les repères rapidement. Ils s’inscrivent en plein dans le débat Droite-Gauche depuis des lustres. C’est un exercice particulièrement périlleux pour un Pouvoir de dépasser ce débat, au-delà du discours ; mais c’est à cela que l’on reconnaît un Pouvoir fort mais efficient, et l’autoritarisme n’y parvient pas longtemps ; précisons : à l’échelle du temps historique des nations, car pour l’existence d’un individu, l’expérience peut être longue. Cependant nous n’avons vu cela qu’en de rares occasions, et en France, je crois bien qu’il a fallu de grandes souffrances dans la société pour en arriver là… C’est ce qui explique la nostalgie de beaucoup de nos concitoyens qui devient matière à être exploitée par des forces réactionnaires, mais condamnent à terme l’idéologie des marchés et de ce qu’on appelle « la mondialisation » (néolibérale !) plus sûrement qu’un savoir partagé sur les causes de la régression et du déclin national.
Pourtant il serait temps d'en parler explicitement des causes de ce
déclin, brandi à la face du monde, en premier lieu par quelques uns de
nos "intelligents" commentateurs et compatriotes...
Les logiques d’appareils (en particulier politiques) me répugnent,
c’est pour cela que je me tiens en dehors – d'autant que je ne cours
pas après le pouvoir, ses outils et ses artifices – et qui explique
pourquoi je sois placé en marge, bien obligé de faire avec, considéré
avec méfiance, un peu comme un franc-tireur... même si ceux-là ont pu
parfois contribuer à sauver l'honneur de la France, n'est-ce pas !
Mais je dois dire, je pense être : je suis un peu dans l’état d’esprit de beaucoup de jeunes gens. Car, si par conformisme, on ne m’a pas réellement donné ma chance (comme je viens de l'évoquer, il faut aussi assumer ses choix) je pense que je dois ma situation d'abord à un contexte défavorable et à l'archaïsme des mentalités que l'on peut assimiler à un déclin, et la cause première en est la faillite de nos soi-disant élites, formées aux mêmes modes de pensée : seule, l’étiquette change ! Ensuite nous subissons toutes sortes d'atteintes à notre identité culturelle et notre modèle social comme le colonialisme, mercantiliste, des Anglo-Saxons par exemple. Le phénomène empire, et ceci inquiète à juste titre une part très importante des Français-e-s. Mais cela génère aussi des comportements très négatifs de leur part, et, dans les faits, les gens intelligents, s'ils refusent de se fondre dans le décor (qui devient une friche !) on les force à partir, c’est même devenu un « sport national » maintenant en France !
La surenchère nationaliste n’est pas une réponse au déclin
perçu, raisonnablement, mais si le corps social reste inerte (ou juste
capable de sauts d'humeur), nous allons au-devant de grandes
difficultés. Personne ne s’en sortira, chacun dans son coin…et l’individualisme a déjà fait des
ravages dans notre société.
Si, en France, nous arrivions à un stade de régression sociale,
avancée, je me demande si le peuple pourrait faire aussi bien que les Grecs par exemple (nonobstant leurs nazillons) pour y répondre, au moins dans la
solidarité transversale entre citoyens, j’en doute… Parce qu’à force
d’entendre vociférer contre toutes sortes de boucs émissaires, avec une
complaisance évidente pour certains qui se croient plus « français »
que les autres, à force d’évacuer leurs propres responsabilités et
leurs insuffisances, etc. beaucoup de nos concitoyens, de moyens esprits, se transforment en
malheureux aigris.
C’est un autre symptôme du déclin de civilisation et celui-là parmi les
plus évidents ! La crise morale, elle est d’abord en chacun d’entre
nous, broyé par la
« Société » débile de Con-sommation. Le jour où on met cela à bas, nous
reprendrons le droit de disposer de nous-même, en tant que peuple, pas
avant ! …
Déjà, un des premiers progrès à réaliser, c'est la redistribution
des gains de productivité et les économies en coût de main d’œuvre et
d’installations,
à tout le monde et plus justement, pour effet
durable, à travers tous
les pays du monde,
particulièrement pour ce qui concerne les effets de la "Révolution Numérique" : Internet au premier
chef. Cela devrait d’ailleurs être une logique du profit si on
dépassait les égoïsmes suicidaires… Ainsi le progrès technologique
aurait un sens et l’évolution en qualité de vie s’en ressentirait,
directement et rapidement : ce qui devrait être le cas pour toute
civilisation.
Et puis il y a bien d'autres choses à faire, pendant que le "compteur"
de Mère Nature tourne, mais le temps est
long à la manœuvre pour les vieux routiers de la politique, dirait-on,
et certains qui ont dans l'idée de l'accélérer, ont beaucoup de peine à
se faire entendre, nos jeunes vont avoir du boulot, c'est sûr, tôt ou
tard, et ils ont intérêt à choisir le bon cap ! ...
Jean-Jacques REY
http://www.jj-pat-rey.com/INTERNET-TRIBUNE-LIBRE/index.html Pour développer son info
:
Quelques
éclairages à l'international...
UKRAINE : ÉTAT A L'AGONIE ?
Essai de décryptage juridique par Me Corneille Yambu–A-Ngoyi http://mai68.org/spip/spip.php?article7213 "La République d’Ukraine va-t-elle bientôt rejoindre la Yougoslavie et l’URSS au musée d’Empires et d’États disparus ? .../... Notre objectif est de poser le diagnostic d’un mal contre lequel les soins administrés risquent d’emporter le patient, l’Ukraine. Le zèle de ses puissants parrains risque de compromettre sa souveraineté, et la fronde révolutionnaire et contre révolutionnaire de ses nationaux est en passe d’altérer ses conditions d’existence en tant qu’État. Notre réflexion concerne la période des soubresauts politiques dont le point de départ se situe à novembre 2013. L’avenir est incertain pour en déterminer la limite. .../... Nous pensons que la terminologie de « pro-russes et pro-européens » hâtivement introduite dans l’opinion par les media a eu un effet dévastateur, car elle véhicule un esprit conflictuel où les attitudes irrationnelles sont exacerbées. Elle emprisonne la pensée, y compris celle de dirigeants des puissances protagonistes, dans un carcan manichéen où il n’y a plus ni milieu, ni tolérance de penser autrement, ni même peut-être de pensée. .../... Les fonctions constitutionnelles sont d’une telle importance pour le maintien de l’État qu’on ne peut les effacer sans briser sa charpente même. Le Professeur Francis Delpérée l’exprime de manière magistrale : « ôtez la Constitution ! C’est l’État et les institutions qu’elle crée qui s’effondrent. Détruisez l’État ! C’est le droit que les autorités publiques élaborent et mettent en œuvre qui est sapé dans ses fondements ». En plus, les pratiques et méthodes qui consistent à provoquer des soulèvements et rebellions, même pour évincer une dictature dans le pire des cas, finissent par déverrouiller la structure constitutionnelle. Et il devient très difficile, voire impossible, dans une génération de bâtir une démocratie sur les cendres de l’État. L’usage de la force comme moyen de conquête du pouvoir démolit le cadre des institutions et le moteur même de la démocratie : la Constitution et l’État. .../... CONCLUSION. Après avoir clarifié le concept d’État nous l’avons confronté à la situation de l’Ukraine. Notre analyse axée essentiellement sur la théorie générale de l’État, et les éléments du droit international relatifs à l’État, conduit à confirmer l’hypothèse que l’Ukraine est en voie de disparaître en tant qu’État par la perte progressive de ses conditions d’existence : le territoire, la population et le pouvoir, la souveraineté. Il est facile de relever que l’Ukraine en crise est écartelée entre deux extrêmes aux visions opposées : l’Occident et la Russie." La crise ukrainienne accélère la
recomposition du monde
http://www.voltairenet.org/article183531.html "La crise ukrainienne n’a pas changé radicalement la donne internationale, mais elle a précipité des évolutions en cours. La propagande occidentale, qui n’a jamais été aussi forte, cache surtout la réalité du déclin occidental aux populations de l’Otan, mais n’a plus d’effet sur la réalité politique. Inexorablement, la Russie et la Chine, assistés des autres BRICS, occupent la place qui leur revient dans les relations internationales. La crise ukrainienne a mis en évidence la magnitude de la manipulation des opinions publiques occidentales par les grands media, les chaînes de TV comme CNN, Foxnews, Euronews et tant d’autres ainsi que par l’ensemble de la presse écrite alimentée par les agences de presse occidentales. La manière dont le public occidental est désinformé est impressionnante, et pourtant il est facile d’avoir accès à une masse d’informations de tous bords. Il est très préoccupant de voir comment de très nombreux citoyens du monde se laissent entraîner dans une russophobie jamais vue même aux pires moments de la Guerre froide. L’image que nous donne le puissant appareil médiatique occidental et qui pénètre dans l’inconscient collectif, est que les Russes sont des « barbares attardés » face au monde occidental « civilisé ». Le discours très important que Vladimir Poutine a prononcé le 18 mars au lendemain du référendum en Crimée a été littéralement boycotté par les médias occidentaux, alors qu’ils consacrent une large place aux réactions occidentales, toutes négatives naturellement. Pourtant, dans son intervention Poutine a expliqué que la crise en Ukraine n’avait pas été déclenchée par la Russie et présenté avec beaucoup de rationalité la position russe et les intérêts stratégiques légitimes de son pays dans l’ère post-conflit idéologique." Syrie-Ukraine, la méthode Poutine
http://www.elcorreo.eu.org/Syrie-Ukraine-la-methode-Poutine "C’est une parade à la technique d’expansion occidentale bien rodée. Le style est le même : fermeté sans agressivité ; déploiement de moyens militaires afin de témoigner de sa résolution. La situation en Ukraine est un défi (ou une provocation) majeur à la sécurité de la Russie, encore plus que la guerre en Syrie. Vladimir Poutine ne peut être qu’inflexible. Vladimir Poutine est désormais intronisé dans la géhenne des méchants (« bad guys ») qui peuplent la démonologie usaméricaine. Les néocons ne savent pas trop qui de Poutine ou d’Obama les énerve davantage. Le président russe rejoint les Saddam, Milosevic, Kadhafi, Ahmadinejad et Bachar. Il est assurément le moins commode, comme l’est, par sa taille, l’État qu’il dirige. Coupable de contrarier l’Occident en Syrie, il est voué aux gémonies au sujet de l’Ukraine. Objectif Russie. Du conflit syrien à la crise ukrainienne, il y a une ligne droite, menant toujours à la Russie. La guerre en Syrie vise aussi ses alliés, l’Iran et le Hezbollah. La neutralisation ou le démantèlement de ce trio feraient perdre à la Russie un glacis nécessaire à sa sécurité." Egypte. La victoire annoncée de Sissi
ouvre une période d’incertitudes
http://alencontre.org/moyenorient/egypte/egypte-la-victoire-annoncee-de-sissi-ouvre-une-periode-dincertitudes.html "«L’événement tant attendu est enfin arrivé!», a commenté Bassem Youssef, l’animateur d’Al Bernameg, l’émission satirique la plus connue du monde arabe – après l’annonce de la candidature du maréchal Sissi à l’élection présidentielle fixée aux 26-27 mai 2014 –, avant de poursuivre : «Mohammed Salah (le joueur égyptien de Chelsea) a marqué un but!», tournant ainsi en dérision la longue attente de la candidature du maréchal. Pour être prévisible, ni la candidature de
Sissi ni sa future élection n’est dénuée d’enjeux. La candidature du
maréchal ouvre une période où va se dessiner
le paysage politique de l’Egypte des prochaines années. Sera-t-il celui
d’une dictature militaire? Les éléments les plus apparents le laissent penser: coup d’Etat (le Conseil militaire ayant
publiquement demandé au maréchal de se présenter), partialité des
institutions de l’Etat et des médias
publics et privés en faveur du maréchal, loi électorale limitant les
recours contre les résultats, répression de l’opposition, agressions
des partisans de Hamdine
Sabahi – qui vont au-delà de sa formation le Courant populaire –, le
challenger de Sissi… Tirer de ces éléments l’installation d’une
dictature militaire serait pourtant ignorer l’état d’ébullition dans
lequel vit l’Egypte depuis 2011. Dans la marmite de la révolution, le mélange
des innombrables événements, actions et idées produit des réactions
imprévisibles."
La Mauritanie, un pays qui revient de
loin
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/la-mauritanie-un-pays-qui-revient-152014 "Une revue de presse de l’actualité africaine ne suscite guerre d’intérêt majeure. En dehors des conflits récurrents et d’autres calamités cycliques, l’Afrique n’offre au spectateur très souvent que désolations et découragements. Un intérêt compensatoire de l’opinion mondiale fatiguée d’avoir de l’Afrique que des négatifs inutilisables pour la reproduction n’a guerre permis de rehausser ce continent décidément particulier. Pourtant dans ce chaos phénoménal certains pays résistent à la fatalité et même bousculent le destin. Pour ne pas citer que le Ghana, la Tanzanie, le Maroc, la Mauritanie : modeste pays à cheval entre le Maghreb et l’Afrique de l’ouest, s’entête dans la voie du progrès depuis quelque année. Pays en lambeaux institutionnels de 1978 aux années 2000, la Mauritanie a connu le cycle infernal des putschs et autres révolutions de palais qui ont jadis et d’ailleurs toujours freiné la consolidation institutionnelle des pays africains. Dirigée plus de vingt ans par Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya d’une main de fer, la Mauritanie a longtemps sombrée dans le cycle de la remise en cause perpétuelle de son modèle politique négligeant du coup la question d’une approche institutionnelle sensée arrimer le pays dans la voie du développement. Moult années durant le paysage de la Mauritanie a buté à des questions idéologiques, identitaires avant de s’arc-bouter à une démocratie déficitaire et fragile sortie du sommet de la Baule dans les années 90. La presque stabilité institutionnelle du pays consécutive aux injonctions de la Baule ne dissipa point l’antagonisme social du pays hérité de la lutte idéologique entre plusieurs courants nationalistes qui traversèrent le pays par le passé." Questions
Nouvelles Technologies...
Le problème de la gauche avec Internet
http://internetactu.blog.lemonde.fr/2014/05/16/le-probleme-de-la-gauche-avec-internet/ "David Golumbia, auteur de La logique culturelle de l'informatique, publie une intéressante tribune dans Jacobin, le magazine socialiste américain. Comment expliquer, questionne-t-il, que si la révolution numérique produit de la démocratie, déstabilise les hiérarchies, décentralise ce qui était centralisé... bref, favorise les valeurs de gauche, celle-ci semble alors plus dispersée que jamais, et même en voie de disparition dans les démocraties les plus avancées ? .../... Comment le solutionnisme sape les fondements mêmes de l'engagement ? Pour Golumbia, dès que les ordinateurs sont impliqués, les gens de gauche - quand ils ne rejettent pas sans discussion toute approche technologique - semblent perdre toute raison critique... acceptant sans broncher "ces politiques de l'utopie numérique qui s'appuient sur un discours de la transformation radicale". Pour les cyberlibertariens, le monde politique est si radicalement transformé par la technologie numérique que les anciennes règles ne s'appliquent plus et qu'il faut donc trouver de nouvelles normes éthiques et politiques. Tant et si bien que les cyberlibertariens semblent désormais partout, même s'ils revendiquent rarement ce titre. Pour la journaliste Jessica Roy, "le narcissisme se fait passer pour du futurisme éclairé" s'énerve-t-elle en dénonçant la méritocratie sexiste, raciste et de classe des développeurs de la Silicon Valley. .../... La liberté de l'internet sonne bien souvent comme une valeur de gauche, alors qu'elle ne l'est pas tant que cela dans les faits, note Michael Gurstein du Centre pour la recherche informatique communautaire qui remarque que la Coalition pour la liberté de l'internet (Internet Freedom) est surtout une couverture pour s'assurer que la gouvernance de l'internet ne nuise pas à la stratégie américaine globale." L'Internet bouleverse la culture et
les relations inter-culturelles
http://www.paperblog.fr/2527985/l-internet-bouleverse-la-culture-et-les-relations-inter-culturelles/ "Alors que les élites intellectuelles s'interrogent pour savoir si l'Internet est bon ou mauvais, l'homme de la rue s'en empare avidement, et ce dans tous les pays et dans tous les univers culturels. Le foisonnement de la création est intense, l'économie mondiale s'est entièrement réorganisée autour de l'Internet, et désormais toutes les langues et tous les systèmes d'écriture y ont leur place. Nous sommes au début d'une révolution culturelle comparable à l'invention de l'écriture, de la monnaie, de l'imprimerie." L’après-Snowden : reprendre en main
son informatique
https://www.april.org/l-apres-snowden-donner-la-priorite-au-logiciel-libre-pour-une-informatique-de-confiance "Que nous révèle Edward Snowden ? Tout d'abord que, contrairement à ce que tendraient à faire croire les glapissements indignés de l'administration américaine, ce n'est pas une affaire d'État, mais l'affaire de tous les États. La faiblesse, voire l'absence, des réactions diplomatiques montre assez que Prism et sa galaxie de programmes de surveillance, si elles se sont construites sous l'égide de la NSA, constituent aujourd'hui en réalité une Bourse mondiale d'échanges de données personnelles à laquelle tous les alliés des États-Unis participent de très près ou d'à peine plus loin. Répétons-le, Prism et consorts ne sont pas le fait d'un État mais des États. Demain la NSA chinoise aura certainement remplacé la NSA américaine, mais si nous, citoyens, n'y mettons pas un frein, demeurera cette compulsion démente et obscène de mettre un œil derrière chaque trou de serrure numérique. En France, le vote de l'article 13 de la loi de programmation militaire, passant outre aux avis défavorables de la Cnil et du Conseil national du numérique, vient récemment d'illustrer cette tendance. Ainsi, ce n'est pas tant à un débat sur les équilibres géostratégiques que nous invite l'affaire Snowden, qu'à une réflexion sur notre rapport d'utilisateur citoyen à la technologie, et à l'informatique en particulier." Affaire Prism : fronde des
mathématiciens contre les services de renseignement
http://www.silicon.fr/affaire-prism-fronde-mathematiciens-contre-les-services-renseignement-94022.html "Est-il acceptable d’un point de vue éthique pour un mathématicien de collaborer avec des organismes de renseignement qui piétinent les lois et les droits des citoyens ? Non estime Tom Leinster de l’université d’Édimbourg. Tom Leinster, mathématicien à l’université d’Édimbourg aux Royaume-Uni (en Écosse pour être plus précis), vient de publier un billet d’opinion sur le média NewScientist. Il appelle la communauté des mathématiciens à prendre ses responsabilités vis-à-vis de l’espionnage de masse opéré par les agences de renseignement américaines (NSA) et anglaises (QCHQ). « Ces organisations sont accusées d’avoir violé la loi à une échelle industrielle et sont maintenant l’objet d’une indignation généralisée. Comment la communauté des mathématiques a répondu ? En grande partie en l’ignorant », explique-t-il. Et pourtant, rappelle Tom Leinster, la NSA affirme être le plus gros employeur de mathématiciens aux USA. Chose qui vaut probablement pour le GCHQ sur le territoire britannique et pour nombre d’autres agences de renseignement de par le monde. « Certains mathématiciens travaillent pour ces organismes à temps plein. D’autres le font pendant les vacances d’été ou dans le cadre de congés sabbatiques de leurs emplois universitaires », précise-t-il." Souriez, vous êtes surveillés !
http://humeursdemarisse.blogspot.fr/2014/05/souriez-vous-etes-surveilles.html "Le fil qui sépare la science-fiction de la réalité est parfois bien mince. L’intrigue des films de ce genre particulier est bien rodée : on y trouve un dictateur mégalomane, la plupart du temps animé d’une volonté effrénée de régner sur le monde ; ses méthodes sont brutales et il use de toute la puissance diabolique de la robotique pour réaliser ses desseins. Mais il y a toujours un homme, un héros, pour le contrecarrer. La planète Terre peut dormir tranquille : nous vivrons alors éternellement dans un monde de paix. De nombreux secteurs sont aujourd’hui secoués par une activité scientifique frénétique. Les macros et micro-connaissances, les nanotechnologies échappent au commun des mortels qui voit le monde s’agiter dans ce qu’il perçoit comme une véritable fuite en avant. Il ignore tout ou presque tout de ce développement parce qu’il ne possède bien souvent pas les outils critiques nécessaires pour décoder son propre quotidien. Sa liberté individuelle et sa vie privée s’en trouvent bien évidemment affectées. Dans ce monde post 11 Septembre, tout semble fait pour son bien. Il en est convaincu, même s’il s’aperçoit qu’en fin de compte nombre de décisions se prennent sans son consentement. Il a accepté sans broncher le contrôle de la société. Des lois ont même été promulguées en ce sens. Les cartes de crédit, les comptes bancaires obligatoires, les dossiers médicaux et judiciaires, les factures d’électricité, de gaz et d’eau, les passeports biométriques et les empreintes digitales, l’ADN, etc. Tout ceci est inséré dans de vastes bases de données sur lesquelles nous n’avons aucun contrôle : nous ne maîtrisons ni l’utilisation qui en est faite ni ne connaissons le nom de ceux qui les détiennent." Pétitions :
Au lieu de l'austérité, la lutte
contre la fraude fiscale !
http://www.mesopinions.com/petition/politique/lieu-austerite-lutte-contre-fraude-fiscale/11912 "À l'attention : de M. le Président de la République, François Hollande La nouvelle décision du gouvernement après les élections municipales est de nous serrer à nouveau la ceinture ! Le gel des allocations familiales et des retraites, bientôt des retraites complémentaires et tout ça pour quoi ? 2 milliards d’euros. On tape encore une fois sur les plus petits ! Pendant ce temps, une petite minorité de privilégiés continue d’expédier 50 milliards d’euros chaque année vers les îles Caïman, la Suisse, le Luxembourg etc. La liste est longue de ces paradis fiscaux que M. Sarkozy nous avait promis d’éradiquer et qui sont toujours bien présents ! Demandons à M. Hollande, les résultats des mesures prises pour lutter contre l’évasion fiscale suite à l’affaire Cahuzac. Le fameux « verrou de Bercy » qui laisse à l’administration fiscale le pouvoir de ne pas transmettre les dossiers de fraude fiscale à la justice aurait dû être supprimé à cette occasion mais il est toujours là !" Pour mettre fin au blocus de la bande
de Gaza et pour la liberté de mouvement des Palestiniens
http://www.gazaark.org/fr/ "Pour mettre fin au blocus de la bande de Gaza et pour la liberté de mouvement des Palestiniens. Afin de construire un avenir pacifique, les Palestiniens doivent avoir une complète liberté de mouvement, pourvoir voyager et commercer librement, de Gaza et vers Gaza et dans toute la Palestine. Seules la levée totale, permanente et inconditionnelle du blocus imposé à Gaza et la restauration des droits des Palestiniens en application du droit international, permettront d’instaurer une paix durable." Communiqué des organisateurs de l’Arche ainsi qu’une pétition à signer http://www.gazaark.org/2014/04/26/petition-to-the-un/ L’attaque contre l’Arche de Gaza est lâche et indigne, Plate-forme des ONG françaises pour la Palestine - jeudi 30 avril 2014 http://www.plateforme-palestine.org/spip.php?article3951 "La Plate-forme des ONG françaises pour la Palestine s’indigne de l’attentat commis contre l’Arche de Gaza dont elle soutient l’action pacifique pour mettre fin au blocus illégal de la bande de Gaza. Ce navire, porteur d’espoir et de liberté, de solidarité et d’exigence du droit, est aussi le nôtre." Appel aux futurs députés européens
2014
pour une interdiction totale de tous les insecticides néonicotinoïdes « tueurs d'abeilles » http://actions.pollinis.org/actions/europe_et_pesticides_tueurs_abeilles/ "Nous, citoyens et électeurs européens demandons solennellement aux candidats au Parlement européen 2014 de tout mettre en œuvre une fois élus pour faire interdire, sans conditions et sans restriction, l'ensemble des pesticides néonicotinoïdes tels que la clothianidine, le thiamethoxam et l'imidaclopride : pour que la satisfaction de nos besoins alimentaires aujourd'hui ne remette pas en cause les productions agricoles et l'environnement des générations à venir." Qui sommes nous ? http://www.pollinis.org/spip.php?page=rubrique&id_rubrique=1 Nos dernières actualités http://www.pollinis.org/spip.php?page=rubrique&id_rubrique=6 "POLLINIS est un mouvement citoyen
européen, indépendant et sans but lucratif..."
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Envoi par Benoist MAGNAT : http://benoist.magnat.pagesperso-orange.fr/
"Je
voudrais qu'on me dise depuis combien de temps je suis mort."
Jean Cocteau Comme citoyen et
comme militant, je suis à l'agonie, je suis mourant et ma mort est
programmée en cette année 2014 grâce à GMT :
nouvelle maladie mortelle transmissible
sexuellement ? Non, GMT, c'est le nouveau traité international du
"Grand Marché Transatlantique" qui risque d'être signé par
l'Europe, les Etats-Unis et une vingtaine d'autres pays. Vous avez
connu les ébauches de l'AMI, vous connaissez l'Alena
et l'OMC, toutes ces maladies
néolibérales qui contaminent le monde entier. Le GMT s'il est signé par
l'Union Européenne, c'est la mort de tous les citoyens, sans remède connu.
C'est la mort de l'Etat tel que nous le connaissons. C'est l'emprise
définitive des firmes privées et des multinationales sur nos vies, notre quotidien,
notre bouffe, nos revenus, notre justice, nos services publics et sur
l'avenir déjà chancelant de notre planète.
Et
l'Institut Pasteur n'est pas prêt de trouver le vaccin contre les
inégalités, ni contre aucune maladie sociale ou environnementale.
Notre démocratie
se limitera à faire changer une ampoule de réverbère de notre ville,
après une pétition contenant au moins deux tiers de signatures des
habitants… Depuis la révolution de 1789 "Tous les pouvoirs
émanent du peuple". En 2014, le GMT veut que tous les
pouvoirs soient aux mains
des firmes privées et des multinationales.
Vous me direz,
Benoist, tu exagères, tu en fais trop, tu délires, eh bien !
malheureusement, non !!!
Une
source de la transmission : http://www.morpheus.fr/spip.php?article286
"« Quelque chose doit
remplacer les gouvernements, et le pouvoir privé me semble l’entité
adéquate pour le faire. » Ces mots confiés par David Rockefeller
au magazine américain Newsweek, le 1 février
1999, fournissent la clé pour comprendre ce qui se passe depuis une
trentaine d’années et qu’on
appelle « mondialisation néolibérale ». Déléguer au secteur
privé la maîtrise des choix ou, pour l’exprimer à la manière pudique de
journaux comme Le Monde ou Les Echos, « redéfinir le périmètre
de l’Etat », c’est l’objectif du patronat et des milieux
financiers.
Cet objectif,
est en passe d’être atteint avec le projet intitulé «
Partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement ».
Derrière les termes anodins pour désigner un accord
classique de libre-échange se cache un projet d’une ampleur
radicalement différente.
En effet, le
14 juin 2013, les gouvernements de l’Union européenne, ont demandé à la
Commission européenne de négocier avec les Etats-Unis la création d’un
grand marché transatlantique. Confier aux firmes privées la possibilité
de décider des normes sociales, sanitaires, alimentaires, environnementales,
culturelles et techniques, c’est désormais l’objectif des firmes
transnationales et des gouvernements d’Europe et des USA dont ils sont
l’instrument politique. C’est ce que révèle un livre "Le
Grand Marché Transatlantique : La menace sur les peuples d’Europe"
de Raoul Marc Jennar
qui décrypte les 46 articles du mandat de négociation confié par les 28
gouvernements de l’UE à la Commission européenne. Un mandat dont le texte
officiel, frappé du sceau du secret, n’existe qu’en anglais.
Avec le GMT,
un des grands objectifs poursuivis par l’UE et les USA – c’est-à-dire
par les multinationales transatlantiques fidèlement relayées par les gouvernements
et la Commission européenne – c’est d’atteindre le plus petit
dénominateur commun en matière de législations et de réglementations
sociales. Le texte parle de « compatibilité des réglementations », «
d’harmonisation ». Or, depuis que le libre-échange concerne non seulement
les droits de douane, mais aussi ce qu’on appelle les « obstacles
non-tarifaires », on sait que les négociations de ce genre vise à obtenir les
normes les moins contraignantes pour les entreprises. C’est l’objectif
des accords de l’Organisation Mondiale du Commerce dont l’article 3 du mandat
européen annonce « un haut niveau d’ambition d’aller au-delà » de ces
accords.
De
prétendues garanties
On trouve,
dans ce document secret qu’est le mandat de négociation, un certain
nombre de dispositions présentées par la Commission européenne et le
gouvernement français comme des garanties de nature à protéger les
normes sociales. Ainsi par exemple, cette phrase à l’article 8 « L’Accord
devrait
reconnaître que les Parties n’encourageront pas le commerce ou
l’investissement direct étranger par l’abaissement de la législation et
des normes en matière d’environnement, de
travail ou de santé et de sécurité au travail, ou par l’assouplissement
des normes fondamentales du travail ou des
politiques et des législations visant à protéger et promouvoir la
diversité culturelle. » De même, on peut lire, à l’article 32 que «
L’Accord comportera des mécanismes pour soutenir
la promotion du travail décent à travers l’application nationale
efficace des normes fondamentales du travail de
l’Organisation internationale du travail (OIT) telles que définies dans
la Déclaration de l’OIT de 1998 relative aux principes et droits fondamentaux
au travail, (…). »
Quelle
crédibilité accorder à ces « protections » ?
On notera
qu’à l’article 8, il ne s’agit que d’un souhait et que les garanties de
l’article 32 ne résistent pas au fait que les USA n’ont pas ratifié les
normes fondamentales du travail de l’OIT.
On ne peut
accorder aucun crédit aux prétendues garanties inscrites dans le mandat
européen de négociation. Parce que, dans l’ordre européen interne, les
institutions européennes prennent des décisions qui vont dans le sens
opposé.
Depuis le
début de la crise, la Commission, dotée de compétences nouvelles
(semestre européen, MES, TSCG), adresse des recommandations qui demandent,
toutes, la libéralisation voire la privatisation des services publics,
la remise en cause du droit du travail, le démantèlement de la sécurité
sociale. Il faut voir l’insistance que
met, la Commission, à exiger que les Etats qui pratiquent encore la
liaison des salaires et des allocations au coût de la vie y
renoncent.
Quel crédit
peut-on accorder à cette prétendue volonté de la Commission européenne
de défendre les normes sociales quand on sait que celle-ci a introduit à
l’OMC une plainte contre l’Egypte parce qu’elle vient d’instaurer un
salaire minimum qui s’applique aux entreprises européennes qui travaillent
dans le pays ?
Comment, dès
lors, peut-on croire un seul instant que les dispositions du mandat
relatives aux normes sociales seront défendues face aux USA par une
Commission européenne dont tout l’effort en interne est précisément de
remettre en cause le travail décent et les normes sociales ?
Les «
garanties » inscrites dans le mandat l’ont été d’abord pour obtenir
l’adhésion de tous les gouvernements de l’UE et fournir à ces derniers
des arguments pour rassurer la Confédération
Européenne des Syndicats, les centrales syndicales nationales, les
parlementaires et les populations légitimement
inquiètes désormais lorsqu’on leur parle de libéralisation et de grand
marché. On ne peut un seul instant créditer la Commission européenne,
négociateur unique, de la volonté de faire respecter de telles
dispositions qu’elle combat chaque jour dans le cadre européen.
Une
« justice » privée pour le secteur privé
En
outre, en prévoyant, à l’article 32 du mandat européen de négociation,
le recours à un mécanisme de règlement des différends en matière sociale, nos gouvernements sont
disposés à
confier à des groupes d’arbitrage privés le soin de régler tout conflit
sur les législations et réglementations sociales
entre une firme privée et les pouvoirs publics, enlevant ainsi à nos tribunaux le
pouvoir de trancher ce type de conflits. Un mécanisme
de règlement des différends n’est en aucune façon un tribunal : c’est
une structure créée au cas par cas, composée de personnes privées
choisies par les parties, qui délibère en secret et dont les décisions
sont sans appel. Une structure de ce type poursuit un seul but : donner
raison à la
firme privée. C’est que montre l’exemple de l’accord de libre-échange
Canada-USA-Mexique "Alena" signé il y a 20 ans qui sert de modèle
au GMT.
Tout doit
être mis en œuvre pour faire échouer cette négociation UE-USA qui
transformera, si elle aboutit, les 28 Etats de l’UE en 28
colonies américaines."
Raoul
Marc JENNAR
Alors le refus du
GMT, voilà peut-être le seul enjeu de ces élections européennes. Quel
sera le score de la gauche de la Gauche opposée à ce traité ? Quel sera le
score des écologistes qui seront comme d'habitude, au niveau européen,
moitié pour moitié contre ? Reste le score de l'extrême droite ultra
libérale mais "soucieuse" de la souveraineté des Etats. Tous
ces élus hétéroclites arriveront-ils à refuser ce Traité, auront-ils
une majorité ? Sinon bye bye, vous pouvez vous
inscrire à un club de bridge, sucrer les fraises ou bêler la nuit sur
un plateau désertique, cela vous fera peut-être du bien
personnellement, mais socialement, citoyenne-ment et écologiquement
parlant, vous serez mort.
Benoist MAGNAT Pour développer son info
:
Non au Traité Transatlantique. Le
piège caché de l’accord de libre échange Europe Etats-Unis
http://stoptafta.wordpress.com/2014/05/02/le-piege-cache-de-laccord-de-libre-echange-europe-etats-unis-mediapart/ "À l’approche des européennes, les opposants à l’accord de libre-échange en chantier entre l’UE et les États-Unis donnent de la voix. Ils s’inquiètent des risques qui pèseraient sur les normes de santé, de sécurité ou d’environnement en Europe. Mais un mécanisme d’arbitrage prévu dans le texte, qui autorise des entreprises à attaquer des États en justice, focalise de plus en plus l’attention. De notre envoyé spécial à Bruxelles. Après la catastrophe de Fukushima en 2011, l’Allemagne annonce l’arrêt définitif de ses centrales nucléaires dans les dix ans à venir. Un groupe énergétique suédois, Vattenfall, propriétaire de deux centrales nucléaires dans le pays, s’indigne : à ses yeux, cette décision menace ses profits à moyen terme. En mai 2012, l’entreprise lance une procédure en justice contre Berlin, devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), basé à Washington. Vattenfall réclame 3,7 milliards d’euros de dédommagement aux autorités allemandes, pour compenser les pertes à venir. Le groupe s’appuie sur un texte précis, signé notamment par la Suède et l’Allemagne : le traité énergétique européen, entré en vigueur en 1998, qui garantit aux investisseurs étrangers des « conditions stables » pour leurs investissements. En résumé : une entreprise poursuit en justice un État, pour des décisions prises au nom de l’intérêt public, parce qu’elles menacent sa rentabilité." Accord transatlantique : une atteinte
sans précédent des droits fondamentaux démocratiques
http://www.stopaugazdeschiste07.org/spip.php?article725 "Quelque chose doit remplacer les gouvernements, et le pouvoir privé me semble l’entité adéquate pour le faire" avait déclaré Rockfeller. Telles seront les conséquences du traité Tafta (Trans-Atlantic Free Trade Agreement) visant à instaurer une vaste zone de libre-échange entre les Etats-Unis et l’Union Européenne. Tel est le dessein d’une signature programmée d’ici fin 2014 si l’on ne fait rien. Bonjour, Organismes Génétiquement Modifiés, lait et bœuf aux hormones, poulet chloré, sans compter les gaz et huiles de schiste, etc... Adieu : circuits courts et relocalisation des activités agricoles, agro- écologie et agriculture paysanne ! Sous des principes prétendument populistes, cet accord n’est pas exempt de réels dangers par l’afflux de produits risquant de porter atteinte à notre sécurité alimentaire car "tout l’enjeu sera d’imposer ses normes et règles à l’autre". Pour un bénéfice de 3 centimes d’euros par personne et par jour à l’horizon 2029, ce projet ouvre grand la porte à la domination des multinationales US grâce à la suppression des barrières non-tarifaires, qui cloisonnent les marchés européen et américain et font obstacle à l’expansion de leurs parts de marché, permettant ainsi l’établissement sur notre territoire des entreprises, des filiales ou des succursales américaines et leur accès aux marchés publics à tous les niveaux administratifs." Partenariat
transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP) : l’examen critique de
Raoul-Marc Jennar
http://www.ldh-france.org/section/loudeac/2014/02/10/partenariat-transatlantique-de-commerce-et-dinvestissement-ttip-lexamen-critique-de-raoul-marc-jennar/ "L’Union européenne et les
Etats-Unis sont en pleine négociation d’un traité intitulé «
partenariat transatlantique de commerce et d’investissement », connu aussi sous l’acronyme anglais TTIP, que
l’Union européenne qualifie sur son site de « plus important accord
commercial au monde ».
Curieusement, la diffusion de ce traité est restreinte, et il n’y a pour le moment pas de traduction officielle en français. Raoul-Marc Jennar, docteur en sciences politiques, chercheur, militant altermondialiste et essayiste, a décortiqué ce traité, et en a livré une critique passionnante. Passionnante, et terrifiante. Parce que ce traité vise rien moins que « réaliser complètement les objectifs des accords de l’OMC, et même aller au-delà ». Il s’agit ni plus ni moins d’élever le libéralisme économique au rang de dogme mondial. L’opacité des négociations est révélatrice des enjeux. Raoul-Marc Jennar a pris son bâton de pèlerin, et multiplie les conférences à travers la France, pour alerter la population sur ce qu’on lui prépare de façon presque secrète.../..." Le traité transatlantique nuit
gravement à l’agriculture, à l’alimentation et à la santé
http://lesmoutonsenrages.fr/2014/05/06/le-traite-transatlantique-nuit-gravement-a-lagriculture-a-lalimentation-et-a-la-sante/ "Le GMT nuit gravement à l’agriculture, à l’alimentation et à la santé. Le 14 juin 2013, les 28 gouvernements de l’Union européenne ont demandé à la Commission européenne de négocier avec les Etats-Unis la création d’un grand marché transatlantique (GMT). En France, Mme Bricq, ministre du Commerce extérieur, avait reçu le feu vert du Conseil des Ministres pour donner mandat à la Commission de négocier ce projet. Celui-ci s’appelle « partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement ». Derrière ces mots anodins se cache la plus grande menace non militaire jamais lancée contre les peuples d’Europe. De quoi s’agit-il ? Il s’agit d’appliquer complètement tous les accords de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) qui visent à éliminer tous les obstacles à la concurrence. Dans la littérature de l’OMC, les obstacles sont constitués par tout ce que le secteur privé considère, dans les Constitutions, les lois, les réglementations et les procédures administratives, comme « une discrimination à la concurrence » ou comme une disposition « plus rigoureuse que nécessaire ». Et l’article 3 du mandat de négociation du GMT réclame un « haut niveau d’ambition d’aller au-delà des engagements actuels de l’OMC »." Europe : la liberté de cultiver
entravée par les futurs traités de libre-échange
http://www.bastamag.net/La-liberte-de-cultiver-entravee "Des centaines de tonnes de semences détruites au prétexte qu’elles n’ont pas été brevetées par des multinationales. C’est ce qui arrive aux paysans colombiens, et c’est bien ce qui pourrait se produire aussi en France et en Europe à cause du traité de libre-échange discuté entre l’Union européenne et le Canada. Cet accord commercial « brade les droits des agriculteurs au profit de l’industrie semencière », alertent de nombreuses organisations de la société civile. Alors que ce traité doit être ratifié par le Parlement européen, les candidats se positionneront-ils d’ici les élections ? Décryptage. Les traités de libre-échange constituent-ils une menace pour la liberté de ressemer ses semences ? C’est l’alerte lancée par plusieurs organisations associatives et syndicales après avoir analysé une version confidentielle du projet d’accord commercial entre l’Union européenne et le Canada (AECG), datée du 20 décembre 2013. « Nous avons notamment eu connaissance du chapitre sur la propriété intellectuelle, raconte Birgit Muller du Réseau semences paysannes. A sa lecture, « il apparaît clairement que ce traité de libre échange, comme les précédents, brade les droits des agriculteurs au profit de l’industrie semencière ». L’article 18.3 du traité mentionne ainsi qu’un agriculteur en possession de semences d’une variété contenant un caractère breveté pourrait voir ses « biens saisis » et ses « comptes bancaires gelés » ! « S’il n’est pas en mesure de fournir des preuves formelles de la provenance des semences utilisées, l’agriculteur peut être soupçonné de "recel de contrefaçon" », explique Birgit Muller. L’article 16.2 précise également que cette saisie peut se faire sur simple présomption de contrefaçon. En clair, un paysan qui continuerait de faire ce qu’il a toujours fait, garder une partie de sa récolte pour ensemencer ses champs, se verrait donc menacer d’amendes et de poursuites judiciaires." |
Envoi par Réseau français pour un revenu de base : http://revenudebase.info/
Les bureaucrates
amoncellent les papiers pour décider de ce que nous et notre travail
valons. Mais ironiquement, suggère l’anthropologue américain,
David Graeber, ce sont ces fonctionnaires qui effectuent le
travail le moins sensé de tous. Si nous donnions à chacun un revenu de
base forfaitaire
et éliminions ces emplois bureaucratiques ?
Cette
interview est issue d’une conversation avec le journaliste américain Paul
Solman, dont une partie a été diffusé dans un reportage sur
la chaîne publique Public
Broadcasting Service
.
Traduction : Audrey D’Aquin
Donc, vous aimez cette idée de revenu de base ?
Je pense qu’elle est
formidable. C’est une reconnaissance du fait que personne n’a
le droit de vous dicter comment vous pouvez le mieux contribuer au monde,
et elle est basé sur une certaine foi — celle que les gens veulent
apporter quelque chose. Je suis certain qu’il y aurait quelques parasites, mais la
majorité des humains veulent vraiment faire quelque chose ; ils veulent
sentir qu’ils ont contribué à la société qui les entoure.
Le problème est que
nous avons ce gigantesque appareil qui s’occupe de dire aux gens qui
est méritant, qui ne l’est pas, ce que les gens devraient faire, ce qu’ils ne
devraient pas. Tout ceci vise à évaluer la valeur économique, mais en
fait, l’ensemble du système s’est effondré en 2008 parce que personne
ne sait vraiment comment évaluer la valeur du travail des gens, de
leurs contributions, des gens eux-mêmes. D’ailleurs, philosophiquement il
n’existe aucun moyen facile de le faire. Donc, la meilleure chose à
faire est juste de dire : « alors autant que chacun décide par lui-même ».
Mais, comme Friedrich Hayek l’a écrit, le système de marché est le moyen le plus optimal pour que chacun avec ses moyens ajuste le système grâce à la loi de l’offre et la demande, non ? Soit, eh bien
! donner aux gens de l’argent ne va pas éliminer le système de
marché. Cette théorie serait valable si tout le monde partait avec la même somme d’argent
dans le marché. Mais lorsque le marché est aussi biaisé qu’il l’est
aujourd’hui, où certaines personnes contrôlent la quasi-totalité
de la richesse, et la plupart des gens
n’en ont pas du tout, et bien au final, le
marché ne fait que communiquer ce que les très riches veulent.
Réfléchissez à ça :
J’ai un ami — l’histoire est très typique – qui est musicien. Il a fait
un disque à succès — il est très talentueux, évidemment — mais un seul tube ne
vous permet pas de vivre toute la vie. Finalement, il a perdu ses
contrats, alors qu’a-t-il fait ? Il a tout abandonné et est devenu avocat
d’affaires. Quiconque un peu intelligent peut obtenir un emploi en tant
qu’avocat d’affaires.
Ce que cela raconte,
c’est que dans notre société, nous avons une demande très très limitée
pour de brillants poètes- musiciens, mais nous avons une demande
illimitée pour les avocats d’affaires. Tous ceux qui peuvent obtenir un
diplôme de droit auront un emploi. Serait-ce parce que la plupart des gens
pensent que les avocats sont mieux que les poètes ou les musiciens ?
Non. Presque tout le monde, si on leur donnait le choix, choisirait les
poètes ou musiciens. Mais les gens très riches aiment avoir des
juristes d’entreprises, voilà ce que le marché finit par réellement
dire.
Donc vous pensez que le marché est tellement biaisé qu’un coup spectaculaire contre lui serait une amélioration ? Oui… Si tout le
monde a les mêmes moyens de voter, le marché représentera vraiment ce
que la plupart des gens veulent.
Vous voulez dire quand ils « votent » avec leurs dollars ? Exactement.
Dans ce sens, le revenu minimum constitue une amélioration globale du bien-être ? Je pense que cela
impliquerait que les habitudes de dépenses des gens
refléteraient réellement ce qu’ils veulent. Premièrement,
comme les besoins de survie seraient pris en charge, cela
libèrerait les hommes, et on verrait ce que les gens considèrent comme
réellement important dans la vie. Je pense d’ailleurs que
c’est pourquoi de nombreux libertariens, avec qui je suis en désaccord
sur beaucoup de choses, aiment plutôt l’idée du revenu de base — parce
qu’ils savent que cela ferait fonctionner le marché de la façon qu’ils
pensent que celui-ci devrait fonctionner.
Les libertariens auxquels je parle, disent tous que c’est une bonne idée, car cela permettra d’éliminer tous les programmes sociaux gouvernementaux qui changent les comportements de leurs bénéficiaires. Oui, et il y a du
vrai là dedans. Je pense que nous avons un gros problème à
gauche, c’est que nous ne proposons pas une critique profonde de la bureaucratie.
Ce n’est pas parce que nous l’aimons particulièrement ; c’est juste que
la droite a développé cette critique avant nous. Et je ne pense pas que leur
critique soit bonne, mais elle a le mérite d’exister. Voici à quoi
ressemblerait une bonne critique « de gauche » de la bureaucratie : Qui
sont
ces gens — et cela vaut pour les bureaucraties privées et publiques –
qui vous examinent, et vous disent ce que votre travail vaut, ce que
vous valez
? Finalement la bureaucratie, c’est employer des milliers de personnes
pour créer du malaise chez les gens. Débarrassons-nous des bureaucrates ;
donnons un peu d’argent à chacun, et je pense que tout le monde ira
beaucoup mieux.
Donc vous vous débarrasseriez des autres programmes sociaux ? Ça dépend desquels.
Pour le moment, les montants en question ne sont pas suffisants pour
couvrir les soins de santé et le logement. Mais je pense que si on
garantissait ces besoins de base, alors on pourrait en effet se
débarrasser de presque tous les autres programmes. Dans les grandes bureaucraties, il y
a tellement de conditions liées à l’obtention d’aides
qu’il y a un fatras de postes de contrôle, des fonctionnaires qui
évaluent et décident si vous prenez assez soin de
vos enfants pour mériter telle ou telle prestation, ou si vous
recherchez assez activement un emploi pour mériter votre
inscription en tant que demandeur d’emploi. C’est un gaspillage
complet. Ces emplois ne contribuent pas vraiment en quoi que
ce soit à la société ; nous
pourrions nous en passer.
Supprimeriez vous les bons alimentaires par exemple ? Si nous avions un
revenu de base, nous n’aurions pas besoin de décider qui a besoin de
nourriture ou non.
Les libertariens m’ont dit que cela rendrait les gens plus responsables ; qu’il y aurait plus de liens communautaires… En
fait, c’est ce qui se produit en réalité. En Namibie,
une expérience a été menée où
au lieu de l’assistance classique, ils ont versé à chacun une somme
forfaitaire d’argent. Et la première chose que les gens ont fait a été
de se réunir, de collecter
la moitié de l’argent et de le mettre dans un pot commun. Ils ont créé
un système démocratique. Ils ont décidé de leurs priorités,
comme la création d’un bureau de poste, chose à laquelle aucune
organisation d’aide n’aurait pensé. Ces personnes connaissent les besoins
de leur communauté bien mieux que quelqu’un de l’extérieur.
Donc, en fait, je
pense qu’il y a là une certaine tradition communautaire qui pourrait ne
pas exister dans une ville comme Londres. Moyennant un peu de temps et des
ajustements, cela permettrait au moins de nous donner l’occasion de
nous regrouper et de créer des projets communs d’une façon qui n’est pas
possible aujourd’hui.
Êtes-vous surpris qu’une partie de la droite soutienne cette idée ? Pas du tout. Je
pense qu’il y a des gens à droite qui peuvent comprendre que les
taux d’inégalités actuels empêchent le libre marché de fonctionner.
Il y a aussi une reconnaissance latente exprimant que le type de marché
auquel ils aspirent n’existe pas dans le système actuel.
Adam Smith était
très honnête. Il disait : évidemment, cela ne fonctionne que si les
gens contrôlent leurs propres outils, s’ils sont travailleurs indépendants. Il
rejetait complètement l’idée de capitalisme d’entreprise.
Smith a rejeté le capitalisme d’entreprise parce qu’il était devenu un capitalisme de connivence. Eh bien
! il a rejeté toute forme de capitalisme d’entreprise ; il
était contre les corporations. À l’époque, elles étaient considérées
comme intrinsèquement
hostiles au marché. Et elles le sont toujours. Ses arguments ne sont
pas moins valables aujourd’hui. Si nous voulons avoir des marchés efficients,
nous devons donner une chance égale d’y accéder, sinon ils ne
fonctionnent pas comme un moyen de libération sociale, mais comme un
moyen d’asservissement.
Asservissement en ce sens que les hommes avec suffisamment de puissance peuvent faire fonctionner le marché à leur profit… Tout à fait. Ils
corrompent les politiciens pour avoir un système dans lequel ils
accumulent le plus, et où les autres finissent par consacrer tout leur temps
disponible à travailler pour eux. La
différence entre être vendu comme esclave et se louer comme esclave
était fondamentalement minime dans le
monde antique, vous savez. Si Aristote était vivant, il
penserait que la plupart des habitants de pays comme l’Angleterre ou
l’Amérique sont esclaves.
Esclaves-salariés ? Oui, mais justement
ils ne faisaient pas la distinction à l’époque. Durant la majeure
partie de l’histoire, ceux qui effectuaient le travail
rétribué étaient des esclaves.
C’était une façon de les sous-louer ; ceux-ci gardaient la moitié de
l’argent et le reste allait au maître. Même dans le Sud, beaucoup d’esclaves
étaient employés et devaient verser leurs rétributions à l’homme à qui
ils appartenaient. C’est seulement de nos jours que nous opposons travail
salarié et esclavage. Au cours de l’histoire, ils ont souvent été vus
comme des nuances d’une même chose.
Abraham Lincoln l’a
bien dit : la raison pour laquelle nous avons une société démocratique
en Amérique, c’est que nous n’avons pas une classe permanente de
travailleurs salariés. Il pensait que le travail salarié était quelque
chose que vous deviez traverser entre votre vingtaine et votre trentaine dans le
but d’ accumuler assez d’argent pour mettre en place votre propre
entreprise. Ainsi l’idée était que chacun finisse par être auto-entrepreneur.
Donc, cette idée de revenu de base garanti est-t-elle une utopie ? Eh bien, cela reste
à voir. Si c’est utopique, c’est uniquement parce que nous ne
pouvons pas obtenir que les politiciens le mettent en place,
et non pas
parce que cela ne fonctionnera pas. Il se trouve que des simulations
ont été faites, et qu’il n’y a aucune justification économique qui en
invalide la
faisabilité financière.
Ça serait quand même très coûteux… Ce serait coûteux,
mais le système actuel l’est aussi. Et il y a des économies
majeures à réaliser en supprimant les emplois liés au contrôle
bureaucratique.
Philosophiquement,
je pense qu’il est important de garder deux choses à l’esprit. La
première est que le revenu de base prouverait que l’on n’a pas à forcer les gens à travailler pour
qu’ils participent.
Les
humains ne sont pas réfractaires au travail . Ils
sont réfractaires au travail vide de sens, au travail stupide
et humiliant.
Je prend souvent
l’exemple des prisons, où les hommes sont nourris, logés et habillés ;
ils pourraient simplement s’asseoir toute la journée. Mais en réalité, le travail
est utilisé comme une forme de récompense. Si vous ne vous tenez pas
correctement, on ne vous laisse pas travailler dans la buanderie de la
prison. Ce que je veux dire, c’est que les gens veulent travailler.
Personne ne veut simplement rester assis, c’est bien trop ennuyeux.
Donc la première
idée fausse que nous avons est que les gens sont paresseux, et que si
on leur donne une certaine somme en revenu de base, ils ne feront tout
simplement plus rien. Il y a probablement quelques personnes comme ça,
mais pour la grande majorité, cela les libérerait et leur permettrait
d’accomplir un travail dans lequel ils trouvent du sens.
La question est : la plupart des gens sont-ils assez intelligents pour
savoir ce qu’ils ont à apporter au monde ? Je pense
que la plupart le sont.
Le deuxième point
que nous devons souligner, c’est que nous ne pouvons pas
prévoir à l’avance qui peut vraiment contribuer en quoi. Nous
sommes
toujours surpris quand nous laissons les gens faire leurs propres
choix. Je pense qu’une des raisons pour lesquelles nous n’avons pas de grandes percées
scientifiques comme nous en avions l’habitude au cours des 19e et 20e
siècles est que nous avons un système incroyablement bureaucratique où
chacun doit d’abord prouver qu’il sait déjà quels seront ses résultats.
Parce que les gens doivent être en mesure de prouver qu’ils vont obtenir un retour sur investissement ? Exactement. Donc,
ils doivent obtenir une subvention et prouver que ceci conduit à cela,
mais en fait, presque toutes les grandes percées sont inattendues. Nous
avions l’habitude de réunir des gens brillants et de simplement les
laisser faire ce qu’ils voulaient et puis, tout à coup, nous avions l’étincelle.
Aujourd’hui, nous n’obtenons pas ce genre de percées parce que tout le
monde doit passer son temps à remplir de la paperasse. C’est de ce genre de
paperasseries dont nous pourrions nous débarrasser.
Un autre exemple que
je donne toujours est celui de John Lennon. Pourquoi n’y a-t-il a plus
de nouveaux groupes surprenants en Angleterre ? Depuis les années
60, nous avions l’habitude de voir émerger tout les cinq, dix ans, un
groupe incroyable. Que s’est-il passé ? J’ai posé cette question à beaucoup
d’amis, et ils m’ont tous répondu : c’est parce que les politiques ont
mis en miette les allocations chômage. Car en fait, tous ces génies étaient
au chômage. À l’époque, être « Rock & Roll »
signifiait, dans le jargon londonien, vivre de l’assistance chômage.
Bref, si vous donnez de l’argent aux enfants de la
classe ouvrière, un certain nombre d’entre eux forment des groupes, et
quelques-uns seront fabuleux, et ça profitera mille fois
plus au pays que tout ce que ces enfants auraient fait s’ils avaient du
faire le genre de boulot requis pour recevoir les prestations.
Et aux États-Unis, l’ensemble du mouvement expressionniste abstrait - Mark Rothko, Jackson Pollock – vivaient sur le WPA [Travaux Progress Administration], le chômage. Absolument, regardez
la théorie sociale. Je me souviens avoir pensé, pourquoi est-ce que
dans l’Allemagne des années 20, vous aviez Weber, Simmel, tous ces
penseurs étonnants ? En France, vous avez ce profond mouvement de gens
brillants dans les années 50, Sartre par exemple… Qu’y avait-il dans
ces sociétés qui a produit tant de brillants penseurs ? Une personne
m’a dit, eh bien ! c’est pour beaucoup, l’argent – ils ont
juste eu
une de ces énormes bourses distribuées à tout le monde. Mais encore une
fois, 10 sur 11 resteront des anonymes, mais il y a toujours celui qui va se révéler, comme
Jacques Derrida, et le monde change grâce à certains penseurs sociaux,
majeurs, qui autrement, auraient été facteurs ou quelque chose comme
ça.
Entretien avec David GRAEBER http://fr.wikipedia.org/wiki/David_Graeber Intervieweur : Paul SOLMAN . Traductrice : Audrey D’AQUIN Publication par Mouvement Français pour un Revenu de Base http://revenudebase.info/contact/ Pour compléter son info :
Nouvelle Donne veut verser un revenu
de base en ‘euro-francs’
http://revenudebase.info/2014/04/24/nouvelle-donne-euro-franc/ "Le récent parti politique Nouvelle Donne, initié par Pierre Larrouturou et le Collectif Roosevelt, vient de faire un pas discret vers le revenu de base en avançant, dans son programme mis en ligne hier, une idée reprise de l’économiste Yoland Bresson consistant à verser un revenu d’existence en euro-francs. Vous avez dit « euro-francs » ? L’idée est à la fois originale et radicale. Partant du constat que « l’économie réelle manque de monnaie, comme le corps peut manquer d’oxygène », et que les statuts actuels de la Banque Centrale Européenne (BCE) empêchent toute relance monétaire digne de ce nom, Nouvelle Donne propose de contourner cet obstacle en demandant à la Banque de France de réintroduire une monnaie nationale, sans pour autant sortir de l’euro." Vrais
chiffres chômage Mars 2014, 10000 chômeurs de plus, malgré 324000
radiés
http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/vrais-chiffres-chomage-mars-2014-151156 "Toujours 1 inscrit sur 2 qui ne perçoit aucune indemnité de Pôle emploi. Seuls 2 chômeurs sur 10, sortent des listes pour "reprise d'emploi déclarée". Environ 1 emploi, trop souvent précaire, pour 100 demandeurs. 33 % environ de la population active sans emploi ou sans emploi stable. De gros héritiers, rentiers, magouilleurs, ont toujours la "belle vie" complètement dans la démesure, pour d'autres bourgeois, tenardiers, planqués, notables, mondains, ils ne sont sont certainement pas à plaindre non plus, même si parfois ils osent se plaindre la bouche pleine. Pendant que les classes populaires, classes moyennes inférieures et intermédiaires continuent de trinquer grave, et vont encore devoir toujours davantage se serrer la ceinture, bref rien ne change, tout empire, mais on ne change surtout pas de cap, on en rajoute même une couche à saigner les moins favorisés, triste constat ... Bref, venons en comme chaque mois aux vrais chiffres froids du chômage :"... |
Envoi par Robert BIBEAU : http://www.robertbibeau.ca/
Page d'origine citée par
l'auteur :
http://www.les7duquebec.com/7-au-front/la-spirale-infernale-de-la-capitalisation-bidon/ 26.02.2014
La
crise systémique expliquée aux ouvriers
La crise systémique du mode d’économie politique commence
habituellement par la surproduction de marchandises
– une surproduction relative s’entend – la surproduction
des produits en fonction d’un marché solvable ($). Pendant ce
temps, des centaines de millions d’humains n’ont pas accès au minimum vital pour survivre et
se reproduire.
Mais comme ces pauvres n’ont pas de quoi payer, ils ne constituent pas un marché. Le marché
solvable (crédit y compris) se rétrécit, même en Occident, suite aux
ponctions effectuées par l’État (taxes, droits, impôts), additionnées à
la diminution des dépenses de l’État,
celles destinées à la population et à la reproduction de la force de
travail. L’appareil de commercialisation trouve de
moins en moins de marchés pour les marchandises à écouler qui
s’entassent dans les entrepôts. C’est la surproduction de
produits au milieu de la
pénurie des appauvris dans ce monde endormi.
Pourquoi cette résurgence soudaine de la surproduction ? Qui ou quoi
amorce chaque nouvelle crise de surproduction ? C’est que l’économie capitaliste n’est aucunement
planifiée. La main invisible du marché
est une main anarchique, sensible au profit maximum,
quel que soit le prix
à payer. La production augmente dans les secteurs occasionnellement
profitables pour des raisons cycliques. Ainsi, les profits sont plus
élevés dans
certains secteurs de l’économie – là où la productivité est
momentanément élevée, le plus souvent pour le motif d’une éphémère
innovation technologique,
grâce à un nouveau procédé de fabrication, suite à des cadences de
travail plus intenses, par le prolongement de la journée de travail. Mais toutes ces tactiques pour
maintenir les taux de profits élevés sont rapidement imitées par les
concurrents si bien que l’accumulation de plus-value relative
ne dure pas et tous les concurrents se retrouvent sur le même pied à se
disputer les mêmes marchés saturés.
À l’étape suivante, les usines de production de biens de consommation
courants réduisent leur production et licencient tout comme les distributeurs, les entreprises de
transport, les grossistes et les détaillants, ceux-ci réduisant leur
consommation entraînent les monopoles de fourniture d’énergie et de matière
première dans leurs déconvenues. Elles aussi congédient et réduisent
leur production. Ça fait bien des clients qui se retrouvent soudain à la rue avec des
revenus restreints ; ce qui les amène à réduire leur train de vie et à accentuer
la chute de la consommation et de la surproduction.
La
financiarisation de l’économie impérialiste moderne
À moins que (?) même sans revenu suffisant, ces clients puissent
acheter et consommer comme avant. Peut-on entraver l’affaissement des marchés en les maintenant
artificiellement élevés par l’étalement des emprunts à crédit (à
intérêt composé) ? Pour un temps certainement. Les banques le démontrent chaque jour avec leur
crédit à la consommation débridé. Mais tout cela n’a qu’un
temps, jusqu’au jour où le père Fouettard passe par là percevoir sa livre de sang,
fini le bon temps du «tout à crédit».
Désespérées, les banques centrales des pays impérialistes s’y sont
jetées, et elles se sont mises à propager la monnaie inflationniste augmentant démesurément la masse
monétaire nationale et internationale. Nous traitons ici des grandes
monnaies (Dollar, Euro, Yen, Yuan) qui régulent les monnaies des pays
dépendants, ces petits pays capitalistes vivant sous l’impérialisme.
Ainsi, le franc CFA d’Afrique francophone (15 pays africains dépendants) est attaché à
l’euro et subit tous les contretemps qu’encaisse l’euro, et il en est
de même des autres monnaies nationales dont les pays font commerce avec l’une ou
l’autre des grandes puissances mondiales (dollar canadien et autres).
Les banques privées d’affaires et d’épargnes, à partir de ces émissions
de monnaies centrales produisent, elles aussi, de la monnaie (c’est l’effet levier). Les banques privées
monnayent leurs créances et créent ainsi d’autre argent, car toute
opération de crédit est une opération de création de monnaie. Les marchés sont
bientôt inondés de liquidités ; ce qui entraîne la chute des
taux d’intérêt sur l’argent et réduit les rendements des placements (à taux
fixe-déterminé, ce sont les obligations – à taux anticipé, ce sont les
actions).
Tout se tient dans cette économie anarchique, vampirisée par le fric.
Cet afflux continu de monnaie accumulée entre de moins en moins de mains monopolistes, financières,
garantit la spéculation boursière – le
spéculateur n’ayant souvent même pas à débourser son paiement
avant de
revendre ses actifs pour encaisser son profit (utopique) et
réinvestir dans une aventure spéculative encore plus utopique et
lucrative et ainsi empocher
davantage de profits à haut rendement évanescent, car adossé à du vent.
Ces investissements à haut rendement accroissent davantage la
masse monétaire en circulation ; ce qui réduit
d’autant les profits sur les placements
boursiers et gonfle la bulle sur le point d’éclater. La bourse s’affole
et s’envole ; alors la production s’étiole, l’emploi diminue, la consommation
stagne ; d’où les investissements productifs (machineries et moyens de
production, matières premières et énergie) régressent, car les profits
anticipés sont trop risqués, à la fois parce que la consommation
diminue – les marchés se contractent – ainsi que les investissements en
moyens de production et en forces
productives sont si importants que les rendements sur l’argent
s’effondrent. Il devient alors plus intéressant, en terme
de rendement sur l’argent, de spéculer sur les marchés, sur du vent,
plutôt que sur les céréales, le blé, les matières premières et
l’énergie. Ce
sont
les cocktails d’actifs toxiques et les montages financiers « titrisés
», sulfureux, voués aux gémonies, qui se répandent sur le marché
boursier,
question de
surfer sur l’envolée des indices factices. C’est ce que les économistes
à la solde appellent la financiarisation de
l’économie sans pouvoir ni
l’expliquer ni surtout la contrer, car c’est une loi incontournable de
l’économie politique capitaliste.
La
tertiarisation de l’économie impérialiste moderne
La tertiarisation de l’économie et de l’emploi est la résultante de la
financiarisation de l’économie impérialiste. La tertiarisation de l’économie est elle-même une conséquence
de la monétarisation des échanges. Reprenons à l’envers la chaîne des
conséquences. La financiarisation de l’économie – la monétarisation des
échanges – a eu pour conséquence de renforcer le fétichisme de
l’argent, d’accroître de façon incommensurable la quantité de monnaie
en circulation, au point qu’au stade impérialiste du capitalisme, l’argent
produit de l’argent sans passer par le cycle de la production de
marchandise ; en d’autres termes : sans passer par
le circuit de valorisation du capital.
Nous le réitérons, dans ce circuit parallèle, l’argent produit de
l’argent en tant que marchandise – mais une marchandise qui perd petit
à petit sa valeur symbolique «
représentative » d’une valeur marchande réelle (marchandises
concrètes). Trop d’argent se retrouve soudainement à poursuivre
trop peu de marchandises
; ce qui dévalue cette marchandise particulière qu’est la monnaie-argent-crédit. L’ultime aboutissement sera le jour où
comme en Allemagne en 1930 quand il fallait une brouette entière de
marks dévalués pour acheter un kilo de beurre inexistant (car entre-temps
la surproduction s’était transformée en pénurie).
Contrairement à ce que prétend la gauche réformiste, cet aboutissement
n’est pas voulu ni souhaité par les banquiers. Ce résultat inespéré est la conséquence des lois de
fonctionnement obligées de l’économie capitaliste, tétanisée – la loi
de la propriété privée des moyens de production – la loi de la recherche du
profit maximum – la loi de la dégradation de la composition organique
du capital – la loi de la baisse du taux social moyen de profit – et la loi de
l’enrayement du processus de valorisation du capital. Nul économiste,
ni chef politique, ni capitaliste, ni pseudo-socialiste, ne peut empêcher ces lois de
diriger l’économie capitaliste vers la crise dont ils chercheront un
jour à s’extirper en engageant la destruction de forces productives et de
moyens de production par une crise ou, pire, par une guerre génocidaire.
Pour compléter son info :
« Pays européens en récession,
croissance 0 aux USA, augmentation du chômage : rien ne va plus mais
tout va bien ! »
http://www.chaos-controle.com/archives/2014/05/23/29933674.html "Il est de bon ton, dans l’économie de marché administrée dans laquelle nous vivons, de ne parler QUE des bonnes nouvelles. En effet, il est essentiel de remonter le moral de tous au cric et de faire croire que tout va bien. Il y a bien quelques menus problèmes mais rien d’insurmontable en termes de communication. Il faut juste trouver une excuse plus ou moins plausible comme le froid l’hiver aux États-Unis ou le manque de froid l’hiver en Europe, ou encore l’Ukraine… Je vous indique en lien en bas d’article les derniers chiffres (complets) d’Eurostat sur la croissance en Europe. De très nombreux pays importants sont sans ambiguïté en récession/déflation, appelez cela comme vous le souhaitez, avec par exemple le Portugal qui ne va pas bien, la France et sa croissance zéro ou encore bien plus grave, les Pays-Bas, véritable indicateur avancé de la croissance allemande en récession d’un beau -1,4 % ! Mais qu’à cela ne tienne, l’Estonie remonte la moyenne, du coup l’Europe est en croissance. Bonne blague mais surtout foutage de gueule économique magistral. Ne soyons pas dupes." Société: «Le capitalisme est entré
dans des logiques de destruction»
http://alencontre.org/societe/societe-le-capitalisme-est-entre-dans-des-logiques-de-destruction.html "Pour Saskia Sassen, sociologue à Harvard, les chômeurs radiés, les classes moyennes chassées des centres-villes et les écosystèmes dévastés subissent un même phénomène : l’«expulsion». .../... Ces deux dernières décennies, un nombre croissant de gens, d’entreprises et de lieux physiques ont été comme «expulsés» de l’ordre économique et social. Des chômeurs sont rayés des listes de demandeurs d’emploi. Certains travailleurs pauvres ne bénéficient plus d’aucune protection sociale. Neuf millions de ménages américains ont perdu leur foyer après la crise des subprimes. Dans les grandes métropoles du monde entier, les «classes moyennes» sont peu à peu chassées des centres-villes, désormais hors de prix. La population carcérale américaine a augmenté de 600 % ces quarante dernières années. La fracturation hydraulique des sols pour extraire le gaz de schiste transforme des écosystèmes en désert – l’eau et le sol sont contaminés, comme si on expulsait de la biosphère des morceaux de vie. Des centaines de milliers de villageois ont été délogés depuis que des puissances étrangères, étatiques et privées, acquièrent des terres aux quatre coins du monde: depuis 2006, 220 millions d’hectares, principalement en Afrique, ont été achetés." Krach économique annoncé ? George
Soros vend toutes ses parts de Citigroup, Bank of America et JP Morgan
http://www.chaos-controle.com/archives/2014/05/24/29938824.html "Il y a tout juste vingt ans, le banquier George Soros réalisait son plus célèbre investissement en spéculant sur la livre sterling pour empocher un milliard de dollars. Depuis lors, il est devenu célèbre pour ses paris sur les crashs boursiers et dans certains cas, en provoquant volontairement des faillites boursières pour son propre bénéfice. Il y a un mois de cela, Soros a fait la première page des journaux en pariant un milliard de dollars en bourse contre le S&P 500. À l’époque, ce fut interprété comme un signe de problèmes à venir pour l’économie américaine, étant donné que Soros a démontré par le passé avoir une connaissance avancée des crashs boursiers. Du fait de cette réputation, les investisseurs ont commencé à regarder de près les parts qu’il possède. Cette semaine, les investisseurs ont à nouveau remarqué que Soros a vendu ses parts dans les trois principales banques américaines, c’est-à-dire la Bank of America, la JP Morgan et Citigroup." Le parlement russe adopte un nouveau
système national de paiement, MasterCard tremble
http://lesmoutonsenrages.fr/2014/04/26/le-parlement-russe-adopte-un-nouveau-systeme-national-de-paiement-mastercard-tremble/ "C’est officiel, le parlement russe vient d’adopter après 3ème lecture la mise en place d’un système national de cartes de paiement. Cet évènement n’est pas anodin, et les conséquences qui vont en découler rendent très nerveux le monde économique, à commencer par les systèmes de paiement américains qui vont voir s’envoler 40% du marché mondial. Ria novosti nous dévoile ci-dessous les craintes soulevées par les dirigeants des systèmes bancaires en place, informations qui n’ont été que timidement reprises par certains médias officiels comme Les Échos, Le Figaro et Le Parisien… MasterCard préoccupé. Le groupe de cartes bancaires MasterCard, vivement critiqué par Moscou pour avoir bloqué à titre de sanctions les opérations des banques Rossia et SMP, a exprimé vendredi sa préoccupation face à la décision de la Russie de créer son propre système national de paiement. « La Russie constitue un marché d’importance stratégique pour MasterCard. En Russie, comme dans le reste du monde, nous travaillons en stricte conformité avec la législation locale. Voici pourquoi nous sommes profondément préoccupés par l’adoption d’amendements à la Loi fédérale sur le système national de paiement et étudions actuellement les conséquences possibles de ces aménagements pour nos propres activités d’affaires et celles de nos partenaires », , lit-on dans le communiqué de MasterCard. La Douma (chambre basse du parlement russe) a adopté vendredi en deuxième et troisième lectures un projet de loi prévoyant la mise en place en Russie d’un système national de cartes de paiement (NSPK). Suite au rattachement de la Crimée à la Russie, les Etats-Unis et l’Union européenne ont décrété une série de sanctions contre des responsables politiques et des hommes d’affaires russes, ainsi que contre la banque Rossia et sa filiale SMP. Les groupes de cartes bancaires Visa et MasterCard ont cessé sans préavis de fournir leurs services de paiement aux clients de ces institutions financières." |
Envoi par René FRANCAL
Non, bien sûr ! Mais, à part le député
Dosière, tous complices ! (voir fable à la suite).
Les politiciens professionnels forment une caste, tout comme la
noblesse dans l'ancien régime. Leur mobile essentiel est de s'assurer
toujours plus de pouvoir et de richesses matérielles, à l'échelon
national, mais ils sont asservis à la monnaie,
comme vous et moi.
Nous sommes tous devenus les
esclaves de l'argent, de la monnaie et par conséquent les
esclaves des financiers. Ces sont des dictateurs tout
aussi impitoyables que Gengis Khan, Franco,
Hitler, etc.
Je ne suis pas le seul à le dire, mais
je m'efforce de remonter jusqu'à la source de notre déshumanisation,
comme le fait Aline De Diéguez :
Il faut être aveugle pour ne pas
constater que presque tous nos actes sont conditionnés par la réponse à
cette question : " Si je fais cette chose-là, quelle
sera la conséquence pour mon compte en banque " ? Nous sommes
tous conditionnés, c'est-à-dire manipulés par la nécessité de faire
entrer de
l'argent ou de ne pas le laisser sortir.
A côté de cet impératif, des notions
telles que liberté, égalité, fraternité, humanité, pitié, solidarité,
etc. n'ont plus cours. Elles sont oblitérées par le point
de vue financier, le point de vue économique. C'est rentable ou ça ne
l'est pas ?
Dès lors qu'on prend conscience de cette
réalité, on se demande : comment en sommes-nous arrivés là ?
Pour
remonter à la source, il faut s'intéresser à l'histoire de la monnaie
qui commence avec le paiement de biens ou de services à l'aide de coquillages
rares. Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Monnaie
Actuellement, la monnaie est (à 99%)
scripturale, c'est-à-dire transmise par une simple écriture, un chèque
par exemple. Mais tandis qu'un particulier,
un entrepreneur ou même un État, ont besoin de posséder
à leur actif le montant nécessaire, au moins potentiellement
(les impôts), pour garantir
le remboursement convenu, il existe des gens qui ne sont pas soumis à
cette règle élémentaire : ce sont les faux-monnayeurs
modernes.
Ce sont des gens qui fabriquent de la
monnaie. Ils la créent, ils l'inventent en tapant simplement sur leur
ordinateur :
"Prêté ce jour à Monsieur DUPONT, 1.000 euros avec un intérêt de 5% " ou encore "Prêté ce jour à la Sté de Construction Trucmuche, la somme de 20.000 euros avec un intérêt de 3%" ou même "Prêté ce jour à la Grèce, 4 milliards d'euros à 2% d'intérêts, somme garantie par des bons du Trésor". " Dans son essence, la création monétaire ex
nihilo actuelle par le système bancaire est identique, je
n'hésite pas à le dire pour bien faire comprendre
ce qui est réellement en cause, à la création de monnaie par des
faux-monnayeurs, si justement condamnée par la loi.
Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule
différence est que ceux qui en profitent sont différents
".
La Crise mondiale
d’aujourd’hui. Pour de profondes
réformes des institutions financières et monétaires.
Éditions Clément Juglar, 1999, p. 110. [Auteur
:] Maurice ALLAIS, seul prix
Nobel français d'Économie.
L'activité
financière constitue une pyramide, avec les banques locales à la base,
et un sommet formé par quelques méga-banques. A force de pressions, de menaces, d'extorsions,
voire d'assassinats (entre autres, trois présidents des États-Unis :
[faits pas formellement
établis, reste les probabilités... Note de
J-J REY] ) [de ceux] qui s'opposaient à leur
volonté de toute-puissance, elles détiennent des actifs monstrueux et
sont actionnaires
majoritaires de presque toutes les multinationales. Leurs bras armés
s'appellent FMI, OMC, BCE, OCDE, etc. Et comme [les banques] ont
acquis, par les mêmes méthodes, le pouvoir exorbitant de prêter
(moyennant intérêts) NEUF fois plus de monnaie que
le montant qu'elles détiennent, elles peuvent prêter des
quadrillions de dollars ou d'euros... [Un exemple fameux, pour
plus de précisions à ce sujet, voir : Réserve
fédérale
des États-Unis . Note de J-J REY :] Il s'agit de la FED, cartel de sept
banques privées qui a son siège à Washington.
Dès lors, comment douter que l'objectif
suivant de ce cartel est de prendre la tête d'un gouvernement mondial ?
Dès qu'on envisage cette finalité, il apparaît
que tous les évènements qui se déroulent dans le monde (guerres,
famines, dette pharamineuse de l'État américain, décisions politiques contre
les peuples, etc.) reflètent la volonté dominatrice de quelques
familles de financiers. Voir en notes : l'opinion de quelques
"conspirationistes".
[En guise de conclusion,
ndlr]
"Donnez-moi le contrôle sur la monnaie d'une nation, et je n'aurai pas à me soucier de ceux qui font ses lois". Mayer Amshel Rothschild (1743-1812) ***
Complicité
par laisser-faire
et bulletins de vote (Non-dénonciation
de délits)
Le député mis au courant
De délits commis par ses pairs Et qui leur sourit comme avant Fait se propager des cancers. Son attitude encourage
La malhonnêteté et le vice. Par lâcheté, par copinage, De malfaiteurs il est complice. Sans affronter directement
Ces vendus et ces corrupteurs, Il peut défendre, au Parlement, Un texte de loi correcteur. L'évêque qui est mis au courant
De la pédophilie d'un curé Et cache ces agissements Démythifie tout le sacré. Car la terrible conséquence
D'une telle complicité Nous montre, qu'a l'évidence, Ce sont des loups, non des bergers. Dans la pyramide sociale,
Ces exemples nauséabonds Ont pour conséquence fatale Des mœurs pourris, par contagion. Il faut dénoncer les coupables
Parmi les chefs et les meneurs. De l'avenir ils sont comptables, Éliminons tous ces tricheurs. Et pour cela, je le répète,
Quand vient le temps des élections, Blackboulez celui qui est en tête, Votez toujours pour le second ! En évinçant le démagogue,
Dont le programme est du pipeau, Vous refuserez de la drogue, Vous ne serez plus un troupeau, Ni du bétail qu'on conditionne
Avec de la publicité ; Alors cette nouvelle donne Fera très vite son effet. Les candidats auront compris
Que nous voulons des chefs sérieux. Les démagogues au tapis, Nous nous en trouverons bien mieux ! © René FRANCAL, 2010 ______________________________________
En
notes, des citations
:
Lenine
Le moyen le plus sûr de renverser un ordre social existant consiste à corrompre la monnaie. Maurice
Allais, Prix Nobel de Sciences Économiques 1988
Par essence, la création monétaire ex nihilo que pratiquent les banques est semblable, je n’hésite pas à le dire pour que les gens comprennent bien ce qui est en jeu ici, à la fabrication de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement réprimée par la loi. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents. Henry
Makow
Les banquiers gouvernent le monde grâce à la dette qui correspond à l’argent créé à partir du néant. Ils ont besoin de gouverner le monde pour s’assurer qu’aucun pays ne faiblisse ou ne tente de les renverser. Aussi longtemps que les banques privées, au lieu des gouvernements, contrôleront la création de l’argent, la race humaine sera condamnée. Ces banquiers et leurs alliés ont tout acheté et tout le monde. Mécanique
de l’argent moderne, Banque de Réserves Fédérale de
Chicago.
Le processus proprement dit de la création monétaire se passe principalement dans les banques... les banquiers ont découvert qu’ils pourraient faire des prêts simplement en donnant leur promesse de payer, ou des billets de banque, à des emprunteurs. De cette façon les banques ont commencé à créer l’argent. Les dépôts de transaction sont les contreparties modernes des billets de banque. C’était une petite étape d’imprimer des billets en les créditant dans les livres comptables des dépôts des emprunteurs, que les emprunteurs alternativement pourraient « dépenser » en faisant des chèques, « imprimant de ce fait » leur propre argent. Woodrow
Wilson, ancien président des Etats-Unis
Certains des plus grands hommes des Etats-Unis, dans le domaine du commerce et de la production, ont peur de quelque chose. Ils savent qu’il existe quelque part une puissance si organisée, si subtile, si vigilante, si cohérente, si complète, si persuasive... Qu’ils font bien, lorsqu’ils en parlent, de parler doucement. John
Kenneth Galbraith, économiste
Le procédé par lequel les banques créent de l’argent est tellement simple que l’esprit en est dégoûté. Graham
F. Towers, gouverneur de la Banque du Canada 1934-54
Chaque fois qu’une banque fait un prêt, un nouveau crédit bancaire est créé. De l’argent tout neuf. Napoléon
Bonaparte, Empereur Français (1769-1821)
Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit. [...] L’argent n’a pas de patrie ; les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence ; leur unique objectif est le gain. David
Rockefeller, Commission Trilatérale, 1991
Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, au magazine Time, et aux autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque quarante ans. Il aurait été pour nous impossible de développer notre projet pour le monde si nous avions été exposés aux lumières de la publicité durant ces années. Mais le monde est aujourd’hui plus sophistiqué et préparé à l’entrée dans un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l’autodétermination nationale des siècles passés. Rothschild
Brothers of London
Les quelques personnes qui comprennent le système (argent et crédits) seront soit tellement intéressés par les profits qu’il engendre, soit tellement dépendantes des faveurs qu’il conçoit, qu’il n’y aura aucune opposition au sein de cette classe. D’un autre côté, les personnes incapables d’appréhender l’immense avantage retiré du système par le capital porteront leur fardeau sans se plaindre et peut-être sans même remarquer que le système ne sert aucunement leurs intérêts. William
Lyon Mackenzie King, ex-premier ministre du Canada
Jusqu’à ce que le contrôle de l’émission de devises et de crédit soit restauré au gouvernement et reconnue comme sa responsabilité la plus flagrante et la plus sacrée, tout discours sur la souveraineté du Parlement et la démocratie est vain et futile... Une fois qu’une nation abandonne le contrôle de ses crédits, il n’importe plus qui fait ses lois... L’usure, une fois aux commandes, coule n’importe quelle nation. Abraham
Lincoln, président des Etats-Unis, assassiné
Le gouvernement devrait créer, émettre, et faire circuler toutes les devises et tous les crédits nécessaires pour satisfaire les dépenses du gouvernement et le pouvoir d’achat des consommateurs. En adoptant ces principes, les contribuables économiseraient d’immenses sommes d’argent en intérêts. Le privilège de créer et d’émettre de la monnaie n’est pas seulement la prérogative suprême du gouvernement, mais c’est aussi sa plus grande opportunité. James
A. Garfield, président des Etats-Unis, assassiné
Celui qui contrôle le volume de la monnaie dans notre pays est maître absolu de toute l’industrie et tout le commerce... et quand vous réalisez que le système entier est très facilement contrôlé, d’une manière ou d’une autre, par une très petite élite de puissants, vous n’aurez pas besoin qu’on vous explique comment les périodes d’inflation et de déflation apparaissent. John
Adams, père fondateur de la Constitution américaine
Il y a deux manières de conquérir et d'asservir une nation, l'une est par les armes, l'autre par la dette. Toute la perplexité, la confusion, et la détresse en Amérique ne provient pas des défauts de la Constitution ou de la Confédération ni du désir d’honneur ou de vertu mais de notre ignorance profonde de la nature des devises, du crédit, et de la circulation. Woodrow
Wilson, président des Etats-Unis 1913-1921
Je suis un homme des plus malheureux. J’ai inconsciemment ruiné mon pays. Une grande nation industrielle est contrôlée par son système de crédit. Notre système de crédit est concentré dans le privé. La croissance de notre nation, en conséquence, ainsi que toutes nos activités, sont entre les mains de quelques hommes. Nous en sommes venus à être un des gouvernements les plus mal dirigés du monde civilisé un des plus contrôlés et dominés non pas par la conviction et le vote de la majorité mais par l’opinion et la force d’un petit groupe d’hommes dominants. Benjamin
Franklin
L’incapacité pour les colons d’obtenir le pouvoir d’émettre leur propre argent à l’écart des mains de Georges III et des banquiers internationaux fut la raison PRINCIPALE de la guerre d’indépendance. Sir
Josiah Stamp, Directeur de la Banque d’Angleterre 1928-1941 (Réputé 2e
fortune d’Angleterre à cette époque)
Le système bancaire moderne fabrique de l’argent à partir de rien. Ce processus est peut-être le tour de dextérité le plus étonnant qui fut jamais inventé. La banque fut conçue dans l’iniquité et est née dans le pêché. Les banquiers possèdent la Terre. Prenez la leur, mais laissez-leur le pouvoir de créer l’argent et en un tour de mains ils créeront assez d’argent pour la racheter. Ôtez-leur ce pouvoir, et toutes les grandes fortunes comme la mienne disparaîtront et ce serait bénéfique car nous aurions alors un monde meilleur et plus heureux. Mais si vous voulez continuer à être les esclaves des banques et à payer le prix de votre propre esclavage, laissez donc les banquiers continuer à créer l’argent et à contrôler les crédits. Léon
Tolstoï
L’argent est une nouvelle forme d’esclavage, il se distingue de l’ancienne simplement par le fait qu’il est impersonnel, il n’y a pas de relation humaine entre le maître et l’esclave. Encyclopædia
Britannica, 14ème Edition
Les banques créent du crédit. C’est une erreur de croire que le crédit des banques est créé dans toute mesure par le versement d’argent aux banques. Un prêt créé par la banque constitue un ajout significatif au volume d’argent de la communauté. Lord
Acton, Lord Chief Justice of England, 1875
Le problème récurrent au cours des siècles derniers et qui devra être réglé tôt ou tard est celui du conflit qui oppose le Peuple aux banques. Sir
Josiah Stamp, Governor of Bank of England, 1920
Les banquiers détiennent la Terre. Si vous souhaitez rester leurs esclaves et payer le coût de votre propre esclavagisme, alors laissez-les continuer à créer de l’argent. M.
Phillip A. Benson, Président de l’association American Bankers’
Association, 8 juin 1939
Il n’existe pas de moyen plus efficace pour prendre le contrôle d’une nation que de diriger son système de crédit (monétaire). Andrew
Gause, historien de la monnaie
Une chose à comprendre à propos de notre système de réserve fractionnaire est que, tel lors d’un jeu de chaises musicales, aussi longtemps que la musique tourne, il n’y a pas de perdants. Irving
Fisher, économiste et auteur
Ainsi notre moyen national d’échange est maintenant à la merci des transactions de prêts des banques, qui prêtent, non pas de l’argent, mais des promesses de fournir de l’argent qu’elles n’ont pas. Marriner
S. Eccles, gouverneur et président du CA de la Fed
S’il n’y avait pas de dette dans le système, il n’y aurait aucun argent. Abraham
Lincoln, Président des Etats-Unis, assassiné
Le gouvernement devrait créer, émettre et favoriser la circulation des monnaies et des crédits nécessaires à la satisfaction du besoin de dépense du gouvernement et du besoin d’achat des consommateurs. L’adoption de ces principes doit permettre aux contribuables d’économiser le paiement d’un gros volume d’intérêts. L’argent cessera de gouverner et se mettra au service de l’humanité. Mayer
Amshel Rothschild (1743-1812)
Permettez-moi d’émettre et de contrôler les ressources monétaires d’un pays et je me moque de celui qui écrit ses lois. Charles
A. Lindbergh
Le système financier est devenu la Banque centrale américaine (Federal Reserve Board). Cette banque centrale gère un système financier au moyen d’un groupe de purs profiteurs. Ce système est privé et son seul objectif consiste à réaliser les profits les plus énormes possibles en utilisant l’argent des autres. Cette loi (de la Réserve fédérale) démontre la plus grande preuve de confiance au monde. Lorsque le président signe cet acte, il légalise le gouvernement invisible par le pouvoir monétaire. Les personnes ne s’en rendent peut-être pas compte pour le moment mais le jour du jugement n’est plus qu’à quelques années, le jour du jugement de cet Acte qui représente le pire crime de tous les temps commis au nom de la loi par l’intermédiaire d’un projet de loi. American’s
Bulletin
Nous avons été communisés : la production doit être régulée de manière impitoyable par rapport à la consommation ou .... la fraude du crédit bancaire au détriment du public sera révélée. Henry
Ford
La jeunesse qui pourra résoudre la question monétaire fera plus pour le monde que toutes les armées de l’histoire. Louis
McFadden
Nous possédons dans ce pays l’une des institutions les plus corrompues que le monde ait jamais connu. Je veux parler de la Banque centrale américaine. Cette institution a appauvri les citoyens des Etats-Unis et a presque mené notre gouvernement à la faillite. Tout ceci est dû aux pratiques frauduleuses des vautours qui contrôlent cette situation. Un super-état dirigé par les banquiers et les industrialistes internationaux qui s’associent avec plaisir pour asservir le monde. Robert
H. Hemphill, gestionnaire de crédits, Fed, Atlanta, Géorgie
Si les banques créent assez d’argent synthétique, nous prospérons ; sinon, nous sombrons dans la misère. Nous sommes, définitivement, sans système monétaire permanent. Quand on a une vision complète de l’ensemble, l’absurdité tragique de notre position désespérée est presque incroyable, mais il en est ainsi. 1924
US Banker’s Association Magazine
Le capital doit assurer sa propre protection par tous les moyens possibles, grâce à la coalition et à la législation. Les dettes doivent être collectées et les hypothèques interdites le plus rapidement possible. Lorsque les personnes ordinaires perdent leurs maisons à travers le processus de la loi, elles deviennent plus dociles et peuvent plus facilement être dirigées grâce au bras fort du gouvernement représenté par les principaux acteurs financiers et par une puissance centrale due aux richesses. Ces vérités sont bien connues de nos principaux intervenants qui s’appliquent désormais à créer un impérialisme permettant de gouverner le monde. En divisant les votants grâce au système de parti politique, nous les manipulons afin qu’ils dépensent toute leur énergie pour des problèmes n’ayant aucune importance. C’est donc grâce à une action discrète que nous garantirons la pérennité de ce que nous avons si bien planifié et accompli. Wright
Patman, membre démocrate du Congrès, 1928-1976 président du comité de
la Banque et de la Monnaie 1963-1975.
Je n’ai jamais vu personne ayant pu, avec logique et rationalité, justifier que le gouvernement fédéral emprunte pour utiliser son propre argent... Je pense que le temps viendra où les gens demanderont que cela soit changé. Je pense que le temps viendra dans ce pays où ils viendront nous accuser, vous, moi, et toute personne liée au Congrès, d’être resté assis sans rien faire et d’avoir permis à un système aussi stupide d’être perpétué. George
Brock Chisholm. Ex-directeur de l'Organisation Mondiale de la
Santé
«
Pour mettre en place un gouvernement mondial, il est nécessaire de
retirer des esprits leur individualisme, leur fidélité aux traditions
familiales, leur patriotisme national, et leurs dogmes religieux ».
J.
Edgar Hoover.Directeur du FBI de 1924 jusqu'à sa mort en 1972
«
L'individu est paralysé en se retrouvant face à face avec une
conspiration si monstrueuse, qu'il ne peut croire qu'elle existe ».
Benjamin
Disraeli (Homme d'état britannique)
"le
monde est gouverné par de tout autres personnages que ne se l’imaginent
ceux dont l’œil ne plonge pas derrière les coulisses".
Albert
Pike (Franc-maçon américain, grand maître du 33ème degré)
"Notre
complot sera révélé. Les Nations se retourneront contre nous avec
esprit de revanche et notre domination sur elles ne sera jamais
réalisée".
Trouvé
dans le livre de la jungle :
"Derrière le gouvernement visible
siège un gouvernement invisible qui ne doit pas fidélité au peuple et
ne se reconnaît aucune responsabilité. Anéantir ce gouvernement
invisible, détruire le lien impie qui relie les affaires corrompues
avec la politique, elle-même corrompue, tel est le devoir de l'homme
d'Etat". (Dieter Rüggeberg : "Gehimpolitik", p.75)
Pour compléter son info :
L’obsolescence contrariée de notre
système politique
http://blog.monolecte.fr/post/2014/03/25/lobsolescence-contrariee-de-notre-systeme-politique "La figure paternaliste de l’homme providentiel, du chef, du sauveur, de celui qui sait est totalement dépassée dans une société où le niveau général d’éducation et d’information n’a jamais été aussi élevé. On continue à brandir une professionnalisation politique comme une nécessité indépassable devant la complexité technique des fonctions exécutives. On justifie de la même manière la confiscation démocratique de la grande masse des citoyens qu’est notre démocratie hyper-hiérarchique (mais qu’on appelle « représentative ») comme étant la résultante de leur profond désintérêt que l’on évalue ensuite avec complaisance par le chiffre des abstentions. Ce que l’on mesure ainsi n’est pas du tout le manque d’investissement de nos concitoyens pour la chose publique, mais bien leur profond mécontentement quant au maintien de structures autoritaires dépassées. Cette campagne électorale a été remarquablement inintéressante de par sa focalisation sur le rôle de chef du maire, sur la polarisation autour d’une figure emblématique alors que la grande majorité des gens aspire à être entendue dans les organes du pouvoir, à participer et à ne plus dépendre du bon vouloir du prince." Sarkozy: la fiche d'identité de toutes
les affaires en cours
http://www.slate.fr/france/84531/affaires-sarkozy "Depuis que L'Express a révélé que Nicolas Sarkozy avait été mis sur écoute dans le cadre de soupçons de trafic d'influence, pour lesquels une information judiciaire contre X a été ouverte le 26 février 2014, Mediapart a publié des extraits de ces conversations entre l’ancien président et son avocat, Thierry Herzog. Des éléments qui indiquent que les juges suivaient une bonne piste: ces extraits montrent que le magistrat à la Cour de cassation Gilbert Azibert renseignait bien l’avocat de Sarkozy et oeuvrait pour influencer une décision de justice que devait rendre la Cour sur le statut des agendas de l’ancien président, des pièces qui concernent plusieurs affaires qui s’entremêlent. Car cette nouvelle «affaire Sarkozy» est un ricochet d'une précédente, concernant le soupçon de financement de la campagne de Sarkozy en 2007 par la Libye de Kadhafi. S'y rejoint aussi l'affaire Bettencourt, car le trafic d'influence pour lequel les juges enquêtent sur Sakorzy, et l'ont mis sur écoute, concerne une décision de la Cour de cassation sur les agendas de l'ancien président, qui avaient servi à la justice quand elle se penchait sur les dons de Liliane Bettencourt à l'UMP en 2007. Sans oublier, bien sûr, le psychodrame ouvert à droite par la révélation par Le Canard enchaîné d'enregistrements clandestins réalisés par l'ancien conseiller officieux de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson. Le tout alors que l'ancien président espère dégager le terrain judiciaire en vue de son retour en politique. Dans toutes ces affaires, difficile de s'y retrouver. Nous avons décidé de reprendre les dossiers un par un et de dresser la fiche d'identité de chacune des affaires." Karachi : le témoin américain qui
pourrait faire couler Balladur
http://www.rue89.com/2013/08/03/affaire-karachi-nouveau-temoin-embarrassant-balladur-244736 "Libération révèle ce samedi matin, dans son édition imprimée, un nouveau témoignage qualifié de « boulet » pour Edouard Balladur. L’ancien Premier ministre est soupçonné d’avoir bénéficié de rétrocommissions sur des contrats d’armement avec le Pakistan et l’Arabie Saoudite pour le financement de sa campagne à la présidentielle de 1995. Ce nouveau témoignage émane d’un consultant politique américain, Paul Manafort. Celui-ci a révélé : avoir été payé par un intermédiaire sur les contrats d’armement pour effectuer un sondage pour le compte d’Edouard Balladur ; avoir rencontré son équipe de campagne en France pour présenter son travail ; avoir été accompagné lors de cette rencontre par Ziad Takieddine, autre intermédiaire sur les contrats d’armement ayant avoué des reversements illicites à des proches de Balladur, Takieddine faisant office de traducteur." Franc-maçonnerie : crises, cris et
chuchotements
http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/franc-maconnerie-crises-cris-et-119407 "Plus personne, observateur extérieur ou franc-maçon de toutes obédiences, ne nie plus que la franc-maçonnerie française est en crise profonde, et que celle-ci, dont les causes sont multiples et s'expriment différemment selon les Grandes Loges concernées, se développe. Certes, dans les cercles dirigeants de la franc-maçonnerie françaises, à quelques rares exceptions de prise de conscience des réalités, on détourne pudiquement les yeux de cette crise qu'on ne voudrait pas voir, et surtout affronter, quand on n'est pas dans le déni complet des faits. Le discernement, qualité que les franc-maçons assurent vouloir posséder, est encore loin d'être exercée par la majorité des responsables, femmes et hommes, de cette galaxie qui, sous les coups qu'elle reçoit, tend à s'enfermer dans une tour d'ivoire close et stérile. Et pourtant, comme la crise économique mondiale systémique, la crise est bien en développement au sein de la franc-maçonnerie française, comme nous en avions tracé les grandes étapes dans des articles antérieurs." |
Envoi de Marc JUTIER : http://www.jutier.net/
& http://fraternitecitoyenne.blog4ever.com/
Source
: http://www.chaos-controle.com/archives/2014/04/26/29743761.html
Article original : http://www.paulcraigroberts.org/2014/04/09/us-world-coming-end-paul-craig-roberts/ Traduit de l'anglais par Avic pour Réseau International : http://reseauinternational.net/2014-annee-verite-les-etats-unis-paul-craig-roberts/ 2014 s’annonce comme une année de vérité pour les Etats-Unis. Deux pressions sont
en train de se mettre en place sur le dollar américain. L’une vient de
la baisse de la capacité de la Réserve fédérale à truquer le prix de l’or, parce
que les approvisionnements en or occidentaux se ratatinent et que les
marchés connaissent de plus en plus ces manipulations illégales des prix
par la Fed. La preuve de la sous-évaluation des énormes
quantités de transactions à découvert sur le marché à terme
de l’or papier,
à certains moments de la journée où la négociation est mince, est sans
équivoque. Il est devenu évident que le prix de l’or est
truqué sur le marché des contrats
à terme afin de protéger la valeur du dollar contre le QE (NDT :
Quantitative easing – l’assouplissement quantitatif, ou la planche à billets).
L’autre pression
résulte des menaces insensées de sanctions du régime Obama contre la
Russie. D’autres pays ne sont plus disposés à tolérer les abus de
Washington de l’étalon mondial du dollar. Washington
utilise le système de paiement international basé sur le dollar pour
infliger des dégâts
aux économies des pays qui résistent à son hégémonie politique.
La
Russie et la Chine en ont assez. Comme je l’ai signalé et comme le
rapporte Peter Koenig sur "Information
Clearing House" ,
la Russie et la Chine sont en train de déconnecter leur
commerce international du dollar.
Désormais, la Russie va effectuer ses échanges, y compris la vente de
pétrole et de gaz naturel vers l’Europe, en roubles et dans les monnaies
de ses partenaires du BRICS.
Cela signifie une
baisse importante de la demande pour le dollar américain et une baisse
correspondante de la valeur de change du dollar.
Comme
John Williams (shadowstats.com) a clairement fait savoir, l’économie américaine n’a pas récupéré
de la récession de 2008
et [elle] est encore faible.
La grande majorité de la population américaine est aux abois du fait de
l’absence de croissance des revenus depuis des années. Comme les États-Unis
ont maintenant une économie dépendante de l’importation, une
baisse de la valeur du dollar va augmenter les prix aux États-Unis et pousser
le niveau de vie vers le bas.
Toutes les preuves
indiquent l’échec économique des États-Unis en 2014, et c’est la
conclusion du rapport de John Williams du 9 Avril.
Cette année
pourrait également voir l’éclatement de l’OTAN et même de l’UE. Le
coup téméraire de Washington en Ukraine et les menaces de sanctions
contre la Russie ont poussé les Etats fantoches de l’OTAN sur un
terrain dangereux. Washington a mal évalué la
réaction en Ukraine à son renversement du
gouvernement démocratiquement élu et l’imposition d’un gouvernement
fantoche. La Crimée a rapidement quitté l’Ukraine et a rejoint la Russie.
D’autres anciens territoires russes en Ukraine pourraient bientôt
suivre. Les manifestants à Lougansk, Donetsk et Kharkov réclament leurs
propres référendums. Les manifestants ont proclamé la République
populaire de Donetsk et la République populaire de Kharkov.
Les
larbins du gouvernement de Washington à Kiev ont menacé de mater
les protestations par la violence
. A Washington, ils affirment que les manifestations sont organisées
par la Russie, mais personne ne les croit, pas même leurs pions
ukrainiens.
Les rapports de
presse russes ont identifié des mercenaires américains
parmi les forces de Kiev qui ont été envoyées pour mater les
séparatistes dans l’est de l’Ukraine. Un membre du
parti de l’extrême droite néo-nazi au parlement de
Kiev, le Parti de la Patrie, a appelé à
tirer et tuer les manifestants.
La violence contre
les manifestants est susceptible de faire venir l’armée russe et
entraîner le retour à la Russie de ses anciens territoires de l’Est de l’Ukraine qui y
furent rattachés par le Parti communiste soviétique.
Washington, qui
prend le risque de proférer des menaces à tour de bras, pousse l’Europe
dans deux confrontations hautement indésirables. Les Européens ne
veulent pas d’une guerre avec la Russie à cause du coup d’état de
Washington à Kiev, et ils comprennent que les sanctions réelles sur la Russie, si
elles sont appliquées, leur causeraient beaucoup plus de dégâts. Dans
l’UE, l’inégalité économique croissante entre les pays, le chômage élevé, et
l’austérité économique rigoureuse imposée aux membres les plus pauvres
ont produit d’énormes contraintes. Les Européens ne sont pas d’humeur à
supporter le poids d’un conflit orchestré par les Etats-Unis
contre la Russie. Alors que Washington présente à l’Europe la
guerre
et le sacrifice, la Russie et la Chine offrent le commerce et l’amitié.
Washington fera de son mieux pour garder les politiciens européens « achetés-et-payés »
et qui sont dans la ligne de la politique américaine, mais les
inconvénients pour l’Europe pour suivre Washington sont désormais beaucoup plus
importants.
Sur de nombreux
fronts, Washington est en train d’apparaître aux yeux du monde comme
plein de duplicité, indigne de confiance, et totalement corrompu.
Le procureur à la Securities and Exchange Commission (SEC), James
Kidney, a profité de l’occasion de son départ à la
retraite pour révéler que des
personnes haut placées avaient étouffé ses poursuites contre Goldman
Sachs et d’autres banques « too big to fail», parce que ses patrons
au SEC n’étaient pas préoccupés par la justice, mais « par
comment obtenir des emplois bien rémunérés quand ils quitteront les
services gouvernementaux
», en protégeant les banques contre les poursuites pour leurs actions
illégales. Confer : http://www.counterpunch.org/2014/04/09/65578/
L’Agence américaine
pour le développement international (l’USAID) a été surprise en train
d’utiliser les médias sociaux pour renverser le gouvernement
de Cuba. Confer : http://rt.com/news/cuba-usaid-senate-zunzuneo-241/
Cette audacieuse
insouciance vient s’ajouter à la chute du gouvernement ukrainien par
Washington, le scandale de l’espionnage de la NSA, le rapport d’enquête
de Seymour Hersh selon lequel l’attaque au gaz sarin en Syrie a été un
événement sous fausse bannière organisé par un membre de l’OTAN,
la Turquie, pour justifier une attaque militaire américaine sur la
Syrie , Washington forçant l’avion présidentiel du président bolivien Evo
Morales à atterrir pour y effectuer des fouilles, les «armes de
destruction massive » de Saddam Hussein, le détournement de la résolution de l’ONU
concernant la zone d’exclusion aérienne sur la Libye pour une attaque
militaire, et ainsi de suite. Essentiellement,
Washington a tellement
détérioré la confiance des autres pays dans le jugement et
l’intégrité du gouvernement américain que le monde a perdu sa foi dans
le leadership américain.
Washington est réduit à des menaces et des pots de vin et se présente
de plus en plus comme un tyran.
Les coups
de marteau auto-infligés à la crédibilité de Washington ont atteint les
sommets. Le coup le plus grave de tous est la naissance d’une
prise de
conscience, partout dans le monde, que la stupide théorie de
la conspiration du 11/9 avancée par Washington est fausse. Un
grand nombre d’experts indépendants ainsi que plus
d’une centaine de secouristes ont contredit tous les aspects de la
théorie du complot absurde de Washington. Aucune personne
avertie ne croit que quelques Saoudiens, qui ne pouvaient pas piloter
des avions, opérant sans l’aide d’aucune agence de renseignement, ont
berné l’ensemble de la National Security State,
non seulement toutes les 16 agences de renseignement américaines, mais
aussi tous
les services de renseignement de l’OTAN et d’Israël.
Rien n’a fonctionné
le 11/9. La sécurité de l’aéroport a eu des défaillances à quatre
reprises en une heure, soit plus de défaillances en une heure qu’au cours de
l’ensemble des autres 116 232 heures du 21ème siècle. Pour la première
fois dans l’histoire, l’ US Air Force n’a pas pu
disposer d’avions au sol prêts à décoller ou dans
le ciel. Pour la première fois dans l’histoire, le contrôle du trafic
aérien a perdu des avions de ligne pendant une heure et ne l’a
pas signalé. Pour la première fois dans l’histoire, une température
basse de courte durée, provenant de feux sur quelques étages, affaiblit
des structures en acier massif au point de causer leur effondrement.
Pour la première fois dans l’histoire, trois gratte-ciel sont tombés, à la
vitesse d’une chute libre, sans le recours de la démolition contrôlée
qui supprime les résistances par le bas.
Deux-tiers des
Américains ont gobé cette histoire de cinglés. La Gauche est tombée
dans le panneau, parce qu’ils l’ont vu comme une riposte des opprimés
à l’empire du mal qu’est l’Amérique. La Droite a gobé l’histoire, parce
qu’ils l’ont vu comme une attaque des musulmans diabolisés contre la bonté américaine. Le président George W. Bush a très bien exprimé le point de vue
de la Droite : « Ils
nous détestent pour notre liberté et notre démocratie ».
Mais personne
d’autre n’y a cru, les Italiens encore moins. Les Italiens avaient été
informés quelques années auparavant au sujet des événements "false flag" du gouvernement
lorsque leur président a révélé la vérité sur l’Opération secrète Gladio.
L’Opération Gladio était une opération dirigée par la CIA et le
renseignement italien au cours de la seconde moitié du 20ème siècle,
consistant à faire sauter des bombes qui tuent des femmes et des enfants
européens pour en accuser les communistes et, de ce fait, éroder le
soutien des partis communistes européens.
Les Italiens
étaient parmi les premiers à faire des présentations vidéo contestant
l’histoire de cinglés de Washington sur le 9/11. Le nec plus ultra de ce défi est le film
de 1 heure et 45 minutes, « Zéro. » que
vous pouvez regarder ici :
BEST 9/11 DOCUMENTARY EVER
! (FULL MOVIE)
Zéro.
a été produit comme un film d’investigation sur le 9/11 par la société
italienne Telemaco. Beaucoup de gens importants apparaissent dans le film ainsi que des
experts indépendants. Ensemble, ils réduisent à néant chacune des
affirmations faites par le gouvernement des États-Unis concernant les
explications du 9/11.
Le film a été
présenté au Parlement européen.
Il est impossible
pour toute personne qui regarde ce film de croire un seul mot de
l’explication officielle du 9/11.
Il est de plus en
plus difficile d’éviter de conclure que des éléments du gouvernement
américain ont fait exploser les trois gratte-ciel de New York afin de détruire
l’Irak, l’Afghanistan, la Libye, la Somalie, la Syrie, l’Iran et le
Hezbollah, et lancer les Etats-Unis dans l’ordre du jour des néo-conservateurs qui
est l’hégémonie mondiale des États-Unis.
La Chine et la
Russie ont protesté mais accepté la destruction de la
Libye, même si c’était à leur propre détriment. Mais
l’Iran est devenu une ligne rouge.
Washington a été bloqué, et a donc décidé de causer
de gros problèmes à la Russie en Ukraine afin de détourner
celle-ci de l’ordre du jour des
Etats-Unis ailleurs.
La Chine a été
incertaine au sujet du compromis entre ses excédents commerciaux avec
les États-Unis et son encerclement croissant par Washington
avec des bases navales et aériennes. La Chine
est venue à la conclusion qu’elle a le même ennemi que la Russie, à
savoir Washington.
Une des deux choses
suivantes est probable : soit le dollar américain sera abandonné,
entraînant l’effondrement de sa valeur et mettant ainsi fin à l’état
de superpuissance de Washington et à la menace qu’il représente pour la
paix mondiale, soit Washington mènera ses marionnettes en conflit
militaire
avec la Russie et la Chine.
Le résultat d’une telle guerre serait
beaucoup plus dévastateur que l’effondrement du dollar américain.
A propos de l'auteur
: Le Dr Roberts fut Secrétaire
Adjoint au Trésor US de la politique économique dans l'administration
Reagan. Il a été rédacteur en chef adjoint et éditorialiste
du Wall Street Journal,
chroniqueur pour Business Week
et du Scripps Howard News Service.
Il a occupé de nombreux postes universitaires. Son dernier livre
disponible est : "The Failure of Laissez Faire Capitalism and
Economic Dissolution of the West".
Pour développer son info :
2) - La
fin pour les Etats-Unis est proche
- http://www.politicomag.com/article.php?t=La-Russie-et-la-Chine-annoncent-le-d%C3%A9couplage-commercial-du-Dollar-%E2%80%93-La-fin-pour-...&item=971&cat=2 - http://www.informaction.info/25042014-2341-La-Russie-et-la-Chine-annoncent-le-d%C3%A9couplage-commercial-du-Dollar-La-fin-pour-les-Etats-Unis-est "La Russie vient de laisser tomber une autre bombe, annonçant non seulement le découplage de son commerce du dollar, mais aussi que son commerce d’hydrocarbures sera à l’avenir monnayé en roubles et en monnaies locales de ses partenaires commerciaux – plus en dollars - . Le commerce de la Russie dans les hydrocarbures s’élève à environ un billion de dollars par an. D’autres pays, notamment les BRICS et BRCIS-associés (BRICSA) pourraient bientôt emboîter le pas et unir leurs forces avec la Russie, l’abandon de la «pétro-dollar» comme unité de négociation pour le pétrole et le gaz. Cela pourrait s’élever à des dizaines de milliers de milliards de perte pour la demande de pétro-dollars par an (PIB US à environ 17 milliards de dollars – Décembre 2013) -. Laissant une brèche importante dans l’économie des États-Unis serait un euphémisme Ajouté à cela est la déclaration aujourd’hui par Appuyez sur la télévision de la Russie – Chine rouvrir l’ancienne Route de la Soie comme une nouvelle route commerciale reliant l’Allemagne, la Russie et la Chine, ce qui permet de se connecter et de développer de nouveaux marchés le long de la route, en particulier en Asie centrale, où ce nouveau projet apportera économique et politique stabilité, et dans les provinces de l’Ouest de la Chine, où "nouveaux domaines" de développement seront créés. La première sera la Nouvelle Zone de Lanzhou dans le nord-ouest la province du Gansu en Chine, l’une des régions les plus pauvres de la Chine." La Chine et la Russie signent un
accord pour éviter le dollar
http://www.47carat.com/2785/la-chine-et-la-russie-signent-un-accord-de-commerce-bilateral-pour-eviter-le-dollar/ (25 Novembre 2010) http://www.dailymail.co.uk/news/article-1332882/China-Russia-abandon-dollar-new-bilateral-trade-agreement.html#ixzz1Z6UkwfeV "Le dollar et pour l’instant la monnaie de référence pour le commerce international, et notamment pour tous les échanges liés au pétrole. Ainsi quand deux pays s’échangent des biens, la vente est libellée en dollars surtout quand ces échanges concernent le pétrole, c’est ce qui rend la monnaie américaine prédominante et c’est pour cette raison qu’elle est utilisée par beaucoup de banques centrales à travers le monde pour leur réserve de capitaux. Et c’est surtout pour cette raison que les États-Unis n’avaient pas jusqu’à présent pas de problème de dette, ce statut de monnaie de réserve leur permettait d’imprimer des dollars sans réserve pour combler leurs déficits. L’avantage est si important, que certaines rumeurs vont jusqu’à affirmer que l’invasion de l’Irak s’explique en partie par la décision du pays de commencer à vendre du pétrole libellé en euro. Ces rumeurs expliquerait la pression mise en place sur l’Iran, qui souhaite lui aussi utiliser l’euro ou des roubles russes pour ses transactions pétrolières. Mais il semblerait que la situation soit doucement en train de changer. Ainsi l’accord signé par la Chine et la Russie représente une part importante des échanges mondiaux. On estime que le commerce entre la Russie et la Chine représente 40 milliards de dollars par an. Sachant que cet accord s’applique aussi sur les échanges de pétrole et de gaz, l’hégémonie du dollar vient de descendre d’un cran. Car bien que les États-Unis restent les plus gros consommateurs de pétrole au monde, c’est la Chine qui détient la première place en terme de consommations de ressources énergétiques. Sachant que la Russie quant à elle est devenu le premier exportateur de pétrole et le plus gros exportateur de gaz au monde." HISTORIQUE
! FIN OFFICIELLE DU PÉTRO-DOLLAR !
http://resistanceauthentique.com/historique-fin-officielle-du-petro-dollar-reunion-durgence-russe-de-de-dollarisation-la-chine-et-liran-prets-a-abandonner-le-dollar-usd-2/ "Réunion d’urgence Russe de “dé-dollarisation” : La Chine et l’Iran prêts à abandonner le dollar USD !!!! Mes chers lecteurs c’est historique : POUTINE VA en chine le 20 MAI METTRE PERSONNELLEMENT A MORT LE PÉTRO-DOLLAR : cet accord énergétique avec la Chine devrait donc bien être signé , et c’est la 1ere fois qu’un pays ne devra pas aller d’abord acheter du dollar sur les marchés pour acheter son énergie , depuis plus de 40 ans et la mise en place du pétrodollar par KISSINGER ! Il reste une semaine à l’empire US pour empêcher cet acte irréversible et historique ! Vous comprendrez pourquoi les tensions sont au comble , mais les étasuniens ne peuvent pas faire avec la RUSSIE ET LA CHINE ce qu’ils ont fait avec Saddam, Kadhafi ou Chavez, à moins de déclencher une 3e guerre mondiale , le 20 mai SERA OFFICIELLEMENT LE DEBUT DE LA FIN DU système de PETRO DOLLAR ! Que la Russie ait fait pression pour que les accords commerciaux minimisent l’influence du dollar américain depuis le début de la crise en Ukraine et avant) n’est pas un secret : ce qui a été largement couvert dans nos articles précédents (voir Gazprom prépare l’émission “symbolique” d’obligations en yuans chinois ; Alerte pétrodollars : Poutine se prépare à annoncer le “Saint Graal” : un deal sur le gaz avec la Chine; la Russie et la Chine s’apprête à signer le ” Saint Graal ” : un deal sur le gaz ; 40 banques centrales prédisent quelle sera la prochaine monnaie de réserve ; du pétrodollar au yengaz, et ainsi de suite). Mais jusqu’à présent, une grande partie de cela resta dans le domaine de la pensée magique et du ouï-dire en général .Après tout, il est certainement «ridicule» qu’un pays puisse sérieusement envisager d’exister en dehors des limites idéologiques et religieuses du pétrodollar … parce que si un seul peut le faire, tout le monde peut le faire, et la chose que vous savez tous si ça se passe, est que les États-Unis iront vers l’hyper-inflation , l’effondrement social, la guerre civile et toutes les diverses conséquences survenues dans les autres républiques bananières socialistes, comme le Venezuela, qui hélas lui n’a pas de monnaie de réserve mondiale a malmener." .../... Réunion d’urgence Russe de “dé-dollarisation” : La Chine et l’Iran prêts à abandonner le dollar USD http://project-world-vision.over-blog.com/2014/05/attention-il-y-a-vraiment-du-lourd-aujourd-hui-historique-fin-officielle-du-petro-dollar-reunion-d-urgence-russe-de-de-dollarisation "..../... Selon l’agence prime news, le 24 Avril, le gouvernement a organisé une réunion spéciale consacrée à la recherche d’une solution pour se débarrasser du dollar américain dans les opérations d’exportation russes .Les meilleurs experts au niveau du secteur de l’énergie, les banques et les agences gouvernementales ont été convoqués et un certain nombre des mesures ont été proposées en réponse aux sanctions américaines contre la Russie. .../... Mais plus important encore, rien de ce que projette la Russie n’aurait concrètement une chance de mise en œuvre si il n’y avait pas d’autres pays prêts à se désengager des relations bilatérales de libre-échange en USD. La volonté de ces pays cependant existe ce ne sera une surprise pour personne que les deux pays qui ont déjà répondu d’une manière positive et significative ne sont autres que la Chine et l’Iran." Confirmation dans le circuit "mainstream" : Poutine en Chine le 20 mai pour renforcer le partenariat russo-chinois http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/afp-00602360-poutine-en-chine-le-20-mai-pour-renforcer-le-partenariat-russo-chinois-670487.php "Le président russe Vladimir Poutine se rendra à Shanghai le 20 mai sur invitation de son homologue chinois Xi Jinping afin de discuter du partenariat russo-chinois, en pleine crise entre Russes et Occidentaux autour de l'Ukraine. "Dans le cadre de la visite, seront signés une série d'importants documents dans les sphères de l'économie, du commerce, de l'énergie et de l'humanitaire", a indiqué dans un communiqué le service de presse du Kremlin. "Les conditions et les perspectives du partenariat russo-chinois sur la scène internationale seront aussi examinées", a précisé le communiqué. "Nous espérons que la visite marquera une nouvelle étape notre partenariat global et notre coopération stratégique". Le véritable agenda d’Obama
http://www.voltairenet.org/article182990.html "La stratégie de Washington dans le cadre de la crise ukrainienne n’a rien à voir avec ses objectifs affichés : il ne s’agit pas de repousser la Russie, mais d’utiliser celle-ci pour faire peur aux Européens et leur imposer à la fois de s’impliquer plus dans l’Otan et de se fournir plus en hydrocarbures états-uniens. Le principal objectif de la visite du président Obama en Europe —déclare Susan Rice, conseillère pour la sécurité nationale— est de « faire pression pour l’unité de l’Occident » face à l’ « invasion russe de la Crimée ». Le premier pas sera le renforcement à venir de l’Otan. L’alliance militaire qui, sous commandement étasunien, a englobé en 1999-2009 tous les pays de l’ex-Pacte de Varsovie, trois de l’ex-URSS et deux ex-républiques de la Yougoslavie (détruite par l’Otan avec la guerre) ; qui a déplacé ses bases et ses forces militaires, y compris celles à capacité nucléaire, en les adossant de plus en plus à la Russie, en les armant d’un « bouclier anti-missiles », instrument non pas de défense mais d’offensive ; qui a pénétré en Ukraine, en organisant le coup d’État de Kiev et en poussant ainsi la Crimée à se séparer et à s’unir à la Russie." |
Envoi de Daniel HOUGUET : http://www.bretagneenresistance.eu/
(Message relayé
par le transmetteur : "Tous à ALES, le 31 mai prochain pour
dire non, pacifiquement mais clairement à la torture tauromachique et
au fascisme de ruse").
Page
d'origine
: http://www.ecologie-radicale.org/index.php?option=com_content&view=article&id=709:les-radicaux-et-le-totalitarisme-de-ruse&catid=46:edito&Itemid=90
Lettre du
samedi, 19 Avril 2014
La
CONVENTION VIE ET NATURE a délibérément choisi de
réveiller les consciences assoupies, de mobiliser les esprits non
timorés, en se revendiquant « mouvement
d’écologie éthique et radicale ».
Le Pouvoir n’aime
pas la Radicalité.
Dans une
circulaire aux directeurs généraux de la police nationale, l’ancien
ministre de l’intérieur, devenu premier ministre pour cause de
popularité chez les conservateurs et nonobstant un
score peu flatteur à la primaire socialiste de 2012, stigmatise les
mouvements écologistes radicaux, les animalistes.
Il s’autorise à en faire des alliés de l’ultra-gauche, voire, de l’ultra-droite, des anarchistes et autres autonomes, bref de tout ce qui demeure réfractaire au grand conditionnement, tout ce qui est infréquentable, mauvais, marginal au regard des esprits bêlant à l’unisson des dogmes, mais tellement utile pour effrayer les pusillanimes soumis. Où sont les
attentats sanglants perpétrés par ces mystérieux mouvements écologistes
radicaux et animalistes ?
Où sont leurs rassemblements armés ? Qui ont-ils agressé ? Quels biens publics ou privés ont-ils détruits ? Aucun fait, autre que symbolique, ne nous a été révélé et ne doutons pas que les chiens de garde du système le déplorent. Car, tout acte illégal imputable aux gêneurs leur offrirait deux opportunités : - Ameuter l’opinion publique contre les terroristes ; - Frapper de peines dissuasives les réfractaires. Que révèlent cette
note ministérielle rejoignant les alarmes de certains parlementaires et
les dénonciations hargneuses des lobbies, les insinuations de la presse «
pravdatisée » ?
Ceci de fondamental que nous
expliquerons inlassablement :
les démocraties ne sont que
de pures façades, des leurres, des sociétés anesthésiées.
Français,
vous avez le choix politique entre des « socialistes » (parti
démocrate) et une UMP (parti républicain) qui, avec quelques nuances de
style, font la même politique au service des
mêmes intérêts : ceux
du Marché, de la finance, des affaires.
Ce Pouvoir, trop proche des miasmes de l’affairisme, offre des alternances qui ne sont en rien des alternatives. Or, l’idéologie de ce nouveau totalitarisme de ruse est négateur des droits de l’animal et de la nature, puisque ces droits contrarient les intérêts du Marché, de la finance, des affaires. L’animal doit rester, dans les faits à défaut de l’être dans le droit, une marchandise, et la nature, un simple décor, pour ne pas nuire au commerce, à la croissance, au développement, c’est-à-dire à la spéculation. Voilà
pourquoi les dirigeants mettent au ban de la société, stigmatisent,
dénoncent à la vindicte publique comme terroristes dangereux, mauvais, irresponsables,
les Résistants qui, sans la moindre violence, sans la moindre
agressivité contre les personnes, osent remettre en questions les fondements éthiques de leur société de dévastation et d’exploitation.
En insultant et
caricaturant les mouvements réfractaires, le totalitarisme de
ruse maîtrise l’opinion publique.
On ne donne pas la parole à des extrémistes. On ne discute ni ne réfute des terroristes dangereux. Et surtout, on ne vote pas pour des ultras et, pour mille ans, on vote pour les « démocrates » ou les « républicains » ! Le totalitarisme de ruse est plus fort que ses devanciers, les totalitarismes de forces qui régnaient par la police politique et des camps. Point
besoin de milices et de camps, lorsqu’on dispose des moyens de
contrôler les cerveaux et de maintenir indéfiniment le système en place.
Il suffit de criminaliser tout contestataire, fut-il radicalement pacifique. Quelques casseurs
folkloriques, lors des sommets internationaux des dirigeants,
permettent même d’accréditer la thèse de l’existence de groupuscules
gauchistes, violents, et bien sûr éternellement marginaux.
Le fait de les tolérer confère un côté vertueux au Pouvoir et pousse l’opinion grégaire à voter par réflexe de peur. Voyons, disent les
totalitaires de ruse : « nous sommes en liberté, pas en dictature,
comme hier, au temps des fasciste et des staliniens. Nous avons même nos ultras,
dangereux, voyous, menaçants, que vous devez tenir en dehors des
institutions » !
Vous êtes libres d’approuver le Marché, la finance, l’exploitation de tous les êtres, y compris les humains ordinaires ». Mais, si vous désapprouvez, vous
devenez des déviants, dès lors qu’il n’y a pas
d’alternative.
Je n’insinue nullement qu’un complot planétaire, une mafia structurée, un comité de milliardaires voraces, structurent ce totalitarisme de ruse. Il n’en est rien et les 67 oligarques qui possèdent autant que la moitié de l’humanité ne constituent pas un quelconque Comité Central secret. Non, le système n’a pas de tête, pas plus qu’il n’a de cœur. C’est une idéologie, des dogmes à dominante économique dont le succès s’explique par le fait qu’il correspond à une tare ontologique de l’animal humain : la cupidité. Pas de tête, pas de chef, pas de führer, mais une main que ses adeptes disent « invisible ». Cette main invisible et sale tue, pollue, bétonne, supprime des emplois publics, paupérise. Michel ONFRAY,
lors d’une de ses toujours remarquables conférences parla de « fascisme
de lion » et de « fascisme de renard », empruntant à la symbolique
populaire de la force et de la ruse.
Le fascisme de lion défilait aux flambeaux, exaltait les foules, éliminait physiquement ses opposants. Le fascisme de renard transforme le citoyen en « veau à l’engrais », uniquement préoccupé de consommation et courbant l’échine sous le poids de l’économie. Que
signifie la Radicalité ?
Tout simplement que nous prenons les problèmes à la racine et que c’est à la racine que nous y répondons. Rien d’autre. Oui, les mouvements écologistes et animalistes sont radicaux en ce qu’ils considèrent qu’existe une unité profonde du vivant et que de cette valorisation de la vie découlent des conséquences morales et politiques de rupture. Or, le système marchand refuse la rupture. Il ne peut dès lors admettre comme interlocuteurs des militants qui contestent que l’on puisse chasser par plaisir, torturer des taureaux dans les arènes, élever les animaux dans des conditions cruelles, les abattre sadiquement au nom de religions doloristes. Dans
le même temps, obéissant à la même logique d’exploitation, de
compétitivité, de rentabilité, le système incite les humains à devenir
les esclaves de la finance, à
consentir des sacrifices pour satisfaire les appétits insatiables de
cette maîtresse du monde.
Pour vaincre la
contestation, les chiens de garde du système doivent diaboliser
ceux qui manifestent contre la chasse à courre, les corridas, les lignes à très
grande vitesse et les aéroports du groupe VINCI et ceux qui refusent de
sacrifier l’humain à l’économie, au profit, aux fonds de pensions
fossoyeurs de la vraie démocratie.
En les rangeant
parmi les « terroristes », le Pouvoir sait qu’il anesthésie
efficacement l’opinion majoritaire des braves gens qui redoutent le
désordre et préfèrent s’abrutir devant le sport
de compétition et les programmes télévisés conçus pour empêcher de
penser.
Contre la PRAVDA, au siècle passé, les dissidents pouvaient écouter les radios étrangères et lire sous le manteau les ouvrages séditieux. Contre le
conformisme de ceux qui proclament la fin de toute alternative, il nous
faudra quelques années encore pour réveiller les peuples.
Mais, que les chiens de garde ne s’y
trompent pas : La nouvelle Résistance a compris leur mode opératoire.
Nous ne tomberons pas dans leur piège grossier. Face à un totalitarisme de ruse, le combat doit revêtir une autre forme que celui naguère pratiqué face à un totalitarisme de force. Notre combat sera culturel, moral, éthique et nous ne les suivrons pas sur le chemin qu’ils nous montrent pour mieux nous neutraliser. Raison de plus de
manifester dans la dignité contre la tauromachie, la chasse et toutes
les agressions contre la nature, les animaux et les humains «flexibilisés et
compétitifs».
Pour compléter ou
développer son info :
Fin de partie pour Fragnoli
Soutien aux inculpés du 11 Novembre : [l’affaire de Tarnac] http://www.soutien11novembre.org/spip.php?article572 "Ca y est, Mr Fragnoli s’en est allé. Epuisé, au bout du rouleau, il a quand même eu la délicatesse de nous gratifier d’une ultime Fragnolade. A la suite de ses frasques dans le Canard Enchaîné, nos avocats avaient jugé bon de demander son départ en retraite anticipée. Tout le monde s’y accordait, Mr Fragnoli qui récemment encore imaginait une adaptation cinématographique de l’affaire de Tarnac où Brad Pitt jouerait son rôle, avait définitivement perdu la raison. Sa hiérarchie, mue par on ne sait quel incompréhensible bénévolat, lui proposa de prendre les devants plutôt que de subir une ultime humiliation qui aurait valeur de blâme. Le dos au mur, il a pris cette petite porte, non sans fragnoler haut et fort que la décision émanait de lui. Avec cet humour malade que ceux qui le côtoient lui connaissent, il alla jusqu’à déclarer qu’il en avait marre des attaques personnelles dans la presse. Les dizaines de journalistes qui ont pu l’entendre déblatérer ses petits ragots et ses petites médisances à propos de la vie personnelle des inculpés ont dû bien rire." Combattre le terrorisme, le style
français (New York Times)
http://www.legrandsoir.info/combattre-le-terrorisme-le-style-francais-new-york-times.html "La France et les États-Unis ont des notions différentes de la liberté, l’égalité et la fraternité, bien que les mots aient à peu près le même sens dans les deux langues. Les méthodes de lutte contre le terrorisme à domicile - un autre mot français datant de 1789 - sont également très différentes, issues d’histoires, de systèmes juridiques et de conceptions de l’État différents. Les horreurs à Toulouse - les meurtres de sept personnes dans un peu plus d’une semaine par Mohammed Merah, un citoyen français né de parents d’origine algérienne qui aurait affirmé appartenir à Al-Qaïda - ont créé un vif débat en France sur le fait de savoir pourquoi la police et les services de sécurité ont échoué à l’identifier à temps. La police a également échoué à le prendre vivant, ce qui rend plus difficile de découvrir la véritable ampleur de ses contacts et de son parcours vers le terrorisme." Règlement antimasques - Le fascisme au
bout de la matraque
http://www.ledevoir.com/societe/justice/350180/le-fascisme-au-bout-de-la-matraque "Depuis que les étudiants sont en grève, le pouvoir politique, les autorités policières et les « généraux » des escouades anti-émeute n’ont pas cessé de nous dire quel travail admirable policiers et escouades anti-émeute accomplissent « avec discipline, discernement et sans user de force excessive », selon les mots mêmes du directeur de la Sûreté du Québec. Sauf quelques exceptions, les journalistes, commentateurs et chroniqueurs se sont rangés du côté de ce qu’ils ont appelé la nécessité de faire respecter la loi et l’ordre quand on vit en démocratie. On a déjà oublié comment la violence a commencé : par des bidons d’essence soi-disant trouvés par la police devant les maisons de certains ministres, de faux cocktails Molotov lancés à l’intérieur des bureaux du gouvernement et des tas de briques jetés sur les rails du métro de Montréal. Les autorités policières et le pouvoir politique ont immédiatement associé les étudiants à ces actions « terroristes » et promis d’arrêter promptement les coupables de ces actions. Ce qui devrait nous sembler curieux, c’est que les autorités policières sont restées depuis absolument silencieuses là-dessus et, à ma connaissance, aucun journaliste ne s’est inquiété de la chose." Le congrès américain élargit la loi
autoritaire anti-protestation
http://www.wikistrike.com/article-le-congres-americain-elargit-la-loi-autoritaire-anti-protestation-101154569.html "Un projet de loi adopté lundi a la chambre des représentants américaine et jeudi au sénat élargirait les lois anti-protestation qui font un crime – un délit grave punissable d’une longue peine de prison – du fait « d’entrer ou de rester dans » une zone désignée comme étant « a accès restreint ». Ce projet de loi – le h.r. 347, ou le “federal restricted buildings and grounds improvement act of 2011” (« loi de 2011 sur les bâtiments fédéraux et les terrains fédéraux a accès restreint ») – a été adopté par consentement unanime au sénat, alors que seuls Ron Paul et deux autres républicains ont voté contre ce projet de loi a la chambre des représentants (le projet de loi adopte a 388 voix contre 3). pas un seul politicien démocrate n’a voté contre ce projet de loi." Climat : catastrophe à l’horizon
http://www.vigile.net/Climat-catastrophe-a-l-horizon "Le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) est venu préciser cette semaine l’ampleur des bouleversements qui attendent l’humanité si elle ne parvient pas à infléchir la trajectoire climatique actuelle. D’où l’appel à l’action renouvelé par plusieurs, alors que la communauté internationale s’est fixé l’objectif ambitieux de parvenir l’an prochain à un accord sur la lutte contre les changements climatiques. La publication lundi du nouveau rapport du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) est pratiquement passée inaperçue dans les sphères politique et médiatique, même si la conclusion est on ne peut plus claire : la science nous prédit une catastrophe sans précédent dans l’histoire si l’inaction demeure la norme dans le dossier des changements climatiques. Déjà, les bouleversements du climat « ont des impacts sur les systèmes naturels et humains sur tous les continents et à travers les océans », constatent les scientifiques dans le rapport Changement climatique 2014 : conséquences, adaptation et vulnérabilité. « Ce qui est frappant dans les incidences observées de ces changements, ajoutent-ils, c’est qu’ils se produisent depuis les tropiques jusqu’aux pôles, depuis les petites îles jusqu’aux grands continents, et depuis les pays les plus riches jusqu’aux plus pauvres. » Pour la première fois, le GIEC prévient que la transformation provoquée par l’activité humaine pose une sérieuse menace pour l’approvisionnement alimentaire mondial." Après les gaz de schiste, voici les
gaz de couche, le nouveau filon des pétroliers
http://www.bastamag.net/Les-gaz-de-couche-nouveau-filon "Dix ans après la fermeture de la dernière mine de charbon en France, les bassins houillers du Nord ou de Lorraine font de nouveau parler d’eux. Ils sont le terrain de jeu d’entreprises désireuses d’exploiter du « gaz de couche ». Pour être extrait, ce gaz, contenu dans des couches de charbon profondément enfouies, pourrait nécessiter les mêmes méthodes que celles utilisées pour les hydrocarbures de schiste, avec de lourds impacts environnementaux. .../... Avez-vous déjà entendu parler du « gaz de couche » (coalbed methane en anglais) ? Ce gaz n’est autre que du méthane piégé au cœur des veines de charbon des anciennes houillères. Il est principalement exploité aux États-Unis, au Canada et en Australie. Mais d’anciens bassins houillers français dans le Nord-Pas-de-Calais, le Jura, la Lorraine, la Provence et les Cévennes sont dans la ligne de mire des entreprises gazières. Ainsi, l’entreprise britannique European Gas Limited (EGL), qui a racheté l’entreprise publique Gazonor – ex-Charbonnages de France – dispose de plusieurs permis exclusifs de recherches en Lorraine (ici et là), dans le Jura et dans le bassin de Gardanne (Bouche-du-Rhône). Est-ce la même chose que le « gaz de mine » à l’origine des célèbres coups de grisou, ces explosions accidentelles dans les mines de charbon ? Non..." Que fait Total au Sahara occidental ?
http://multinationales.org/Que-fait-Total-au-Sahara "Au large du Sahara occidental - territoire occupé par le Maroc depuis près de quarante ans -, Total et d’autres firmes internationales commencent à mener des activités de prospection pétrolière et gazière. Le tout dans des conditions très contestables du point de vue de la consultation des populations locales et du partage équitable des bénéfices éventuels avec celles-ci. Les militants de la cause sahraouie dénoncent depuis des années le rôle de l’entreprise française dans la remise en cause de la souveraineté du territoire. Total est désormais aussi critiquée par certains investisseurs « éthiques », au premier rang desquels les fonds norvégiens." |
Envoi par Guy CREQUIE : http://guycrequie.blogspot.com/
La
France a terminé 26e sur 26, lors du concours de
l’Eurovision = manifestation musicale suivie par des dizaines de
millions de téléspectateurs en Europe avec la note ridicule de 2 points.
Un humour (noir) dirait qu’effectivement notre pays est bien celui de l’exception culturelle ! Le groupe Twin Twin qui a représenté la France n’a rien à se reprocher. II a été sélectionné, il a offert ce qu’il est et sait faire ! Non : la responsabilité est à rechercher du côté de acteurs culturels de notre pays à commencer par son Ministère de la culture. En France de Jean-Jacques GOLDMANN à Benjamin BIOLAY, nous disposons de mélodistes de talent. N’y- a-t-il pas du côté de la jeune génération de Nouvelle star à The Voice ou autre, un talent susceptible de porter une mélodie et un bon texte, susceptibles de représenter honorablement la France ? Il
s’agit de s’y préparer dès maintenant ! Un pays qui s’habitue ou reste
sans réaction devant ce qui est assimilé à un déclin
culturel, l’est également en
politique.
Si pour
KANT ou HEGEL, la poésie est l’art par excellence, ceci car son élément
est le langage, pour SCHOPENHAUER : la musique est l’art suprême.
Elle est
une présence directement manifestée !
C’est pourquoi : elle ne traduit plus comme le font la peinture et la poésie= elle se substitue littéralement à elle ! Ainsi, elle a un pouvoir unique de libération, comme elle a un pouvoir de synthèse par ses vibrations sonores allant à la zone alpha et reliant les cœurs et les corps. Je ne vais pas quand même pas me proposer pour représenter notre pays. Sinon allons demander à Nolwenn LEROY qui a vendu un million d’exemplaires de ses chansons bretonnes, de le faire, ou encore à Johnny notre rocker national, lequel, à plus de 70 ans sait encore faire chavirer les cœurs. Il
y a bien des essayistes de talent dans notre pays, cependant bien
d’entre eux en oublient que ce n’est pas parce que l’on philosophe que
l’on est véritablement
philosophe : que font-ils de la fonction critique de la
philosophie, de son pouvoir d’interpellation ?
Que la regrettée Françoise SAGAN me pardonne si je reprends le titre de l’ouvrage qui la révéla en 1954 au grand public et aux professionnels du genre littéraire. L’élection des députés au Parlement européen le 25 mai, n’a pas eu droit en France avant le verdict des urnes à une émission télévisée digne de ce nom. Cependant à titre d’exemples : si vous demandez aux Françaises et aux Français de vous indiquer quel est le rôle de la Commission européenne, du parlement européen ou du Conseil de l’Europe plus d’un sur deux ne saura pas vous répondre. Aux
idéaux de paix, de prospérité, d’échanges coopératifs pour des
réalisations communes, proposés par Jean MONNET et Robert SCHUMAN, ce
qui va émerger le 25 mai, c’est
l’oubli de la paix sur notre continent depuis la seconde
guerre mondiale (hormis les épisodes douloureux de l’ex Yougoslavie
et présentement de l’Ukraine à nos frontières,) et qui valut au
continent la réception du prix Nobel de la paix.
Outre
l’abstention massive, c’est la montée des populismes et extrémismes qui
risque d’être le fait dominant avec ses expressions variées des formes de racisme, de xénophobie et
d’antisémitisme.
Présentement au sein des peuples, ce qui ressort des politiques européennes, c’est leur impuissance ou voix discordante sur les grands dossiers internationaux, les politiques d’austérité qui accablent les peuples, tout ceci faisant oublier ce qu’il en a été de la politique agricole commune, et de quelques coopérations abouties en matière de recherche spatiale ou de quelques réussites industrielles. Notre gouvernement et les médias télévisés ont manqué de profondeur. Respecter l’idéal républicain, les valeurs de la Nation (son histoire) tout en favorisant des coopérations réussies entre les peuples, est-ce dépassé, un dessein désuet et abandonné ? Désespère-t-on des peuples : de leur capacité à penser, vouloir, faire ? Les
voix des populismes et des extrémistes sont-elles les seules à oser,
revendiquer, mobiliser ?
Si c’est cela = la France = et bien honte à ce qu’il en reste ! Et alors, toutes les formes de racisme, de xénophobie et d’antisémitisme ont de beaux jours devant elles. © Guy CREQUIE Ecrivain, observateur social & Chanteur (nom de scène : Gil CONTI) Blog : http://guycrequie.blogspot.com Pour
compléter son info
:
« Le commerce est censé construire des
ponts entre les nations, pas provoquer un désastre »
http://www.bastamag.net/Le-grand-marche-transatlantique "Négocié dans l’opacité, le projet d’accord commercial entre l’Union Européenne et les États-Unis inquiète. Pour mieux comprendre les enjeux, Basta ! ouvre ses colonnes aux représentants de la société civile qui, de l’Allemagne aux Etats-Unis, en passant par la France, l’Espagne ou l’Italie, se mobilisent. Ilana Solomon est chargée des questions commerciales au Sierra Club, une ONG américaine écologiste. Elle explique comment ce projet d’accord de libre échange pourrait porter atteinte aux politiques climatiques, environnementales et sociales, aussi bien aux Etats-Unis qu’en Europe. La première condition avant de poursuivre toute négociation : « Impliquer le public dans toutes les étapes de la prise de décision. » Bien qu’il soit présenté comme un accord commercial, le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (Transatlantic Trade and Investment Partnership, TTIP) a en fait peu à voir avec le commerce. Étant donné que les droits de douane entre les États-Unis et l’Union européenne sont déjà très bas, ce pacte ne portera pas sur les enjeux traditionnels des négociations commerciales, comme le niveau des tarifs douaniers. En réalité, les grandes entreprises veulent se servir de ce pacte pour éliminer, aux États-Unis comme dans l’Union européenne, les mesures de protection de l’intérêt public et les normes existantes en matière d’environnement, d’alimentation, de produits chimiques et dans bien d’autres domaines, en les stigmatisant comme « barrières non tarifaires » ou « entraves commerciales ». Le tout dans le seul but d’amasser davantage de profits. Cela représente une menace pour de nombreuses dispositions de protection de l’intérêt général qui affectent directement nos vies quotidiennes. Cela contribuerait à aggraver l’un de nos défis communs – la crise climatique." Comment Orbán a étouffé la société
civile hongroise
http://fr.myeurop.info/2014/04/10/societe-civile-hongroise-vaincue-orban-13613 "Très active durant les premières années du mandat de Viktor Orbán, la société civile hongroise s'est aujourd'hui endormie. La réélection, le 6 avril, du premier ministre conservateur semble avoir entériné sa défaite. Anna, Veronika et Péter, trois jeunes (ex)-activistes, expliquent l'effondrement de l'opposition citoyenne. Pendant les premières années du précédent mandat conservateur de Viktor Orbán, on aurait presque cru au réveil de la société civile. Dès les orientations inquiétantes pour le bon fonctionnement de la démocratie, telle que la loi des médias ou l’adoption de la nouvelle constitution au 1er janvier 2012, des rassemblements souvent apolitiques de plus de 100.000 personnes (fait rare en Hongrie) ont envahi les rues de la capitale." Pourquoi les néofascistes s'en
prennent-ils à la culture ?
http://humeursdemarisse.blogspot.fr/2014/04/pourquoi-les-neofascistes-sen-prennent.html " Dès que ces individus ont le pouvoir, ou une part de pouvoir, la culture est la première à en faire les frais. Il y a deux choses que haïssent les néofascistes, ce sont d’une part, l’intelligence, celle qui permet de comprendre, d’autre part, la différence. Le cri de José Millan Astray y Terreros en Octobre 1936 « À bas l’intelligence, vive la mort » à l’Université de Salamanque en Espagne raisonne dans tout le 20e siècle et trouve des échos dans tous les mouvements fascistes et nazis. On retrouve la même attitude chez Baldur Von Schirach, chef des Jeunesses Hitlériennes : « Quand j’entends le mot culture, je sors mon revolver ». De manière générale tous les pouvoirs et mouvements totalitaires ont brimé la culture qui permet l’expression de l’autre, de le comprendre, de l’accepter dans sa diversité." |
Envoi par Jean SAINT-VIL : http://www.jj-pat-rey.com/JJ-REY_NEO/index-publi-2012.html
Rira
bien qui rira le dernier est l’un des premiers proverbes français les
plus populaires et que l’on a employé plus d’une fois dans sa vie, en
riant ou en
pleurant.
L’explication
de ce proverbe renvoie généralement à la situation d’individus floués
ou victimes d’une moquerie qui attendent leurs bourreaux au tournant, dans l’espoir de prendre leur
revanche plus tard et de voir les événements tourner en leur faveur
pour en rire à leur tour.
Mais,
d’autres façons de voir ce proverbe sont possibles. On peut s’imaginer
qu’il invite à se mettre à rire après que tous les autres ont fini de
rire.
La
question se pose vite de savoir quand et comment commencer à rire si on
doit rire après les autres.
Et
là, je vous avoue que c’est difficile de trouver le moment optimal pour
rire après les autres. Car, il faut être toujours sûr qu’ils ont fini
de rire et qu’il
ne reste plus un brin de rire dans leurs visages ou dans leurs yeux.
Si
l’on attend trop longtemps pour rire quand on veut rire après les
autres, on risque de prendre le risque d’être ridicule aux yeux de ceux
qui viennent
de rire et de faire rire de soi plutôt que du spectacle.
Par
ailleurs, si tout le monde veut rire en dernier en se retenant de rire,
personne ne rira plus et ce sera le flop dans les salles de spectacle.
Inversement, ceux qui riront, riront tout seuls en se cachant pour être sûrs que personne d’autre ne rira après eux. On
peut aussi s’imaginer dans ce cas que la meilleure façon de rire est de
rire à gorge déployée devant sa glace. Encore faut-il que ceux qui
rient devant
leur glace, ne croient pas à un moment de la durée, que le rire devant
la glace n’est autre qu’un autre rire.
On
peut aussi tenter de rire dans son cœur, mais comment contenir son rire
pour ne pas être vu en train de rire et de faire rire de soi.
En
conclusion, s’il faut appliquer ou faire appliquer le principe du rire
en dernier, il n’y a qu’une alternative toute simple : Soit interdire
de rire, soit s’interdire
de rire.
Le 26 avril 2014, Jean SAINT-VIL |