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Du vendredi 28 janvier 2011



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Sommaire

Article 1 : A TUNIS, LE "SOLEIL" SE LEVE

par Jean-Jacques REY

Article 2 : APPEL POUR ARRESTATION IMMEDIATE DE JEAN-CLAUDE DUVALIER

par Human Rights Groups (IJDH-BAI) (envoi d' Alix RENAUD)

Article 3 : COMPRENDRE LA CRISE ECONOMIQUE ET FINANCIERE : LA GROGNE POPULAIRE

par Robert BIBEAU

Article 4 : LES MODELES DE VERTU DE L'OCCIDENT

par Pascal SACRE (envoi d' Eric SOARES)

Article 5 : VICTIMES D'UN MONDE REGI PAR L'INEGALITE DES CHANCES...

par Alexis ASUMANI BENGANTUNDU

Article 6 : POUVOIR…(S)…ET SOCIETE : QUE FAIRE ?

par Guy CREQUIE

Article 7 : CONSCIENCE CITOYENNE RESPONSABLE : C'est comme vous voulez !

par Robert GIL (envoi de "Marissé")

Article 8 : EXPLOITATION DES GAZ DE SCHISTE : en France du sud et Etats-Unis

par Jean-Marie DECORSE, Benoît QUAIREAU, Jean-François CLOUTIER, etc. (envois de Benoist MAGNAT et Ode Bo)

Article 9 : PARCE QU'UN HOMME ARRIVA

par Jean SAINT-VIL



Article 1








A TUNIS, LE "SOLEIL" SE LEVE




S’il est un exemple qui illustre bien l’incapacité, je dirai presque congénitale, du clan Sarkozy, à imaginer autre chose que le « réel » temporaire, dicté par la loi du plus fort, c’est bien le renversement de Ben Ali en Tunisie.

 

Ce qui qualifie le régime sarkosien, c’est sa bassesse : toujours prompt à rouler des mécaniques et à donner des leçons de morale aux gens « sans importance » ; mais tout aussi prompt à se rouler dans l’immoralité, aux pieds des puissants, à travers le monde entier, quitte à bafouer la dignité et les droits de la personne humaine à l’intérieur même de la France ; et ; il y a encore pire, dès que le vent de l’Histoire tourne, ces fantoches retournent leur veste aussi vite que lui, s’oubliant dans leurs palinodies et oubliant leurs tapis rouges d’antan, ils y vont même de leurs mea culpa maintenant, les braves gens ! Ainsi la volte-face du gouvernement français à propos de la révolution tunisienne illustre à merveille cette politique abjecte, ce manque évident de grandeur, chevillés à l’âme et au corps des parvenus, dirai-je, sans vouloir m’attarder trop aux métaphores…

 

Je pense que d’une manière générale, l’honneur et la réputation de la France, tout comme sa culture au sens large, n’ont rien à attendre de M. Sarkozy : il privilégie une certaine forme d’intelligence et il aime trop les chiffres…
Vous voyez ! mes chers compatriotes, un des problèmes majeurs dans ce pays comme dans beaucoup d’autres, c’est une crise morale, aiguë, qui a été initiée par ce genre d’esprits «pénétrants » qui s’emparent sans scrupules de la direction des Etats, mais qui ont transformé la démocratie en foirail plutôt qu’en forum…

 


Cela dit, le cas tunisien est assez emblématique des illusions, françaises, tant à Gauche qu’à Droite, et pourtant c'est un signal important donné au reste du monde. Le "Soleil" se lève enfin pour l'humanité exploitée, c'est le soleil de l'espoir et de la reconquête d'une dignité. En vérité, c'est le soleil des idées qui fuit tant l'Occident de nos temps ! Mais nous n'en sommes qu'au début : à l'aube d'une ère nouvelle ? ...  

 

Pour l'heure, ce qu'on appelle la "révolution" tunisienne, est d'abord un mouvement spontané, un ras-le-bol d’une population stoïque et laborieuse, à qui on ne donnait même plus les moyens de survivre dans la précarité et la misère. Si la colère couvait depuis longtemps, nous ne sommes pas en présence d’un mouvement de revendication idéologique, construit, qui remettrait en cause les racines du mal :  des politiques de rigueur qui répercutent les diktats des institutions financières et les canons du néolibéralisme ; du moins pas encore, car tous les ingrédients sont là pour que la situation évolue dans ce sens, tant les causes sont structurelles…

 

Attention donc à la rhétorique révolutionnaire et aux envolées lyriques que je vois poindre ici ou là, gardons-nous d’idéaliser cette révolte de la faim, même si nous avons toujours tendance à chercher chez les autres ce que nous avons perdu…

 

Il est important de considérer que si un énième mouvement social est parvenu à faire chuter le tyran du cru, ce n’est pas seulement dû au courage de quelques individus du peuple qui a fait tache d’huile, c’est qu’il y a eu des fusils contre des fusils ou plutôt des fusils qui sont restés silencieux… Du coup le Pouvoir s’est affolé, et il a commis l’erreur impardonnable au moment où il ne fallait pas : limoger le chef de l’armée. Ensuite tout a été très vite. Plus personne ne se sentait à l'abri d'un coup d'humeur, même les cognes ! Un malaise s'est propagé alors dans les institutions. Le facteur moral changeait de camp. Des acteurs sociaux se sont engouffrés dans la brèche et le peuple ne demandait qu'à suivre. A ce moment-là l'armée a joué un rôle primordial et changé le rapport de force. Faisant en quelque sorte tampon entre les séides du pouvoir et les « gueux » : ces masses de jeunes délaissés, exclus voire persécutés, l’armée a fait basculer la victoire dans un sens imprévu (du moins dans les chancelleries occidentales) économisant sans doute beaucoup de sang… Eh oui ! quelquefois les fusils se retournent, ils peuvent alors représenter une chance pour ceux qui n’ont rien… Cela n’arrive pas souvent, mais ça arrive, on a même vu des militaires fraterniser avec des gens qu’ils auraient dû massacrer, la nature humaine laisse parfois espérer, quelquefois le hasard et la convergence d'intérêts sont heureux… Plus banalement, je gage que beaucoup des jeunes gars qui ont reçu ce genre d’ordre, ont dû ressentir un frisson de joie et de fierté, tellement il est plus agréable de jouer les sauveurs que les bouchers, pour tout humain normalement constitué.

 

Ce n’est pas sans rappeler, mutatis mutandis, les évènements qui ont conduit à l’écroulement des régimes « socialistes » dans le bloc de l’Europe de l’Est, à la fin du siècle dernier, je dis bien dans une certaine mesure ; car par exemple, à cette époque-là, les armées n’ont pas abandonné tout de suite les appareils totalitaires, comme dans le fameux cas de la révolution roumaine en 1989. En tout cas, souhaitons pour le peuple tunisien  que cela ne tournera pas en eau de boudin comme là-bas, à Bucarest, où ils sont finalement devenus, la cinquième roue du carrosse de l’Europe néolibérale, après les années horribles de la dictature de Ceausescu.

 

Il évident que les ondes de choc de ce bouleversement vont et se propagent déjà aux autres pays du Maghreb et à l’Egypte, et je ne serai pas étonné qu’à terme les états arabes et même une bonne partie de l’Afrique noire soit secoués à leur tour : là où il y a de grosses frustrations dans des populations jeunes majoritairement, et à qui on ne donne guère de perspectives d'avenir et d’espoir ; quant à leur laisser une part du gâteau : des revenus, si minimes, soient-ils (!) je n’en parle même pas, si on excepte les pétromonarchies... D’ailleurs, je crois qu’il va falloir arrêter la plaisanterie avec toutes ces insanités, dans le monde entier : une société qui ne sait pas intégrer ses jeunes, prend un gros risque. C'est contre nature. Cela va contre la Vie, et la Vie, on ne la contrôle pas, contrairement à ce que croient les « vieux cons », enfin surtout ceux parmi cette frange d’égoïstes, qu'on appelle les néocons : ces adeptes de la « modernité » conservatrice qui leur fait espérer de perpétuer leurs jeux d'argent et leurs privilèges de nantis, au détriment de tout et de tous : êtres vivants et Mère Nature sur cette planète. Mais on dirait que ceux qui décident vraiment de ce désastre mondial : économique, écologique et social, où nous sombrons, commencent à prendre peur, et ils ont raison. Cette énième flambée de rage populaire à Tunis, à Alger et au Caire, est un signal supplémentaire et depuis le début de cette année, ils se multiplient, et les humains ne sont pas tout seuls dans cette bagarre... Partout les ordonnateurs du néolibéralisme et leur domesticité sont sur la défensive, ils vont être attaqués encore plus massivement, et si j'étais eux, je ne chercherai pas à retarder les évènements, je n'attendrai pas qu'il soit trop tard... Tout est bien pour celui qui sait partir à temps et c'est parti !

 


Jean-Jacques REY










Article 2

Envoi d' Alix Renaud : http://www3.sympatico.ca/alix.renaud








IJDH et BAI : Organisations des Droits de l'homme, lancent un


APPEL POUR ARRESTATION IMMEDIATE


DE JEAN-CLAUDE DUVALIER




CONTACTS:

 

Mario Joseph, Av., Bureau des Avocats Internationaux (Port-au-Prince, Haïti),

mario[a]ijdh.org , +509-3701-9879

 

Brian Concannon Jr., Esq., Institute for Justice & Democracy in Haïti (Boston, MA),

brian[a]ijdh.org , 541–263-0029

 

Kurzban Ira, Esq.  Président du conseil de l’IJDH et avocat dans le dossier de Jean-Juste c. Duvalier, (Miami, FL)

ira[a]kkwtlaw.com , 305–444-0060

 

 

 

Source :
http://canadahaitiaction.ca/content/ijdh-et-bai-organisations-des-droits-de-lhomme-lancent-un-appel-pour-larrestation-immédiate-

 

[ Les autorités d’Haïti s’engagent à enquêter sur les violations des droits humains commises sous Jean-Claude Duvalier : http://www.amnestyinternational.be/doc/article17170.html ]

 


Le 17 Janvier 2011, Port-au-Prince et Boston

 

Aujourd'hui, l'Institute for Justice & Democracy in Haiti (IJDH) : http://ijdh.org/
et le
Bureau des Avocats Internationaux (BAI) : http://ijdh.org/about/bai
demandent au gouvernement de la République d'Haïti de se conformer à la loi haïtienne en procédant immédiatement à l’arrestation de l’ex-président Jean-Claude Duvalier, qui est rentré en Haïti le 16 Janvier 2011 par un vol commercial d’air France.

 

BAI et IJDH reconnaissent le droit constitutionnel de tous les Haïtiens de retourner au pays, mais ils prennent acte de la documentation juridique étendue de la criminalité de M. Duvalier, y compris:

 

    * Un arrêt de 3 Juillet 2009 de la Première Cour de droit public de la Cour fédérale de la Suisse, qui note que le gouvernement haïtien l’avait informé d’une procédure pénale en cours contre M. Duvalier depuis Juin 2008 ;
    * Un arrêt du tribunal fédéral du district sud de Floride dans le dossier de Jean-Juste c. Duvalier, n ° 86-0459, en date du 8 Janvier 1988, qui a prononcé une condamnation civile contre M. Duvalier pour plus de $ 500 000 000 (U.S.) pour son détournement de fonds publics à des fins personnels, et
    * Un compte rendu comptable de détournements M. Duvalier de fonds publics mené pour le gouvernement haïtien par un cabinet de comptables des États-Unis entre 1986 et 1990, établissant le vol de plus de $ 300 000 000 U.S. de fonds publics.

 

Cette documentation juridique est complétée par un volumineux dossier public des violations des droits humains de M. Duvalier, y compris les tortures et les disparitions d'opposants politiques de la prison de Fort-Dimanche, et les crimes commis par les milices sous le contrôle de M. Duvalier, y compris les Forces Armées d’Haïti et les Volontaires pour la Sécurité Nationale (Tonton Macoutes).

 

Les crimes de M. Duvalier ne sont pas prescrits. D’après l’article 466, du Code d’Instruction Criminelle de la République d’Haïti, les poursuites pour détournement de fonds ne sont pas prescrites à cause des actes d’instruction et de poursuite qui ont été enclenchés de 1986 à 2008. Les assassinats et tortures politiques ne sont pas prescrits, car ils sont des crimes contre l’humanité, qui sont imprescriptibles selon le droit international.

 

Le BAI et IJDH croient que s’ il n'y a pas de mandats d'arrêt contre M. Duvalier, que les informations disponibles dans les procédures judiciaires existantes et la fuite de M. Duvalier depuis 25 ans de la justice haïtienne justifient clairement la délivrance immédiate et l'exécution d'un mandat d'arrêt. Le BAI et IJDH offrent leur assistance légale et juridique, y compris leur documentation extensive de crimes de M. Duvalier, aux autorités haïtiennes si elles veulent le poursuivre réellement.

 

BAI et IJDH rappellent à tout le monde que les crimes commis sous le règne de la dictature des DUVALIERS sont imprescriptibles, parce que ce sont des crimes contre l’humanité. Par conséquent, ils encouragent toutes les victimes des DUVALIERS à porter plainte. Les avocats du BAI et IJDH sont disponibles pour les assister aider et les accompagner par devant les Tribunaux et Cours tant nationaux qu’internationaux.

 


Human Rights Groups
(IJDH-BAI)
http://ijdh.org/archives/16840

 


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1957-1986 : Régime dictatorial des Duvalier.



François Duvalier, connu sous le surnom de Papa Doc , est élu en 1957 avec le soutien de l’armée et gouverne jusqu’à sa mort en 1971. Son fils, Baby Doc, gouverne de 1971 à 1986. Le régime de Papa Doc, le plus brutal des deux, est responsable de 30 000 à 50 000 assassinats et exécutions et s’appuie pour cela sur une milice armée, les Tonton Macoutes  (dont le nom officiel est : « Volontaires de la Sécurité Nationale » (VSN)), qui impose un règne de terreur sur la population haïtienne (Diederich et Burt, 1986). Ce régime est qualifié de « totalitaire » par Trouillot (1990) dans son étude détaillée des causes et des formes du Duvaliérisme.
Durant cette période, la plupart des tueries et exécutions concernent de petits nombres d’individus et ne peuvent ainsi figurer sur cette liste.

 

Le nombre de prisonniers politiques exécutés, morts de faim ou qui ont succombé aux tortures dans les prisons, publiques et privées, demeure inconnu. Le régime ne maintient aucun véritable registre et ne sait ni ne cherche à savoir qui est emprisonné ou exécuté. Selon le chef de la police du palais national, Jean Tassy, 2 053 individus ont été tués de 1957 à 1967 dans les seuls locaux du quartier général de la

police (Pierre-Charles, 1973:56).


Les groupes ciblés, outre les opposants au régime, n’obéissent à aucune logique qui puisse être définie en termes politiques traditionnels, ce qui fait que la violence Duvaliériste est fondamentalement nouvelle (Trouillot, 1990:166-170). En outre, pour la première fois dans l’histoire des tueries en Haïti, les femmes (Trouillot, 1990:153,167), les enfants et même les nourrissons constituent, selon les circonstances, une cible du régime. À plusieurs reprises, des jeunes enfants seront victimes de tortures.


Contrairement à ce qu’il s’est passé à l’issue d’autres dictatures latino-américaines, les efforts pour répertorier et documenter avec précision les tueries et exécutions n’ont pas abouti ni bénéficié d’un caractère officiel, la seule contribution à caractère exhaustif ayant été réalisée par une ONG, le CRESFED (Pierre-Charles, 2000). Pour une liste détaillée de quelques victimes de cette dictature, les sites Internet de deux organisations de victimes et d’universitaires basés aux États-Unis peuvent être consultés (Férère et Fordi9). Pour une liste détaillée des auteurs les plus emblématiques des exécutions et tueries commises par l’armée et les Macoutes, Pierre-Charles (2000:45-49) peut être consulté.
** (Trouillot, 1990 ; Pierre-Charles 1973 et 2000 ; Lemoine, 1996 ; Romulus, 1995)


1963, 26 avril : À Port-au-Prince, suite à une tentative d’enlèvement de Jean-Claude Duvalier, le fils de Papa Doc, les macoutes assassinent plusieurs familles présumées opposées au gouvernement. La tactique des macoutes consiste, lors de cette journée, à encercler le domicile d’un ou plusieurs opposants puis d’y mener un raid ; il y tuent alors ses habitants, personnes âgées, enfants, nourrissons et domestiques avec des armes de poing et des machettes avant de s’attaquer ensuite à la maison d’un autre présumé opposant au régime. Les familles Benoît, Edelyn et Paris sont exterminées, leurs corps laissés à la vue de tous sur les trottoirs devant leurs maisons. D’autres personnes sont assassinées dans la rue et parfois au volant de leurs voitures. Le bilan atteint une centaine de personnes. Plusieurs dizaines d’autres personnes sont emmenées à la prison de Fort-Dimanche à Port-au-Prince et « disparaîtront », une méthode plus tard employés par les régimes militaires au Chili (1973-1989), en Argentine (1976-1983) et au Brésil (1964-1985). La plupart des victimes sont issus des élites intellectuelles, sociales et militaires. L’enlèvement avait été orchestré par un proche du régime, Clément Barbot, macle et ancien chef des services secrets de Papa Doc. * * * (Pierre-Charles, 2000:85-86 ; Avril, 1999:146-149 ; Entretiens avec témoins)

 


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Ajout par Jean-Jacques REY

 

Source : http://www.amnestyinternational.be/doc/article17170.html

 

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

21 janvier 2011


Les autorités haïtiennes ont informé Amnesty International du début d’une enquête sur les crimes contre l’humanité commis pendant le régime de Jean-Claude Duvalier dans les années 1970 et 1980.


Le chercheur sur Haïti d’Amnesty International, Gerardo Ducos, a rencontré hier le Commissaire du gouvernement, Harycidas Auguste, et le ministre de la Justice, Paul Denis, pour discuter de la nécessaire enquête sur les abus commis pendant les années au pouvoir de M.  Duvalier.

 

M. Ducos a remis plus d’une centaine de documents qui détaillent des dizaines de détentions arbitraires sans jugement, de l’usage systématique de la torture, des disparitions forcées et des exécutions extrajudiciaires ayant eu lieu en Haïti entre 1971 et 1986.

 

« Instruire le cas de Jean-Claude Duvalier pour des violations graves des droits humains à l’époque où il était au pouvoir est un énorme pas en avant », selon Gerardo Ducos. « Ce dont nous avons besoin désormais c’est d’un procès prompt et impartial, qui respecte les standards internationaux, pour réellement rendre justice à ceux et celles qui ont attendu bien trop longtemps. »

 

« Torture, disparitions forcées et exécutions extrajudiciaires sont qualifiées de crimes par le droit international et ne sont soumis à aucune prescription. Justice doit être rendue si Haïti souhaite aller de l’avant », ajoute Gerardo Ducos.

 

Également, Amnesty International exhorte les autorités haïtiennes à s’assurer que toutes les victimes et tous les survivants des abus commis sous le règne de M.  Duvalier - y compris ceux vivant hors d’Haïti - aient la possibilité de transmettre des preuves lors du procès.

 

« Nous demandons aussi aux Nations-Unies d’offrir un appui technique aux autorités haïtiennes pour s’assurer que le jugement de Jean-Claude Duvalier répond aux attentes du peuple haïtien et de la communauté internationale, » explique Gerardo Ducos.

 


Pour développer son info :

 

Profil de Jean-Claude Duvalier :
http://www.haiti-reference.com/histoire/notables/duvalier-jc.html

 

Jean-Claude Duvalier :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Claude_Duvalier

 

Jean Claude Duvalier convoqué puis libéré ! :
http://www.haiti-liberte.com/archives/volume4-27/Jean Claude Duvalier convoqué puis libéré.asp

 

Haïti - Duvalier : Retour définitif ou court séjour ?
http://www.haitilibre.com/article-2137-haiti-duvalier-retour-definitif-ou-court-sejour.html

 

Le président Préval veut que Duvalier réponde de ses actes :
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=&ArticleID=88177

 

Au temps de l'eldorado duvaliérien, second âge d'or d'Haïti, après celui de la "Perle des Antilles" :
http://elsie-news.over-blog.com/article-34571449.html

 

Jean-Claude Duvalier (Baby Doc) :
http://ijdh.org/projects/jean-claude-duvalier










Article 3

Envoi par Robert Bibeau : http://www.robertbibeau.ca/palestine.html








COMPRENDRE LA CRISE ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE


PREMIÈRE PARTIE : LA GROGNE POPULAIRE



Par Robert Bibeau
Robertbibeau[a]hotmail.com




10.01.2011

 

On raconte qu’un battement d’aile de papillon aurait des effets sur l’ensemble de la planète. Si c’est vrai, chacun d’entre nous devrait percevoir les effets de la confrontation titanesque à laquelle se livrent le nouvel impérialisme chinois et l’empire américain déclinant. Où en est cette confrontation ? Quel avenir pour les peuples du monde ? Comment comprendre la crise économique à travers ce conflit ? C’est l’objet de cet essai en trois parties intitulées : La grogne populaire, La crise économique et financière et La guerre contre l’Iran. 

 


1.      La grogne populaire

 


 
1.1    La résistance montante

 


On assiste à une montée inexorable du mouvement de résistance populaire, résistance plus ou moins organisée pour l’instant, sans orientation consciente, mais résistance sur le front économique tout de même, d’autant plus dangereuse pour ceux qui tiennent les rênes du pouvoir qu’ils ne savent jamais à l’avance la direction que prendra ce mouvement en gestation. Plutôt que de signer des pétitions sur Internet, les protestataires pourraient bien occuper les rues et les espaces publics, pire encore, les lieux de travail, de commerce et de communication ! 

 

Ces sautes « d’humeur » populaires, comme les appellent les hommes d’affaires, se sont manifestées auparavant, et la gente journalistique à la solde, oeuvrant dans les grands médias à décrire et à analyser la conjoncture pour mieux l’embrouiller, les avait pressenties (1). En Argentine par exemple, il y a quelques années, la petite bourgeoisie, touchée dans son mode de vie, dépouillée de ses BMW et de ses studios dans la Cité, était descendue dans la rue armée de casseroles pour chahuter les riches. Les ouvriers avaient bien tenté d’occuper quelques usines mais un pantin de « gauche » était venu les calmer et les reprendre en main pour le bénéfice des capitalistes argentins qui eux avaient planqué leur argent avant la débâcle monétaire suite à l’imposition du dollar américain dans le pays. Qui sait demain si, dans quelques pays éloignés (Tunisie, Algérie, Maroc), ce ne seront pas les ouvriers exaspérés qui prendront la rue, armés de madriers à l’exemple des étudiants britanniques en décembre dernier ?

 

Alignons quelques lieux communs qui font consensus. De nombreux politiciens sont véreux et se vendent à qui paie le mieux. Ils sont au service de qui finance et organise leur élection et assure leur réélection. Moult politiciens mentent pour être élus et font le contraire de ce qu’ils ont dit une fois reçus. Ils utilisent la langue de bois afin de ne pas déplaire à la mafia journalistique et à leurs bailleurs de fonds. Certains encaissent n’importe quelle enveloppe qui leur passe sous le nez ou achètent à vil prix et revendent avec profit des propriétés sur le marché immobilier. Après une carrière politique réussie, les plus débrouillards sont embauchés par les multinationales qu’ils servaient déjà au gouvernement.

 

Le peuple ne sait que faire. Il a beau réaffirmer son opposition à la présence de troupes dans des conflits comme l’Irak et l’Afghanistan; leurs chefs d’État maintiennent la présence des forces d’occupation et l’opposition parlementaire s’en dit satisfaite, ou alors réclame un débat à propos de questions déjà tranchées parmi la population excédée qui dans des proportions élevées s’oppose à ces billevesées. Si les citoyens de nombreux pays attestent qu’Israël est un pays raciste et militariste dirigé par des criminels de guerre, les politiciens accusent le peuple d’antisémitisme. Si la population désire affirmer son soutien au Boycott Désinvestissement et Sanctions (BDS) contre l’État d’apartheid israélien, le gouvernement s’empresse de rendre illégal le boycott d’Israël. On observe de tels dénis de démocratie dans plusieurs pays.

 

Il en va ainsi pour tant d’autres causes sensibles. Prenons les gaz de schiste au Québec, au Canada et aux États-Unis. Le peuple ne dit pas : « Nous aimerions poser quelques questions aux entreprises d’exploration et être rassurés par les entrepreneurs privés ». Pas du tout. Les gens affirment simplement : « Nous ne voulons pas d’exploitation de ces gaz dangereux, nous ne voulons pas de fragmentation des couches du sous-sol, nous refusons la pollution de nos eaux souterraines, nous demandons que l’on cesse l’exploitation criminelle de cette fausse ressource naturelle ». L’opinion publique est claire à ce sujet et il faut bien des contorsions aux partis d’opposition pour laisser croire que le peuple demande des « explications », le temps d’apaiser la grogne pour mieux reprendre l’exploitation quand les flagorneurs auront  peaufiné leurs mensonges. 

 

Les partis au pouvoir au Canada et dans les États américains concernés s’empressent de poursuivre leur politique de soutien aux exploiteurs des gaz de schiste avant que le vote populaire ait retourné leurs députés sur les bancs opposés et que l’opposition, remise en selle, empoche à son tour la manne des ristournes et des plantureux contrats.

 

 

 

 1.2    Une passe à droite, un flirt à gauche
 

 

Le peuple se tourne à gauche, c’est-à-dire vers ceux que les médias lui présentent comme « La gauche », puis il se tourne à droite, où l’on s’agite beaucoup ces temps-ci; il ne voit rien venir qu’une bande de menteurs qui cherchent à remplacer une autre bande de menteurs. Chacun n’en fait qu’à sa tête au service des grandes corporations, des prospecteurs, des constructeurs, des pollueurs, des entrepreneurs en construction en collusion pour empocher le maximum de pognon. Alors, découragé, le peuple boude le processus de mystification démocratique. De moins en moins de gens vont voter parce qu’ils ont compris que cela ne servait à rien.

 

Cette réaction de révolte passive de larges couches de la population qui ne participent plus au processus électoral bidon inquiète le nouveau clergé séculier des éditorialistes, journalistes et analystes qui y détectent une première phase de résistance pouvant, s’ils n’y prennent garde, se métamorphoser en quelque chose de plus actif et de plus dangereux pour le système.

 

Alors ces intellectuels, qui vivent de la vente de leur clavier et de leurs idées pour produire du consentement comme l’écrit Noam Chomsky,  ont récemment accentué leurs activités. Ils offrent la couverture de leurs médias à tous les groupes de droite qui s’excitent en périphérie des mouvements populaires,  proposant leurs « solutions » racistes, islamophobes, anti-immigrants, anti-chômeurs, anti-assistés sociaux, anti-ouvriers, ouvrant les pages de leurs journaux à tous ces agitateurs qui voudraient nous faire croire que, si l’économie est en crise, c’est la faute aux têtes grises, aux travailleurs et aux travailleuses qui n’ont pourtant aucun pouvoir, aucune prise sur les décisions en matière de spéculation boursière frauduleuse, aucun moyen d’empêcher que l’on distribue des milliards aux banquiers et aux entreprises pour les sortir de la crise, retraités et travailleurs que les politiciens n’écoutent même pas une fois au pouvoir.

 

Les think tanks néo-conservateurs réclament moins d’État et, du même souffle, plus de soutien étatique aux entreprises et aux banques, et plus de dépenses de la part de l’État dans le militaire et le sécuritaire… En 2009, 1 531 milliards de dollars ont été dépensés à l’échelle mondiale pour les activités militaires, en hausse de 5,9% par rapport à 2008. De ce montant, les États-Unis ont dépensé 661 milliards de dollars (43 % du total mondial). Les dépenses militaires canadiennes ont augmenté de 30 % entre 2006 et 2009. Il en va de même pour tous les pays du G20. 

 

Pourquoi ces somptueuses dépenses militaires ? Pour deux raisons. La première pour contrer les luttes populaires, au cas où celles-ci sortiraient de l’ornière des revendications traditionnelles pour des hausses de salaires, pour la défense des régimes de retraite, le gel des frais de scolarité, la défense du pouvoir d’achat, etc. et déboucheraient sur des revendications politiques contestant le pouvoir des riches et faisant la lumière sur la vraie mission des services sécuritaires. La seconde raison, c’est qu’une grande confrontation militaire se prépare en vue du repartage des ressources naturelles et des marchés mondiaux. Une grande puissance (États-Unis) ne se laissera pas facilement déloger de son podium par ce qui n’était encore, en 1949, qu’un pays sous-développé (Chine).

 

S’il ne parvient pas à dissiper l’ire populaire, l’État devra abattre le plein poids de la loi sur le dos du peuple et des activistes comme on en a eu un avant-goût au sommet du G20 en juin dernier à Toronto : 20 000 hommes armés, et un milliard de dollars de dépenses pour réprimer les manifestants. Des manifestations-promenades dans la bonhomie, oui certainement ! Des manifestations violentes et des cris de colères, non merci, s’indignent les thuriféraires de l’État autoritaire ! 

 

Et les scribouilleurs d’admonester ceux qu’ils prénomment « La gauche » de manquer à leur devoir, de désorienter et d’illusionner le peuple, ce en quoi ils ont raison. Leur « gauche » ne livre plus la marchandise, elle parvient difficilement à canaliser les mouvements de résistance vers les voies d’évitement et les culs-de-sac électoraux. Ce n’est pourtant pas faute d’essayer. Les leaders des organisations de la « société civile » haussent le ton, tentent de donner le change et se proposent comme courroies de transmission vers des solutions de rechange capables de rassembler le troupeau égaré et de le mener vers les urnes de la gauche plurielle.

 

 

 

 1.3   Résistance économique – résistance politique

 


Les étudiants doivent être « raisonnables » et accepter de payer plus pour s’instruire moins ; les ouvriers doivent être « raisonnables » et accepter de réduire leur appétit « corporatiste », car il y a moins d’argent disponible après les achats d’armements, les frais de sécurité, le remboursement de la dette et les subventions aux banques et aux entreprises privées. Les conventions collectives dans les services et ministères publics sont vite bâclées sur fond de concessions syndicales substantielles. Quelques jours de protestation contre la réforme des retraites et le mot d’ordre est de retourner au travail la conscience en paix ! Si ce sont là des luttes nécessaires sur le front économique, elles ne sont pas suffisantes et toujours à reprendre. On les menait déjà dans les années soixante tout comme le Front Populaire dans les années trente.

 

Quand des proportions importantes (70 %, dit-on, en France) de l’opinion déclare qu’elle n’a plus confiance dans les politiciens et qu’elle considère le capitalisme comme inhumain et néfaste pour le  genre humain, il y a péril en la demeure car ces données indiquent un rehaussement du niveau de conscience politique. 

 

Que faire ? Nous pourrions commencer par comprendre les mécanismes de la présente crise économique et financière qui jette tant de travailleurs et de travailleuses au chômage et dans la misère. Quelques données à ce propos. En 2009, aux USA, chaque jour 12 866 procédures de saisies immobilières (majoritairement des résidences familiales) ont été enclenchées, soit des millions de ménages qui ont été jetés sur le pavé au cours de cette année (2). En 2009, au moins 30 millions d’emplois ont été détruits à travers le monde du fait de la crise financière. Le taux réel de chômage est présentement de 10 % aux États-Unis, au Canada et en Europe. Le commerce mondial a plongé de 12,2% en 2009, une chute sans précédent depuis la Seconde guerre mondiale. 

 


 
À suivre… dans les prochains ITL :  L'analyse de la crise économique et financière et La guerre contre l’Iran

 


Robert BIBEAU
http://boycottisraelinternational.com
http://www.robertbibeau.ca/palestine.html 

 

 

_______________________________________________


Notes :

 

(1)  Mecanopolis. La disparition des États-Unis en tant que superpuissance mondiale. 12.12.2010.
 
http://www.centpapiers.com/la-disparition-des-etats-unis-en-tant-que-superpuissance-mondiale/52049

 

(2)  Laurent L. Jacque. Guerre des monnaies, mythes et réalités. 1.12.2010. 

http://www.monde-diplomatique.fr/2010/12/JACQUE/19920









Article 4

Envoi d' Eric Soares : http://tocdoc.club.fr/tonnay-charente/index.htm







LES MODELES DE VERTU DE L'OCCIDENT


Par Pascal Sacré




Des sources :
http://www.legrandsoir.info/Les-modeles-de-vertu-de-l-Occident.html
http://humeursdejeandornac.blogspot.com/2010/12/les-modeles-de-vertu-de-loccident.html

 


Apprenez à vos enfants à mentir ou à se taire !

 

S’ils disent la vérité et que celle-ci dérange les puissants, leur patron, leur président, leur institution, ils seront probablement jetés en prison, mis au placard, humiliés et accusés de trahison.

 

S’ils sont courageux, ne supportent pas le mensonge, la compromission et la corruption, et deviennent des lanceurs d’alerte, ils seront pourchassés, mis à pied, ridiculisés, menacés.

 

Entre Georges W. Bush et Saddam Hussein, quelle différence ?

 

Un « vainqueur », un vaincu.

 

Un menteur, un pendu.

 

Le bien ? Le mal ?

 

Saddam Hussein qui n’a pas hésité à gazer sa propre population kurde l’a fait avec les armes et la bénédiction de l’Occident, surtout la France [1] et Bush Junior n’a pas hésité non plus à sacrifier la vie de centaines de milliers de personnes pour des armes de destruction massive dont il connaissait très bien l’inexistence [2].

 

Tony Blair, main dans la main avec le président républicain, a trompé son peuple. Lui aussi n’a pas hésité à sacrifier des milliers de vies britanniques en usant de mensonges, délibérément [3].

 

Plus d’un million de morts, en majorité irakiens, plus de quatre millions de déportés et des milliers d’enfants souffrant de faim, de blessures et de malformations. « Les forces britanniques ont employé environ 1,9 tonnes de munitions d’uranium appauvri contre l’Irak en 2003 » a déclaré le secrétaire à la défense, Liam Fox, devant le Parlement le 22 juillet 2010.

 

Toute une série d’armes « antipersonnelles » toxiques, telles les bombes à fragmentation, ont été employées par les forces britanniques et US [4].

 

Tony Blair et Georges W. Bush devraient être traduits en justice et condamnés pour ces crimes de guerre, des invasions basées sur des mensonges et des histoires montées de toutes pièces, dont les conséquences ne sont toujours pas terminées.

 

Les mensonges de la conseillère en Sécurité Condoleeza Rice [5], du Vice-président Dick Cheney [6], sont tous prolongés par les mensonges, les demi-vérités, las affirmations truffées d’omissions, les déclarations remplies d’affabulations de Barack Obama, l’actuel président des Etats-Unis, élu pour un soi-disant changement [7].

 

Ces menteurs, vu la gravité des conséquences, sont-ils menacés, hués, mis à pied, accusés de trahison par les démocraties occidentales et leurs populations promptes à donner la leçon ?

 

L’idéal de paix, de vérité et de vertu avancés sans arrêt par nos démocraties arrogantes n’est-il pas foulé aux pieds constamment par ces responsables et leurs émules ? Ne devraient-ils pas rendre compte de leurs actes et de leurs mensonges, les assumer, en payer le prix ?

 

Au contraire, ils se baladent, de librairie en librairie, nous gratifient de dédicaces pour leurs mémoires sélectives, parlent de conférence en conférence, reçoivent des millions de dollars ou d’euros pour des conseils, des analyses…

 

Sur l’art du mensonge ? De la tromperie ?

 

Tony Blair a touché 4,6 millions de livres sterling en guise d’acompte pour la publication de son livre [8].

 

Al Gore, dont le film sur le réchauffement climatique est truffé de mensonges et de désinformations scientifiques [9-10-11-12], est enseigné dans les écoles.

 

Ils reçoivent même des prix Nobel de la paix, en attendant celui de littérature.

 

Ben Bernanke est le Président de la Réserve Fédérale, la Banque Centrale US depuis le 1er février 2006, maintenu à ce poste par Obama. C’est un rôle-clé, surtout en cette période de turbulences économiques.

 

Il a été nommé personnalité de l’année 2009 [13] par le magazine Time pour avoir, selon le mensuel, sauvé les États-Unis du désastre financier, et « huitième personne la plus puissante du monde » par le magazine Forbes en 2010 [14].

 

Cet analyste financier est adulé dans plusieurs universités.

 

Certaines voix, dont Gerard Adams de l’Association sur l’Inflation Nationale (NIA National Inflation Association  ( http://inflation.us/ ), ou Glenn Beck, journaliste et analyste de Fox News Channel, soutiennent que Bernanke ment au peuple des Etats-Unis et mène le pays au désastre, comme un Titanic ivre déjà incapable d’éviter la collision fatale avec l’iceberg de l’hyper-inflation [15].

 

D’autres observateurs se joignent à eux et voudraient voir Bernanke mis à pied, traduit en justice, comme le congressiste Ron Paul [16].

 

Récemment, devant les caméras de télévision de CNN , à l’émission 60 minutes, Bernanke malgré le sérieux de sa charge, n’hésite pas à mentir aux Etats-uniens en affirmant que la Réserve Fédérale n’imprime pas d’argent.

 

Grâce à des chercheurs sérieux comme Antony C Sutton [17], Edward Griffin , certains aspects cachés de la Réserve Fédérale et des Banques Centrales ont pu être révélés [18], dont la corruption et les modes occultes de fonctionnement, ce qui entraîna ces écrivains dans les ennuis de toutes sortes : éviction de leur poste, intimidations, menaces.

 

Contrairement à Gorges W. Bush et Tony Blair qui peuvent vendre des mensonges déguisés en souvenirs pour des millions de dollars et de livres sterling, malgré les guerres qu’ils ont déclenché sans raison valable et sans qu’ils en éprouvent le moindre remords, l’ex-technicien atomiste israélien, Mordehaï Vanunu a lui purgé une peine de 18 ans de prison pour avoir révélé la vérité, l’existence du programme nucléaire clandestin d’Israël, une arme de destruction massive bien réelle, celle-là [19].

 

Au-delà de Julian Assange, le fondateur du site Wikileaks, celui-ci est montré comme un ennemi public, un traître, un site « terroriste ».

 

Mais il est l’ennemi de qui ? Qui terrorise-t-il vraiment ?

 

Pas la vérité.

 

Sibel Edmonds, ancienne traductrice pour le FBI à l’époque des attentats du 11 septembre 2001 et de la guerre contre le terrorisme qui a suivi, a essayé de révéler à ses supérieurs ce qu’elle a découvert : mensonges, manipulations, traîtrises, agents doubles…et en fut « remerciée » en étant harcelée, renvoyée, intimidée et placée par l’administration Bush sous une contrainte exceptionnelle, le "gag order", l’empêchant de révéler la teneur exacte des faits qu’elle reproche (et tout particulièrement les noms des plus hauts responsables qu’elle suspecte) et de prouver ou de documenter ses propos.

 

La liste des lanceurs d’alerte, dont beaucoup sont très peu connus du public, contrairement aux menteurs écrivains ou nobélisés, est longue comme en témoigne The Independant dans un article du 3 janvier 2005 sur certains d’entre eux [20].

 

Brian Jones et Katharine Gun sur l’Irak, Marta Andreasen sur les finances de la Commission Européenne, Craig Murray sur l’Ouzbékistan, Cate Jenkins et William Sanjour sur les collusions entre l’EPA (Agence de Protection de l’Environnement US) et la multinationale Monsanto [21]

 

Malgré la mise en danger de leur carrière, de leur famille, de leur vie, ces personnes courageuses n’ont pas pu s’empêcher de dire la vérité.

 

Le monde occidental « vertueux » dont ils sont issus, a tout fait pour les briser.

 

On nous dit que le président iranien et son gouvernement nous mentent sur leurs intentions nucléaires, comme autrefois Saddam Hussein, tout cela sans aucune preuve. La personne qui a révélé le programme nucléaire d’Israël, avec preuves, lui il est mis en prison, et traité comme un traître.

 

Tel est le message envoyé à nos enfants. A nous tous.

 

Mentez. Fermez les yeux. Ne soyez pas courageux. Taisez-vous.

 

Si vous dites la vérité, vous trahissez. Si vous mentez, vous servez votre pays. Adorez l’argent, la corruption, peu importent les conséquences de vos actions, sur la santé des gens, sur l’équilibre géopolitique du monde ou sur l’environnement. Ecrivez même un livre sur vos mensonges, sur tous vos crimes, et appelez-le pompeusement « Mémoires ».

 

Vous signerez des dédicaces et on vous demandera même, pour beaucoup d’argent, de venir donner des leçons de morale, d’honneur, de vérité et de paix à tous ces pays qui ne respectent pas notre loi du plus fort et du plus trompeur.

 

Vous pourriez même recevoir un Prix Nobel.

 


Pascal SACRE

 

 

 

Sources :

 

[1] http://www.monde-diplomatique.fr/1998/03/NEZAN/10174

 

[2] http://www.liberation.fr/monde/010123608-les-935-mensonges-de-l-administration-bush-sur-l-irak

 

[3] http://www.archivesolidaire.org/scripts/article.phtml?lang=1&obid=20772

 

[4] http://www.alternatives.ca/fra/journal-alternatives/publications/nos-publications/articles-et-analyses/articles-de-l-exterieur/article/tony-blair-doit-etre-mis-en-etat-d

 

[5] http://www.voltairenet.org/article13345.html

 

[6] http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=19275

 

[7] http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=16439

 

[8] http://www.alternatives.ca/fra/journal-alternatives/publications/nos-publications/articles-et-analyses/articles-de-l-exterieur/article/tony-blair-doit-etre-mis-en-etat-d

 

[9] http://leconservateur.bafweb.com/index.php?2007/10/11/978-un-juge-britannique-met-en-garde-contre-le-film-d-al-gore-une-verite-qui-derange

 

[10] http://scienceandpublicpolicy.org/monckton/goreerrors.html

 

[11] http://www.nationalreview.com/planet-gore/18147/court-finds-truth-inconvenient-gore/iain-murray

 

[12] http://www.internationalnews.fr/article-13035537.html

 

[13] http://www.time.com/time/specials/packages/article/0,28804,1946375_1947251,00.html

 

[14] http://www.forbes.com/profile/ben-bernanke

 

[15] http://www.examiner.com/public-safety-in-national/glenn-beck-may-be-right-about-the-fed-s-bernanke

 

[16] http://www.dailypaul.com/node/64360

 

[17] De formation universitaire (Economie, Génie Civil), Antony Sutton exerça dans les Industries minières et de l’acier. Diplômé des Universités de Londres, de Göttingen et de Californie, A. Sutton sera, dans les années 60, professeur d’Economie à l’Université d’Etat de Californie (Los Angeles) et pendant sept ans, chercheur à l’Université Stanford (Fondation Hoover).

 

[18] http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=695
Les secrets de l’institut d’émission des Etats-Unis Par Wolfgang Freisleben, Vienne Horizons et Débats, 14 janvier 2008

 

[19] http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/israel-l-espion-nucleaire-vanunu-de-nouveau-en-prison-23-05-2010-933617.php

 

[20] http://www.independent.co.uk/news/uk/politics/i-just-had-to-tell-the-truth-486773.html

 

[21] http://www.combat-monsanto.org/spip.php?article14

 

 


Pour compléter son info :

 

D'autres articles intéressants de l'auteur : Dr. Pascal Sacré :

 

Le système de santé en Iran : un modèle pour les États-Unis : derrière la propagande médiatique, une autre image de l’Iran :
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=17799

 

De 1933 à 2010, toujours la peur et le prétexte de la menace terroriste :
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=22465

 

Sur Mondialisation.ca : Centre de recherche sur la mondialisation (CRM)
importante source d’informations alternatives au Québec, Montréal :
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=section&sectionName=contactFr
Les articles de Pascal Sacré :
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=listByAuthor&authorFirst=Pascal&authorName=Sacr%E9

 

 

D'un autre auteur : Chems Eddine Chitour :

 

Déclin du sens : Où va la vieille Europe ?
https://mecanoblog.wordpress.com/2010/05/07/declin-du-sens-ou-va-la-vieille-europe/










Article 5

Envoi par Alexis Asumani Bengantundu :  http://citoyensdumonde.fr/Journal-des-Sans-Frontieres.html







VICTIMES D'UN MONDE REGI PAR L'INEGALITE DES CHANCES
...




Mes sœurs et frères, citoyens du monde.

 

Ne demandez pas donc pas tant un plus grand pouvoir qu’une meilleure compréhension de la façon d’utiliser le pouvoir que vous avez déjà, et observez comment l’univers, dans toute sa sagesse, déborde du désir de donner la fraîcheur vitale de l’être, cela vous donnera la perception directe des secrets alchimiques qui vous assureront  non pas un Abus continuel mais, un « Usage » correct et glorieux du pouvoir constructif pour le salut de tous.

 

Je suis heureux d’apprendre par Richard Nisbette, professeur de psychologie à l’université de Michigan, dans son livre « Intelligence and  How to Get It » qu’il n’ y a pas de race  supérieure, ni par conséquent  inférieur. Entre les êtres humains, il n’ y a donc pas d’inégalité structurelle et permanente.

 

Quelles que soient la couleur de notre peau et notre nationalité, sauf exception  accidentelle, nous naissons avec les mêmes, ou à peu près les mêmes  potentialités donc égaux ou quasi égaux. Mais hélas ! à la  minute même où nous voyons le jour, nous entrons dans un monde régi par l’inégalité des chances : l’éducation de nos parents, les moyens dont ils disposent, les écoles qui sont à leur portée géographique et financière, les systèmes de santé du pays où nous sommes nés, la culture de notre communauté, créent, entre nous et d’autres soumis à un  environnement, différent, un écart qui ne cessera de se creuser.

 

Dans les pays où la démocratie est installée et où s’est généralisée l’éducation, l’inégalité des chances a été réduite. Cependant les gouvernements de ces pays démocratiques et dits développés ont entretenus le système de s’enrichir sur le dos des autres. Ils ont créé des coopérations, des lobbies, des cartels internationaux, du Wall Street, afin de contrôler l’humanité et d’affliger les hommes de pays pauvres.

 

Les guerres que nous connaissons aujourd’hui sont commanditées par ces groupes des gens cupides et « Très égoïstes ».

 

L’amour a des nouvaux mondes illimités à conquérir. L’amour est la TERRE PROMISE où la force de la nature du lion est donnée au cœur  de l’agneau.

 

Les citoyens du monde sont en faveur et au service de la liberté.

 


***********



Le travail de RECIM (le Registre des Citoyens du Monde)
http://www.citoyensdumonde.fr/



Pour améliorer le monde, les qualités intellectuelles et artistiques ne suffisent pas, il y a même trop de qualités de ce genre ; il  y a trop  d’intellectuels, trop de savants, d’artistes …et pas assez de gens qui aiment la vie fraternelle. Quand les humains commenceront  à comprendre que c’est la Fraternité qui sauvera le monde, tout sera changé, mais cela n’est pas encore arrivé.

 

Bien sûr, l’histoire montre qu’en s’organisant en société, les humains ont quand même compris qu’il était avantageux de se réunir pour vivre ensemble , sinon ils en seraient encore au point où chacun devrait passer toute la journée à rechercher sa nourriture dans les forêts. Le jour où ils ont vu l’utilité de se réunir pour avoir plusieurs bras et plusieurs jambes, tous ont bénéficié de cette nouvelle situation, pendant que l’un pêchait le poisson ou allait à la chasse, l’autre tissait une étoffe, un autre arrangeait la petite cabane, etc.

 

Et voilà comment maintenant tous sont au service de tous et peuvent profiter de tout. C’est de cette façon que l’homme peut progresser : il exerce seulement une petite activité quelque part, et tout est à sa disposition : les bibliothèques, les  hôpitaux, les moyens de transports, la protection de la police… Ce qui est impossible si on vit séparé. C’est  de cette façon qu’il possède maintenant les moyens de remuer le monde entier.

 

Extérieurement, on voit les Etats des peuples dont les membres se soutiennent : la défense du territoire, la sécurité sociale, les allocations familiales... mais l’homme n’a pas encore compris la signification de ces progrès qu’il est arrivé à réaliser dans la vie objective. C’est pourquoi on doit travailler davantage au RECIM pour que ce soit désormais intérieurement que les être arrivent à former cette société, cette unité, en marchant tous ensemble vers le même but.

 

Sans toujours s’en rendre compte, les pays travaillent pour la séparation, pour l’isolement. Ils ont des relation entre eux, bien sûr, et cela s’appelle ministère des affaires étrangères, diplomatie, coopération… mais en réalité chacun veut rester distinct des autres, chacun voulant montrer une puissance formidable qui doit s’imposer à ses voisins, intérieurement vraiment liés. Nous au RECIM, il nous faut donc travailler pour cette fraternité, intérieure, pour se rapprochement des êtres, des peuples, des nations, afin que nous atteignions cette conscience sublime de l’unité et vivions dans la plénitude, dans l’abondance, dans la richesse extérieure et intérieure. Voilà le travail d’avenir pour le RECIM.

 

Que chacun continue à vivre sa vie, oui, c’est normal, personne ne va vous demander de vous laisser absorber par la vie des autres. Vous  avez votre vie, vous avez votre organisme, vous êtes séparé, indépendant, mais nous formons une Unité. L’humanité est notre famille, la terre, notre Patrie. Personne  ne demande  à un  noir de devenir blanc, ou à un blanc de devenir jaune. Ni même à un musulman de devenir bouddhiste, ou à un bouddhiste de devenir chrétien. Que tous gardent donc leurs particularités, mais qu’il existe  entre nous  cette compréhension, grâce à laquelle nous formerons une Unité dans un Monde Universel de paix.

 

L’idéal de RECIM, c’est d’apprendre aux humains à ne pas travailler exclusivement pour eux-mêmes, mais pour le monde entier. C’est difficile, je le sais, mais justement, c’est quand c’est difficile qu’il faut montrer devant la face du monde qu’on est fidèle et véridique.

 

Nos désirs, nos pensées, nos intérêts et nos travaux doivent converger vers la collectivité, vers le côté Universel de la vie.

 

Le RECIM doit avoir des éléments à apporter au monde : la chaleur, l’amour, les échanges fraternels.

 

Bien sûr, rien n’arrive d’un seul coup, il faut du temps, des efforts, mais peu importe le temps et les efforts, l’essentiel est de savoir  que c’est là notre intérêt. S’il faut passer par des souffrances, cela n’a aucune importance. L’important,  c’est de marcher vers ce qui existe de meilleur.

 

Et pour terminer, l‘économie sociale et solidaire nous demande de privilégier l’homme plutôt que le profit.

 


Polycitoyennement et fraternellement,

 


Alexis ASUMANI BENGANTUNDU
Solidarité Bonne Volonté/Goma, RDCongo
BP 78 Gisenyi./Rwanda

esperoab[a]yahoo.fr










Article 6

Envoi par Guy Crequie : http://guycrequie.blogspot.com







POUVOIR…(S)…ET SOCIETE


QUE FAIRE ?


Quelques brèves réflexions d’un écrivain ordinaire à finalité philosophique


par Guy CREQUIE




Nos sociétés modernes, présentent le même symptôme qui tend à étendre sa toile au-delà de la diversité des culturelles sur tous les continents. Je veux parler, de l’oligarchie ploutocrate.

 

C'est-à-dire, le pouvoir de quelques uns, et notamment lié à la richesse. Certes, si ce sont les grecs qui ont inventé ces mots, notre référence, ne peut plus être cette société grecque athénienne. En effet, alors, la citoyenneté s’exerçait à 100%. C’étaient les esclaves qui effectuaient le lourd labeur !

 

Je ne revendique pas, la République des philosophes de PLATON, je dis même, que l’idée de philosophe de métier devra disparaître un jour. La philosophie, enseignée dans toutes les classes et progressivement depuis la classe de 3ème, y compris, dans les disciplines scientifiques, telle, est ma perspective comme outil d’aptitude, des consciences individuelles et collectives à développer une capacité d’autonomie d’appréciation sur les faits, les idéologies, les systèmes politiques, plutôt, que d’être ballotté par les phénomènes changeants, au gré des médias et des élites dirigeantes.
 

 

Ainsi, actuellement, les économistes font ce constat : dans bien des pays, le pouvoir de l’argent est détenu par de 1 à 5% de la population, selon les pays.

 

Les inégalités s’accroissent, les riches deviennent toujours plus riches. Alors que le surenchérissement du prix des matières premières agricoles, risque à moyen terme de provoquer de nouvelles émeutes de la faim, que des centaines de millions d’êtres vivent avec moins de 2 dollars par jour, on voit dans certains pays industrialisés, des dirigeants d’entreprises, ou des Présidents de conseils d’administration de multinationales, gagnés mensuellement, de 600 à 800 fois le salaire d’un ouvrier.
 

 

Auparavant, il était appréhendé, que le créateur de richesses certes était riche lui-même, mais cela apparaissait concevable, dans la mesure où la richesse produite, profitait également à la société. Ainsi, l’aspiration à la réussite motivait des familles. L’ascenseur social était possible, par le travail et l’éducation, et, les classes moyennes se sont constituées.
 

 

Or, de nos jours, les classes moyennes sont spoliées également dans maints pays, et le point nodal du devenir des sociétés est  là :

 

Actuellement, les classes moyennes sont bousculées, mais pour autant, ne réagissent pas en alliance avec les couches les plus fragiles et ceci, car pour elle, compte tenu de leur statut lié à leurs efforts, redescendre vers le bas est une tension psychologue et idéologique difficile. L’avenir selon l’évolution des vécus, répondra historiquement à cette problématique.

 

Présentement, alors qu’il y a environ encore 30 ans, un dollar était investi dans la production de richesses matérielles et de services, pour 30 utilisés à la consommation, à l’épargne, aux loisirs et aux impôts. Actuellement, un dollar est réinvesti pour 260 utilisés autrement, dont et hélas, une part importante de la virtualité de la spéculation financière.

 

La spéculation financière gangrène nos sociétés. Un an après la crise financière internationale la plus grave depuis 1930, et ce, alors que les mini-crises sont de plus en plus nombreuses = quid de la soi disant régulation du capitalisme ? Les banques aidées par la puissance publique, ont retrouvé leurs profits colossaux .Les paradis fiscaux sont plus surveillés, mais pas au point de  les faire trembler.

 

Ce qui caractérise nos sociétés, c’est l’inégalité dés la naissance ! Les concepts de liberté et d’égalité, sont devenus une mystification. Si les conditions psycho-biologiques, sont des conditions de possibilité, nous sommes tous et tous, modelés par nos rapports sociaux objectifs et le bain culturel dans lequel nous sommes irrigués.

 

 Le terme de démocratie est un mythe ! Même dans nos sociétés occidentales actuelles, il s’agit d’une démocratie représentative. Le peuple, certes vote, mais comme aux USA et même en France, lors de certaines consultations électorales, il s’exprime parfois à moins de 50%, ne se retrouvant pas dans le fonctionnement de la classe politique . La Suisse, utilise largement le référendum d’initiative populaire, et parfois, les résultats sont contestés, lorsqu’ils ne correspondent pas aux attentes médiatiques, ou des élites politiques. Parfois, et cela s’est vérifié lors des référendums pour le projet de constitution européenne, lorsque des peuples rejettent le texte proposé, le gouvernement pense qu’il s’est trompé ; et propose à nouveau ultérieurement le texte amendé,  ou pire, le passe en force par la voie parlementaire.
 

 

Au stade de la mondialisation, de l’existence de mainte instance supranationale, la fonction d’élu devient un métier, une sorte de science.

 

Les élus s‘entourent d’experts invisibles, ou très présents selon, et qui de fait, fréquemment exercent le pouvoir indirect. C’est l’avènement de la technostructure, ce qui brouille encore davantage, l’exercice de la démocratie. Les lobbies exercent leurs pressions. Il en est ainsi par exemple des industries d’armement aux USA, des juges, etc.

 

Entre le discours politique et les actes, il y a l’exercice du pouvoir. La démocratie sociale, qui est l’irruption de la vie syndicale, associative... est contestée, voire réprimée, lorsqu’elle conteste les orientations de la classe politique au pouvoir, lesquelles cependant parfois, sont étrangères à l’intérêt général.

 

Parfois, deux ans avant une élection, le Maire : titulaire de la fonction dans une grande ville, ou le Président de la République, prépare sa réélection.  Il s’en suit, des stratégies de communication, des visites à des groupes sociaux ciblés, des aides pour entretenir l’espoir, ou la fidélité électorale.

 

En son temps, MONTESQUIEU, avait parlé de la vertu de l’exercice du pouvoir comme étant celle du service du bien commun, et le bon fonctionnement des services publics, était l’un des piliers de cette conception. De plus en plus, l’exercice du pouvoir, est surtout vécu comme pour soi ou sa famille. En politique, dans le monde économique, et même dans le sport et les différentes formes d’art, on constate, de plus en plus, la reproduction des hiérarchies et hérédités familiales.
 

 

Les clans des élus politiques, journalistes, comédiens, artistes, sportifs, se retrouvent sur plusieurs générations dans des activités de réussite et de mise en valeur médiatique qui freinent de fait, la promotion d’autres.

 

Certes, chaque être est spécifique et unique. Il y aura toujours des personnes qui réussiront plus que d’autres, en tel domaine ou discipline.

 

Cependant, tout gouvernement doit tendre à un meilleur exercice des droits et devoirs humains.

 

     - L’éducation : Actuellement, dans maints pays, celle-ci est basée sur la réussite des meilleurs élèves. Au fur et à mesure des classes d’âge, l’écrémage s’opère, et les enfants des classes populaires sont absents des grandes écoles et Universités. Ce constat, selon des spécialistes, s’est aggravé ces 20 dernières années. Le but de l’éducation ne devrait pas être celui à priori, d’adapter les élèves aux meilleurs sur la base de données théoriques, mais de chercher à apprendre à apprendre en partant du bas pour permettre au plus grand nombre, d’atteindre des connaissances fondamentales nécessaires pour son développement présent et futur.

 

     - Les médias : L’objectif recherché, est présentement l’audimat. Si un programme tire vers le bas les auditeurs mais a de l’audience, c’est cela l’essentiel ! Il l’est au détriment d’émissions de qualité mais pour élites et donc le bon peuple n’a pas à connaître ou à réfléchir, au-delà,  de ce qui est espéré de lui. L’information, va très vite, trop vite, et malgré la multiplicité des chaînes télévisées, il y a souvent copie conforme, dans le mode de présentation des informations.

 

Le spectaculaire, le drame sont valorisés, car faisant appel aux émotions, mais le noble, des actes humanistes de paix et de solidarité, touchant aux valeurs, non rentables pour l’audimat de masse sont souvent ignorés.

 

     - La démocratie : Sera plus réelle, lorsque les peuples désigneront leurs représentants directs au sein de l’Assemblée générale des Nations Unies ou du Parlement de l’humanité, peut importe l’appellation. Actuellement, il est cette idée parmi les élites, que le peuple ne sait pas, il faut faire pour lui !

 

Actuellement le pouvoir de l’ONU est dilué. Des instances de plus en plus nombreuses obscurcissent notre compréhension des événements de société, et leur existence, pour autant, ne permet pas de faire face à des situations nécessaires ! Exemple, l’Union Européenne ne parvient pas à se mettre d’accord pour fixer un taux de change permettant de faire face à l’évaluation actuelle anormale des monnaies américaines et chinoises. Il y a Banque mondiale, FMI, OMC, OIT, G8, G20, sans parler des accords ou unions par continent, bref ! tout est fait, pour éloigner le citoyen de la compréhension de la vie publique.
 

 

Nous avons déjà connu : des émeutes de la faim, le prix exorbitant du pétrole dans certains pays occidentaux, les prix des matières premières agricoles qui s’envolent, bref, de nouvelles menaces se font jour. Avec la crise écologiste, en maltraitant la nature, même si nous devenions raisonnables dans la consommation équilibrée des énergies, et une part grandissante des énergies renouvelables, le mal est fait !
 

 

Ce que nous faisons maintenant, aura des incidences dans 30 ans. En attendant, nous connaîtrons encore des inondations anormales, des sécheresses imprévues, des tornades, la baisse des températures….Celles-ci, vont affecter nos économies et vécus sociaux.

 

Le fonctionnement oligarchique, ne peut prétendre, faire face aux exigences de civilisation. Ce sont les Nations et continents, qui seront les plus en cohésion sociale, qui résisteront le mieux, et qui trouveront les solutions les plus adaptées au vécu commun nécessaire.

 


© Guy CREQUIE
Ecrivain français-chercheur en sciences sociales
Engagé pour l’humanisme contemporain par la paix et les droits et devoirs humains.
Blog :
http://guycrequie.blogspot.com

 

 

 

Pour poursuivre le tour d'horizon :

 

L'autodestruction du Capitalisme (Michael Parenti) :
http://www.lepost.fr/article/2010/01/23/1902147_l-8217-autodestruction-du-capitalisme.html
"(traduction) Après le renversement des gouvernements communistes de l’Europe de l’est, le capitalisme a été brandi comme l’invincible système qui apporte prospérité et démocratie, le système qui allait s’imposer jusqu’à la fin des temps.
Cependant, la crise économique actuelle a fini par convaincre même quelques éminents partisans du libre marché qu’il y a quelque chose qui cloche sérieusement. En vérité, le capitalisme n’a pas encore réglé ses comptes avec plusieurs forces historiques qui le gênent en permanence : la démocratie, la prospérité, et le capitalisme lui-même, cette entité que les dirigeants capitalistes prétendent promouvoir.
Ploutocratie contre Démocratie".../...










Article 7

Envoi de "Marissé" : http://humeursdejeandornac.blogspot.com/







CONSCIENCE CITOYENNE RESPONSABLE


C'est comme vous voulez !




Page d'origine : http://2ccr.unblog.fr/files/2011/01/commevousvoulez.pdf
source :
http://humeursdejeandornac.blogspot.com/2011/01/cest-comme-vous-voulez.html


Ils ne sont riches que parce que vous êtes pauvres. L'adage suivant lequel «un gagnant est un fabriquant de perdants» prend ici tout son sens : vous êtes les perdants, et le jeu est tellement faussé que vous ne pourrez jamais être gagnant, ni vous, ni vos enfants ou vos petits enfants.
Les fonds d'investissements imposent pour leurs actionnaires une rentabilité à deux chiffres totalement déconnectée de la réalité, et l'État par une batterie de mesures fiscales augmente encore leurs profits. La richesse de ces gagnants est obtenue au prix d'un écrasement sans précédent des salaires, des protections sociales, du pillage de l'État et de la destruction des services publics.

 

L'actionnaire, via les fonds de pension, peut être considéré comme un parasite, il repère une proie riche et en bonne santé, il se colle à elle et lui pompe toute son énergie, toutes ses ressources. Lorsqu'il s'en va, il ne laisse qu'un corps à l'agonie, la misère et la désolation. Ce genre d'actionnaire ne crée rien, il pille et détruit ce qui fonctionne. Il demande et obtient également des aides et des subventions de l'État : c'est un «parasite assisté» ! Vous, votre famille, et vos biens, n'êtes que des «proies» !

 

Les grands groupes du CAC40 distribuent plus de 40% de leur bénéfice à leurs seuls actionnaires, et certains atteignent même les 60% ; il faut ensuite retirer les primes mirobolantes des dirigeants, et ce qui reste est partagé entre les millions de salariés qui ont produit les richesses. Quoi qu'en dise Sarkozy le travail ne paye pas, seule la rente rapporte ! Tout son cynisme est dans sa fameuse phrase : «travailler plus pour gagner plus». Car toutes les mesures qu'il prend sont en faveur du capital, pas du travail.

 

Dans un pays où plus de la moitié de la population gagne moins de 1500 euros net et 80% moins de 2000 euros, la baisse continue du pouvoir d'achat est une mauvaise nouvelle, car 70% de la richesse nationale dépend de la consommation. Mais on dirait que les actionnaires, les financiers et le gouvernement n'en ont cure. Ils sont en train de nous jouer une version de «prends l'oseille et tire- toi». Ce qu'il adviendra après n'est pas leur problème, pour l'instant ils se remplissent les poches !

 

Porter le salaire minimum à 1500 euros par mois est seulement un choix politique. Il faut qu'une partie des fameux gagnants, gagnent moins, ce qui ne les mettra pas sur la paille, rassurez-vous ! Pour cela, il faut un gouvernement qui soit du côté des salariés et non assujetti au capital. La décision vous appartient, si vous préférez voter pour ceux qui vous oppressent : c'est votre choix ! Ils ont amassé tellement d'argent qu'ils sont à l'abri du besoin pour les milles prochaines années, et malgré cela s'ils peuvent vous faire les poches, ils le feront : ce sont de grands malades !

 

La course au profit est également une mauvaise nouvelle pour la planète, car la rentabilité à tout prix est incompatible avec l'écologie. Ce n'est pas non plus une bonne nouvelle pour les peuples du sud, que l'on va continuer à pressuriser. D'ailleurs certains commencent à se révolter contre nos méthodes avec un slogan: «ne nous apportez rien, mais ne nous prenez rien». On se demande si finalement le but de l'activité économique ne devrait pas être uniquement de satisfaire les besoins de la population en respectant l'environnement, plutôt que créer des emplois et de la richesse à tout prix. Évidement pour cela il faut repenser nos modes de production et de consommation, et surtout sortir du système capitaliste par une redistribution des richesses et le retour du citoyen dans la vie politique....... mais c'est à vous d'en décider, ne laissez pas les autres choisir à votre place.

 

Un autre monde est possible !

 


Robert GIL
"Réfléchir par soi-même et lutter contre la propagande"
http://2ccr.unblog.fr/
http://2ccr.unblog.fr/pourquoi-ce-blog/










Article 8

Envoi de Benoist Magnat : http://perso.wanadoo.fr/benoist.magnat/








La France s'intéresse aux gaz de schistes dans le Sud-est.


Méthode d'extraction du gaz de schiste : fracturation hydraulique du sous-sol en profondeur


EXPLOITATION DES GAZ DE SCHISTE


en France du sud et aux Etats-Unis


par Jean-Marie DECORSE, Benoît QUAIREAU, Jean-François CLOUTIER, etc.




Des sources :
http://www.lelotenaction.org/rubrique,vent-de-revolte-dans-le-larzac,582660.html
http://clubdeleurope.wordpress.com/2011/01/03/europe-ecologie-france-larzac-exploitation-gaz-de-schiste-destruction-de-lenvironnement/

etc.

 

Le 30 Décembre 2010

 

Vent de révolte dans le Larzac

 

 

Le Larzac, toujours en en résistance .

 

Ici, en 2003 contre la mondialisation. Aujourd'hui, près de 4 000 km2 du plateau sont concernés par les futures explorations de gaz de schiste en Aveyron

 

Quarante ans après leurs premiers combats sur le Larzac, les écologistes se préparent pour une nouvelle croisade. Les permis de recherches exclusifs accordés par l'État pour identifier les gisements de gaz de schiste, inquiètent les populations.

 

Gardarem lou Larzac… Quarante ans après, le slogan entend garder toute sa force, même si « l'adversaire » a changé de visage. Cette fois-ci, ce n'est plus contre l'extension du camp militaire que se battent les écologistes, mais bien contre les compagnies pétrolières qui viennent d'obtenir le feu vert de l'État pour rechercher de nouvelles poches de gaz de schiste (notre édition du vendredi 15 octobre). Certes, il ne s'agit pour l'instant que de permis exclusifs de recherche et non pas d'autorisations d'exploitation. Il n'empêche. Pour les défenseurs de la nature, il se prépare peut-être un véritable saccage des hauts plateaux aveyronnais et héraultais avec des techniques d'extraction très contestées puisqu'elles déstabilisent les sols et impliquent le recours à des substances chimiques.

 

Dans le Grand Sud de la France, les demandes d'exploration ne datent pas d'hier. La présence de gaz et de pétrole fait même partie intégrante de notre histoire énergétique entre les gisements de Lacq, de Ger, de Pecorade, ainsi que tous les sites de la région Aquitaine.

 

Mais cette fois-ci, changement de décor : la Dreal (anciennement Drire) est saisie depuis un an de très nombreuses demandes émanant de firmes pétrolières de second ordre ou de géants comme Total pour identifier ce fameux gaz de schiste (lire par ailleurs).

 

En mars, l'ancien ministère Borloo a accordé pour trois ans un permis exclusif de recherches, dit « permis de Nant », à l'américain Schuepbach Energy. La zone concernée couvre 4 400 km2 en Aveyron. Dans le même temps, l'État attribuait à Total le permis de « Montélimar », dans la Drôme pour une surface équivalente, tandis qu'un troisième gisement possible doit être exploré tout autour d'Alès par le Suisse Mouvoli. Le même Schuepbach s'est associé à GDF Suez pour l'obtention d'un autre permis en Ardèche. Et le territoire lotois est concerné à son tour pour un territoire étendu qui couvre pas moins de 5 710 km2 !

 

Pourquoi l'extraction de ce gaz pour laquelle les pétroliers sont prêts à investir des millions d'euros resurgit-elle dans l'actualité ? La raréfaction des énergies fossiles n'est pas la seule explication. Les techniques employées, dont celle de la fracturation hydraulique, ont accompli un pas important, autorisant aujourd'hui l'exploitation de ce gaz prisonnier d'une roche peu accessible. Et c'est justement ce qui inquiète les riverains potentiellement concernés. Les relevés sismiques par dynamitage, l'utilisation massive d'eau, la violence des systèmes de perforation, la perspective de voir émerger de très nombreux puits, la circulation inévitable de camions lourds dans des paysages encore préservés, sont refusés par une population très peu informée au demeurant de cette campagne de prospection tous azimuts.



Jean-Marie DECORSE

 


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Coup de gueule

 

 

« Il va y avoir une levée de bouclier ! »

 

José Bové, député européen Europe Écologie, vit sur le Larzac.

 

Quarante ans après, le Larzac se prépare-t-il à une nouvelle mobilisation ?

 

Ce n'est pas seulement sur le plateau, mais bien au-delà, de Montélimar aux portes de Montpellier que les gens vont se mobiliser ! La réunion du 21 décembre à Saint-Jean-du-Bruel a été le lancement de cette campagne pour faire stopper les prospections. Nous voulons un débat public, un moratoire sur les autorisations de prospections.

 

Pourquoi vous opposez-vous à ces prospections ?

 

Si les projets vont à leur terme, ils modifieront la vie rurale, agricole, le paysage du Larzac ! Extraire ce gaz des schistes suppose des forages très serrés, des routes de 15 mètres de large. De grandes infrastructures, comme des lieux de stockage pour l'eau polluée, des bassins grands comme des terrains de foot… Aux États-Unis et au Canada, les problèmes les plus importants concernent la pollution des nappes phréatiques. On sait que les analyses ont montré des remontées d'uranium ; et pour l'instant il n'existe pas de filtre à uranium pour l'eau. Il y a beaucoup trop d'incertitudes. Je vous rappelle que le Larzac est le château d'eau du Grand Sud.

 

Mais ces forages ne pourraient-ils pas constituer une source de revenus pour le Larzac ?

 

Le sous-sol est propriété de l'État. En terme économique, il n'y aura pas de retombée sur le secteur. Et puis la question de l'énergie est complexe. Il faut d'abord lutter contre les gaspillages. On ne sait pas quelle sera la quantité de gaz produite, mais on sait que cette industrie sera aussi polluante que celle du charbon.

 

Alors, vous êtes sur le pied de guerre ?

 

Il va y avoir une levée de bouclier. Les élus, qui ont appris le projet par les médias, commencent aussi à se mobiliser. Jean-Louis Borloo, l'ancien ministre, n'a informé personne : ses services ont mis tout le monde devant le fait accompli. Nous ne pouvons pas accepter ces prospections sans un débat public.

 

Recueilli par S.B.

 


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Témoignage

 

 

Anne-Marie Letort : « C'est tout le Sud qui est menacé »

 

Comme une odeur de souffre au milieu du gaz… « Si ce projet devait se réaliser, ce serait une sorte d'apocalypse », annonce d'emblée Anne-Marie Letort, farouche opposante à l'exploitation de gisements de gaz et membre depuis quarante ans de l'APAL (association pour l'aménagement du Larzac).

 

Fin décembre, Anne-Marie Letort, résidant à Sauclières (Aveyron), a assisté à la réunion publique à St-Jean-du-Bruel, en présence de militants de la mouvance larzacienne, dont l'eurodéputé José Bové, mais aussi les maires de Sauclières, St-Jean-du-Bruel, de Nant, et l'ONG « Les amis de la Terre ». Une réunion « touchante et très pédagogique, qui aura rassemblé de nombreuses personnes de tous horizons

(commerçants, habitants, élus, spéléologues…) pour s'informer et résister. Le Larzac ne veut pas voir réduit à néant son bonheur de vivre. Le climat de résistance est très affirmé. D'autant qu'aucune concertation de la population n'a eu lieu… ».

 

Lors de la réunion, des diapositives ont défilé sur les destructions causées aux États-Unis et au Canada par l'exploitation de ces gisements de gaz : forêts rasées, aménagement de routes, sol parsemé de puits, énorme consommation d'eau pour l'extraction, utilisation de produits chimiques, terres et nappes phréatiques polluées… « Des apprentis sorciers affirment que les conséquences seront moindres pour le Larzac. Mensonge ! », peste Anne-Marie Letord.

 

L'Aveyron ne sera pas le seul département touché. « Le Sud est menacé. Notamment les Cévennes et la Lozère, sanctuaires et territoires sacrés à la nature préservée, essentiels à la respiration de l'humanité. Tout cela au nom de quoi ? Le profit. » De plus, GDF-Suez et Schuepbach Energy « argueront qu'elles créeront des emplois ici. Mais elles viendront avec leur personnel et leur matériel ! », regrette Anne-Marie. Une étude sur les risques sanitaires et environnementaux liés à l'exploitation a été exigée par l'ONG « Les amis de la Terre ».

 

Une pétition au niveau des régions concernées, la création d'un comité de surveillance sur le Larzac ou un jumelage entre Nant, St-Jean-du-Bruel et des communes canadiennes ou américaines impactées par les gisements sont évoqués.

 

 

Benoît QUAIREAU

 


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Prospections sous les chênes truffiers du Lot ?

 

 

Jusqu'à présent, le département du Lot était connu pour ses prospections sous les chênes truffiers. Mais la société anglaise 3Legs Oil and Gas, dont le siège social se situe dans l'île de Man, a demandé un permis d'exploration pour le gaz de schiste au mois d'août dernier. La demande de permis, dit « permis de Cahors », porte sur 5 710 km2. Supérieur à la superficie de tout le département !

 

Dans la demande de « permis de Cahors », qui figure au Journal officiel du 24 août dernier, la société englobe une partie des départements de l'Aveyron, de la Dordogne, du Lot, du Tarn et de Tarn-et-Garonne. Ce qui est vaste…

 

À l'heure actuelle, on ignore si le permis de prospection a été accordé. Au conseil général du Lot, les élus ne sont pas informés.

 

Mais les associations écologistes sont déjà mobilisées. Laurent Cougnoux, qui dirige la revue « Le Lot en action », a déjà publié quelques articles sur les extractions de gaz de schiste aux États-Unis : « C'est une aberration écologique », dit-il.

 

Les associations savent que la course aux gaz de schiste a déjà commencé en France. Alors pourquoi pas dans le département du Lot qui est ciblé par la société 3Legs Oil and Gas. « Nous n'avons pas d'informations précises, déplore Laurent Cougnoux. Selon lui, le « permis de Cahors » pourrait peut-être concerner le secteur de la Bouriane ou le Ségala dans le département.

 

Mais qui cherche ne trouve pas forcément. En 1994, Elf Aquitaine avait fait des sondages dans le sous-sol du village lotois de Sabadel pour trouver du gaz. En vain. « Les techniciens ont foré jusqu'à 3 400 m, et ils ont arrêté », se souvient l'ancien maire de Sabadel Camille Caussanel.

 

La compagnie pétrolière a laissé la plate-forme sur place. Qui reste inutilisée.

 

 

S.B.
 

 

Le chiffre : 1,7

 

million d'euros. C'est la somme que la compagnie américaine Schuepbach s'est engagée à investir pour ses recherches de gaz de schiste sur le Larzac. En tout, pas moins de sept permis de recherches ont été déposés en Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon.
 

 

La phrase

 

« On s'attend à une multiplication des demandes pour installer des puits pilotes. Mais il faut observer la courbe du prix du gaz pour qu'il ne soit pas trop cher à produire. » Roland Vially, géologue (IFP)

 



A l'appui :

 

GAZ de SCHISTE : la ruée vers le Sud-Est ! (Provence – France)
http://lorgues-veillecitoyenne.over-blog.com/article-1-gaz-de-schiste-la-ruee-vers-le-sud-est-provence-france-65124087.html

 

Le Gaz de Schiste, même à Lorgues : pourquoi maintenant ?
http://lorgues-veillecitoyenne.over-blog.com/article-2-gaz-de-schiste-mode-d-extraction-dans-le-sud-est-de-la-france-comme-ailleurs-65126149.html

 

Gaz de schiste :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaz_de_schiste

 

Alerte au gaz de schiste dans le sud de la France : des forages bientôt proches de chez vous ?
http://cdurable.info/Alerte-Gaz-de-schiste-Sud-France-Forages-Valence-Montpellier-Ales-Cevennes,3164.html
"Peu de médias en ont parlé. Dans l’indifférence générale, le 30 mai 2010, le Ministère de l’Écologie décidait d’octroyer trois permis d’exploration de gaz de schistes aux groupes Total, GDF-Suez et Schuepbach Energy dans une zone d’environ 10 000 km² s’étendant de Montélimar (Drôme) à Montpellier (Hérault) couvrant ainsi une partie des départements de l’Hérault, de l’Aveyron, de la Lozère, de l’Ardèche et de la Drôme. Pourtant, les risques environnementaux entourant l’extraction de ce gaz pourraient être considérables."
.../...
"pour exploiter cette énergie fossile et non-renouvelable, il faut recourir à la technique dite de
"fracturation hydraulique". D’énormes quantités d’eau et de produits chimiques sont injectées à très haute pression afin de fracturer la roche et d’extraire le gaz. On estime qu’entre 10 à 15 millions de litres d’eau sont nécessaires pour une seule opération de fracturation. De plus, plusieurs associations américaines ont fait état de contaminations des nappes phréatiques à proximité des sites d’extraction de gaz de schistes. Car, outre Atlantique, aux millions de litres d’eau, les exploitants rajoutent des produits chimiques (un cocktail d’antibactériens, de biocides, d’anticorrosifs) dont la composition exacte est pour partie inconnue du public. Et pour cause : que ce soit au Canada ou aux États-Unis, la recette de ces additifs est protégée par le secret industriel. Et même si l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) a sommé en septembre dernier le groupe Halliburton, à l’origine de cette mixture, d’en révéler les composants, le groupe texan n’a jamais voulu céder sur ce point. L’ancien PDG d’Halliburton avait fait voter une loi en 2005 qui empêchait l’EPA d’analyser les eaux utilisées pour les fracturations. Il s’appelait Dick Cheney, il était alors le vice-président de George W. Bush. Une étude de l’EPA évalue actuellement l’impact de cette exploitation sur la santé et l’environnement. L’EPA a déjà retrouvé des composés hautement cancérigènes, tandis que 3 ou 4 cas de pollution des nappes aquifères adjacentes et de contamination de l’eau ont été relevés aux USA."

 


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Pour compléter



Envoi de Ode Bo : http://zodode.5.50megs.com/menuo.htm










EXPLOITATION DU GAZ DE SCHISTE AUX ETATS-UNIS




Gasland est un film documentaire de 2010 écrit et réalisé par Josh  Fox qui se concentre sur des communautés  américaines touchées par le forage du Gaz de Schistes et plus précisément, un procédé connu sous le nom de « fracturation hydraulique ». 

[qui injecte 596 produits toxiques à 2500 m de profondeur... ensuite l'eau fait des  bulles, s'enflamme à la sortie du robinet.. mais les experts qui refusent de la boire, la décrètent non toxique, de plus,  il n'y a aucun lien avec les maladies des humains, des animaux et l'exploitation qui a  démarré à coté !!! NE ME CROYEZ PAS SUR PAROLES mais regardez le  film, faites suivre, ils veulent utiliser la "fracturation  hydraulique" en Cévennes (Gard  Ardèche), Plateau du Larzac, en île de France et là où ils trouveront du schiste.]


http://www.tvqc.com/2010/12/gasland-en-streaming-documentaire-sur-le-gaz-de-schiste/


En mai 2008, Fox a reçu une lettre d’une société de gaz naturel lui proposant de louer les terres de sa  famille à Milanville, en  Pennsylvanie pour 100 000 $ afin forer pour trouver du Gaz de Schistes.

 

À la suite de l’offre, il a cherché des informations sur le forage de gaz naturel dans le schiste Marcellus situé sous une grande partie de la Pennsylvanie, New York, l’Ohio et la Virginie-Occidentale. Il a visité Dimock, en Pennsylvanie où le forage de gaz naturel a déjà eu lieu. À Dimock, il a rencontré des familles capables de faire couler l’eau du robinet avec du feu ainsi que des familles souffrant de nombreux problèmes de santé et craignant que leurs puits d’eau soient contaminés.

 

Tout au long du documentaire, Fox tendit la main à des scientifiques, des politiciens et des cadres de l’industrie du gaz et finalement s’est retrouvé dans les couloirs du Congrès alors qu’un sous-comité discutait de la loi sur la responsabilité de fracturation et de sensibilisation à des produits chimiques (Fracturing Responsibility and Awareness of Chemicals Act), « un projet de loi modifiant la loi sur la sécurité de l’eau potable (Safe Drinking Water Act) pour abroger certaines exemptions pour la fracturation hydraulique. » La fracturation hydraulique a été exempté de la loi sur la sécurité de l’eau potable et la loi sur la politique énergétique de  2005 (Energy Policy Act).

.../...

 


Jean-François CLOUTIER
http://www.tvqc.com/author/jeff/

 


Autres pistes :

 

Gasland: Documentaire sur les gaz de schiste (vidéo) :
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=22973
ou 
http://www.tagtele.com/videos/voir/63910

 


Commentaire :

Je vous invite à voir le documentaire GASLAND, sous-titré en français, sur l'exploitation du gaz de schiste aux États-Unis. C'est très éclairant sur les tenants et aboutissant de cette « industrie », sur les très graves conséquences permanentes sur l'environnement et la vie quotidienne des gens. On découvre les intérêts qui sont derrière et leur « logique » de profits privés et à court terme qui fait fi des intérêts des citoyens, du bien commun et de la démocratie. C'est simplement démentiel !


Si nous voulons préserver notre milieu de vie, terre, air et eau, et un fonctionnement démocratique, nous devons nous informer et agir solidairement comme citoyennes et citoyens surtout et avant tout, car le pouvoir politique en place est principalement au service des grandes corporations transnationales. Il faut un moratoire pour arrêter l'exploration, la partie qui, dès le départ, fait des dégâts énormes et graves. L’exploitation en ajoute d’autres non moins importants .
Bon visionnement !

 

 

Victor relayé

par Ode Bo

http://zodode.5.50megs.com/Archeologie_Imaginaire/Menu/menu_archeo.htm


 

[Commentaire à J-J :

ils sont en train de détruire la Terre, ces fous, tout ça pour faire des profits éphémères qui ne servent à rien d'essentiel : seulement des illusions d'existence qui condamnent impitoyablement celles des autres. Je pense que si ces entreprises de destruction de la Nature, monstrueuses, ne sont pas stoppées, nous allons au-devant de très grandes difficultés... ]











Article 9

Envoi par Jean Saint-Vil







PARCE QU'UN HOMME ARRIVA




Une colère lointaine


Eclata soudainement


Parce qu’un homme arriva


D’un avion de Paris.


“Un dictateur malade”


Aussi vieux qu’un vieux rat.


Et tout le monde, en arrière


Dans un compte à rebours


Remontant les temps durs


D’une dictature féroce.

 


Le temps des vieux macoutes


Qui semaient la terreur,


Pire que le choléra.


Plus d’un les larmes aux yeux,


Pour leurs morts en série.


D’autres qui crient justice,


Leurs peines encore bien fraîches,


Malgré le temps qui passe


Souvent pour rien ici.


Pourtant que de complices


Feignant de ne rien savoir


D’un voyage ficelé


Au passeport périmé,


Qui vint faire la une 


En un temps très spécial 


Où tous les yeux sont braqués


Sur Micky, Manigat 


Et sur Jude Célestin !


Une colère qui passera. 


On en a vu bien d’autres,


Souvent pour rien ici !

 


© Jean SAINT-VIL, le 19 janvier 2011











Dernière modification : 30.01.11, 23:12:21