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Article 1 : LES AGENTS DE MORT
par Jean-Jacques REY
Article 2 : POUR DES ETATS GENERAUX DE LA TRANSFORMATION SOCIALE ET POLITIQUE
par Marc LACREUSE et Christian MAUREL (envoi de René CHABOY)
Article 3 : CRI D’ALARME POUR LE XXIe SIECLE : REPLACER LA CULTURE AU CENTRE...
par Guy CREQUIE
Article 4 : LA CHINE IMPÉRIALISTE
par Robert BIBEAU
DOSSIER : MENACES POUR LA POSTERITE ET LA VIE SUR TERRE : des liens
*** Article 5 : CONFERENCE DE DURBAN : L'AGONIE D'UN MANDAT
par AITEC et Attac-France
*** Article 6 : ET NOS ENFANTS NOUS APPELLERONT "BARBARES"
par Jean-François MOUHOT (envoi d' Alain SAGAULT)
*** Article 7 : ENERGIE ET VIE : lettre ouverte au député Lionnel LUCA
par Maxime DELAYE
***Article 8 : SEPT MILLIARDS D'ANIMAUX HUMAINS ET LES AUTRES ?
par Gérard CHAROLLOIS
Article 9 : L’HUMANITE (et appel urgent pour les journalistes et écrivains Turcs)
par Üzeyir Lokman ÇAYCI
LES AGENTS DE MORT
Le
capitaine qui a sabordé son navire et "coulé"
sans lui dans la honte, en Italie –près de l’île
d’Elbe à Giglio- peut-être était-il aussi
de ces capitans formés à l'école du management
néolibéral : tout pour la devanture et rien dans les
tripes ! A naviguer souvent au ras du fond, ils finissent toujours
par se rendre très bas, ceux-là, même
en voulant faire plaisir !
Monsieur
Sarkozy, lui, ne veut pas le quitter, son bateau, avant l’heure
(c’est vrai qu’il risque gros) il veut être sûr
que tout le monde coule avec ! A-t-on vu créature si fidèle
à son créateur ? Assurément, oui, mais rarement
avec autant de lucidité !
Eh ! oui, notre « petit
caporal » Sarko sait que ces 100 jours mènent à
un Waterloo électoral, mais il veut faire le plus de mal
avant, c’est un taliban, à sa manière, et
comme beaucoup disent dans les chaumières, il
n’aime pas la France... Sa patrie, c’est la finance !
Et, moi, j’ajoute qu’il a abaissé moralement la
France aux yeux du monde entier, jusqu'à un degré
rarement atteint pour notre société, en courant après
le Front National... Ce qui est indigne d’un vrai gaulliste,
tout simplement. Il peut toujours distribuer les légions
d’honneur de la République Française comme des
vulgaires sucettes, il est arrivé à persuader nombre de
gens, à l'intérieur comme à l'extérieur
de l'hexagone, de son aversion pour l’esprit français et
de ces meilleures productions : particulièrement dans le
domaine culturel. De ce ressenti, j’ai eu des témoignages
et confidences directes qui m’évitent trop grande
subjectivité. Ainsi j’ajoute, subséquemment,
qu’il ne faut guère s’étonner de son
empressement à démolir notre modèle social,
au-delà de son penchant néolibéral, prédateur...
Les
citoyens français sont fatigués de l'inanité, de
l'incompétence de ce gouvernement des riches,
à la botte des réactionnaires, notamment états-uniens.
Hélas ! beaucoup d'entre eux ont intégré le
sujet de leur domination -antirépublicaine- dans le tréfonds
de leur être... Notre société est très
malade. Notre pays ne se relèvera pas grâce aux
"médecins" et "amuseurs" publics d'ancien
régime, si tant est qu’il ait été couché
un jour autrement que par leurs politiques. Et les gens de
l'UMP, c'est plutôt la cage aux hannetons de Sarkozy... Nous
avons effectivement une des Droites les plus bête du
monde ! Ceux-là font les beaux et les forts avec les faibles,
alors qu’ils végètent constamment dans la
soumission. Naguère, pour nous autres en France, c’était
envers le « grand Reich » (quoique l’on retrouve
des airs de danse avec Merkel, la chancelière à trique
monétaire) ; aujourd’hui, ils passent la serpillière
pour « l’empire américain », les
technocrates de l’Europe, les marchés financiers sans
queue ni tête, etc.
Alors, leur traque au bouc émissaire
en paraît encore plus indécente. Il
y a, comme en Grèce, une prise en otage de l’Etat pour
affaiblissement de nation, en voulant culpabiliser les
victimes…
Il s’agit carrément de terrorisme intellectuel voire de
trahison !
Et
voilà maintenant que le gouvernement Sarkozy, agent de mort de
la nation française, ose parler de sommet « social »…
Il
veut nous "protéger" en plus... Au secours
! N'écoutez plus, n'en voulons plus !
Quand
ces gens parlent de « protéger », ça fait
peur ! Nous savons tous que les « protecteurs », dans un
certain sens, ce sont les souteneurs ! Ma foi ! Cela correspond assez
bien à l’idée que se fait de la démocratie,
l’UMP et son leader maximo !
Pour la destruction morale
et sociale qu’ont commandée, ces gens-là, on
ne demandera jamais assez de comptes. Quant aux cabotins, style
Droite « populaire » qui essaient d’exister avant
la tombée de la nuit, pas avares de leur fiel, qu’ils
disparaissent dans un trou de bête ou retournent dans leur
épicerie ! Au chantre Wauquiez ou à la groupie Morano
par exemple, on pourrait rétorquer : « vous êtes
tout justes capables de sucer un os à moelle avant de courir
l'enterrer au fond du jardin...de la con-sommation» !
Cette
société de consommation, inspirée par l’économie
néolibérale, est un système mauvais, calamiteux,
qui a voulu faire croire aux gens qu’on pouvait compenser le
manque d’intelligence par l’argent, c’est le digne
héritage de la bourgeoisie du 19ème siècle bien
sûr ! Pour
les néolibéraux, en résumé,
l’intelligence, c'est le fait d' être exploité et
exploitable…
Et
puis, celui-celle qui se réfugie derrière l’argent,
pour bâtir des jugements de valeur plus que d'enrichir son
existence, ne vaut pas grand chose. Que l'on me pardonne cette
assertion, je l'ai vérifié plus d'une fois dans ma vie,
et c'est bien dommage que la médiocrité l'emporte si
souvent... Depuis des siècles, on a fait croire aux gens
que l'impécuniosité était une tare sinon un «
crime » ! Maintenant cette croyance est devenue une folie,
et tout le monde ou presque voit où cela mène : à
des dérèglements de société, prodigieux,
et l'incohérence de raisonnement la plus totale !
Partout, ça va mal et même pire qu’en France, on
cache (ou on nie) les dégâts –effroyables pour la
société humaine- du néolibéralisme :
l'idéologie de l'argent-roi. La dictature financière,
actuelle, n’en est qu’une conséquence logique.
L’Europe joue son avenir là-dessus.
Ce
que je trouve le plus lamentable, si commun dans l'esprit qu'il
en devient anecdotique, est le rôle des médias,
contrôlés par cet argent-roi. Ils font pleinement partie
du système et donc du problème...
Une
société qui n’est pas capable de défendre
l'indépendance et le pluralisme dans l'information, pareil
pour la création culturelle, et encore moins d'assurer un
avenir à ses jeunes, c’est qu’elle a vraiment
un gros problème et il s’agit plus que de cohésion
sociale
: quel
chantier reste-t-il aux forces du renouveau !
C'était
juste une idée...
Jean-Jacques
REY
http://www.jj-pat-rey.com/INTERNET-TRIBUNE-LIBRE/index.html
Je
signale ces articles qui m'apparaissent très intéressants
pour cerner les enjeux et le futur de la contestation sociale :
Occupy,
cette agaçante interruption du « business as usual »
:
http://www.article11.info/?Occupy-cette-agacante-interruption#pagination_page
„Les
révoltes du printemps arabe ont fait tomber des gouvernements
autocratiques, remplacés dans la foulée par des régimes
de démocratie parlementaire, dans lesquels les classes
dirigeantes ont pu préserver leur pouvoir — confirmant,
une fois de plus, la nature commune de ces deux formes de
gouvernement des pauvres. Le mouvement des Indignés, lui,
propose une critique des systèmes représentatifs. Et
cette critique est maintenant reprise et développée,
outre-Atlantique, par le mouvement Occupy. Que ces questions soient
posées dans la société constituant la clé
de voûte du système capitaliste est en soi d’une
grande importance.“
L’économie
c’est la loi et le social c’est du vol ? Ni honte, ni
dette, ni culpabilité, s’organiser
!
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5990
„Nous
répondons à l’appel à occuper les Pôle
emploi ce 17 janvier car l’auto-organisation des chômeurs,
des précaires et des intermittents est une impérieuse
nécessité. Lorsque la société organise
notre atomisation, il y a lieu de se coaliser. Lorsque l’on est
attaqué de toute part et que l’on ne peut fuir, il n’y
a d’autre choix que de se défendre.
Depuis qu’on
qualifie les chômeurs et jusqu’aux retraités de
fainéants et de parasites, la vision dominante s’est
radicalement précisée : « L’économie
c’est LA loi et le social c’est du vol. ». Demain,
le président reçoit patronat et syndicats pour un
sommet « social » sur l’emploi... cela fait déjà
longtemps que l‘invocation du social ne présage rien de
bon. On va encore chercher à nous flexibiliser et nous
contraindre, tout en expliquant que c’est pour le bien de tous.
Et bien, non !“
Envoi de René CHABOY : http://www.lienenpaysdoc.com/
POUR DES ETATS GENERAUX
DE LA TRANSFORMATION SOCIALE ET POLITIQUE
par Marc LACREUSE et Christian MAUREL
Source
: "Lien
en Pays d'OC"
[
http://lienenpaysdoc.com/index.php?option=com_content&view=article&id=146:pour-des-etats-generaux-de-la-transformation-sociale-et-politique&catid=13:agenda&Itemid=59
]
Page d'origine : http://www.mille-et-une-vagues.org/ocr/spip.php?article494
mercredi
6 avril 2011
Comme
à d’autres moments de l’Humanité, une
question se pose aujourd’hui avec une urgente et brûlante
nécessité : que
faire pour que les hommes qui sont déterminés par
l’Histoire
– selon les cas et moments, bénéficiaires ou
victimes – puissent
individuellement et collectivement « faire l’Histoire
» et construire leur devenir commun ?
Parmi les multiples raisons de s’interroger, quatre s’imposent.
Elles concernent à la fois notre pays et l’ensemble de
la planète.
1. La crise économique, sociale, écologique et civilisationnelle est telle que le monde ne peut rester longtemps en l’état et qu’il est urgent que les hommes reprennent leur destin en main.
2. Les inégalités s’amplifient, ici chez nous ainsi que sur l’ensemble de la planète. Selon le Programme des Nations Unies pour le Développement, entre les 5% les plus riches de la Terre et les 5% les plus pauvres, l’écart des revenus atteint aujourd’hui 74 pour 1 contre 30 pour 1 en 1960. L’unité du corps social est menacée et les violences de toutes sortes prennent le pas sur le droit.
3. La démocratie représentative délégataire connaît aujourd’hui une grave crise génératrice de défiance à l’égard du politique et de la politique. Elle ne peut plus à elle seule faire société, dire ni construire l’intérêt général. Les milieux populaires et les jeunes ne se sentent pas représentés. Les Etats, même les plus démocratiques, se font dicter la loi par les puissances économiques et financières.
4. Alors que la mondialisation économique et communicationnelle avance, l’imaginaire collectif construit autour d’une idéologie du progrès et d’une civilisation des droits universels de l’Homme est largement entamée par le sauve-qui-peut, le chacun-pour-soi et toutes les tentations aux repliements et aux régressions identitaires qui font le lit de la violence et des formes de barbarie les plus diverses.
Les
hommes, notamment ceux qui sont dans la dépendance, la
contrainte et la sujétion, ont un urgent besoin de s’exprimer,
de mettre des mots sur ce qu’ils vivent, de formuler des
doléances, des revendications et des propositions, et ainsi de
s’engager en comprenant mieux l’Histoire qu’ils
font. « Substituer
enfin l’ambition d’éclairer les hommes à
celle de les dominer
» disait déjà Condorcet dans son Projet
d’Instruction Publique de 1792.
Les partis politiques sont appelés à changer d’orientation et de stratégie. Au lieu de se préoccuper essentiellement, de la prise du pouvoir, fut-ce par les voies les plus démocratiques, et, pour cela, de gagner des parts du marché électoral, ils seraient bien inspirés de contribuer à la puissance d’agir des citoyens afin qu’ils puissent construire en toute lucidité un autre monde à la fois plus libre, plus créatif, plus coopératif et plus solidaire, et, ainsi, faire pièce de toutes les dérives populistes, identitaires, xénophobes, racistes pouvant conduire à l’arbitraire et au fascisme.
Les résistances et révoltes populaires actuelles, notamment au Maghreb, nous donnent de l’espoir. L’action collective que certains ont intérêt à voir vite enterrée, retrouve des couleurs. Mais pour qu’elle ne soit pas dévoyée et que les peuples ne soient pas dépossédés de leurs initiatives, il est besoin d’une intelligence collective toujours en éveil.
Nous proposons que cette intelligence s’initie et fasse ses premiers pas dans des Etats Généraux de la Transformation Sociale et Politique qui auraient une pluralité de dimensions :
* Une dimension sociale tant au sens d’une large participation (toutes les composantes de la population et prioritairement ceux qu’habituellement on entend peu et qui pourtant ont le plus intérêt au changement), que de celui des objectifs (la transformation des rapports sociaux et économiques dans tous les domaines de la vie et de l’activité humaines).
* Une dimension politique touchant à la réaffirmation et à la reconnaissance des droits fondamentaux, à la place des citoyens dans les prises de décisions, à l’approfondissement, à la réorganisation et à l’institution d’une démocratie nouvelle et réellement active.
* Une dimension d’éducation populaire dans laquelle les savoirs et la culture ne seraient plus instrumentalisés mais contribueraient à la conscientisation, à l’émancipation et à l’augmentation des capacités coopératives à agir pour un mieux être collectif.
Comment
s’y prendre et par où commencer ? Nous proposons :
* De prendre appui sur les organisations de la société civile (syndicats, associations, mouvements sociaux…) que les citoyens (habitants, travailleurs, usagers, consommateurs…) se sont données. Quelques fois dans le désordre, souvent en mal de reconnaissance et toujours dans l’adversité, ces organisations ont ouvert des chemins appelés à converger et à « fertiliser les désaccords », pour qu’émergent des coopérations au service de nouveaux projets de société.
* De favoriser, à partir des forces vives de la population, la mise en place de collectifs d’organisation et d’animation de ces Etats Généraux agissant au plus près des différentes proximités.
* De partir de ce qui préoccupe, affecte et indigne les gens afin qu’ils puissent traduire leurs expressions en savoirs, en doléances, en revendications et en propositions, quelles qu’en soient les formes (cahiers, plate-formes, déclarations, manifestes, propositions de lois et de droits, projets collectifs, expressions culturelles et artistiques…).
* De mettre en place des procédures de désignation de délégués (par exemple par tirage au sort de personnes volontaires) révocables par vote et après compte-rendu de mandat.
A
ce jour, personne ne peut préjuger de l’audience ni du
résultat d’une telle démarche. Qui
peut poser la première pierre de l’organisation de ces
Etats Généraux de la Transformation Sociale et
Politique ?
Nous ne comptons pas sur ceux qui bénéficient d’un
système actuel de société qu’ils disent
indépassable, jugeant ainsi que nous serions à la fin
de l’Histoire. Par
contre, il y a beaucoup à attendre de ceux que les conditions
de vie et les engagements portent vers une autre vision de
l’Humanité.
Marc
LACREUSE & Christian MAUREL
Marc
Lacreuse, militant d’éducation populaire, cofondateur du
collectif national « Éducation populaire et
transformation sociale ».
Christian Maurel, sociologue, cofondateur du collectif national « Éducation populaire et transformation sociale ».
A signaler ces articles, liens et propositions, intéressants,
publié par les soins de René Chaboy, président de l'association "Lien en Pays d'OC " et membre de l'association pour une constituante :
Ensemble
coopérons activement.
Le
lien démocratique par l'information, à développer
avec vous
:
[
http://lienenpaysdoc.com/index.php?option=com_content&view=article&id=116:site-lien-en-pays-doc-mode-demploi-&catid=10:actualites&Itemid=58
]
pour une Bonne coopération nous vous
proposons le mode d'emploi pour développer des réseaux
écosociaux et en construire de nouveaux avec vous : par les
échanges de l' information.
Des
terres alimentaires et des formations pour les cultiver
:
[
http://lienenpaysdoc.com/index.php?option=com_content&view=article&id=182:pour-mieux-comprendre-comment-se-relier-&catid=13:agenda&Itemid=59
]
Pour
la revitalisation de nos villages
:
[
http://lienenpaysdoc.com/index.php?option=com_content&view=article&id=155:pour-la-revitalisation-de-nos-villages-&catid=13:agenda&Itemid=59
]
Envoi par Guy Crequie : http://guycrequie.blogspot.com/ &
http://www.uera.fr/ecrivains/crequie_guy.htm
CRI D’ALARME POUR LE XXIe SIECLE
REPLACER
LA CULTURE AU CENTRE DES CONDUITES HUMAINES
ET POUR LE DIALOGUE
ENTRE LES CIVILISATIONS !
Il est urgent, de définir les vraies valeurs de la vie !
Depuis
une trentaine d’années, après l’écroulement
du système communiste de l’Est de l’Europe, après
la fin des régimes dits de sécurité nationale
dans les Amériques, nous connaissons actuellement un mouvement
populaire citoyen dans maints pays Musulmans de culture arabe…
Ainsi, au-delà de cultures, histoires, et civilisations,
un dénominateur commun : celui de l’aspiration
universelle aux droits de vivre décemment, de choisir
librement son destin, se répand sur notre planète, et
ce progressivement, et avec des sauts qualitatifs depuis la seconde
moitié du XXe siècle !
Ultérieurement, je
vais examiner philosophiquement plus attentivement l’histoire
de l’Islam. Ceci, afin de comprendre certains ressorts
spécifiques qui ont contribué à ces
manifestations populaires d’exigences démocratiques.
Cependant d’ores et déjà, il a été constaté, que ces mouvements populaires, ont été souvent animés sur les réseaux sociaux par des jeunes, lesquels, faute d’histoire politique, ceci car ils sont jeunes, et dans ces pays de dictature, l’opposition ne pouvant pas s’exprimer, elle ne dispose pas d’expérience démocratique du travail politique avec les populations.
C’est donc la spontanéité conjointe du ras –le –bol qui a mis en mouvement des personnes au risque de leur vie ou de l’emprisonnement.
Ultérieurement
j’expliquerai ce qui s’est produit pour l’Islam
entre le XIIe et le XXe siècle et qu’en son sein, il n’y
a pas eu de MARX ou de NIETSCHE connu.
Je précise
cependant, que lors des luttes de libération des années
50/60, les sociétés Musulmanes ont été
obligées de se réclamer pur asseoir leurs Etats d’une
source de légitimation du pouvoir. Comme l’a fait la
France d’avant la révolution avec la tradition
religieuse, lieu d’une influence extravagante du
cléricalisme non moins extravagante que certains courants
islamistes actuels. N’oublions pas : les persécutions
contre les Protestants et les juifs !
Le phénomène
clérical qui a émergé avec force dans des pays
arabes a été le résultat de leurs échecs
face aux problèmes sociaux, économiques et culturels.
Perdant de plus en plus de légitimité, ils ont donné
à la religion un rôle exorbitant. Il convient donc de
faire le lien de manifestations à un phénomène
d’ordre politique provenant d’Etats à parti unique
opposé à la moindre exigence démocratique.
Le principal obstacle à la démocratie au Moyen-Orient n’est pas que celui de leur application de la chari’a. Egalement, des régimes se présentant comme laïcs : Tunisie, Irak, Egypte, Algérie, Syrie,… est que leur modèle politique : parti unique et Président à vie ou cautionné électoralement faute d’alternative politique, était empruntée aux fascismes européens et à un socialisme primaire du tiers monde bien éloigné du Coran et de la tradition du prophète !
Bref ! ce jour, j’indique : que ce qui se passe, me conforte dans la vision déjà exprimée que l’ONU : au lieu d’être le seul théâtre des représentants étatiques devraient disposer en son sein d’une représentation directe des représentants de la société civile. L’ONU, est en retard sur l’évolution des consciences, lesquelles, sont l’axe du développement de la marche des sociétés.
Certains événements culturels d’audience internationale, ne disposent pas de l’aide et de l’intérêt institutionnel à la hauteur de ce qu’ils représentent et véhiculent en apports culturels. Hors, nous sommes de plein pied dans le troisième millénaire.
Cette indifférence est coupable et inconcevable compte tenu des défis et enjeux actuels de civilisation.
De
plus en plus, des gouvernements et des médias font appel à
la citoyenneté pour tout ce qui a trait à :
l’environnement, à l’éducation des enfants
et au respect de certaines normes civiques, au respect des personnes
et des biens, à l’économie responsable de
dépenses de santé, d’énergie…
La
culture, est bien l’un des ciments de la rencontre entre les
peuples pour échanger, avancer vers plus de démocratie,
d’innovations,…. L’espoir lui-même, pour
exister et se concrétiser, passe par la mobilisation des
intelligences.
Ainsi, ne pas favoriser la culture : serait non
seulement une faute, pour le bien –être et le respect des
personnes elles –mêmes, mais plus encore, ce serait toute
l’humanité qui se priverait de l’intelligence de
la nécessité.
L’UNESCO, à mon sens,
devrait réfléchir à cette situation et proposer
des pistes d’amélioration aux Etats. Notre
millénaire engagé : celui de découvertes
scientifiques et technologiques remarquables, ne peut se limiter à
enrichir et développer des élites.
Les connaissances dans les sciences dites dures, et celles sociales et humaines motivent l’investissement dans l’humain. Au stade de la mondialisation, le seul marché des biens matériels et des services ne peut être sain et porteur d’espérance pour les peuples, s’il ne repose pas sur un universalisme des consciences. Les défis et enjeux de notre millénaire motivent la créativité de tous les êtres humains.
Avec 10 milliards d’humains en 2100, pourra-t’on se priver de la moindre parcelle d’intelligence ?
Parler de paix et d’harmonie, résoudre les maux actuels qui sont ceux de notre monde : faim, épidémies, pandémies, pauvreté, questions du développement, mortalité infantile dans certaines contrées, sécheresse, malnutrition, absence d’éducation pour des millions de femmes et d’enfants….Bref ! la culture, n’est-ce pas, ce qui permet à chaque être humain, de s’enrichir, de se socialiser avec un esprit sain dans un corps sain, d’étendre ses connaissances, de mieux maîtriser la société dans laquelle on vit, et mieux : de la dominer. Enfin et beaucoup, se cultiver : l’est, par son ouverture au monde et aux autres, d’avoir l’ouverture du cœur ouvert aux aventures et péripéties humaines pour les nobles desseins d’humanité, en osmose avec l’environnement naturel.
©
Guy CREQUIE
Ecrivain
français à finalité philosophique
Blog
http://guycrequie.blogspot.com
Envoi par Robert BIBEAU : http://www.robertbibeau.ca/palestine.html
LA CHINE IMPÉRIALISTE
Page
d'origine, citée par l'auteur :
http://www.centpapiers.com/la-chine-imperialiste/74924
29.06.2011
LE VENT D’EST
Le
vent d’Est, dominant, rugit depuis quelque temps, depuis
l’amorce de la dernière grande crise économique
mondiale (2008). Crise financière et monétaire dont
l’Occident ne parvient pas à s’extraire alors que
le géant comptant un milliard trois cents millions d’habitants
est parvenu à s’en extirper rapidement.
Tous les indicateurs économiques le confirment : la Chine, moins touchée par le cataclysme de 2008, est déjà à marche forcée vers le sommet des palmarès économiques et industriels internationaux.
Les Américains laissent entendre que le PIB (Produit intérieur brut) chinois ne les rejoindra pas avant 2030 ; pendant ce temps les Chinois laissent braire, restent cois, et cumulent aisément les records de production, de construction et de capitalisation. Il n’y a que trois records mondiaux que les Américains conservent jalousement ; premièrement, ce sont les paumés les plus endettés de la planète ; deuxièmement, ils cumulent les plus lourdes dépenses d’armement (50 % des dépenses militaires mondiales ce qui grève davantage leur dette) ; troisièmement, ce sont les plus gros consommateurs – gaspilleurs – à crédit des deux hémisphères.
Mis à part les « bobos », qui d’autre pourrait sérieusement penser que l’empereur de l’embonpoint-armé dirige effectivement l’assemblée des chefs d’États du G7 aussi insolvables que lui ? Pendant que Barak Obama parade, entouré de ses alliés endettés, l’impérialisme chinois poursuit son ascension fulgurante et tente de repartager les marchés, les sphères de matières premières et d’hydrocarbures et de redéfinir la division internationale du travail, de l’extraction de la plus value et de la répartition de l’usufruit à l’avantage de la classe des capitalistes monopolistes d’État chinois et de ses comparses (Alliance de Shanghai).
Ce conflit mondial titanesque, qui a connu de nouvelles escarmouches en 2008, est un combat entre le camp, en déclin mais toujours dominant, du Bloc transatlantique (États-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie, Pays-Bas, Belgique, Canada, etc.) et le camp des aspirants regroupé autour de l’Alliance de Shanghai (Chine, Russie, Iran, Kazakhstan, Ouzbékistan, Syrie, etc.) prétendant au trône de leader de l’impérialisme mondial.
Le
social impérialisme chinois n’est pas un avatar
totalement étranger à l’impérialisme
mondialisé; il représente plutôt la section du
capital financier internationalisé la plus prospère,
son opposition à l’impérialisme états-unien
porte sur le repartage des supers profits tirés de la
spoliation des pays néo-coloniaux ainsi que sur le repartage
de la plus value extorquée aux prolétariats des pays
industrialisés.
LE « PRINTEMPS ARABE »
Le « Printemps arabe » – qui ne s’est toujours pas transformé en révolution arabe – le maillon faible de la chaîne impérialiste (1) découle de cette titanesque confrontation inter-impérialiste. Que voulez-vous, les peuples arabes chôment assis sur les plus grandes réserves mondiales d’hydrocarbures et pour cela ils sont l’objet de toutes les convoitises, mais leurs marchés domestiques ne présentent pas un grand intérêt étant donné deux faits rédhibitoires : premièrement, les faibles prébendes que l’impérialisme international abandonne sur place (royautés et redevances) ; deuxièmement, l’accaparement exclusivement monarchique et compradore de ces aumônes tombées de l’escarcelle des milliardaires occidentaux. Ces aumônes étant réinvesties sur les bourses d’Occident par les sultans et les présidents de pacotille, il est inutile de mettre en place un appareillage sophistiqué pour récupérer ces capitaux, car ils réintègrent d’eux-mêmes les flux de circulation monétaire impérialistes.
Les peuples arabes, écartés du repartage de ces miettes et abandonnés aux oubliettes, se sont récemment révoltés; mais sitôt lancés, les mouvements anarchiques des insurgés ont été récupérés par les services secrets occidentaux, sionistes et arabes, qui les ont réorientés en direction d’élections « démocratiques » bourgeoises que tous les « bobos occidentaux » (chercheurs universitaires et alter mondialistes) saluent comme de grandes avancées arabes depuis la trahison de la place Tahrir au Caire (2).
Aujourd’hui, les révoltés du Caire, de Tunis, de Benghazi, de Bahreïn, du Yémen, de Syrie et d’ailleurs tentent de donner un second souffle à leurs révoltes avec tout ce que cela pose comme problèmes quand les rangs des insurgés sont infiltrés d’autant d’agents policiers. Bref, fort probablement que les peuples arabes pourront bientôt choisir leur dictateur à même une liste de 30 prestidigitateurs adoubés par les mêmes coteries qui dirigent toujours leurs pays. Voilà le résultat de ces révoltes trahies.
CHINE
« COMMUNISTE » ?
La Chine est-elle une puissance impérialiste ascendante ou un pays « socialiste » dans lequel prospèrent 805 000 nouveaux millionnaires « communistes », comprenant plusieurs milliardaires « socialistes » propriétaires de grandes entreprises de production industrielles, ainsi que des spéculateurs financiers « prolétariens » inscrits aux bourses de Shanghai et de Hong-Kong et 70 députés « révolutionnaires » de l’assemblée « populaire » chinoise qui ensemble cumulent 80 milliards de devises américaines (3) ?
La Chine est un pays où survivent également des centaines de millions de prolétaires ne possédant en propre que leur force de travail à vendre sur le souk de l’emploi, le marché de l’esclavage salarié, fluctuant alternativement entre des phases de chômage aigu et des phases de plein emploi, comme dans tous les autres pays capitalistes (4).
LA
CLASSE CAPITALISTE MONOPOLISTE CHINOISE
La classe capitaliste monopoliste chinoise est divisée en trois segments, chaque segment correspondant à un mode différent d’accumulation du capital. Un premier groupe est formé d’apparatchiks – bureaucrates de l’appareil monopoliste d’État –. Ils gèrent les grands conglomérats industriels, nationalisés, (industrie lourde, armements, aérospatiale et haute technologie), ainsi que les grandes entreprises chinoises de transport, des services et des communications. Cette section constitue le cœur de la nouvelle classe capitaliste monopoliste d’État chinoise. Leur richesse provient de leurs salaires très élevés et des immenses avantages qu’ils s’octroient à partir des revenus des entreprises et des services qu’ils administrent. Ils réinvestissent leur pécule et consolident ainsi leur position capitalistique (5).
Une deuxième section est constituée des entrepreneurs propriétaires privés de manufactures et d’entreprises de toutes sortes qui produisent en partie pour le marché de consommation national et en partie pour remplir les contrats de sous-traitance offerts par les entreprises étrangères qui ont délocalisées leurs usines en Chine (accessoires et pièces automobiles, textiles et vêtements, produits synthétiques et plastiques, métallurgie primaire, etc.). Ils sous-traitent également pour les grandes entreprises chinoises monopolistes d’État. Ces capitalistes sont souvent basés à Hong Kong, à Macao, à Taiwan, ainsi que dans les zones spéciales d’industrialisation le long de la côte Est de la Chine. Ce segment constitue lui aussi une base importante de la classe capitaliste monopoliste chinoise; son capital financier est intimement lié au capital financier des autres puissances impérialistes et aux intérêts des grandes entreprises étrangères donneurs d’ouvrage.
Une troisième et dernière section de la classe capitaliste chinoise est formée des intermédiaires et des gérants « communistes » des entreprises impérialistes étrangères installées en Chine pour y exploiter la main d’œuvre locale sous payée. Se greffent à cette section, des gestionnaires « socialistes » de portefeuilles de placements, des spéculateurs « prolétariens », des banquiers « révolutionnaires » et d’autres requins de la finance ainsi que des revendeurs « maoïstes » qui écoulent leurs produits essentiellement sur les marchés étrangers. Ceux-là forment la section compradore de la classe capitaliste monopoliste chinoise dont les capitaux s’amalgament inextricablement au capital financier international.
La nature compradore de cette partie de la classe dirigeante chinoise ne fait aucun doute. La Chine sous-traite, dans des conditions épouvantables pour son propre prolétariat, la fabrication de la pacotille et des vêtements dont l’Occident a besoin et qu’elle paie en dollars dévalués transformables en bonds du trésor américain en faillite. Une grande partie de la production manufacturière occidentale ayant été délocalisée en République Populaire de Chine – et dans une moindre mesure en Inde – la Chine présente sous certains aspects l’image d’un impérialisme de sous-traitance avec, parmi ces compradores, une mentalité de rentiers qui retirent leurs bénéfices de l'exploitation de leur propre peuple travailleur.
Cette forme d’exploitation est semblable à celle que l’on rencontre dans plusieurs pays néo-coloniaux – arabes notamment – et rien ne distingue ce segment compradore chinois de la classe dirigeante d’Indonésie, d’Égypte, d’Algérie, de Libye, de l’Inde ou du Congo.
Cette
composition complexe – en trois segments – de la classe
capitaliste monopoliste chinoise et les luttes internes qu’elle
engendre au sein du Parti bourgeois hégémonique
explique les hésitations, les fluctuations et les
retournements inattendus de la politique étrangère
chinoise (elle n’a pas imposée son veto à la
résolution à l’ONU préparant
l’agression contre la Libye, puis la Chine a regretté de
ne pas l’avoir fait). Les contradictions entre les
impérialistes mondiaux sont très féroces en ces
temps de crise économique sévère et les chemins
pour parvenir au sommet (repartage des zones d'influences, des
marchés et des ressources) sont et seront parsemés de
nombreux conflits régionaux – Iran, Soudan, Syrie,
Libye, autres pays arabes, Congo, Côte d’Ivoire,
Mauritanie, Sénégal, autres pays africains,
Palestine-Israël, Afghanistan, etc. – (6)
avant
de se transformer en conflit ouvert mettant directement aux prises
les deux camps dans un nouvel affrontement mondial, cataclysmique.
LA CHINE IMPÉRIALISTE
La section bureaucratique monopoliste d’État d’abord, la section spécialisée dans la sous-traitance et le segment compradore ensuite, s’appuient tous sur le contrôle exclusif de l’appareil monopolistique d’État (législatif, juridique, fiscaliste et répressif) pour assurer leur expansion impérialiste sur les divers marchés mondiaux afin de réaliser le profit maximum pour leurs investissements. Par ses origines bureaucratiques, la première section contrôle le Parti « communiste » hégémonique et l'État « socialiste » chinois. Ces trois segments sont devenus la nouvelle bourgeoisie dans un système de production déjà largement monopolisé, protégé de la concurrence étrangère et dont la pérennité est garantie par cet appareil d'État sous son contrôle exclusif. Les trois segments participent directement à l'exploitation du peuple chinois, à extraire la plus-value – dans les grandes usines en conglomérats et dans les grandes entreprises de transports et de communication – du travail de la classe ouvrière et à la mise aux enchères du travail salarié, chinois, pour le bénéfice de leurs alliés et concurrents impérialistes, internationaux.
Par ailleurs, le capitalisme chinois est exportateur de capitaux et entrepreneur de gros oeuvres dans les pays néo-coloniaux, mais aussi dans certains pays riches comme le Canada (mines du Nunavut, forêt de Colombie-Britannique, hydrocarbures de l’Alberta et Plan Nord du Québec). En ce sens, l'économie chinoise, déjà fortement en expansion (2e économie mondiale en terme de valeur de la production) contient en germe la double nature contradictoire de l’impérialisme contemporain. La classe dirigeante chinoise se comporte exactement comme n'importe quelle classe exploiteuse d'une grande économie occidentale, sans pour autant contrôler le moindre levier économique international, embûche que l’impérialisme américain pose devant l’expansionnisme chinois. À titre d’exemple, la Chine n’est pas cooptée au G8 ni à l’OCDE, elle n’a pas droit de veto au FMI malgré qu’elle le finance fortement (7) ; la Chine est traitée comme quantité négligeable à l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) malgré qu’elle soit le premier pays exportateur et le deuxième importateur mondial, de même à la Banque mondiale malgré que ses réserves de devises étrangères soient, et de loin, les plus importantes au monde (2,45 mille milliards de dollars US) et qu’à elle seule, elle prête davantage aux pays en développement que la Banque mondiale (8).
La dépendance de la Chine à l'égard du marché et du dollar, américains, place ce pays à la merci des restrictions que les États-Unis pratiquent à son égard (interdiction d’achat de certaines entreprises, blocage de certains marchés technologiques – aérospatiale, micro processeur, armement sophistiqué telle la technologie des drones –. À titre d’exemple de cette dépendance chinoise vis-à-vis du marché nord américain, la société WalMart, la plus grande entreprise au monde (1,9 millions de salariés) spécialisée dans la grande distribution (404 milliards de chiffre d’affaires annuel – 2009), importe 70 % de ses produits de Chine populaire. La faillite de WalMart créerait de graves problèmes aux entrepreneurs chinois (9). La Chine peut donc concurrencer les États-Unis ; mais elle ne peut pas mettre ce pays en faillite…pour le moment.
Le capitalisme monopoliste d'État en Chine est caractérisé par la dictature d’une bureaucratie parasitaire ancienne, restreinte en nombre et fortement capitalisé (0.03 % des riches chinois cumulent 60 % du PIB national) qui connaît une expansion extérieure, limitée par ces contraintes que nous venons d’énoncer, et dont il est difficile de mesurer jusqu'à quel point et jusqu'à quand les impérialistes du Bloc transatlantique parviendront à l’entraver (10).
En résumé, la Chine présente une économie capitaliste monopolistique d’État en phase de maturité, basée d’une part sur l'exploitation de la classe ouvrière – qui constitue le moteur de la contradiction principale (entre le travail et le capital) – et d’autre part sur la conquête des marchés extérieures, mais aussi caractérisée par une intégration inachevée au système impérialiste mondial, intégration qui est cependant en voie de parachèvement.
Si un jour elle le fut, la Chine n’est déjà plus un pays socialiste, mais constitue réellement la puissance impérialiste montante à l’échelle internationale. La Chine ne constitue pas pour autant le plus grand danger pour les peuples du monde ni l’une des trois composantes d’un univers impérialiste, tri-polaire, (théorie fumeuse des Trois mondes). La Chine est un pays impérialiste que l’immense prolétariat chinois devra renverser (abattre) tout comme le prolétariat de chacun des pays impérialistes a pour mission de détruire la structure étatique et sociale qui les opprime et les exploite.
Avec l’expansion rapide de l’impérialisme chinois, le prolétariat chinois est devenu le contingent le plus important – entre 240 et 300 millions d’individus – et le fer de lance du prolétariat mondial. Sur lui repose la responsabilité de tracer la voie vers l’émancipation de toute la classe et de ses alliés (11).
Salutations
cordiales.
Robert
BIBEAU
http://www.robertbibeau.ca/palestine.html
robertbibeau[à]hotmail.com
_________________________
Notes
:
(1) Le maillon faible. Les révoltes arabes. http://www.oulala.net/Portail/spip.php?article5043
(2) http://www.legrandsoir.info/La-revolution-avortee.html et
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/la-revolution-democratique-88459
(3) http://www.ledevoir.com/international/asie/323664/le-sans-gene-des-nouveaux-riches-chinois
(4) http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/etats-unis-chine-la-grande-87177 et http://www.centpapiers.com/comprendre-la-crise-economique-et-financiere-2/56027
(5) Hausse de 42 % du chiffre d’affaires des entreprises centrales chinoises.
http://french.peopledaily.com.cn/Economie/7110542.html
(6) Multiples
conflits dans le monde http://www.mondialisation.ca/
(7) La Chine a prêté 50 milliards de dollars au FMI afin qu’il prête au pays en développement. Courriel Internet 10.06.2011.
(8) http://french.peopledaily.com.cn/Economie/7113960.html
(9)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Walmart
(10) http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/comprendre-la-crise-economique-et-86958
(11) http://www.melchior.fr/Nombre-de-travailleurs-dans-l.6557.0.html, soit 740 millions de salariés en Chine dont 180 millions dans l’industrie et le bâtiment et 240 millions dans les services. http://www.questionchine.net/article.php3?id_article=1802
Pour
compléter son info :
La
démocratie directe et le défi des révoltes
paysannes :
http://www.questionchine.net/la-democratie-directe-et-le-defi-des-revoltes-paysannes
"Au
milieu des tumultes sociaux croissants déclenchés par
les épidémies de captation de terres, les dénis
de justice ou les dérapages de la police, le Parti vient de
mettre en œuvre une expérience de démocratie
directe destinée à recueillir les doléances de
la base. L’initiative encore timide confirme qu’au cœur
même du système, la politique de censure des médias
et de contrôle étroit de la société n’est
plus jugée à la hauteur des enjeux. Mais l’actualité
des révoltes sociales montre que le Parti a encore du pain sur
la planche avant d’être en mesure d’offrir une
réponse satisfaisante aux attentes et aux critiques les plus
pressantes et les plus mobilisatrices, dont l’ampleur et la
durée augmente."
DOSSIER :
MENACES POUR LA POSTERITE
ET LA VIE SUR TERRE
La course au profit mène à la folie
Au
secours : la Terre tombe malade !
http://terresacree.org/etaplane.htm
Climat
: Alerte Rouge
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1687
Durban
: les enjeux vus par un Africain, Nnimmo
Bassey
http://amisdelaterre40.fr/spip/spip.php?article83
Comment
les riches détruisent le monde
http://www.monde-diplomatique.fr/mav/99/KEMPF/16157
Surconsommation
des ressources naturelles et accroissement des
inégalités
http://www.uneseuleplanete.org/spip.php?article3
Eau
et Agriculture : surexploitation et exploitation
abusive
http://www.fao.org/docrep/005/y3918f/y3918f05.htm
La
désertification : Les
processus
http://www.cirad.fr/publications-ressources/science-pour-tous/dossiers/la-desertification/ce-qu-il-faut-savoir/les-processus
Pourquoi
la biodiversité disparaît-elle
?
http://www.noeconservation.org/index2.php?rub=1&srub=186&ssrub=186&goto=contenu
La
biodiversité recule, c’est un fait
avéré
http://itinerairesdecitoyennete.org/journees/developpement_durable/index.php?page=biodiversite
Nécessité
de la préservation de l'Arctique pour la survie de la
Biosphère
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=21111
Ce
qu’il reste de
nous…
http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/ce-qu-il-reste-de-nous-107274
Nucléaire
: vous serez sacrifiés
!
http://coordination-antinucleaire-sudest.net/2012/index.php?post/2011/12/02/Nucl%C3%A9aire-%3A-vous-serez-sacrifi%C3%A9s-!
Enfouissement
des déchets: la "réversibilité" est
une
escroquerie
http://www.sortirdunucleaire.org/index.php?menu=actualites&sousmenu=dossiers&soussousmenu=enfouissement&page=1
Fukushima
sur Missouri : Niveau 4 à la centrale de Fort Calhoun
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/fukushima-sur-missouri-niveau-4-a-96294
Accident
nucléaire de
Fukushima
https://secure.wikimedia.org/wikipedia/fr/wiki/Accident_nucl%C3%A9aire_de_Fukushima
Les
paysans et paysannes condamnent la Plate-forme de Durban
la
vraie solution au changement climatique est l'agriculture
paysanne
Déclaration
de Durban de la Via Campesina
PETITION
HALTE AUX EXPULSIONS DES FAMILLES MALGACHES
ET A L’ACCAPAREMENT
DES TERRES A
MADAGASCAR
http://terresmalgaches.info/spip.php?article40
Arctique
: la banquise vers une nouvelle fonte
record
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3120
Géo-ingénierie
: Les projets fous des apprentis sorciers du
climat
http://climatjustice.org/2011/10/04/geo-ingenierie-les-projets-fous-des-apprentis-sorciers-du-climat/
Gaz
de schiste - Des opposants envisagent la désobéissance
civile
http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/331710/gaz-de-schiste-des-opposants-envisagent-la-desobeissance-civile
En
Guyane, le barrage de Petit-Saut agit "comme un réacteur
chimique"
http://www.madinin-art.net/eco-po/barrage_petit_saut.htm
Biodiversité
: le piège des mesures
compensatoires
http://www.nacicca.org/spip.php?article39
Le
droit de planter et cultiver librement bientôt interdit
?
http://poetesindignes.wordpress.com/2011/11/25/le-droit-de-planter-et-cultiver-librement-bientot-interdit/
Les
dangers de la consommation
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/les-dangers-de-la-consommation-106380
A
quand les économies ?
http://viesurterre.com/?p=195
Pour
une prise en compte du genre dans les changements climatiques
http://www.mediaterre.org/genre/actu,20110113142543.html
Envoi par ATTAC-France : http://www.france.attac.org/
CONFERENCE DE DURBAN : L'AGONIE D'UN MANDAT
Page d'origine : http://www.france.attac.org/articles/conference-de-durban-lagonie-dun-mandat
Paris,
le 12 décembre
La
conférence de Durban sur le changement climatique est
terminée. Elle s'achève sur un accord sans engagement,
condamnant à une augmentation de la température globale
de plus de 4°C, dont l'objectif est de diluer les responsabilités
à travers la négociation d'un nouveau mandat pour 2015
qui ne serait applicable qu’en 2020.
Le traité de Kyoto reconnaissait la responsabilité historique des pays industrialisés et leur assignait des objectifs obligatoires de réduction des émissions jusqu’en 2012 – avec un engagement à définir une deuxième période de 2012 à 2017 (article 3). Le texte de Durban n'applique pas le traité. Pour cela il aurait fallu un amendement et un processus de ratification des États. Il a été seulement « pris note » de la nécessité d’examiner une nouvelle période d'engagements lors de la prochaine conférence, la « COP18 » qui se tiendra à Doha (Qatar) fin 2012. Pendant ce temps, le Japon, la Russie, le Canada et d’autres pourront ne pas respecter les obligations qu’ils avaient ratifiées. Plus encore, ce pourrait même être une aubaine pour justifier la négociation d'un nouveau traité.
La position des États-Unis a gagné du terrain et s'est finalement imposée : un nouveau processus de négociations devrait s’ouvrir, chargé de définir un nouveau « cadre juridique » à compter de 2020. Appliqué à tous les pays, sans distinction et sans être légalement contraignant, ce nouveau cadre enterrerait définitivement ce qui a constitué le fondement de la Convention climat de l’ONU en 1992 : la reconnaissance d’une responsabilité historique des pays industriels. Il établirait dans un texte commun les engagements et promesses des différents pays, ce qui, en l’état actuel des choses, conduirait à un réchauffement de plus de 4°C en 2050.
Des engagements financiers avaient été annoncés à Copenhague par les pays industrialisés (10 milliards par an jusqu’à 2012, 70 milliards par an jusqu’à 2020 et 100 milliards par an à partir de cette date). La mise en place de ce « fonds vert » a été l’appât et le moyen de pression à Copenhague et à Cancún. Mais, sur les milliards promis à Copenhague, les pays du Sud ne voient toujours rien venir. Aujourd’hui les seuls moyens de financement concrètement envisagés pour financer la lutte contre le changement climatique sont des fonds privés attirés par les marchés du carbone. C’est la raison essentielle de la défense du protocole de Kyoto par l’Union européenne, soucieuse de l’effondrement du marché européen.
La gestion de ce fonds sera confiée, pour l’essentiel, à la Banque mondiale, et les entreprises pourraient y avoir directement accès. La Banque mondiale s’est également posée comme acteur central et contrôleur des transferts de technologies, avec notamment les expérimentations en matière de géo-ingénierie, pour lesquelles il existe un moratoire de l’ONU qui pourrait être détourné par la Banque. Dans la même logique, même si cela n’a pas été retenu cette fois dans le texte, l’agriculture deviendrait un pourvoyeur de ces marchés, en ce qu’elle permettrait en premier de séquestrer le carbone émis ailleurs. La Banque mondiale a entamé le processus en dehors des textes onusiens, comme elle l’a fait pour la déforestation. Elle est à ce titre l’expérimentatrice desdits financements innovants. Dans le même esprit, la séquestration et le stockage du carbone ont été reconnus à Durban comme étant des « Mécanismes de développement propre » pour le plus grand bonheur des entreprises qui pourront ainsi gagner des crédits d’émission en continuant à extraire les énergies fossiles.
Au moment où les rapports scientifiques convergent pour dire l’urgence des changements à mettre en œuvre, ce sommet des Nations unies restera celui du grand renoncement. Aujourd'hui, c’est clairement le rôle des populations d’imposer d’autres choix à une diplomatie climatique soumise, plus que jamais, aux intérêts géopolitiques et aux lobbies économiques et financiers. Crise climatique, crise économique et sociale, crise démocratique ne sont pas disjointes. Tout en affirmant notre solidarité concrète avec ceux qui vivent déjà les conséquences du changement climatique, c'est à nous tous de lier et articuler nos propositions de transition, et de poursuivre la construction de rapports de force pouvant déboucher sur les traités internationaux dont nous avons besoin pour répondre au terrible défi du changement climatique.
AITEC
et Attac-France
http://aitec.reseau-ipam.org/
http://www.attac.org/fr
Envoi d' Alain SAGAULT : http://www.sagault.com/ & http://www.ateliersdartistes.com/sagault/
ET NOS ENFANTS NOUS APPELLERONT "BARBARES"
par
Jean-François Mouhot,
historien,
chargé de recherches à l'Université de
Georgetown
Une
source :
http://carfree.free.fr/index.php/2011/12/07/et-nos-enfants-nous-appelleront-barbares/
Parution
initiale dans Point de vue - LEMONDE.FR - 28.11.11 - 10h16
Si les dangers du nucléaire sont largement débattus sur la place publique depuis Fukushima, ils occultent aujourd'hui l'énorme problème moral posé par le don fait à nos enfants d'un monde où la température pourrait augmenter de six degrés et rendre la vie humaine très difficile. Un problème qui présente des similarités troublantes avec celui posé par l'esclavage des siècles passés.
En 2005, enseignant à l'Université de Lille, j'avais été surpris des difficultés de mes étudiants à imaginer que des êtres humains, généralement intelligents et sensibles, aient pu un jour réduire d'autres hommes et femmes en esclavage. Pour eux, l'esclavage représentait l'incarnation même du Mal, à tel point que les propriétaires d'esclaves ne pouvaient qu'être des barbares, si différents d'eux qu'ils en perdaient leur humanité.
J'ai lu peu de temps après l'essai de J.M. Jancovici et A. Grandjean Le Plein s'il vous plaît. Cet ouvrage montrait comment, aujourd'hui, des machines de toutes sortes – presque toutes mues par des énergies fossiles – accomplissent le travail que réalisaient auparavant esclaves ou serviteurs. Ces ‘esclaves énergétiques' font à présent notre lessive, cuisinent à notre place, nous transportent à l'autre bout du monde, nous divertissent, et font pour nous la majeure partie des travaux pénibles nécessaires à notre survie ou à notre confort.
En lisant ce livre, je fus frappé par les intrigantes similitudes entre l'esclavage et notre mode de vie contemporain si dépendant des énergies fossiles. Tout d'abord, esclaves et machines rempliss(ai)ent en gros les mêmes fonctions dans la société (effectuant le travail pénible, salissant ou dangereux dont personne ne veut). Par ailleurs, ceux qui bénéfici(ai)ent du travail des esclaves ou du "travail" des machines ne sont pas les mêmes que ceux qui en support(ai)ent les conséquences. De la même manière que les esclaves besognaient pour le confort de leurs maîtres, ceux qui brûlent massivement du pétrole et du charbon aujourd'hui ne sont pas les mêmes que ceux qui paient l'addition, c'est-à-dire à la fois les pauvres (principalement affectés par l'exploitation pétrolière, et par les sécheresses ou les inondations accentuées par le changement climatique) et les générations futures. Enfin, l'esclavage a été remis en cause assez rapidement à partir du moment où le mal qu'il causait est devenu plus visible, tout comme notre consommation effrénée d'énergie commence à être timidement dénoncée en raison des problèmes divers – et extrêmement graves – causés par notre boulimie énergétique.
Nous nous représentons mentalement les propriétaires d'esclaves comme des brutes cruelles, sadiques, inhumaines. Mais ce faisant, nous oublions un peu trop facilement la banalité de la condition servile dans les siècles passés. A la fin du XVIIIe siècle, plus des trois quarts de l'humanité vivait dans une condition ou une autre d'asservissement, soit esclaves, soit serfs. L'esclavage semblait tout à la fois normal et indispensable, tout comme le "droit" de posséder une voiture, d'avoir le chauffage central ou de prendre l'avion à notre guise, nous paraissent aujourd'hui parfaitement acceptables. George Washington, Thomas Jefferson, et même Toussaint Louverture, lui-même un affranchi, ont possédé des esclaves. L'histoire de l'esclavage et de son abolition montre combien la frontière est floue entre ce qui est considéré bien ou mal à un moment donné, et la rapidité avec laquelle cette frontière peut évoluer.
Il y a bien évidemment des différences importantes entre l'utilisation d'esclaves et l'utilisation de machines fonctionnant au pétrole ou au charbon. L'esclavage est un crime contre l'humanité. Le problème avec les énergies fossiles résulte des dommages collatéraux dus aux émissions. Si brûler à grande échelle du pétrole ou du charbon ne contribuait pas fortement au réchauffement de la planète, cela ne serait pas mauvais en soi. Si, pour garantir l'approvisionnement énergétique à bon marché, certaines compagnies pétrolières et les Etats qui les soutiennent, ne fomentaient pas des coups d'Etat et des guerres, prendre sa voiture pour aller acheter sa baguette de pain ne poserait pas de problème éthique. Il est désormais indéniable que notre addiction aux énergies fossiles contribue déjà à beaucoup de souffrances dans le monde (150 000 morts par an sont désormais attribuables au réchauffement climatique selon l'OMS).
La souffrance engendrée par notre dépendance aux énergies fossiles est bien sûr éloignée (géographiquement et chronologiquement), et involontaire. La nature du mal dans ce cas semble à première vue fondamentalement différente de celle de l'esclavage. Les conséquences imprévues de la combustion massive des énergies fossiles sont seulement pleinement comprises depuis peu de temps. Mais à présent que nous sommes conscients des effets néfastes de la combustion des carburants fossiles, et que nous continuons, globalement, à accroître nos émissions, pour combien de temps encore, pouvons-nous prétendre que les conséquences sont "involontaires" ? Au XVIIIe siècle les consommateurs du sucre produit dans les Antilles, ou encore les planteurs qui résidaient en métropole et laissaient l'exploitation de leurs propriétés à des gérants profitaient également de l'esclavage sans être en contact direct avec ceux qui faisaient fructifier leurs terres. Il ne paraît pas aberrant de dire que ces personnes commettaient une transgression morale comparable à celle commise par ceux qui jouissent aujourd'hui des bienfaits des énergies fossiles, tout en sachant que d'autres pâtissent et pâtiront encore davantage demain de notre mode de vie.
En quoi cette comparaison est-elle pertinente ? Etablir une analogie simple entre notre mode de vie actuel et l'esclavage permet d'aborder la question climatique sous un angle d'approche différent, et encourage l'action (car personne n'imagine confortablement l'idée de ressembler à un esclavagiste). Par ailleurs, l'analogie permet d'expliquer le climato-scepticisme. Nos économies contemporaines sont devenues extrêmement dépendantes vis-à-vis des énergies fossiles, tout comme les sociétés esclavagistes étaient dépendantes de leurs esclaves – en fait, bien davantage même que ces dernières ne l'ont jamais été. Cette constatation a récemment amené un chercheur à écrire : "que les membres du Congrès américain [aujourd'hui] cherchent à justifier l'utilisation des énergies fossiles malgré les risques pour les générations futures, de la même manière que les représentants sudistes [avant la guerre de Sécession] s'efforçaient de justifier l'esclavage en dépit d'idéaux égalitaires n'est probablement guère surprenant".
Enfin, les problèmes rencontrés par les militants anti-esclavagistes pour parvenir à faire interdire l'esclavage sont souvent similaires aux difficultés rencontrées de nos jours par ceux qui œuvrent pour la réduction des émissions de gaz à effets de serre. Les approches destinées à décarboner l'économie et la société peuvent donc s'inspirer directement des méthodes utilisées jadis par les abolitionnistes.
Si nous ne repensons pas rapidement notre manière de vivre, nos enfants paieront lourdement les conséquences de notre comportement irréfléchi. Qui plus est, les générations futures se demanderont dans quelques années comment notre civilisation a pu vivre dans un tel aveuglement moral. La prochaine génération verra-t-elle que les sociétés industrielles avaient des circonstances atténuantes ? Que nous étions devenus "accros" au pétrole, et étions nous-mêmes victimes de dépendance et des excès qu'elle engendre, à travers l'obésité, la pollution, la solitude, les dommages infligés au tissu social de nos communautés...? Si l'on en juge par la manière dont mes étudiants condamnaient sans appel les propriétaires d'esclaves des siècles passés, la réponse est probablement "Non". Il est bien plus plausible qu'ils nous maudissent pour les dégâts irréparables que nous aurons causés à la planète. Sans aucun doute, diront-ils, c'était là un peuple de barbares
Jean-François
MOUHOT
http://jfmouhot.wordpress.com/
Envoi par
Maxime DELAYE
(Citoyen de
base, marié, 3 enfants, 3 petits enfants,
résidant
dans le département des Alpes-Maritimes, France).
ENERGIE ET VIE :
lettre ouverte au député Lionnel LUCA
Après Fukushima, un choix de société et un enjeu pour les élections de 2012.
Saint-Jeannet, le 07 mai 2011
Objet
: Energie électro-nucléaire, énergie de vie ?
Autres solutions.
Monsieur
le Député,
Tout d'abord, veuillez m'excuser pour la longueur de la présente (3 pages), mais il est tout aussi nécessaire d'argumenter les contestations, que d'en préconiser des solutions.
Nombre
de scientifiques, de politiques et les écologistes (Comprenez
les protecteurs de la vie) dénoncent depuis plus de 40
ans, les risques de catastrophes majeures des centrales
électro-nucléaires, et, en outre, la prolifération
de la bombe atomique, par le fait de la vente de ces centrales à
travers le monde (Pakistan, Inde, Iran, … Libye ? ). Les
écologistes ont toujours été décriés,
voire ridiculisés.
Three-Mile Island n'a pas
suffit. Tchernobyl n'a pas suffit. Fukushima : Les autorités
japonaises ont fini par reconnaître que la catastrophe
nucléaire a atteint le niveau 7 (le maximum ?). Le Japon, pays
à la pointe des technologies, a fait appel à la France.
Nos experts du CEA, d' EDF, d' AREVA sont partis à l'aide.
Depuis lors, silence médias ... : Des réacteurs sont en
fusion incontrôlable. Depuis plus d'un mois, des substances
radioactives s'épandent dans l'atmosphère, contaminent
les terres, polluent le Pacifique, menacent la planète.
Que va-t'il advenir ?
Comme
pour Tchernobyl, combien faudra-t' il de morts de «
liquidateurs » ? Le saura-t' on ?
Pour la population, durant
des décennies, combien de malades, de cancers, de morts
?
Combien de naissances d'enfant malformés, monstrueux ?
(1)
Combien
de misère, de souffrance, de suicides ?
Combien de
territoires condamnés pour des siècles ?
Combien de
foyers ruinés, déplacés, à déplacer
à jamais ?
Au pays du Soleil levant, il y a peu d'espace pour tant de population … Le Japon tout entier risque d'être condamné ! Une catastrophe planétaire est en train de se profiler, mais, silence médias ! Silence à l'Assemblée !
Quand, Monsieur le Député, les responsables, politiques et opérateurs, de cette situation seront-ils traduits devant le Tribunal Pénal International, pour mise en danger de la vie d'autrui, crime contre l'humanité ?
Tout comme le peuple japonais, à qui l'on avait juré que les centrales nucléaires sont inoffensives, nos dirigeants, tous confondus, ont la culture du mensonge.
*
Je ne traite dans la présente que du sujet de l'énergie,
mais allez donc savoir pourquoi maintenant, en France,
il y a 62 % d'abstentions aux élections ..
*
Les
mensonges :
1) « Le kw/h nucléaire est celui qui coûte le moins cher » : En frais d'exploitation, peut-être,
mais,
mensonge par omission : Il faut rajouter les frais de recherche
(Depuis 60 ans (CEA), à la charge des contribuables) ; le
problème des déchets radioactifs (qui n'est aucunement
résolu et que nous laissons en héritage aux générations
futures (...) ; le coût de démantèlement des
centrales et de réhabilitation des sites; les frais liés
aux maladies et décès des personnels intervenant pour
la maintenance en milieu irradié et des populations habitant à
proximité des centrales nucléaires (Fuites
intempestives) (Statistiques ?).
... et
le coût d'une éventuelle (probable) catastrophe majeure
?
2)
« le besoin en énergie double tous les 10 ans » :
Affirmation arbitraire, pour l'imposition (dictature) d'une société
matérialiste de « consommation - gaspillage –
pollution », au mépris de la moitié de la
population mondiale qui ne mange pas à sa faim, et au mépris
des générations futures.
Au regard des réserves
mondiales des matières premières, pouvez-vous imaginer
que 7 milliards d'humains, en quête de « progrès
», mène le train de vie de nos pays « civilisés
» ?
3) « La privatisation optimise l'exploitation » : Mensonge par recherche maximum des profits, au mépris de la sécurité (Voir TEPCO) : La multiplication des sous-traitants permet de diluer, voire de s'affranchir, des responsabilités en matière de sécurité et du respect du personnel d'entretien.
4) « Le nuage radioactif de Tchernobyl s'est arrêté aux frontières de la France » : (Non assistance à personnes en danger) : Fallait-il avoir une bien piètre idée du niveau d'instruction et de l'incrédulité du français moyen, et une confiance aveugle en les médias aux ordres. Mais les choses ont-elles changé depuis lors ? En tout état de cause, l' Autorité de Sûreté Nucléaire s'est discréditée à jamais.
5)
« L'énergie nucléaire est celle qui pollue le
moins » : Quelles
sont les incidences des rejets de radioactivité («
Incidents mineurs »), cachés pour la plupart, sinon
dénoncés par les personnels des centrales, ou la
CRIIRAD, dans l'atmosphère, les cours d'eau, les nappes
phréatiques, ou la mer ? Quelles sont les incidences des
milliards de tonnes d'eau rejetés en vapeur par les tours de
condensation ? Et le réchauffement des cours d'eau, par le
refroidissement des centrale nucléaires ?
Que
va-t' on faire des déchets ? Les générations
futures vont nous maudire !
6) « Le nucléaire ou la bougie » : Slogan autant simpliste que mensonger.
7)
« Three-Mile Island = les Américains
= pfftt ...,
8)
Tchernobyl = les Russes = pfftt …,
9)
Fukushima = les Japonais = pfftt …
10) Nous, les Français = Cocorico ! ».
Monsieur
le Député, parlons simplement de la vallée du
Rhône : Combien de barrages hydrauliques sont situés en
amont des centrales nucléaires ? Le barrage de Génissiat
a une hauteur de 104 m …
En cas de rupture d'un, ou
plusieurs, barrages (Tremblement de terre, attentat, bombardement,
avion suicide envoyé par un Kadhafi …, quelle serait la
différence de la déferlante avec le tsunami de
Fukushima : 20 m, 30 m de hauteur ? Combien de réacteurs se
trouveraient en péril ? ...
Nous ferions mieux que les
Japonais.
Trêve d'ironie, si une seule centrale en France subissait un accident majeur, notre pays serait perdu …
Monsieur
le Député, vous sentez-vous toujours moralement le
droit de faire subir le risque d'une catastrophe nucléaire
majeure à notre pays France, voire à toute l'Europe ?
Il convient, de toute urgence, de déterminer, d'arrêter
et de démanteler toutes les centrales nucléaires
susceptibles d'être inondées.
Devant
la catastrophe que subit le Japon aujourd'hui, entendre toujours des
hommes publics continuer à plaider pour le nucléaire
relève de la plus grave irresponsabilité, voire de la
démence. Dans tout les cas, de l'asservissement inconditionnel
aux lobbies. Et on ose toujours dire que nous sommes en «
démocratie » …
A
quand un référendum sur le nucléaire ?
Certes, on ne va pas se débarrasser du nucléaire du jour au lendemain. Mais maintes et maintes solutions existent. Faut-il tout d'abord une volonté ferme politique, … que nous attendons !
Des associations, des chercheurs, des économistes planchent sur le sujet depuis des années. Écoutez-les !
Certes, il faut envisager un changement de mode de vie. Mais pourquoi pas ? Nous ne pourrions aller que vers une société plus humaine.
« le véritable progrès est celui qui rend l'homme meilleur ».
Quelques
pistes
(Créatrices, pour certaines, de milliers d'emplois) :
Avant de parler besoin d'énergie, il convient de lutter contre tous les gaspillages (Exemples) :
– L'isolation
des constructions : L'obligation de la mention de l'étiquette
énergie, pour la vente et la location des logements, fait
apparaître que la majorité de nos habitations ont un
piètre isolement, outre les bâtiments
publics.
– Favoriser
l'autonomie énergétique des bâtiments, par la
combinaison de toutes les ressources locales.
– Éliminer les cycles aberrants :
Exemple : Casser le verre pour le refondre (Revenir à la
consigne).
–
Revoir les modes de déplacements (et surtout les déplacements
inutiles).
– ...
Se lancer hardiment dans les énergies douces :
– La France a 40 ans de retard sur le
solaire, par rapport à des pays comme l'Allemagne,
…
– Il
faut revoir l'exploitation de notre riche réseau hydraulique :
Que d'énergie qui coule, à récupérer :
Réseaux souterrains, installation de roues à aube,
multiplication des micro-centrales.
* Réhabilitation de toutes les prises d'eau abandonnées
dans nos rivières et torrents et des canaux pour
l'installation de turbines sur les sites d'anciens moulins et usines
abandonnés … Que de travail et gloire à
nos anciens.
–
Exploiter la géothermie, l'éolien, …
– Stockage de chaleur inter-saisonnier (puits
de galets).
– Vos
idées …
Commençons par ouvrir un véritable débat sur l'énergie, qui n'a jamais eu lieu. Mais là, les « démocrates », les « républicains », s'esquivent …
Pour
terminer d'exprimer mon immense colère, permettez moi,
Monsieur le Député,de citer deux évidences :
«
Gouverner, c'est prévoir » et, si vous êtes
croyant : « Dieu a créé l'homme pour aller
debout. Force est de constater que beaucoup vont à quatre
pattes, quand ils ne rampent pas ».
Voilà,
Monsieur le Député, telle est la position d'un citoyen
ordinaire.
En ce qui me concerne, je me fais un devoir de
diffuser copieusement le présent courrier.
Dans l'espoir que la présente soit utile à votre réflexion, je vous prie d'accepter, Monsieur le Député, l'expression de mes respectueuses salutations.
Maxime
DELAYE
Militant dans
le secteur associatif
Note
:
(1)
recherche d'images sur Google avec requête : catastrophe de
Tchernobyl :
http://www.google.fr/images?q=catastrophe+de+Tchernobyl
Pour complément d'info :
Les
3/4 des japonais souhaitent sortir du nucléaire, et pour cause
:
Alex,
français, père de famille, vivant à Tokyo, nous
parle
:
http://lesmoutonsenrages.wordpress.com/2011/06/15/fukushima-alex-nous-parle/
Envoi par Gérard CHAROLLOIS : http://www.ecologie-radicale.org/
SEPT MILLIARDS D'ANIMAUX HUMAINS ET LES AUTRES
?
Victimes
des mythes abrutissants qui conduisirent l’homme « à
croître et multiplier », la biodiversité se meurt,
les espaces naturels disparaissent devant une urbanisation
cancéreuse, les êtres vivants, humains ou non-humains
sont exploités, marchandisés, conditionnés
pour produire et dégager du profit.
Un
milliard d’humains en 1800. SIX MILLIARDS EN 1998 et
sept milliards en ce mois d’octobre 2011.
Les
« experts » formatés vont toutefois répétant
: « Ne vous inquiétez pas, bonnes gens. La population
humaine ne va pas proliférer indéfiniment et va même
se stabiliser autour de quinze milliards »...
Simples
projections purement idéologiques et anthropocentristes,
relais des obscurantismes religieux incitant à la pullulation
inconsidérée au détriment de toutes les autres
espèces.
Car le problème tient d’abord
à la cohabitation planétaire entre le grand destructeur
de vies et toutes les autres formes biologiques.
Les
commentateurs anesthésiants ne posent le défi
démographique que sous l’angle des ressources permettant
à l’espèce élue de consommer des aliments,
bien sûr, mais aussi des biens manufacturés, des
voyages, des 4x4, des gadgets électroniques, de l’énergie.
Ces tenants du prêt-à-penser ne posent que cette
question égotiste : Comment nourrir tant d’humains,
comment pourront-ils semer partout nuisances et dévastation
?
Or, pour nous, biocentristes, le défi tient au
maintien d’espaces vitaux pour toutes les espèces qui
ont, d’un point de vue éthique, le droit de survivre,
nonobstant l’expansion humaine.
La nocivité
de l’homme ne réside pas tant dans le nombre que dans
son comportement.
Sept milliards d’amoureux de la
Nature généreraient moins de saccages et de cruautés
que quelques centaines de millions d’exploiteurs cupides et
sadiques.
Sept
milliards d’humains pourraient cohabiter pacifiquement avec les
éléphants, les tigres, les ours, les loups et les
cormorans si le degré d’élévation morale
de l’humain était indexé sur son taux de
croissance démographique.
Les
faits démentent l’optimisme.
Les barbares
sont parmi nous, propageant morts et artificialisations.
Notre
espèce encombre l’espace et s’imagine
supérieure...
Contemplez
les conflits, les massacres d’humains à travers le monde
aux noms de billevesées grotesques ou d’intérêts
sordides !
Cet
animal est bête à s’entre-tuer pour des dieux
imaginaires, pour des drapeaux et des tribus et il ose s’affirmer
intrinsèquement séparé du règne du vivant
!
Fait
divers instructif sur la nature humaine :
Le
8 octobre dernier, dans un village du GARD, RODILHAN, une foule
malsaine se pressait pour voir de jeunes gens s’entraîner
à torturer et à tuer, dans une arène, des
veaux.
Avant l’édifiant spectacle, quelques
dizaines d’humains indignés s’enchaînèrent
pacifiquement sur le sable du sacrifice projeté. La foule des
amateurs de sang se rua sur eux, les frappant avec une violence et
des manifestations de haine que dictent ,seules, de bien mauvaises
consciences obscurcies.
Nous savons l’animal
humain capable de concevoir des camps, des génocides, des
guerres, des bombardements de populations civiles désarmées,
et c’est le même instinct sadique qui, ici et là,
surgit en grande lumière lorsque les conditions politiques ou
les « traditions » libèrent la
perversité.
Alors, quel facteur libérera
la planète de son cancer ?
Deux
scénari se conçoivent.
---soit,
l’espèce humaine, après son expansion
démographique, finira victime de sa propre nuisance,
s’autodétruisant d’une manière ou d’une
autre.
---soit l’humain mute dans son comportement
et adopte à l’égard du vivant, c’est-à-dire
à l’égard de lui-même et des autres
formes de vies, une culture de respect et de raffinement des mœurs.
Il se guérit de son instinct de mort.
Pessimistes
ou optimistes : choisissez un pronostic sur la nature de la sortie de
l’immense salle de torture en laquelle l’homme transforme
présentement sa planète.
Gérard
CHAROLLOIS
CONVENTION VIE ET NATURE
MOUVEMENT
D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE
POUR LE RESPECT DES Êtres
vivants et des équilibres naturels.
Envoi
par Üzeyir Lokman ÇAYCI :
http://www.artmajeur.com/serap/
&
http://artsrtlettres.ning.com/profile/UEzeyirLokmanCAYCI
Paris, le 07.01.2012
APPEL URGENT
L’Etat de la Turquie, c’est à dire «parti AKP», fait pression inhumaine et sans justice sur les journalistes et sur les écrivains, déjà 95 journalistes et écrivains ont été condamnés pour rien... 95 écrivains ou journalistes ont été harcelés, jetés en prison ou menacés de mort : avec mauvaises conditions [de détention], certains détenus sont morts, plusieurs détenus sont malades gravement dans les cellules de prisons.
J’attends
donc vos réactions pour les journalistes et les écrivains
Turcs.
Avec tous mes remerciement.
Bien amicalement à
vous.
L’HUMANITE
Lorsque les aspirations primitives
S’unissent à la lutte d’intérêt
Il ne reste trace de l’amitié
Mon frère…
Tous les comportements vils
Sont à la propre hauteur de l’individu…
Les efforts de nuire
Sont derrière le bon…
Celui qui mène ses affaires égoïstement
Ne peut trouver d’ami
Mon
frère…
Tout est sous observation ici-bas
Ce ne sont pas les appareils,
Mais l’être humain qui est déréglé…
C’est le jour de la course
Derrière l’amitié…
La méchanceté ne s’oublie pas
Mon frère…
Certaines créatures ne sont pas
Le mur des lamentations
A s’y retourner pour pleurer…
Les passions
Traînant l’homme derrière elles
Ne sont pas des vaches à lier !
Celui qui à un aveugle pour guide
Ne peut arriver à son but
Mon frère…
©
Üzeyir Lokman ÇAYCI
Paris,
le 22.08.1999
Traduit par : Yakup
YURT
*
l'auteur
est également
Concepteur industriel - Architecte
d'intérieur
et réside en FRANCE
A l'appui :
Le
réseau mondial pour la liberté d'expression
Thème
Turquie : une série
d'articles
http://www.ifex.org/turkey/articles/fr/
exemple
:
Des
dizaines de personnes arrêtées dans une vague de
répression du gouvernement contre la liberté de parole
: http://www.ifex.org/turkey/2011/11/02/government_crackdown/fr/
Appel
urgent : Stop aux détentions arbitraires en Turquie !
http://turquieeuropeenne.eu/article5017.html
TURQUIE
- L’article 301 menace la liberté d’expression :
il doit être immédiatement
abrogé
http://www.amnestyinternational.be/doc/s-informer/actualites-2/article/turquie-l-article-301-menace-la
Voilà
la "Démocratie" en Turquie
!
http://www.info-turk.be/138.F.htm
Liberté
d'expression en Turquie: appel
urgent
http://www.susam-sokak.fr/article-editeurs-ecrivains-journalistes-etudiants-en-prison-86572767.html
Turquie : liberté de la presse.
L’OSCE
lance des appels pour des mesures urgentes dans une indifférence
assez grande de l’UE.
[
http://europe-liberte-securite-justice.org/2011/12/15/turquie-liberte-de-la-presse-losce-lance-des-appels-pour-des-mesures-urgentes-dans-une-indifference-assez-grande-de-lue/ ]
.../....
En Turquie, la liberté de la presse est menacée,
sur le fil comme en témoigne ce long procès,
un procès de médias comme la Turquie en avait connu
beaucoup dans les années 80 et 90, mais tous espéraient
cette époque révolue.
Une
évaluation autorisée de la démocratisation et de
la liberté d’expression en
Turquie
http://eafjd.eu/spip.php?article487
(Ragip
Zarakolu, Editeur, défenseur des Droits de l’Homme ;
discours délivrée lors de la réception du prix
de la Liberté d’Expression)
AFFAIRE
PINAR SELEK : LA TORTURE PSYCHOLOGIQUE CONTINUE
!
http://pinarselek.fr/index.php?page=article&&id=107