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Article 1 : FANTASIA DE MOUCHES SUR LE NET
par Jean-Jacques REY
Article 2 : LETTRE DE TAHAR BEN JELLOUN A NICOLAS SARKOZY
par Tahar BEN JELLOUN (envoi de Pedro VIANNA)
Article 3 : BILLET D'HUMEUR CONTRE MANIPULATION DE MASSE
par Guy RICHART
Article 4 : DE LA QUESTION DU TRAVAIL ET DU CHÔMAGE
par Gilles DELCUSE
DOSSIER : RETRAITES ET REGRESSION SOCIALE : des liens
*** Article 5 : UN VERDICT COUPERET POUR LES RETRAITES : la répartition guillotinée !
par ATTAC France - Fondation COPERNIC
*** Article 6 : ET SI NOUS PARLIONS RETRAITES ?
par Gilbert MARQUÈS
*** Article 7 : REFORME DES RETRAITES EN FRANCE ET MOUVEMENT SOCIAL
par Guy CREQUIE
***Article 8 : NOS RETRAITES !
par Mathilde FILLOZ (envoi de Üzeyir Lokman CAYCI)
par Jack HARRIS
FANTASIA DE MOUCHES SUR LE NET
Aujourd’hui,
je fais un petit crochet par les « bruits » du Net pour
ne pas ressasser, à longueur de temps, sur les turpitudes de
nos « grands » petits qui mènent la société
au chaos, spécialement dans notre « douce » France
où notre cher président devrait donner sa démission
avant qu'il ne soit trop tard pour sauver l'honneur, au lieu de
continuer ses rodomontades que plus personne n’écoute ou
presque : même le pape ne peut plus rien pour lui !
Mon site est rentré au « palmarès » des soi-disant plus moches de l’Internet Français (ah ! bon ! parce que l’Internet a une nationalité ?) La bonne nouvelle, tiens donc !
Rassurez-vous, cette soudaine notoriété m’a immédiatement fait sourire et ne m'a pas empêcher de dormir ! Outre le ridicule de la démarche, c’était un service rendu, même une aubaine, je dirai, la veille de me lancer dans la production de mes livres… Cela dit, je semblerais être pris pour objet de ces fantasias de mouches que certains poseurs qui, n’ayant aucun contenu personnel à proposer, tant soit peu significatif, expriment prodigalement sur le dos des attelages du « coche ». Ils veulent se bâtir une notoriété à peu de frais, en « daubant » les créations des autres, comme on dit familièrement. Cela a toujours existé, c’est aussi un des métiers les plus vieux du monde… Pour le coup, notons l’agitation contrefaite (ces buzz et autres pets en série), plus ou moins stérile, du « Web 2 » qui vise, entre autres, les « gêneurs » du « Web 1 », je veux dire : ces vieux schnoques qui s’incrustent sur la toile et n’ont que trop duré, pardi ! puisque qu’ils font vivre le Web libre et indépendant, sans pollution... Les zozos et affairistes qui veulent transformer toute merde en or et aussi l’ Internet en machine à sous, s’agacent de ces zones de non-droit pour la publicité et le commerce.
Mais
revenons à notre « mouche ». Nous sommes, de toute
évidence, en plein dans une de ces maladroites expressions
d’affirmation de soi, phénomène exacerbé
chez des jeunes premiers qui ont tout à prouver, et d’abord
qu’ils sont moins caves que la moyenne, surtout auprès
de ceux qui tiennent les cordons de la bourse… « Faut
bien vivre, mon brave ! » qu’ils diront, surtout quand
ils servent d’utilités !
:o)))
Je tiens quand même à rappeler que, sur le Net, les réalisations mises à disposition du public par une nuée de petites mains, le plus souvent gratuitement, chacun est libre de les apprécier ou pas et c’est son droit de l’exprimer : parfait ! des goûts et des couleurs comme on dit… Mais on peut toujours aller voir ailleurs, pour trouver mieux, et il ne faut pas hésiter à être curieux. En tout cas, pour ce qui me concerne, c’est un honneur d’être "distingué" de la sorte (pour les raisons dévoilées et d’autres…) et je remercie le coup de pub qui vient de m’être octroyé, il tombait à point nommé, je le répète, s'il n'était pas nécessairement considéré comme tel ; mais je m'abstiendrai bien de lui remettre sa pub, moi, au jeune homme en question (c'est tout ce qu'il recherche et qu'il espère probablement, le pauvre) ! Chacun fait avec ses moyens...
Néanmoins, je tiens à affirmer que mon site, il me plaît comme il est : raison majeure au maintien en son état, et ainsi il restera. Je l’ai conçu et créé, moi-même, tout seul et apprenant sur le tas, sans faire appel à des prestataires de service (ou profiteurs d’ignorance ?)… Je suis loin d’être un pro ; mais je continue à me débrouiller tout seul, j’en gère totalement le contenu (et sans détours)… C’est quand même mieux que de faire l’homme-sandwich pour les marchands de blogs ou d’être un simple supplétif des régies publicitaires. D’ailleurs on sait qui sont les lobbies qui s’agitent derrière cette devanture : la plupart travaillent pour de grands groupes multimédias… Il m'apparaît que nombre de ces blogueurs n’ont aucune idée de la conception d’un site. C’est plus facile d’adopter un « rangement » pré-fabriqué (un squelette en jargon informatique si vous préférez) et d’y fourrer son contenu, souvent copié ailleurs, en pillant au passage les ressources et la bande passante des autres réalisations : les vrais sites Internet en particulier. Je ne suis pas sûr que la majorité de ces dilettantes, blogueurs qui voudraient s'ériger en caste "d'affranchis", savent simplement à quoi sert, une balise HTML ; alors bonjour les cours de savoir-faire ! …
En plus, quand on voit la pauvreté esthétique et la standardisation « industrielle » de la plupart de ces blogs, (le choix y est toujours contraint et l’ergonomie, discutable) il y a de quoi rire de leurs moqueries, aux mouches du « Web 2 » sur notre propre « impéritie », à nous, vieux grognards du « Web 1 » ; quant à la mode des fonctionnalités en réseaux sociaux : le sentiment grégaire au service d'une vaste entreprise de marketing ciblé, qui voudraient réinstituer une sorte de diktat de la médiocrité et du contrôle des données personnelles sur la libre expression universelle (bien relayée par les médias traditionnels et ce n’est pas un hasard…) je m’en tamponne royalement et je suis prêt à rendre la monnaie.
De ceux qui veulent enterrer la raison d’être du Net, dont beaucoup sont les agents de l’économie marchande et par extension, d’un esprit soft de dictature, ne soyons pas les moutons, quitte à les renvoyer à leur manège, avec un nouveau ticket de transport !
Moralité, l’indépendance d’esprit a un coût... La gratuité sur le Net et l’exposition sans pub démangent ceux qui veulent transposer sur Internet, leur règles, leurs manières et leurs procédés en vigueur sur les autres médias. On sait où cela mène, à quelle dépendance pour l'information et la culture en général ! … La pire chienlit, sur le Net, pourrait bien être ce vomi constant de la pub, consubstantielle à la société de consommation, et non pas l ‘amateurisme des créateurs sur la Toile (selon l’esprit partisan).
Jean-Jacques
REY
Envoi de Pedro Vianna : http://poesiepourtous.free.fr/
LETTRE DE TAHAR BEN JELLOUN A NICOLAS SARKOZY
Des
sources :
http://saidabiida.blog.fr/2010/09/04/france-ump-sarkozy-lettre-de-tahar-ben-jelloun-a-nicholas-sarkozy-9310790/
http://www.chezchiara.com/2010/09/sarkozy-la-reforme-de-la-nationalite.html
04-09-2010
Monsieur
le Président,
J'ai la chance de bénéficier
de deux nationalités. Je suis marocain e t français
depuis 1991. Je suis heureux d'appartenir à deux pays, deux
cultures, deux langues et je vis cela comme un enrichissement
permanent. Depuis vos déclarations de Grenoble sur la
possibilité de déchoir de la nationalité
française une personne qui aurait commis un délit
grave, je sens ma nationalité française quelque peu
menacée, en tout cas fragilisée. Non que j'aie
l'intention de tomber dans la délinquance et de troubler
gravement l'ordre public, mais je vis cela comme une attaque du
socle fondamental du pays, sa Constitution. Et cela, Monsieur le
Président n'est pas admissible dans une démocratie, un
État de droit comme la France qui reste malgré tout le
pays des droits de l'homme, pays qui a accueilli et sauvé des
centaines de milliers d'exilés politiques tout au long du
siècle dernier.
Vous aviez déclaré en 2004, quand vous étiez ministre de l'intérieur qu' "à chaque délit, il doit y avoir une réponse ferme. Mais celle-ci ne peut varier selon que l'on est, sur sa carte d'identité, français ou non". Le président que vous êtes aujourd'hui contredit le ministre que vous avez été. Cela m'amène à réfléchir à la fonction qui est la vôtre et à répondre tardivement au débat qu'un de vos ministres a cru bon de lancer sur la scène publique à propos de l'identité nationale.
La nationalité est une part de l'identité. Elle peut être double, comme dans mon cas. Je ne me vois pas privé de l'une des deux. Je me sentirais diminué.
Par ailleurs, aucune société n'est raciste en soi. C'est stupide et injuste de dire que " la France est un pays raciste". La France, comme tant d'autres pays, est traversée par des tendances à l'exclusion et au racisme, parfois pour des raisons idéologiques et politiques, et d'autres fois pour des raisons de malaise social, de pauvreté et de peur. Faire l'amalgame entre insécurité et immigration est plus qu'une erreur, une faute.
Le rôle d'un dirigeant politique est de décourager, voire empêcher le développement de ces tendances. Un chef d'État ne doit pas réagir avec ses humeurs et ses tripes. Au contraire, il n'est pas un citoyen qui peut se permettre de dire n'importe quoi. C'est quelqu'un qui doit peser ses mots et mesurer les conséquences qu'ils peuvent générer. L'Histoire enregistre ses déclarations, les bonnes et les mauvaises, les justes et les malvenues.
Votre quinquennat sera certainement marqué par quelques-unes de vos bavures langagières. N'importe quel homme insulté a le droit de réagir. Pas un chef d'État. Non pas qu'on soit autorisé à vous manquer de respect, mais vous devez vous situer au-delà du niveau du citoyen moyen. Vous êtes un symbole, porteur d'une fonction noble et exceptionnelle. Pour habiter cette fonction, pour consolider cette ambition, il faut savoir prendre de la hauteur et ne pas coller aux faits au point d'oublier qu'on est un citoyen d'exception.
Qu'il soit issu d'un parti défendant des valeurs de droite ou de gauche, le chef de l'État, parce qu'élu au suffrage universel, doit être le président de tous les Français, y compris des Français d'origine étrangère même quand le malheur casse leur destin ou les prédispose à une précarité pathogène. Or, vos récentes déclarations, dénoncées par un éditorial du New York Times et par des personnalités aussi importantes que Robert Badinter, sont le signe d'un dérapage qui, peut-être vous apporterait en 2012 certaines voix du Front national, mais vous place dans une situation difficilement défendable.
APARTHEID
Monsieur le Président, je comprends votre souci sécuritaire. Vous ne trouverez personne pour défendre des voyous qui tirent sur des agents de la police et de la gendarmerie. La justice est là pour donner "une réponse ferme" à ces délits ; ils doivent être jugés sans que leurs origines, leur religion ou leur couleur de peau soient prises en compte, sinon, on tomberait dans l'apartheid. Mais la répression ne suffit pas. Il faudra aller aux racines du mal et assainir de manière définitive la situation dramatique des banlieues.
Il est plus facile de susciter la méfiance, voire la haine de l'étranger, que le respect mutuel. Un chef d'État n'est pas un policier au statut amélioré. C'est un magistrat, le plus haut placé, donc celui devant être irréprochable dans sa conduite et dans ses paroles. Il est le garant de la justice et de l'État de droit. Quand, Monsieur le Président, vous promettez la déchéance de la nationalité aux délinquants d'origine étrangère qui porteraient atteinte à la vie d'un policier ou d'un gendarme, vous tenez un discours que la Constitution réfute. C'est une parole en l'air, car vous savez pertinemment que l'application d'une telle loi, si elle est votée, créerait plus de problèmes qu'elle n'en résoudrait. Ce n'était pas à vous de lancer cette menace.
Monsieur Le Président, vous n'êtes pas sans savoir ce que l'ONG Transparence France a écrit dans son dernier rapport. Au cas où cela vous aurait échappé, je vous cite une de ses conclusions : " La France continue de véhiculer une image relativement dégradée de sa classe politique et de son administration publique." La France est par ailleurs classée au 24e rang sur 180 pays en ce qui concerne la corruption.
La crise économique n'est pas une excuse. La crise morale est un fait. Il revient à vous, Monsieur le Président, de rétablir l'image de la France dans ce qu'elle a de plus beau, d'enviable et d'universel, à savoir son statut de pays des droits de l'homme, pays de la solidarité et de la fraternité proclamées, terre généreuse, riche de ses différences, riche de ses couleurs et de ses épices, prouvant entre autres que l'islam est tout à fait compatible avec la démocratie et la laïcité. Pour cela, Monsieur Le Président, effacez, je vous prie, de votre discours les idées malheureuses qu'un parti d'extrême droite diffuse dans le but de fermer ce pays sur lui-même, de l'isoler et de trahir ses valeurs fondamentales.
Tahar
BEN JELLOUN,
écrivain
et poète
Dans
le même ordre d'idées (mais en plus truculent) :
Lettre
à Nicolas Sarkozy, par Bouchta Jebli (06.09.2010) :
http://www.skyscrapercity.com/showthread.php?t=1210487
Envoi par Guy Richart : http://guy.richart.free.fr/
BILLET D'HUMEUR CONTRE MANIPULATION DE MASSE
Bonjour à Tous,
Quand
un crétin comme Néron, Voleur, Matricide, psychopathe,
brûlait Rome et faisait accuser les Chrétiens, tout un
peuple continuait de le considérer comme un Dieu vivant et
jetait les "faux coupables" aux lions ou bien dans las
bûchers...
Quand un ordure de Nazi massacrait des juifs sous
prétexte qu'ils étaient les responsables de la crise
financière de 1929, alors que déjà, la "Bête"
Néolibérale, sous le nom de Capitalisme, était
la seule et unique cause du marasme, une bonne partie de l'Europe a
suivi ce personnage comme un seul homme, Les Pétainistes
Fondamentaux en tête...
Sarkozy et Hortefeux mentent. !!!
Ils annoncent 45milliards d'Euros de déficit dans les caisses de retraite d'ici à 2025.
J'en ai marre des donneurs de leçon sur l'économie. Les seules personnes compétentes en France dans ce domaine sont les sociologues car ils tiennent compte des données géophysiques, géopolitiques et environnementales pour étudier un tel problème, et tous, dans le monde entier, assurent que le modèle social français était le seul capable de survivre aux bouleversements des trente prochaines années à condition d'avoir un Général de Gaulle ou bien un François Mitterrand pour obliger les financiers à bosser et cesser leurs litanies.
Le
redressement des caisses de retraite est un problème
d'arithmétique, niveau CM2. En France il existe 4 millions de
chômeurs dont 2 millions ont disparu des listes par des
manœuvres médiatiques et administratives, illégales,
allant à l'encontre des Droits de l'Homme.
Tous ces gens
ne demandent qu'à travailler !!!
- Donner leur un
emploi, un salaire, et ils cotiseront en moyenne 200 Euros par mois
pour la retraite. En une année cela représente un
revenu pour les caisses de 4 000 000 X 200 X 12 = 9.6 milliards
d'Euros, soit en 2015, 10 ans avant 2025, 48 milliards d'Euros et en
2025 un bénéfice de 51 milliards d'Euros.
- Si
en plus on élargit la cotisation aux revenus purement
financiers de plus 1 millions d'Euros par an, qui sont en fait un vol
manifeste exercé par les Banques et les Bourses sur le travail
manuel, intellectuel, technique et artistique des Français,
rien qu'en prenant 5% de taxe sur cette masse représentant, au
total, 800 milliards de revenus par an sur le dos de la Princesse,
vous gagnez 40 milliards supplémentaires par an à
ranger dans les caisses.
C'est vrai ! On ne laisse aux
rapaces néolibéraux "qu'à peine" 760
milliards à se partager. Les pauvres quand même, on
exagère !!! Comme disait Bernard Blier dans un film de Michel
Audiard (il faut se remettre dans le contexte des années 1960
bien sûr) :
-"Qu'est-ce
que tu veux faire avec 500 briques de nos jours, t'achètes une
dizaine de Concordes. Tu te fais fabriquer un village de vacances en
bord de mer à Saint-Tropez, t'ajoutes deux paquebots France et
il te reste à peine 200 ans de SMIG pour vivre ! Tu serais pas
un peu Vache avec les riches, non ? !!!"
De toute façon, les c-o-n-s qui pleurent parce qu'ils n'ont plus de carburant à mettre dans leur voiture, n'ont qu'à aller défiler devant Citroën, Renault et Peugeot, et réclamer des voitures électrique à moins de 9000 Euros. Ces loquedus de constructeurs possèdent tous des modèles électriques capables de parcourir 250 kilomètres, après trois heures de charge sur la prise du garage, à la maison, ou bien sur 10 mètres carrés de panneaux solaires ; mais ils ne veulent surtout pas les commercialiser. Cela donnerait du travail aux mécaniciens, chômeurs, et fâcherait leurs petits copains pétroliers !
Quant aux fonctionnaires qui font "chier le monde à faire grève", ils en ont marrent de servir de vache à lait sous prétexte qu'ils ont un emploi assuré alors que ce n'est pas un privilège : c'est un droit inscrit dans la Constitution Française. De plus, ils en ont marre aussi des fainéants de petits cadres supérieurs du privé, aux dents longues, qui coûtent aux boîtes les embauchant beaucoup plus cher qu'ils ne rapportent ; alors qu'un tourneur sur métaux est 10 fois plus compétent et expérimenté, mais se trouve être le premier viré en cas de crise économique.
Il faut savoir que depuis trente ans, les PTT, l'EDF, La SNCF n'étaient déficitaires que par les mensonges des néo-libéraux, de gauche et de droite, qui visaient leur privatisation à tout prix. Les PTT, Poste et télécommunications, rapportaient, en 1990, 900 milliards de francs lourds à l'Etat : 150 milliards d'Euros, les frais de fonctionnement de cette administration ne dépassaient pas 10 milliards de francs lourds : 1,5 milliard d'Euros, le reste renflouait les caisses de retraite et de sécurité sociale. L'EDF pesait 300 milliards de bénéfice net pour l'Etat, et la SNCF, malgré les investissements en infrastructures et en nouvelles technologies, voisinait les 100 milliards d'Euros de bénéfices net. Le tout disparaissait dans les méandres de Bercy...
En
conclusion, le peuple français et les fonctionnaires français
ont raison de faire grève et de ne plus jouer le jeu de la
surconsommation libérale.
Il
faut bien vous dire que ce n'est pas en mourant à 80 ans sur
le poste de travail que nous absorberons le Papy Boom. C'est bien en
appliquant strictement les lois, le code du travail, ainsi que la
Constitution Française de 1958. Nous devrons aussi forcer les
banquiers et les boursiers à revenir à un échelon
social de simples exécutants en leur retirant impérativement
leur pouvoir décisionnaire sur l'industrie, l'énergie,
l'agriculture. Car, en définitive, vu leurs compétences
réelles et les catastrophes qu'ils ont engendrées, ils
ne sont que de simples comptables, juste bons à confirmer ce
qui rentre et sort des caisses ! Et encore, il faut qu'un gros flic,
équipé d'une grosse matraque, les empêche de se
servir au passage.
Il reste encore deux règles qui sauveront notre pays et qu'aucun français ne pourra contourner sous peine de se tuer et de tuer sa descendance par pure connerie. Ce sont le développement des énergies nouvelles et une décroissance démographique qui s'imposent pour sauvegarder le cadre de vie et l'héritage de nos enfants.
Quand j'entends les buses parler de la puissance Chinoise ou bien Indienne, je ne suis pas capable de péter assez fort pour exprimer ce que m'inspirent, leurs délires.
La Chine, c'est 1500 milliardaires pour 1,5 milliards de malheureux, quasiment incultes, et 300 millions de surdiplômés qui resteront à jamais des demi-pauvres. C'est un pays qui, malgré les investissements et les apports technologiques dont il a bénéficié, grâce aux crétins de néolibéraux, ne sait pas fabriquer un lampe torche fiable et truque grossièrement les images de scaphandres dans un piscine pour nous faire croire qu'il va dans l'espace...
L'Inde ,c'est pareil mais en pire pour la misère...
Une Vraie Puissance, c'est un pays comme l'Islande. Il compte 1 habitant pour 2 Kilomètres carrés. Son peuple dit clairement "merde" aux banquiers qui tentent de le truander. Leurs bateaux, leurs voitures, leurs trains et bientôt leurs avions, des semi-dirigeables rigides comme des Airbus, fonctionnent à l'hydrogène généré par leurs centrales géothermiques. En plus ils croulent sous les prix Nobel, littéraires, cinématographiques, etc....
Ca, messieurs-dames ! c'est une puissance !!! Pas un hall de banque où on échange des billets de Monopoly telle que la France actuelle, les Etats-Unis, la Chine ou l'Inde.
Cordialement.
Guy
RICHART
Envoi par Gilles Delcuse : http://destroublesdecetemps.free.fr
DE LA QUESTION DU TRAVAIL ET DU CHÔMAGE
Le problème n'est pas tant d'avoir du travail que d'avoir de l'argent. On crève autant de l'obsession de l'argent qui est dans notre tête que du manque d'argent dans nos poches.
La misère ne se traduit pas par la difficulté ou l'impossibilité de consommer, mais par le fait que nous n'avons d'autres choix que consommer ; d'autres choix que de courir après l'argent pour satisfaire nos besoins ; d'autres choix que passer sa vie dans la contrainte à la gagner; organiser sa vie autour de l'argent, sans lequel rien de grand, de beau, d'agréable n'est reconnu. Un monde dans lequel l'imagination et l'affectif dépendent du rapport à l'argent, voilà la misère réelle dont tout le reste n'est que conséquence. Identifier la misère au chômage et au manque d'argent que cette situation provoque, est un non-sens. Ce n'est pas que les choses coûtent chères, qui est cause de la misère, mais qu'elles aient un coût; et ce coût nous oblige à travailler. On ne travaille pas pour créer un monde passionnant, ni construire la mémoire de tout un peuple, et moins encore pour réaliser notre humanité, mais pour payer sa vie.
Le travail réduit la vie à un contrat. Mais, la vie n'est pas un contrat; elle est une donnée. La vie manifeste une richesse infinie que le travail pille, réduit, détruit. Le travail n'est pas source de richesse, mais cause de misère. Avec le travail, apparaît la concurrence entres les hommes et l'appropriation des richesses par un petit groupe d'exploitants. Le travail provoque la confiscation, au plus grand nombre, des décisions sur leur propre vie. Le travail n'est pas une contrainte qui limite la liberté, il est la privation de la liberté. Avec le travail, le sens de la responsabilité dépend d'un contrat, et non de sa propre conscience. La conscience professionnelle n'est qu'une fausse conscience qui sert à justifier le travail, et non à faire preuve d'un sens des responsabilités. La conscience professionnelle s'exerce sous une responsabilité étroite qui dépend des conditions du travail, et non de la conscience de la vie. Le travail n'est pas le contraire de la paresse, mais sa condition. Et seul peut jouir de la paresse celui qui en a les moyens, autrement dit, celui qui exerce un pouvoir de décision sur ceux qui travaillent, non celui qui est privé de travail. Le chômage n'est pas une condition à la paresse, mais une condition d'absence, de vide, d'oubli. Le chômage n'est pas le contraire du travail, mais sa forme inactive, c'est pourquoi le chômage est source d'angoisse et non de bien-être. Les liens que tisse, le travail, ne sont qu'accessoires. Lorsque l'individu perd son emploi, ses liens s'effondrent. Dans le chômage, l'individu ne se retrouve pas, il est brisé. Le travail est un rapport violent à la vie que le chômage ne fait qu'aggraver. Il y a du chômage parce qu'il y a du travail.
En ces quelques lignes, je ne prétends pas en finir avec le travail et son monde, mais à ouvrir le débat sur cette situation, parce que parler des problèmes, c'est chercher les conditions de leurs résolutions dans la réalité.
Gilles
DELCUSE
http://destroublesdecetemps.free.fr
DOSSIER :
RETRAITES ET REGRESSION SOCIALE
...
CAMPAGNE DES RETRAITES : côtés pile et face
Retraites
- L’appel de 450 syndicalistes pour un mouvement
reconductible... :
http://www.hns-info.net/spip.php?article26013
Les
retraites sont un prétexte à la formulation de la
colère :
http://www.rue89.com/2010/10/10/les-retraites-servent-de-pretexte-a-la-formulation-de-la-colere-170168
Action
de blocage d’un centre commercial à Rennes :
http://rennes-info.org/Action-de-blocage-d-un-centre
Retraites
: préparons la grève reconductible :
http://rennes-info.org/Retraites-preparons-la-greve
Retraites
: Un projet inéquitable et une mauvaise méthode... :
http://inventerre.canalblog.com/archives/2010/09/27/19173216.html
Retraites
: les 7 désinformations de Sarkozy pour contrer la
contestation sociale :
http://sarkofrance.blogspot.com/2010/09/retraites-les-7-desinformations-de.html
Appel
à ceux qui ne veulent pas accompagner la réforme des
retraites mais la combattre :
http://rennes-info.org/Appel-a-celles-et-ceux-qui-ne
Syndicats
: les jaunes, les capitulards et les autres :
http://www.plumedepresse.net/?p=366
Vous
avez aimé la réforme des retraites ? Vous adorerez les
économies de l'assurance maladie !
http://www.marianne2.fr/SlovarMarianne/Vous-avez-aime-la-reforme-des-retraites-Vous-adorerez-les-economies-de-l-assurance-maladie-!_a74.html
Réforme
des retraites : le sabotage syndical :
http://www.actuchomage.org/2010090812042/Social-economie-et-politique/reforme-des-retraites-le-sabotage-syndical.html
Les
dirigeants des syndicats et de l’opposition sont contre les
salariés... :
http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/les-dirigeants-des-syndicats-et-de-80969
Liberté
pour Jérôme !
http://rennes-info.org/Liberte-pour-Jerome
Retraites
: Sarkozy débloque pour de bon :
http://www.marianne2.fr/Retraites-Sarkozy-debloque-pour-de-bon_a198786.html
Retraites
: le gouvernement accélère la fin des débats au
Sénat :
http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/retraites-gouvernement-accelere-fin-des-debats-senat-47489
Pourquoi
le gouvernement va tomber !
http://inventerre.canalblog.com/archives/2010/10/20/19378480.html
Le
sarkozisme est un bonapartisme :
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-sarkozisme-est-un-bonapartisme-82185
Organiser
la dépendance :
http://www.legrandsoir.info/Organiser-la-dependance.html
Le
camp Sarkozy piétine un à un tous les contre-pouvoirs :
http://www.rue89.com/2010/09/17/le-clan-sarkozy-en-lutte-contre-le-reste-du-monde-167032
Pourquoi
Sarkozy a perdu :
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/pourquoi-sarkozy-a-perdu-80766
Envoi d'ATTAC-France : http://www.france.attac.org/
UN VERDICT COUPERET POUR LES RETRAITES
la répartition guillotinée !
Communiqué
des signataires de l’appel national :
« Faire
entendre les exigences citoyennes sur les retraites
»
http://www.exigences-citoyennes-retraites.net/
Source : http://blog.exigences-citoyennes-retraites.net/?p=201
16 juin 2010
Ainsi, le gouvernement a-t-il tranché comme ses prédécesseurs l’avaient fait en 1993 et en 2003, en n’écoutant que le chant du Medef et restant sourd à toutes les propositions émanant de la société ne rentrant pas dans sa logique. Avant même qu’il entame un simulacre de concertation tout était dit : hors de l’obligation de travailler toujours plus, point de salut pour les retraites, et surtout pas de quartier pour les retraités.
Refusant de reconnaître que le niveau moyen des retraites par rapport aux salaires avait reculé de 15 à 20 % parce que nombre de salariés ne pouvaient déjà pas satisfaire à l’obligation actuelle de cotiser 40,5 ans et parce que les deux tiers d’entre eux étaient déjà hors emploi à 60 ans, il va encore aggraver cette baisse du niveau des pensions en portant la durée de cotisation à 41,5 ans en 2020.
Alors que l’âge moyen de cessation d’activité est inférieur à 59 ans, le gouvernement recule l’âge légal de départ à 62 ans dès 2018, ce qui est encore plus rapide que ce qui était envisagé, et, de manière parallèle, celui auquel on peut partir à taux plein, c’est-à-dire sans décote. Seront particulièrement pénalisés, non seulement ceux qui auront commencé à travailler tôt, mais aussi de nombreux salariés, essentiellement des femmes, qui devront attendre plus longtemps, en situation de précarité, l’âge du taux plein pour ne pas subir de décote. Annoncé comme devant être une « réforme juste », le projet présenté ne comporte rien qui soit à même de réduire les inégalités de pensions entre les hommes et les femmes et au contraire, celles-ci ne pourront que se creuser.
Donnant pleine satisfaction au patronat, il n’envisage de prendre en considération la pénibilité du travail qu’au cas par cas et ce sera au salarié de faire la preuve médicale que son métier à été pénible. La retraite devient vraiment une affaire de gestion individuelle dans laquelle le droit collectif à la protection disparaît.
Poursuivant la même tactique politicienne de division du salariat, les fonctionnaires sont encore montrés du doigt et pénalisés, alors que, à qualification égale, le niveau de leur pension est équivalente à celle des salariés du privé comprenant le régime général de base et le régime complémentaire. L’augmentation du taux de cotisation pour les fonctionnaires n’est en fait qu’une façon déguisée de baisser leur salaire.
Par petits bouts, à tour de rôle, toutes les catégories voient leurs conditions se dégrader, chaque recul de l’une servant à justifier le recul de la suivante, avec une double, voire triple peine pour les femmes, les travailleurs précaires et ceux qui sont restés longtemps au chômage. En condamnant les salariés âgés à travailler toujours plus tard, on aggrave les difficultés d’entrée dans la vie active des jeunes. L’Insee vient d’établir que dans le contexte de la crise, le taux de chômage des jeunes s’est encore accru, de même que la proportion de salariés, hommes et femmes, en sous-emploi.
Commencée sur la base d’un mensonge grossier « il n’y a qu’une solution, travailler plus », la contre-réforme Sarkozy-Fillon-Parisot s’achève en prévoyant un nouveau hold-up sur la richesse produite par les travailleurs. Le gouvernement et le patronat ont nié la possibilité de trouver de véritables sources de financement supplémentaire parce qu’ils entendaient conserver « l’acquis » des classes possédantes au cours des dernières décennies. La baisse historique de la part salariale dans la richesse produite est entérinée. Pourtant, la soumission à cotisation des revenus financiers distribués par les entreprises à leurs actionnaires et créanciers permettrait de réunir des ressources supérieures au déficit de toutes les caisses de retraite, et cela dès aujourd’hui et pour demain. Le gouvernement se contente de prévoir un prélèvement sur le capital ridiculement bas de 3,7 milliards en 2010 alors que le déficit annoncé dépasse 32 milliards.
Au-delà des contrevérités que gouvernement et patronat assènent quotidiennement en matière de financement des retraites, ce qui est en jeu, c’est la place du travail dans la vie, la place des travailleurs et des retraités à qui il n’est reconnu que le devoir d’exister comme subordonnés à l’exigence du capital et uniquement comme tels. Ce qui est en jeu aussi, c’est le type de développement humain qui est promu : à la nouvelle contre-réforme des retraites correspond un modèle d’où est exclue, la possibilité d’utiliser les gains de productivité pour réduire la durée du travail, et dans lequel la société est vouée à jamais au productivisme.
Tout
cela serait simplement absurde si cela n’intervenait pas dans
un moment caractérisé par une crise majeure, inédite
par les multiples dimensions qu’elle comporte, du financier à
l’économique, du social à l’écologique,
et du politique au culturel. En un mot, la destruction progressive
des retraites par répartition est la figure de proue de la
stratégie des classes dominantes cherchant à faire
d’une pierre deux coups : faire payer la crise aux salariés,
aux retraités et aux populations les plus fragiles, et trouver
de nouveaux espaces à la marchandisation et à
l’accumulation financière. Ce n’est pas simplement
absurde, c’est mortifère pour la société.
ATTAC FRANCE - FONDATION COPERNIC
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presse :
Jean-Marie Harribey : 06 85 71 25 82
Christiane Marty : 06 86 25 23 88
Willy Pelletier : 06 75 25 77 76
Envoi par
Gilbert Marquès :
http://www.jj-pat-rey.com/FEUXDELAMER/PROSE/oeuvresamies/g-marques/index.html
http://www.jj-pat-rey.com/FEUXDELAMER/POESIE/oeuvresamies/g-marques/index.html
ET SI NOUS PARLIONS RETRAITES ?
lundi 4 octobre 2010
Les différentes manifestations qui se sont tenues, en dehors de la querelle débile de chiffres auxquelles elles donnent lieu entre les autorités et les syndicats, me semblent un succès.
Manipulant les chiffres mais surtout la réalité, le gouvernement veut faire croire à un essoufflement et va même jusqu'à dire être approuvé par une "majorité", ce qui le conforterait dans sa position suicidaire. Nous n'allons donc certainement pas couper à cette réforme en l'état, ce qui est absurde.
Personnellement, et là, ça n'engage que moi, il y a longtemps que je pense qu'une refonte totale du système de retraite est nécessaire. Pour quelles raisons ? Ce ne sont pas celles invoquées par le gouvernement mais celles-ci : en dehors du fait indéniable qu'il y a allongement de la durée de vie, ce qui ne signifie pas arriver à l'âge de la retraite en bonne santé, il y a surtout le fait que les jeunes générations commencent à travailler de plus en plus tard et aussi de moins en moins compte tenu des 35 heures. Il y a donc immanquablement un manque à gagner pour financer les fonds de retraite d'autant que si autorisation a été donnée pour débloquer des quotas d'heures supplémentaires dans les entreprises, ces heures rémunérées avec majoration ne sont pas soumises aux cotisations sociales. Idem dans le service public où toutes les primes venant gonfler le salaire mensuel, ne comptent pas dans le décompte des cotisations même si elles sont soumises à l'impôt. Par conséquent, le plus souvent les retraites sont calculées sur le salaire de base hors prime et heures supplémentaires d'où l'absence d'une source importante de financement qui ne profite pas non plus au travailleur qui va voir le montant de sa retraite bien moindre que les 50% obligatoires, annoncés pour celui partant à taux plein.
Donc, si la réforme est unanimement reconnue inévitable, c'est sur son financement et non sur l'âge de départ qui devient anecdotique compte tenu du début dans la vie active. Il ne servait donc à rien de se focaliser sur le report du départ de 60 à 62 ans pour un taux plein puisqu'une grande majorité de gens ne pourra pas partir à 60 ans avec le maximum faute d'une durée de temps de travail assez longue. Financièrement d'autre part, repousser de deux ans ne sert comptablement strictement à rien.
Donc, il ne me semble pas nécessaire de reporter l'âge de départ de 60 à 62 ans mais…
- Dans un premier temps déjà, d'harmoniser les différents systèmes en alignant privé et public sur une même ligne et en supprimant ces fameux régimes spéciaux qui, dans bien des cas, n'ont plus lieu d'être. Ceci signifie, entre autre, que tout travailleur ait une durée de travail uniforme quel que soit le secteur dans lequel il œuvre et surtout d'abolir les régimes protégés à l'exemple de celui des parlementaires.
- Ceci implique qu'il y ait donc non plus deux poids et deux mesures avec 37,5 ans de durée de cotisation dans le public et 41,5 dans le privé mais peut-être, la durée est à définir, 40 ans pour tous.
- Ensuite, supprimer la notion d'âge obligatoire de départ qui serait donc fixée maintenant à 62 ans mais laisser libre le travailleur de partir dès qu'il a atteint le quota d'annuités nécessaire pour percevoir la retraite à taux plein. Cela permettrait ainsi à ceux qui ont commencé tôt de partir plus tôt s'ils le désirent et pour les autres, de poursuivre leur activité en fonction de leurs besoins ou de leurs désirs.
Parvenu à ce stade, je tiens à apporter une précision. En effet, j'ai volontairement employé le terme de travailleur et non celui de salarié car, a priori, l'ensemble des régimes retraites des commerçants, artisans, professions libérales et agricoles ont été harmonisés voilà déjà quelques années sur celui des salariés du secteur privé. Seuls, les salariés se trouvent avec des régimes différents qui ne sont toujours pas uniformes et qui entraînent des disparités aujourd'hui difficilement justifiables.
- Le problème de l'âge de départ à la retraite résolu, reste celui du financement. Celui retenu par l'Etat dans sa réforme est parfaitement injuste tel que s'accordent à le faire remarquer tous les acteurs politiques, syndicaux et sociaux. Pourquoi ? Parce qu'avec l'allongement du temps de cotisation et le report de l'âge de départ, la plus grande part de ce financement est assuré par les travailleurs eux-mêmes. Les transactions financières notamment au niveau boursier, les grandes fortunes avec le bouclier fiscal et malgré l'ISF, les entreprises enfin sont peu impactées. Hors, si le système par répartition tel qu'il existe doit être conservé, le financement doit être équitablement réparti entre tous les acteurs économiques.
Ceci veut dire que des prélèvements doivent être opérés sur un certain nombre de transactions qui y échappent actuellement tel les primes de départ des grands patrons avec parachute doré.
Ceci signifie aussi que les entreprises doivent davantage être impliquées dans ce financement sachant que leurs patrons sont aussi des retraités en puissance. Cela relève du simple bon sens pour le partage des richesses qui, au sein d'une entreprise, sont procurées par le travail de tous, du directeur au balayeur.
Enfin, et c'est inévitable, les travailleurs devront aussi participer parce qu'il ne peut être question qu'ils aient l'argent du beurre, le beurre et la crémière en prime mais avant cependant de leur demander de cracher au bassinet s'ils veulent des retraites décentes, qu'il soit commencé par l'harmonisation des systèmes et l'inclusion dans les revenus de l'ensemble de ce qui constitue la rémunération donc, primes comprises.
- J'en terminerai en relevant ce qui peut passer pour une anomalie dont peu d'observateurs ont relevé le paradoxe qu'elle représente. Repousser l'âge de départ à la retraite me semble en effet une aberration. Pourquoi ? Dans un pays où le taux de chômage est fort chez les jeunes, maintenir les seniors au travail plus longtemps paraît illogique puisque c'est empêcher les jeunes d'accéder à un emploi et donc, outre le fait de les maintenir dans une forme de précarité, de les obliger eux aussi à travailler ensuite plus longtemps lorsqu'ils auront accès au travail. En outre, la réalité du terrain, loin des cabinets ministériels, démontre amplement que les chefs d'entreprise font en sorte, depuis de nombreuses années déjà, de se séparer des travailleurs les plus anciens. Non qu'ils soient incapables ou même moins compétitifs mais beaucoup plus prosaïquement parce qu'ils coûtent cher. Souvent, en fin de carrière, avec le salaire d'un seul employé, il est possible d'en engager deux. Ainsi, et notamment depuis les délocalisations, le turn- over dans certaines entreprises est-il une politique généralisée pour avoir de faibles coûts de revient mais, en contrepartie, un gonflement conséquent des bénéfices. D'ailleurs, les formateurs font bien comprendre qu'il est aberrant pour ne pas dire antisocial de vouloir faire toute une carrière dans la même entreprise. Il faut être mobile, selon le nouvel adage…
Ainsi peut-on sans doute comprendre l'inquiétude des étudiants pour leur avenir car penser pour eux à leur future retraite signifie aussi songer avant au travail qu'ils espèrent avoir, et c'est peut-être pour ces raisons qu'ils ont rejoint les rangs des manifestants. C'est du moins ce dont ils sont conscients, j'espère.
Vous remarquerez qu'au cours de cette réflexion, je n'ai pas abordé deux problèmes qui ont été mis en exergue et qui servent à masquer partiellement les essentiels : la retraite des femmes et la pénibilité.
- Selon un constat dressé récemment, moins de 50% des femmes partiraient à la retraite avec une carrière complète et à taux plein. Mis en cause la disparité des revenus hommes/femmes malgré la loi qui stipule qu'à travail égal, salaire égal et une carrière fractionnée.
Pour remédier à cet état de fait, commencer par obliger les entreprises à appliquer la loi sur l'égalité des revenus résoudrait une partie des différences de montant des pensions pour une durée identique de travail.
Ensuite, la loi toujours, permet à une femme lorsqu'elle est enceinte et a des enfants en bas âge, de bénéficier de divers avantages parmi lesquels des congés de maternité, la possibilité de prendre un congé parental ou encore de travailler à temps partiel, conditions pouvant être améliorées en fonction des conventions collectives. Cependant, il s'agit de possibilités laissées à une femme et non d'une obligation. La décision de bénéficier ou non de ces avantages relève d'un choix personnel, ce qui implique a priori que la personne est responsable des effets qui en découleront. Dès lors, argumenter en disant qu'en la matière l'Etat est responsable me paraît exagéré. Il est à supposer qu'une femme qui prend la décision de réduire son activité pour se consacrer à l'éducation de ses enfants le fait en connaissance de cause et notamment en faisant ses comptes sachant que la perte de revenus est partiellement compensée par des allocations. Je pense par conséquent que les femmes concernées ne font pas un mauvais calcul, mais ne vont pas jusqu'au bout du raisonnement. Elles voient seulement l'immédiat dans lequel elles ne perdent pas grand chose. Cependant, une majorité ne doit pas penser à l'impact que cette décision aura sur la retraite pour laquelle il manquera et un temps d'activité et des cotisations, puisque les allocations ne sont pas soumises aux prélèvements sociaux.
La solution pourrait par conséquent se trouver dans la soumission de ces allocations et autres aides aux prélèvements sociaux afin qu'il n'y ait pas de perte au bout du compte ; mais est-elle juste par rapport aux femmes qui continueraient leur activité à temps plein tout en élevant leurs enfants ?
- La pénibilité. Il s'agit d'une notion apparue dans les années 50 pour certains métiers bien définis. Depuis, elle n'a pas été revue alors que l'ensemble des métiers concernés a fortement évolué en fonction notamment des nouvelles technologies, que certains ont disparu et que d'autres sont au contraire apparus. Comme toute notion, la définition en est fluctuante et il y aurait nécessité à l'actualiser pour approcher la réalité aussi objectivement que possible.
Pour ma part, il me semble qu'à cette notion pour le moins floue, il faudrait substituer autre chose de plus concret. Quoi ? Je n'en sais rien mais peut-être serait-il possible, en se rapprochant des caisses d'assurance maladie, de définir certains secteurs à risques entraînant maladies professionnelles ou incapacités physiques à assurer certains métiers à partir d'un temps déterminé. Ce pourrait être un des rôles également des Comités d'Hygiène et de Sécurité qui siègent au sein des entreprises, en relation avec la médecine du travail. Ces instances existent mais sont peu et souvent mal utilisées.
Certains parlent d'un éventuel référendum qui a aussi été évoqué par certaines personnalités, politiques ou non. Pour ma part, je n'y suis pas opposé, même si je pense que le résultat ne signifiera pas grand chose, sauf à manifester une opposition de masse qui n'empêchera pas le gouvernement de passer sa réforme en force, et sous réserve encore que tous les râleurs aillent effectivement aux urnes. Pas d'illusion ! Même blackboulé, SARKO ne fera pas machine arrière et le vote, uniquement de protestation, ne résoudra rien des problèmes dont je viens de parler. J'ai ouvert quelques portes de solutions possibles. Il doit en exister d'autres et notre tâche est justement de faire en sorte qu'elles soient maintenant discutées et pour certaines mises en œuvre comme alternatives à celles proposées par le gouvernement dont le but inavoué n'est justement pas de consolider le système des retraites par répartition, mais de favoriser à long terme le système des retraites par capitalisation comme cela se pratique dans la majorité des pays économiquement développés. Il n'y a plus solidarité mais individualisation, chacun construisant sa retraite selon ses moyens. C'est d'ailleurs déjà le cas par le biais des caisses de retraite complémentaire, ce qui fait que nous dépendons d'un système hybride où il y a une part d'obligation et une part de volontariat.
Voilà, ainsi un aperçu de ce que peut penser un simple quidam sur ce sujet. J'attends les commentaires.
Gilbert
MARQUÈS
Envoi par Guy Crequie : http://guycrequie.blogspot.com/
REFORME
DES RETRAITES EN FRANCE
ET……MOUVEMENT
SOCIAL ET…..EXPRESSION DE LA JEUNESSE
!
1°
Pour une action syndicale en correspondance avec l’économie
et les pouvoirs politiques de notre temps !
Le conflit sur le dossier des retraites, malgré l’unité syndicale, n’a pas fait fléchir le gouvernement. Celui-ci veut faire voter sa réforme en négligeant le dialogue social, sous l’angle, que le noyau dur de son projet n’était pas discutable et amendable, et donc, il a décidé à priori. Ceci, alors que forcément, dans les conditions actuelles, il devra à nouveau être discuté dans quelques années !
Pour les salariés, et alors que le mouvement social était soutenu à 70%, c’est la colère, la frustration. Le poids de la rue et des arrêts de travail n’ont pas suffi actuellement, à faire revenir le gouvernement sur sa réforme. Ce jour, l'intersyndicale va proposer une suite a mouvement social.
La
réalité de la crise économique actuelle que nous
subissons, les modes d’existence avec le crédit, la
crainte de lendemains incertains, l’individualisme encouragé
plus prononcé, bref, les formes collectives d’engagement
sont freinées par les constats de vie .Malgré, la
répétition et l’ampleur des cortèges de
manifestants et les renforts des étudiants et lycées à
un stade du conflit, les arrêts de travail dans nombre de
professions n’ont pas encore été assez massifs et
suivis sur la durée, pour peser suffisamment sur le
gouvernement. Surtout, le Président de la République, a
fait de cette réforme un enjeu personnel de son quinquennat.
Depuis la révolution industrielle, l’action syndicale a peu changé dans ses formes de manifestation : grèves, occupations d’usines, manifestations de rues. Surtout, ce triptyque, pour être efficace, a besoin de monde et d’expression majoritaire. Or, certains secteurs professionnels peu syndicalisés, ou en difficulté économique, ne répondent pas à ces exigences.
Dans les années 60/70, et notamment après les événements de mai et juin 1968,les dirigeants de la CGT, considéraient les lutte sociales, comme le moment élémentaire nécessaire avant le relais de l’action politique pour la transformation réelle de structures de la société capitaliste. A l’époque, il est vrai, le PCF avait un score électoral avoisinant plus ou moins les 20% et l’idée dominante restait celle de la démarche programmatique, dont le programme commun de gouvernement signé en 1972 par les partis de gauche était l’illustration parfaite.
Or déjà en 1972, lors d’un CCN (Comité confédéral national),la CGT s’interrogeait sur les conditions d’une action syndicale efficace et responsable, qui tienne compte de la démocratie syndicale et ouvrière (mouvement majoritaire) du poids de l’opinion publique et du rôle des médias.
Aujourd’hui, nous sommes au stade de la mondialisation. Il y a la réalité de l’Union Européenne, des agences de notation, du G20, etc. Le mouvement syndical qui part du local doit également penser global ! Certes, il y a les organisations syndicales internationales, lesquelles cependant des années 80 à 2000, étaient moins présentes sur la scène internationale que des ONG refusant le modèle économique actuel.
Alors, que les sciences et les techniques font des progrès par bonds qualitatifs, les formes de luttes sociales n’ont guère évoluées. Le sujet est complexe et difficile.
Dores et déjà en 2012, l’une des exigences de ce conflit des retraites, sera que les représentants des confédération syndicales, interpellent les candidats à l’élection présidentielle désignés par leur part à la candidature pour leur exprimer les attentes des salariés. Ceci, bien entendu, dans le respect de leur indépendance syndicale .Ceci est d’autant plus valable pour ceux de la gauche et en particulier auprès du PS, dont la clarification des positions est encore à faire !
Ensuite, et pour le présent et rapidement, comme en 1972, je pense, que le moment est venu, pour que les dirigeants syndicaux se réunissent avec des experts, économistes ,juristes, spécialistes du droit social, afin de s’interroger sur les formes de luttes sociales actuelles et leur relation avec les contrats de travail de salariés : tant pour leur efficacité que pour leur crédit ! Je pense en particulier, pour des secteurs qui interviennent sur toute l’économie et les relations sociales comme : les transports routiers, ferroviaires et aériens, les ports et docks, l’énergie, les raffineries..
Dans l'immédiat, le mouvement social est encore en cours, espérons, mais le temps passe, la pression peut-elle encore être plus forte pour contraindre le gouvernement à la négociation, le temps presse ! C'est aussi la détermination de la jeunesse et hélas ! ses violences, qui peut influer ou non sur la suite sociale à venir.
2° REFLEXION SUR LE POUVOIR D’INTERPELLATION VIOLENTE DE LA JEUNESSE :
S’agissant
de la jeunesse, son expression parfois et hélas violente,
traduit diverses réalités :
C’est une
révolte, contre la société, ses standards, la
peur de l’avenir. C’est une expression diversifiée
d’une maturation politique précoce, mais en même
temps mal protégée, fragilisée par
l’incertitude du futur et celle du présent qui est : «
on leur donne la parole et on leur reprend »ce qui
correspondait à des tentatives de dialogues dans les
banlieues, puis ???
Depuis quelques mois, Fadela AMARA chargé du plan banlieue est silencieuse ! Quant à son plan et sa réalisation ??? = Silence, et surtout, il semble un fiasco faute de moyens adaptés, et de dialogues vrais et sans concession concernant la situation des formations et leur débouché en emplois, en logement, et en luttes contre les trafics d’influence : drogue, économie parallèle...
Le rapport de la jeunesse au travail n’est plus ce qu’il était en 1960. Il est souvent vécu comme un passage obligé parfois irrégulier, mais sans moyen d’épanouissement professionnel et de promotion sociale.
L’effervescence, être ensemble, s’exprimer contre, profiter des circonstances pour manifester une existence… Bref, c’est une intelligence cognitive et connective, qui anticipe avec son émotion et ses réseaux, un ras –le-bol, un désarroi.
L’Etat,
est au service de lobbies, de couches privilégiées et
non celui du peuple dans sa diversité. Il n’y a pas de
présentation d’un futur attrayant, à part
l’échéance présidentielle à venir
qui motive surtout les ambitions personnelles, l’avenir, d’un
certain personnel politique.
Les notions de service et de devoir ne parlent plus vrai selon la représentation que vivent de nombreux jeunes de la société civile actuelle.
L’idéologie
du pouvoir devient celle de la légitimation de son action :
c’est la conscience consciemment inversée du monde réel
des valeurs d’humanité, de solidarité et de
fraternité.
© Guy CREQUIE
http://guycrequie.blogspot.com/
Ancien
dirigeant syndical interprofessionnel de 1968 à
1985.
Ecrivain, chercheur en sciences sociales sur la philosophie
du sens et de la totalité
chanteur pour la paix et les droits humains, auteur d’ouvrages sur :
la
révolution de l'esprit (pour l'humanisme en action) -
Réconcilier les droits et les devoirs -
et à
paraître, concernant la philosophie et l’autonomie
citoyenne de pensée.
Envoi
de Üzeyir Lokman Cayci : http://monsite.wanadoo.fr/SEVGI
http://uzeyircayci.sitemynet.com/fleur/index.htm
NOS RETRAITES !
27/09/2010
« Jamais nous ne tolérerons qu’un seul de nos avantages de la Sécurité sociale soit rogné… Nous défendrons à en mourir, avec la dernière énergie cette loi humaine et de progrès. » ( Ambroise Croizat, ministre des Travailleurs en 1950)
A
l’heure du démantèlement de nos acquis sociaux de
progrès, en particulier du régime des retraites,
souvenons-nous de l’enchaînement historique qui nous a
amenés là !
Ambroise Croizat, membre de la
Commission consultative autour du Général de Gaulle à
Alger fut celui qui, dès mars 1943 concevait le rêve du
Conseil National de la Résistance, constitué , lui, le
27 mai 1943 à Paris avec toutes les organisations de la
Résistance unies, sous la présidence de Jean
Moulin.
Dès novembre 1943, devant l’Assemblée
Consultative Provisoire à Alger, le Général
de Gaulle déclarait : «
La
France veut que cesse le régime économique dans lequel
les grandes sources de la richesse nationale échappaient à
la Nation où les activités principales de la
production et de la répartition se dérobaient à
son contrôle, où la conduite des entreprises excluait la
participation des représentants des travailleurs et des
techniciens dont, cependant elle dépendait .
Il
ne faut plus qu’on puisse trouver un homme ou une femme qui ne
soit assuré de vivre et de travailler dans des conditions
honorables
de salaire, d’alimentation, d’habitation, de loisirs,
d’hygiène, et d’avoir accès au savoir et à
la culture.
»
Réuni
dans la clandestinité, le 15 mars 1944, le Conseil National de
la Résistance adoptait à l’unanimité son
programme d’action, le programme du Conseil National de la
Résistance remis au Générai de Gaulle, président
du Gouvernement provisoire, à l’Hôtel de Ville
de Paris dès son arrivée à la Libération.
Le Président de Gaulle confia la réalisation du domaine
du progrès social à son ministre du Travail,
Ambroise Croizat, qui le réalisa magnifiquement !
L’écrivain
Michel Esthévent rapporte «
De
1945 à 1947, il ( Ambroise Croizat) laisse à
l’agenda du siècle ses plus beaux acquis : La
généralisation des retraites, un système de
prestations familiales unique au monde, la médecine du
travail, la prévention dans l’entreprise, le statut
des mineurs, celui des électriciens et des gaziers, sans
oublier les lois sur la formation professionnelle, la caisse
d’intempéries du bâtiment,
la classification des salaires. ;;;
»
Depuis
que ces mesures de progrès sont entrées dans la vie,
la droite, le patronat, n’ont pas cessé de tenter
de détruire ces avancées sociales et surtout depuis le
règne de Sarkozy qui désire faire mieux que les Juppé,
Balladur, Fillon…
En octobre 2007, Monsieur
Denis Kessler, bras droit du Baron Sellières, Président
du M.F.D.E.F, écrivait dans « Challenge » :«
Il s’agit aujourd’hui
de sortir de 1945 et de défaire METHODIQUEMENT le programme du
Conseil National de
la Résistance !
»
Sarkozy, depuis qu’il est élu réalise avec
zèle, METHODIQUEMENT, ces prescriptions !
«
Il a raboté : La sécurité sociale de 1945…
Le code du travail de 1945… Le régime des
retraites mis en place en 1945… Il a supprimé la
« négociation » avec les syndicats, représentants
des travailleurs, pour la remplacer par la « concertation
» puis par » l’information » de ses décisions
autoritaires et irréversibles ! Et il n’a
pas fini !
Sarkozy s’est ainsi attaqué au Programme
du Conseil National de la Résistance historiquement mis en
œuvre par le Gouvernement Provisoire de la République en
1945, après la Libération, Gouvernement d’union
nationale, présidé par Le Général
de Gaule, et qui comptait des Communistes, des Socialistes, des
M.R.P, des Radicaux, des R.P.F….
Nous n’avions,
à l’époque pas de génération
précédente qui avait cotisé. Nous commencions
avec rien, dans un pays en ruines ! Le chantier est énorme.
Il commence quand Ambroise Croizat, Communiste, est nommé
ministre du Travail par de Gaulle en novembre 1945 .Cent trente huit
caisses de Sécurité Sociale sont crées en
deux ans par des anonymes après leur temps de
travail ou sur leurs congés ! J’ai vécu cette
époque
!
C’EST CELA QUE SARKOZY DEFAIT METHODIQUEMENT ! ../…
Pour
ce faire, l’Etat s’appuie sur des arguments fallacieux
:
I-
On vit plus longtemps, donc il est « légitime »
de travailler plus longtemps. ! D’où sort-il cette
loi ? Si les chercheurs scientifiques et les progrès de
la Médecine ont fait progresser notre temps de vie, en
moyenne, ce n’est pas dans le but de permettre au
patronat esclavagiste de prélever les richesses
produites par les travailleurs durant deux ans de plus !
Mais, au contraire, pour qu’ils puissent
profiter un peu du repos bien gagné d’un temps de
retraite qui est souvent très court. Travailler
deux ans de plus, aura pour effet, rapidement, de
diminuer la prolongation de la vie des travailleurs déjà
usés par des tâches très dures, des cadences
infernales et de raccourcir leur temps de retraite !
Les
exploiteurs se considéreraient-ils comme propriétaires
de notre force de travail à vie ?
II-
On nous dit : « Dans tous les pays d’Europe on part en
retraite après soixante ans !» Faudrait-il encore
comparer l’organisation du travail, la
productivité, la pénibilité… !
Et puis, la France a toujours été à la
pointe du progrès social et nous en étions très
fiers !
Est-ce nécessaire de devenir la lanterne rouge, rétrograde,
en ces domaines aussi ?
Assez de cette politique qui veut retourner aux anciens privilèges
d’avant la deuxième guerre mondiale, dans un
régime en déliquescence qui s’effondre devant les
appétits insatiables des exploiteurs et des financiers
!.
La population manifeste avec force pour dire sa
réprobation de la « réforme » de Sarkozy et
en demande la remise à plat dans une vraie négociation
où les syndicats pourront exposer et défendre les
revendications des travailleurs manuels et intellectuels, des
handicapés, des femmes, des mères de famille, des
jeunes, des anciens et des retraités et présenter une
retraite juste et humaine !
POUR
LA RETRAITE A 60 ANS, SANS AUGMENTATION DES COTISATIONS
!
« Ceux
qui vivent sont ceux qui luttent
»
( Victor Hugo )
Mathilde
FILLOZ
Citoyenne
et poète,
Résistante, dans sa 99ème année.
Envoi par Jack Harris : http://harris.jack.monsite.wanadoo.fr/
Bien
cher Jean-Jacques,
Voilà bien longtemps que je ne
t'ai donné de mes nouvelles car, tout comme toi, dont j'ai pu
suivre tes malheureuses pérégrinations, je me suis
débattu dans des galères.
Aujourd'hui, je
me contente de t'adresser un petit texte dont tu auras toute latitude
pour faire bon usage selon ton habitude.
En te rappelant
mes meilleurs sentiments de fraternelle amitié.
Jack
Harris
SOURDE COLERE
Mes écrits, je le sais, sont souvent implacables
Et les mots que j’emploie paraissent meurtriers,
Je n’ai point d’autres choix envers les misérables
Qui, pour le peuple, sont de nouveaux négriers.
Car en se pavanant entourés de richesses
Acquises sans jamais s’être sali les mains
Mais en causant des drames et semant des détresses
Appauvrissant
autrui, puis lui volant ses biens.
Tous
ces monstres sans cœur n’ont pas droit au respect,
Comme des parasites ils aiment à s’accrocher;
Le poison qu’ils distillent en paroles est infect
Et
n’a d’autre pour but que nous annihiler.
Pour
contrer ces malfrats je n’ai que mon langage
Afin de dénoncer tous les esprits pervers
Qui causent ma colère et me mettent en rage
En souillant la beauté de tout notre univers.
MORALITE :
Le jour où les politiciens percevront le RMI
notre
pays se portera bien mieux
Extrait
de "Brumes
d’automne"
© Jack HARRIS