INTERNET-TRIBUNE-LIBRE

Du vendredi 21 mars 2008



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Sommaire

Article 1 : FIN DE REGNE

par Jean-Jacques REY

Article 2 : LA SANTE DE LA MORT

par Jean DORNAC (envoi de Cristina CASTELLO)

Article 3 : CELUI QUI VA TROP VITE...

par "Myrabelle"

Article 4 : LES DIX COMMANDEMENTS DU DIEU SARKO

par Ariel BOUCHER

DOSSIER : ENFANTS OTAGES DU SOUVENIR DE LA SHOAH

*** Article 5 : FRANCAIS, REVEILLONS-NOUS !

par Marie ROBERT (envoi de Guy CREQUIE)

*** Article 6 : TOUT ENFANT DE CM2...

par Anne-Marie GARAT (envoi de Cristina CASTELLO)

*** Article 7 : INDIVIDUALISATION DE L'HISTOIRE ET NOMBRILISME DE MASSE

par Jean-Claude PICAVET

Article 8 : HUMANISME ET REALITES DU MONDE

par Guy CREQUIE

Article 9 : LE FEU A LA POUDRIERE NEOLIBERALE

par Conseil Scientifique d'ATTAC-France



Article 1




FIN DE REGNE




A l’occasion de ces dernières élections locales, plus d’un tiers des électeurs a boudé les urnes, sans compter ceux qui ont voté blanc ou nul. Après le pile ou face obligé de l’élection présidentielle et l’abstention record aux législatives, en 2007, qui nous donne une Assemblée Nationale croupion, voilà un véritable signal d’alarme pour un régime qui arrive à bout de souffle. Je serai à la place de certains, j’éviterai toute morgue et provocation, ils ont une légitimité toute byzantine qui rappelle les grands écarts dans la ruelle… Il y a certainement une ou des explications à donner pour cette désaffection civique.

 

La démocratie dans ce pays est une farce, comme dans beaucoup d’autres d’ailleurs. Nous avons des « représentants » qui ne représentent plus grand chose et prennent des décisions, lourdes de conséquence pour notre quotidien. Ils vont jusqu’à modifier la constitution à leur gré, comme bon leur semble, en notre nom, bien sûr, et en voulant nous écarter au maximum de ce qui nous regarde, alors que ce texte fondamental doit garantir la souveraineté du peuple dans l’Etat ! … Mais dans les faits et la pratique de la cinquième République, le bon peuple de France, lui, ne sert que de faire-valoir à un régime, conçu par et pour des personnages autoritaires. Sa volonté est la bande perforée qui passe dans l’orgue de barbarie : elle sert de ritournelle aux foires du sérail politique, c’est bon pour l’ambiance qui évoque aussi une fin de règne ; parce qu’on ne peut s’empêcher de penser à une monarchie déguisée, en voyant ce simulacre de démocratie !

 

Il y a une régression terrible des valeurs, dans ce monde et dans ce pays en particulier, au service des puissances de l’Argent. Quand on pense que nous avons des ministres qui ont été de vils délinquants et qui redeviennent des éminents après leur passage à l’ombre ; que nous avons un ancien Premier Ministre, poursuivi comme un vulgaire diffamateur ; et ; un ancien ministre de l’intérieur qui écope d’une peine de prison pour des magouilles dignes d’un truand ; sans parler d’un Président qui se prend pour une rock’s star et tourne la nation en ridicule ; on se fait du souci sur la morale de ceux qui tirent les ficelles du pouvoir étatique, en arguant de la nécessité de « réformes » pour une soi-disant modernité qui reproduit les erreurs du passé. C’est d’autant plus inquiétant que ce personnel politique, douteux, engage le pays, avec un décalage de vingt ans sur les précurseurs, dans une politique économique à contretemps et à contre-courant des évolutions en cours. La crise mondiale de la finance, initialisée aux Etats-Unis, va certainement stopper net cette singerie, mais en attendant, nous allons être secoués dur, même avec la panacée de l’euro qui nous sert de suppositoire…

 

En descendant dans les échelons inférieurs, on s’aperçoit que la gestion des territoires n’est souvent qu’au bénéfice d’un clan sur l’autre qui plume la volaille… Avec toutes sortes d’abrutis qui veulent absolument la bipolarisation de la vie politique, dans ce régime de monarchie déguisée qui spolie les citoyens de véritables alternatives politiques. Pire encore, face aux enjeux du Futur : écologie et nouvelles technologies entre autres, une vérité éclate au grand jour qui ne fait pas plaisir à certains qui vivent de leurs rentes de situation, dans la pénombre du non-dit, c’est que la France est bourrée d’élus et de petits chefs, sous-qualifiés et sous-diplômés, mais vaniteux en diable ! … Histoire de volaille encore ! Ceci explique par exemple que la France fait pâle figure dans l’équipement et l’usage d’Internet. Il y a quelques anciens « élèves » qui nous en remontrent, et, on va pouvoir ranger le tableau et les craies…

 

 Il est temps, oui, pour les Français de tourner la page, s’ils ne veulent pas casser la fierté qu’ils peuvent avoir encore dans leur pays. Qu’ils laissent à leurs casseroles et leur tambouille, ceux qui veulent ramener leurs desiderata à du pouvoir d’achat, leurs avis à des sondages, et j’en passe et des meilleures dans la condescendance de ces « petits hommes » politiques d’aujourd’hui : juste des commis d’épicerie qui veulent s’occuper de notre bonheur et je ne vous dis pas comment, pour rester poli… Il est temps, oui, pour le peuple, quand le printemps revient ; qu’ils restent encore quelques bons gardiens à ses côtés, de s’élever en portant haut ses vues dans l’air vivifiant… Marchons gaiement, oui, sur le sentier de la Vie et derrière nous, rugira enfin, le silence de la Mer !

 


Jean-Jacques REY







Article 2

Envoi de Cristina Castello : http://www.cristinacastello.com/
pour
Jean Dornac : http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?auteur1








LA SANTE DE LA MORT
!

(Ou la mort de la Santé… Si nous suivons la vision de notre système médical selon Jacques Attali)




source : http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article5548

 

Il y a certaines informations qui déclenchent, du côté de mes petits neurones, des alertes instantanées ! Il en va ainsi des dernières déclarations de Jacques Attali à propos de sa conception de la « Santé », en France.

Ce que vous allez lire fait partie du « Rapport pour la libération de la croissance française » demandé par son nouvel ami Nicolas Sarkozy. Avant d’attaquer le fond du problème qui constitue l’alerte maximum qui s’est déclenchée dans mon cerveau, je veux demander à tous ceux qui voudront bien répondre ou, à tout le moins réfléchir à la question suivante : quelle confiance peut-on accorder à Jacques Attali :
 Quelle confiance accorder à l’ancien conseiller de François Mitterrand qui a dû démissionner précipitamment de la BERD en 1993. Court extrait de l’Humanité du 17 juillet 1993 à propos de cette affaire : « L’affaire de la BERD est particulièrement piégée. Dans un premier temps, Jacques Attali est, si l’on peut dire, convaincu, sinon de malversations, du moins de procédés peu recommandables pour le président d’une institution multilatérale qui rassemble près de trente pays cotisants.  » (pour lire la suite de l’article :
www.humanite.fr/1993-07-17)
Je ne sais pas pour vous, mais pour ma part, c’est NON, pas de confiance accordée !
 Quelle confiance accorder à un homme adulé par la presse qui glorifie, et encore le mot est faible, son dernier bouquin intitulé : « L’homme nomade ». Que de flagornerie ! Cela suinte d’une espèce de « fayotage » de très bas étage. De plus, ce personnage est archi médiatisé dans la plupart des télévisions de la TNT : on lui déroule régulièrement le tapis rouge… Pour ma part, je zappe, dès que je le vois.
 Comment accorder sa confiance à un homme qui vient de « vendre » ses convictions socialistes, il est vrai que ce ne sont que des convictions affichées mais en rien démontrées sur le terrain, au personnage représentant le plus et le mieux le recul de la société française, c’est-à-dire Nicolas Sarkozy ? Pour ma part, jamais je n’ai pu accorder la moindre confiance aux « retourneurs de vestes ». Il est possible que le néo libéralisme soit sa conviction de toujours, tout le laisse penser d’ailleurs, mais dans ce cas, lui-même et François Mitterrand ont totalement trompé les Français qui leur faisaient confiance… (sourires…)

Il apparaît donc, que pour ma part, mais je pense que vous serez nombreux à partager mon avis, qu’il est impossible d’accorder notre confiance à cet homme qui aime le luxe (comme Sarkozy), qui aime se pavaner à la télé (comme Sarkozy), et qui adore le capitalisme le plus ravageur (comme Sarkozy). En aparté, je dirais que Sarkozy nous a au moins rendu un service avec son « ouverture » : il aura dessillé les yeux de pas mal de citoyens sur la réalité des convictions « socialites » des débauchés…

Avant d’aborder ce qui me préoccupe le plus, comme commentaire général sur ce rapport, je dirais, et ce n’est pas encourageant, que la « commission Attali » propose ni plus ni moins toutes les mesures qui ont amené la ruine financière en Argentine il y a quelques années… A méditer, non ?

Ce qui me préoccupe gravement…

Inscrit dans le « fumeux » rapport sur la libération de la croissance (Elle était donc emprisonnée, la pauvre ?) Jacques Attali insiste sur ce point :
«  Le secteur de la santé ne constitue pas une charge mais un moteur de croissance »
On peut lire sur certains sites concernant la « Santé », ce genre de commentaire :
« C’est la première fois que la France reconnaît ainsi, par la voix d’experts de haut niveau, le bien-fondé d’une approche défendue depuis des années par l’OMS… Tour d’horizon des principales propositions pour une « politique sanitaire durable »

Ce type de phrase, en lui-même, est déjà inquiétant. Les approches de l’OMS, voilà qui n’a rien de rassurant ! Et que dire de la voix des « experts de haut niveau  » ? C’est la catastrophe assurée ! Enfin, «  une politique sanitaire durable  », vous savez comme moi quel est le synonyme de ce genre d’affirmation dans la bouche des experts et convaincus du néo libéralisme : Rien d’autre qu’une politique de bénéfices durables !

Pourquoi donc s’alarmer à la hauteur de ce que je ressens ?

Tous les secteurs de notre vie qui ont été livrés aux dérives du « marché » et de sa maléfique « main invisible », sont des domaines qui n’agissent plus pour l’homme. Leur seule raison d’être, leur seule raison d’exister, c’est l’argent que ça rapporte aux actionnaires, le « business » le plus juteux possible. Si le « marché » provoque des dégâts irréversibles pour les humains, qu’importe puisque ça rapporte et pourra même être inscrit en positif dans le PIB !

Or donc, Jacques Attali et ses « commissaires » veulent plonger totalement la « Santé » dans le « marché » et, pire, en faire un « moteur de la croissance  » !
Pour parvenir à ces fins, voici l’une des propositions :
 « Accroître la compétitivité des entreprises de biotechnologies » : Aujourd’hui à l’échelle mondiale, « la moitié des médicaments les plus innovants sont liés à des brevets issus de recherches en biotechnologies. La France cumule en la matière de nombreux retards » : 250 entreprises françaises exercent dans ce domaine soit 4 fois moins qu’au Royaume-Uni et deux fois moins qu’en Allemagne  »
La biotechnologie, s’il ne faut peut-être pas se précipiter pour la condamner en bloc, est tout de même cette industrie qui créé, entre autres, des OGM, des clones d’animaux et autres dérives de cette nature. Le maïs Monsanto, pour l’instant, a été écarté des champs français,
mais rien n’est fait au niveau médical. Or, nous savons que les vaccins commencent à contenir des matériaux transgéniques. C’est vrai pour le vaccin anti-hépatite B tout comme pour le gardasil supposé protéger les femmes du cancer de l’utérus. Mais, comme l’a démontré le docteur Groussac (Voir les articles Vaccins OGM du Docteur Groussac), les scientifiques quelque peu délirants qui travaillent dans les labos, soumis aux pressions sans nul doute écrasantes des actionnaires qui veulent voir rentrer rapidement d’immenses bénéfices, sont passés à côté de nombreux points majeurs. Il en résulte, dans le cas du vaccin anti-hépatite B, de nombreux cas de scléroses en plaques (plainte en Justice en cours) et bien d’autres maladies neurologiques et dans le cas du gardasil déjà de nombreux accidents tant en Australie qu’aux USA(Voir Le vaccin Gardasil provoque des dégâts en Australie ). Or, visiblement, ce sont ces domaines que Jacques Attali et les siens veulent voir développés et soumis totalement aux lois marchandes qui n’ont que faire de la santé des humains ! Ce que nous préparent Jacques Attali et ses complices, c’est une médecine qui ne sera digne que du docteur Mengele, célèbre bourreaux du camp de la mort d’Auschwitz !

« Au chapitre dépenses de santé, la Commission propose de « mesurer l’efficience et la qualité du système de soins ». Elle recommande pour cela de « mettre en place un système transparent et accessible permettant la comparaison des différentes structures de soins ». Ce dernier mettrait en balance les investissements financiers et les résultats en termes de « taux de mortalité, de taux de maladies nosocomiales, de temps d’attente moyen aux urgences et encore de taux de reprise suite à opération  ».
A priori, il n’y a rien à redire sur cette proposition. Sauf que, je me demande sérieusement quelle est l’honnêteté d’une telle mesure de contrôle. La commission semble s’inquiéter du taux de mortalité comme du taux des maladies nosocomiales.

Pour cette dernière, nous pouvons déjà être certains que le taux ne va pas baisser avec l’introduction de la Santé comme moteur de croissance. Pourquoi ? J’ai vu, il y a peu de temps, en écoutant « C dans l’air », un cas tout à fait typique de ce que produit la mentalité « marchande » dans le monde médical. On y parlait du cas (pas si rare que ça en fait) d’un spécialiste, sauf erreur en gynécologie, qui ne suivait pas les protocoles très stricts de la désinfection des sondes entre deux consultations. De ce fait, si une personne a une maladie, celle-ci sera transmise au client suivant… C’est de cette façon qu’un certain nombre de maladies nosocomiales sont transmises d’un patient à un autre avec, dans bien des cas, la mort au bout de cette route-là…
Cette façon de faire est parfaitement illégale, mais qu’importe pour ces spécialistes ! A la question du présentateur de l’émission qui, effaré, demandait pourquoi de telles dérives existaient, l’un des intervenants a répondu de façon très sûre et tranchée :
L’argent !
Oui, l’argent, encore et toujours ! Ces spécialistes, pour faire des économies et donc plus de bénéfices, répugnent à acheter un deuxième appareil, des engins souvent très chers. De plus, les protocoles de désinfection, pourtant obligatoires, sont longs et demandent des gens qualifiés, qu’il faut bien sûr payer. Au total, la désinfection qui seule assure la non-contamination d’un malade à un autre, diminue le nombre d’actes, donc, diminue les rentrées d’argent…

A partir de cet exemple, il est évident, et de manière plutôt terrifiante, que ces négligences pouvant conduire à la mort des patients vont se multiplier dans une Santé ayant pour objectif d’être un « moteur de la croissance ». C’est inévitable !

Ce qui est obligatoire pour que la Santé soit un moteur de la croissance

Pour que ce secteur devienne effectivement un « moteur de la croissance », vous devez comprendre, même si la commission et son président n’en parlent surtout pas, qu’il faut des malades, beaucoup de malades, toujours plus de malades !
Faites confiance à ces fous, ils sauront nous rendre malades par :
 leur politique d’appauvrissement du peuple, l’appauvrissement étant toujours synonyme de dégradation de la santé ;
 par le chômage, surtout le chômage non reconnu mais bien réel, donc un chômage non-indemnisé qui mène inévitablement vers la misère et la maladie ;
 par la vaccination obligatoire, comme nous le voyons déjà. Et lorsqu’elle n’est pas obligatoire, la machine médiatique entre en campagne cherchant à renverser toute opinion différente. Les cas récents du vaccin anti grippe et du gardasil sont là pour en témoigner. J’aimerais bien savoir combien la CPAM a dû débourser pour assurer la quasi-permanente campagne par spots télévisés pour convaincre les gens de se faire vacciner dans ces deux cas… On nous farcit les oreilles avec le déficit de la sécu, alors que cette dernière est obligée de faire la pub au service des multinationales de la mort de la santé en dépensant forcément des sommes colossales !
 par des médicaments aux effets secondaires de plus en plus dangereux au point que, et sans doute à contre cœur, on voit de plus en plus souvent des alertes de l’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) signalant que tel ou tel médicament ne devait plus être prescrit ni consommé !
 par la continuation de la dissémination du chimique dans l’alimentaire ; le Grenelle de l’environnement, à cet égard sera d’une inutilité criante. L’industrie chimique française est bien trop puissante pour qu’un Grenelle quelconque puisse l’écarter. Et puis, le chimique dans l’alimentaire est cause de très nombreux cancers, donc de bénéfices mirifiques pour le système de santé !
 par la pollution de l’air, notamment par le « droit de polluer » à condition de payer. Ce droit de polluer est un des plus gros scandales de notre époque et montre à quel point on laisse les mains libres à toutes les sortes possibles d’empoisonneurs, pourvu qu’ils nourrissent bien leurs actionnaires et les bénéficiaires des largesses de lobbies…
 par les OGM qu’ils nous imposeront de force, tant dans l’alimentaire que dans les médicaments ; là encore, j’espère que vous ne vous êtes pas illusionné quant à la décision française. Je suis peut-être un atroce pessimiste, désormais, mais je ne peux croire dans la sincérité de la bande de
pinocchios qui nous gouverne !
 par les puces qu’ils finiront bien par nous obliger à accepter sous peine de ne plus pouvoir vivre dans la société ; en effet, le danger du puçage de toute la population en Europe comme aux USA se précise de mois en mois. Tenez-vous au courant de ce crime qui, là encore, se prépare sous prétexte d’assurer votre sécurité !
 par la débilité avancée des nanotechnologies, du clonage, mais aussi par les ondes genre wi-fi et téléphone portable au travers des antennes disposées un peu partout…

Et la liste sans doute n’est pas clause…

Le bouquet pour la fin, bien sûr…

La raison principale de l’alerte que j’ai immédiatement ressentie en apprenant la volonté de Jacques Attali de transformer la santé en moteur de croissance, vient de quelques lignes écrites par lui dans son dernier bouquin. Bouquin et idées encensées par les médias, comme il se doit pour une éminence très grise, pour ne pas dire noire, du pouvoir sarkozien après l’avoir été du pouvoir mitterrandien. Surtout, en lisant cette deuxième partie de l’article, ne perdez pas de vue la volonté de Jacques Attali de faire de la Santé un moteur de croissance… Faites bien le lien des conséquences entre les deux parties de l’article !

Voici ce que cet individu, tant adulé des propriétaires de médias a écrit dans « L’homme nomade » :

«  Dès qu’il dépasse 60/65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte alors cher à la société  ; il est bien préférable que la machine humaine s’arrête brutalement, plutôt qu’elle ne se détériore progressivement.  »
Et cet homme se dit socialiste ? Eventuellement stalinien, oui, ça, je le veux bien, mais certainement pas socialiste dans la lignée de Jaurès !

« On pourrait accepter l’idée d’allongement de l’espérance de vie à condition de rendre les vieux solvables et de créer ainsi un marché.  »
On sent dans cette phrase tout le mépris qu’a l’auteur pour les « vieux » qui n’ont de raison de vivre encore que s’ils sont « solvables » et permettent de créer un « marché » ! Bien entendu, on comprend tout de suite, compte tenu des précédents de ce bonhomme, que lui et les siens, c’est-à-dire tous les possédants de pouvoirs, qu’ils ne peuvent pas faire partie de ces vieux insolvables ! C’est que, ces messieurs-dames auront suffisamment pillé les peuples pour s’assurer de leur solvabilité ! Ecœurant !…

«  Je crois que dans la logique même du système industriel dans lequel nous nous trouvons, l’allongement de la durée de la vie n’est plus un objectif souhaité par la logique du pouvoir.  »
Lorsqu’une logique d’un système industriel et économique conduit au génocide des humains vieux et non solvables, c’est le système qu’il faut changer d’urgence, mais vraiment de très grande urgence !

« L’euthanasie sera un des instruments essentiels de nos sociétés futures dans tous les cas de figure. Dans une logique socialiste, pour commencer, le problème se pose comme suit : la logique socialiste c’est la liberté, et la liberté fondamentale c’est le suicide ; en conséquence, le droit au suicide direct ou indirect est donc une valeur absolue dans ce type de société.  »
Voilà une conception tout à fait originale du socialisme ! Je me demande ce qu’en auraient pensé Jaurès et Blum ? Et j’aimerais bien savoir ce qu’en pense Mme Royal, M. Holland et toutes les autres têtes plus ou moins pensantes du parti ?… Leurs réponses seraient très intéressantes à connaître, non ? Ne serait-ce que pour voir jusqu’à quel point la dérive des pensées a tué le socialisme…

« L’euthanasie deviendra un instrument essentiel de gouvernement.  »
L’assassinat légalisé par la loi ! Nul doute que ce passage a dû beaucoup plaire à Nicolas Sarkozy ! C’est le rêve pour n’importe quel pouvoir déjanté de pouvoir éliminer tout ce qui ne lui convient pas avec le prétexte de la loi et de la prééminence de l’économique sur l’humain…

Si encore Jacques Attali, esprit en dérive évidente, dérive non pas par rapport à une quelconque normalité, mais simplement par rapport à un minimum d’humanisme était seul à écrire et donc penser de telles horreurs, ce ne serait pas trop grave. Mais il rejoint bien d’autres malades dont, notamment Ted Turner, milliardaire américain, fondateur de CNN qui a dit il y a quelque temps déjà :
« Une population mondiale totale de 250-300 million d’individus, une diminution de 95% de la population actuelle, serait idéale.  »

Conclusions…

Le couple infernal, Sarkozy-Attali devaient se rencontrer, c’était inéluctable ! Ils ont, à la base, le même orgueil sans limite, la même haine de la vie de ce qu’ils considèrent être des petits, autrement dit nous tous…
Finalement, je suis persuadé que ces hommes vivent de l’idéologie nazie. On ne peut dire qu’ils sont nazis puisque le nazisme allemand est mort, mais ils sèment les mêmes fruits de mort et vivent de la même idéologie de la mort ! Ils se préparent à détruire l’humanité, toute celle qui ne compte pas à leurs yeux de prétentieux.

Méritions-nous l’arrivée prochaine de tels drames ? Fallait-il vraiment revivre de nouvelles tragédies ? Ce couple Sarko-Attali me fait penser à Attila, mais ce dernier avait au moins l’excuse d’exister à une époque où la conscience n’était pas encore très développée. Le couple dont je parle, lui, n’a pas cette excuse ; il sait le mal qu’il prépare, il en a parfaitement conscience et l’exécutera sans le moindre remord…

Après cela, bien que j’ai une horreur absolue de la violence, si nous en arrivons à ce point, alors, oui, je suis convaincu que pour survivre nous n’aurons plus d’autre moyen que de nous armer et nous battre. Ce sera, hélas ! la condition de la survie de l’humanité. Ne pas le faire, dans un cas aussi extrême, serait de la lâcheté…

 

Jean  DORNAC








Article 3

Envoi par Myrabelle : http://myrabelle.chez-alice.fr/









CELUI QUI VA TROP VITE…

 

 

Celui qui va trop vite

Perd du temps, perd du temps

Celui qui va trop vite

Perd du temps

Car il ne va pas assez… lentement

 

Celui qui va trop vite

Ne voit pas tous les détails

De la vie ses nuances

Il ne voit les choses qu’en les survolant

A peine, dans ses apparences !

Du coup il en loupe

Et passe même à côté de l’essentiel

Il a l’impression

Mais ce n’est qu’une impression

Ainsi, de tout voir, de tout savoir

Puisqu’il voit tout, et même de tout

Mais il n’en voit que la surface

Et y reste englué comme dans de la glace

Froid, glacial, blasé

Alors qu’il n’est que dans le « paraître »

Dans le « pour être »

 

Il n’en voit pas le cœur

Ne pénétrant pas à l’intérieur

Ne se connaît même pas lui

Et est souvent même son propre ennemi !

Ne s’écoutant pas profondément

Il ne va pas au fond des choses

Et se demande plus tard pourquoi

Il a, sa vie, ratée,

Et celle des autres, ruinée

Il est à tout moment

Au bord de l’overdose

 

 

Il trace, il fonce

Il ne fait pas face

De ses actes, à leurs conséquences

Et laisse les autres désemparés,

On ne voit donc de son passage

De fumée, qu’une traînée

Dans son sillage de mirage

Son attitude destructrice,

Factice, suicidaire

Est fatigante, épuisante, usante

Et il lui arrive de mourir

Avant de s’être lui-même par sa retraite arrêté

 

Heureusement, à tout moment de sa carrière

Il peut consciemment  décider

De stopper

Et/ou au moins un poil de moins avancer

De ralentir un tout petit peu

Mettant enfin sa vitesse au diapason

De ce qu’il peut humainement supporter

Durant de longues années

Qu’il peut ainsi choisir carrément de changer de situation :

Modifiant son orientation professionnelle et/ou même personnelle

Vers quelque chose de différent

Ou rester dans la situation un brin en retrait

Supervisant les opérations d’une autre personne en pôle position

Car, étant à l’écoute de ses vrais besoins,

Ça a énormément d’effets positifs sur toute sa vie

Sur sa famille,

Sur ses amis…

Bref sur tout ce qui l’entoure !

 

Celui qui ne va pas trop vite

Gagne du temps, gagne du temps

Celui qui ne va pas trop vite

Gagne du temps

Car il prend le temps nécessaire pour ne pas passer à côté de chaque détail de la situation

Il prend le temps

Il prend son temps

Il n’a pas peur du temps qui passe

Et aime y laisser tranquillement sa trace !

 

 

Myrabelle

 

Note à Myrabelle :

Le 28 mars et le 6 avril 2008 je serai sur scène dans une pièce dans laquelle j'ai déjà joué l'an dernier "La Guerre" de F. Rabelais et "La Paix" d'Aristophane... mais qui a plu à l'école de la paix et qui nous recommande pour jouer dans le département dans plusieurs villes... et après avoir joué dans cette pièce... le 28 mars... j'ai ensuite un autre spectacle qui m'attend le même soir... où je vais présenter des poèmes contre le racisme et proposer mes pinceaux-détente à qui en aura besoin et/ou juste envie.

 

Dans le cadre du Printemps pour l’Egalité de St Martin d’Hères, le Comité de l’Isère du Mouvement de la Paix propose deux initiatives de paix

 

le vendredi 28 mars 2008
salle Romain Rolland (St Martin d’Hères)
(rue Romain Rolland, 200 mètres après la station-terminus Place Etienne-Grappe de la nouvelle ligne de tramway D)

 

à 18 heures :
une conférence-débat sur :
L’actualité du Traité de Non-Prolifération
des armes nucléaires (T.N.P.)
avec Pierre VILLARD,
Co-Président national du Mouvement de la Paix

 

à 20 heures 30 :
une représentation théâtrale :
Guerre ou paix
(d’après « La paix » d’Aristophane
et « La guerre picrocholine » de Rabelais)
par la compagnie Scarabande de Grenoble

 








Article 4

Envoi par Ariel Boucher : http://www.revoltes.net/spip.php?rubrique61








LES DIX COMMANDEMENTS DU DIEU SARKO

 

 

Sur l’autel de l’Elysée

Perchés sur ses ergots

De sa voix de fausset

Va nous offrir dieu sarko

 

La bible des petites gens

Les 10 commandements

Du sieur dieu président

 

Vous n’aurez pas d’autres dieux que Moi

Vous trimerez  plus sans râler pour Moi

Vous ne volerez point  comme Moi

Vous ne tuerez pas sauf pour Moi

Vous ne vous parjurerez comme Moi

Vous obéirez sans mot dire à Moi

Vous ne convoiterez le bien d’autrui comme Moi

Vous ne commettrez d’adultère comme Moi

Vous n’élèverez la voix sauf pour m’acclamer Moi

Vous , vos nuits a procréer non jouir comme Moi

 

Sur l’autel de l’Elysée

Sur ses ergots perchés

Prêche la bonne parole

A moi toutes vos oboles

 

Le nouveau testament

Des petits, petites gens

Nouvelle mésalliance

Danger pour la France

 

Vous n’aurez d’autres voies que de suivre ma voix

Vous n’aurez d’autre destin que tendre la main

Vous n’aurez d’autre issue qu’une voie sans issue

Vous n’aurez de  secours que mes propres discours

Vous aurez comme salaire  la soupe populaire

Vous aurez  pour maison  la voûte des ponts

Vous aurez pour réconfort  la fatigue de l’effort

Vous aurez pour récompense toute ma reconnaissance

Vous aurez pour m’avoir élit boire la lie

Vous aurez pour fin tout pour moi et vous rien, rien

 

Les 10 commandements

Le nouveau testament

Du sieur dieu président

Et le tout pour cinq ans

 

 

© Ariel BOUCHER









 

DOSSIER :

 

ENFANTS OTAGES DU SOUVENIR DE LA SHOAH 

 




Article 5

Envoi de Guy Crequie : http://guycrequie.blogspot.com/
pour
Marie Robert :
http://thea.blog.mongenie.com/








FRANCAIS, REVEILLONS-NOUS
!

Lettre à chaque citoyenne, à chaque citoyen de la République Française

 

 

Chers amis,
 
Je vous adresse un nouveau texte à faire circuler, texte dont l'écriture a été provoquée par l'idée nouvelle de M. Sarkozy: faire parrainer les enfants juifs morts tragiquement en déportation par nos chères petits enfants vivants.
Bien cordialement et poétiquement.


*****

 

Dans ma lettre du 22 Octobre 2007 au président de la République à propos de son initiative, à savoir faire lire la lettre d’adieu du jeune Guy Môquet à sa famille dans tous les lycées de France, j’avais écrit, je cite : 

 

« Je vous ai entendu dire aux informations du mardi 4 Septembre que, par la poésie et les arts, vous vouliez éduquer nos enfants au tragique.
Monsieur le Président, par la poésie et les arts, j’ai choisi depuis quarante ans d’éduquer à la beauté et non à l’horreur.
Je suis légitimement une citoyenne très inquiète et je viens devant tous en faire part, vous demander de réfléchir à la portée de vos actions et de vos déclarations
»

 

Précisément, à propos des dernières déclarations du président, je demeure confondue de stupéfaction et d’indignation… Indignation car maintenant, et sans aucune pudeur, il va jusqu’à porter atteinte à la fragilité de nos enfants âgés de 8 à 10 ans.

 

Nous les destinons à construire le futur et non à devenir comptables, coupables et responsables des faits tragiques du passé en étant condamnés par une nouvelle génération guerrière à devenir les parrains et marraines d’enfants juifs morts en déportation pendant le drame de la shoah.

 

Nous les destinons à construire le futur et non à devenir comptables, coupables et responsables des faits tragiques du passé en portant l’épouvantable fardeau que des générations de civilisations guerrières ont laissé après elles.

 


Le président persiste donc dans son obsession de vouloir éduquer nos enfants au tragique. Il exprime à nouveau et unilatéralement son besoin pathologique de « fabriquer et de consommer de la tragédie », et cela bien sûr sans qu’aucune concertation avec nos familles et avec les éducateurs de nos enfants n’ait eu lieu, bien que nous soyons en principe en démocratie.

 

Ce baptême de feu et de sang, du catalogue des actes de l’horreur dont est capable une humanité névrosée et malade, ce baptême de la « politique de non-civilisation » du président de la France imposé à nos jeunes enfants deviendrait la marque affligeante de l’indécence morale. Tout comme il est indécent de le voir, à la tête de l’état, exhiber ses contradictions, avec un train de vie luxueux qu’il entend partager avec ses riches amis nantis de privilèges qu’il respecte tout en faisant semblant de s’intéresser aux plus démunis qu’il méprise.

 

S’attacher à traumatiser des enfants dont l’esprit est influençable et malléable, et ce sous prétexte d’apprendre l’histoire et de développer un sentiment de cohésion nationale, est une attitude dangereuse et inconséquente de l’esprit.

 

C’est une politique contraire à tout principe civique et à tout sens moral. C’est une politique du traumatisme, de la culpabilisation et non une politique de civilisation comme il l’a annoncé, empruntant la formule à Edgar Morin sans en avoir intégré le contenu.  
 

 

Dans ma lettre du 21 Septembre 2007, journée internationale de la paix décrétée par l’Organisation des Nations-Unies, j’avais expliqué à quoi peut servir le choc émotionnel et la manipulation mentale des émotions créées. Je n’y reviendrai donc pas. Vous êtes invités à visiter :

 

le blog : http://thea.blog.mongenie.com

ou le site : http://www.marierobert.com/Operation_lettre_Guy_Moquet_2007.htm
 

 

Aujourd’hui, je constate tout simplement que cette lettre du 21 Septembre 2007 n’a pas reçu de réponse de l’Elysée. Je doute même que le président en ait pris connaissance, qu’elle ait été lue avec l’attention qu’elle méritait. Jusqu’alors, aucun président de la République n’avait laissé mes courriers sans réponse, même si celles-ci étaient indirectes, formelles ou inconsistantes.
 

 

Nos enfants ne sont pas les enfants des présidents de nos républiques. 
Nous, parents, sommes les premiers responsables de leur éducation, de la formation et de la bonne santé de leur esprit, de leur corps, de leur âme, de tout leur être.
Ils ont un besoin vital de croire dans le monde des adultes que nous sommes pour se construire pour la vie, par la vie et avec la vie.
Ils ne sont que les victimes des drames de guerre. Ils n’en sont pas les fomenteurs. Ils n’ont pas la maturité de pensée pour comprendre la barbarie. Qui d’ailleurs peut comprendre la barbarie ?
La cruauté, l’horreur, l’ignominie du génocide, de tous les génocides sont inconcevables pour des millions d’esprits normalement constitués et formés, éduqués, civilisés. Les génocides sont imaginés par des esprits malades qui, un jour, ont réussi à prendre le pouvoir sur les autres esprits et à anéantir leur capacité d’action et de révolte saine.
Qu’une telle idée de parrainage puisse émerger au vingt et unième siècle dans l’esprit d’une personne qui a été élue par un peuple, par la conscience ou les inconsciences collectives, pour être un chef d’état dépasse toute intelligence et tout entendement !
Nous, femmes modernes, sommes sorties des patriarcats tout-puissants et de leurs effets d’annonce.
 

 

Je suis une grand-mère. L’une de mes petites filles aura huit ans cette année, l’autre en a quatre. 
J’interdis formellement au président de la France d’utiliser l’école de la république pour contraindre mes petites filles à « marrainer » un enfant assassiné dans les massacres des guerres, massacres dont ils ne sont en rien responsables, massacres dont ils n’ont pas à se sentir coupables.

 

Quelle est donc sa dette personnelle à la tragédie qu’il apprécie entre toutes expressions ? Quelle est donc sa dette d’être humain, quelle est celle de son histoire familiale, pour essayer de la faire payer par toute une génération d’enfants qu’il vient prendre en otage?

 

Nos enfants ne sont pas venus au monde pour payer les dettes des générations précédentes. L’éducation au tragique entretient les traumatismes et éduque les esprits à se complaire dans les névroses et les sentiments de culpabilité.

 

Messagère de la culture de la paix pour l’Unesco, j’œuvre pour l’éducation à la beauté et à la responsabilité. Le développement de la créativité est bien plus nécessaire à la vie que l’éducation à la culture de la guerre et de la tragédie. 

 


Sachez, citoyens français, que je ferai tout ce qui est en mon modeste pouvoir pour que mes petites filles ne fréquentent plus l’école de la république si le président réussissait, avec tous les moyens médiatiques qu’il sait mobiliser et utiliser pour accéder et se maintenir au pouvoir suprême et pour nous imposer ses volontés du haut des hiérarchies qu’il entend maintenir, s’il réussissait, disais-je, à endormir définitivement la France et son esprit humaniste, de liberté, d’égalité, de solidarité. En tant que femme, je laisse aux frères et à leurs chapelles ardentes la fraternité.

 

Sachez que je n’hésiterai pas à lancer l’idée d’un procès fait à une éducation nationale qui entrerait dans un tel jeu de déstabilisation des esprits de nos jeunes enfants pour la contraindre à revisiter ses réalités et ses buts et pour faire respecter nos légitimes attentes d’une école conçue et vécue comme le haut lieu des apprentissages et des bonnes pratiques pour vivre ensemble.
 

 

Français réveillons-nous !
Demain, nos enfants dès l’école primaire, se mettront au garde à vous le matin dans la cour des écoles pour saluer la montée du drapeau tricolore. Ils agiteront docilement un drapeau bleu blanc rouge à chaque visite du chef de l’état et de son ministre de l’éducation dans une classe, parce qu’on les aura convaincus que cela était bien et que c’est ce qu’ils devaient faire.
Faisons attention aux vieux fantômes qui hantent nos mémoires collectives! Quand nos enfants porteront la blouse et l’uniforme, la culotte courte pour les garçons, la jupette bleu marine pour les petites filles, le béret sur la tête, les galoches aux pieds comme au temps de Vichy que nous pensions révolu, définitivement révolu… il sera trop tard pour agir.
Souvenons-nous ! Mais oui ! Souvenons-nous avec terreur de cette période traumatisée de l’histoire de la France où de bons français, citoyens modèles, dénonçaient les parents juifs et leurs enfants pour qu’ils soient envoyés en camp de concentration, dénonçaient les opposants et les résistants comme le jeune Guy Môquet, où les collaborateurs étaient légions.
  

 

D’ailleurs, dans tous les petits français de 2008 qui pourraient selon les volontés unilatérales présidentielles parrainer un enfant juif déporté, si les méthodes éducatives de M.  Sarkozy  réussissaient à s’imposer, il y a les nombreux descendants de ces français-là.
Il y a les descendants de ces familles françaises juives qui ont été déportées et qui ont survécu.
Il y a les descendants de ces familles françaises qui ont trahi, qui ont collaboré…
Il y a les descendants de ces femmes françaises qui ont fréquenté un soldat allemand et qui ont accouché en temps de guerre d’un enfant à la double nationalité honteuse alors !
Il y a des descendants de ces soldats français en déportation qui ont aimé des femmes allemandes et qui ont laissé à notre monde des descendances honteuses alors ! 
Il y a les descendants de cet héritage de ces temps d’expression d’une haine sordide et malsaine, où l’opprobre, la honte, le mépris, l’accusation, l’humiliation, la lâcheté, la trahison, l’exécution finale constituaient des attitudes ordinaires… Des attitudes intolérables et inacceptables pour tout esprit œuvrant à l’édification de la culture de la paix.
Ces questions sont destinées à être posées aux adultes responsables de leurs choix personnels quand leur libre arbitre peut être concerné. Ces questions touchent à la racine des êtres, à leur enracinement ou déracinement, à leurs arrachements et à leurs attachements. Elles sont si profondément intimes qu’elles demandent beaucoup de précautions pour être abordées au moment juste et adéquat pour chacun quand il se pose des questions sur sa propre histoire, lorsque les esprits sont devenus capables de discernement, de questionnements, de relativité, d’universalité, et capables d’en assumer les héritages pour œuvrer au « dans ma famille, plus jamais cela. »
 
Le tragique ne conduit qu’à lui-même ! Et il s’engendre de lui-même. L’éducation au sacrifice et au tragique conduit en ligne droite au tragique tout simplement. Rien ne serait plus grave que l’oubli et le mépris de la gravité elle-même.

 

Que tous les parents responsables élèvent vigoureusement leurs voix contre cet impérialisme de la pensée présidentielle que nous, mères et femmes citoyennes d’une démocratie occidentale, ne pouvons en aucun cas cautionner et servir !  
 

 

Français, réveillons-nous !
L’année prochaine, s’il n’est pas maîtrisé et limité à ses fonctions présidentielles, le président de la France obsédé par le rôle de « sauveur » qu’il veut jouer à tout prix, pourrait s’affubler d’un nouveau costume, portant képi de maréchal.
Il pourrait se faire saluer par les petits enfants des écoles qui l’accueilleraient debout au garde à vous, en chantant cet épouvantable hymne sanguinaire qu’est la Marseillaise, avec ses paroles d’un autre âge, vengeresses, terrifiantes, tragiques !!!
Aux paroles de ce chant patriotique sanguinaire, je propose en écho d’autres  accents, féministes s’il en est « Aux urnes, citoyennes ! Marchons sur tous les fronts! Marchons ! Marchons ! Des guerres, des racismes, que tombent les bastions ! »
Si nous n’agissons pas, nos enfants porteront bientôt un uniforme. Ils seront conditionnés et éduqués à la servilité, à la civilité et au sens moral selon la version tragique, très archaïque et très autoritariste de M. Sarkosy…
N’envoyons plus nos enfants dans une école où les professeurs et les instituteurs, ministres en tête, cautionneraient de telles pratiques traumatisantes sous prétexte de construire l’unité de la nation et de servir le besoin sans limite d’affirmation de son président.
On a vu la faillite et la tragédie de la jeunesse éduquée par la peur à l’obéissance absolue et non au choix et au libre arbitre sous les pouvoirs fascistes.
 

 

Français, éduquons nos enfants à l’effervescence créative et à la beauté, aux lois de la vie nécessaires au futur pour une ré-harmonisation de chacun de nous avec les autres et avec notre environnement vital.
Monsieur Sarkosy peut à titre personnel, puisqu’il le veut, parrainer lui-même tous les enfants juifs morts en déportation, faire parrainer par ses fils et tous ses enfants à venir, tous les esclaves d’Afrique déportés dans la colonisation, toutes les femmes violées et assassinées sous les violences de leurs conjoints… Et aussi tous les morts pour la France, et encore toutes les victimes de tous les génocides de par le monde, comme celui des bosniaques de Srebrenica… et tous ceux à venir dans la logique de la culture de la guerre.
Il peut s’habiller en costume tricolore chez son meilleur tailleur : pantalon rouge, chemise bleue, redingote blanche ou pantalon blanc, redingote bleue, et chemise rouge, ou pantalon bleu, chemise blanche et redingote rouge.
Il a le choix de son costume.
Qu’il nous laisse, nous français, libres de choisir démocratiquement en toute responsabilité, conscience et connaissance le choix des nôtres.
 

 

Français, réveillons-nous !
Dans six mois, s’il n’est pas limité dans ses débordements par nos institutions garantes du bon et juste fonctionnement de notre république, il demandera sans aucune vergogne ni aucune pudeur à nos enfants de chanter la marseillaise suivi du sinistre « Sarkosy, nous voilà »
Dans le tragique, l’histoire se répète sans aucune chance d’évolution.
Avec l’éducation à la beauté, l’histoire se transforme vers plus de conscience et d’humanité.
Choisissons l’amour de l’humanité et non pas la consommation du tragique.

Français, réveillons-nous ! Nous créons nos réalités !
 

 

Nous avons collectivement, hélas ! à 53%, créé la réalité "Sarkosy".
Bien que personnellement, je n’ai pas voté pour lui car, depuis longtemps, j’ai compris que cet homme-là ne travaille que pour l’établissement de son propre pouvoir, de sa propre puissance et qu’il ne sera jamais satisfait.
Il veut devenir le plus riche, le plus puissant du monde, au moins l’égal de ceux auxquels il sert la révérence, au plus l’homme le plus en vue de toute la planète.
 

 

Défendons donc avec conviction et fermeté l’avènement d’une sixième république vraiment démocratique dans laquelle les femmes joueront leur rôle et tiendront leur place à part entière, respectées et appréciées à leur juste valeur.
Défendons donc la fin des patriarcats et des autoritarismes qui imposent des visions et des systèmes de pensée unique.
 Défendons donc avec conviction et fermeté l’avènement d’une sixième république dans laquelle nos droits premiers à choisir l’éducation qui sied à nos enfants pour vivre dans un monde en pleine mutation et en pleine révolution tant matérielle que spirituelle, tant énergétique qu’économique, un monde qui doit être, devant le risque d’un effondrement total sous les faits de violence faite aux êtres et à la terre, habité par une humanité consciente et en pleine transition vers la création de relations sociales apaisées grâce au développement de la culture de la paix et de l’éducation à la non-violence. 
Refusons le surgissement des vieux fantômes de l’histoire qui éduquent à un monde en pleine décomposition et le justifient.

L’avenir ne peut et ne doit pas ressembler au passé, puisque le passé n’a pas su résister au tragique.
Il en va de notre survie à tous.

 


© Marie Robert,
Ecrivaine et photographe
Messagère de la Culture de la Paix pour l’Unesco
marieeau77(a)aol.com
Texte écrit le 17 Février, tous droits d’auteure réservés.

 

 

Note à J-J :

Une initiative intéressante de l'auteure : http://www.poetesauxsommets.org/








Article 6

Envoi de Cristina Castello : http://www.cristinacastello.com/

pour
Anne-Marie Garat :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Anne-Marie_Garat 








TOUT ENFANT DE CM2...



Tout enfant de CM2 adoptera un enfant juif sacrifié par la folie humaine. Pédagogues, psychologues, historiens, les experts s’alarment à juste titre de la dernière trouvaille présidentielle. C’est en tant qu’écrivain que cette initiative me choque : elle fait froid dans le dos. De l’Histoire, et de l’imaginaire.

 

Dans cette affaire, c’est toute la question de la réalité du Mal et de sa transmission à l’enfant qui est posée. Question politique et morale. Je ne crois aucun sujet inaccessible à l’enfant. Le tenir à l’écart du monde, lui éviter horreurs et souffrances relève d’un projet apparemment louable, pourtant une utopie sentimentale qui le condamne à l’infantilisation permanente, lui interdit accès à l’expérience sensible et à la connaissance tragique. Je pose que l’instrument qui élève l’enfant à la connaissance des réalités, toutes, est l’art. Le détour de l’art est la voie majeure par laquelle le monde se représente à nous, se présente une nouvelle fois sous les espèces de sa répétition sublime. Il offre la scène sur laquelle le monde dénonce sa réalité et, pour ce qui est de celle du Mal, y renverse en appropriation positive son pouvoir anéantissant. J’ai tenté de le montrer par la lecture du Petit Chaperon rouge, le plus abominable, le plus atroce des contes, et comme le prototype des récits du Mal. La fiction de l’horreur ne la domestique pas, ne l’exorcise ni ne la nie, mais la transcende en langage. Par les œuvres de la littérature, du cinéma ou du théâtre, l’enfant –l’homme – établit la distance de contemplation et d’appréhension qui lui donne espace et temps pour construire du sens, en délibérer et armer sa conscience.

 

Par le pouvoir magique du langage, sous les aspects de la feinte (même étymologie que fiction) le lecteur entre en une région où les personnages sont foule à configurer en lui des solidarités imaginaires, non assignées au réel mais rapportables à lui. Ulysse et Hamlet, Don Quichotte, Jean Valjean, Frankenstein, Cosette ou Lord Jim s’érigent en nous, fantômes substitués au réel et opérateurs de notre rapport au monde. Loin de nous en écarter, ils nous y ramènent et le réfléchissent. Tout enfant incline à la compagnie mentale d’un autre que lui, facteur fabuleux de son identité problématique, et de sa jeune humanité en devenir. Il s’y emploie, dès la toute enfance visité par les images et les contes, les récits de famille, et ceux de la littérature, dont la foule structure son imaginaire, sa pensée. C’est une des hautes fonctions de l’œuvre d’art que de produire ces êtres immatériels, d’en faire les instances invisibles de l’intelligence collective. Toute une vie ensuite, nous fréquentons ces singulières et universelles créatures qui, par l’artifice de l’art, doublent le monde de présences amies ou adverses, qui tourmentent et enchantent, proprement bouleversent le sujet en l’expatriant vers l’Autre, multiplient son aptitude à migrer vers des virtualités humaines et à s’adopter en elles.

 

Y compris à leur horreur. Et cela inclut le récit de vie, ou l’autobiographie dont, par pacte avec le lecteur, l’écrivain s’institue le témoin et garant d’une expérience existentielle. Si Primo Levi, Antelme ou Anne Franck instruisent une connaissance, c’est que leur acte de langage les autorise, à tous les sens du terme. Leur récit porte voix, unique, individuée, il articule le sens et l’approprie

 

Par quelle bouche d’ombre parlera l’enfant juif assassiné à la conscience de l’enfant de CM2 ?

 

Faire adopter un enfant mort par un autre enfant, lui en faire devoir, c’est le rendre comptable d’une charge immense, accablante ; d’autant que ce fantôme a son âge, qu’il est son semblable en petitesse et impouvoir ; imprégnation victimaire terrifiante et à quelle fin, sinon l’assujettir à sa perte, irréparable. Entreprise négative et destructrice, désespérante. Aucun personnage de fiction n’engage une telle colonisation de l’imaginaire, n’assigne à telles responsabilité et culpabilité. Qui ne rachètent ni n’exonèrent de rien, l’historien le sait. L’écrivain le sait. La fiction délivre, elle déploie ses virtualités ; avec elle, contre elle, s’invente une liberté. Greffer à une conscience enfantine cette figure de martyr que sa mort sanctifie, que l’ignominie des hommes sacralise pour mémoire, y annexer cet agneau sacrificiel par décret d’Etat et autorité d’école publique, cela relève du crime intellectuel et moral. Comment accueillir en soi la présence tutélaire d’un être qui existe en Histoire, et non en fiction, sans voix ni parole propre ? Dans cette région intime où s’ébauche la personne enfantine, ce dictat d’identification a quelque chose de totalitaire.

 

Tout est possible, promettait le candidat. Tout est impossible. Tout est d’un tel absolu qu’il enferme en soi son contraire et s’anéantit. Dans cette pensée totalisatrice, il ne reste aucune place pour enfoncer le coin de la spéculation théorique, du doute critique, ni celui de la pratique empirique. Tout absolutise le réel pour mieux le révoquer, convoque la totalité pour mieux l’absenter. Que la réalité soit partielle, contingente, accidentelle et lacunaire, qu’elle advienne en des formes interrogatives soumises sans cesse à l’exception et à la révision, cette formule terrible l’exclut, dans un déni redoutable.

 

Donnerons-nous quitus à Nicolas Sarkosy pour éduquer nos enfants ?

 

 

Anne-Marie GARAT








Article 7

Envoi par Jean-Claude Picavet : http://pagesperso-orange.fr/jcp.sculpteur/







INDIVIDUALISATION DE L'HISTOIRE

ET

NOMBRILISME DE MASSE



Nicolas Sarkozy veut-il imposer sa pathologie de se sentir au centre de monde ?

 

La personnalisation de la vie politique doit-elle conduire à une individualisation dès l’enfance de l’histoire ? Rendre la présence de ces milliers d’enfants victimes de la shoah en individualisant une mémoire près des enfants scolarisés au CM2.

 

De nombreux phénomènes historiques reposent sur des relations complexes à l’histoire et non sur l’histoire des complexes.

 

La responsabilité et la conscience de l’histoire est un phénomène d’appropriation lente et critique, un phénomène de maturation qui donne à lire et comprendre, génère une conscience lucide, loin de cette « culture » doctrinale de l’émotion.

 

Cette culture de l’actualité, comme communication visant l’acte ou la responsabilité, génère une attitude éphéméride de la compassion, un calendrier mémoriel. Suffirait-il de journées à lire des lettres, allumer des cierges, ou célébrer les plus belles causes qui soient sans éveiller une autre flamme dans les regards.

 

Zapper et personnaliser la relation à la réalité revient à générer une relation médiatisée au réel, penser qu’aujourd’hui l’on peut se dédouaner par l’empathie est une conception fétichiste de la connaissance et de la reconnaissance. Penser que la communication et des gestes de contritions résolvent des réflexions est nourrir une culture du paraître, de la bonne intention, pour tout dire de dévotion et d’obscurantisme.  

 

Cette conception médiatico compassionnelle de la vie sociale et une volonté de massifier la vision du monde qu’elle représente est dangereuse.

 

La vie psychique et sociologique réclame une distance, un détachement qui permet de comprendre et d’analyser, l’expérience ou la mémoire, c’est ce que nos chers anciens comme Socrate appelaient la « maïeutique » ou l’art de mettre au monde une représentation du monde.

 

Penser que l’on agit en communiquant ou en nommant des faits relève d’une mystification, les phénomènes d’identification virtuels de la reconnaissance des actes. Fréquemment l’on voit des campagnes de pub pour traiter de questions sociales et comportementales, comme si l’action d’un gouvernement ou d’une cause était d’en parler médiatiquement pour montrer que l’on agit ou que l’on s’intéresse… Générant une vision manichéenne d’identification génériques, une psychologisation de ces injonctions paradoxales de l’empathie génère un malaise dans l’immédiateté entre « être et exister », vouloir faire exister la mémoire d’êtres disparus par l’incantation et faire croire aux enfants d’aujourd’hui qu’ils sont dans cette empathie de l’histoire humaine.

 

L’enfance a besoin d’identification et de projection pour générer ce recul, du « si j’étais » ou « quand je serai », mais ce n’est pas aux adultes d’imposer cette personnalisation de l’histoire. L’identification imposée et massifiée est la négation de l’intégrité de la personne.

 

Notre président a peut-être gardé cette vison enfantine du monde, du « quand je serai président ceci ou cela », mais étant président il est ridicule d’imposer un pouvoir ou une autorité qui ne soit mûre et réfléchie, mais des caprices et des modes de penser qui le mettent en scène au travers des faits ou des principes qu’il évoque, cette confusion du je et de ce qui est en jeu.

 

L’industrie culturelle et médiatique met en jeux des sujets sériels et génériques, où la personnalisation est stratégique, bref ! rend chacun spectateur d’un monde comme une BD ou un parc d’attraction où l’on croit agir de trucs interactifs. Mickey peut traverser l’histoire et mettre en scène toute période, comme si l’on était invité par cette héro à nous approprier le monde et l’histoire.

 

Cette vision « bathyscaphe » de l’immersion dans l’histoire par l’événement rend spectateur de ce qui nous appartient de l’histoire, ce avec un regard qui confond émotion et raison.

 

La conviction permet de gagner des marchés, de confondre raison et persuasion, mais ce regard sur l’histoire et la manière de l’enseigner est tout simplement d’imposer la mégalomanie de se croire important et présent partout.

 

Beaucoup de « justes » et de résistants ont agi sans éclats ni débauche de narcissisme, sauver des enfants et des clandestins était tout autre chose qu’une prescription, une conscience humaine de la dignité.

 

Qui pourrait imposer la dignité et la distance intellectuelle à notre président ?

 

 

Jean-Claude PICAVET
Sculpteur
 jcpicavet(a)wanadoo.fr









Article 8

Envoi par Guy Crequie : http://guy.crequie.perso.orange.fr/  http://guycrequie.blogspot.com/










HUMANISME ET REALITES DU MONDE
!
QUELQUES REFLEXIONS D’UN ECRIVAIN ENGAGE
(Philosopher aujourd’hui : l’urgence c’est quoi ?)



Le philosophe Michel FOUCAULT voulait redéfinir l’humanisme au XXe siècle qui ne pouvait en rester aux approches héritées de la Renaissance et du XIXe siècle.

 

Il est mort, avant d’avoir pu s’atteler à cette tâche.

 

Présentement, il n’est pas rarissime de voir tel Chef D’Etat ou leader religieux brandir en référence le nouveau testament la Talmud, le Coran, des mantras et cependant accepter ou justifier les drames humains provoqués par la guerre ou  la violence contre tel groupe ethnique ou faction culturelle. Heureusement, de par le monde il est des personnes d’engagements religieux ou de philosophie laïque dont l’engagement est conforme aux valeurs qu’elles revendiquent.

 

-       Dimitri MEDVEDEV parrainé par Vladimir POUTINE lequel est promis au rôle de Premier Ministre a remporté l’élection présidentielle en Russie dès le premier tour avec plus de 70% des suffrages exprimés. Que sera ensuite le véritable Maître du Kremlin ? Pour quelle politique ? En attendant, les quelques rares manifestations d’opposition au régime ont été réprimées. Les observateurs étrangers présents lors du déroulement du scrutin ont noté des anomalies en divers lieux mais le résultat est là !

 

-       La tension qui monte entre la Colombie, l’Equateur et le Venezuela de l’autre est inquiétante. Les bruits de bottes, les divisions armées aux frontières….Bref, tout ceci, ne peut favoriser la libération des otages détenus par les FARC en Colombie dont certains comme Ingrid BETANCOURT, sont en danger de mort, leur santé étant au plus mal.

 

-       Le conflit israélo-palestinien est au plus mal les roquettes pleuvent sur Sederot, la population civile de GAZA est la cible des représailles israéliennes.

 

Le dialogue est au point mort !

 


-       Concernant la Syrie et l’Iran, la communauté internationale hésite entre les sanctions économiques votées par l’ONU, les menaces militaires, ou les tentatives de renouer  les dialogues.

 

-       L’Irak ! le lot d’attentats, de morts, fait partie hélas du quotidien, l’opinion publique mondiale subit !

 

-       En Afghanistan,  les troupes de la coalition poursuivent la traque des talibans. Pour quels résultats ?

 

La menace terroriste peut, à tout moment, se concrétiser dans un ou des lieux de notre planète.

 

-       En France, pays dit civilisé,  lors d’échauffourées urbaines, des policiers sont la cible de tireurs dotés d’armes à feu. Des Chefs d’Etats africains du Gabon, Congo, d’autres, se sont offerts de luxueux immeubles à Paris et sur la côte d’azur et les populations elles …..

 

Ce tableau peut apparaître sinistre, et désespérant, il l’est si :
 

 

Personnellement, comme écrivain à finalité philosophique j’écris des livres, articles, je m’engage, je vais me déplacer, voyager.

 

Aujourd’hui, le monde a besoin d’une culture gnoséologique qui rende compte du rapport global  de notre pensée et de notre action aux faits et aux choses.

 

La confiance aux seuls élus politiques ne suffit pas. L’action citoyenne doit surgir : puissante, déterminée.

 

L’une des tâches nobles de la philosophie est  celle de fixer le sens à l’aide des catégories philosophiques de la pratique.

 

L’action primordiale en ce début de troisième millénaire est celle d’éduquer les enfants dés le plus jeune âge au respect de la vie, de toute forme de vie : humaine, animale, végétale, minérale….. Paix, écologie citoyenne, dialogue entre les civilisations, développement durable sont intimement reliés pour une politique de civilisation.
 

 

Les intellectuels pour leur part, comme à d’autres périodes de l’histoire, sont conviés à être en première ligne pour exprimer les attentes citoyennes de valeurs de civilisation universelles.

 

Il y eut dans le passé le mouvement Amsterdam/Pleyel, les engagements pour la décolonisation, les manifestations en faveur des époux Rosenberg, contre la guerre au Vietnam, pour sortir du régime de l’Apartheid en Afrique du Sud..

 

Actuellement, l’humanité a besoin de mobilisation de ce niveau.

 

Souvent : les appels à la conscience universelle rencontrent le silence : Allons nous réagir, moi inclus ; sinon : les horreurs de notre siècle sont-elles vécues par de l’indifférence, de la résignation, de l’impuissance, du fatalisme ?

 

Ces interpellations vont-elles susciter la prise de conscience !
 

 

Enfin, cette situation démontre la nécessité d’une réforme des Nations Unies et d’ores de déjà, le conseil de sécurité de l’ONU se devrait d’être élargi à de grands pays d’autres continents comme : L’inde et le Brésil et également le Japon = le pays qui a connu l’horreur des bombardements nucléaires.

 

Il est urgent d’agir !

 


©  Guy CREQUIE
Poète et écrivain français
Blog
http://guycrequie.blogspot.com





 




Article 9

Envoi par Attac-France : http://www.france.attac.org/










LE FEU A LA POUDRIERE NEOLIBERALE

?
Analyse d’économistes et de sociologues des Conseils scientifiques d’Attac Allemagne et d’Attac France

sur la crise financière et les scandales d’évasion fiscale



source : Editorial tiré du Bulletin n° 12 des travaux scientifiques d’Attac - mars 2008


Le système financier mondial prendrait-il feu ? Après la crise du crédit immobilier aux États-Unis qui a dégénéré en crise bancaire et financière généralisée, des spéculations gigantesques à la Société générale en France, à la IKB, la Sächsische Landesbank et d’autres banques allemandes se sont terminées par un fiasco qui ne tient pas seulement à un défaut de contrôle interne ; et voici que maintenant le scandale des paradis fiscaux éclate au grand jour. On découvre ce qu’on feignait d’ignorer. Des centaines de PDG, millionnaires et même des politiciens allemands ont commis une fraude fiscale à hauteur de plusieurs milliards d’euros en plaçant leur argent au Liechtenstein. Quelques jours plus tard, on apprend que 200 contribuables français se livraient au même petit jeu et qu’une dizaine de pays seraient concernés par l’évasion fiscale vers le Liechtenstein et bien d’autres paradis, dont la Suisse.
Les avertissements n’avaient pourtant pas manqué depuis de nombreuses années. Au point que, en 1989, le G7 s’était résigné à créer le Groupe d’action financière (GAFI) pour combattre la criminalité financière et ramener les paradis fiscaux vers plus de légalité. Mais, après avoir dressé une liste de nombreux pays contrevenant à toute règle, le GAFI a curieusement décrété en 2006 qu’il n’existait plus « aucun pays et territoire non coopératif ». L’Union européenne avait persuadé le Liechtenstein (comme d’autres territoires) d’appliquer sa directive de 2003 impliquant la fourniture d’informations ou une retenue à la source sur les intérêts versés aux détenteurs des capitaux que les paradis accueillent. Apparemment, cette directive n’a pas eu d’effet.
Quand on sait que, pour la seule Europe, les paradis fiscaux pullulent, et que toutes les banques y ont installé des établissements, on comprend que ces paradis ne sont point une anomalie du système financier mais, au contraire, un rouage essentiel de la finance néolibérale. Tout se tient, les paradis fiscaux sont les lieux privilégiés des institutions qui ont favorisé la « titrisation » des crédits immobiliers étasuniens ayant conduit à la crise du subprime.
Depuis l’instauration de la libre circulation des capitaux, au sein de l’UE et dans le monde entier, la finance internationale a été profondément réorganisée au service de la rentabilité des capitaux, dans les entreprises et sur les marchés financiers, lieux d’une spéculation permanente sur les titres, les produits dérivés et les devises. Tout est mis en œuvre afin de « créer de la valeur pour les actionnaires ». Comment s’étonner alors que les bénéficiaires de revenus faramineux cherchent à les soustraire à l’impôt ? C’est le gigantisme des profits engendrés par plus de vingt ans de néolibéralisme qui est le « pousse-au-crime » de la fraude et de l’évasion fiscales. Et l’extraordinaire accroissement des inégalités stimule l’arrogance et le sentiment d’impunité des élites dirigeantes qui, ainsi, « passent les bornes ». Puisqu’il n’y a plus d’obstacle à la circulation des capitaux qui organisent restructurations et délocalisations à leur guise, puisqu’il n’y a plus de limite aux inégalités, les rois de la rente financière auraient bien tort de se gêner !
Cependant, aujourd’hui, des voix s’émeuvent. Le gouvernement allemand dénonce le manque de transparence et le secret bancaire au sein des havres fiscaux, tandis qu’en France le président de la République s’en prend aux abus de la finance. Mais ils ne remettent point en cause les fondements mêmes du capitalisme financier. Au contraire, l’UE est construite autour de cette règle sacro-sainte de la circulation sans entrave des capitaux, encore rappelée dans le traité de Lisbonne.
Mais alors, que faire ?
En premier lieu, au sein de l’UE, interdire purement et simplement, et sans délai, les paradis fiscaux sous peine de sanctions.
Levée du secret bancaire et contrôle public des chambres de compensation de manière à obtenir une connaissance et un contrôle strict des flux financiers qui entrent dans les paradis fiscaux et en sortent. Ainsi, la taxation des transactions financières prend tout son sens.
Cette nouvelle réglementation devra s’appuyer sur une harmonisation fiscale au sein de l’UE portant sur les revenus des personnes physiques et sur les bénéfices des entreprises. Ou bien l’UE consentira à adopter une stratégie coopérative, ou bien elle laissera se développer le dumping fiscal.
Ensuite, une réorganisation complète du système monétaire et financier mondial est indispensable. Dans cette perspective, un contrôle à l’échelle mondiale du mouvement des capitaux est la condition nécessaire pour éviter qu’une crise chasse l’autre à intervalles réguliers.
Les banques centrales doivent respecter les choix démocratiques et redevenir des institutions publiques en charge de la monnaie au service des peuples.
Le moment est venu d’organiser une fiscalité harmonisée mondialement sous l’égide de l’ONU.
Les politiques néolibérales ne se soldent pas seulement par des fraudes, mais remettent en cause tous les systèmes sociaux : qu’adviendra-t-il de la protection sociale si la finance réussit à s’en emparer ?
Il y a urgence : le néolibéralisme n’a que trop duré, il faut démanteler les paradis fiscaux, désarmer les marchés financiers et construire un autre monde fondé sur les solidarités aux plans national et international.

 

 

Elmar Altvater, Adelheid Biesecker, Martin Büscher, Jacques Cossart,

Gérard Duménil, Jean-Marie Harribey, Jörg Huffschmid, Hans-Jürgen Krysmanski, Dominique Plihon
Économistes et sociologues des Conseils scientifiques d’Attac-Allemagne et d’Attac-France

 

 

 

Pour approfondir son information dans la problématique :

 

Économie

> La crise du capitalisme financier ou la finance contre l’humanité

Une crise de plus
La crise financière qui couvait depuis le mois d’août 2007 a éclaté et elle ressemble comme une sœur aux nombreuses crises qui se sont succédé depuis vingt-cinq ans. En même temps, elle présente des traits nouveaux qui ne doivent pas être dissimulés derrière l’écran de fumée d’une « fraude ».


> La crise financière (2 textes de J-M. Harribey)

La crise qui ne finit pas de secouer le monde depuis l’été 2007 et qui, comme toujours dans le système capitaliste, touche durement les plus démunis, fait l’objet de plusieurs analyses publiées dans La Lettre depuis le numéro de septembre 2007.
On lira ici, deux papiers de Jean-Marie Harribey, économiste, membre du Conseil scientifique. Il y montre, en particulier, deux processus qui prennent, lors d’une telle crise, une allure emblématique : d’une part celui par lequel les propriétaires du capital transfèrent à leur avantage une part toujours plus importante de la valeur ajoutée par le travail sans répugner, pour ce faire, à amplifier les diverses crises du système ; d’autre part celui qui consiste à faire croire que ce serait ces pauvres actionnaires qui verraient ainsi l’effort de toute une vie s’envoler. Il y a plus de deux cents ans Thomas Malthus, critiquable à bien des égards par ailleurs, se moquait déjà de ceux qui pensaient que la valeur d’usage de la paire de bas changeait au gré de sa durée de fabrication !


> Erreurs statistiques de la Banque mondiale (suite)

La Lettre 11 s’interrogerait à propos des « erreurs » statistiques de la Banque mondiale relative à une réévaluation des parités de pouvoir d’achat (PPA).
On lira
les nouveaux tableaux résumés établis par le FMI


> Innovations financières et efficacité de la politique monétaire

Le Bulletin mensuel n° 168 de la Banque de France publie un court papier intitulé « Innovations financières et efficacité de la politique monétaire ». On peut y accéder à l’adresse suivante http://www.banque-france.fr/. « Alors même qu’elles [les innovations financières] ont par bien des aspects rendu l’économie plus réactive aux décisions de politique monétaire car plus sensible aux modifications de taux d’intérêt, elles ont introduit ou accentué le caractère non linéaire et asymétrique de ces réactions et au final les ont rendues plus incertaines. ». Dans le langage élégant qui est le sien la Banque de France nous dit que tous ces nouveaux instruments et autres créances titrisées rendent l’économie, notamment monétaire, aléatoire. Sa conclusion est que « Les banques centrales doivent enfin porter une attention toute particulière aux règles prudentielles et comptables afin qu’elles réduisent et non accroissent le dilemme existant entre la recherche de la stabilité des prix et celle de la stabilité financière ».
Diable ! mais que vont donc, avec une stabilité financière, pouvoir faire ceux qui, chaque jour, s’échangent 3 000 milliards de dollars de devises diverses ?

 


Pour en savoir plus (rapports et données "officiels")


Toutes les lettres du Conseil scientifique



 





Dernière modification : 20.03.08, 17:57:56