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Article 1 : LES TEMPS CHANGENT
par Jean-Jacques REY
Article 2 : A PROPOS DE CONTESTATIONS
par Gilbert MARQUES
par Alain SPRINGER
Article 4 : REFORME EN PROFONDEUR DES INSTITUTIONS INTERNATIONALES
par Josep XERCAVINS (pour Forum UBUNTU)
DOSSIER : MEFAITS DE LA FINANCE : des liens
*** Article 5 : DEPUIS QUE LE MONDE EST BORDE PAR L'IMMONDE
par Benoist MAGNAT
*** Article 6 : CRISE FINANCIERE INTERNATIONALE...
par Guy CREQUIE
*** Article 7 : ANALYSE DE LA CRISE FINANCIERE
par Deniz ADEM (envoi de Christiane CAPPONE)
***Article 8 : DETTE ILLEGITIME
par JUBILE SUD (envoi de Cristina CASTELLO)
par Ariel BOUCHER
LES TEMPS CHANGENT
...
Le
« rêve » américain est en train de tourner
au cauchemar. Il était alimenté par le libéralisme
économique : un système fondé sur l'endettement
et la consommation à outrance. Les libéraux (donc ceux
qui ont usurpé ce vocable pour le commerce et la finance)
veulent sauver les meubles, ils cherchent encore des boucs émissaires
; sauf que cette fois-ci, ils s'en prennent aux amis de la
veille : quelques rats de la finance ! Autrement dit, ils ont
toujours besoin de victimes expiatoires pour sauver "Leur"
système de domination ; ce qui explique ainsi la
stigmatisation des chômeurs ou des artistes par exemple.
Ils voudraient paraître réactifs ; alors que le système
qu'ils ont tant vanté et paré de toutes les vertus, en
piétinant les droits fondamentaux de la personne humaine, se
désagrège dans les tourbillons boursiers. Ce n'est pas
faute d'avoir été prévenus pourtant ! Leur
système se révèle pour ce qu'il est : une ruine
de société et une impasse de civilisation. Les libéraux
ont même oublié qu'ils n'étaient que des êtres
humains, ils ont défié les forces de la Nature et
encouragé par contrecoup les pires sectarismes. Il y a une
justice immanente quoiqu'on en dise... Maintenant les gouvernements
libéraux cherchent à détourner l'attention de
leurs erreurs, lamentables et tragiques, ils s'agitent et brassent de
l'air comme les milliards en colonnes de chiffres ! L'économie
casino largue les amarres, bonjour les billes après les bulles
! ... Cela ne veut plus rien dire et paraît irréel à
l'esprit commun. Mais ils n'en n'ont cure, ils ont perdu le bon sens
en reniflant les profits comme tout sens de la retenue ! Ils
ne maîtrisent rien, ils ne peuvent rien maîtriser, leur
système est pourri.
Ce système est arrivé à son paroxysme et
implose. Au point de vue économique, nous sommes à
la fin d'un cycle (voir Kondratiev) et en pleine crise systémique.
C'était prévisible et prévu depuis des
décennies, mais nos dirigeants, de tout bord, ont choisi la
facilité. En fait de se maintenir au pouvoir, ils s'enfoncent
souvent dans les assurances, comme vous l’avez remarqué
sans doute ! Les questions du mélange des genres, dans une
pseudo démocratie, on se les pose depuis longtemps. Il faudra
bien trancher un jour, et le plus tôt sera le mieux à
mon avis. Une chose est sûre, l'Europe en tant qu'une entité
supranationale, joue son avenir là-dessus ; car cette Europe
actuelle n'est pas vraiment démocratique, en plus de se moquer
des peuples, elle a des postulats libéraux qui la raidissent
et renforcent les oppositions... Quand on aime son navire, on
ne le laisse pas couler sans tout tenter pour le sauver. Pas vrai ?
En parlant de questions, il y en a qui devraient s'en poser aussi (et s'ils s'en posent, c'est un peu tard) sur la manière de jouer avec l'argent, leur argent incidemment, et à quoi cela sert finalement, les profits ou les pertes en bourse ? Est-ce un besoin fondamental pour produire des biens et des services ? Sans a priori, il n'est peut-être pas si simple d'y répondre… En tout cas les sujets simplistes sont bien dupés, eux qui sont le gibier favori des démagogues et des propagandistes. S'ils savaient y répondre, peut-être ne chercheraient-ils plus seulement les « coupables » de leurs difficultés existentielles, chez les victimes de ce système pourri : toutes sortes d'exclus auxquels ils ne veulent pas ressembler... Pardi ! c'est si facile de se laisser couler dans la conformité ! Pour s'en tenir à l'Occident qui se présente comme le pôle avancée de la démocratie, jusqu'à maintenant les principaux dirigeants profèrent des mensonges, jour après jour, toujours plus énormes, et personne ne se révolte (ou presque). Je ne vois pas pourquoi, ils s'arrêteraient en si bon chemin. D'ailleurs ces dirigeants s'acharnent, au nom des canons libéraux, à remettre en cause nos acquis démocratiques, et il y a des braves qui les remercient d’être des durs... Dans certains pays, l'élection de ces dirigeants paraît même sujette à caution, et elle a été acquise au moins par des manipulations d'opinion publique, à grande échelle ; mais les grands médias n'en disent rien, ils sont comme la grande Muette aujourd’hui… On en saura sans doute plus sur le sujet, dans les temps à venir, mais pour le moment, force est de constater une apathie ridicule chez les peuples, endormis par tout un tas de bonimenteurs. Depuis un demi-siècle, en Occident, on a transformé les citoyens en oies à gaver ; à en croire la « sondomania » du cru, ils seraient surtout préoccupés de leur pouvoir d'achat ; la voilà, la cause première de l'indifférence, du laisser-faire et du délitement social : la valeur vénale !
J'en appelle aux jeunes en priorité, les utilitaristes libéraux sont des escrocs qui tronquent leur héritage de vie, et pas seulement pour des considérations écologiques. En France, tout particulièrement, ils sont en train de massacrer la culture en plus du modèle social et tout ce qui va avec. Tout ça pour imposer la domination d'une caste d'esprit marchand qui n'a aucune vision de l'avenir, et d'abord celle d'adapter la civilisation aux possibilités de l'environnement. Pire, ces gens, dans leur envie de jouissance immédiate, sont prêts à sacrifier l'intérêt de leurs enfants, ne parlons même pas de l'intérêt général ! Ils ont ainsi des concepts qui ne sont pas dignes des premiers hominidés ! Cela ajoute à notre discrédit. Le centre du monde se déplace. L'Occident est en train de perdre sa suprématie, et cela, certains l'acceptent si mal, parmi ces utilitaristes dont les pires sont, les néo-cons (néo-conservateurs) américains, qu'ils seraient enclins à déclencher une troisième guerre mondiale, rien que pour rester les maîtres ! La bataille se fait plus que jamais au niveau de l'information, c’est une évidence, et une majorité des perroquets gâtés de l'industrie médiatique, vieillissante, contaminés par le libéralisme économique, ne sont vraiment pas à la hauteur. Ils sont devenus des collaborateurs, prêts à toutes les compromissions avec le pouvoir établi, dont la plupart ont fréquenté les agents à l'école... Jeunes gens, l'avenir est entre vos mains, je dirai qu’il faut commencer par les ouvrir pour améliorer la vue, par-delà le mur que vous laissent, les aînés.
Jean-Jacques
REY
Envoi par Gilbert Marquès :
http://www.jj-pat-rey.com/FEUXDELAMER/POESIE/oeuvresamies/g-marques/index.html
http://www.jj-pat-rey.com/FEUXDELAMER/PROSE/oeuvresamies/g-marques/index.html
A PROPOS DE CONTESTATIONS
L'actualité est actuellement chargée dans de nombreux
domaines et se caractérise par un qualificatif dominant :
contestataire.
Contestataire
en politique avec les nouvelles mesures gouvernementales, en accord
avec les changements annoncés, qui rencontrent une opposition
de plus en plus ouverte.
Contestataire encore à la fois sur
les plans politiques et sportifs avec l'organisation des Jeux
Olympiques en Chine qui fait débat compte tenu des événements
qui secouent le Tibet.
Contestataire mais…
Certains diront que tout ceci est affaire de gros sous et nul ne peut le nier. 400 000 euros de deniers publics dilapidés pour le fiasco du défilé de la flamme olympique à Paris alors que les retraités, par exemple, se voient accorder royalement des miettes pour améliorer leur ordinaire…
Où
est l'erreur ?
Sans doute en va-t-il de l'intérêt
économique qui, malgré les protestations, supplante les
intérêts humains au point de voir "Les
Droits de l'Homme"
bafoués même si, ne nous leurrons pas, ils le sont aussi
dans les pays qui s'en déclarent les plus ardents
défenseurs.
Contestataire donc avec, sur ces différents
sujets, des avis divergents ou partagés au sein desquels les
gens de culture me semblent bien… silencieux.
N'ont-ils aucun avis sur ces questions ? Je ne le crois pas mais,
étrangement, ils ne s'en mêlent pas ou bien est-il fait
en sorte que leurs voix ne soient pas entendues…
Point
n'est besoin de censurer ! La culture est malade au point que
certains seraient prompts à hâter la fin de son agonie.
Pas question ici de création mais plus prosaïquement de
diffusion et surtout, de diffusion de masse, autrement dit populaire.
La culture se débat dans d'inextricables problèmes de
droit, droits d'auteur notamment, qui ne sont jamais évoqués
par les médias comme si tous les artistes étaient des
nantis… privilégiés.
Ce
point me paraît pourtant important et même vital pour la
société de demain. Certes, il concerne seulement une
frange minoritaire de la population active. Certains me feront
également remarquer que les salles de spectacles sont pleines
quel que soit le prix des places et que par conséquent, les
artistes sont censés bien gagner leur vie.
Toutefois,
auteur moi-même, permettez que je me focalise sur cette
activité sans laquelle aucun spectacle ne pourrait naître,
quelle que soit la forme ou la technique utilisée (cinéma,
musique, théâtre, danse, peinture ou livre)
A
ce propos, le numéro 31 paru en mars de "La
Lettre"
de la SCAM
(Société Civile des Auteurs Multimédia) est
révélatrice du malaise au travers de deux articles :
"Complémentarités"
signé" par Guy SELINGMANN reprend une réflexion…
malheureuse
(?) du Président de la République, mais l'est-elle
vraiment, qui a par deux fois affirmé :
"La
religion est complémentaire de la laïcité"
On
sait l'attachement que semble porter le Président à la
religion catholique aussi cette conviction affichée a-t-elle
de quoi inquiéter. Pourquoi ? Parce qu'elle me semble être
dans l'avenir une menace pour la pluralité de la culture et
au-delà, de la liberté d'expression qui nous est chère.
Ne faudra-t-il pas bientôt caresser les autorités
dans le sens du poil pour pouvoir créer ou même
simplement s'exprimer publiquement ? Cela signifierait-il à
terme que tous ceux n'appartenant pas à un certain mouvement
idéologique et/ou politique et n'épousant pas une
certaine religion risquent de se voir interdits non pas de créer
mais d'être diffusés et ainsi privés de leurs
moyens de subsistance ? Ne reviendrait-on pas vers une religion
d'Etat ou… un état religieux ? Ne s'établit-il
pas de manière insidieuse un état d'esprit totalitaire
s'efforçant de copier la politique chinoise ?
- Philippe
PILARD, pour sa part et selon ce que j'ai compris de son article,
"Publicité,
télévision et Service Public",
après son analyse de la suppression de la publicité sur
les chaînes publiques de télévision, pose la
question suivante, je cite :
"L'idée
qu'une télévision véritablement "de service
public" puisse offrir des programmes pas idiots pour des
spectateurs pas idiots, est-elle en France définitivement
obsolète ? La "berlusconisation" est-elle déjà
si avancée qu'on ne puisse plus y faire obstacle ?"
Autrement
dit, les autorités au plus haut niveau et peut-être dans
le but de mettre fin à toute velléité de
contestation, ne sont-elles pas en train de museler économiquement
les auteurs tout en prenant le public pour… un con ? Veut-on
ainsi confirmer l'œuvre de démolition entreprise en
commençant par l'éducation, en continuant par un
ministère de la culture fantôme et en réduisant
les crédits qui lui sont alloués de sorte que les
subventions diminuent dans tous les secteurs au point que les
associations culturelles ou les structures publiques, MJC - Centres -
-Culturels - Médiathèques et autres, ne sont plus en
capacité de fonctionner correctement. Au point également
que lors des discussions menées par les politiques tant sur le
plan européen qu'international concernant les droits d'auteur
et le droit moral, les délégations gouvernementales ne
comprennent aucun représentant des principaux intéressés
pour lesquels les décisions sont prises sans concertation
préalable.
- Qu'importe
leur avis pourvu qu'il puisse être fait de l'argent sur leur
dos et de toutes façons, ils ne comprennent rien à
leurs intérêts…
Doivent
se dire, ceux qui sont censés nous représenter, mais
ils ne connaissent rien à nos problèmes et se
formalisent peu des aspirations du public.
Pouvons-nous dès lors admettre que soit poursuivi cet incessant nivellement par le bas, sous prétexte d'intérêts économiques majeurs ?
Autant
de questions que je pose et auxquelles j'attends de vous, en me
permettant de vous interpeller, que vous y répondiez comme
vous l'avez déjà fait à mes précédents
propos. Je vous remercie d'ailleurs de m'avoir accordé un peu
de votre temps et de votre attention, tant et si bien que je souhaite
vos réactions.
En effet, malgré un calme faussement
apparent, bien des situations s'avèrent urgentes à
résoudre et si nous ne faisons rien maintenant, il sera
bientôt trop tard.
N'oubliez pas ! Dans quelques semaines seront fêtés, les quarante ans des événements survenus en Mai 1968, sur lesquels je reviendrai le moment venu et rappelez-vous, les visages d'une société ne changent que si les peuples ont la volonté d'obliger les politiques à les modifier !
Aussonne,
le 8 Avril 2008,
Gilbert
MARQUÈS
Nota :
Texte paru le 9 Avril 2008 : sur le site Internet du café littéraire, philosophique et sociologique CALIPSO : http://calipso.over-blog.net/article-18595329.html
Envoi
par Alain Springer : http://laplumepoetique.new.fr/
http://www.jj-pat-rey.com/FEUXDELAMER/POESIE/oeuvresamies/a-springer/index.html
MORALITE
…
J’espère que beaucoup le savent, lors de la création des bases de la République, il y a eu beaucoup d’erreurs et d’erreurs gravissimes même, mais aussi des définitions d’une forme de vie collective qui loin d’être engendrée par le comportement groupal, naturel, dépend uniquement de la volonté commune d’améliorer l’existence du plus grand nombre d’êtres humains possible. Ça n’est pas facile, convenez-en.
Toujours est-il, qu’à l’origine, parmi toutes ces choses dont certaines, heureusement, ont disparu, on a retenu trois axes essentiels : Liberté, Egalité, Fraternité.
Moins de gens savent qu’un quatrième axe a failli longtemps faire partie de la devise républicaine, il s’agit de cette valeur indissociable des autres (et certains l’ont prétendue induite, ce qui expliquait disaient-ils leur refus de l’intégrer), il s’agit de la solidarité.
Liberté, Egalité, Fraternité, Solidarité : avouez que ça sonne bien et que ce mot ne dépare pas, loin s’en faut, des trois autres.
La principale raison qui a fait opter pour les trois premiers est le syncrétisme. Toujours construire sur les bases de l’existant, même infimes, faute de voir son formidable projet jeté aux orties. Le triptyque, bien connu et utilisé largement par l’Eglise catholique, l’a donc emporté, et c’est bien dommage.
Pourquoi ?... Tout simplement parce qu’aujourd’hui cela empêcherait le type, qui se prétend Président de la République, de prononcer des phrases telle que celle dont je vais vous parler plus bas.
Notez bien que cet axe-là n’a pris toute son ampleur que bien des années plus tard, lorsque la bête, qui creusait jusqu’à en crever dans la mine, a découvert qu’elle aussi était un être humain.
Le type de l’Elysée prétend que tout ce qu’il y a de mauvais dans notre société vient de 1968. C’est faux. Je ne veux pas dire par là que je pense qu’il a tort, bien sûr, il a tort ! Mais ce qui est faux c’est son « alibi ». L’année maudite, celle qui a amplement participée à la génération des tueries de 39/45, c’est 1936 !
Le type qui est à l’Elysée – et qui n’est encore une fois que le lamentable pantin désarticulé de gens inconnus du grand public qui tirent ses ficelles – ne vous le dira pas. Evidemment ! Mais l’objectif c’est le retour à « l’avant 36 ». Les congés payés ne datent pas de 68, les allocs non plus… Tout vient de 1936, tout part de là. Sauf peut-être la libération sexuelle (mais ce n’est pas un objectif du type de l’Elysée, ça se saurait ! :-)
Le démantèlement de l’ensemble des droits sociaux, sous couvert d’un déficit orchestré de main de maître (c’est le cas de le dire). La suppression de tout ce qui entrave les « libertés » du petit groupe de familles qui régnaient sans vergogne sur la France d’avant 36 et qui ont honnis cette « populace indigne » qui envahissait « Leurs » plages et « polluaient » par leur simple présence, des endroits comme Nice ou les côtes normandes où il faisait si bon, avant, fumer une pipe d’opium dans le salon obscur d’une riche bourgeoise, aux cheveux coupés ras et au triple collier de perles pendant sur les genoux, à cette époque que ces fumiers eurent l’indécence d’appeler « La belle époque » alors que nos enfants se levaient à quatre heure du matin dès l’âge de six ou huit ans !...
Voilà,
en peu de mots, ce que veux, le type, là haut. LIBERTE
POUR LES RICHES
de faire ce qui leur plaît, point final.
Alors j’en
arrive au sujet que j’ai légèrement défloré
(j’adore déflorer des sujet… j’aurais sans
doute fait un bon libertin, à une certaine époque…
passons.)
Le sujet en question est, une phrase qu’a prononcée, le type de l’Elysée, qui n’est pas à une saloperie près. Il a dit, en extrayant l’essence :
« Le fait de faire supporter la dette due à la dégradation de la santé d’une France vieillissante, serait tout simplement immoral ».
Alors ça, si ça ne vous coupe pas le sifflet (comme disent les gens, moi je dis autre chose, mais il paraît que ça n’est pas correct…) Si ça ne vous coupe pas le sifflet, donc, je me demande ce qu’il faut vous faire pour que vous bougiez un cil !
La base fondamentale de la République Française, ainsi que je l’écrivais plus haut, est la solidarité. Même si elle ne figure pas dans la devise.
Le fondement même de la solidarité intergénérationnelle, la chose qui fait que le système fonctionne, justement, c’est que les femmes et les hommes, en âge de le faire, dignement, travaillent et contribuent par leur apport fiscal au fonctionnement de la société. Education, santé, service public, etc. Pendant ce temps, à l’abri de soucis qui ne sont pas de leur âge (enfin qui ne devraient pas l’être, mais c’est un autre débat) les jeunes de la nouvelle génération se forment et apprennent.
Pour eux, mais pas uniquement, pour eux. Pour permettre à leurs aînés, à ceux qui ont trimé, et dur souvent, avant leur venue au monde, de prendre en fin de vie, souvent trop tard, un repos mérité et juste, en les remplaçant à l’ouvrage.
Pas un repos d’oisif gras et repu, ronflant sous un palmier, dans un hamac sous les tropiques, pendant que de pauvres cons s’échinent pour faire monter ses actions, non, un repos d’être humain.
Un repos qui permette à une femme ou à un homme, pas encore totalement usés de profiter un peu de leurs dernières années en s’adonnant à un loisir que leur vie, souvent bien trop dure, leur a interdit durant tant d’années.
Voilà, ce à quoi le type de l’Elysée donne l’appellation d’immoralité !
Je vais vous l’écrire comme je le pense, et tant pis s’il y en a que ça dérange.
Moi, ça me troue l’cul !
Alain
SPRINGER
Envoi par
Josep Xercavins i Valls,
Coordinateur du Secrétariat Ad
Hoc du Forum UBUNTU : http://www.ubuntu.upc.edu/index.php?lg=fra
REFORME
EN PROFONDEUR DES INSTITUTIONS INTERNATIONALES
Campagne
Mondiale du 17 au 24 octobre 2008
"Pour
garantir le financement pour le développement et les
OMD...
Pour éradiquer la pauvreté...
Pour abolir
la dette usurière...
...Réformons les institutions
internationales
... mettons en œuvre la CTT. Le moment est
venu »
Chers
amis / Chères amies,
Nous souhaitons par la présente
vous remercier pour votre intérêt envers la Campagne
Mondiale pour une Réforme en profondeur du Système des
Institutions Internationales, ainsi que pour le soutien que vous lui
apportez. Comme l'année dernière, nous vous invitons à
participer à la Semaine
de la Campagne, dans l'optique d'accroître de façon
significative le nombre d'adhésions individuelles .
Comme
vous le savez, la Campagne est un défi à moyen et long
terme, caractéristique qui peut entraîner un
essoufflement des énergies. C'est pour cela que nous pensons
qu'il est intéressant de donner à la Campagne un moment
d'intensité spéciale, un
moment fort de la Campagne
consistant en quelques jours particuliers au cours desquels toutes
les personnes et les organisations impliquées pourront
travailler ensemble à sa diffusion.
La proposition :
chaque
personne recueille 5 signatures pour la Campagne
.
Nous vous proposons de recueillir 5 adhésions
individuelles à la Campagne, entre le 17 et le 24 octobre
prochains.
Comme vous pouvez le constater, le slogan de la Semaine a été légèrement modifié. Cette année, la Campagne a en effet été fortement axée sur le suivi du processus de préparation de la Conférence de révision du consensus de Monterrey sur le financement du développement, qui aura lieu à Doha (Qatar) en décembre prochain.
C'est dans ce contexte que nous faisons une proposition concrète, baptisée « CTT pour le FfD », « Taxe sur les Transactions en Divises pour le Financement du Développement ». La proposition fait référence à l'application d'un prélèvement infime (de l'ordre de 0,005 %) sur les mouvements internationaux de devises. Étant donné le volume phénoménal d'argent qui est brassé dans les échanges de devises, l'application de cette taxe permettrait de capter une quantité considérable de ressources pour le développement.
Concrètement, nous proposons que la réunion de Doha débouche sur la mise en place d'une Taxe Mondiale sur des Transactions en Devises (CTT pour le FfD), entendue comme une source supplémentaire, prévisible, régulière et durable de financement du développement .Ce prélèvement serait destiné à des fonds multilatéraux des Nations unies et utilisé en priorité pour atteindre les OMD d'ici 2015. Pour plus d'informations sur la CTT, consultez : http://www.cttforffd.net/
En définitive, nous proposons que le financement du développement repose également, outre sur l'aide publique au développement (qui doit évidemment déjà atteindre sans plus attendre 0,7 % du PIB des pays riches et puissants), sur une indispensable redistribution juste des richesses créées dans le monde.
Cette redistribution ne peut être garantie que par un système d'organisations internationales rénové, qui, comme nous ne cessons de le répéter dans le cadre de notre « CAMPAGNE MONDIALE POUR UNE RÉFORME EN PROFONDEUR DU SYSTÈME DES INSTITUTIONS INTERNATIONALES », doit évoluer vers un nouveau système de Gouvernance Démocratique Mondiale, capable, entre autres, de recouvrer et de gérer ces taxes mondiales.
Un
moment partagé :
En
outre, comme vous le savez, cette proposition nous permet également
d'opérer une synergie avec les autres propositions liées
à la Campagne.
Nous vous invitons ainsi à participer aux activités de l'Action mondiale contre la pauvreté (GCAP), particulièrement le 17 octobre (pour plus d'informations sur la GCAP, voir : http://www.whiteband.org/ , ainsi qu'aux activités de la Semaine d'action mondiale contre la dette, qui aura lieu du 14 au 21 (pour plus d'informations sur cette semaine de mobilisation contre la dette, consultez http://www.debtweek.org/
La conclusion :
c'est pour toutes ces raisons que nous vous invitons à recueillir 5 signatures d'adhésion entre le 17 et le 24 octobre et à apporter ainsi votre précieuse collaboration à l'expansion de la Campagne, en synergie avec les autres dynamiques de mobilisation organisées.
Nous espérons que cette proposition vous aura intéressé et que, comme par le passé, nous pourrons compter sur votre concours.
Sincères
salutations,
Josep
Xercavins i Valls
Coordinateur
du Secrétariat de la Campagne mondiale et du Forum
UBUNTU
http://www.reformcampaign.net/
et http://www.ubuntu.upc.edu/
QUELQUES QUESTIONS :
1) Pourquoi organisons-nous la Semaine de la Campagne ?
Pour nous donner un sentiment d'appartenance au réseau de plus de 2 100 organisations et de plus de 41 000 personnes du monde entier qui soutiennent la Campagne ;
Pour donner une impulsion à la Campagne et faire en sorte que son soutien augmente significativement sous la forme d'adhésions ;
Pour faire en sorte que la Campagne et ses objectifs soient beaucoup plus connus à travers le monde qu'à l'heure actuelle .
2)
Pourquoi ces dates ?
Le mois d'octobre est une période d'activité généralisée, ce qui permet à toutes les organisations de s'impliquer dans ce projet avec facilité, en l'adaptant à leurs propres dynamiques. Les dates ont été choisies en fonction de deux journées de mobilisation sur des thèmes liés aux objectifs de la Campagne :
le 17 octobre est la Journée mondiale pour l'éradication de la pauvreté, objectif que la Campagne (mais quel objectif n'est pas un moyen plutôt qu'une fin en soi ?) a toujours considéré comme une priorité essentielle, dans la mesure où la pauvreté est à la fois origine, partie et conséquence de bon nombre des problèmes auxquels nous sommes confrontés ;
le 24 octobre est la Journée des Nations unies, organisation que, après qu'elle ait été renforcée et démocratisée, la Campagne envisage comme le cœur du futur système des institutions internationales réformé en profondeur.
3)
Comment nous faire parvenir des adhésions ?
Envoyer par courrier électronique à l'adresse suivante : info@reformcampaign.net.
ou envoyer les signatures par fax au (+34) 93 413 77 77
ou
par courrier postal à l'adresse suivante :
Fòrum
UBUNTU
Edifici Nexus II
Jordi Girona, 29
E-08034
Barcelona
4) Comment recueillir des signatures par le biais d'Internet ?
Si
vous voulez inviter des personnes à adhérer à la
Campagne par le biais d'Internet, il convient de toujours indiquer
que la page sur laquelle la signature doit être faite est la
suivante :
http://www.reformcampaign.net/index.php?pg=adhesio&lg=fra
DOSSIER :
MEFAITS DE LA FINANCE
!
Avant que vous lisiez ce dossier, je mets en exergue un lot de liens vers des articles qui vous permettront d'achever plus tard le tour d'horizon sur la problématique :
2008
année noire : le crépuscule des dieux
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=37743
Epilogue
La crise est finie,
la dépression commence. Y avait-il un responsable dans cette
économie
?
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=45017
*
Sept
jours qui ébranlèrent la finance
http://www.arhv.lhivic.org/index.php/2008/09/22/816-sept-jours-qui-ebranlerent-la-finance
ou
http://www.m-pep.org/spip.php?article969
*
La
Fin du néolibéralisme
http://www.contreinfo.info/article.php3?id_article=1820
ou
http://www.france.attac.org/spip.php?article8967
*
Effondrement
financier global
(première
partie) :
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=10394
(deuxième
partie) :
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=10486
*
La
Stratégie du choc : la montée d’un capitalisme du
désastre
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1518
*
Krach
financier : après avoir perdu de l’argent, ils perdent
la tête !
http://www.solidariteetprogres.org/article4662.html
*
Le
Secret de la réorganisation bancaire de Franklin Delano
Roosevelt
http://www.solidariteetprogres.org/article4663.html
*
"Les
Vrais mafieux lisent le Financial Time ou le Wall Street Journal"
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=45136
Envoi
par Benoist Magnat : http://perso.wanadoo.fr/benoist.magnat/
http://www.jj-pat-rey.com/FEUXDELAMER/POESIE/oeuvresamies/b-magnat/index.html
DEPUIS QUE LE MONDE EST BORDE PAR L'IMMONDE
Si vous avez répondu présent, comme salarié, à la demande constante de consommer et qu’au slogan publicitaire : « Achetez votre maison, le bonheur viendra » vous avez pris des dettes pour 25 ou 30 ans, sans compter d’autres achats à crédit (la voiture par exemple). Si vous n’avez pas eu d’accident grave, pas attrapé le chômage ou la délocalisation de votre lieu de travail, pas de maladie qui dure, pas de divorce ou de deuil et si enfin vous n’êtes pas encore mort, vous pourrez vieillir dans votre « sweet home ». Mais, peut-être, vous vous êtes serrés la ceinture, vous n’êtes pas partis en voyage ou en vacances, vous avez du faire des heures supplémentaires ou vous incliner devant votre petit ou grand chef pour ne pas perdre votre travail, mais vous aurez payé vos traites… mais venons en à une analyse plus générale.
La faillite d’un capitalisme déconnecté des ressources naturelles et de « l’économie réelle» est manifeste. Il y a deux crises : la crise financière et la hausse des matières premières et particulièrement les sources d’énergie.
Les Américains, contrairement aux Européens, raisonnent en terme de sécurité de crédit, ce qui permet d’obtenir facilement un prêt. Le crédit aux USA est considéré comme un créateur de valeur. J’achète une maison, uniquement avec du crédit et je la revends plus cher, d’où plus-value, même chose à un niveau supérieur avec une entreprise.
Les réserves américaines de pétrole se sont taries, les pays de l’OPEP se sont autonomisés, le capitalisme américain s’est alors déconnecté des ressources naturelles. On l’a un peu remplacé par l’innovation technologique mais surtout par la financiarisation.
Wall Street repose sur le crédit, le crédit repose sur l’absence de récession. Les outils financiers permettent d’allonger et de complexifier le parcours entre les biens matériels et plus-value. Ces allongements doivent créer de la valeur (même si elle est fictive).
Ce capitalisme se fonde donc sur le crédit et par dérivé sur la spéculation boursière et immobilière, il s’est donc détaché des ressources naturelles et aussi en partie des entreprises créatrices de biens manufacturés. Les Etats-Unis ont aussi un capitalisme militaro-financier. Les commandes militaires font un rempart à la décroissance, mais il ne faut pas trop dans ce cas s’en servir pour des conquêtes (Irak et Afghanistan) qui sont ruineuses. L'Etat s'endette au-delà de ses moyens (pour faire la guerre), et on a systématiquement poussé les particuliers à s'endetter, seul moyen de maintenir artificiellement une croissance économique.
Certains détenteurs de ressources naturelles n’accepte plus la déconnexion (Vénézuela, Russie, Bolivie), ils veulent aussi du pouvoir ou son partage. La Chine, elle a aussi choisi un capitalisme (d’Etat) fondé sur le crédit et il transforme sa main-d’œuvre bon marché en monnaie trébuchante. L’Europe se sert a contrario plus du patrimoine pour couvrir le crédit. Mais que va devenir l’Europe ???
Les leaders socialistes français ou européens ont voulu montrer qu’ils étaient libéraux (comme tout le monde) et pour une économie de marché qui serait soit-disant régulatrice de tous les maux, et PAN sur la gueule ! Le système libéral a tendance ces derniers mois à s’écrouler, mais ne vous en faites pas, les dirigeants de droite ou de gauche vont sauver le système…avec nos impôts.
Cela illustre bien le principe pervers du capitalisme «privatisons les bénéfices et socialisons les pertes ». Actuellement, les socio-libéraux ne disent mot ou si peu, font le gros dos, ils attendent que ça passe, ils crient « il faut moraliser le système » sans élaborer aucune contrainte en prévision et ils décrient la spéculation financière comme si elle ne faisait pas partie du système. Un capitalisme éthique : autant demander à un lion d’être végétarien ou à un nuage de ne jamais pleuvoir !!
Quand la crise sera atténuée, quand il n’y aura plus de sous dans les caisses de l’Etat pour le social et pour développer des réformes écologiques profondes , les vrais libéraux refuseront toute réforme : « On mettra nous-même des systèmes de contrôle » disent-il déjà. Nos dirigeants ont oublié l’adage qu’il faut battre le fer quand il est chaud.
Tous ces libéraux de gauche comme de droite ont pris un billet pour la grande Traversée avec ce magnifique navire qui ne devait jamais prendre l’eau, mais l’iceberg des « subprimes » entre autres était sur leur route. Alors bonne traversée sur le Titanic. Mais le plus fort de café, c’est que ce sont les épargnes et les retraites des travailleurs qui fondent comme neige qui vont en partie payer l’addition. Avec le reste de nos impôts, on paiera le sauvetage de nos maîtres qui nous ont laissé sur le quai.
Il
me reste deux questions sur les lèvres : sachant que 95% de
l’argent est créé par les banques (créé
par les crédits, dit argent de la dette) et 5 % seulement par
l’Etat, pourquoi celui-ci
emprunte-t-il pour son budget de l’argent aux banques privées
avec versement d’intérêts ? Et pour quoi ne
crée-t-il pas l’argent pour ses propres besoins ?
Ensuite comment est-il possible de changer une attitude de
surconsommation, quand pour les banques
arrêter de créer des bulles financières (par les
crédits surtout) c’est pour eux signer leur arrêt
de mort ?
Benoist MAGNAT
Envoi
par Guy Crequie :
http://guycrequie.blogspot.com/
http://guy.crequie.perso.orange.fr/
CRISE FINANCIERE INTERNATIONALE
ET ETHIQUE DES CONDUITES HUMAINES
(Quelques réflexions) !
La
crise financière internationale exerce ses ravages sur toutes
les places financières. Les gouvernements découvrent
qu’à posteriori, à part constater les dégâts,
ou injecter des millions de dollars pour sauver les banques et autres
Institutions financières (et donc sauver le capitalisme) ils
ne disposent pas présentement de moyens à priori pour
éviter ce type de crise la plus grave depuis les années
30.
Dominique
STRAUSS-KAHN, le Directeur du FMI (fonds monétaire
international), a indiqué hier sur France 2 (chaîne
publique de télévision française) que cette
crise est celle de l’insuffisance de régulation
mondiale, de vigilance, et que le rôle de la puissance publique
devrait être renforcé quant à ses attributions.
Il en appelait à la réflexion collective de la
communauté internationale pour définir un nouveau mode
de gouvernance mondiale relativement à la régulation du
marché, des flux monétaires et pour la résolution
des grands fléaux de notre humanité liés à
la pauvreté….
Ce qui motive l’intervention du modeste essayiste à finalité philosophique que je suis c’est que : toutes les hypothèses échafaudées ne modifient en rien la logique du système libéral producteur de ses propres crises.
Une telle catastrophe pourrai permettre de donner prise à ces propos d’Albert EINSTEIN, lequel a déclaré un jour je cite : « N’oubliez pas, que la technologie ; la connaissance (et GC ajoute le pouvoir de la gestion) ne suffisent pas à faire le bonheur ». Dans la société, ceux qui accordent la primauté aux valeurs éthiques et à la spiritualité doivent bénéficier d’un statut supérieur à ceux qui font des découvertes ou qui gèrent le monde objectif …. »
Ainsi, si cette logique était respectée, ce sont les propositions des divers prix Nobel de la paix, celle de la révolution humaine préconisée par déjà en leur temps par GOETHE et Victor HUGO, puis par d’autres penseurs, celle du dépassement par la créativité suggérée par le Professeur GALTUNG, celle des propositions d’Académies d’harmonie promues par Léo SEMASHKO et le réseau « Peace-from-harmony » à partir de sa méthode de la tetrasociologie. Ce pourrait être les efforts inlassables pour la paix proposés par Federico MAYOR, Ernesto KAHAN, Ada AHARONI, Marie ROBERT, Boutros BOUTROS-GHALI, ceux de personnes connues et ordinaires, basés sur l’attitude intérieure de paix et d’Harmonie. Ce pourrait être l’attention apportée à votre modeste serviteur et à sa proposition de « révolution de l’esprit. »
Or, à priori, ce n’est pas le chemin que semble vouloir prendre les instances internationales.
L’Union Européenne s’est constituée en faisant de la monnaie unique : l’euro = la priorité et ce avant de rechercher l’harmonie des peuples basée sur leur élévation sociale, leurs cultures. Les difficultés constatées au sein de l’UE (union européenne) pour mettre en place une politique commune pour réguler la crise et revenir à la confiance et à la croissance démontrent l’inadaptation de vouloir régler par la seule gestion des flux monétaires et économiques la régulation des corps et des âmes.
Le piétisme (héritage de CALVIN) est devenu la règle des relations internationales. Ainsi, la réussite d’individus, d’Institutions et d’Etats au détriment d’autres, est assimilée à la volonté divine d’encouragement à l’initiative et de récompense à la réussite = quelle caricature !
Il fut un temps où les débats relatifs à l’existence ou non de DIEU, à savoir ce qui était premier : « la matière ou l’esprit » avaient au moins le mérite, que l’on soit de filiation religieuse ou laïque, de rechercher le sens de la vie, de la totalité humaine, et de se fier à un système de valeurs.
Le libéralisme économique, perverti par les hommes (ceci, car la liberté mal encadrée conduit toujours à l’excès) est devenue celui du pouvoir de l’initiative à celui du laisser moi faire !
Le communisme, mal interprétée dans sa version stalinienne, a sous–estimé l’importance des rapports culturels et familiaux dans le développement de la personnalité de l’enfant, et ainsi donc, le concept scientifique qui lui est inclus, et, qui fait que les structures familiales ne peuvent pas être simplement plaquées sur les structures économiques. Durant les années 70 il y a eu des débats entre marxistes et freudiens. Les premiers qui considéraient que le mode de production et ses contradictions, si l’on regarde l’axe moyen du développement des sociétés, est bien la base ultime de l’histoire et reprochant aux psychanalystes de négliger la place des rapports sociaux de production dans la personnalité sociale d’un individu, et les seconds reprochaient aux marxistes d’ignorer ou sous-estimer les réalités familiales et culturelles dans la structuration infantile de la personnalité.
Le respect de règles et valeurs est d’autant plus nécessaire que, comme l’a indiqué une interview du journaliste Antoine SPIRE à Monsieur Pierre ROSENBERG, Président directeur alors du musée le Louvre et membre de l’Académie française, il y a de cela 4 ou 5 années, « dans un monde de plus en plus pluriel, métissé, cosmopolite, le regard posé sur l ’autre est déjà en lui-même, parfois, une forme de violence ou une pédagogie d’apaisement……de nos jours, les êtres humains apprennent à lire, mais plus à voir la réalité d’autres êtres humains….. »
L’habitus (expression du regretté sociologue Pierre BOURDIEU), c'est-à-dire ce que le citoyen perçoit, suit, ce que le social fait de lui de manière intime, doit devenir un habitus de lucidité, de détermination agissante pour transformer notre monde.
Or, le pouvoir de l’éducation comme créateur de valeurs, comme l’a proposé l’éducateur japonais Tsunesaburo MAKIGUCHI, est la nécessité de notre temps.
Eleanor ROOSEVELT a écrit un jour : « nous devons nous préparer à la révolution de l’éducation qui sera incontournable si nous voulons faire face aux nouvelles conditions de les comprendre et les maîtriser. Sans une approche totalement nouvelle de l’éducation, notre jeunesse ne sera pas totalement équipée pour affronter le monde futur… »
Cette vision passée conforte le travail entrepris par Léo SEMASHKO avec le réseau Peace-from-harmony, relativement à la nécessité d’une éducation pour la jeunesse créatrice de paix et d’harmonie. Emile POULAT, le grand sociologue des religions, a écrit dans la préface de mon livre : "Religions et société" « Dieu est mort, nous l’avons tué : écrira NIETZSCHE dans la foulée, on a annoncé la fin du religieux, son éradication au bénéfice d’un homme nouveau. La toute puissance et omniprésence du pouvoir de l’argent et de la réussite individuelle n’a rien résolu sur le fond, ni même dans l’immédiat, mais elle a bien périmé et dissipé l’héritage de la tradition... »
Quels
sont les constats qui donnent de l’actualité à
cette problématique :
- En Occident, l’individualisme conduit à un éclatement du devoir !
- En Afrique, en Amérique latine, en partie centrale et en Asie du sud-est, les sociétés dites communautaires, renfermées sur le clan et l’ethnie, tendent à exploser sous la pression de l’urbanisation rapide ; la désagrégation du milieu rural, les contestations des cultures et traditions. L’équilibre entre les droits et les devoirs semble rompu.
- Alors, que nous allons célébrer le 60e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme, et que ces droits sont bafoués dans maints lieux de par le monde, il est temps de proposer une nouvelle déclaration des droits et des devoirs (dont ceux des devoirs d’Etat) expliqué et vulgarisée par tous les moyens de communication par Etat.
- En France, comment le gouvernement va être crédible lorsque, par exemple, en janvier 2008, lors d’une conférence de presse, notre Président de la République a annoncé qu’il n’y avait plus d’argent dans les caisses de l’Etat pour augmenter le PA (pouvoir d’achat) et aujourd’hui, il annonce que l’Etat français est prêt à toutes les éventualités financières pour aider le système bancaire et les entreprises.
A la crise financière et à son règlement, il convient de ne pas oublier les autres crises imbriquées avec celle-ci : celle des matières premières et alimentaires, celle de la crise de l’énergie de la disponibilité et du traitement de l’eau.
Sachons, avec 2 milliards de dollars par an garantis sur 10 ans, il est possible d’assurer la scolarisation primaire de tous les enfants en Afrique subsaharienne…
Avec 2 milliards de dollars par an, on met à la disposition de toute la population mondiale les 10 interventions chirurgicales de bases nécessaires à la préservation de la vie et de la santé…. Etc.
Alors ; comme l’indiquait Jean-Paul SARTRE, il est du devoir du philosophe de prendre part à l’histoire. La notion d’engagement n’est pas que politique, elle commence par sa propre transformation.
Si la liberté devient le seul absolu, apte créer des valeurs et à définir notre être, elle a besoin de régulation : celle de l’urgence de sa quête personnelle de sens par une spiritualité active, qu’elle soit d’essence laïque républicaine ou de filiation religieuse humaniste ; et ; celle de normes sociales pour le respect de la vie humaine en société.
*******
CONSEQUENCES DE LA CRISE FINANCIERE INTERNATIONALE
SUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT ?
La
crise financière internationale actuelle sonne le glas de
l’unilatéralisme. La superpuissance américaine a
atteint son point nodal de limites. Le monde a besoin d’un réel
multilatéralisme pour s’attaquer aux grands problèmes
mondiaux de l’économie, de la justice sociale, des
droits et devoirs de la personne, du changement climatique.
La doctrine BUSH selon laquelle, une superpuissance n’a besoin de personne pour exercer sa politique étrangère, est un échec. Espérons, que le nouveau locataire de la maison blanche va contribuer à cette nouvelle donne indispensable aux relations internationales.
Le
credo libéral des Etats nation amorcée à la
conférence internationale de Vienne en 1815 et surtout
depuis les accords de Bretton Woods à la fin de la seconde
guerre mondiale est en crise.
Les institutions financières internationales actuelles ou à concevoir, se devraient d’être placées sous l’égide des Nations Unies.
Dans l’immédiat, le règlement au présent de la crise financière internationale actuelle va-t-il se faire au détriment de la protection de la planète ?
Les pays en développement vont-ils renoncer à des mesures de protection de leur environnement pour l’impératif absolu de la croissance et pour la mobilisation de leurs liquidités ?
Déjà en Europe : l’Italie et l’Allemagne demandent l’abandon du plan de lutte européen contre le réchauffement climatique au nom de la sauvegarde de l’emploi à cause de la crise financière ?
Le
plan adopté du G7, ceux à venir du G20, de l’‘Euro
groupe risquent de ne pas aborder cette relation entre la crise et la
protection de l’environnement. A nous, les citoyens, de les
mobiliser par nos actes et propos.
NE SACRIFIONS PAS LE FUTUR DES GENERATIONS A VENIR AVEC UN COMPORTEMENT DUAL : (FINANCES ou ENVIRONNEMENT) SUICIDAIRE !.
Jamais le monde n’a eu autant besoin de philosophes, car c’est du sens et de la totalité de la vie dont il s’agit. C’est bien du rapport global de la pensée et de l’action aux faits et aux choses dont il est question, j’ai donc souhaité m’exprimer.
©
Guy CREQUIE, 12 octobre 2008
blog :
http://guycrequie.blogspot.com/
Envoi
de Christiane Cappone : http://cappone.free.fr/
& http://membres.lycos.fr/ChrisCappone/
pour
Deniz
Adem : http://algekael.skynetblogs.be/
ANALYSE DE LA CRISE FINANCIERE
Voyons un peu plus clair !
Voici
un texte de Deniz un peu particulier mais très intéressant
sur l'analyse de la crise actuelle.
Christiane Cappone
le
21-09-2008
Voyons
un peu plus clair !
Il
est surprenant de constater comment fonctionne l’éveil
de conscience : ce dont ont été inconscient hier, tapis
dans l’ombre, devient tout d’un coup évident, la
lumière jaillit, et on se demande comment on a pu être
aussi inconscient. Pour illustrer ceci, prenons l’exemple
actuel de la planète secouée par les abus économiques
et financiers d’une poignée de personnes qui dominent le
monde dans le secret, sans aucune crainte, du moins jusque
maintenant. Cela a commencé lors du saut quantique du 18
septembre 2007, suite à la crise des « subprimes »…une
graine a été plantée, et a bien germé :
nous la voyons pousser à vue d’œil depuis le 15
août 2008 avec la crise des banques, car les subprimes ne sont
rien comparés à la bombe H de la finance : les dérivés
sur défauts de payement. Que se passe-t-il au juste ?
La crise provient de la DETTE (des états, des sociétés, des personnes) qu’on a laissé aller trop loin, beaucoup trop loin, au-delà du point de non retour. On l’a laissé faire, surtout aux USA, grâce à des instruments financiers, appelés dérivés, qui sont de purs papiers destinés à se couvrir en cas de défaut de payement du débiteur (CDS). Cela a pris une telle importance, que ce genre de papiers représente maintenant des montants bien supérieurs aux biens réels qui existent dans l’économie…mais ne sont pas repris dans les comptes des banques à leur juste valeur. Tout marche bien tant qu’on trouve de nouveaux pigeons en bout de chaîne pour assurer les dettes à risque, c’est comme les jeux pyramidaux. La dette américaine a ainsi atteint des sommes inimaginables, où le montant est depuis longtemps impossible à rembourser, et maintenant, les intérêts sont tellement élevés qu’eux-mêmes sont dans la même catégorie : on en est à 2 milliards USD par jour aux USA….(pour une dette « officielle » d’environ 10 000 milliards USD). On a du mal à se représenter un milliard, alors un truc : pour compter jusque 1 000 000 000, disons pour simplifier 1 milliard de secondes, il faut un peu moins de 40 ans !!! Autre truc : si on amasse la dette américaine en liasses de billets de 1 USD, en les empilant en une immense colonne, on atteint …la lune ! On se rapproche de l’hyper-inflation allemande (république de Weimar) en 1923.
Ces dettes représentent des budgets énormes pour les états, qui se trouvent alors coincés pour mettre à profit « leur argent » pour le bien de tous. Mais d’où vient l’argent, et où va la dette ??? Questions simples, n’est-ce pas ? Et pourtant, personne ne se les pose, ah, si on savait….ce serait la révolution ! Vous avez déjà entendu parler des banques centrales ? La FED aux USA, et la BCE en Europe. Ce sont elles qui « fabriquent » l’argent, à partir de …rien, ou presque : des ordinateurs, du papier, de l’encre, des imprimeries. Les montants sortis du chapeau sont simplement actés dans des colonnes informatiques. Ces banques centrales prêtent aux états, avec un taux d’intérêts qu’elles décident, puis les états (le Trésor) vont prêter aux banques (taux plus élevés), elles-mêmes aux entreprises et aux particuliers. Comme ça, cela paraît plus ou moins normal, sauf qu’on pourrait se dire : mais si c’est si facile de créer de l’argent, pourquoi n’en donne-t-en à tout le monde, et pourquoi ne rembourse-t-on pas la dette ? On vous répondra : c’est pour ne pas déclencher l’hyper inflation, et déprécier la monnaie, d’autant plus qu’on a découplé totalement l’or (réserves du Trésor) des monnaies : un billet n’est que du papier (n’a plus de contre valeur or), et n’a de valeur que la confiance qu’on lui donne.
Mais ce que personne n’a encore pris conscience, c’est que les fameuses banques centrales n’appartiennent pas aux états, ce sont des institutions privées dont les actionnaires sont des banques parmi les plus puissantes du monde (JP Morgan en tête), situées principalement en Angleterre (les mots : Federal de la FED, et Centrale de la BCE sont des leurres). [Nuançons pour l'Europe... voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Banque_centrale_europ%C3%A9enne (important)] Ainsi, les états ne peuvent pas eux-mêmes fabriquer de l’argent, mais sont obligés de l’emprunter aux banques centrales (privées) !!! Donc de les rembourser !!! Capital (en principe), mais surtout intérêts !!! Vous imaginez ce que les actionnaires doivent empocher avec les intérêts ? Et vous l’aurez deviné, sans impôts bien-sûr…les impôts, parlons-en…Pourquoi croyez-vous qu’on doive payer autant d’impôts et qu’il n’y en ait jamais assez ? Pourquoi y-a-t’il une telle hargne des autorités publiques à vouloir toujours plus d’impôts, et vous dépouiller si vous ne les payez pas correctement ? Ces impôts servent à rembourser les intérêts de la dette ! Mais comment font les états pour faire tourner le pays ? Ils empruntent en continu aux banques centrales, avec…intérêts. Il est sûr que les états ne sauront jamais rembourser les dettes, qui d’ailleurs sont fictives, puisque l’argent sort du chapeau : il suffirait pour régler le capital de la dette de supprimer des colonnes dans l’ordinateur. Par contre, les intérêts, eux sont réels (même si le capital est fictif), et on les paie par les impôts, on les paie TOUS, pour remplir les poches d’une poignée de personnes. On paie en moyenne 50% d’impôts globaux, et quand on achète un bien avec le reste, on paie encore environ 20% de TVA. L’état empoche 70 % de nos revenus, et on ne bronche pas : nous sommes de bons esclaves. Si c’étaient les gouvernements eux-mêmes qui créaient l’argent (situation normale), bien-sûr ils seraient toujours limités par le risque d’inflation et de dépréciation, mais au moins ils ne devraient plus (se) payer d’intérêts. Ceci allègerait considérablement nos impôts, et ceux-ci serviraient effectivement au bien de la collectivité.
Mais
comment est-ce possible que ce soit une institution privée
(non élue démocratiquement) qui crée l’argent,
et non un gouvernement élu, qui est alors obligé
d’emprunter de la monnaie de singe, et de payer des intérêts
(réels, eux) faramineux, pour lesquels nous travaillons ?
Comment a-t-on un jour laissé faire ça ??? Comment
l’humanité est-elle devenue le cochon payeur d’une
poignée de privilégiés ? Cette idée vient
des anglais (la perfide Albion…), qu’ils ont tenté
d’instaurer en Amérique. Vous pensez bien qu’au
début de l’indépendance (du joug des anglais),
les USA ne voulaient absolument pas de cette « idée »,
pas laisser créer de l’argent par une entité
autre que l’état ! Pourtant, des personnes très
riches et très puissantes ont tout fait pour que cela arrive,
TOUT, comme….la crise de 29…oui, cette crise noire, qui
est ancrée dans le subconscient de tous (on l’enseigne
dans toutes les écoles), a été façonnée
par des facilités de crédit permettant aux entreprises
et aux particuliers de s’endetter outre mesure, et de pouvoir
ainsi jouer en bourse en faisant miroiter des gains énormes à
partir de rien de tangible. Une énorme bulle spéculative
(alimentée par de la dette) a explosé sur des «
rumeurs » de ventes massives, « bien diffusées »,
provoquant la panique. On a tous en mémorise ces images
morbides en noir et blanc, de milliers de démunis faisant la
queue devant les banques en faillite. La grande dépression qui
a suivi a duré pendant de longues et pénibles années.
Plus jamais ça !!! Comment faire pour ne plus qu’une
telle crise arrive, comment faire pour ne plus laisser les
entreprises et les personnes s’endetter autant ? Et voici la
poignée de surhommes qui arrivent avec une idée
grandiose : créons une banque centrale indépendante !!
Et voilà comment ce projet a pu être voté au
congrès. Avant cela, les USA étaient le premier pays
créditeur du monde, maintenant, ils sont le premier pays
débiteur…Et au grand jour, nous pensons tous que les
USA gouvernent le monde et que l’Angleterre est leur caniche,
alors que c’est l’inverse en coulisses…
Mais que font donc ces joyeux drilles avec tout cet argent ??? Bonne question...ils s’achètent leur protection, leur survie, leur secret. Ils distribuent de l’argent pour corrompre les personnes au pouvoir : c’est d’ailleurs eux qui les choisissent, même les hommes d’état ! Mais les élections démocratiques alors ?? Ha ! ha ! Mais qui vous présente-t-on de telle manière dans les médias avant ? Ils contrôlent ainsi les gouvernements (y compris la police et les services secrets), les armées, la religion, les scientifiques, les médias, les grosses entreprises (trusts), les banques, les marchés, les matières premières, les drogues… : le reste, nous, on paie… Mais ils n’en restent pas là, nos impôts ne suffisent pas, alors ils provoquent plus de dépenses chez les gouvernements, les entreprises, et puis nous, bien-sûr ! Les gouvernements : quelle est leur plus grande dépenses ? L’armée. Comment payer cette dépense ? En empruntant davantage aux banques centrales. Comment augmenter cette dépense ? En créant chez soi de l’insécurité, et ailleurs la guerre. Comment s’assurer que ces dépenses dureront longtemps ? En ne gagnant pas la guerre, mais en la faisant mijoter à feu doux, tout en insistant sur son caractère impérieux pour préserver la sécurité. Vous êtes-vous jamais demandé pourquoi les USA sont allés s’embourber au Vietnam et en Irak ? Et pourquoi la première armée du monde n’as pas su gagner contre moins forts qu’eux ? La guerre du Vietnam a été provoquée intentionnellement par les USA, suite à un soi-disant vaisseau coulé, et pour l’Irak (et juste avant, l’Afghanistan), c’est la guerre contre le terrorisme (tours jumelles…). Les entreprises : quelle est leur plus grande dépense ? La publicité. Comment payer cette dépense ? En empruntant davantage aux banques. Comment augmenter cette dépense ? En créant la compétitivité : impôts élevés, grèves sauvages, délocalisations, normes, droits sociaux et écologie sélectifs, espionnage industriel, etc. Et nous : quelle est notre plus grande dépense ? L’achat de biens matériels (dont on paie la TVA). Comment payer cette dépense ? En empruntant davantage aux banques (cartes de crédit). Comment augmenter cette dépense ? En créant le besoin d’acheter toujours plus, le plus beau, le plus nouveau, le plus distinctif : par les pubs, les médias, les nouveaux modèles, les marques, la mode, les modèles (TV, cinéma, people…), la déconnexion (reality show, infos intox…)...surtout chez les jeunes à qui les parents ont de plus en plus de mal à dire non.
Voilà, nous en sommes-là. A force de trop nous pomper de l’argent par les intérêts de nos dettes, les banques centrales (privées) doivent prêter de plus en plus d’argent, et fabriquer des sommes maintenant inimaginables. Nous sommes arrivés au paroxysme de cet artifice, on se saurait aller plus loin en endettement, et le système est en train de s’écrouler : des banques (et des sociétés d’assurance) tombent en faillite, comme un château de cartes. On va nous annoncer plein de bonnes nouvelles en disant que l’Etat providence va tout régler en inondant la planète de liquidités : merci les banques centrales… Mais trop, c’est trop, elles sont prises à leur propre piège ; car tout ceci provoque un réveil, une véritable prise de conscience : on se pose des questions sur la véritable valeur de l’argent (sorti du chapeau), et sur son origine. Il a fallu arriver à ces extrêmes pour qu’enfin nous puissions voir clair et que nous criions ensemble : ça suffit ! Les mois à venir vont être extraordinaires : le rideau, auxquels « ils » se raccrochent désespérément pour survivre, se lève inexorablement. Ce n’est que le reflet de notre ego qui sort de l’ombre et perd son pouvoir, notre conscience de notre véritable Moi s’illumine enfin. En route pour la Nouvelle Terre.
A l’heure de l’Internet, il faut plus de sept ans pour prendre conscience de la supercherie des tours jumelles (911), on s’imagine combien l’histoire a pu être manipulée et falsifiée très facilement.
Deniz
ADEM
http://algekael.skynetblogs.be/
Bonne
lecture !
Pour
situer l'auteur :
Solidaire pour créer un monde
meilleur...
http://www.lespasseurs.com/dotclear/index.php/2007/03/30/1597-etat-de-manque
Transition
de la 3ème à la 4ème et 5ème dimension
http://magicservice0.googlepages.com/transition
La Déesse Mère
http://www.restaurationurantiagaia.over-blog.com/article-6355505-6.html
Pour
développer son information :
à
voir (conseillé par l'auteur)
:
http://www.dailymotion.com/CHOIX-REALITE/video/x4gebe_zeitgeist-systeme-bancaire-mondiale_politics
(la
troisième partie de la vdo Zeitgeist : la réserve
fédérale)
et
http://www.dailymotion.com/Solidarite_et_Progres/video/x6rclo_1932-le-systeme-americain-contre-le_news
(Lyndon
Larouche : 1932, Le système américain contre l’empire
britannique)
et
http://www.dailymotion.com/popular/Solidarite_et_Progres/video/x50ixh_firewall-en-defense-de-letatnation_news
(Lyndon Larouche : Firewall, en défense de l’état
nation)
plus
aussi
:
http://video.google.com/videoplay?docid=-5195608655837933655&hl=fr
ou
http://picasaweb.google.com/rue89.com/Babasubprime?pli=1#slideshow/5247371228880693890
voir
aussi dans le même blog :
10-10-2008
D’où
sortira l’argent pour sauver les riches et les banques ?
Une des questions que se posent le plus les citoyens
ordinaires est de savoir d'où va sortir et d'où sortent
les centaines et centaines de milliards de dollars que les banques
centrales et le trésor des États-Unis mettent à
la disposition des banques.
04-10-2008
POUR
QUE L'ARGENT NOUS SERVE, AU LIEU DE NOUS ASSERVIR
Nous savons quelle est, en général, la cause
de cette dette : c'est que dans la pensée unique libérale
qui mène actuellement le monde, les dirigeants ont considéré
qu'il était nécessaire aux États de financer
leurs déficits auprès des financiers ( banques,
assureurs, détenteurs de capitaux, etc.,), afin de faire
profiter ces derniers de placements garantis et rentables, plutôt
que de la faire financer par leur banque centrale.
Au fil des
années, les seuls intérêts versés
aboutissent à des sommes considérables, par exemple
plus de 1300 milliards d'euros pour la France, depuis 1973 ... alors
que le capital de la dette augmente automatiquement chaque année
pour atteindre à ce jour plus de 1250 milliards d'euros
02-10-2008
FED
: Les secrets de l’institut d’émission des
Etats-Unis :
Contrairement à une croyance générale,
l'institut d'émission des Etats-Unis est, en fait, une machine
à fabriquer de l'argent détenue par un cartel bancaire
privé, qui gagne d'autant plus que les taux sont élevés.
Mine de rien, il imprime des dollars à bon marché et
les revend plus
cher.
http://www.fauxmonnayeurs.org/articles.php?lng=fr&pg=1763
pages
de référence :
sur
le SYSTEME ACTUEL D'ARGENT-DETTE
LA
CREATION MONETAIRE NOUS APPARTIENT
http://www.bankster.tv/
http://vimeo.com/1711304
L’Argent
Dette de Paul Grignon
http://aurelien.bompard.org/site/+L-Argent-Dette-de-Paul-Grignon+
Effet
multiplicateur du crédit
http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_multiplicateur_du_cr%C3%A9dit
LES
FAUX MONNAYEURS !
Sortir
du féodalisme monétaire, préalable
incontournable à une refondation économique, sociale et
écologique
http://www.fauxmonnayeurs.org/
Approche économique de la souveraineté
sur
site :
http://etienne.chouard.free.fr/
Envoi
de Cristina Castello : http://www.cristinacastello.com/
&
http://les-risques-du-journalisme.over-blog.com/
pour
Campagne Internationale Sud-Nord sur la
dette illégitime
Jubilé
Sud : http://debtweek.org/
DETTE ILLEGITIME
Des organisations et mouvements du monde entier se mobilisent aujourd’hui contre la Dette Illégitime, les IFI et le Changement Climatique. Ils réclament « la Justice, pas la Charité »
Le
13 octobre, des militants de la lutte contre la dette dans le monde
entier réaliseront des activités et mobilisations
contre la Dette Illégitime, les Institutions Financières
Internationales (IFI) et le Changement Climatique, dans le cadre de
la IIème Semaine d’Action Mondiale contre la Dette et
les IFI, qui englobe plus de 200 réseaux, organisations et
mouvements d’Afrique, d’Asie et du Pacifique, d’Amérique
Latine et des Caraïbes, d’Europe et d’Amérique
du Nord, du 12 au 19 octobre. Au cours de la Semaine, ils mettront
l’accent sur différentes problématiques en
rapport avec le problème persistant de la domination exercée
au travers de la dette, mais pendant la journée du 13 sera
traitée spécialement la revendication de la Justice
Climatique et son lien avec la dette.
Tous les ans, des centaines de millions de dollars en prêts sont utilisés pour financer des projets d’industries extractives, incluant le pétrole, le charbon et le gaz, des méga-projets d’infrastructure et d’autres pour la production de biocombustibles qui sont nocifs pour l’environnement et qui exacerbent significativement le changement climatique. Les crédits sont octroyés à des gouvernements, principalement par la Banque Mondiale et d’autres IFI, et sont remboursés avec des ressources publiques, alors que les entreprises multinationales sont les principales bénéficiaires. De plus, la Banque Mondiale cherche maintenant à assumer un rôle prépondérant dans le financement mondial de la mitigation et de l’adaptation aux changements climatiques, ainsi que dans la promotion de « technologies propres » et de « développement propre ». Elle a ainsi lancé récemment les Fonds d’Investissement Climatique (FIC).
Selon Lidy Nacpil, coordinatrice en Asie-Pacifique de Jubilé Sud - réseau de campagnes sur la dette, de mouvements sociaux et d’organisations de plus de 50 pays d’Amérique Latine et des Caraïbes, d’Afrique et d’Asie-, « les prêts qui furent utilisés pour imposer des projets ou des politiques nocives sont illégitimes ; ils ont constitué un facteur principal dans l’escalade de la crise climatique et ne doivent pas être remboursés. Les Institutions Financières Internationales comme la Banque Mondiale et le FMI assument une responsabilité centrale dans cette crise. Avec ce passé, le fait qu’elles aient maintenant quelque chose à voir avec des programmes pour le climat est condamnable. La notion et la conception des FIC de la Banque Mondiale, par exemple, sont aussi déficients que la Banque elle-même ».
Parmi les diverses activités à réaliser pendant cette journée, une déclaration signée par plus de 100 organisations du monde entier sera présentée à différents gouvernements et à la Banque Mondiale; de multiples forums et séminaires seront organisés, se centrant sur la relation entre la dette, les IFI et le Changement Climatique, comme au Bangladesh, aux Philippines et au Royaume-Uni. À Jakarta, en Indonésie, aura lieu une manifestation face aux bureaux locaux de la Banque Mondiale ; tandis qu’en Colombie, au Paraguay et au Brésil se dérouleront différents évènements sur la Dette Écologique et la Justice Climatique.
Pour les organisations qui appellent à la mobilisation pendant cette Journée, le changement climatique seul peut se résoudre si les gouvernements annulent et cessent de payer les dettes illégitimes, si est arrêté le financement de projets et de politiques qui exacerbent le changement climatique, si sont refusés les Fonds d’Investissement Climatique de la Banque Mondiale, si l’on cesse de financer avec des prêts les programmes pour le climat, et si sont payées des restitutions et réparations pour les dettes écologiques et historiques qui son dues aux peuples du Sud.
Le
texte complet de la Déclaration sur la Dette Illégitime,
les IFI et le Changement Climatique est disponible sur le site :
http://debtweek.org/
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Préparatifs dans le monde entier pour la Semaine d’Action Mondiale Contre la Dette et les Institutions Financières Internationales
Des centaines de réseaux et organisations du monde entier se mobiliseront du 12 au 19 octobre et organiseront diverses activités pendant la Semaine d’Action Mondiale contre la Dette et les Institutions Financières Internationales (IFI).
Plus de 200 réseaux, mouvements et organisations mondiales, continentales et nationales d’Asie et du Pacifique, d’Afrique, d’Amérique Latine et des Caraïbes, d’Europe et d’Amérique du Nord ont déjà signé l’« Appel d’Action à la Semaine Mondiale », exigeant l’annulation sans condition et immédiate de la dette illégitime, la fin des conditionnalités des IFI comme le FMI, la Banque Mondiale, et les Banques Régionales de Développement, ainsi que le paiement de la dette écologique aux pays du Sud.
La faim dans le monde et le croissant impact du changement climatique sont des symptômes dramatiques du problème persistant de la domination de la dette. C’est dans ce contexte que la seconde édition de la Semaine d’Action attirera spécialement l’attention sur deux demandes : la souveraineté alimentaire et financière, et la justice climatique et économique. Les dettes qui furent utilisées pour des projets nocifs ou pour imposer les politiques qui ont provoqué les actuelles crises alimentaire, climatique et du crédit, ne doivent être remboursées en aucune circonstance.
Les organisations convoquent à toutes les personnes à se mobiliser et à défier les IFI, les entreprises multinationales et les gouvernements (du Nord ou du Sud), afin qu’ils reconnaissent leurs responsabilités vis-à-vis du problème persistant de la domination de la dette.
Pour la journée du 13 octobre, dédiée à la problématique du changement climatique et sa relation avec la dette et les IFI, des mouvements et organisations de plusieurs pays, parmi d’autres activités, se sont mis d’accord pour envoyer une lettre à la Banque Mondiale et aux gouvernements, exprimant leur opposition aux Fonds d’Investissement Climatique que promeut la propre Banque Mondiale. En plus de demander l’annulation du remboursement de la dette illégitime des pays du Sud, les organisations réclament aussi d’en finir avec le financement de projets qui aggravent la situation climatique. En ce sens, dans la ville de Jakarta (Indonésie), des mouvements se rassembleront face aux bureaux de la Banque Mondiale, contre le rôle de celle-ci dans les projets liés au changement climatique.
Jusqu’à maintenant, ont été confirmées environ 200 actions qui se dérouleront dans diverses régions du monde, depuis les manifestations publiques et les réunions pour exiger l’annulation de toutes les dettes dans plus de 20 villes d’Inde, jusqu’à la réalisation de l’« Assemblée des Peuples Contre la Dette, les IFI et les Privatisations » que plusieurs organisations sont en train de convoquer aux Philippines, parmi tant d’autres activités. De même, dans plus de 35 districts du Bangladesh, sont en train de s’organiser des réunions de discussion, des ateliers et des séminaires, tels que l’« Atelier sur le Changement Climatique, le Fond Fiduciaire et la Banque Mondiale », et le « Séminaire Commerce et Développement : Liens Intersectoriels sur l’alimentation, le climat, la dette et les IFI ».
La construction d’une architecture financière alternative en faveur des intérêts et des droits du peuple sera aussi un thème de débat dans les prochains jours. Dans le cadre de la crise financière actuelle, les réseaux d’Amérique Latine préparent une déclaration sur les alternatives de financement et les propositions en vigueur aujourd’hui, comme la création de la Banque du Sud et le retrait du Centre International de Règlement des Différends Relatifs aux Investissements (CIRDI) de la Banque Mondiale, tel que mené à bien par le gouvernement de Bolivie.
Quelques semaines après la présentation du rapport officiel sur l’audit de la dette réalisée par le gouvernement d’Équateur au travers de la Commission d’Audit Intégral du Crédit Public (CAIC), des organisations locales organiseront dans la ville de Guayaquil le « Forum citoyen sur les résultats de l’audit », ainsi qu’un débat sur l’illégitimité de la dette. Près de là, en Colombie, seront programmées des activités tous les jours, comme le « Conservatoire sur l’illégitimité de la dette et les impacts sur les droits des femmes », et la manifestation culturelle contre les dettes et pour les droits à l’eau, la santé et l’éducation dans la ville de Bogota. Et depuis Cuba, des organisations se sont jointes à l’appel de cette semaine et sont en train de préparer un événement spécial sur la dette extérieure et la crise financière actuelle.
Tandis qu’au cœur du centre financier de Buenos Aires, aura lieu une radio ouverte et des manifestations de rue pour la « Journée de la Souveraineté Alimentaire et de la lutte contre la Dette ». Des organisations paysannes du Paraguay préparent plusieurs rencontres, entre elles un panel sur « Les dettes sociales et environnementales » et un « Tribunal contre les IFI » dans les villes de Itapua et Encarnación.
Ont été programmées, plus de 20 projections de documentaires qui abordent la problématique de la dette, ainsi que des débats ouverts dans de nombreuses villes du mondes, comme le film « La fin de la pauvreté ? » de Philippe Diaz qui se projettera dans les villes marocaines de Rabat et Casablanca. Parmi d’autres activités, « Le contrat Congo-Chine, le FMI, la BM et les conditions de remboursement » sera le thème d’un débat public retransmis à la télévision, préparé par des organisations de la République Démocratique du Congo. Au Togo se réalisera un programme de radio spécial en hommage à Thomas Sankara (ex-président du Burkina Faso qui a demandé la répudiation de la dette juste avant d’être assassiné) et d’autres leaders altermondialistes, alors qu’une conférence-débat sur la « Chine et son rôle dans la situation de la dette en Afrique » aura lieu au Niger.
Plus de 40 activités dans des églises et communautés sont en train d’être organisées aux Etats-Unis, alors qu’à Madrid la semaine d’action commencera avec un tour en vélo contre la dette depuis la Place de la Province. Par ailleurs, des ateliers de formation sur la dette et les droits sont en train d’être organisés en Belgique. En Angleterre se prépare un envoi massif de lettres au gouvernement du Royaume-Uni pour qu’il appuie un mécanisme transparent de résolution de la dette lors de la Conférence de Financement pour le Développement à Doha.
La Semaine d’Action contre la Dette et les IFI coïncide en plus avec plusieurs dates spéciales, parmi lesquelles : le 12 octobre – Journée continentale en Amérique de résistance au colonialisme, le 15 octobre – Anniversaire de la mort de Thomas Sankara, et le 16 octobre – Journée d’action pour la souveraineté alimentaire.
Des activités spéciales sont programmées dans de nombreux autres pays, comme le Nicaragua, le Honduras, le Salvador, le Brésil, le Pérou, le Pakistan, le Cameroun et le Bénin. Une liste complète des activités sera publiée sur le site internet : http://www.debtweek.org/ (édité en espagnol, anglais et français) ; on y trouvera aussi les nouvelles les plus importantes de la Semaine Mondiale, des articles, matériaux graphiques et documents relatifs aux diverses thématiques qui seront abordées.
La Semaine d’Action Mondiale contre la Dette et les IFI fait partie de la Campagne Internationale Sud-Nord sur l’Illégitimité de la Dette qui est impulsée par des réseaux et des mouvements du Sud et du Nord, comme Jubilé Sud, le Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers-Monde (CADTM), Eurodad, Jubilé USA et Latindadd.
Nous recevons encore les adhésions à l’appel d’action et nous invitons
toutes les organisations à envoyer l’information sur leurs activités en écrivant à :
Pour accéder à l’appel d’action complet :
http://www.debtweek.org/index.php?lang=fr
Pour plus d’information sur la Semaine d’Action, contactez-nous :
+5411
43071867 – +54 911 41781117
Campagne
Internationale Sud-Nord sur la dette illégitime
Jubilé
Sud :
js@jubileesouth.org
Coordination
mondiale :
Beverly Keene - +54911-55690140
Amérique Latine et Caraïbes : Laura Yanella, Presse et Communication – +5411-43071867
Asie et Pacifique : Lidy Nacpil - +63 2925 3036
Afrique : Njoki Njoroge Njehu - +254(0) 7 2322 9426
Etats-Unis : Jubilee USA - Neil Watkins - +1202-783-0129
Europe : Belgique : EURODAD – Alex Wilks - +32 2 543 90 67
Belgique : CADTM – Myriam Bourgy – +32 (0) 4 226 62 8
Envoi par Ariel Boucher : http://www.revoltes.net/spip.php?rubrique61
http://www.jj-pat-rey.com/FEUXDELAMER/POESIE/oeuvresamies/a-boucher/index.html
PAUVRES ANONYMES
A
tous les anonymes
Qu’un mêm ‘ désir
anim’e
J’vous le dis en rime
Préparé
draps et mouchoirs
V’demains r’vêtus de noir
Toi
untel toi machin
Marionnet’te dans le crachin
En
rout’ pour le turbin
Payé au compte goutte
CPourquoi
ta tôl’ goutte
Et
pendant ce temps
Jonglent avec ton argent
A
tous les anonymes
Qu’un même rêve anime
Je
vous le dis haut et fort
Malgré tous vos efforts
La
petit’ maison dans la prairie
Vous ne la verrez. Refleurie
Toi
machin toi bidul’e
Te plaignent te congratul ‘ent
Te
distillant l’espoir
Saisissent ton avoir
A la bel’
étoil’ ce soir
Et
pendant ce temps
Spécul’t avec ton argent
A
tous les anonymes
Que le besoin anime
Com’ les trois
p’tits cochons
Envolée ta bel’ maison
Il te
reste les ponts
Toi
bidul’ machin chose
T’as rêvé le temps
d’une rose
Sous les soleils du pouvoir
Circul’e
t’as plus rien à voir
!
©
Ariel BOUCHER, le 10 octobre 2008