Navigation
Accueil général * Choix archives * Site littéraire * Archives 2014 * Nouvelles publications
Article 1 : LE PRINCIPE DE REALITE
par Jean-Jacques REY
Article 2 : USA : LA DETTE ET LA GUERRE
par Marc JUTIER
Article 3 : LE GOUVERNEMENT VALS II ET...PHILOSOPHIE ET POLITIQUE !
par Guy CREQUIE
Article 4 : VOUS N'AIMEZ PAS ISRAEL !
par Mohamed LOTFI ( Transmis par Alix Renaud)
Article 5 : DIS-MOI QUE TU ES FIDELE, JE TE DIRAI QUE C'EST FAUX
par Jean SAINT-VIL
Il y en a qui parlent du « Réel
» et sont toujours en train d’errer dans le fantasmatique ; en plus ils
ne comprennent guère, semble-t-il, que nous sommes baignés dans l’immatériel et le
virtuel,
avec les nouvelles technologies, et encore plus, avec l’économie
financiarisée… Alors sur quoi, tablent-ils au fait pour poser leur
assurance ?
Le « Réel » peut être vu et interprété de différentes façons, suivant les intérêts, il n’impose au mieux que des certitudes, et surtout, il n’abuse que des crédules… Ceux qui nous gouvernent ont bien peu de scrupules quand il s’agit de faire admettre leur « Réel », autrement dit leur façon de voir ; mais on s’aperçoit aussi qu’ils ont bien peu de pouvoir réel pour changer la réalité, surtout quand ils servent des intérêts… Les politiques (le personnel), ce ne sont que des membres de l’espèce humaine : avec toutes les qualités et les défauts… Ce qui compte, c’est les intérêts qu’ils servent. En vrai et résumé, ils sont prisonniers – consentants – d’un système pourri qui les avantage en leur distribuant quelques miettes… Evidemment, pour une énorme majorité que nous sommes, c’est déjà beaucoup ! Mais ceux qui se font des illusions sur ces miettes de richesses artificielles, ils ne sont que des pigeons (au mieux) élevés pour finir en plat (dans tous les sens du terme) sous les engrenages d’un « Réel » fabriqué par la ploutocratie qui en vient à confisquer l’avenir sur Terre avec une multitude de victimes « consentantes ». Ainsi les petits bourgeois : bobos, aussi appelés « classes moyennes », qui croient que l’argent fait l’intelligence et sont devenus des « légumes » de la Société de Con-sommation, n’ont jamais compris qu’ils étaient prisonniers d’un système qui les pigeonnent et repose entièrement (ou presque) sur leur confiance et participation ! Maintenant ils passent leur vie à ruminer dans leurs humeurs noires, amères ; d’autant que la plupart sont envieux maladivement : en particulier de ceux qui ont plus de biens qu’eux, et, que la condescendance qu’ils manifestent fréquemment envers les pauvres ne les soulagent guère… Partant de là, il y en a qui passent leur vie à faire le contraire au quotidien de ce qu’ils disent valable pour les autres, on a même les faux positifs et les faux passionnés… ! Tous ces petits bobos, qui n’en ont jamais assez, ne sont pas à plaindre d’être aujourd’hui les victimes du grand Capital qui les entube à leur tour et les sacrifie sur l’autel du profit. Ces gens-là, aliénés, n'ont même plus conscience de l’état où ils sont rendus… C’est tout leur monde et leurs illusions qui sont en train de s’écrouler, et il paraît évident, en s’appuyant sur le résultat des politiques d’austérité dans les pays du sud européen, qu’ils fournissent le plus gros contingent d’électeurs – abusés et/ou désabusés – qui va au populisme infiltré par les fachos… Moi, je préfère être ce que je suis (aux autres de le dire !) plutôt qu’être un légume de la Société de con-sommation et donc un « bidochon » du mercantilisme qui traînent ses savates dans le renoncement de son humanité. D'ailleurs, il vaut mieux être "fou" qui s’en revendique que fou qui l’ignore ! Mais n'ignorons pas l'origine véritable de la dérive. Ceux qu’on appelle les « Conspirationnistes » ont tort de penser que le grand Capital et ses oligarchies savent ce qu’ils font : défendre et maintenir leurs privilèges par la domination d’un système qui leur est favorable, fussent-ils au prix d’une troisième guerre mondiale. Tout simplement, ils s’en moquent s’ils en auraient conscience ! Ils sont complètement obnubilés par le profit, toute leur vie se résume à ça et à en jouir ! L’existence des autres et leurs besoins est un sujet secondaire et doit avant tout leur servir. Ils ne sont pas inhumains, ils ont simplement perdu conscience de ce qu’est l’humanité ! C’est en ce sens qu’ils ont complètement perdu les pédales, jusqu’à ne plus percevoir les lois immuables de la Vie et encore moins, l’intérêt collectif sur cette planète dont ils croient pouvoir s’affranchir des limites (ou leur pratique revient au même). En vérité, ils sont complètement shootés : (drogués, si vous préférez en bon français !) et ils le sont comme d’autres à la cocaïne ou la caféine ! … En d’autres termes tout aussi imagés, d’un point de vue psychologique, ils ont besoin d’un bon seau d’eau sur la tête pour redescendre sur Terre, cela évitera de marcher à côté de leurs pompes et incidemment d’aller au désastre (et nous avec) ! Pour moi, où il y a crise de régime, c’est quand les institutions ne sont plus représentatives des citoyens. En France, nous en sommes proches… Je ne pense pas que les soi-disant élites (qui dominent d’ordinaire dans les institutions) soient représentatives de grand chose actuellement... Mais plus généralement, nous sommes dans une logique de guerre, nous allons droit au conflit de Civilisation. Evidemment cela arrange certains intérêts, toute voix discordante sera étouffée… C’est tout ce qu’ « ils » ont trouvé pour sauver leur Système pourri. La ploutocratie est assassine par nature pour perdurer, sans réelles convictions… Vous le savez, alors ce n’est pas en restant couchés que vous changerez le cours des évènements. La situation actuelle en France, c’est la vengeance posthume à Hitler ! Ce pays est devenu une fosse à purin à ciel ouvert ; et en plus, il y en a qui veulent combattre les fièvres en cassant le thermomètre… Il a oublié la fable, Monsieur Valls : à force de crier au loup…il vient sans que personne n’y prenne garde. *
Résumons : - Les « Réformistes » font de l’acharnement thérapeutique ; quant aux Droites, n’en parlons pas, ils font le bouchon dans les flots déchaînés, et nous avons même droit aux remontées d’égout de l’ Extrême Droite… Que reste-t-il ? Et surtout qui s’y met pour donner des perspectives et re-penser, prévoir l’avenir ? - Malheureusement, les différentes factions, proposant des alternatives, sont faibles sinon inconscientes de leurs faiblesses ; quant à la Gauche ou ce qu’il en reste : les discours peuvent être bons, mais les pratiques organisationnelles sont désastreuses et plus particulièrement, la vieille Gauche s’est fossilisée... Ceci n’est pas seulement dû aux affaires d’ego, mais à l’incertitude du lendemain et la précarité instituée par le Système économique, dominant, dans nos conditions d’existence, qui provoquent le repli des gens sur eux-même ; sans parler de la prégnance d’intérêts partisans souvent archaïques dans les organisations. Ils en sont encore à vouloir donner des mots d’ordre et considérer l’opinion publique comme des masses à conquérir : celles-là seraient donc autant des pieds en marche que des sujets pensant… Alors,
citoyens, soucieux de l'avenir du monde,
n’attendez de salut que de vos initiatives et résolutions. *
Réfléchissons : - être « maître et responsable de ses actes, qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire dans une société prise en otage ? Notre belle « Société de Con-sommation » est minée par la perfidie du libéralisme économique où jusqu’à l’individu est considéré comme marchandise : (on doit se vendre par exemple sur le marché de l’emploi), qui plus est cette société d’aliénés a des effets dévastateurs sur la planète qui ne peuvent même plus être ignorés…à force de nier l’évidence, elle vous tombe sur le sens ! - Incidemment on peut méditer sur la complicité (volontaire ou pas) des religions qui favorisent telle impasse ; en particulier celles qui mènent à accepter son sort, reconnaître les préséances, et in fine à servir les maîtres plutôt que de changer la donne et sa condition sociale… Point ne suffit de s’apitoyer sur la misère humaine et de larmoyer sur les injustices de ce monde, quand on voit où cela mène ! C’est un résumé, n’est-ce pas ? Toujours avec le risque d’arbitraire des clichés et préjugés, mais franchement aussi, qu’est-ce qu’ils nous pompent l’air, les faiseurs de morale au service de l’ordre établi par les mercanti et négriers de toutes sortes y compris les maffias ! Jean-Jacques
REY
http://www.jj-pat-rey.com/INTERNET-TRIBUNE-LIBRE/index.html Quelques
sujets de
réflexions... :
Face aux ravages de l’austérité
http://cadtm.org/Face-aux-ravages-de-l-austerite "Quels sont les principes sur lesquels s’appuient les politiques d’austérité, salariale et budgétaire, menées en Europe ? Le premier postulat est que l’austérité budgétaire est nécessaire pour résorber les déficits publics. Les économistes de la Commission européenne ont même inventé le concept baroque d’« austérité expansionniste » pour démontrer que des baisses de dépenses publiques pourraient être compensées par un surcroît d’activité dans le secteur privé. En réalité, les politiques d’austérité budgétaire menées partout en Europe n’ont fait qu’étouffer la petite reprise qui se dessinait en 2010 et enfoncer l’Europe dans un contexte récessif. Le deuxième grand postulat est que la reprise devrait être fondée sur une politique « de l’offre » visant à rétablir la compétitivité par une baisse des coûts du travail direct ou socialisé : gel ou baisse du « coût du travail », un « minimum de salaire minimum », et des réformes dites « structurelles » (flexibilisation du marché du travail, réformes des retraites et « maîtrise » des dépenses de santé)." Vers la fin de l’impunité pour les entreprises transnationales ? http://attac.org/l/43s "Le Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies (CDH) examine actuellement un projet de résolution déposé par l’Équateur et l’Afrique du Sud afin d’élaborer de nouvelles normes internationales contraignantes sur les sociétés transnationales et les droits humains. Cette initiative, soutenue par 85 États, pourrait contribuer à mettre fin à l’impunité dont bénéficient les entreprises transnationales pour les violations de droits humains commises et garantir l’accès à la justice pour les victimes de leurs activités. Pour mieux comprendre ces enjeux et voir comment des organisations du monde entier sont engagées dans une campagne internationale visant à démanteler le pouvoir des transnationales, voici une interview de Brid Brennan et Gonzalo Berron du Transnational Institute (TNI), acteurs majeurs de cette campagne soutenue par Attac France." La prise de pouvoir des données et la mort de la politique http://www.pauljorion.com/blog/2014/08/25/la-prise-de-pouvoir-par-les-donnees-et-la-mort-de-la-politique-par-evgeny-morozov/ "Les pionniers de la technologie aux États-Unis préconisent une nouvelle approche de la gouvernance basée sur les données – « La réglementation algorithmique ». Mais si la technologie apporte des réponses aux problèmes de société, quel impact pour les gouvernements ? .../... En déplaçant l’attention des insuffisances institutionnelles et des malversations économiques pour s’attacher au contrôle des personnes, la réglementation algorithmique nous offre une bonne vieille utopie technocratique de la politique sans politique. Le désaccord et le conflit, selon ce modèle, sont considérés comme des sous-produits malheureux de l’ère analogique – à résoudre par la collecte des données – et non comme les conséquences inévitables de conflits économiques ou idéologiques. Cependant, une politique sans politique ne signifie pas une politique sans contrôle ni administration. Comme O’Reilly l’écrit dans son essai : « Les nouvelles technologies permettent de réduire le coût de la réglementation tout en augmentant la quantité de surveillance et de production de résultats souhaitables. » Ainsi, c’est une erreur de penser que la Silicon Valley veut nous débarrasser des institutions gouvernementales. Son rêve n’est pas un petit gouvernement de libertaires – un petit État, après tout, n’a besoin ni de gadgets sophistiqués ni de serveurs massifs pour traiter les données – mais bien les économistes comportementaux obsédés par le besoin de données." Comment les agents de Big Brother manipulent l’opinion sur Internet http://www.nouvelordremondial.cc/2014/07/16/comment-les-agents-de-big-brother-manipulent-lopinion-sur-internet/ "Des documents transmis par Edward Snowden montrent une partie des outils dont disposent les espions britanniques pour tenter de manipuler l’opinion publique sur Internet. Si les révélations d’Edward Snowden sur l’étendue des moyens utilisés par les services secrets occidentaux ont largement porté sur la surveillance massive de la vie privée des individus, il est un autre aspect qui commence tout juste à être révélé à travers d’autres documents transmis par l’ancien agent de la NSA : la manipulation des foules. Les services secrets utilisent Internet pour influencer l’opinion publique, et utilisent pour cela des méthodes qui franchissent parfois la ligne rouge. Le siteThe Intercept fondé par le journaliste Glenn Greenwald (qui a révélé la plupart des informations connues grâce à Edward Snowden) a ainsi publié lundi de nouveaux documents datés de 2012 qui concernent les activités de manipulation psychologiques opérées par le GCHQ, l’agence des services secrets britanniques. Celui-ci dispose d’une division interne, le Joint Threat Research Intelligence Group (JTRIG), qui a mis au point une boîte à outils que les espions peuvent utiliser pour manipuler les foules et/ou ruiner la réputation d’une cible." |
Envoi par Marc JUTIER : http://www.jutier.net/
& http://fraternitecitoyenne.blog4ever.com/ :
Source : lettre d'info de
FC du 08/08/14 - avec liste d'articles & vidéos à
consulter. URL court : http://bit.ly/1ow1xqa
La
situation actuelle montre que les USA cherchent une solution à leur
problème de dette, et celle-ci, c'est la guerre !
Résumons la politique internationale de "l' Empire" de ces dernières années. Les USA ont provoqué la mort d’un million et demi de personnes en Irak et sont responsables de la guerre qui ravage maintenant ce pays, sans parler du sanglant bourbier afghan. Avec le soutien de leurs laquais européens, ils ont encore largement participé à la destruction de la Syrie en soutenant à coup de pétrodollars les djihadistes les plus sanguinaires. Ensemble, ce petit Bloc occidental a ensuite provoqué la destruction de la Libye. Aujourd’hui, aux pires heures des massacres à Gaza, ce même Bloc soutient sans réserve le terrorisme d’État israélien, comme il le fait depuis 50 ans. Par calcul stratégique, il s’est aussi allié à des néonazis pour provoquer un putsch en Ukraine, putsch qui a abouti à la relance d’une guerre froide avec, désormais, la possibilité d’un conflit militaire entre puissances nucléaires. Washington vient en effet de concocter un projet de loi («The Russian Aggression Prevention Act») qui prépare ni plus ni moins le terrain à une guerre contre la Russie. Et pourtant, on reste les "gentils" ! L’UE considère toujours les États-Unis comme ce grand frère cool bien qu’un peu turbulent, dont il faut juste ne pas trop regarder les morceaux de cervelles d’enfants accrochés à son parka. J’aimerais comprendre comment, malgré ce bilan puant, le massacre de masse passé et à venir, les « so called » journalistes de la Presse-Système réussissent encore à soutenir le bellicisme dévastateur de notre vertueux Occident et à se croire du "bon côté" de l’Histoire ? Sont-ils aveugles parce qu’endoctrinés jusqu’au slip, incultes ou simplement crétins ? Sont-ils aveugles par choix, c’est-à-dire par paresse, par lâcheté, juste pour toucher leur petit chèque sans faire de vagues ? Il y a forcément un peu de tout cela. Le prix à payer pour eux : un océan de - honte et de misère intérieures -, sans fond, qu’il faut sans cesse se cacher à soi-même pour pouvoir durer dans le confort de la cécité. Pour les autres, tous les "Palestiniens" de la Terre, la double souffrance d’être victimes et coupables à la fois. Et pour nous, peuples d’Europe trahis par des élites imbéciles et psychopathes, désormais le risque d’une guerre, la dernière peut-être, désirée par des fous à Washington, et soutenue ici par des aveugles.[ : ...?] Les États-Unis désirent ardemment une guerre pour sauver leur économie de la dette. La dette publique et privée des États-Unis a atteint de telles proportions qu’une simple action aléatoire peut ruiner l’économie mondiale. La situation actuelle montre que les USA cherchent une solution, et celle-ci, c'est la guerre ! Et c'est la seule qu'ils connaissent !! Ni les taux d’intérêts zéro, ni négatifs, ni l’assouplissement quantitatif (QE) n’ont résolu la crise, qui dure depuis six ans. Les injections de dollars et d'euros ont créé une augmentation galopante du prix des actions, mais elles n’ont stimulé ni la production ni la demande mondiale et n’ont pas fait, non plus, diminuer le chômage. L’économie mondiale s’est transformée en un casino gigantesque. Quand les bénéfices dans le système capitaliste tombent, il y a deux façons de les maintenir et de les augmenter, soit en captant de nouveaux marchés, soit en obtenant un accès à des ressources naturelles moins chères. La planche à billet, privatisée par la FED depuis 1913 et déconnectée de l'or depuis le 15 août 1971, a permis aux grandes banques étasuniennes et aux multinationales qui leurs appartiennent de faire main basse sur toutes les richesses de la planète avec des « billets de monopoly ». Cette « fenêtre d’opportunité » est sur le point de se refermer. Le projet de loi n°2277 sur la « prévention de l’agression russe », présenté au Congrès des États-Unis par le sénateur républicain Bob Kocker, donne l’impression que les grandes compagnies du secteur de l’armement, comme Boeing, Lockheed Martin, Northrop Grumman ou General Dinamics, participent à son élaboration. Il cherchent à augmenter les dépenses budgétaires par tous les moyens. En outre, rappelez-vous de l’expérience de la Seconde Guerre Mondiale, cette guerre a donné une impulsion à l’économie et spécialement au secteur financier, une impulsion si grande que les États-Unis purent mettre fin aux conséquences de la Grande Dépression tandis que l’Europe se retrouvait en ruine. Au début du mois de juillet 2014, les États-Unis ont confirmé publiquement qu’ils ne savent pas comment résoudre le problème de la dette américaine et du secteur bancaire. Lorsque la directrice générale du FMI, Christine Lagarde soulève la question à la présidente de la FED, Janet Yellen, la responsable américaine lui répond que la dette est un grand défi pour le Gouvernement et que « même s’il a été introduit des restrictions législatives, il est probable que la situation devienne hors de contrôle sans que nous nous en rendions compte. Cette situation serait un grand problème pour nous et il est clair que nous ne savons pas comment le résoudre ». Mais la Chine et la Russie savent comment fermer cette « fenêtre d’opportunité » pour les États-Unis. Cette fenêtre d’opportunité se ferme parce que la Russie et la Chine sont en train de renforcer leurs défenses. Créée durant le sommet du BRICS mi-juillet, la Banque du Développement est perçue par l’Occident comme un affront direct à l’hégémonie du dollar et du FMI. Maintenant, en cas de crise, les membre du BRICS sont prêts à s’entraider par le moyen d’un Fond de Réserve d’Urgence. L’Occident est-il prêt à l’accepter ? Probablement que non et c'est pourquoi ils veulent la guerre ! Donc « Crise finale du capitalisme ou 3e Guerre Mondiale ? Françaises, Français, réveillez-vous ! » URL court : http://bit.ly/10hQCJg et « Le Réveil... Il est temps ! : https://www.youtube.com/watch?v=zLhriXR5orw (Nous sommes tous connectés ... Expect us !) ». Marc JUTIER (Nombreux articles et contributions entre autres sur AGORAVOX) Pour développer son info
:
L’Europe a perdu la guerre
américano- russe
http://humeursdemarisse.blogspot.fr/2014/08/leurope-perdu-la-guerre-americano-russe.html "La guerre, on la fait ou on ne la fait pas. On ne fait pas semblant. Pour avoir ignoré cette simple évidence, l’Europe est dans le tourbillon, complètement déboussolée, en recherche de repères qu’elle n’a plus. La guerre que mènent les Etats-Unis contre la Russie est une guerre à mort. L’Europe, à la fois enjeu et actrice, ne veut pas de cette issue mais, victime de ses alliances protectrices et de son statut historique mais devenu artificiel, est obligée et même sommée de prendre parti par son Grand Protecteur. Cette guerre n’est pas la sienne, mais elle est obligée de la faire. Alors elle fait semblant, alors que les deux protagonistes savent, eux, que l’issue ne peut être que la défaite totale de l’un ou de l’autre, se traduisant soit par la soumission complète et entière de la Russie, soit par la perte de toute capacité d’hégémonie des Etats-Unis." La guerre qui vient : l’écrasante responsabilité du camp occidental http://www.politis.fr/La-guerre-qui-vient-l-ecrasante,27921.html "Quand elles ne s’effondrent pas sur elles-mêmes, l’acte ultime du suicide des civilisations a toujours été la fuite meurtrière vers la guerre. La honte et la désolation en guise d’épitaphe. Ainsi en va-t-il aujourd’hui des "démocraties" occidentales, corrompues, gangrenées, devenues des monstruosités criminelles. Paul Craig Roberts sait de quoi il parle. Économiste, journaliste conservateur américain (Wall Street Journal), sous-secrétaire au Trésor de Ronald Reagan (1981-1982), père fondateur des Reaganomics, il a suffisamment bourlingué dans les milieux de la finance et de la politique pour en bien connaître les rouages interlopes. Pour lui, l’affaire est entendue. Asphyxiés par la décomposition de leur système financier de domination mondiale, les États-Unis et leurs alliés sont en train de précipiter la planète vers la guerre, via leur bras armé de l’Otan, au risque d’une apocalypse nucléaire. Car dorénavant l’adversaire d’en face évolue dans une division bien supérieure à celle des fous de dieux d’Al-Quaida, du Hezbollah ou du Hamas : rien moins que la Russie historique qui, loin d’être isolée, peut compter sur de solides alliés : la Chine, l’Inde, les pays réfractaires d’Amérique du Sud... et tous les laissés pour compte de la mondialisation financière sauvage." Face aux faiseurs de guerre, nous, l’armée des ombres, nous vaincrons http://www.wikistrike.com/2014/07/face-aux-faiseurs-de-guerre-nous-l-armee-des-ombres-nous-vaincrons.html "Ce titre fait bien évidemment référence à ce merveilleux film de Melville, d’après un roman de Kessel, décrivant ces « soldats inconnus » de la résistance, qui ont donné leur vie, pour la liberté et qui ont combattu l’occupation. Aujourd’hui, la France et l’Europe ne sont pas officiellement en guerre. La Guerre au sens conventionnel du terme se trouve ailleurs: guerres civiles en Irak, en Libye, en Syrie,en Ukraine, guerre d’Israël contre les Palestiniens. Mais il y a d’autres formes de guerre: monétaires, économiques, énergétiques et bien souvent les motifs des secondes se transforment en guerres conventionnelles par ceux qui veulent conquérir, coloniser, contrôler, garder le pouvoir : ceux que l’on peut appeler « les faiseurs de guerre ». Pour pouvoir passer d’une guerre non conventionnelle à une guerre conventionnelle, il faut un prétexte et il faut que ce prétexte soit crédible dans les opinions publiques; et là, nous entrons dans la Guerre de l’information. Il faut un mensonge, et plus le mensonge est gros, plus l’exploitation de ce mensonge est rapide, plus il a de chances d’être crû. Nos démocraties essayant encore de passer pour des démocraties, tiennent compte de leur opinion publique. Il est donc essentiel que ces opinions publiques soient convaincues de la nécessité de la guerre, et c’est le prétexte, bien souvent mensonger qui doit servir de déclencheur." Irak. La résistance kurde face aux forces de l’Etat islamique http://alencontre.org/moyenorient/irak/irak-la-resistance-kurde-face-aux-forces-de-letat-islamique.html "L’Etat islamique constitue une menace mortelle pour la survie de l’Irak et pour la stabilité de l’ensemble du Proche-Orient. L’inaction de la communauté internationale en Syrie a laissé le champ libre aux djihadistes. L’incurie du gouvernement de Bagdad [Nouri Al-Miliki a été contraint d’accepter, le 15 août, de descendre de son trône pour être remplacé par un membre de son parti Haïdar Al-Abadi – réd. A l’Encontre] et la forfaiture de son armée leur ont permis de conquérir en quelques jours le tiers du territoire irakien et de s’emparer d’un gigantesque arsenal d’équipements militaires d’une valeur de plusieurs centaines de millions de dollars, ainsi que des montants considérables de cash. Depuis deux mois, les Kurdes résistent seuls sur plus de 1000 km de frontières à cette déferlante de djihadistes alliés aux ex-officiers et partisans aguerris de Saddam Hussein. Ultime rempart, le Kurdistan est aussi le seul port de salut pour tous ceux qui fuient la terreur des islamistes dont la barbarie n’a rien à envier à celle des talibans afghans." |
Envoi par Guy CREQUIE : http://guycrequie.blogspot.com/
.
Lundi 01 septembre
2014
Avec les
frondeurs du PS, il s’est trouvé Arnaud MONTEBOURG (et ce n’est pas une
surprise), rejoint par Benoit HAMON et la discrète Aurélie FILIPETTI,
pour proposer, bien que Ministres, une autre alternative à la politique
suivie et proposée par le gouvernement selon l’optique du président
HOLLANDE.
Finis : les effets de manche, le ton gaullien, les envolées contre la finance lors du meeting du Bourget précédant l’élection présidentielle. La nomination de Manuel VALS comme Premier Ministre, le pacte de responsabilité, les louanges adressées au patronat… Bref ! depuis quelques mois : le socialisme démocratique est devenu le libéralisme mode PS. Alors, il y a de quoi déboussoler bien des militants socialistes, ceci, même si encore à priori plus de 200 députés PS ont signé un soutien sans faille au président HOLLANDE et à sa politique impulsée par son Premier Ministre : reste à savoir lequel influence le plus l’autre ? Le gouvernement remanié, lors du nouveau gouvernement VALS II, tous les Ministres et secrétaires d’Etat rappelés à la cohérence ont de fait souscrit à la politique VALS–HOLLANDE. Le problème : Après le départ des écologistes, la non-participation des communistes et du Front de Gauche au gouvernement, la grogne et les doutes qui gagnent des élus socialistes et des militants…. Bref ! le gouvernement vit et fonctionne sur un cordon politique limité de soutien à sa politique. Cette dernière ressemble de plus en plus à celle de la Droite classique hors (et certes cela a de l’importance) des sujets sociétaux, là où les différences sont réellement visibles. Cependant, la préoccupation essentielle des femmes et des hommes, en période de crise, est économique et sociale. [Quand] le chômage augmente, le pouvoir d’achat est une inquiétude, [ajoutée à la] perte de repères, et dont les peurs alimentent la méfiance ou le rejet des autres différents accusés de prendre une part des biens et richesses ; ce qui nourrit les expressions racistes et antisémites. Le gouvernement français dispose de l’année 2015 pour inverser son discrédit, regagner en confiance, après, il sera trop tard ! Ceci car avec le quinquennat, nous serons déjà en situation pré-électorale de l’élection présidentielle. Lorsque le curseur du mécontentement atteint un certain seuil, avec un choix alternatif offert : la cause est perdue ! Quelle dynamique peut proposer le PS avec sa politique qui interpelle ses troupes et nombre de Français ? Voire poindre une nouvelle élection avec une telle politique = nombre d’électrices et électeurs seront amenés à penser : alors, mieux vaut la droite classique, sinon, tenter la nouveauté avec Marine LE PEN, pas encore essayée et qui fustige l’UMP et le PS qui se sont succédés au pouvoir, coupables à ses yeux de sacrifier au libéralisme européen le drapeau national. D’ailleurs, celle-ci s’est dite prête à envisager une cohabitation avec François HOLLANDE dans l’hypothèse où l’élection législative anticipée lui permettrait d’accéder au pouvoir. Choisir entre JUPPE ou SARKOZY et LE PEN = voici une hypothèse loin d’être farfelue SI…………… malgré la confiance et l’attente d’engagement du MEDEF, le gouvernement échoue à relancer la croissance présentement nulle et à convaincre la chancelière MERKEL d’assouplir la politique européenne de baisse des déficits ! Avec les craintes nourries par les fondamentalismes, l’Islam radical et ses violences en certains lieux, qui, cependant présent, médiatisé, envahissant et menaçant, apparaît pour bien de nos concitoyens être la représentation du visage de l’Islam ; ceci car les modérés sont soit silencieux, soit impuissants et improductifs. Dans cette situation, les idées d’un universalisme national d’ordre et de sécurité avec le Front National grandissent ; d’autant plus que ce parti s’exprime sur la question sociale et le patriotisme économique et civique. Réhabiliter la notion d’infini, nourrir les imaginaires collectifs, les aspirations et besoins du sens de l’existence, recréer l’espoir, tout ceci a une dimension éthique et philosophique qui se nourrit de réflexions et actions concernant l’être, la totalité, le collectif du possible vivre ensemble. La Puissance des attentes devient un sujet qui exige un besoin de libération. Lorsque le couvercle de la marmite est trop fermé, la soupape se soulève et les retombées peuvent suggérer des choix les plus hasardeux. Comme l’a exprimé le philosophe existentialiste KIERKEGAARD, qui distinguait le savoir objectif du fait existentiel : la subjectivité reste une dimension d’elle-même tant qu’elle ne s’investit pas dans la solitude radicale du pour où l’on s’engage, devenant un individu véritable. Dans
un contexte politique morose de guerres, de peurs, d’incertitudes,
l’ouverture de l’universel dans les corps et les esprits devient
nécessaire face aux particularismes débridés ; lesquels par leur
violence, pouvoirs d’interpellation, façons d’expressions et de
manifestations en arrivent à contraindre, voire supprimer ce qui s’y
oppose ou manifeste une autre conception de la vie. Au total, cela crée
une réaction et un besoin identitaire qui peuvent aller jusqu’au rejet
d’autres cultures et traditions culturelles, religieuses et
philosophiques.
La science fondamentale et appliquée, dans ses diverses applications, avance tout en créant des doutes, inquiétudes, des interrogations sur l’ultime. De façon paradoxale et ambivalente, la prolifération des savoirs multiples produit un scepticisme incroyable ; d’autant plus que les conditions d’existence semblent parfois éloignées des gains du savoir ou/ et, profitent toujours à quelques-uns au détriment du plus grand nombre. Ainsi, nous disposons d’une multitude de techniques et de savoirs scientifiques pour connaître et comprendre le monde où l’on vit, cependant nous avons ce sentiment de vertige, d’être perdu dans cette société trop souvent inhumaine et avide, et un sorte de vide nous aspire guidé par des forces négatives qui nous dépassent. Comme l’a écrit Michael FOESSEL dans un article pour un hebdomadaire : l’islamisme contemporain peut apparaître à certains comme la seule possibilité historique, mondiale, d’en découdre avec le capitalisme américain ; ceci, depuis l’effondrement du communisme idéologique, fabricant de rêves et d’utopies pour les plus pauvres. C’est aussi sans doute en partie ce qui explique cette résistance de Vladimir POUTINE, qui se voit réhabiliter la grandeur de la grande Russie ou de l’ancienne URSS des années 60/70. Même le Pape François : face à la violence contre les chrétiens d’Orient, quelque peu envisage la guerre comme un moyen juste en certaines situations dramatiques. Il n’y a présentement plus de socialisme révolutionnaire en place dans le monde disposant d’un crédit : la Chine, Cuba, la Corée du Nord... Certes, au-delà de leurs différences et spécificités, ces pays présentent bien des déviations vis-à-vis de l’idéal communiste décrit par MARX, ENGELS et LENINE... Il reste des voies nouvelles à explorer : celle du bouddhisme dit orthodoxe animé par des laïcs, celle prônées par les bahaïes, d’autres courants humanistes laïcs (loges maçonniques, spiritualités héritées de mouvements syndicaux et associatifs, religieux), ou religieux mais cela ne concerne présentement que quelques dizaine de millions de personnes sur les milliards [d’êtres] humains. Que l’on soit areligieux, laïc, religieux = il existe, pour toutes et tous, la question du sens de la vie ; la personne se définit encore par cette psychologie qui est celle de son devenir, de la perpétuation du genre humain, de la transmission de valeurs à la nouvelle génération. La politique a ses règles, mais vit au rythme des contingences humaines. En France, l’avenir du gouvernement socialiste est tributaire de ses décisions : lesquelles, provoqueront ou non une adhésion et une confiance en ses actes. L’avenir n’est pas encore écrit, l’histoire se construit par les humains, mais le temps presse pour lui, sa survie. Surtout pour les conditions d’existence du peuple de France. ©
Guy CREQUIE
- Représentant français d’ONG internationales de paix et d’harmonie - lauréat de sociétés académiques nationales et internationales - messager de la culture de la paix de l’UNESCO Blog : http://guycrequie.blogspot.com Pour
compléter son info
:
Europe. Ecrémage industriel, exode des
cerveaux et longue panne d’investissement
http://alencontre.org/europe/europe-ecremage-industriel-exode-des-cerveaux-et-longue-panne-dinvestissement.html "Si au lieu de s’extasier sur un dixième de pour cent de croissance sur un trimestre ou dix points de hausse de l’indice boursier parisien du CAC 40, on voulait bien regarder et mettre en rapport des indicateurs plus fondamentaux de la situation et des perspectives permises par cet état des choses, on aurait sans doute une vision moins changeante sur le présent et l’avenir. Car les dégâts de la crise ne se mesurent pas seulement ou pas principalement à l’aune du PIB (Produit intérieur brut). Les résultats d’enquêtes récentes sur les destructions de capacités industrielles et sur le chômage des jeunes en Europe ou sur les programmes d’investissements réalisés et projetés parles grandes firmes mondiales jettent une lumière crue sur ce qu’hier et aujourd’hui laissent présager pour demain. " Un « califat » au Moyen-Orient :
l’âge du djihadisme territorial
http://rue89.nouvelobs.com/2014/06/30/califat-moyen-orient-lage-djihadisme-territorial-253301 "L’avancée territoriale de l’Etat Islamique en Irak et au Levant (EIIL) n’est pas seulement la conséquence de l’échec du gouvernement irakien et de l’invasion américaine de 2003. Elle est aussi la traduction de la nouvelle politique de territorialisation des mouvements djihadistes à travers le globe, bien loin de l’image d’une nébuleuse terroriste sans frontières construite autour de l’image d’Al-Qaeda. Parler d’une menace « terroriste » est-elle toujours appropriée dans ce contexte ? Beaucoup moins qu’avant, sans aucun doute. Qui connaissait la signification du sigle EIIL (Etat Islamique en Irak et au Levant) avant ces dernières semaines ? Peu de monde sans doute. Depuis son entrée dans Mossoul le 6 juin dernier, le mouvement a gagné en publicité auprès du grand public avec sa percée spectaculaire à travers le nord de l’Irak, fonçant vers Bagdad en prenant, suprême ironie, les mêmes routes empruntées par les troupes américaines lors de leur invasion du pays en 2003." http://www.vigile.net/Le-declin-de-la-culture-francaise "La nouvelle a été sur toutes les lèvres depuis que le magazine Time en a fait l’annonce : la culture française décline. La littérature française n’a plus d’impact, quasiment nulle en littérature, guère plus, tout bien pesé, que son théâtre ou son cinéma. Et l’article énonce son verdict. La culture française décline car elle est désormais indigne d’intérêt. Le Time magazine a aussi fait ample écho au cours de l’année à la fameuse scène lors du Miss America Pageant. On a demandé à une concurrente, miss Upton, comment se faisait-il que les Américains, dans leur vaste majorité, étaient incapables de situer les Etats-Unis d’Amérique sur une carte. “C’est sans doute parce qu’ils n’ont pas de carte”, a-t-elle répondu. On pourrait ajouter au commentaire de la belle madame Upton : “S’ils jugent indignes d’intérêt de situer leur pays sur une mappemonde, ils ne doivent pas trouver d’énergie supplémentaire pour apprécier la culture française.” Le Time note que la culture française ne trouve pas preneur et qu’elle n’est pas traduite. Le point de vue de l’auteur de l’article est simple. La culture française d’aujourd’hui est moins bonne et moins universelle que la culture anglaise. Elle cède donc sa place à la nouvelle grande culture de notre temps." |
Transmis par Alix RENAUD : http://www3.sympatico.ca/alix.renaud
.
Source
: http://voir.ca/mohammed-lotfi/2014/08/05/vous-naimez-pas-israel/
À tous ceux et celles qui ont signé le texte « Nous appuyons Israël » publié au Devoir du 4 août 2014, je vous dis ceci : Vous n’aimez pas Israël. Avec des amis comme vous, Israël n’a pas besoin d’ennemis. Votre lettre est un missile d’aveuglement. Vous croyez le lancer contre ceux qui dénoncent la barbarie à Gaza. Il se retournera contre Israël. Mais en attendant, par votre total soutien à Israël vous soutenez un massacre sur une population civile. Sans gêne et sans honte, vous osez comparer les lancements dérisoires de roquettes avec les tirs des missiles de la quatrième puissance militaire du monde. Vous évoquez que l’armée du Tsahal prévient la population civile de Gaza 15 mn avant les tirs. Et ces écoles de l’ONU, ces hôpitaux, ces chauffeurs ambulanciers, ces femmes, ces personnes âgées et ses enfants jouant à la plage, par qui ont-ils été bombardés...? À ce jour, la branche armée du Hamas a fait une soixantaine de morts presque tous des soldats. L’armée de Tsahal a fait plus de 1900 morts, presque tous des civiles, dont 450 enfants. Et vous affirmez haut et fort « Nous appuyons Israël » ? Non, vous n’aimez pas Israël. Quand à vos arguments contre le Hamas, ils font le relais d’une propagande sioniste qui a réussi apparemment à incruster dans vos têtes que tout acte de résistance est un acte terroriste. Avec un minimum d’effort intellectuel et un peu de curiosité, vous auriez appris que tous les mouvements de résistance contre les occupations coloniales ont été d’abord considérés par les forces occupantes comme terroristes. Relisez l’histoire. Et si l’idéologie islamiste du Hamas est fort critiquable, cela n’enlève rien à la légitimité de la résistance de tout un peuple. Cela surtout n’enlève rien au fait que le peuple palestinien a été dépossédé de sa terre et ce bien avant l’avènement du Hamas. Un Hamas dont la création a été fortement encouragé par Israël pour lui permettre de diviser l’unité palestinienne. Si le Hamas n’existait pas, Israël l’aurait inventé. Aucun mot dans votre lettre sur le blocus à Gaza par Israël depuis 2006. Aucun mot sur les conditions du Hamas pour cesser les lancements de roquettes. Aux signataires de cette lettre dont je présume la bonne foi, je rappelle les conditions du Hamas et vous laisse juger de leur pertinence : -Mettre fin à l’agression contre le peuple palestinien. -La levée complète du blocus de Gaza, en place depuis 2006. -L’ouverture du poste-frontalier de Rafah avec l’Egypte. -La liberté de mouvement pour les Gazaouites à la frontière avec Israël. -La suppression de la « zone tampon » interdite aux habitants de Gaza. -L’autorisation de pêcher jusqu’à 12 milles marins des côtes de Gaza. -La libération de prisonniers (ceux qui avaient été dans un premier temps libérés en échange du soldat israélien Gilad Shalit en 2011). Aucun mot non plus dans votre lettre sur les Juifs de conscience qui, par le monde y compris en Israël, manifestent leur solidarité avec Gaza et se dissocient sans réserve de la politique coloniale d’Israël. Sont-ils aussi complices du Hamas ? Alors que partout, des opinions publiques dans le monde s’indignent, appellent à la fin du massacre à Gaza et font des pressions sur leurs gouvernements pour boycotter Israël économiquement et militairement, vous, vous affichez publiquement votre appui à Israël et son présumé droit de se défendre. Je me demande par quel genre de raisonnement vous arrivez à inverser les rôles entre occupants et occupés. Entre colonisateurs et colonisés. Entre pilleurs et pillés. Entre violeurs et violés. Non, vous n’aimez pas Israël! Vous reprochez aux québécois qui manifestent leur solidarité avec Gaza d’avoir l’indignation sélective. Comment qualifier votre soutien à Israël ? Sans gêne et sans honte, vous appuyez un crime contre l’humanité. L’histoire vous jugera votre aveuglement mieux que moi. Elle a déjà jugé les souteneurs d’Hitler et son nazisme. Elle jugera les souteneurs et les mercenaires d’Israël et son sionisme. Dans le texte ci-joint que je vous
invite à lire :
http://voir.ca/mohammed-lotfi/2014/07/11/israel-le-declin-dun-etat-colonial/ , je soutiens que : « Nul besoin du Hamas, de l’Iran, du Hezboallah ou d’une quelconque « flottille de la liberté » pour envisager la disparition de l’État d’Israël. Ce pays âgé de 66 ans, s’active tout seul à sa propre disparition. Son comportement suicidaire répond à une logique de l’histoire bien démontrée. Celle de toute puissance coloniale qui avance inexorablement vers sa fin. Le compte à rebours est rythmé par chaque victime innocente, qu’elle soit palestinienne ou israélienne. La machine coloniale est animée par la mort, y compris par sa propre mort. » Par votre appui sans réserve à Israël et sa politique coloniale, sans vous rendre compte, vous donnez un petit coup de pouce à la fin du colonialisme en Palestine… Non, vous n’aimez pas Israël. Mohamed LOTFI Pour
développer son info
:
De
Valladolid à Gaza
http://www.michelcollon.info/De-Valladolid-a-Gaza.html?lang=fr "Israël c'est le nouveau Cortès, chargé de faire régner la loi de l'Occident sur cette terre qu'il aura auparavant débarrassé de sa population par le massacre ou la domestication. Etre solidaire de la Palestine aujourd'hui, c'est se battre contre cette perspective et militer pour une démocratie monde dans laquelle l'égalité entre les hommes, tous les hommes, deviendrait la règle…. Au 16ème siècle, la puissance espagnole est à son apogée. Ses bateaux traversent l’Atlantique, conquièrent l’Eldorado américain et font main basse sur les extraordinaires richesses qu’il recèle. Les populations indigènes leur facilitent la tâche. Elles ne connaissent pas les armes et, en dépit de leur nombre, finissent par se soumettre à un petit détachement espagnol conduit par Hernan Cortès. Des colons s’installent dans ces régions et accumulent des fortunes considérables tirées de l’exploitation d’immenses terres et d’une main d’œuvre constituée d’esclaves peu enclins à se rebeller. Les nouveaux maîtres en profitent pour leur infliger des corvées épuisantes, exercer sur eux des sévices sexuels, des tortures pouvant aller jusqu’à la mise à mort." http://alencontre.org/moyenorient/israel/israel-une-logique-colonialiste-militariste-austeritaire.html "Aucune trêve. L’offensive continue dans toutes ses dimensions destructrices. Le commandement militaire israélien annonce qu’après que ses objectifs (destruction du «Gaza souterrain», selon un «expert militaire», comme si le Gaza de surface n’était pas rasé!) auront été atteints, il maintiendra une présence militaire à Gaza. Une sorte de «bordure protectrice bis», afin de créer les conditions pour imposer les projets de l’Etat israélien, avec l’aide de l’Egypte de Sissi et des Etats-Unis. Autrement dit, une «négociation» où Mahmoud Abbas recevra la poignée d’une porte dont la clé restera aux mains de l’Etat sioniste. Selon les vues exposées, le 2 août 2014, par des «experts militaires», le Hamas alors affaibli sera contraint, dans sa totalité – ou dans certaines de ses composantes –, d’accepter ce que Mahmoud Abbas et l’Autorité palestinienne auront ingurgité, au nom de «la paix». Un terme qui ne signifie, dans les faits, qu’un pseudo-armistice imposé par un occupant qui continuera son œuvre de colonisation-expulsion-emprisonnement. Cela combiné avec la cooptation des représentants palestiniens estampillés crédibles par Tel-Aviv. Certes entre ces «projets» et leur réalisation interviennent, plus d’une fois, les chocs aléatoires d’«événements», non seulement dans la Palestine historique, mais dans l’ensemble de la région." http://www.acrimed.org/article4407.html "Depuis le 8 juillet 2014, une offensive militaire israélienne est en cours contre la bande de Gaza. .../... Nous l’avions déjà souligné dans un précédent article traitant de l’information concernant le Proche-Orient : l’un des principaux biais du traitement médiatique du conflit opposant Israël aux Palestiniens est l’injonction permanente à un traitement « équilibré ». Or cette recherche d’un improbable « équilibre » entre Israël et les Palestiniens, quelles que soient les intentions des uns ou des autres, conduit nécessairement à la production d’une information biaisée, incomplète, dépolitisée et, volontairement ou non, orientée. Une information biaisée. Le biais principal, qui en conditionne bien d’autres, consiste à traiter sur un pied d’égalité, d’une part, un État doté d’institutions stables, d’une économie moderne et comparable à celle des pays occidentaux, d’une armée parmi les plus puissantes et les plus équipées au monde et, d’autre part, un peuple qui ne possède ni État, ni économie viable, ni armée régulière. Ce pseudo-équilibre entretient l’illusion d’un « conflit » entre deux entités qui seraient quasi-équivalentes, alors que ce n’est évidemment pas le cas. Information biaisée car traiter sur un pied d’égalité un État qui, au regard du droit international, est une puissance occupante – et est régulièrement condamnée comme telle – et un peuple en lutte depuis des décennies pour la satisfaction de ses droits nationaux – consacrés par les résolutions de l’ONU – entretient l’illusion d’un « conflit » entre deux « parties » dont la légitimité, du point de vue du droit, serait quasi-équivalente, alors que ce n’est évidemment pas le cas." |
Envoi
par Jean SAINT-VIL :
http://www.jj-pat-rey.com/JJ-REY_NEO/index-publi-2012.html
http://www.jj-pat-rey.com/JJ-REY_NEO/index-publi-2014.html
La question de la fidélité a toujours fait couler
beaucoup
d’encre, beaucoup de salive et de beaucoup de sang et ce de tous les
temps. Séparations, divorces, crimes passionnels sont les rançons les
plus courantes des grands écarts à la fidélité. L’infidélité, c’est la
face cachée des relations entre les couples. Qui va en effet crier sur
tous les toits qu’il a même été infidèle, même l’espace d’une seconde !
Et pourtant, s’il y avait une boite noire pour enregistrer les actes
d’infidélité, tout le monde serait éclaboussé sans aucune exception:
nos mères, nos pères, nos sœurs, nos frères, nous-mêmes et même nos
enfants.
Cet exposé vise à traiter trois questions sur la thématique de la fidélité. Que signifient les notions de fidélité ou d’infidélité ? Le gêne de l’infidélité serait-il dans l’ADN des hommes et des femmes ? Enfin, peut-on espérer venir à bout de l’infidélité ? Être fidèle, ça veut dire quoi ?
La fidélité est un engagement entre les membres d’un couple qui ont juré après une belle nuit d'amour ou devant Monsieur le curé ou devant Monsieur le maire de rester unis ad vitam aeternam. Cependant, on sait que la fidélité n’est à l’expérience souvent qu’un vain mot que l’on s’échange dans le feu de la passion : un feu qui ne dure pas et qui, pour rester en vie, a besoin d’autres feux qui sont souvent lointains. Il existe plusieurs étiquettes pour qualifier l’infidélité : tantôt on emploie l’adjectif coureur, tantôt on utilise le terme de tromper son conjoint. Tantôt, on parle aussi d’adultère ou de fornication. On sait qu’en cas d’infidélité, l’amour est en danger de mort : un pied dedans, un pied dehors. L’amour et la fidélité, c’est une paire plutôt impaire, toujours sujette à se disloquer pour toutes les raisons que l’on connaît. Et puis, s’en va chacun de son côté. La fidélité est dans la culture et l’infidélité dans la nature. Et souvent c’est la nature qui l’emporte au final. Car, on est tous tentés tout le temps par les gens de l’autre sexe, leur regard, leur tenue, leurs avances. L’infidélité est une manière de surmonter par le bas les "bas" d’un couple qui bat de l’aile pour vivre à nouveau des "hauts" qui porteront de temps à autre l’un et / ou l’autre des membres de ce couple au plus haut des cieux. Le gêne de l’infidélité serait-il dans
l’ADN des hommes et des femmes ?
L’histoire des hommes d’Etat est jalonnée de séquences d’infidélité. Qui a oublié l’aventure de Bill Clinton avec Monica Lewinsky sous le second mandat de cet ancien président dont un livre paru en juillet 2014 vient de révéler ses relations avec une autre femme ? Et l’actuel président français, François Hollande, dont la presse française dévoile de temps à autre ses aventures avec les femmes ministres de son gouvernement, des actrices et des journalistes ? L’infidélité est un feu qui vient du fond du cœur et qui se propage partout : dans le milieu de travail, dans les rues, au supermarché, à l’église. On sait aussi que l’infidélité ne souffre point d’exception. Les vieux sont aussi infidèles que les jeunes. Les femmes sont aussi infidèles que les hommes. Même les aveugles sont infidèles. Et à l’église aussi, force est de constater que même les fidèles sont infidèles. Et on peut même être fidèles dans l’infidélité. C’est-à-dire qu’on peut être fidèle en amour, et en même temps infidèle en plaisir. L’un ou les deux membres d’un couple peut ou peuvent continuer à rester ensemble tout en naviguant dans les eaux agréables de l’infidélité. J’ai collecté des témoignages de nombreuses personnes sur la question de la fidélité. La plupart avouent avoir tout fait pour tenir, mais qu’elles ont fini par craquer. Ainsi, de Stéphane sur un site internet qui a déclaré ceci : « Les deux fois où j'ai été marié, j'ai essayé d'être fidèle. J'espérais l'être, moi, séducteur de nature. J'aime la rencontre, la nouveauté, je n'ai pas réussi ». Certaines personnes disent qu’il faut assumer son infidélité qu’elles considèrent comme « un «jardin secret» à cultiver avec passion. D’autres disent ne pas rougir de leur infidélité et assurent que « leur double vie » a pu dans bien des cas renforcer leur couple en renouvelant leur intérêt pour leur conjoint. Peut-on espérer venir à bout de
l’infidélité ?
A observer tous les pays et les mesures qui ont été prises un peu partout, il apparaît que la fidélité est effectivement une espèce en voie de disparition. La liste des infidélités s’allonge partout de manière exponentielle. On n’est pas encore parvenu à venir à bout de l’infidélité malgré les conseils que l’on prodigue aux nouveaux mariés, malgré les lois qui encadrent les unions, malgré les punitions sévères qui sont infligées contre les femmes accusées de commettre l’adultère dans certains pays. On a beau être sincère avant le mariage, mais on finit par craquer sous le poids de l’ennui, de la routine, des conflits ou des déceptions. L’infidélité s’installe souvent à l’insu de la personne qui craque : au premier échange de regards avec une autre ou au premier frisson même si on est simplement en contact sur Facebook ou sur un site de rencontres. Mais, c’est aussi une spirale qui finit par faire sauter le couple, car l’infidélité d’un jour est souvent l’infidélité de toujours. A la lumière des considérations que nous venons de faire, il apparaît que la fidélité est une espèce en voie de disparition dans le monde actuel et que dans le meilleur des cas règne la fidélité dans l’infidélité. Cependant, il ne faut pas pour autant baisser les bras face à la montée de l’hydre de l’infidélité qui ronge toutes les sociétés de la Terre. J’en appelle à la force de courage de tous pour sauver les unions, car il n’y a rien de tel pour garantir l’harmonie qu’une vie conjugale stable et durable à l’image de celle qu’avaient vécue, nos parents et grands parents, et qu’on avait placée dans la corbeille de l’amour, le jour de son mariage. le
3 août 2014,
Jean SAINT-VIL |