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Accueil général * Choix archives * Site littéraire * Archives 2009
Article 1 : FRANCE : ETAT PRE-TOTALITAIRE ?
par Jean-Jacques REY
Article 2 : POUR UN MOUVEMENT DES CHOMEURS ET PRECAIRES A RENNES ET AILLEURS
par Mouvement des Chômeurs et Précaires en Lutte de Rennes (envoi de CIP-IDF)
Article 3 : LA GLOIRE ET LA RIVIERE : Témoignage poignant sur la réalité en centre de rétention
par une permanente de la Cimade, transmis par Jean-Luc (envoi de Pedro VIANNA)
Article 4 : DES INNOCENTS CONDAMNES A UN MOIS DE PRISON FERME
par amis de Jean-Salvy et Samuel, avec accord membres de familles (envoi de Jean GONNY)
par Jean DORNAC
Article 6 : LA PLUS GRANDE REBELLION DE TOUS LES TEMPS
par Anonyme (envoi de Christiane CAPPONE)
Article 7 : REUNIFICATION DE LA BRETAGNE
par Gérard GAUTIER
Article 8 : GREVE GENERALE EN PALESTINE OCCUPEE : la confrontation et le défi
par CIREPAL (Centre d’Information sur la résistance en Palestine)
Article 9 : JE SUIS LE NOUVEL ORDRE MONDIAL (texte musical)
par Ariel BOUCHER
FRANCE : ETAT PRE-TOTALITAIRE ?
-
Fichage généralisé de la population
-
Atteinte à la libre expression et à la liberté
d’opinion
- Intrusion dans la vie privée des
gens
- Remise en cause de la séparation des pouvoirs
- Criminalisation des mouvements sociaux
-
Arbitraire de la soi-disant lutte contre le terrorisme
-
Chasse à l'étranger et ignorance du droit
d'asile
- Volonté de contrôle et censure
d’Internet
- Attaque contre la culture, la recherche
et l’éducation
- Mise au pas et contrôle
des médias
- Démolition des services publics
Et j’en oublie ! …
Décidément, je ne peux pactiser avec les représentants d’un pouvoir qui détruit la nation, pour soumettre les individus aux intérêts supranationaux de l’oligarchie. Ils opèrent une politique de rupture, oui, mais avec les valeurs républicaines, et cela est fomenté par des « gangsters » qui ont souvent baigné dans une culture d’extrême droite !
Oui, je le dis tout net, je ne peux plus supporter ces gens au pouvoir actuellement en France. Ils sont une vraie tache morale pour le pays. Ils mènent une politique de gribouille qui portent atteinte aux libertés fondamentales des citoyens. En outre, j’estime et cela n’engage que moi, que les intérêts nationaux ont été trahis dans plusieurs domaines, il y a un coup d’Etat, déguisé, dont on ne mesure pas encore toute l’ampleur. Les gens de ce pouvoir grouillent comme les asticots sur une charogne ! Ils commettent une sorte de fascisme qui vide l’éléphant de la démocratie par l’intérieur, jusqu’à n’en laisser que les apparences… Ils essayent de conserver les formes légales, mais c’est une dictature qu’ils mettent en place ! Ceux qui programment ce genre de société mortifère, devraient être condamnés avec sévérité. Je souhaite donc qu’ils rendent des comptes un jour ou l’autre pour tout le mal qu’ils font à la France et à sa société, il n’y a pas d’irresponsabilité qui tienne, c’est trop facile de démolir (ses jouets ?) et de dire ensuite : j’avais le droit, oubliez-moi ! …
Ceci dit et pour bien faire, je suis d’accord avec certains. Pour changer l’orientation du pouvoir en France, présentement engagé dans cette voie dictatoriale, il faut s’emparer de la clef de voûte du système, dans le cadre institutionnel, actuel : la présidence de la république. Pour pouvoir changer les choses ensuite (du moins s’en donner la possibilité) de manière à ce qu’il ne se reproduise plus ce qui s’est passé aux deux dernières élections de ce type… Il faut donc constituer un large rassemblement qui aura un objectif précis, délimité dans le temps : remporter les présidentielles. Après, chacun pourra faire jouer ses différences, dans le cadre républicain. En effet, il m’apparaît urgent de redorer notre blason, du point de vue civilisation. Un tas de frustrés et de simplistes, ne voyant pas plus loin que le bout de leur nez, ont donné l’avantage à une clique d’opportunistes et de cyniques, qui se moquent bien de leur sort d’ailleurs ; car, seuls, les intéressent, le pouvoir et les richesses (matérielles). Cette clique a dévoyé ensuite quelques ambitieux sans scrupules… Le pragmatisme peut être tourné à toutes les sauces, mais pas l’honneur et la probité : ceci vaut pour tout le monde. Ce qui m’apparaît le plus grave, c’est que la politique de classe et de casse sociale, inspirée par l’ultralibéralisme à la mode néocon, a mis notre pays au premier rang des démocraties perverses où les extrémistes se taillent la part belle, au détriment du bon sens d’une majorité de citoyens, pour ne dire que cela ! Il est temps d’agir efficacement et de renvoyer à leur réel poids, ces fauteurs de trouble qui n’ont eu de cesse de travailler les faiblesses humaines, et qui continuent encore, appauvrissant la nation. Ce large rassemblement pourrait s’appeler : Face Au Péril !
Les
valeurs universelles de la République Française sont
trahies, je répète. Ce sont les archaïsmes divers
qui expliquent la situation ridicule où l’on est. Sur un
plan plus général, depuis dix ans, nous avons été
servis en Occident et l’Europe est en train de s’illustrer
! Nous sommes sous la coupe de gens qui masquent leurs insuffisances
par l’arrogance ; qui plus est, ils n’ont aucun sens de
la mesure et de l’à-propos, car ils n’ont aucun
sens de l’Histoire (ils s’en vantaient !) et de la
finalité du monde : ce qu’ils cachent sous des
croyances, et qu’en fin de compte, on peut résumer par
un manque de culture ! C’est en voulant transformer cette tare
qu’ils ont (eu) recours à la démagogie, voulant
se servir dans les plats du simplisme. Les nations ne brillent
jamais par ce biais , et c’est plutôt
une fin en soi qui signe le déclin des civilisations…
Ces ridicules ne savent que s’aligner sur la loi du plus fort,
comme en 40… Ce que ne sont pas, des gaullistes authentiques,
et pour cause !
Sarko-sa est de ce genre qui veut « policer » une nation et en même temps considère le peuple comme un troupeau de « bêtes » ignares qu’il faut mener à la baguette et soumettre à la tâche. De ce fait, il a recours à la pure tradition du carcan policier, propres aux régimes totalitaires, et tout ça pour le compte de l’oligarchie ; mais, en vérité, il n’apporte rien de neuf pour la société, il ne réforme rien, seulement il ronge jusqu’à l’os tout ce qui fait la grandeur de notre pays, et les premiers à s’en apercevoir, ce sont les chefs d’Etat étrangers et notre jeunesse qu’il poursuit de ses assiduités… Il y a trahison de la République, je dis, je re-répète, et il y a affront à notre culture ; d’où la chasse organisée à tout ce qui est intelligent : l’intelligence étant considérée en soi comme subversive ! Ces « grands esprits » font massacrer pour leurs vues des millions de gens, année après année, mais ils se présentent toujours comme des guides et protecteurs… Vrai que nous sommes toujours au Moyen-Âge, pardi !
Ce sont des jockeys de la ploutocratie, ces gens au gouvernement en France . Ce qui explique mieux leur dérive autocratique. Monsieur Sarkozy de Nagy Bocsa est un autocrate et un fauteur de trouble : qui dit mieux ? Certainement pas beaucoup d’audacieux dans les médias, domestiqués par l’argent, ils n’informent pas, ils déforment, et ensuite ils se plaignent d’être déformés ! Mais j’en rajoute, s’il cherche sans arrêt à diviser , monter les gens les uns contre les autres, notre bonhomme présidentiel, c’est peut-être autant un trait compulsif, obsessionnel, qu’une tactique élaborée pour favoriser le contrôle social, qu’en pensez-vous ? …
Nous vivons un véritable désastre intellectuel et moral. Je crains fort que l’addition soit lourde à terme pour les Français. Les néocons véhiculent un système de valeurs extrêmement mauvais, funeste, et ils le justifient par toutes sortes d’arguments spécieux. Ils ne respectent rien ( à part l’argent) et surtout pas la souveraineté populaire : ils s’en servent, c’est tout ! La France est vraiment en danger.
Qui plus est notre régime ayant donné des pouvoirs exorbitants à une espèce de monarque qui fait un mal fou à notre société, la longanimité instillée depuis des décennies dans le corps social, conduit maintenant nos concitoyens les plus faibles à disparaître… Certains préfèrent le suicide à la lutte ! Ce n’est pas ainsi qu’on tient en respect des fauves, mais peut-être que cela contribuera à les discréditer, à les enfoncer un peu plus dans le mauvais jus de la cause qu’ils servent : la justification de la ploutocratie qui ne peut exister sans réduire en esclavage des foules d'êtres humains…
Voilà, c’est fini pour un temps… On me rend matériellement impossible la poursuite de mon existence en France. Profitez bien de cet ITL, car avec les individus infâmes qui nous gouvernent et ma détermination à ne pas subir les chaînes, je ne suis pas sûr de mon avenir. J'ai fait ce que j'ai pu comme j'ai pu, et d'autres reprendront le flambeau... Nous sommes souvent chassés ou condamnés à la misère, dans notre pays natal, par des gens dont les ancêtres l’ont été : juste retour des choses ? Vengeance (in)humaine ? divine ? … En tout cas, d’autres ont connu cela avant nous, demandez aux Palestiniens par exemple … Ils nous chassent de chez nous et après ils nous font passer pour des diables : c'est un prétexte vieux comme les religions !
Au demeurant, sur un plan plus général, je pense que les créateurs culturels ne peuvent plus travailler sereinement dans ce pays où des utilitaristes (dignes du père Ubu) sont rois… Mais rassurez-vous, j’ai un moral d’acier et pleine capacité à bouger, et puis, j'ai aussi une « super-Reine » qui protège toutes mes pièces sur mon échiquier de vie, où que j'aille, et cela depuis longtemps... Bonne chance à vous quand même, beaucoup en auront besoin et pas nécessairement ceux qui sont dans le besoin !
Jean-Jacques
REY
Envoi
par CIP-IDF : http://www.cip-idf.org/
Coordination
des intermittents et précaires d'Ile de France
POUR UN MOUVEMENT DES CHOMEURS ET PRECAIRES
A RENNES ET AILLEURS
page
d'origine :
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4603
version
au format PDF : Ni chair à patron, ni chair à radiation
!
http://www.cip-idf.org/IMG/pdf/Ni_chaire_a_patron_ni_chaire_a_radiation.pdf
Ceux
qui connaissent aujourd’hui une situation de chômage et
de précarité affrontent une double nécessité,
lutter contre la situation qui leur est faite, situation qui n’a
fait qu’empirer ces derniers mois, et remettre en cause les
politiques de l’emploi telles qu’elles sont menées,
nous laissant le choix entre la radiation et les petits boulots mal
payés, exténuants et précaires.
Dans un premier temps, la crise de l’économie a signifié pour les chômeurs et précaires l’instauration d’un climat propice à l’accentuation du contrôle et des radiations, moyen de résorber les effets de la crise et d’éviter à tout prix une explosion des chiffres du chômage. Mais la crise de l’économie pourrait bien apparaître pour nous chômeurs et précaires comme une bonne nouvelle, comme le moyen d’échapper aux pressions et contrôle quotidien de l’institution, car Pôle emploi se trouve maintenant confronté à une situation qui n’était pas prévue : des pans entiers de l’industrie sont désormais touchés par un chômage de masse. Effets différés de la crise qui commencent seulement à apparaître et dont on n’a pas fini de mesurer l’ampleur, en particulier dans les secteurs de l’automobile et du textile.
L’équilibre précaire, maintenu entre les nouvelles inscriptions de demandeurs d’emploi et les radiations, ne va pas tenir longtemps dans cette situation et Pôle emploi ne sera plus en mesure d’assurer un contrôle aussi strict, ni de maintenir le même rythme de radiation, à moins de prendre le risque de voir enfler une population de pauvres à qui l’on a supprimé les revenus et qui pourrait devenir un réservoir de colère et de désespoir prêt à éclater à tout moment.
L’évolution du traitement du chômage peut se résumer ainsi : depuis la mise en place du PPAE, Projet Personnalisé d’Accès à l’Emploi, les chômeurs sont soumis à de nouvelles et multiples procédures de contrôle ; parmi celles-ci ont retiendra l’obligation d’accepter toute offre dite « raisonnable », au regard d’un marché de l’emploi qui exige de la main d’œuvre dans les secteurs où les rémunérations sont les plus faibles et les conditions de travail les plus dures, deux refus non justifiés entraînant la radiation et la suspension des allocations, ou encore la présence à toute convocation, une absence entraînant les mêmes conséquences. Il est à noter également que les conditions définies par l’offre raisonnable d’emploi évoluent au bout de trois, puis six, et enfin, douze mois, passé cette période les chômeurs sont contraints d’accepter toute offre d’emploi proposant un salaire au moins égal à leur allocation chômage.
La mise en place du RSA est venue étendre ce contrôle à l’ensemble des anciens Rmistes, puisqu’ils sont maintenant également soumis au PPAE et à l’offre raisonnable d’emploi. Les allocations qui étaient auparavant « subordonnées » à une démarche d’insertion mais qui existaient comme un droit peuvent aujourd’hui être supprimées et ses bénéficiaires laissés sans ressources, de surcroît les chômeurs et les bénéficiaires du RSA sont contraints de travailler sans pour autant connaître une augmentation substantielle de leur revenu.
La fusion ANPE-Assedic instaure le contrôle à distance, un seul numéro pour joindre Pôle emploi à présent, le 39 49, une plate-forme téléphonique régionalisée, tout contact avec Pôle emploi en dehors des rendez-vous mensuels devant être effectué par téléphone ou par mail. Finie ainsi la possibilité d’avoir un interlocuteur direct et identifiable, en cas de radiation, on n’a jamais le même conseiller pour suivre son dossier.
A cela s’ajoutent, les rendez-vous mensuels obligatoires et les ateliers bidons, auxquels il sera de plus en plus dur d’échapper, pour nous apprendre à faire un CV ou une lettre de motivation, incapable que nous sommes. Nous touchons ici aux images qu’aimeraient nous voir incarner le pouvoir et les institutions. D’un côté la figure du mauvais chômeurs, rétif à tout travail et profitant tel un parasite des allocations sociales, (c’est de cela que vient nous suspecter chaque dispositif de contrôle). De l’autre la figure de l’handicapé social incapable de réaliser lui-même une recherche d’emploi et qu’il faudra par conséquent toujours accompagner dans ses démarches.
Nous refusons cette classification et nous disons que nul chômeur n’est rétif à tout travail, mais plutôt qu’il y aura toujours des rétifs à l’ordre économique tant que nous ne pourrons pas travailler librement, selon nos aspirations et en accord avec une collectivité affranchie du capitalisme. La colère que suscitent Pôle emploi et la Caf montre qu’existe toujours un désir de défendre ses droits et d’en acquérir d’autres comme cela s’est produit pendant le mouvement des chômeurs de l’hiver 97-98. C’est pour cela qu’il est d’autant plus important, à l’heure où ces figures reviennent avec force, de faire exister une autre parole et d’affirmer que nous n’en voulons pas.
Une des premières nécessité est alors de parvenir à organiser les chômeurs et précaires pour empêcher les radiations ou pour débloquer des allocations, par des actions juridiques ou collectives, comme cela s’est fait à la commission locale d’insertion de Ploërmel et qui a permis à une allocataire de récupérer 2800 euros qui lui était dû. Une autre tâche inséparable est bien sûr de construire un rapport de force avec Pôle emploi pour obtenir le retrait du PPAE et de l’offre raisonnable d’emploi, ainsi que de la plate forme téléphonique 39 49, comme l’ont exigé les salariés grévistes de Pôle emploi en juin dernier. Enfin, s’organiser au sein d’un mouvement de chômeurs et précaire permet de trouver d’autres formes de sociabilité que celles offertes par la société-entreprise qui ne connaît que des sujets de l’économie et des variables d’ajustements. Autres formes de sociabilité que l’on pourrait qualifier d’horizontales et égalitaires.
La seconde nécessité pour un mouvement de chômeurs et précaires aujourd’hui serait de mener une lutte contre les politiques de l’emploi et l’institution chargée de les administrer, avant que celle-ci ne sous-traite massivement au privé comme cela à déjà commencé. Il y a donc une importance à frapper Pôle emploi maintenant, au moment où cette institution est la plus faible. La crise que traverse cette institution nous donne l’occasion de la mettre politiquement en crise.
Nécessité donc pour les chômeurs et précaires d’aggraver la crise de Pôle emploi qui est inséparable de la crise de l’économie. Impossible alors de souhaiter une quelconque résorption de la crise économique. Un retour à la normale, à la bonne santé économique signifierait la bonne marche de Pôle emploi et donc l’amplification des pressions exercée sur les demandeurs d’emploi, le chantage au travail quel qu’il soit pour éviter la radiation, ou encore la culpabilisation de ne pas être un employé modèle à l’heure de l’optimisme et de la reprise. La crise nous offre la possibilité d’envisager une autre réalité et d’autres conditions de vie que celles qui existaient jusqu’alors, cela nous fait penser qu’il n’y a rien à attendre d’une reprise de l’économie et du marché de l’emploi. C’est plutôt, par notre capacité à nous organiser et à nous affranchir de l’économie et de ces crises, en leurs substituant de nouvelles formes d’organisation du travail non-basées sur l’exploitation, que nous pourrons changer nos conditions d’existence, conditions d’existences que le pouvoir veut voir constituer de pauvreté, d’isolement et d’humiliation. Pour ce faire, il nous a semblé qu’une cible privilégiée était l’espace de gestion du chômage qui est également l’endroit où sont attribués un certains nombre de revenus, à l’heure où ceux-ci, dans un contexte de crise, tendent à diminuer et deviennent alors objet de luttes politiques d’importance.
Mouvement
des Chômeurs et Précaires en Lutte de
Rennes
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4441
22,
rue de Bellevue, ligne 3 arrêt Jeanne
d’Arc
mcpl2008[A]gmail.com
Envoi de Pedro Vianna : http://poesiepourtous.free.fr/ & http://actesdepresence.free.fr/
LA GLOIRE ET LA RIVIERE
Témoignage poignant sur la réalité en centre de rétention
Page
d'origine :
http://entendre.wordpress.com/2009/09/20/temoigner-temoigner-jusqu’a-ce-que-la-sideration-se-repande-et-que-les-foules-se-levent/
«
Témoigner… Témoigner jusqu’à ce que
la sidération se répande et que les foules se lèvent
»
Transmis par Jean-Luc, classé dans :
Migrants, Politique,
Société
http://entendre.wordpress.com/le-monde-et-la-pub/
---
«
Un possible : et notre désespéré reprend le
souffle, il revit, car sans possible, pour ainsi dire on ne respire
pas ».
Søren
Kierkegaard, Traité du désespoir, 1849.
---
Monsieur
N, retenu numéro 472/09 est étendu là, devant
moi, dans le bureau de la Cimade du centre de rétention de S…
Dehors,
un gamin court pour rejoindre ses copains sur le terrain de foot :
l’entraînement commence à 17 heures et il est en
retard.
Dehors, une mère de famille, cinq enfants en
orbite, rentre des courses. Sa petite fredonne la Marseillaise comme
elle fredonnerait une comptine. La mère agacée lui dit
: « Fatou,
arrête de chanter ça.
» Et la petite de répondre : « Mais
maman, c’est une nouvelle chanson que la maîtresse nous a
apprise ce matin…
»
Dehors, l’eau de la rivière gambade
inlassablement dans son lit de boue.
Monsieur N est au centre de rétention depuis de longues semaines déjà. Il aura peut-être été le vingt-millième sans-papiers interpellé de l’année. Un petit poisson dans le Pacifique. Inquiet dès le premier jour, il a demandé à me voir tous les matins. Chaque jour, il a eu besoin d’une nouvelle idée, d’un nouvel espoir pour se tenir debout. Chaque jour, devaient germer en lui de nouveaux mécanismes de défense, de nouvelles questions : « Madame, si je fais appel de la décision du tribunal, je vais pouvoir sortir ? », « Je pense que je veux faire réexaminer ma situation par l’OFPRA », « Madame, ça n’est pas normal que je sois ici, je suis un vrai réfugié, ma situation doit être entendue ».
Bien sûr, il m’est arrivé de lui répondre que je ne pouvais pas le recevoir parce que d’autres urgences m’occupaient. « Tous les jours, ça n’est pas possible, non, ça ne sera pas possible ». Dans son regard alors, toujours la même question : qu’y a-t-il de plus urgent que ma vie ? À chaque entretien il se présentait le poing serré sur son PV d’interpellation et sur sa peur.
Ce
mardi-là, la greffière, rangers aux pieds et équipement
de rigueur à sa taille de guêpe, galope à travers
le couloir, escalade les marches qui mènent à la zone
de vie des retenus : elle vient annoncer à monsieur N que le
consulat a délivré un laissez-passer sans même le
rencontrer et qu’il prendra son avion dans deux jours. Elle
pousse la lourde porte qui retombe aussitôt comme un marteau
sur une enclume. Même la porte prévient au mieux toute
fuite, tout déplacement sans autorisation, sans clé,
sans escorte. La greffière crie : « Monsieur
N !
». Pas de réponse. « Monsieur
N vous êtes où ? Oh ho !
». Elle lui annonce la bonne nouvelle et s’en va.
Il
est 9 h 32. Monsieur N se tient debout au milieu de la cour de
quelques mètres carrés, entourée de murs
desquels même la laine de verre tente de s’échapper.
Au-dessus de sa tête, un filet de sécurité le
sécurise. Dans les angles, des caméras de sécurité
le sécurisent et sont les témoins du coup qu’il
vient d’encaisser. Dans deux jours, le contribuable français
y mettra de sa poche pour l’envoyer chialer ailleurs.
À 9 h 33, monsieur N demande à voir la Cimade. Je suis occupée. Il demande encore à 9 h 40, à 10 h 30, à 11 h 43. À 13 heures, il téléphone sur mon portable d’urgence.
Lorsqu’il avait fallu l’aider à rédiger sa demande d’asile, il avait eu la même fébrilité. Il avait cherché au grenier de sa mémoire tout ce que, jusque là, il avait voulu effacer et fuir. Ses mots sous ma main, j’en sentais physiquement la brûlure. Mère assassinée. Père assassiné. Lui, emprisonné. Son torse ébouillanté. Sa peau presque blanche sous son tee-shirt. Il avait parlé par nécessité, tentant vaillamment de dépasser le bégayement qui surgissait à chaque fois qu’il repensait à ce « avant », bégayement qui révélait son désir de parler plus vite que la peur du souvenir.
Dans l’après-midi, je le reçois. Recevoir est un terme qui prend ici tout son sens. Je regarde le listing du jour : 27 noms, 27 visages pris en photo par le flic de l’accueil. À côté du sien, je lis « Roissy : 11 h 30 ». Je suis calme. Je sais que monsieur N est un homme posé. Il a cette douceur ronde qui lui vient sans doute de sa mère rwandaise. Il a beau mesurer près de deux mètres et peser au moins 120 kilos, il donne le sentiment de pouvoir tenir un oiseau dans ses mains sans l’effrayer. Pas un crescendo dans son expression, chaque mot équivalent à l’autre : Bach ressuscité.
Nous parlons près d’une demi-heure. Il n’y a plus rien à faire. Toutes les voies juridiques ont été explorées. Tout a été rejeté : les appels, les courriers, la demande d’asile. Le genre de situation où l’on se dit qu’avec ou sans droit, le résultat reste invariable. Son corps imposant n’entre pas dans le cadre du droit, semble-t-il.
J’ai la lourde tâche de lui expliquer une fois encore que son recours auprès de la Cour Nationale du Droit d’Asile n’empêchera pas son expulsion. Il ne refuse pas de le comprendre : il en est incapable. Autant lui demander de condamner l’espoir. « Ça n’est pas normal d’être envoyé à la mort avant d’avoir obtenu une réponse. Vous en convenez avec moi madame, ça n’est pas correct ? ». J’en conviens de toute mon âme et cela ne sert rien d’autre que mon confort intellectuel.
Je pousse la porte d’un monde schizophrénique et me mets à lui expliquer les conséquences possibles du délit qu’il va devoir commettre, puisque sa volonté ira « jusqu’à mourir plutôt que de se retrouver au Congo ». Il me semble que tout intervenant en rétention, dans ces instants pénibles, prend la pleine mesure de ses convictions et de la force qu’elles lui confèrent. Je lui dis : « Ils vous emmèneront sur le tarmac », « Il faut attendre que les passagers entrent dans l’avion pour vous mettre à crier et à vous débattre ». Je lui dis « Cela peut aussi se passer sans heurt, un simple refus verbal et la police vous ramènera au centre ». Il demande s’il sera menotté, frappé, si sa dignité sera respectée. Il demande sans demander : il ne réfléchit plus.
À mesure que je lui parle, son comportement devient étrange, il ferme les yeux et lève ses bras comme s’il s’étirait, fait craquer les os de son cou. Je ne comprends pas tout de suite ce qui lui arrive. Je l’appelle : « Monsieur N, vous m’entendez ? Monsieur N ? ». Il ne répond pas. Il ne m’entend apparemment plus. Je suppose qu’il va se mettre à pleurer ou qu’il peut éventuellement se mettre en colère : je suis prête à cela. La veille encore, monsieur C s’était écroulé, surnageant à peine dans un lac de larmes brûlantes.
Soudain, tous ses membres se mettent à trembler. Des spasmes d’une violence pour moi inédite le traversent sans qu’il ne puisse visiblement les contrôler. Il tombe de sa chaise et s’écroule sur le sol. Il se retrouve à terre et se tord dans des mouvements saccadés, il hurle entre râles et sanglots. J’ai un mouvement de recul, je sais qu’il ne me fera pas de mal, mais je vois bien que la terreur le domine bien plus que son esprit ne peut le faire, qu’il est complètement dépassé. Ses pieds se prennent dans les fils de l’ordinateur, sa tête cogne le sol, ses bras claquent contre le mur, sa respiration est de plus en plus forte et s’accélère. J’ai même l’impression qu’elle pourrait s’arrêter tellement il semble suffoquer et épuiser tout son souffle, tous ses muscles.
Monsieur N, retenu numéro 472/09, est étendu là, devant moi, dans le bureau de la Cimade du centre de rétention de S…
Le policier qui l’a accompagné dans le bureau, et qui attend derrière la porte, entre et me demande ce qui se passe. À voir son visage épouvanté, je comprends l’ampleur de la situation. Il se rue sur mon téléphone interne, appelle la brigade à l’aide. Il appelle le greffe, le chef de centre adjoint. S’il pouvait, il appellerait sa propre mère. Très vite, le bureau est envahi. Monsieur N est au sol, toujours secoué de spasmes, des cris insensés s’échappant des profondeurs de son histoire plus que de sa gorge, quatre policiers sont autour de lui. La greffière appelle immédiatement les pompiers.
Je ne sais pas quoi faire de moi-même. Je ne veux pas assister à cela. Je ne veux pas le regarder à terre, tordu comme une chenille, nu comme un ver, nu dans sa dignité. Je ne veux pas non plus le laisser seul avec eux. Ma présence empêchera leur débordement éventuel. Alors je reste là, adossée au mur. De temps en temps, j’essaye de lui parler, je m’approche de lui, je pose ma main sur son épaule, je lui frotte le dos… « Monsieur N, c’est moi, vous m’entendez ? ». C’est inutile. J’essaye de penser à ce qui doit me protéger, parce que je suis en train de glisser sur une pente dangereuse, je me demande ce que j’ai dit et qui a pu déclencher sa crise, comme si j’en étais responsable. Mais je dois me retirer, c’est à ceux qui l’enferment d’assumer.
Les pompiers arrivent en quelques minutes à peine. Ils ont l’habitude de venir au centre de rétention. Ils connaissent les lieux. Ils sont trois. Une femme et deux hommes. La femme dit n’avoir jamais vu ça de sa vie, elle réfléchit et passe en revue ses cours de secourisme : « Ce n’est pas de l’épilepsie, ce n’est pas de l’asthme… ». Certes non. C’est de la terreur. C’est ce qui se produit quand on inflige à un Homme une chose qu’il ne peut humainement pas porter, même en mobilisant tout ce qui fait de lui un Homme.
Je sors du bureau. Je suis en mouvement permanent. Je marche de long en large. Ma seule fonction est d’être là, mes yeux et mes oreilles en parfait éveil. L’un des pompiers prend le téléphone et décide d’appeler le médecin de garde. Le standard de l’hôpital le met en attente. Soucieux de ne pas délaisser ses collègues qui essayent tant bien que mal de maîtriser monsieur N, il branche le haut-parleur du téléphone pour libérer ses mains et pose le combiné sur le bureau. A lieu alors l’instant le plus inhumain qu’il m’ait été donné de vivre au centre de rétention : le haut-parleur crache une musique d’attente. Pendant que quatre policiers et trois pompiers sont penchés sur monsieur N qui hurle à la mort, les yeux révulsés, les tempes trempées de sueurs, les membres écartelés, résonne dans le bureau … la petite musique de nuit de Mozart.
Je suis assise sur la chaise qui se trouve à la sortie du bureau, réservée habituellement au policier qui attend les retenus qui sont en entretien avec moi. Mille choses me traversent l’esprit. La crise de monsieur N dure depuis déjà quinze minutes. Quinze gigantesques minutes. Ma pensée se dilue dans l’atmosphère : retiens bien tout ce qui se passe pour en témoigner dans le détail. Pour en témoigner jusqu’à ce que la sidération se répande et que les foules se lèvent. Je me dis que l’administration m’a volé Mozart pour toujours et que je ne pourrai jamais plus écouter cette foutue musique sans entendre les hurlements déchirants de monsieur N.
À côté de moi, l’un des policiers se tient debout, le teint rouge et bouillonnant de remise en question. Il a le visage qu’ont les gens aux enterrements, ou à l’église pendant la sainte scène. Oui, cela me rappelle la mine recueillie et incompréhensible qu’avaient les adultes que je voyais, petite, se tenir en cercle autour de la table pour manger gravement ce morceau de pain qui, au fond, n’était rien d’autre qu’un simple morceau de pain. Il doit sans doute se dire que son métier de flic n’est pas marrant tous les jours mais qu’il faut bien en passer par là. Je me demande quelle est la raison – la raison sérieuse et valable – pour laquelle il faut en passer par là. Mais que pouvons-nous attendre de lui ? Qu’il ouvre les portes du centre et laisse filer monsieur N ? Allons, allons… aucune décision ne lui appartient, c’est ce qui le protège.
Les pompiers sont toujours en train d’essayer de calmer monsieur N. L’un d’eux me demande son prénom. Peut-être, me dit-il, qu’il a besoin de familiarité. La Gloire. Il s’appelle La Gloire, lui réponds-je. Je crois bien que cela provoque un léger rire chez les policiers. Tout léger. Juste une petite bouffée d’air expectorée sans penser à mal. Convenons qu’aucun auteur n’aurait inventé de nom plus à propos.
Dehors, le gamin tire au but et marque. Ses copains se jettent sur lui et le congratulent.
Dehors, une vieille dame promène son chien, qui pisse généreusement sur les grilles du centre de rétention. « Allez viens, Fifi, on rentre à la maison. Fifi ! Viens ici, tu vas nous faire avoir des ennuis ! ».
Dedans, sur un fond de Mozart, la greffière lance calmement : « La Gloire, vous m’entendez, La Gloire ? C’est pas la peine de faire ce cinéma, vous le prendrez de toute façon, votre avion ! Allez, allez, calmez-vous La Gloire, c’est pas comme ça que vous y arriverez ». Il est toujours à terre, roué de coups par l’invisible main de la peur. La greffière attrape une bouteille d’eau, mouille sa main et passe le dos de ses doigts sur la joue du comédien. Son geste est presque tendre. Je ne sais plus où je suis : entre son geste et ses paroles, il y a pourtant des mondes, des gouffres, mais elle semble n’en pas faire grand cas. Son geste s’apparente à la pataphysique. On dirait une insulte. Je voudrais qu’elle ne le touche pas comme ça.
Au bout d’une demi-heure d’horreur, une accalmie du rythme cardiaque de monsieur N permet aux pompiers de le faire lever et de le porter jusqu’au camion qui l’amènera à l’hôpital de P… Trente minutes. Un demi-cercle de silence. Il parvient à se tenir debout et marche aussi lentement qu’un homme qui sortirait des décombres de sa maison écroulée après un tremblement de terre. Quatre hommes en bleu le soutiennent par la taille, les coudes, les épaules. Impossible de dire s’il respire ou s’il crie : son souffle puissant ouvrirait les portes du centre si le policier ne le faisait pas en passant devant l’étrange cortège. « Attendez, je vous ouvre. Allez-y, passez… allez-y, c’est bon, je tiens la porte ».
La greffière vient vers moi : « Ça va ? ». Je hausse les épaules et lui fais une grimace signifiant : « Qu’est-ce que je peux vous répondre là, hein ? » Je trouve moyennement opportun qu’elle s’adresse à moi, mais ma relation avec les policiers du centre est pour ainsi dire l’un de mes outils de travail : je ne peux la mettre en jeu. Elle me dit : « C’est du cinéma de toute façon, vous savez, j’ai l’habitude… ». Je la coupe tout net en allant attraper les clés du sas de sécurité pour sortir à l’air libre. En longeant le couloir, je me dis que, cinéma ou pas, cet homme est à terre sans plus aucune dignité. Je ne veux même pas réfléchir à cela, je ne vois aucune raison d’y penser. J’ouvre les portes une à une et me trouve nez à nez avec le chef de centre adjoint.
Il a déjà quitté son uniforme, il est 18 heures. Petit fonctionnaire. Il a l’air un peu agacé, un peu fatigué, mais montre tout de même, par une grimace puante, qu’il est bien désolé. Pour détendre l’atmosphère, il se lance : « Alors, qu’est-ce que vous lui avez dit pour qu’il se retrouve dans cet état-là ? Hahahah, je blague, hein… ne vous inquiétez pas ». La greffière nous rejoint. Le chef adjoint demande : « Qui c’est qui lui a dit qu’il avait un vol ? Pffff… ». La problématique principale reste celle-ci : une escorte de police, pour emmener monsieur N à l’hôpital, représente des effectifs en moins pour les déplacements des autres retenus le lendemain matin ; or… le lendemain doivent avoir lieu des embarquements, des déplacements au consulat, au tribunal de grande instance. Il faut bien trouver une solution pour que la machine tourne.
Dans le silence de mon âme, je leur suggère de s’en référer au travail de monsieur Eichmann, administrateur des transports de son état, qui leur aurait trouvé un moyen efficace pour optimiser la cadence. Ces flics ont révoqué leur conscience depuis des années déjà. La solution est finalement trouvée : la greffière va téléphoner au commissariat pour demander des renforts. Joie !
Je retourne dans mon bureau, sonnée par la démesure de l’assaut. Clés, portes, sas, caméras, couloir. Je me tiens debout au milieu de ce qui ressemble à un champ de bataille. Les chaises sont retournées, les câbles de l’ordinateur sont arrachés. En allant remettre les chaises debout, je glisse sur la sueur de monsieur N. J’attrape ma veste et m’extrais de cet entrepôt si bien gardé.
Dehors le soleil rayonne d’une navrante indifférence. Je croise un gamin qui rentre de son entraînement de foot. Sa mère est venue le chercher. « C’était bien ? T’as marqué des buts ? ». Je presse le pas vers la boulangerie, il restera sûrement du pain.
La nuit, génie de l’enfouissement, tente courageusement de ranger les images du jour dans quelques soubassements de mon cerveau. Un cri dans le placard de mon enfance, celui de la buanderie où ma mère rangeait les vieux morceaux de tissus peut-être. Les regards indéchiffrables des policiers dans un beau paysage, Mombasa 2003 en famille, au milieu des couleurs du marché, ils passeront sans doute inaperçus. La nuit range, le silence prépare ; jusqu’à ce que l’on puisse parler.
Le lendemain, le jour est encore jeune quand je m’enquiers de la santé de monsieur N auprès du greffe. On m’informe qu’il n’a passé qu’une heure à l’hôpital et a été ramené au centre aussitôt. Le médecin lui a généreusement fourni un doliprane et lui a rédigé un certificat médical sur lequel trônaient ces mots indéfinis : « Choc émotionnel ».
-
ÉPILOGUE
Comme prévu, le surlendemain, monsieur N, retenu numéro 472/09, a été emmené à l’aéroport, a refusé d’embarquer. Il a été ramené au centre de rétention. Quelques jours plus tard, il a à nouveau été emmené à l’aéroport, mais cette fois, les policiers ne l’ont pas informé à l’avance de leur projet. À 7 heures du matin, ils sont entrés dans sa chambre : « Prépare tes affaires, tu pars à l’aéroport ».
À 7 h 25, il a laissé un message sur le répondeur du portable d’urgence de la Cimade : « Bonjour madame, c’est N La Gloire. Je voulais vous informer du fait qu’à ma grande surprise, et bien que mon dossier soit en cours d’examen à la Cour Nationale du Droit d’Asile, les agents de police du centre sont en train de m’emmener à l’aéroport… C’est la raison pour laquelle je vous appelle à l’aide. Merci de me rappeler. »
Avec un peu plus de temps, il aurait ajouté « Salutations respectueuses ».
Il a à nouveau refusé d’embarquer. Avec son corps et de tout son être. Chaque refus donne un effet, disait le poète. Les passagers de l’avion, choqués de ses cris et de sa situation ont refusé de s’asseoir sur leurs sièges, ont fait une quête et lui ont remis la somme de 1 400 euros. Ainsi, c’est les poches remplies de billets qu’il a été déféré à Bobigny, où le juge a décidé de ne pas l’envoyer en prison mais lui a donné une peine d’interdiction du territoire français d’une durée d’un an.
La loi l’a fait devenir ce qu’il n’est pas : un délinquant, un condamné. Un interdit.
Quelques heures plus tard, il téléphonait pour s’informer des possibles suites à donner à son affaire. « En urgence, madame. »
Dehors, l’eau de la rivière gambade inlassablement dans son lit de boue.
Témoignage
: c’est celui d’une permanente de la Cimade.
Relayé
par Nathalie Edme-Fessol sur liste de discussion du réseau
éducation sans frontières en septembre 2009.
Les premières étapes dans l'itinéraire de ce message :
CIMADE
: Comité Inter-Mouvements Auprès Des Evacués :
service oecuménique d'entraide, la Cimade est une
association de solidarité active avec les migrants, les
réfugiés et les demandeurs d'asile.
« La
Cimade a pour but de manifester une solidarité active avec
ceux qui souffrent, qui sont opprimés et exploités et
d’assurer leur défense, quelles que soient leur
nationalité, leur position politique ou religieuse. »
Accueil
général :
http://www.cimade.org/
Pour sortir de la loi de la "jungle", il faut remettre
le système d'asile européen sur ses pieds :
http://www.cimade.org/nouvelles/1829-Pour-sortir-de-la-loi-de-la--jungle---il-faut-remettre-le-syst-me-d-asile-europ-en-sur-ses-pieds
Réseau
TERRA :
TERRA a pour finalité de stimuler la production des
connaissances en sciences humaines et sociales sur un domaine saturé
dans l’espace public par les idéologies et les croyances
: celui des migrations forcées, des réfugiés, du
droit et des politiques publiques de l’asile, de la vie en
exil...
Charte de fonctionnement :
http://www.reseau-terra.eu/article869.html
Vous voulez envoyer un message aux abonnés de
[TERRA-Quotidien] ?
Guide de diffusion :
http://www.reseau-terra.eu/rubrique131.html
RESF
: Réseau Education Sans Frontieres :
(Réseau
national des militants,collectifs d’établissements,
syndicats et associations pour l’information et le soutien aux
jeunes scolarisés étrangers sans papiers) Votre
intervention peut être décisive ! Agissez MAINTENANT !
restez courtois SVP ...
http://www.educationsansfrontieres.org/
Liste
de discussion du réseau éducation sans
frontières
http://listes.rezo.net/mailman/listinfo/resf
Envoi de Jean Gonny : http://lafederation.org/
DES INNOCENTS CONDAMNES A 1 MOIS DE PRISON FERME
Les évènements violents de samedi après-midi à Poitiers ont entraîné l'arrestation et la condamnation de plusieurs personnes dont deux étudiants poitevins de 20 ans. Or, Samuel Bastard et Jean-Salvy Compte n'ont absolument pas pris part aux débordements qui ont eu lieu en Centre-ville. S'ils ont participé à la mani-festation, parce qu'elle était autorisée, ils s'en sont vite mis en marge dès que les violences ont commencé.
Explications...
Des
casseurs infiltrent une manifestation pacifiste...
Samedi
10 Octobre, en début d'après-midi, parallèlement
au Festival « Les Expressifs », une manifestation était
organisée dans le centre-ville de Poitiers. Les participants
voulaient s'opposer pacifiquement à l'ouverture de la Maison
d'arrêt de Vivonne et plus généralement aux
dérives du système carcéral. Rapidement, des
individus organisés ont pris en main le rythme de cette
manifestation. Par la suite les affrontements avec la police ont eu
lieu ainsi que des dégradations, semant la panique dans la
foule et mettant un terme à la manifestation initiale qui se
voulait réellement pacifique et festive.
Deux
étudiants…
Débordés
par les évènements, les policiers ne sont pas parvenus
à arrêter les casseurs ; et lorsque le calme est revenu,
les responsables étaient déjà loin. Samuel
Bastard et Jean-Salvy Compte étaient au départ de la
manifestation mais ils s'en sont rapidement éloignés en
voyant la tournure que prenaient les évènements.
Écœurés par la violence de ceux-ci, ils ont même
choisi de se réfugier chez des amis. Tous les témoignages
concordent : les deux étudiants n'ont absolument pas pris part
aux affrontements.
Il
fallait des coupables...
A
20h30, ils sont allés à l'Espace culturel N°23 où
des concerts étaient prévus, suite à la
manifestation. C'est là qu'ils ont été arrêtés
en compagnie d’un autre ami. Pourquoi eux ? «
C'est
les trois débiles qu'on voit toujours en manif. Y en a marre
de voir vos gueules de cons
», déclare un des policiers, devant des témoins.
Après plus de 20 heures de garde à vue, sous la
pression, ils signent la déposition présentée
par les policiers. Celle-ci précise que Samuel a jeté
un projectile en direction d’un officier se trouvant dans une
voiture de police banalisée sur le Pont neuf. Jean-Salvy a été
accusé d’avoir jeté un briquet ou un petit objet
en métal en direction de policiers se trouvant sur le pont
neuf dans une première déposition et devant l’Espace
Mendès-France dans une deuxième. Alors que Jean-Salvy
se trouvait en réalité sur le parking en bas de la rue
Jean Jaurès.
Leur garde à
vue sera reconduite de 24h00. Ils seront jugés en comparution
immédiate.
Un
procès expédié...
Durant
le procès, quatre témoins attestent de la
non-participation de Samuel et Jean-Salvy aux événements.
On montre même une photo prise dans la manifestation sur
laquelle on les voit regarder de loin les affrontements. Mais ces
preuves ne suffisent pas face à la déclaration d'un
officier assermenté...
Ils sont
déclarés coupables et condamnés à 6 mois
de prison dont 5 avec sursis.
Plusieurs témoignages visuels, ainsi qu'une vidéo qui les montre clairement dans le public des Expressifs, à distance des actes de dégradations, ont été recueillis depuis.
La violence poitevine avait été fortement médiatisée et sans doute fallait-il trouver rapidement des coupables. Or, les personnes qui sont aujourd'hui enfermées, abattues et loin de leurs proches, sont innocents. Nous pensons également aux personnes inculpées particulièrement à la troisième personne incarcérée, Patrick, condamné à 4 mois de prison ferme et 4 mois de sursis pour avoir jeter une pile sur les forces de l’ordre.
Jean-Salvy et Samuel ont souvent participé aux manifestations étudiantes. Ce sont des militants, c'est vrai. Ils étaient sans doute repérés depuis longtemps en tant que tels. Mais ils défendent des idéaux absolument non-violents. Ce sont des humanistes, des gens qui croient en un monde juste et solidaire.
Ce sont nos amis et toutes les preuves montrent qu'ils sont innocents. Ça pourrait être n’importe qui. Un rassemblement de soutien à Samuel et Jean-Salvy a eu lieu samedi 17 octobre à 14h00 devant le Palais justice, place Alphonse Lepetit à Poitiers.
[ Nouvel incident lors de cette manifestation du 17 octobre 2009 à Poitiers : trois personnes ont été interpellées. Elles ont été libérées en fin d'après-midi, voir explication détaillée à :
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article92673
à
signaler également cette vidéo assez intéressante
sur la manifestation du samedi 10 octobre 2009 à Poitiers :
http://www.youtube.com/watch?v=mf9csCzM8fs
Notes à J-J]
A tous ceux qui veulent se mobiliser, agir ou dénoncer cette injustice, nous proposons :
- Un comité permettant à chacun de témoigner de leur soutien à Samuel et Jean-Salvy, de prendre connaissance du détail des faits, de soutenir financièrement, …
Mail
: soutiensametjeansalvy@gmail.com
Blog
: http://soutiensametjeansalvy.over-blog.org
Texte
rédigé et publié
par des amis de Jean-Salvy et Samuel,
avec l’accord de membres de leur famille.
Complément
d'info :
Violences
à Poitiers: le parquet fait appel de quatre jugements :
http://www.lepost.fr/article/2009/10/15/1743440_violences-a-poitiers-le-parquet-fait-appel-de-quatre-jugements.html
Communiqué
sur la manifestation du 10 octobre à Poitiers :
http://nantes.indymedia.org/article/18383
Envoi par Jean Dornac (via Cristina Castello) : http://humeursdejeandornac.blogspot.com/
A PROPOS DU « MAL »
Page d'origine : http://humeursdejeandornac.blogspot.com:80/2009/04/propos-du-mal.html
Dans
cette réflexion, comme toutes celles que je propose à
votre lecture, je ne cherche pas à imposer ma pensée.
Mon seul dessein, ma seule espérance, est de susciter votre
propre réflexion, vos propres interrogations, voire vos
réactions.
Considérations
diverses
Le mal n’existe que par la volonté de celui qui lui donne vie.
Un
cataclysme naturel n’est pas l’expression du mal.
Mais
la torture infligée à des innocents, oui, c’est
le mal.
La
violence continuelle qui sévit dans le monde animal, si
abominable qu’elle soit, n’exprime pas le mal !
Mais
un génocide, oui, c’est le mal !
La
maladie et la mort, que nous ne pouvons pas accepter, qui agissent en
nous comme des répulsifs, ne sont pas l’expression du
mal, même si cela y ressemble.
Mais
la guerre, oui, c’est le mal !
Les religions nous persuadent depuis des millénaires que la mort, la maladie, la violence dans le monde animal, les cataclysmes, sont l’expression du mal et la conséquence de nos « péchés ». Mais rares sont-elles à considérer et proclamer très clairement que la guerre, la torture, la domination de l’argent et du pouvoir sur les foules, etc., sont l’expression véritable du mal. Au contraire, tant de déclarations de « sommités » religieuses tentent de nous faire croire que le pouvoir, tant de l’argent que du monde politique, est légitime, est un bien, en quelque sorte donné et voulu par Dieu. Peu importe si les « petits », la grande foule des humains, crache souffrance, larmes et sang ! Ceux-là n’ont pas été choisis par Dieu, sans quoi ils ne vivraient pas une telle condition infamante, écrasante, humiliante.
Si Dieu, Allah, Yahvé, Vishnou ou je ne sais quoi encore en a décidé ainsi, ce ne peut être l’expression du mal !? Terrible ironie de ceux qui prétendent avoir été « choisis ». Aimer les plus faibles, les plus fragiles, les plus opprimés ne peut qu’échoir à des esprits égarés, n’ayant pas compris les « choix de Dieu ». Les « puissants », eux, savent ! Il y a tant d’exemples abominables de cette folie des esprits religieux fanatiques qui servent surtout l’intérêt des quelques puissants qu’ils tolèrent comme des alter égaux.
Voulez-vous quelques exemples récents ?
-
Au nom d’un Dieu « amour
», un évêque a excommunié la famille d’une
gamine pas même adolescente parce que cette famille a fait
avorter la petite fille, violée par son beau-père et
enceinte de ce crime.
Cette excommunication, est-ce l’amour
ou le mal ? C’est,
de manière criante, l’expression du mal qui veut
étouffer l’amour et protège le crime commis par
l’adulte contre l’innocence !
-
Au nom de Yahvé tout puissant, aimant son peuple « élu
», n’aimant donc pas le restant des humains, Israël
a bombardé Gaza jusqu’à l’orgie, tuant
femmes, enfants, vieillards bien plus que des adversaires.
Expression
de l’amour de Yahvé pour son peuple préféré
? Non,
expression de la noirceur du mal !
-
Au Pakistan, en Afghanistan, en Israël, et quelques autres pays
encore, des « religieux
» musulmans, au nom « d’Allah
tout puissant et miséricordieux
», envoient, sous promesse d’accès immédiat
au paradis, de pauvres bougres se faire « sauter
» en espérant tuer un maximum de civils, le plus souvent
totalement innocents.
Expression de l’amour d’Allah
pour les siens ? Non,
expression abominable du mal !
-
Aux Etats-Unis, il y a peu de temps encore, un Président qui
prétendait parler à Dieu, celui des Protestants, pour
mieux assurer la liberté des peuples opprimés par le
fanatisme, s’est permis, par ses guerres, de tuer des centaines
de milliers d’innocents, majoritairement des civils…
Expression
de l’Amour de ce Dieu ? Non,
expression des ténèbres du mal !
Ce
même Président, que la Justice internationale
n’inquiétera absolument pas, s’est permis dans son
délire égotique, de traiter certains pays « d’axe
du mal
». Oh combien c’est pratique de montrer du doigt à
son peuple
trop crédule des pays « potentiellement »
dangereux
! Sachant que, pendant ce temps, pour rafler des millions de barils
de pétrole, il mettait, lui, le « Président
vertueux
» deux pays à feu et à sang…
Expression
du bien ? Non,
expression de l’orgueil, de l’hypocrisie, du vol, toutes
choses appartenant au mal !
Comme pour les mensonges de tous les gens intéressés, avides de biens, de richesses et de pouvoirs, vivants de méfaits, « l’axe du mal » n’était qu’un « bouc émissaire ». C’est une très vieille habitude des humains puissants. Ainsi, les religions ont-elles inventé les démons. Oh combien cette entité, représentée très souvent avec une queue fourchue, des cornes et autres amabilités, est merveilleuse !
Pourquoi
?
Parce qu’elle aura permis de nous faire croire que nous ne sommes pas responsables du mal commis depuis toujours. Pauvre diable, va… À supposer que cette « chose » existe, en suivant donc les dires de religieux, c’est tout de même oublier l’essentiel : Si ce diable a le pouvoir de nous tenter, c’est toujours nous qui décidons de faire ou non, le mal. À force de bobards, entendus depuis des temps immémoriaux, nous avons fini par nous dire que, si le mal existe, c’est nécessairement à cause de ce « diable », et qu’en fin de compte, nous sommes blancs comme neige. Il a bon dos, avouons-le…
Considérations personnelles qui n’engagent que moi, bien sûr !
Le mal est un fait, une réalité, mais je suis persuadé que nous nous trompons lorsque nous affirmons que les cataclysmes, les maladies, la mort, sont l’expression du mal. Non, tout cela fait partie des « lois » de la nature. Ces lois sont-elles établies par Dieu ? Ne sont-elles que le fruit de la recherche « d’équilibre », perpétuellement recherché par la nature ? Je l’ignore. Je n’ai pas de réponse à cela.
Mais ce dont je suis intimement persuadé, après des décennies de réflexion, face à la vie et au mal, à mon sens la seule chose qui mérite le nom de « mal », est et reste ce que nous choisissons. Le mal n’existe que par nos choix, c’est nous qui lui donnons vie ou qui lui interdisons d’être. Le mal n’est que l’expression et le fruit maudit de la volonté des humains. Cela parce que nous sommes dotés d’une conscience nous permettant, le plus souvent, d’avoir une vision claire sur ce qui appartient « à l’amour » ou ce qui appartient « au mal », synonyme, ici, de mort spirituelle, hors toute notion religieuse.
Ma conviction, c’est que chaque humain, en tous temps, possède la liberté d’aimer ou haïr la vie et tout ce qu’elle contient. L’humain qui aime la vie, barrera la route au mal. S’il ne l’aime pas, qu’il soit individu sans pouvoir ou dirigeant d’une nation, il « embrassera » le mal comme seul choix possible, l’imposant à toutes ses victimes.
Non,
le mal n’existe pas en tant que tel : C’est nous qui lui
donnons une réalité. Ni
Dieu ni diable dans cette affaire, rien que l’humain et ses
choix.
Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, il ne s’agit pas d’une posture d’orgueil signifiant la « puissance » de l’homme. Non, tout au contraire, c’est juste reconnaître notre pleine et entière responsabilité dans le mal qui tue notre monde.
Les hypothèses religieuses, depuis toujours, nous ont menés au bord de l’abîme. Si le mal est le fait du « diable », nous ne pouvons rien faire contre le mal, le personnage étant réputé plus puissant que l’humain. De ce fait, le mal peut poursuivre tranquillement sa route.
Mais si nous acceptons de comprendre que c’est nous qui donnons vie au mal, alors tout change. Alors nous pouvons lutter contre lui en luttant contre ceux qui nous l’imposent. Le tout étant de ne pas prendre, à notre tour, le choix du mal pour lutter contre le mal. C’est l’échec garanti si nous tombons dans ce travers. Le mal contre le mal ne fait que renforcer celui-ci.
La seule arme qui puisse vaincre le mal, c’est et cela reste à jamais, l’Amour.
Jean
DORNAC
http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?auteur1
Envoi de Christiane Cappone : http://cappone.free.fr/ & http://cappone.expositions.free.fr/
LA PLUS GRANDE REBELLION DE TOUS LES TEMPS
La missive Anonyme
Je n’aime pas l’expression anonyme, surtout pour des raisons éthiques, même si je reconnais qu’elle peut être efficace, surtout à l’ère de la surveillance généralisée et du totalitarisme, plus ou moins avoués des gouvernements de ce monde. D’ailleurs l’anonymat ne peut-il pas cacher (confortablement) des ambitions de domination, au prétexte fumeux, fallacieux, de relativiser les ego ? Rien n’est parfait dans ce monde, et on a vu pire comme desseins, empruntant des voies analogues… L’intérêt collectif ne doit pas être le prétexte à nier les aspirations de l’individu. En plus l’anonymat attire invariablement le soupçon… Et c’est dommage dans le cadre de grandes idées. Mais ce qui suit, mérite une lecture attentive et va dans le sens qui me convient, sur l’évolution du monde. Je ressens, de manière confuse encore, la nécessité d’orienter ainsi notre démarche de civilisation. Enfin, je ne donne pas entièrement caution à ce texte, car je ne suis pas un candide pour parler poliment, mais je le relaie car j’estime que sa matière à réflexion est importante, qu’elle va bien au-delà des clivages et croyances, et puis « Maman Mer » m’y encourage… ;-) Est-ce mes voix intérieures ? Ma conscience ? …
A chacun d’y répondre !
Jean-Jacques REY
_____________________________________
Nous
nous encrons à la Terre, Nous sommes les racines d'un arbre
profondément ancrées dans la Terre,
Puis nous Nous
concentrons vers l'intérieur, si possible en état
méditatif, pour s'ancrer à l'Univers,
Nous ouvrons
notre Chakra du Cœur, à défaut, Nous y mettons
tout notre cœur,
Nous y mettons toute notre énergie,
sachant que cela aura un impact certain indéniable.
En
prononçant la phrase, Nous prenons conscience du caractère
sacré de ces paroles et de la puissance de ces mots :
....
....
Notre
égrégore est un Treillis de communications et
d'intentions qui subsiste de jour en jour,
chaque jour Nous
contribuons à lui donner plus de force et d'énergie,
et chaque jour notre Joie et notre Amour va grandir en nous,
chaque jour en changeant Nous allons changer les autres autour de
nous,
chaque jour Nous nourrissons le Treillis,
et plus Nous
nourrissons le Treillis et plus Nous Nous nourrissons Nous même
de cet Amour,
chaque jour Nous devenons ainsi plus puissant et
plus maître de Nous même tout en libérant la
Planète.
Quelle belle aventure ....
Christiane CAPPONE
*********
(Quiconque
prendra cette missive pour en faire son oeuvre personnelle pourra
être considéré comme un menteur. Quiconque en
changera un iota sera désigné comme falsificateur.
Quiconque s'en servira pour diriger un groupe d'humains sera indexé
comme usurpateur)
Bonjour
La
plus grande rébellion de tous les temps est en voie
d'activation imminente. Elle est pacifiste, déterminée,
intransigeante et consciente.
[Cette rébellion est informelle, elle ne peut être organisée, hiérarchisée, et reste la propriété de chacun à la lecture de ce texte.]
Beaucoup d'entre vous avez eu l'intelligence de chercher à comprendre les rouages de votre monde en recherchant l'information par les voies non-officielles.
Ce que vous avez découvert vous a profondément choqué, mais vous avez eu et avez encore le courage d'en parler autour de vous afin d'éveiller les Consciences de ceux qui dorment à poings fermés, manipulés par la propagande médiatique et leur propre ego.
Depuis des décennies, vous observez les actes de vos dirigeants sans pouvoir y changer quoi que ce soit.
Ils font ce qu'ils veulent, aidés par leurs suiveurs inconscients et intéressés, sans vous demander votre avis malgré qu'ils aient été élus pour suivre vos directives.
Ne leur demandez rien... plus rien. Ce serait croire que vous avez besoin d'eux.
Sur Internet on parle beaucoup au sujet des « Illuminati ». (Si vous n'en avez jamais entendu parlé, une simple recherche vous éclaircira)
Pourquoi ceux qui tendent à contrôler votre monde ne censurent-t-ils pas (pour le moment) tout ces sites, vidéos et documents qui les dénoncent ?
La raison en est très simple : laisser le stress, la peur s'installer et créer un sentiment d'impuissance face à la mise en place progressive de leur « gouvernement mondial » qui ne favorisera (relativement) qu'une infime partie de la gente humaine en exploitant et exterminant l'autre, plus nombreuse.
Ce
sentiment de peur et d'impuissance renforce la mise en place de leur
plan de totalitarisme mondial par la « loi » connue sous
le nom de loi d'attraction.
D'après la définition admise de cette loi, on attire invariablement les choses sur lesquelles on se concentre (que l'on demande en croyant fortement les posséder) et l'on attire surtout celles dont on a peur.
Telles qu'enseignées par les « guides » de la loi d'attraction à l'heure actuelle, les demandes sont individuelles et tournent principalement autour des mêmes thèmes : je veux devenir riche, je veux rencontrer l'amour, je veux la maison de mes rêves, cette voiture etc. Je, je, je...
La loi d'attraction, telle qu'elle est enseignée à l'heure actuelle, est basée sur des demandes égoïstes, renforce l'égoïsme, et ne peut créer qu'un monde semblable à celui-ci, basé sur l'ego qui engendre toute sorte de désastres, guerres et iniquités.
Dans un tel monde, personne ne peut trouver le bonheur véritable. Ceci est indubitable.
Cette loi d'attraction est une loi collective et individuelle dérivée de la véritable loi universelle qui se nomme « loi de cause à effet ».
Elle ne peut être efficace pour l'humanité que par des demandes/ordres individuels et collectifs pour le collectif, donc désintéressés et altruistes.
Il est évident que plus une masse critique de personnes souhaitera le bonheur des autres (cause), plus leurs actes seront axés sur le bien-être des membres de cette planète qui en bénéficieront (effet) et vice-versa.
La loi d'attraction n'est qu'une déviation de la loi de cause à effet.
Plus vous aurez peur des prédateurs psychopathes qui vous gouvernent, plus vous reconnaîtrez leur pouvoir.
Plus vous vous sentirez démunis de votre puissance intérieure, plus vous attirerez les évènements qu'ils veulent mettre en place... car vous croyez en leur pouvoir même si vous ne le souhaitez pas... et ils le savent.
Mais sans vous, ils n'ont aucun pouvoir.
Vous êtes à l'aube du Nouvel Ordre Mondial que voulait établir Adolphe Hitler.
Il se peut fortement, et grâce à votre Conscience du réel pouvoir personnel et collectif qui est en vous, que ce jour ne se lève jamais.
De
Georges Bush père à Nicolas Sarkozy en passant par
David Rockefeller, la plupart des politiciens de haut niveau ont
souhaité ce nouvel ordre mondial.
Ils l'ont mentionné et mis progressivement en place. S'il aboutit, ce sera la fin complète de vos libertés et l'assujettissement irrémédiable des Consciences humaines par la technologie (en l'occurrence une puce déjà existante et commercialisée, implantée dans chaque corps humain de manière officielle ou par voies détournées). Tout cela, vous le savez, sinon recherchez l'information.
En
Janvier 2009. Nicolas Sarkozy, président de France, a déclaré,
lors de ses vœux aux ambassadeurs :
«on
ira ensemble vers le nouvel ordre mondial et personne, je dis bien,
personne, ne pourra s'y opposer !».
Il
est indéniable que ceci est un discours totalitaire et
menaçant, mais savez-vous les mots qu'il a aussi ajouté
?
«Ce
qu’on ne fait pas en 2009 sera plus difficile à faire en
2010»
Cette année, «sera
sans doute l’une des plus difficiles depuis des décennies»,
«Le
temps joue contre nous»...
Le temps joue contre nous...
Exactement, leur temps sur cette planète et dans leurs blockhaus souterrains est compté et il va subir une accélération sans précédant grâce à Votre Conscience et celle de toutes celles et ceux qui vont simplement appliquer ce qui est recommandé ici.
Les richesses terrestres vous appartiennent et non à une simple caste de nantis dirigeant le monde.
Toutes les richesses du monde ont été crées par le travail et les souffrances de vos parents, grands-parents, arrières-grands-parents et ainsi de suite, esclaves forcés des familles qui détiennent depuis tout temps les rênes de ce monde.
En aucun cas ces richesses ne peuvent appartenir à cette caste « dirigeante ». Elles appartiennent autant à l'occidental qu'à l'africain ainsi qu'au reste de l'humanité dont les ancêtres, qu'ils aient été impliqués dans l'élaboration de vos sociétés ou isolés du reste du monde, par leur simple vie, ont contribué à l'évolution du monde.
Vous devez reprendre votre pouvoir intérieur et collectif. Ce pouvoir est immense. Il est latent en chaque être humain et une simple détermination le fera surgir en vous. Tenez-vous prêt(e)s car le monde va changer grâce à vous et grâce à tous les êtres humains de bonne intention qui contribueront à cette recommandation.
Que
vous soyez Athée, Religieu(se)x ou Agnostique n'a aucune
importance, ce qui compte est votre intention, la Conscience (Âme
pour les croyants) que vous portez en vous.
Proportionnellement, il existe autant de personnes de bonne intention envers leur prochain chez les athées que chez les croyants des différentes religions, sectes, fraternités ou autre regroupement.
Et il existe, proportionnellement, autant de personnes de mauvaise intention envers leur prochain chez les athées que chez les croyants des différentes religions, sectes, fraternités ou autre regroupement.
Le nier serait de la crédulité.
Il y a des bonnes et des mauvaises personnes dans toutes les sphères de la société, dans tous les groupes et dans tous les pays. On peut parfois les reconnaître par leurs dires mais surtout et avant tout par leurs actes.
Il va de soi qu'il est préférable d'appuyer l'Amour Réel, la Conscience, plutôt qu'un groupe quelconque composé d'intentions se contredisant et s'annulant mutuellement.
Ouvrez votre esprit à L'Amour Universel et non plus à l'amour restreint pour un groupe.
Vous détacher de TOUTE forme de hiérarchie est la SEULE voie pour retrouver Votre Pouvoir Personnel.
Depuis l'aube des temps, les psychopathes sans Conscience ont pris le pouvoir dans tous les domaines, dans toutes les sphères, dans tout groupe et à beaucoup d'échelons afin de contrôler et diriger le reste de la population, en général, plus encline à la paix et non consciente de l'existence et des manipulations de la psychopathie.
Par son pacifisme et son niveau de conscience, cette population a permis inconsciemment, et jusqu'à maintenant, son assujettissement aux psychopathes qui n'hésitent pas à utiliser les promesses, l'espoir, la gentillesse, le mensonge, la ruse, le chantage, l'autorité, la violence verbale et enfin la violence physique pour maintenir leur pouvoir.
Quelque soient vos croyances et votre niveau de Conscience, vous voyez bien que votre monde est un monde sanguinaire dirigé par des êtres sanguinaires qui ne font que peu de cas du bien-être et de la vie d'autrui.
Sans
vous détacher de vos actions personnelles
qui sont importantes pour changer votre monde, vous pouvez y ajouter
une autre. Elle vous permettra de vous connecter en temps réel
avec toutes les personnes de bonne intention qui vivent sur toutes
les faces de la terre.
Vous allez créer une connexion entre vous même et tous comme jamais il n'en a été auparavant dans toute l'histoire connue de l'humanité.
Quelque soit votre race et vos appartenances, vous allez prendre le contrôle de votre vie sans plus jamais laisser des psychopathes vous tromper et vous diriger.
Avant de vous montrer la façon de le faire, il est important de vous éclairer sur l'efficacité et l'influence de votre pouvoir personnel, de votre intention.
Nous n'allons pas vous demander de pratiquer la méditation ou la prière qui peuvent avoir un effet soporifique sur la Conscience quand elle est utilisée dans un cadre de croyance. Cependant chacun fait comme il le souhaite tout en sachant que ce qui est demandé ici est l'élévation de la Conscience.
Être Conscient de son environnement et de son pouvoir personnel ne nécessite pas de pratiquer la méditation, l'un n'étant pas contradictoire avec l'autre si la pratique est utilisée en toute Conscience.
Des personnes ont une Conscience accrue de la réalité sans pratiquer quoi que ce soit. C'est l'Intention, la Conscience Personnelle, la Sincérité et la Droiture qui sont importants.
Votre science physique moderne a prouvé que la matière est composée d'énergie, de vibrations, de la simple pierre à l'air que vous respirez et que vous ne voyez pas.
Chaque atome, chaque corps physique dégage une vibration, une onde.
C'est une évidence sur laquelle le monde entier est d'accord : tout, dans l'univers connu des hommes, émet une vibration, une fréquence.
Pour vous donner un exemple humain : quand quelqu'un ou un groupe stresse autour de vous, cette vibration, cette onde, est contagieuse (influence émotionnelle) et peut vous amener à stresser à votre tour à moins que vous ne sachiez relativiser, vous détacher ou avoir une Conscience accrue de la réalité, ce qui vous demandera un effort supplémentaire de concentration.
Dans tous les cas cette vibration de stress vous atteint, que vous la surmontiez ou pas. Il en est de même pour chaque pensée, sentiment et intention que vous élaborez en vous.
Chacun
correspond à un état vibratoire allant du bas à
l'élevé et affecte votre entourage de manière
négative ou positive. Les ondes cérébrales sont
mesurables.
Grâce à vos intentions, à vos pensées (cause), vous pouvez non seulement vous « connecter » en simultané avec tous les gens de bonne intention de la terre (sur la même longueur d'onde) mais aussi influencer le cours de l'histoire (effet).
VOUS POUVEZ chasser les psychopathes, qui vous ont volé votre pouvoir intérieur et collectif, de votre planète s'ils ne s'adaptent pas à la voie de la Conscience et de l'Amour Universel qui sont maintenant activés.
Le choix est de leur côté : suivre cette voie ou être rejetés de la terre. Leur existence va devenir un enfer et une fin assurée s'ils ne suivent pas l'énergie/vibration qui se met en place à la vitesse de l'éclair grâce à vous, à votre conscientisation et à la diffusion de ce message.
Votre pouvoir est beaucoup plus grand que vous ne le soupçonnez en suivant la voie de la Conscience et non celle du sommeil. Ce pouvoir est décuplé par tous ceux qui vous accompagnent dans cette direction.
Voici ce qu'il vous est demandé de faire simplement...
À
Midi et 5 minutes, 12H05 de votre pays, isolez-vous et posez votre
main droite (ou vos 2 mains) sur la terre, ou sur le sol si vous êtes
au 50ème étage d'une tour, puis de toutes les cellules
de votre être, envoyez votre Énergie/Conscience vers le
centre de la terre et dites à haute voix ou en pensée
(intense et consciente) :
«
Que
tous les psychopathes qui gèrent ou tentent de gérer ma
planète suivent la voie de la Conscience, la voie de l'Amour
Universel, immédiatement, ou qu'ils soient rejetés de
la terre sans délai.
»
Votre cerveau va créer une onde cérébrale qui sera décuplée par les ondes cérébrales semblables et CONSCIENTES de millions de gens autour de la planète.
Que vous croyez en votre pouvoir personnel et collectif ou pas, cette simple assertion ne vous demandera que quelques secondes journalières, une simple impulsion.
Que vous preniez Conscience de votre pouvoir personnel et collectif ou non, vous devez le faire si votre souhait est un changement radical vers une terre harmonieuse où chacun est conscient de l'importance de la vie d'autrui, où l'altruisme, l'humanisme et le développement du coeur prennent le relais immédiat à cette boucherie planétaire.
Au
moment où ces lignes sont écrites, cette opération
est déjà pratiquée journellement en
francophonie.
Selon l'intensité et la fréquence provoquées par le nombre progressif et adéquat de personnes activées, le résultat peut être rapide ou beaucoup plus long. Même en temps de paix, continuez cette pratique.
Ajoutez votre Énergie/Conscience à cette démarche selon les directives citées plus haut. N'en faites ni une religion, ni un rituel, ni une obligation. Cet acte doit être Conscient.
Si vous ratez l'heure proposée, ne culpabilisez pas. Dans la journée, à chaque heure, il sera toujours 12H05 quelque part sur la planète donc vous pouvez le faire à chaque heure de la journée et vous joindre à la nouvelle vibration collective des personnes de bonne intention qui provoqueront cette impulsion quelque part sur la Terre.
Cette pratique ne vous empêche pas de continuer vos actions, bien au contraire, elle les conscientisera de plus en plus et les renforcera.
Non seulement celle-ci agit sur le cours de l'histoire mais elle permet de développer votre Conscience, votre détermination pour un monde meilleur, votre altruisme, la force de votre intention, de vous connecter aux autres et de retrouver votre pouvoir personnel et COLLECTIF.
Les expériences gouvernementales tant soviétiques qu'américaines (entre autres, la CIA) sur les « phénomènes psy » démontrent en elles-mêmes la réalité de ces phénomènes.
On ne dépense pas des milliards dans des expérimentations pour une chose qui n'existe pas.
Pour eux, il ne s'agit plus de savoir si ces phénomènes existent mais de comprendre leurs mécanismes et leurs différentes applications possibles.
Les facultés de la psyché humaine sont étudiées depuis des décennies par vos gouvernements et l'on voudrait vous faire croire que vous n'avez aucun pouvoir ?
On veut vous faire croire que ces facultés ne sont que l'apanage de quelques surdoués, de quelques élus ?
Si ceci est une réponse à laquelle vous adhérez, qui pourrait être assez puissant pour vous sortir de votre léthargie ?...
Seulement vous-même.
Depuis
que le monde est monde, les « autorités » n'ont
cessé de vous séparer, de vous diviser afin de mieux
régner craignant à tout moment votre unification. Ils
savent qu'ils ne peuvent rien faire devant votre PUISSANCE
COLLECTIVE.
L'Énergie/Vibration
qui est activée et impulsée en ce moment même est
le résultat d'un consensus planétaire entre les gens de
bonne intention envers leur prochain et pour l'éradication
pure et simple de l'emprise des psychopathes sur votre monde.
Le
résultat sera sans équivoque.
ANONYME
Envoi par Gérard Gautier : http://blanccestexprime.olympe-network.com/
REUNIFICATION DE LA BRETAGNE
A
VOTRE ATTENTION : UNE PETITION
!
pour
l’abrogation du décret de Pétain
signé
le 30 juin 1941 pour le gouvernement de VICHY
Il y a plus de 60 ans, le 30 juin 1941, le Maréchal Pétain signait pour le Gouvernement de Vichy* un décret séparant la Loire-Inférieure (devenue depuis Loire-Atlantique) de la Bretagne historique créant ainsi « un mur virtuel » qui sépare les Bretons et provoque de graves discriminations culturelles et des atteintes aux droits de l’ Homme.
Or comme le déclarait Monsieur Jospin lors du procès du préfet Papon « le régime de VICHY était une négation de la République» et Jean-Pierre Chevènement affirmait «la condamnation nette, sans ambiguïté, de toutes les mesures prises par PETAIN sous le régime de VICHY»…
Malgré ces déclarations, les partis politiques, pour des raisons fallacieuses, ne tiennent pas compte de la volonté, exprimée sur le terrain par leurs propres élus, par différents votes en faveur de la réunification. Ils refusent cette dernière malgré 75% des Bretons de Loire - Atlantique qui la souhaitent.
En ne mettant pas fin à cette situation, la République donne depuis plus de 60 ans sa cau-tion à une décision de Pétain, « la Bretagne et les Bretons sont toujours, à cet égard, sous le régime de Vichy »
La réunification de la Bretagne, malgré les prises de position favorables du Conseil général de Loire-Atlantique et du Conseil régional de Bretagne, les nombreux sondages, les manifestations en sa faveur et le soutien des Bretons est, sans cesse, quelle que soit la couleur politique du gouvernement en place, reportée aux calendes.
Un
référendum est aujourd’hui évoqué
qui soulève de nombreuses questions :
- A quelle échéance se déroulerait ce référendum?
- Quelle Institution en prendrait l’initiative et prendrait en charge le financement : L’ Etat ? La Région Bretagne ? Le Conseil général de
Loire-Atlantique ?
- Qui serait appelé à voter ?
- Quelle serait (ou seraient) la (ou les question (s) posée (s) ?
AUSSI au moment où va être mise en débat la réforme des Collectivités territoriales et pour éviter l’avènement éventuel d’une Région artificielle « GRAND-OUEST …
SACHANT que l’avis des Bretons ne leur pas été demandé le 30 juin 1941
CONSIDERANT que « ce qu’un décret a fait, un décret peut et doit le défaire »
NOUS DEMANDONS à l’ ETAT FRANÇAIS
au nom de l’ Histoire, de la légitimité de la cause et de la simple équité
l’abrogation du décret signé le 30 juin 1941 par Pétain,
pour
le gouvernement de VICHY
SIGNEZ
LA PETITION !
pour
l’abrogation du décret de Pétain
signé
le 30 juin 1941 pour le gouvernement de VICHY
*L’évocation
dans le cadre de la démarche pour la Réunification de
la Bretagne du nom de VICHY est regrettée, à juste
titre, par les édiles et la population de la Station thermale.
Or VICHY et LA BRETAGNE ont destin lié depuis le 30 juin 1941.
La légitime Réunification de la Bretagne permettra
d’éviter cette évocation douloureuse.
______________________________________________________________
PETITION « REUNIFICATION DE LA BRETAGNE »
LETTRE OUVERTE
Gérard
Gautier, ancien conseiller régional de Bretagne
à
Christian Guyonvarc’h, vice-président du Conseil
régional de Bretagne
« Le courage est de chercher la vérité et de la dire » Jean Jaurès
Christian,
Faute d’en avoir été, de ta part, rendu destinataire, je viens de prendre connaissance grâce à un ami qui me l’a transmise, de l’analyse que tu as faite et diffusée après l’appel à pétition « pour la réunification » que j’ai lancé la semaine passée. Ne sachant pas à quelles personnes tu as fait parvenir ton envoi, je me crois en droit de diffuser largement la présente lettre ouverte.
Je conçois fort bien qu’à la veille d’une future élection, qui plus est régionale, ta position « de politique » soit différente de la mienne « de militant ». Tu défends l’idée que pour obtenir la réunification de la Bretagne, il faille passer par la voie législative en s’appuyant sur la loi de décentralisation. Je respecte ta position, dans le même temps où je réaffirme quant à moi, ma ligne de conduite, à savoir que « ce qu’un décret a fait, un décret peut et doit le défaire ».et tu en appelles »
Bien qu’étant républicain et légaliste, je suis de ceux qui considèrent toutefois qu’une loi n’est pas « figée dans le marbre » et peut être appelée à évoluer… en fonction de l’état de la société ou de ce que l’on veut la voir devenir. Ainsi et pour preuve les nombreuses modifications apportées à celle que tu évoques depuis son vote en première lecture à l’Assemblée nationale dès le mois d’août 1981 et sa promulgation à la loi de décentralisation du 2 mars 1982 sous le titre " loi relative aux droits et libertés des communes, des départements et des régions ".
Une autre raison d’une évolution qui peut être souhaitée « est lorsqu’une loi n’est pas bonne ou a été élaborée… pour aller à l’encontre du respect de la démocratie et qui est donc, de ce fait porteuse de graves discriminations culturelles, linguistiques et d’atteintes aux droits de l’Homme ».
Ce qui me semble être évident, dans le cas présent ?
Or la loi (et ses modifications) à laquelle tu fais référence et que tu défends est justement celle qui m’a amené à avoir la position qui est la mienne depuis une dizaine d’année
En effet, votée en 1996 sous le gouvernement R.P.R (devenu U.M.P) de Alain Juppé, cette loi n’a pas été remise en cause - s’il l’avait souhaité - par le P.S. sous le gouvernement de Lionel Jospin entre juin 1997 et le 6 mai 2002 ?
Je n’ai pas motif à mettre en doute la sincérité de l’engagement des nombreux élus bretons favorables à la réunification comme, entre autres, Patrick Maréchal, Jean-Yves Le Drian, Marc Le Fur ou François Goulard mais par contre j’émets des réserves quant à leur influence réelle auprès des appareils des partis jacobins auxquels ils appartiennent.
Aussi, selon moi, en passer par la voie de la loi est aller dans le sens de la crainte exprimée il y a quelques années par Jean-Yves Le Drian, sous forme de boutade, de voir ( ?) la réunification ne se réaliser « qu’à l’échéance d’une… quarantaine d’années ». C’est donc une voie suicidaire et je ne parle même pas d’un éventuel référendum !
J’en veux pour preuve les suites données (?) aux différents votes de vœux du Conseil régional de Bretagne, dont celui que j’ai présenté en 1997 et qui a été voté à l’unanimité moins une abstention et celui du Conseil général de Loire-Atlantique.
C’est pourquoi au lieu « de continuer à nourrir, comme tu m’accuses de le faire, des chimères qui ne peuvent que conduire à des déceptions » je réaffirme quant à moi, réaliste, que le débat s’instaure réellement à partir sur la base énoncée à savoir : « ce qu’un décret a fait, un décret peut et doit le défaire ».
Lorsque tu écris « Il est justifié de faire référence au caractère antidémocratique du décret de 1941 dans tout argumentaire en faveur de la réunification administrative de la Bretagne. Mais il est vain d'espérer convaincre les Bretonnes et les Bretons de 2010 encore hésitants à partir de cet argument-là » dois-je entendre par là que tu ne marques pas un profond respect pour les Bretons et à leur capacité d’analyse personnelle ?
En fait ta volonté n’est-elle pas de leur demander de ne plus évoquer le nom de Vichy et de Pétain ?
En agissant ainsi ne donnes-tu pas du crédit à ceux qui, à l’instar de Gérard Charasse (député UMP de l’Allier) qui a déposé une proposition de loi en 2003 visant substituer à «Etat de Vichy »… « la dictature de Pétain » ou pire, aller dans le sens de sa précédente proposition de loi de 1999 visant elle…« à interdire l’utilisation abusive (?) du nom de Vichy ?
Es-tu de ceux qui souhaitent , négation de l’Histoire, oublier que « Vichy et la Bretagne ont destin lié par… l’ Histoire ».
Ce qui ne rend pas, pour autant à mes yeux, responsables de ce qui s’est passé dans leur Ville, les habitants de la Station thermale, mais devrait, au minimum interpeller ses édiles
Or l’appel lancé vers Claude Malhuret, maire de Vichy et ancien secrétaire aux droits de l’Homme (le seul que la France ait jamais eu !) lors de la pose de la première pierre « du Mur de la honte de Vichy » à Redon le 30 juin 2001, a été de sa part, oublieux d’un minimum d’esprit de solidarité, de demander « le changement de nom de cette initiative » qu’il n’a d’ailleurs remise en cause.
Il
a seulement suggéré de le remplacer par «Mur
de la Honte de Philippe PETAIN»…
Aussi
comme les Québécois, je dis : « Je
me souviens
»…
Tu as également dit :
« Les arguments qui convaincront, il faut les rechercher dans la Bretagne d'aujourd'hui et elle n'en manque pas : vitalité de la culture bretonne en Loire-Atlantique, adhésion des entreprises de Loire-Atlantique à Produit en Bretagne, la réunification au service du dynamisme maritime de la Loire-Atlantique et de toute la Bretagne, manifestation d'une volonté de réunification dans les collectivités (conseil général de Loire-Atlantique, Conseil régional de Bretagne...), investissement des Bretons de Loire-Atlantique dans les associations de la diaspora (Bretons du Japon, BZH New York...), intégration de la Loire-Atlantique dans les guides touristiques et culturels étrangers consacrés à la Bretagne, etc. ».
La démarche qui est la mienne a anticipé depuis longtemps tes propos que, bien sûr, je cautionne. En effet, en ma qualité d’acteur de la vie économique, culturelle et associative, je milite depuis 1960 au rapprochement de l’économie et de la culture.
Pour
confirmation, je me plais à souligner qu’en juin 2001,
l’association Produit en Bretagne diffusait un communiqué
de presse :
Après avoir rappelé que " sa vocation était le rayonnement de la Bretagne s'appuyant sur un référent identitaire fort, qu'elle prenait en compte les cinq départements bretons, qu'elle avait pour objet le développement de l'emploi en Bretagne par la promotion des produits fabriqués ou assemblés dans la région, des services créés ou développés dans la région. " Elle ajoutait « que le développement économique de la Loire-Atlantique, partie intégrante de la Région Bretagne était, pour Elle, un souci permanent."
Pour la petite histoire l’ Association "Produit en Bretagne" forte à ce moment-là de 116 entreprises et de 75000 salariés venait ainsi de répondre positivement à la demande que j’avais présentée à son président Jean-Claude Le Gall, grâce à l’intervention de son président actuel Jacques Bernard, cela en ma qualité de vice-président mandaté du Conseil Culturel de Bretagne (alors association « non partisane » indépendante) en charge du dossier "réunification" . Au cours de notre réunion, j’avais évoqué ma vision concernant le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne et leur indispensable implication publique dans le champ de la démarche.
J’avais évoqué, pour convaincre - je dois l’avouer sans avoir eu besoin de beaucoup argumenter - que l'avenir de la Région Bretagne réunifiée, fortement identifiée sur le plan culturel allait se jouer dans les prochains mois et que, connaissant l'importance de l'impact de "l'image positive de la Bretagne" dans l'internationalisation de ses échanges," le "monde des entreprises" était directement concerné par l'évolution du dossier, qui ne devait pas être traité et soutenu seulement par le pouvoir politique représentant les Bretons. Ils avaient pris la dimension des risques que faisait courir l’avènement d’un Grand Ouest artificiel sur la pérennité même de l’association et sur les emplois.
Je souhaite qu’à la lumière des éléments énoncés, tu puisses comprendre ma démarche.
Je
voudrais que la position que tu as prise à la suite de mon
appel à pétition, ne soit pas de nature à
entraver son succès que seul justifie, pour moi, l’avenir
de la Bretagne et des Bretons.
.
Pour terminer, je me
permets de te soumettre le début d’un poème écrit
en août 1984. Il a pour titre :
Gwenn Ha Du
Je
pleure sur Toi, Bretagne,
Animal mythologique géant
Assoupi
sur l’échine pelée
Des Monts d’Arrée,
Au
mufle blanc d’écume éclatée
Baignant
dans l’Iroise.
Je
tremble pour Toi, Bretagne,
Pour tes fils
Qui sont tes pires
ennemis,
Tu les as enfantés à ton image
Faite de
la diversité, de la mystique,
De la fierté,
Des
tourments de l’orgueil,
Plus prompts à se
diviser
Qu’à s’unir,
Aidant, suicidaires,
ceux
Qui veulent leur porter atteinte.
…/…
SIGNEZ et FAITES SIGNER LA PETITION !
Gérard
GAUTIER
Saint-Brieuc, le 2 et
7 octobre 2009
Ancien
Conseiller Régional de Bretagne
Président Mouvement
« BLANC C’EST EXPRIME »
B.P. 330 22003 Saint –
Brieuc cedex 1 Téléphone ! 02.96.33.50.34
SITE
: www.blanccestexprime.asso.fr
COURRIEL : blanccestexprime[a]wanadoo.fr
Envoi
par cirepal2005 pour CIREPal (Centre d’Information sur la
résistance en Palestine)
voir
à :
http://www.enfantsdepalestine.org/ru,26
via
liste ASSAWRA : http://www.aloufok.net/
GREVE GENERALE EN PALESTINE OCCUPEE
La confrontation et le défi
Une page d'origine : http://www.enfantsdepalestine.org/ar,1237
27 septembre 2009
Le premier octobre prochain, les Palestiniens de 48 (qui vivent dans l’entité sioniste) organisent une grève générale, à laquelle ont unanimement appelé les forces politiques palestiniennes présentes dans le Haut comité de suivi des masses arabes. Cette grève signifie essentiellement que les régions demeurées majoritairement arabes (Galilée, Triangle et des parties du Naqab) seront entièrement paralysées, y compris dans la partie arabe des villes « mixtes ». Il s’agit d’abord de commémorer le martyre de 13 Palestiniens tombés début octobre 2000, lorsque notre peuple de l’intérieur s’est soulevé, pour contribuer à l’intifada al-Aqsa, déclenchée quelques jours plus tôt.
Il a fallu huit ans pour que les Palestiniens de 48 arrivent à proclamer cette grève, historique dans l’histoire du mouvement palestinien de l’intérieur. En effet, après la terrible répression en octobre 2000 contre les Palestiniens de 48, descendus dans les rues pour protester contre les massacres commis par l’armée sioniste en Cisjordanie (al-Quds y compris) et la bande de Gaza et pour participer à la révolte de notre peuple contre la colonisation et l’occupation, dans l’Intifada al-Aqsa, les Palestiniens de 48 ont célébré, entre 2001 et 2008, la commémoration annuelle en organisant diverses manifestations, dans certaines villes, soit en Galilée soit dans le Triangle.
Commission Ur : manœuvre israélienne
Depuis 2001, plusieurs voix et forces politiques réclamaient la grève générale, mais en vain. Certains partis essayaient de « calmer » les masses, préférant discuter avec les institutions sionistes, attendant un geste de leur part, une sorte de « regret » pour les massacres commis ou « des excuses » pour la répression, les actes et les paroles racistes. En vain !! L’institution sioniste, civile, militaire ou sécuritaire, n’a pas bronché, au contraire. La commission israélienne Ur qui avait été formée juste après la révolte pour soi-disant examiner et évaluer les événements (manifestations pacifiques et répression sanguinaire) n’a abouti qu’à faire porter la responsabilité des faits aux dirigeants palestiniens eux-mêmes, accusant sheikh Raed Salah et dr. Azmi Bishara d’être les fauteurs de troubles, parce qu’ils avaient prononcé des discours jugés « extrémistes » par les responsables israéliens. De plus, les militaires et policiers ayant tiré sur les manifestants, tuant 13 civils et blessant près de 500 civils palestiniens, ne seront pas inquiétés, malgré les preuves évidentes de leur implication dans les meurtres intentionnels. Il a fallu le rapport de cette commission, paru en 2005, pour que certains dirigeants comprennent enfin que l’établissement colonial sioniste ne peut aller au-delà de cette manœuvre qui vise à faire croire qu’Israël est un Etat de droit et que tous ses citoyens sont égaux, puisque les Palestiniens de 48 « jouissent » de la citoyenneté israélienne.
Depuis octobre 2000 : accentuation du racisme colonial
Le massacre d’octobre 2000 n’a été que le début d’une vague répressive, coloniale et raciste, populaire et officielle, civile, militaire et sécuritaire, contre les Palestiniens de 48 et leur direction politique.
Depuis octobre 2000, les institutions israéliennes ont accentué leur politique d’apartheid envers ce qu’elles considèrent comme la « minorité arabe israélienne » : outre les confiscations des terres (en Galilée et dans le Triangle), les démolitions des maisons (en Galilée et surtout dans le Naqab, partie sud de la Palestine), les pratiques de nettoyage ethnique dans les villes devenues « mixtes » du fait de la colonisation (Yafa, Ramleh, Lidd, Akka et Haïfa) et dans des régions comme le Naqab, outre les actes et les déclarations racistes d’officiels, d’universitaires ou de journalistes israéliens, les masses palestiniennes et leurs directions politiques et civiles sont soumises à l’arbitraire et la répression : arrestations, fouilles et confiscations de matériels et documents, exil forcé, interdictions diverses (de voyager, de se déplacer, etc..). Mais trois faits marqueront la mémoire collective palestinienne, après le massacre d’octobre 2000 : le massacre de Shefa ‘Amr commis par un soldat-colon en août 2005, le pogrom de Akka commis en septembre 2008 et la tentative d’invasion par les colons de Umm al-Fahem, début 2009. Ce qui distingue ces faits de tous les autres, c’est l’impunité officielle envers les colons, responsables de toutes ces attaques. Il est désormais clair, pour ceux qui hésitaient encore, que l’institution officielle israélienne ne peut que soutenir et protéger ses propres colons, à cause de l’idéologie coloniale et raciste officielle.
D’un apartheid de fait à un apartheid légalisé
Il est devenu courant de désigner la politique israélienne par apartheid, concernant la Cisjordanie (y compris al-Quds) et de la désigner par racisme concernant les Palestiniens de 48, comme si la politique israélienne envers les Palestiniens de 48 relevait d’un racisme semblable à la France ou à d’autres pays européens. Mais quiconque étudie minutieusement la pratique institutionnelle sioniste envers les Palestiniens de 48, depuis l’occupation de la Palestine en 1948 et la fondation de l’Etat sioniste, réalisera qu’elle est caractérisée par un véritable apartheid auquel s’ajoute une politique de nettoyage ethnique et religieux. Cette distinction entre les deux régimes (Cisjordanie et Palestine occupée en 48) est le fait de ceux qui croient à la légalité et la légitimité de l’Etat d’Israël, croyance qui les empêche de voir le visage hideux du colonialisme dans cette partie occupée en 48 : ils ne voient que la partie superficielle, le racisme envers une catégorie de la population « israélienne ». Mais dans les faits, l’apartheid sioniste s’exerce avant tout envers les Palestiniens de 48, dans tous les détails de vie courante. Il est vrai que les Palestiniens de 48 votent pour des élus à la Knesset, mais ce n’est qu’une façade, qui risque d’ailleurs de tomber ces prochaines années. Mais même concernant ces élections, il faut rappeler que suite à l’expulsion des Palestiniens de leur patrie, en 1948-49, ceux qui sont restés sont devenus une minorité affaiblie, sans direction politique, économique et intellectuelle, face à l’établissement sioniste (ce qui n’était pas le cas des Africains dans l’Afrique du sud). Donc, pour les sionistes, il valait mieux leur accorder ce droit de vote et la citoyenneté, puisqu’ils ne pouvaient représenter aucun danger, à l’époque.
Concernant la citoyenneté israélienne, de plus en plus nombreux sont les Palestiniens de 48 qui la remettent en cause, comme le dit Ameer Makhoul, directeur de l’Union des associations civiles arabes (Ittijah), dont le siège est à Haïfa, dans un article récent : « la citoyenneté ne protège pas le Palestinien, elle n’est pas une médaille israélienne pour le Palestinien, mais un outil de domination et de domptage entre les mains de l’Etat, alors que pour le mouvement national palestinien de l’intérieur, elle est un outil pour demeurer et défendre la patrie, et y défendre les droits de notre peuple. Quoiqu’il en soit, elle n’est pas un choix palestinien mais une contrainte israélienne ».
L’apartheid israélien de fait pratiqué depuis 1948 est en passe d’être légalisé, avec les lois de plus en plus nombreuses que l’établissement officiel sioniste instaure. Il n’a pas fallu attendre, contrairement à ce que croient beaucoup, l’arrivée au pouvoir de la droite dure pour ce faire, c’est-à-dire février 2009. Dès l’Intifada al-Aqsa, plusieurs lois adoptées par la knesset ou proposées par des groupes parlementaires divers, rejettent les droits des Palestiniens, limitent leur accès à une égalité même de surface, encerclent leur direction et leur présence dans leur pays. Les récentes lois proposées, discutées ou adoptées ne font qu’entériner ce que la gauche sioniste avait envisagée, à demi-mots. C’est cette accentuation de la sionisation musclée, à visage découvert, qui a finalement convaincu ceux qui hésitaient à proclamer la grève générale, à le faire sans hésiter.
L’accumulation des confrontations antérieures
Si les Palestiniens de 48 sont parvenus à proclamer la grève générale, le 1er octobre prochain, de manière unanime, c’est aussi et surtout à cause de l’accumulation des luttes qu’ils entreprennent depuis octobre 2000 contre l’institution sioniste, sous toutes ses formes. C’est dans la confrontation que les outils ont été mis au point et ajustés pour arriver à ce stade, reprenant la tradition de la journée de la terre du 30 mars 1976, mais avec une conscience politique plus aguerrie de ce qu’ils sont, de ce qu’ils veulent et de ce à quoi ils aspirent. Il ne s’agit plus seulement de protester contre les confiscations des terres, qui sont d’ailleurs presque entièrement confisquées, plus de trente ans après, mais de s’affirmer palestiniens, et en tant que tels, de contribuer au combat palestinien pour la liberté, contre le colonialisme, l’apartheid et le nettoyage ethnique israéliens.
Et parmi ces outils de lutte forgés dans la confrontation, il y a le haut comité de suivi des masses arabes qui a « osé » proclamer la grève générale. Organe de liaison fondé au début pour contrôler les masses arabes, il est devenu, au fur et à mesure que les luttes s’intensifiaient, un organe partagé entre les nationalistes et les « modérés », pour devenir finalement un cadre portant les aspirations nationales du peuple palestinien de l’intérieur. Bien évidemment, la lutte à l’intérieur du haut comité n’a pas encore entièrement tranché la question, mais des voix de plus en plus nombreuses réclament actuellement l’élection des instances dirigeantes de cet organe par les masses palestiniennes de 48, alors qu’elles sont jusqu’à présent formées par un consensus très éloigné de la réalité sur le terrain.
La principale contestation de ces élections réclamées émane de certains partis qui craignent que le haut comité ne remplace dorénavant leur représentativité à la Knesset, tout comme ils craignent qu’un tel organe, uniquement palestinien, ne franchisse le cap d’une séparation de fait avec la société coloniale israélienne, balayant tout appui ou toute illusion envers la gauche sioniste ou alternative israélienne. Pour ceux qui réclament ces élections, il s’agit de bâtir un véritable outil palestinien représentatif, de liaison et de coordination des luttes face aux menaces de plus en plus évidentes de la part de l’institution sioniste. Il s’agit, non pas de remplacer les partis participant aux élections de la Knesset, mais d’aller au-delà, en tenant compte qu’une part grandissante de la population palestinienne de l’intérieur ne participe plus ou n’a jamais participé, à ces élections. La proclamation de la grève générale par le haut comité de suivi est un pas dans ce sens. Elle vient couronner le débat interne qui dure depuis des années et qui se poursuivra après la grève.
La grève générale du premier octobre prochain est la poursuite de la mobilisation exemplaire et la participation massive des Palestiniens de 48 lors de la guerre génocidaire contre la bande de Gaza. Elle est la poursuite de la mobilisation remarquable lors de la guerre de juillet-août 2006 contre la résistance au Liban, comme elle est la poursuite de la mobilisation populaire contre l’invasion de Umm al-Fahem, contre le pogrom à Akka et surtout, contre la judaïsation de la ville d’al-Quds, devenue de fait sous leur protection, puisque ni les Palestiniens de Cisjordanie ni ceux de la bande de Gaza ne peuvent y accéder et la défendre. Une lourde responsabilité pèse aujourd’hui, comme elle a toujours pesé, sur leurs épaules.
C’est pourquoi il est important que les amis du mouvement palestinien de libération se mobilisent pour soutenir le combat des Palestiniens de 48, non pas seulement lorsqu’ils participent au combat palestinien à Gaza ou en Cisjordanie, mais aussi et surtout lorsqu’ils se mobilisent et affrontent, les mains nues, l’institution sioniste, civile, militaire, politique ou sécuritaire, pour protester contre le racisme colonial qui cherche soit à les israéliser soit à les expulser.
Dans la pratique, il est possible de contribuer au soutien de leurs luttes en les faisant participer à tout débat organisé sur la cause palestinienne, et non seulement sur leurs propres luttes, en les invitant aux côtés des autres Palestiniens, réfugiés ou de Cisjordanie et de Gaza. Ensuite, faire connaître leur situation, leurs luttes et leurs analyses, en évitant de les intégrer dans « les affaires internes israéliennes » et en les dissociant des Israéliens, quelle que soit la nature de ces Israéliens, gauche, extrême-gauche ou autres. Puis, finalement, en tentant de porter la présence des Palestiniens de 48 dans leur propre pays colonisé devant les instances internationales, même si ces dernières sont encore timides ou franchement pro-sionistes. Défendre la présence et le droit des Palestiniens de 48 devant les instances internationales a une double portée : d’abord médiatique, mais surtout politique, puisqu’il s’agit de frapper l’Etat sioniste au cœur, lui qui considère les Palestiniens de 48 comme étant une affaire interne et que toute revendication de ce type, une intervention dans ses « affaires internes ». C’est à ce niveau que l’Etat sioniste peut être affaibli et démantelé, progressivement, tout en permettant à notre peuple de l’intérieur de s’affermir, d’être une épine mortelle dans le cœur de l’entité israélienne.
CIREPAL
(Centre
d’Information sur la résistance en Palestine)
http://www.enfantsdepalestine.org/ar,305
Pour complément d'info :
Dossier
: révolution palestinienne
:
http://www.comiteactionpalestine.org/modules/news/index.php?storytopic=15
Boycott,
ISRAEL, international :
http://boycottisraelinternational.com/
BOYCOTT, DÉSINVESTISSEMENT, SANCTION (BDS)
Résistance
palestinienne :
http://www.robertbibeau.ca/palestine.html
FREE PALESTINE LIBRE !
Envoi par Ariel Boucher : http://www.jj-pat-rey.com/FEUXDELAMER/POESIE/oeuvresamies/a-boucher/index.html
JE SUIS LE NOUVEL ORDRE MONDIAL
Surveillance redoublée
Pour votre sécurité
Frontières renforcées
Pour tous les sans papiers
Le tiers-monde exploité
Supplicié affamé
Les droits de l’homme bafoués
L’humanité à mes pieds
---
Refrain
Je suis le nouvel ordre mondial
Issu dans la fiente le fumier
De la drogue des guerres
Les multinationales
Y trouvent leurs intérêts
Je pollue la Terre entière
---
Par les biais médiatiques
Je domine vos esprits
A chaque décennie
Nouvelles pandémies
Dès votre adolescence
J’impose ma hiérarchie
Je suis votre intelligence
Je vous tiens à ma merci
---
Refrain
Je suis le nouvel ordre mondial
Issu dans la fiente le fumier
De la drogue des guerres
Les multinationales
Y trouvent leurs intérêts
Je pollue la terre entière
---
C’est moi qui dicte mes lois
Obéir est votre seul droit
Peuples de tous les pays
Croyant au pouvoir national
A une démocratie
J’ vous détruis petit à petit
Mon feu d’artifices mon final
Pour mon unique profit
---
Refrain
.../...
J’
joue avec les clas’ses sociales
Je divise pour mieux régner
El’les retrouv’ent leur instinct animal
Jusqu’à s’étriper s’entretuer
J’arme les mains des assassins
J’invente de nouveaux vaccins
Qui vous expédient en enfer
Aussi sûr que toutes les guerres
Refrain
.../...
Entre
déchets toxiques
Aliments génétiques
Des survivants en sursis
Qui se complais’ent dans l’apathie
De plus en plus de syndicats
Qui n’ gagneront les combats
Partout j’instaur’e ma politique
Je vous crucifie pour mon profit
---
Je suis le nouvel ordre mondial
La secte des tout-puissants
En accord les multinationales
Empochent les dividend’s
A l’aube d’ la nouvelle ère
Mon régime totalitaire
(texte
pour chanson)
Ariel
BOUCHER