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Article 1 : L’IMPOSTURE DU CAPITALO-LIBERALISME
par Jean-Jacques REY
Article 2 : LE FORMIDABLE MENSONGE NEOLIBERAL
par Guy RICHART
Article 3 : LES ARMES NE SONT PAS DES MARCHANDISES !
par Claude RUELLAND et Catia MAFFEZZINI (envoi de Jacqueline VAURY)
Article 4 : LA CRISE ALIMENTAIRE GLOBALE REND URGENTE...
par Federico MAYOR et multiples auteurs... (envoi de Cristina CASTELLO)
DOSSIER : TRAVAIL, FRAYEUR, PRECARITE
*** Article 5 : TRAVAILLEURS SOCIAUX : DES PRECAIRES AU SERVICE DE LA PRECARITE
par CNT-AIT (envoi de Gilles DELCUSE)
*** Article 6 : AVEC OU SANS !
par CIP-IDF
*** Article 7 : FRANCE : UN PATRON REVELE LE PROGRAMME SECRET DE SARKOZY...
par David PESTIEAU (envoi de Benoist MAGNAT)
***Article 8 : QUESTIONS POUR MODIFIER LES RAPPORTS SOCIAUX : et pourquoi pas !
par "Myrabelle"
Article 9 : LE MESSAGE DES INDIENS
par "CRAZY HORSE" et autres chefs amérindiens ; rapportés par T.C. MAC LUHAN (envoi d'Isabelle COSTA)
L’IMPOSTURE DU CAPITALO-LIBERALISME
Ce
matin, à peine réveillé, j’ai été
agressé par les corbeaux, agaçants, qui parasitent
maintenant la radio de service public. On nous vantait pour la énième
fois les mérites de tel ou tel produit de la finance : pour
notre épargne, notre mutuelle ou notre retraite, afin de
sécuriser notre avenir, (pour mieux nous spolier, oui !) et
dans la foulée, on nous assurait justement de la sécurité,
mise en place sur l’autoroute pour nos vacances… Bref,
mauvais réveil ! Trois secondes après, je coupe, déjà
de mauvais poil, ils peuvent toujours venir me raser gratis, ces
andouilles ! … Vous allez rire, mais il m’a semblé
que c’était là, résumé par le
détail, tout le projet de société offert par
monsieur Sarkozy de Nagy Bocsa et ses complices : assez révélateur
de leur état d’esprit, ma foi ! …
« Cela ne ressemble plus à rien, ce qui se passe en France »…Cette réflexion populaire que j’ai entendu à plusieurs reprises ces jours-ci, veut tout dire… La frénésie de tout chambouler ne cache pas la pauvreté des idées qui nous tient lieu de programme de gouvernement : les objectifs sont limités si l’ego des maîtres est démesuré ! Les ministres qui le mettent en musique, entretiennent une imposture intellectuelle, phénoménale, qui s’est appuyé sur la raison fantasmatique de gens en détresse, mais qui en fait repousse leur quête de sens. De toute façon, je le crois ferme, un politique qui arrive au pouvoir en s’appuyant sur la bêtise et l’ignorance, est fondamentalement un mauvais gouvernant. J’irai même plus loin : la volonté de formatage intellectuel et de contrôle social auxquels on assiste en ce moment, est le propre du mauvais gouvernant.
Pour beaucoup qui ont voté Sarkozy de Nagy Bocsa en 2007 et qui n’avaient pas de conscience politique, il s’agissait de garder le plus possible des certitudes dans un monde mouvant, anxiogène, où ils ne trouvaient plus leurs repères. Disons-le crûment par exemple, une femme à la tête de l’Etat, ça les rebutait complètement, une grande partie de nos compatriotes dans les classes populaires, et d’après mes petites statistiques qui valent bien les sondages à la « neuneu » du business médiatique, on trouve autant de femmes pour l’avoir ressenti que d’hommes, tant pis pour les féministes ! Las ! avec ces œillères et d’autres encore plus ridicules sinon infantiles, une majorité de ces braves gens qui se sont exprimés, a opté pour le pire, un virus dangereux pour l’humanité : le rhéteur, assoiffé de pouvoir, donc poussé vers l’excès, et dans le genre, on en trouve des morbides, qui n’hésitent pas à faire exterminer des millions d’êtres humains, ne serait-ce que pour satisfaire une once de leur mégalomanie. Avouons-le, la France est tombée bien bas dans son estime et celle des autres !
Il y a des citoyens qui ont mauvaise conscience maintenant et qui pourrissent encore deux fois plus vite sur pied, dans leur frustration ; parce que tel est pris qui croyait prendre pour faire court… Ben oui ! Pour comprendre le monde et être moins surpris par les évènements, et même les anticiper, il est plus avisé de lever l’œil de son nombril (ou de la téloche), surtout si l’envie est de s’en remettre à d’autres ! Pourquoi croyez-vous que le capitalo-libéralisme force l’individualisme et la consommation ? Pas pour l’harmonie sociale en tout cas ! Tout ce qui peut contribuer à abêtir la population, est bon pour le capitalo-libéralisme, une idéologie larvaire pour le développement de l’humanité, qui bouffe l’individu de l’intérieur, et il faut un grand courage intellectuel pour la combattre, qui manque à beaucoup de nos concitoyens ; car ce n’est pas le tout de se lever tôt le matin pour être courageux, face à son destin ! On peut la combattre efficacement cette idéologie, mais sans doute pas avec des recettes de Mathusalem ! Et le mieux, c’est de « s’attabler » avec elle au bras de fer dans ses principes fondamentaux : l’offre et la demande par exemple ! Pour être précis, les multinationales ont des variables d’ajustement qui ne sont pas toutes commandées par des actionnaires… Ces idées qui émergent en ce moment, afin de coordonner l’action de consommateurs pour des boycotts ciblés, elles sont bonnes, et au moins aussi efficaces que des grèves qui, souvent, n’arrivent qu’à l’obtention d’un lot de consolation pour les salariés. Cependant, il y a fort à parier que cette actualisation déplaira à des gens, attachés à leur rente de situation et imbus de leurs prérogatives, y compris dans les syndicats…
Les capitalo-libéraux sont des gens qui veulent bien discuter, mais la main sur le pistolet, qu’il cache celui-ci ou pas. Ils sont les adeptes de la loi du plus fort et sans pitié pour les faibles. Ils ne pensent qu’imposer leurs vues. Un exemple avec ce monsieur Bertrand, employé aux basses besognes du néolibéralisme en France, apôtre de la « réforme » à tout va. Il veut bien écouter, poliment devant les médias, avec sa bouche en cul de poule et son doigt raide pour l’enfoncer, mais il symbolise tout le cynisme des idéologues libéraux : sourire par devant, coup d’aiguille par derrière. C’est un décorateur du verbe hors pair, une vraie machine à enfiler les perles, mais tout le monde se rend à sa boutique, surpris d’apprendre le lendemain qu’il s’est fait troué ! Si cela continue, autant s’y présenter à poil, avec la corde au cou pour qu’il resserre le nœud ! Les gens comme Bertrand, détruisent le pays, socialement parlant. Ils endettent l’Etat sciemment, affaiblissent en parallèle ses ressources, et après ils viennent nous dire qu’il n’y a plus d’argent dans les caisses, que nous vivons au-dessus de nos moyens, que nous sommes des assistés et ne travaillons pas assez, etc. Toujours le même son de cloche pour qui ne sait pas branler les cloches !
Les capitalo-libéraux se proclament les amis de la liberté et des droits de l’Homme, mais on s’aperçoit partout dans le monde qu’ils les rognent, allant jusqu’à commanditer les assassins de la démocratie… Ils ont même besoin d’ennemis pour s’installer au pouvoir durablement, et s’ils n’en trouvent pas de bons, ils les inventent… Vous le savez tout comme moi, cherchons maintenant l’erreur ! Ils contrôlent depuis vingt ans au moins la quasi totalité des médias par les capitaux et la pub, et ils ont eu le temps d’affiner le conditionnement des esprits. Par exemple, pour l’information, la technique privilégiée maintenant, c’est la saturation ; non seulement ils veulent que les gens n’aient plus le temps de penser, mais ils veulent aussi qu’ils ne sachent plus voir l’essentiel. C’est aussi dans cet ordre d’idées, qu’ils veulent mettre au pas les artistes en les transformant en gestionnaire du temps libre ou saper dès le départ, à l’école, la notion de culture générale : celle-ci doit devenir utilitaire, donc les profs devenir des pourvoyeurs en viande fraîche des marchés ! Ainsi les capitalo-libéraux ne veulent pas des citoyens cultivés, mais du bétail pour produire et consommer, et bien sûr au détriment de la justice sociale, partout dans le monde. Ces gens sont dangereux pour le genre humain. Ils ne font que mentir et travestir la réalité, à des seuls fins de profit. Je les accuse de conception obsolète du pouvoir et de la suprématie, ainsi que de volonté bestiale, réductrice de l’humain, et de confiscation de la démocratie. A mon tribunal, si j’étais le bon Dieu, ils passeraient un mauvais quart d’heure, et j’userai quelques navettes ou ascenseurs, je vous le garantis!
Maintenant, soyons plus proche du sol ! Sérieusement, il y a quand même une collusion incroyable entre la Finance et le monde politique, vous ne trouvez pas ? Et que veut dire cette défiance envers les peuples, cette volonté systématique de contourner les référendums ? L’économie n’est-elle devenue vraiment qu’un jeu incontrôlable qui malmène les nations ? Ces questions m’amènent à m’interroger en droite ligne sur L’Europe. Je ne suis pas loin de rejoindre certains sur le concept dictatorial de celle qu’on nous impose. Sans me lancer dans une plaidoirie, je dirai qu’il est temps qu’un exécutif européen soit désigné au suffrage universel et que le parlement soit érigé en contre-pouvoir absolu. IL y a matière à travailler là-dessus comme de garantir des droits économiques et sociaux, identiques dans tous les pays de l’Union. Ceci passe évidemment par une harmonisation des normes sociales, fiscales, juridiques, etc. Cela vaudrait mieux que d’empiler des traités emberlificoteurs qui font le délice des bureaucrates et qui, régulièrement, font des couacs dans leur application. Tant que cela ne sera pas fait, l’Europe sera en déficit démocratique, construite surtout dans l’intérêt des banquiers et des marchands, et cette conception n’a pas d’avenir ni même de légitimité. Elle est une insulte aux peuples, et c’est dommage !
Ma conclusion sera celle-ci : toute la stratégie du capitalo-libéralisme est faite pour le contrôle social et la domination d’une caste. Elle n’a pas d’autre intérêt autrement. Imaginez-vous le tas de frustrés que ce type de société génère ? On veut étouffer toute forme d’intelligence qui ne serait pas productive : eu égard aux considérations matérialistes… En tant que créateur culturel, pour assumer mon être, je veux bien accepter d’être plus pauvre, mais pas d’être dévalorisé ! Ces capitalo-libéraux, ils compromettent la notion même de modernité. Si les citoyens français ne sont plus capables de défendre l’avenir de leurs enfants, face à pareil danger, c’est qu’ils n’ont plus de respect pour eux-même et qu'ils ne méritent plus le respect ; alors le gang des néocons, dévoué au capitalo-libéralisme, qui nous gouverne en ce moment, aurait tort de se gêner pour plumer la volaille…
Jean-Jacques
REY
Envoi par Guy Richart : http://www.les-ecrits-de-guy-richart.org/
LE FORMIDABLE MENSONGE NEOLIBERAL
Il
faut avant tout que vous sachiez, qu’en aucune manière
les chiffres et les propos que je vais tenir ne sont diffamatoires,
racistes ou même violents. La Constitution Française de
1958 reconnaît, elle-même, le droit de résistance
à l’oppression et les temps sont venus d’appliquer
ce droit. Les banquiers et les politiciens néolibéraux,
Français et plus largement, mondiaux nous précipitent,
par leur incompétence et leur rapacité insatiable, vers
un monde dans lequel la terreur et la famine, écraseront un
jour le libre arbitre et le respect des droits de l’homme. La
guerre civile générale sera peut-être la dernière
réponse à l’injustice et à la destruction
organisée de l’Humanité Libre par le pouvoir
économique, si personne ne se décide à dévoiler
les dessous de la finance mondiale, totalement irréaliste.
L’OMS, l’ONU, l’observatoire mondial des ressources naturelles, cinq laboratoires de recherche indépendants et la Commission Européenne Agricole, connaissent et ont publié sur le Net et dans la presse, les chiffres effarants que je vais vous rappeler.
Sur
le marché des armes et des fusils de Guerre consultez ces
adresses :
http://www.checkpoint-online.ch/CheckPoint/Monde/Mon0046-AgeKalachnikov.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Industrie_de_l'armement
Pour
la répartition de l’eau et son utilisation dans le monde
:
http://www.h2o.net/magazine/enjeux/enjeux-humanitaire/menaces-sur-la-planete-bleue.htm
http://www.h2o.net/magazine/enjeux/enjeux-humanitaire/entre-defis-et-strategies.htm
http://www.unep.org/wed/2003/keyfacts_fr.htm
http://www.aquawal.be/xml/liste-IDC-100-.html
http://www.astrosurf.com/luxorion/eau-monde.htm
Pour
la répartition du PIB dans le monde :
http://www.studentsoftheworld.info/infopays/rankfr/PIB1.html
- 1
-
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/cartotheque/pib-par-habitant-par-etat-inde.shtml
http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:GDP_nominal_per_capita_world_map_IMF_figures_for_year_2006.png
Pour
l’utilisation des cinémomètres en France :
http://www.jurisconsulte.net/actualites.cgi?id=341
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000709399&dateTexte=
http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=3011
Pour
les revenus de l’Edition
:
http://www.presseedition.fr/front/action.php?page=actu_art&id_art=641
http://www.20minutes.fr/article/209400/Culture-Editis-poids-lourd-de-l-edition-francaise-serait-en-vente.php
http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/03/27/wendel-a-plus-que-double-son-benefice-net-en-2007_1027913_3234.html
L’illégalité
de la réglementation des contrôles de vitesse
automatiques et les contradictions avec la Constitution Française
de 1958 :
http://www.legifrance.gouv.fr/html/constitution/constitution.htm
SUR
SITE CONSEIL CONSTITUTIONNEL
http://www.e-juristes.org/Les-radars-automatiques
http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/science_actualites/sitesactu/question_actu.php?langue=fr&id_article=863
http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/science_actualites/media/1/6568/QACTU_IMG_ZOOM.jpg
Les
réserves mondiales de nourriture :
http://www.wwf.be/eco-footprint/fr/act-now/eating/meat-fish.htm
http://louis-petriac.over-blog.com/article-16256644.html
http://www.planete-urgence.org/planete-info/article.php?ID=726
http://www2.canoe.com/infos/international/archives/2007/12/20071204-141800.html
Les
OGM
:
http://membres.lycos.fr/ogmland/risques02.html
http://www.alterinfo.net/Dangers-des-OGM_a4250.html
http://ecologie.nature.free.fr/pages/dossiers/dossier_ogm.htm
http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/mag_2002/mag1206/dossier/nu_6168_ogm_risques.htm
http://www.local.attac.org/attac53/article.php3?id_article=53
http://www.humanite.fr/2003-09-25_Tribune-libre_-Les-veritables-dangers-des-OGM
http://www.monde-solidaire.org/spip/spip.php?article4749
http://contrejournal.blogs.liberation.fr/mon_weblog/2008/01/ogm-le-dbat-quo.html
http://www.quechoisir.org/Article.jsp?id=Ressources:Articles:272F9AF38F70D664C125708C004F8C85&catcss=ALI000
Je viens de subir, sur un forum d’écrivains auquel j’étais attaché, l’affront d’une condamnation « de propos haineux », à laquelle je m’attendais. En effet, j’ai fini par dévoiler toutes les menaces réelles qui pèsent sur nous, ainsi que les coupables directs de ces catastrophes organisées, sans aucune complaisance. Aussitôt, une levée de boucliers, en appelant au politiquement correct et au sens républicain, s’est faite, me vouant aux feux de l’Enfer.
Oui ! J’affirme que les majors de l’édition française, les grands industriels, le gouvernement actuel, les pêcheurs et les grandes coopératives agricoles, sont des menaces pour notre avenir, par leurs actes, par leurs mensonges et aussi par leurs objectifs cachés ! De plus, si une majorité l’emporte sur une minorité, cela ne signifie pas que les exactions de la première peuvent mettre la vie de la seconde en danger, sans subir de résistance. Or, je l’ai écrit, je persiste et signe : si les néolibéraux détruisent, même en se couvrant derrière la Loi, l’environnement, que par cet acte, ils menacent ma vie ou bien celle de ma famille, je leur ferai une guerre sans merci. Que je sois seul à me battre ou bien accompagné par d’autres victimes de ce système économique qui vampirise notre planète à son seul et unique profit, je me battrai jusqu’à la mort ! Il vaut mieux mourir debout que vivre à genoux !
Bien sûr, les plus grands responsables du désastre ambiant sont, en réalité, toutes les victimes consentantes de ces fléaux qui pourraient encore mettre fin à la destruction de leur avenir et de leurs descendants démocratiquement, mais, qui préfèrent se dissimuler, par peur et par lâcheté, la vérité en s’accrochant à l’illusion des rares libertés qui leur restent.
Soyons clairs ! Ignorer de petits secrets cachés au fin fond des alcôves des services spéciaux et des Multinationales n’est pas un crime. Par contre, nier journellement des vérités industrielles, environnementales et économiques qui éclatent en provoquant des morts, des blessés, des maladies, des famines et des misères, touchant des millions de gens, tout en faisant taire ceux qui dénoncent ces horreurs, devient de la collaboration avec l’ennemi du genre humain et de la liberté : le néolibéralisme économique, à l’état pur et simple. Il ne s’agit plus, comme c’était le cas sous le régime de Pétain, d’être un bon Français qui respecte la Loi, même si la Loi oblige à dénoncer vos voisins Juifs, communistes, Gaullistes, etc. à la Gestapo !!! »
La question n’est plus idéologique, elle est devenue : soit nous vivons, soit nous mourrons.
Tout d’abord, la Terre : notre planète, n’est pas infinie. Or, le système économique mondial actuel, réclame une démographie croissante, surtout dans ce qu’il considère comme : « les basses couches de la Société », pour augmenter chaque année ses revenus. Pourtant, notre globe ne peut supporter qu’une population limitée, dans le cadre d’une industrie développée mais aussi généralisée, afin que le minimum vital de droits et de bien-être soient garantis à tous.
Au-delà de six milliards d’habitants, notre monde devient dangereux et invivable pour la grande majorité de sa population, tandis qu’une minorité privilégiée, peut le dominer en imposant ses desseins par une malfaisance rusée.
Il y a trois ans nous en étions encore au stade de la crise de l’énergie. Aujourd’hui nous venons d’atteindre le seuil fatidique de la pénurie des ressources alimentaires. Les économistes qui affirment sans vergogne que nous pourrons nourrir 9 milliards d’habitants en 2050 par l’augmentation de notre productivité, mentent sans aucune vergogne. La rentabilité du travail n’est plus la limite réelle de ce problème. Pour deux ou trois années, il serait encore possible de réaliser cette folie, mais, notre sol est totalement épuisé. Les OGM ont un rendement inférieur aux plantes classiques. Ils demandent même des traitements par pesticides et des apports d’engrais chimiques encore plus élevés que les cultures traditionnelles, au bout de quelques saisons d’exploitation.
Ces soucis auraient pu être évités dès 1972 et ce, aussi bien dans une société productiviste que dans une autre. En ce temps-là, la technologie nous réservait encore des améliorations que nous pouvions mettre en oeuvre sans créer de graves déséquilibres de la distribution des ressources, comme ce sera le cas si nous tentons l’expérience aujourd’hui. Les avertissements que nous lançaient des agronomes comme René Dumont ou des scientifiques comme le Commandant Cousteau, auraient dû servir de base à une nouvelle politique démographique mais aussi économique sans contrainte, sans remise en cause de la démocratie, qui de nos jours, aurait abouti à une exploitation des ressources naturelles et des énergies renouvelables, viable à 100%, pour de longs siècles.
Bien sûr, cela demandait de franchir un tabou Néolibéral, aussi improbable et mensonger que le reste de la propagande de cette engeance économique calamiteuse : le contrôle de la démographie par l’expansion de l’éducation laïque et scientifique, mais aussi, de la connaissance des différentes cultures mondiales sur l’ensemble des peuples de la planète. Il n’aurait pas été compliqué de faire admettre à tous les humains du Monde, une fois qu’une véritable vague de savoir profond, sans orientation idéologique, eût déferlé sur toute la planète, qu’il fallait mieux élever deux enfants par couple au maximum, dans le bien-être et dans le confort, plutôt que d’avoir 10 ou 15 enfants misérables, dans le froid, la chaleur, la soif, la famine et l’inculture totale.
Mais, au lieu de former des professeurs d’université et de bâtir des établissements de diffusion de la connaissance dans le monde entier, (ce qui, dans les trois dernières décennies aurait été profitable à toutes les sociétés, du plus humble de leur membre au plus glorieux), les Néolibéraux ont favorisé l’ignorance massive et la dangereuse augmentation de la démographie sur tous les continents du monde, tout en y nourrissant une violence latente ainsi que les moyens technologiques de la déchaîner.
L’Afrique de 1975 comptait 311 millions d’habitants, aujourd’hui en 2008, sa population, alors que la sécheresse, que les conflits et les pandémies y sont effroyablement meurtrières, dépasse 780 millions d’âmes. Dans le même temps 500 millions d’armes automatiques Européennes, Américaines, Chinoises et Russes y ont été vendues et utilisées. En gros, deux mitraillettes pour trois habitants ! C’est vrai, il est difficile d’imaginer une telle abondance en France, où les gouvernements successifs ont fini par réglementer la possession de pistolets à amorces pour les enfants.
( à suivre….)
Guy
RICHART
Envoi
de Jacqueline Vaury
pour
Le
Mouvement de la Paix : http://www.mvtpaix.org/
LES
ARMES NE SONT PAS DES MARCHANDISES
!
Appel
contre le Salon International de la Défense Eurosatory (16-20
juin 2008)
Que trouve-t-on dans ce salon ?
Eurosatory
est un salon de l’armement qui se tient tous les deux ans.
Depuis sa création en 1967, le salon a connu un réel
essor. Lors de la dernière édition, en 2006, 1 074
exposants venant de 47 pays étaient réunis pour
présenter pas moins de 1 500 matériels et systèmes
pour la « défense ». Bien que le salon soit fermé
au grand public il a quand même accueilli pas moins de 48 000
visiteurs et 110 délégations officielles de 71
pays.
Sa présentation officielle
est édifiante : « Eurosatory rassemble sur une surface
unique de 120 000 m² la plus grande offre de systèmes et
de matériels de défense et de sécurité
avec de nombreuses présentations en avant-premières
mondiales ; des milliers de produits, matériels et services
(armes, munitions, véhicules, engins blindés,
hélicoptères, drones, robots, simulation, entraînement,
logistique, protection des infrastructures, équipements de
sécurité, services et un espace entraînement et
simulation) ; les toutes dernières avancées
technologiques et les architectures innovantes des systèmes
des forces de protection… ».
Un
commerce de mort pour une logique de la guerre
Chaque
année, des dizaines de milliers de personnes meurent de
l’usage de ces armes. Toutes ces vies sacrifiées ne
pèsent pas lourd dans les enjeux en cause. Ces industriels,
leurs commanditaires et leurs soutiens dans la société
politique ne voient dans cette industrie qu’une opportunité
à pérenniser leur pouvoir et les profits qu’ils
tirent de ce commerce de mort.
Les
justifications qu’ils avancent au titre de la logique de guerre
sont d’une redoutable efficacité. Ils arguent de la
nécessité de s’armer toujours plus pour se
protéger des menaces croissantes. Mais aussi du droit des
états à disposer de moyens militaires pour assurer leur
sécurité et leur indépendance dans un monde
condamné aux confrontations, à la concurrence entre les
peuples et à la poursuite des dominations.
La
réduction des dépenses d’armement peut financer
les besoins humains
Depuis
1998 les dépenses militaires augmentent régulièrement
(+ 37%). A l’échelle du monde, le total des dépenses
militaires en 2006 représentait 1 204 milliards de dollars,
soit 3,5 % de plus qu’en 2005. Les achats en armement de
certains gouvernements dépassent de très loin les
besoins légitimes de la défense nationale, détournant
des budgets alloués à la Santé et à
l’Education, violant ainsi l’article 26 de la Charte des
Nations unies.
Un seul tiers de ces
dépenses financerait l’ensemble des programmes
dévolus au développement par l’ONU ! Le
développement d’armes nouvelles se fait au détriment
de la recherche civile pour trouver des solutions aux grands défis
du XXIème siècle (eau, énergie, environnement,
réchauffement climatique, menaces de pandémies telles
que le SIDA ou la grippe aviaire, …).
Ce
salon est en contradiction avec tous les traités de
désarmement auxquels la France a souscrit et avec la «
Décennie pour la promotion d’une culture de la
non-violence et de la paix au profit des enfants du monde »
décrétée par l’ONU pour les années
2001-2010.
C’est dans un contexte marqué par la préparation d’une nouvelle Loi de Programmation Militaire sur la base du nouveau Livre Blanc sur la Défense et la Sécurité Nationale, par le renforcement de l’engagement militaire de la France en Afghanistan, par la volonté de nos dirigeants d’un retour de la France dans la structure militaire intégrée de l’OTAN et par une accélération de la défense européenne que nous avons décidé de révéler à l’opinion la tenue confidentielle du Salon des Armements Eurosatory, de promouvoir l’idée que les hautes technologies doivent être mises au service de la vie des hommes et non à celui de leur asservissement et de leur mort, d’exiger l’interdiction de ce salon comme premier pas vers l’interdiction du commerce des armes et la réduction des dépenses d’armement, de promouvoir une culture de la non – violence et de la paix.
Nous appelons à participer à un Contre-Salon ludique sous la forme d’un…
Pique-nique
Géant, animation musicale et artistique
le samedi 14 juin
2008 de 16 h jusqu’à 22 h
sur la pelouse de La
Villette, Paris 19ème
entre le Belvédère et
la bicyclette ensevelie
(entrée par l’avenue Jean
Jaurès ; métro Porte de Pantin)
Nous
invitons les participants à s’exprimer de manière
originale, tout au long du parcours vers le lieu de rendez-vous, afin
que l’initiative obtienne un écho considérable :
dénoncez le surarmement, le commerce des armes et affirmez la
volonté de construire un monde de paix, un autre monde !
Claude
Ruelland ; Catia Maffezzini
Coordonnateurs
pour le Contre Salon de l’Armement Aux comités de
paix
PETITION
CONTRE LES VENTES D'ARMES ET LES SALONS D'ARMEMENTS
Vous
pouvez signer la pétition en ligne sur le site :
http://www.mvtpaix.org/petitions/armes/armes.php
ou
A renvoyer
à :
LE MOUVEMENT DE LA PAIX
9 rue Dulcie September - 93400 - Saint-Ouen
courriel :
national@mvtpaix.org
Pour info, contacter la responsable de l’événement
:
Catia Maffezzini : catia.maffezzini@mvtpaix.org
ou tél : 06 98 78 05 57
Envoi par Cristina Castello :
http://www.cristinacastello.com/
& http://les-risques-du-journalisme.over-blog.com/
pour
Josep Xercavins, Coordinateur du Secrétariat Ad
Hoc du Forum UBUNTU :
http://www.ubuntu.upc.edu/index.php?lg=fra
& http://www.reformcampaign.net/
LA CRISE ALIMENTAIRE GLOBALE
REND URGENTE LA MISE EN PLACE D’UN SYSTÈME
DE GOUVERNANCE DÉMOCRATIQUE MONDIALE
30/05/2008
Nous soussignés, sur initiative du Forum Mondial des Réseaux de la Société Civile – UBUNTU, souhaitons exprimer notre inquiétude profonde et notre grande indignation à l'égard d'une situation aussi grave que prévisible, celle de l'alimentation de la population mondiale, un thème pourtant crucial. Cette situation met en évidence l'échec — sur les plans financier, environnemental, culturel et moral — du système économique actuel, qui a remplacé les valeurs universelles par les lois du marché, et qui reflète une faiblesse des organisations internationales, due au manque de soutien des pays les plus puissants.
En effet,
* En juillet 2002, dans un communiqué personnel émis dans le cadre du Forum UBUNTU après la tenue du 2e Sommet mondial de l'alimentation — l'un des nombreux antécédents du prochain Sommet mondial sur la sécurité alimentaire organisé par la FAO qui aura lieu en juin 2008 —, Federico Mayor affirmait notamment :
1.
Il s'est produit une situation qui interpelle nos consciences : Alors
que des dizaines de milliers d'êtres humains meurent de faim
tous les jours, lors de ce 2e sommet mondial il n'a pas été
possible d'adopter les mesures nécessaires pour éradiquer
ce véritable « génocide silencieux » et les
pays les plus développés n'ont pas montré la
volonté politique requise pour en combattre les causes. [...]
Combien de femmes, d'enfants et de vieillards mourront pour les
décisions qui n'ont pas été prises ?
2. Des centaines de millions d'êtres humains
souffrent actuellement de la faim. Cependant que les pays les plus
puissants augmentent leurs investissements en armements, dépenses
militaires et de sécurité internationale, cette part si
importante de l'Humanité se voit refusées les
ressources de tous types — y compris celles de formation,
connaissances et technologies appropriées — nécessaires
à leur survie.
3. Alors que les régions les plus favorisées
protègent leur production agricole en s'appuyant sur d'énormes
ressources financières, les pays appauvris se voient forcés
de libéraliser leurs marchés agricoles. Les politiques
d'austérité du Fonds monétaire international
(FMI) et la libéralisation du commerce mondial prônée
par l'Organisation mondiale du Commerce (OMC) ont conduit la plupart
de ces pays à réduire leurs tarifs douaniers agricoles
et leurs subventions aux producteurs, sous prétexte que c'est
le marché qui doit résoudre leurs problèmes.
4. Aucune nation n'est exempte de responsabilité :
il est inadmissible de transférer « au marché »
les devoirs moraux et les responsabilités politiques qui
incombent aux dirigeants démocratiques. L'urgente nécessité
de codes de conduite mondiaux dans le cadre juridique éthique
de Nations Unies dûment réformées est, au vu de
ce qui précède, une exigence impérative.
Que se passait-il alors et qu'arrive-t-il depuis lors?
* La population mondiale ne cesse d'augmenter — bien que modérément depuis quelques années — et, par conséquent, les besoins alimentaires mondiaux continuent et continueront de croître. Cette augmentation a lieu et aura lieu essentiellement dans le Sud, qui connaît actuellement la plus forte demande. À ce sujet,
a).
La forte croissance économique de certains pays émergents
a logiquement entraîné une brusque augmentation de la
demande en céréales, associée à
l'augmentation de la consommation de viande, de lait, d'œufs,
etc., c'est-à-dire à un développement accru.
Cette contribution à la demande globale de céréales
entraîne une augmentation de la pression sur ce marché,
qui a besoin, clairement et rapidement, d'une régulation au
niveau mondial.
b). L'augmentation non satisfaite de la demande alimentaire dans le
Sud se traduira à coup sûr par plus de frustration et de
radicalisation, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles vagues
d'émigration.
c). Quoi qu'il en soit, la crise alimentaire actuelle démontre
que les limites d'exploitation de certaines ressources de la planète
sont sur le point d'être franchies, ce qui confirme le besoin
pressant d'un changement radical, principalement dans le Nord, des
schémas actuels non durables de production et de consommation.
* La quasi-totalité
des terres arables
est déjà utilisée et, par conséquent,
seulement l'augmentation de la productivité basée en
des technologies « propres » et renouvelables pourra
contribuer à accroître la production agricole locale et
globale. Néanmoins, certains phénomènes dignes
d'être relevés ont contribué à aggraver la
situation en la matière.
a).
Au cours des dernières décennies, la mondialisation
économique néolibérale, encadrée par le
FMI, par la Banque Mondiale et par l'OMC, a exigé des pays du
Sud la mise en œuvre de politiques de privatisation et de
libéralisation des marchés, entraînant ainsi une
concurrence totalement inégale avec les pays du Nord (qui, en
revanche, maintenaient et continuent de maintenir leurs subventions
agricoles, y compris celles liées aux exportations
d'excédents), ce qui a énormément affaibli les
agricultures du Sud. Dans cette offensive, les pays du Sud ont non
seulement perdu de leur compétitivité à
l'échelle mondiale, mais leurs agricultures de subsistance
locale ont été démantelées. Le résultat
est le pire qui soit, à savoir une augmentation de la faim,
tant au niveau local que mondial. Il est temps de demander des
comptes aux responsables politiques qui sont à l'origine de ce
type de situation.
b). a.En ce qui concerne une autre crise mondiale, celle de
l'énergie, d'importants pays producteurs agricoles utilisent
de plus en plus de terres et de produits agricoles non destinés
à l'alimentation pour l'obtention de biocarburants. Nous
soussignés, considérons que face à de tels
problèmes, l'Humanité doit se doter de mécanismes
globaux d'arbitrage et de décision dont la portée
serait supérieure à celles des mécanismes
étatiques, au vu du fait qu'il s'agit de politiques très
susceptibles d'avoir des impacts particulièrement
significatifs à l'échelle mondiale.
* Les prix des produits
agricoles
ont enregistré, surtout au cours des deux dernières
années, une hausse spectaculaire qui a contribué à
aggraver la situation. Les motifs principaux de cette hausse peuvent
être résumés comme suit :
a). La crise mondiale de l'énergie, particulièrement du
pétrole, a eu une forte incidence sur les prix de la
production et du transport des aliments. En outre, pendant de
nombreuses années, les grandes compagnies pétrolières
ont non seulement occulté les effets de la consommation
excessive de pétrole sur l'environnement, mais ont aussi
dressé toutes sortes d'obstacles à l'utilisation de
sources propres et renouvelables de production d'énergie. Les
prix continueront d'augmenter dans la mesure où la
délocalisation agricole fait partie du processus de
globalisation. Le caractère non durable du modèle
agricole mondial actuel ne fait aucun doute.
b). La crise financière attire les investisseurs — par
un effet collatéral — vers les marchés agricoles,
plus stables, où ils obtiennent des bénéfices
grâce à l'achat spéculatif de valeurs (contrats à
terme) qu'ils revendent ensuite plus cher en raison de l'augmentation
de la demande. La hausse des prix actuelle et future de l'offre
agricole qui s'ensuit entraîne une augmentation de la faim dans
le monde. Il est évident que, comme pour la crise financière,
la régulation politique mondiale des marchés mondiaux
est indispensable.
--------------------------------------------------------------------
Face à ce paysage désolant et complexe, jalonné d'incertitudes et aux multiples facteurs étroitement reliés, nous soussignés, estimons que seule la mise en place rapide d'un système de Gouvernance Démocratique Mondiale peut mettre l'Humanité en conditions de diriger de façon démocratique et responsable sa destinée et, concrètement, de satisfaire ses besoins de base en alimentation. Ce système, conformément avec ce que nous préconisons dans le cadre de la Campagne Mondiale pour une Réforme en profondeur du Système des Institutions Internationales, doit contribuer à renforcer le système des Nations Unies, en refondant les autres organisations financières, économiques et commerciales en son sein, et en les dotant des ressources humaines et financières permettant de relever les défis auxquels nous sommes aujourd'hui confrontés. Il est ainsi nécessaire qu'il :
1.
Ait la capacité de mettre en pratique
des décisions globales dans un cadre réellement
démocratique. La production et l'utilisation de
biocarburants, la régulation des différents marchés
globaux, etc., ne peuvent pas continuer à dépendre
uniquement de décisions étatiques ou, pire encore, des
marchés des pays les plus prospères et les plus
puissants.
2. Donne la
priorité, par le biais d'une forme de discrimination positive,
aux intérêts des plus pauvres d'entre nous, qui
représentent l'immense majorité des habitants de notre
planète. Cela suppose de mettre en place un nouveau
modèle, beaucoup plus localisé et durable — sur
les plans social, environnemental et économique —, en
s'occupant d'abord des pays les moins développés pour
tout ce qui concerne la production et le commerce agricole.
3. Naisse d'une réforme en profondeur
des organisations internationales actuelles qui, entre autres,
impliquerait :
3.1. La fin de la prépondérance de certaines
organisations internationales (celles qui sont contrôlées
par les pays les plus riches du monde) sur d'autres. Ainsi, dans le
domaine essentiel de l'alimentation, les politiques du FMI, de la
Banque Mondiale et de l'OMC ne peuvent continuer à prendre le
pas sur celles de la FAO.
3.2. Que les organes compétents des Nations Unies — la
FAO, le Fonds International de Développement Agricole (FIDA),
le Programme Alimentaire Mondial (surtout en ces aspects moins mis en
relation avec des urgences) — disposent de la coordination, du
cadre de compétences et des ressources nécessaires
pour, en premier lieu, faire face aux situations d'urgence actuelles
et, ensuite, mettre en pratique les politiques requises à
moyen et long terme, afin de résoudre les problèmes de
fond.
3.3. De
tirer parti de la nouvelle chance représentée par la
révision du Consensus de Monterrey sur le financement du
développement et de définir et de mettre en œuvre,
de façon juste et sans plus tarder, un système de
financement du développement qui soit transparent, prévisible
et durable et qui permette d'atteindre les objectifs de développement
que l'Humanité exige de façon pressante.
Premiers
signataires du communiqué :
Federico
Mayor ; Adolfo Pérez Esquivel
(Nobel
Peace Prize Laureate)
; Mario Soares ;
Susan George ; Noam Chomsky ; Desmond Tutu (Archbishop Emeritus) ;
Wole Soyinca (Nobel Prize Laureate) ; Aminata Traoré (ASF - African Social Forum) ;
Chico Whitaker (Right Livelihood Award; Brazilian Commission Justice and Peace)
.../...
Nous
vous encourageons à visiter notre site web et, si vous êtes
d'accord avec le communiqué,
à
vous y joindre en suivant le processus habituel :
http://www.ubuntu.upc.edu/index.php?lg=fra&pg=2&ncom=25#form
Josep
Xercavins
Coordinateur
du Secrétariat Ad Hoc du Forum UBUNTU
DOSSIER :
TRAVAIL, FRAYEUR, PRECARITE
?
Envoi de Gilles Delcuse : http://destroublesdecetemps.free.fr/index.htm & http://troubletemps.20six.fr/
pour
Syndicat
Interco Paris Nord de la CNT-AIT :
http://cnt-ait.info/
Confédération
Nationale du Travail : section française de l’Association
Internationale des Travailleurs
TRAVAILLEURS SOCIAUX :
DES PRECAIRES AU SERVICE DE LA PRECARITE
source
: http://cnt-ait.info/article.php3?id_article=1318
dimanche 19 novembre 2006
On connaît l’ambiguïté de la fonction du travailleur social. Chargé de venir en aide aux plus exploités et aux plus démunis, le travailleur social est aussi un des instruments de la paix sociale, condition nécessaire au bon fonctionnement de cette société d’exploitation et de profit. Vivant au quotidien cette situation schizophrénique, il est sans cesse confronté au cynisme du pouvoir et à la détresse des populations marginalisées, paupérisées, mises au rebut. Sous l’égide notamment du pouvoir socialiste, la gestion de la misère fût rationalisée dans les années 80 par la multiplication des associations dites d’aide sociale, d’aide par le travail ou de réinsertion. L’affaire est rentable ! L’État, la région, le département se déchargent sur ces associations de la gestion de la pauvreté en échange de quelques subsides leur permettant de faire tourner la boutique. Statut bancal, salaire minimum, horaires démentiels, le travailleur social est pris au piège. Face à la misère des personnes, il bosse le plus souvent sans compter, jonglant avec les démarches administratives, les lois arbitraires, les décrets scélérats, tentant dans ce dédale de paperasses d’aider ses semblables à rester debout, à sortir de l’impasse dans laquelle le système les pousse inexorablement.
Mais les années 80 sont bien loin. Le temps de l’aumône paternaliste est passé. Aujourd’hui, le secteur social est sommé de s’adapter aux lois du marché qui s’appliquent à la misère comme au reste de la société. Les mots clés ont changé ! Évaluation, contrôle, rentabilité, productivité, voilà les nouvelles valeurs qui régissent le fonctionnement du secteur social. A quelques exceptions près, les aides publiques aux associations de réinsertion sont de plus en plus maigres, tandis que les exigences du pouvoir sont de plus en plus fortes. Sous couvert d’insertion, le travailleur social devient malgré lui un indic, un contrôleur de la misère, un auxiliaire de police qui assure la surveillance des personnes "hors circuit". Et les gens ne s’y trompent pas. Nombreux sont ceux qui lâchent leur droit au RMI pour éviter les contrôles sur leur vie, leur façon de survivre dans la débrouille. Et nombre d’exclus ont encore plus de difficulté à vivre, ne correspondant pas aux normes administratives nécessaires pour recevoir l’aumône.
On le sent quotidiennement, la misère n’est plus un mal à enrayer, c’est devenu une tare dangereuse qu’il faut gérer, maîtriser, encadrer. Cette reprise en main concerne tout le monde : l’exclu comme le travailleur social. Face aux restrictions des subventions, les associations serrent les boulons. Le statut du travailleur social dès lors n’est pas très loin de celui de son "client". CDD à répétition.. CES, vacations, travail à temps partiel, SMIC horaire... sont le plus souvent les conditions de travail de l’éducateur lambda. Et l’inique de la situation veut qu’il ne soit pas rare de voir dans le même temps les dirigeants de ces associations se verser des salaires de plusieurs milliers d’euros par mois.
Des précaires pour gérer la précarité, il fallait y penser. A Montauban, un travailleur social demanda le mois dernier à un "client", venu pour des démarches administratives, quelle profession, il exerçait avant de connaître les affres du chômage, puis du RMI : "Educateur, répondit celui-ci, mais faute de subvention, l’association a mis la clé sous la porte".
LA
FINALITE DU TRAVAILLEUR SOCIAL : DISPARAITRE !
Créer une organisation sociale de la misère, c’est décréter que cette organisation s’inscrit dans la durée. que ce n’est pas un événement conjoncturel, mais une structure qui fait partie intégrante du système capitaliste.
C’est aussi aux travailleurs sociaux de comprendre le rôle qu’on veut leur faire jouer. Dans une société où régnerait la justice et l’équité, le travailleur social aurait comme finalité de disparaître le plus rapidement possible !
CNT-AIT
108
rue Damrémont, 75018 PARIS
Email : contact@cnt-ait.info
Pour
vagabonder un peu sur les sentiers de traverse :
Il
n’y a rien d’extraordinaire à parler du chômage
et de ses
ravages.
http://www.artistasalfaix.com/revue/spip.php?page=sommaire24
Il ne faut pas imaginer que de l’écrire, cela
provoquera un quelconque électrochoc. Tout le monde sait qu’il
existe, qu’il est là, et qu’il menace chacun. Tout
le monde sent que ce mal majeur est prêt à emporter un
proche, un oncle, une amie, un cousin.
Ceci dit par un sacré
cow-boy : http://www.e-torpedo.net/article.php3?id_article=2559
RSA,
la précarité sur la
durée
http://www.collectif-rto.org/spip.php?article545
http://www.les-gueux.org/
Les gueux est une tentative radicale, en rupture avec la presse
traditionnelle.
Tribune libre née du mouvement social de
novembre-décembre 1995, les gueux a pour objectif de
développer le débat et l'information directe entre les
acteurs sociaux. Dans cette tribune, il n'y a pas de journalistes qui
sont là, pour penser en lieu et place des autres. Ne sont
publiés que les paroles citoyennes, vos paroles. Contribuez à
la mise en place de ce débat citoyen, écrivez,
débattez, faites vivre cette tribune.
Cela
peut servir en ces temps troubles :
http://www.les-gueux.org/telechargements/Brochure_arrestation_SM_A5.pdf
Envoi par CIP-IDF-Coordination des Intermittents et Précaires d'Ile de France: http://www.cip-idf.org/
AVEC
OU SANS
!
Le
travail, on nous bassine avec. On nous dit qu'il en faut plus, plus
pour manger ailleurs qu'aux restos du cœur, plus pour être
enfin dignes, plus pour réussir, plus pour sauver la
croissance et la France ; plus et plus longtemps pour avoir droit à
une retraite, à une allocation de chômage, pour payer le
docteur et les médicaments, le loyer et l'avocat, plus pour ne
pas être un de ces assistés qui se la coule douce
pendant que les autres produisent pour lui, pour pas mettre la honte
à ses mômes, pas être un perdant. De l'assemblée
nationale au gouvernement, du yacht de Bolloré au C.A de
l'Unedic et à l'Anpe, ça passe en boucle dans les
machines à boucles qui nous enserrent. Entubage cathodique et
capital partout. Il y a même des syndicats pour soutenir ça,
des faux représentants toujours prêts à brader ce
qui avait été concédé, à
contribuer à toutes les "réformes", du
chômage à l'école, contre les grévistes et
autres contestataires qui disent abrogation, contre les premiers
concernés qui refusent ces lois.
Le travailler plus, on veut nous l'imposer, non seulement comme condition de survie, devoir tout accepter à n'importe quel tarif, mais comme croyance, on s'y réaliserait... Sauf que le travail, c'est nous qui le faisons. Et nous ne marchons pas dans la combine. De cachets payés au lance- pierres en stages quasi gratuit, de mission d'intérim en boulot de caissière, de bilans de compétence en période d'essai, de fin de contrat sans droit à alloc' en prospection free-lance à nos frais, nous ne sommes pas des partenaires sociaux mais des salariés confrontés à la discontinuité de l'emploi, à la précarisation. On l'a vu avec l'Unedic et le protocole régissant l'intermittence du spectacle, ils sont décidés à casser toute forme de mutualisation. Ceux qui sont employés sans ouvrir droit au chômage financent les bénéfices des employeurs et les salariés les mieux payés dont les allocations augmentent. Ils veulent une société d'inégalités, de concurrence, et fabriquent les outils pour l'imposer. Toujours plus. Voilà pourquoi les intermittents et précaires ont inventé un modèle d'indemnisation du chômage qui pose comme base le droit à une allocation quotidienne au moins égale au SMIC/jour. Voilà contre quoi nous nous sommes battus depuis juin 2003.
Leur système ? Jouer des différences, en faire des oppositions, tracer des frontières et nous attaquer séparément, avec ou sans papier, avec ou sans emploi, avec ou sans parcours scolaire attesté jusqu'au "supérieur". Nous ne sommes pas hypnotisés par les formules du pouvoir. Nous voulons vivre. Les lycéens et les étudiants en lutte, nous les invitons à participer à cette manifestation, un autre pas vers d'autres possibles. Il faut en être. Pourquoi ? Parce qu'un quart des lycéens de Seine Saint-Denis occupe déjà un emploi, parce que la grande majorité des "étudiants" est déjà précaire, passe par l'emploi discontinu, l'emploi déguisé en stage, le travail de formation gratuit (sauf les boursiers... et les "fraudeurs" du RMI). Parce que ce n'est pas demain que le capital, avec la LRU, va investir l'étude et chercher à se soumettre la vie entière des scolaires, c'est déjà en route. Être là, avec d'autres, c'est un contre-pied au "travailler plus" et à la "réforme" des minima sociaux qu'ils nous préparent (contrat unique d'insertion, disent-ils) et un pas-de-coté hors l'isolement catégoriel de cette affaire d'étudiants ou de jeunes et qui va bientôt se clore dont nous bassinent, les médias, lorsqu'ils évoquent le conflit en cours.
Revendiquer ne serait-ce que le RMI pour les djeun's et les diants-diants, ça semble minable vu le montant ? De la grenaille, comme à Villiers le Bel ? Il n'empêche, cela protègerait de certains emplois que l'on pourrait alors refuser, ça, cela compte, pour aujourd'hui et demain, pour chacun et pour tous ; ça semble une revendication intégrée, il n'empêche, une base matérielle pour ceux qui n'héritent de rien, pas même de leur(s) histoire(s), c'est la moindre des choses ; ça semble une revendication farfelue, il n'empêche, le dire depuis l'école, c'est manifester une solidarité enfin concrète avec les millions d'allocataires des minima et du chômage (que les scolarisés seront aussi, par intermittence ou de façon plus durable). On nous a assez fait savoir que ces feignasses d'assistés sont nuls, pas employables, des parasites, si des scolarisés, pas des z'exclus, pas des déchets sociaux, mais la ressource majeure de leur capitalisme cognitif, disaient, sans misérabilisme ! un revenu même si minimum, il nous le faut ("Tanguy" ? Non merci !), eh bien ! la stigmatisation des pauvres en prendrait un sacré coup.
Depuis près de dix ans, des mouvements de précaires manifestent chaque fin d'année contre la précarisation et pour de nouveaux droits. Aujourd'hui, nombre de nantis reçoivent des milliers d'euros du trésor public pendant que des millions de fauchés espèrent une maigre "prime de Noël". L'arrogance réactionnaire semble ne plus connaître de limites. C'est à chacun, maintenant, de prendre position, activement. Comme sur le toit du MEDEF, à la Star Academy, au C.A de l'Unedic, au J.T. de France 2, prenons parti, ne laissons pas dire à notre place. Avec ou sans, comme dit la chanson : contre la barbarie, groupons nous !
Atelier
Sarkozy au RMI !
Coordination
des Intermittents et Précaires d'Ile de France
14
quai de la Charente, 75019 Paris, M° Corentin
Cariou
www.cip-idf.org
Envoi
de Benoist Magnat :
http://perso.wanadoo.fr/benoist.magnat/
pour
David
Pestieau : http://www.ecoledemocratique.org/spip.php?auteur41
FRANCE :
UN
PATRON REVELE LE PROGRAMME SECRET DE SARKOZY
:
RETOUR
A AVANT 1945
!
Article
par le même auteur plus complet ici :
Adieu
SECU ,Adieu SMIC,Adieu Retraites bienvenue au far-west de
l’ultra-capital :
http://salades-nicoises.net/spip.php?article96
La France est dans la rue contre des réformes du président Sarkozy, l’idole de Reynders. Un patron influent révèle les véritables intentions du président.
Jamais encore on n’avait osé révéler l’envers du décor avec autant de cynisme. Denis Kessler, ancien vice-patron des patrons français (le MEDEF, l’équivalent de la FEB en France), révèle le programme secret de la présidence Sarkozy. Vertigineux !
Dans un éditorial du journal financier français Challenge, le 4 octobre 2007, Denis Kessler écrit : « Adieu 1945, raccrochons notre pays au monde ! »
« Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. (…) Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s’y emploie. Les annonces successives des différentes réformes par le gouvernement peuvent donner une impression de patchwork, tant elles paraissent variées, d’importance inégale, et de portées diverses : statut de la fonction publique, régimes spéciaux de retraite, refonte de la Sécurité sociale, paritarisme…
À y regarder de plus près, on constate qu’il y a une profonde unité à ce programme ambitieux. La liste des réformes ? C´est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ! »
Pendant la campagne, électorale, Nicolas Sarkozy avait accusé le mouvement étudiant de Mai 68 de tous les maux. En 2002, l’actuel Premier ministre François Fillon avait accusé le Front populaire (front composé des socialistes, des communistes et d’autres forces de gauche qui avaient gagné les élections en 1936) d’être responsable de la défaite militaire de 1940. Ici, un patron proche de l’équipe présidentielle révèle le but stratégique des réformes qui se succèdent en France.
Tout doit disparaître
L’ensemble des réformes économiques et sociales mises en place au moment où la France venait de se libérer de l’occupation nazie et du régime fasciste de Vichy ont été rendues possibles grâce à « un pacte politique entre les gaullistes et les communistes », explique Kessler.
En réalité, l’influence des communistes dans la Résistance était si grande, le prestige de l’Union soviétique qui avait contribué grandement à la défaite nazie était si haut, que les financiers et patrons français de l’époque ont tremblé. Par peur de la révolution, ils ont signé un compromis douloureux : ils ont accepté l’introduction d’une sécurité sociale, du droit du travail et la nationalisation de secteurs clés. C’est ce qu’on a appelé le programme du Conseil national de la résistance qui était composé des communistes, des partisans de De Gaulle, des syndicats,…
C’est ce pacte que veut définitivement détruire Sarkozy pour se défaire du système de Sécurité sociale, du statut de la fonction publique, de ce qui reste du secteur public, de la représentativité syndicale, des régimes de retraite. Tous obtenus entre 1944 et 1952.
Mais la partie n’est pas gagnée, car, déplore l’éditorialiste, « le pays sanctifie ses institutions ». Lisez sa sécurité sociale, sa fonction publique.
Kessler se plaint que « ceux qui s’attaquent à ces institutions d’après-guerre (comme lui, ndlr) apparaissent sacrilèges ». Or ces institutions ont vu le jour après quatre années de régime fasciste à la française et d’occupation nazie…
Kessler qualifie le modèle français de « dépassé », « inefficace », « daté ». Le Premier ministre Fillon a précisé ce qui est dépassé : « Il faut, dit-il, que chacun d’entre nous accepte qu’il y ait moins de services, moins de personnel, moins d’État sur son territoire ». La dégradation des services publics est ainsi revendiquée avec plans à la clé : 20 000 enseignants seront effacés, sous-effectifs dans les hôpitaux, diminution des tribunaux, attaque contre le régime des pensions des cheminots, chauffeurs de bus,…
C’est contre ce programme qu’étudiants, cheminots, enseignants, fonctionnaires, infirmières descendent dans la rue en France (700 000 pour la seule journée du 20 novembre). L’enjeu est terriblement important et la partie n’est pas gagnée pour Sarko. Comme la France donne souvent le ton à l’Europe et que Sarkozy est l’idole de Reynders, ces luttes méritent tout notre soutien.
David
Pestieau,
le
28-11-2007
Sur
le même sujet :
http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article04/EEAEAVyFkEbmvlIfck.shtml
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1316
http://www.challenges.fr/opinions/1191448800.CHAP1020712/adieu_1945_raccrochons_notre_pays_au_monde_.html
Pour
élargir dans le contexte :
http://www.syti.net/Kiosque/Kiosque_Sarkozy.html
http://www.archivesolidaire.org/scripts/article.phtml?section=A1AAABBMBA&obid=35950
http://questionscritiques.free.fr/France_2007/Le_vrai_Sarkozy_160407.htm
Envoi par Myrabelle : http://myrabelle.chez-alice.fr/
QUESTIONS
POUR MODIFIER LES RAPPORTS SOCIAUX
:
et
pourquoi pas !
Cher
Jean-Jacques,
J'ai une idée à te
proposer, idée qui m'est apparue la nuit dernière :
modifier un peu voire beaucoup les rapports des êtres humains
que sont les futurs employeurs et les futurs employés lors de
l'entretien d'embauche : permettant aux futurs employés de
poser des questions à leur futur employeur, et pas des
questions fermées où l'on ne peut répondre que
par "oui" ou par "non", donc binaires
toujours dans le même sens : du patron à l'employé
et jamais l'inverse !
Non ! plutôt des
questions ouvertes comme celles qui sont posées aux futurs
employés... Car les futurs employés ont besoin aussi
d'être rassurés sur les possibilités qui leur
seront offertes dans l'entreprise où ils vont arriver, sur les
compétences de leurs futurs employeurs... :
Pour
vous rassurer en tant que futur patron vous me posez plein de
questions... Dans un esprit d'égalité, et donc de
réciprocité, je vous pose moi aussi (être
humain comme vous et ayant, moi aussi, besoin d'être
rassuré(e), des questions, du style :
-
Quel patron, serez-vous ?
-
Citez quelles sont vos qualités pour que, moi aussi, je sois
heureux(se) de travailler avec vous comme patron ?
-
Citez quels sont vos défauts pour que je puisse savoir, moi
aussi, un peu à quoi m'attendre de votre part...
- Etes-vous patron depuis longtemps ?
Et pourquoi pas ?
-
Vous, en tant que patron, combien gagnez-vous ?
- Avez-vous une politique d'aide à vos salariés en cas
de difficulté pour comprendre tel ou tel problème
?
- Proposez-vous des
facilités, pour alléger le travail, le simplifier,
moins de formalités (surtout celles qui sont inutiles)
?
- Proposez-vous à vos
salariés des formations, des possibilités de s'épanouir
dans le travail ?
- Est-il
possible pour moi, peut-être futur salarié chez vous, de
discuter ouvertement, en particulier avec vous ?
- Me serait-il possible de vous proposer quelque chose dans le but
d'améliorer les conditions de travail : la pénibilité
ou la dangerosité du travail, et pourquoi pas : de vous
suggérer, de vous proposer une ou plusieurs innovations pour
l'entreprise dans un domaine ou un autre ?
- Quels avantages sociaux, proposez-vous ?
Et pourquoi pas d'autres aussi...
De
même à l'école, un enseignant devrait pouvoir
répondre à des questions ouvertes des enfants et/ou des
adolescents qu'il a en face de lui, cela leur donnerait confiance en
eux, en lui, et en son cours...
"MYRABELLE"
Envoi d'Isabelle Costa : http://costa.songs.free.fr/ & http://lezartsdusud.heberg-forum.net/forums.html
LE MESSAGE DES INDIENS
Le
destin des Indiens d'Amérique annonçait celui de
l'ensemble des habitants de la planète qui assistent
impuissants à la destruction de leur environnement, après
la confiscation de leur espace et de leurs ressources.
Le message
des Indiens est aussi une source de sagesse, fondée sur le
respect de la nature et la compréhension de "l'Esprit qui
est en toute chose"...
"Nous
avons toujours eu beaucoup; nos enfants n'ont jamais pleuré de
faim, notre peuple n'a jamais manqué de rien... Les rapides de
Rock River nous fournissaient un excellent poisson, et la terre très
fertile a toujours porté de bonnes récoltes de maïs,
de haricots, ce citrouilles, de courges... Ici était notre
village depuis plus de 100 ans pendant lesquels nous avons tenu la
vallée sans qu'elle nous fût jamais disputée. Si
un prophète était venu à notre village en ce
temps-là nous prédire ce qui allait advenir, et ce qui
est advenu, personne dans le village ne l'aurait cru."
Black Hawk, chef indien
"Nous
aimons la tranquillité; nous laissons la souris jouer en paix;
quand les bois frémissent sous le vent, nous n'avons pas
peur."
Chef indien au gouverneur de Pennsylvanie en 1796
"Nous
le savons : la terre n'appartient pas à l'homme, c'est l'homme
qui appartient à la terre. Nous le savons: toutes choses sont
liées. Tout ce qui arrive à la terre arrive aux fils de
la terre.
L'homme n'a pas tissé la toile de la vie, il n'est qu'un fil de tissu. Tout ce qu'il fait à la toile, il le fait à lui-même."
Seattle, chef indien Suquamish
"Le
Lakota était empli de compassion et d'amour pour la nature, et
son attachement grandissait avec l'âge. (...) C'est pourquoi
les vieux Indiens se tenaient à même le sol plutôt
que de rester séparés des forces de vie. S'asseoir ou
s'allonger ainsi leur permettait de penser plus profondément,
de sentir plus vivement. Ils contemplaient alors avec une plus grande
clarté les mystères de la vie et se sentaient plus
proches de toutes les forces vivantes qui les entouraient.
Le
vieux Lakota était un sage. Il savait que le coeur de l'homme
éloigné de la nature devient dur. Il savait que l'oubli
du respect dû à tout ce qui pousse et à ce qui
vit amène également à ne plus respecter l'homme.
Aussi maintenait-il les jeunes sous la douce influence de la nature."
Standing Bear, chef Lakota (Sioux)
"Nous
voyons la main du Grand Esprit dans presque tout: le soleil, la lune,
les arbres, le vent et les montagnes; parfois nous l'approchons par
leur intermédiaire. (...) Nous croyons en l'Etre Suprême,
d'une foi bien plus forte que celle de bien des Blancs qui nous ont
traité de païens... Les Indiens vivant près de la
nature et du Maître de la nature ne vivent pas d'ans
l'obscurité.
Saviez-vous que les arbres parlent ? Ils le font pourtant ! Ils se parlent entre eux et vous parleront si vous écoutez. L'ennui avec les Blancs, c'est qu'ils n'écoutent pas ! Ils n'ont jamais écouté les Indiens, aussi je suppose qu'ils n'écouteront pas non plus les autres voix de la nature. Pourtant, les arbres m'ont beaucoup appris: tantôt sur le temps, tantôt sur les animaux, tantôt sur le Grand Esprit."
Tatanga Mani (ou Walking Buffalo), indien Stoney (Canada)
"Les
Blancs se moquent de la terre, du daim ou de l'ours. Lorsque nous,
Indiens, cherchons les racines, nous faisons de petits trous. Lorsque
nous édifions nos tipis, nous faisons de petits trous. Nous
n'utilisons que le bois mort.
L'homme blanc, lui, retourne le
sol, abat les arbres, détruit tout. L'arbre dit «
Arrête, je suis blessé, ne me fais pas mal ». Mais
il l'abat et le débite. L'esprit de la terre le hait. Il
arrache les arbres et les ébranle jusqu'à leurs
racines. Il scie les arbres. Cela leur fait mal. Les Indiens ne font
jamais de mal, alors que l'homme blanc démolit tout. Il fait
exploser les rochers et les laisse épars sur le sol. La roche
dit « Arrête, tu me fais mal ». Mais l'homme blanc
n'y fait pas attention. Quand les Indiens utilisent les pierres, ils
les prennent petites et rondes pour y faire leur feu... Comment
l'esprit de la terre pourrait-il aimer l'homme blanc?... Partout où
il la touche, il y laisse une plaie."
Vieille sage Wintu (Indiens de Californie)
"Je
peux me rappeler l'époque où les bisons étaient
si nombreux qu'on ne pouvait les compter, mais les Wasichus (hommes
blancs) les ont tués tant et tant qu'il ne reste que des
carcasses là où ils venaient paître auparavant.
Les Wasichus ne les tuaient pas pour manger; ils les tuaient pour le
métal qui les rend fous et ils ne gardaient que la peau pour
la vendre. Parfois ils ne les dépeçaient même
pas. Ils ne prenaient que les langues et j'ai entendu parler de
bateaux-de-feu descendant le Missouri chargés de langues de
bison séchées. Parfois ils ne prenaient même pas
les langues; ils les tuaient simplement pour le plaisir de tuer. Ceux
qui ont fait cela étaient des fous. Quand nous chassions le
bison, nous ne le faisions que selon nos besoins."
Hehaka Sapa, grand chef Sioux
"Vous
avez remarqué que toute chose faite par un indien est dans un
cercle. Nos tipis étaient ronds comme des nids d'oiseaux et
toujours disposés en cercle. Il en est ainsi parce que le
pouvoir de l'Univers agit selon des cercles et que toute chose tend à
être ronde. Dans l'ancien temps, lorsque nous étions un
peuple fort et heureux, tout notre pouvoir venait du cercle sacré
de la nation, et tant qu'il ne fut pas brisé.
Tout ce que
fait le pouvoir de l'Univers se fait dans un cercle. Le ciel est rond
et j'ai entendu dire que la terre est ronde comme une balle et que
toutes les étoiles le sont aussi. Les oiseaux font leur nid en
cercle parce qu'ils ont la même religion que nous. Le soleil
s'élève et redescend dans un cercle, la lune fait de
même, et tous deux sont rond.
Même les saisons
forment un grand cercle dans leur changements et reviennent toujours
là où elles étaient. La vie de l'homme est dans
un cercle de l'enfance jusqu'à l'enfance, et ainsi en est-il
pour chaque chose où l'énergie se meut."
Hehaka Sapa, ou Black Elk, indien Oglala, branche des Dakotas (Sioux)
"La
vie dans un tipi est bien meilleure. Il est toujours propre, chaud en
hiver, frais en été, et facile à déplacer.
L'homme blanc construit une grande maison, qui coûte beaucoup
d'argent, ressemble à une grande cage, ne laisse pas entrer le
soleil, et ne peut être déplacée; elle est
toujours malsaine. Les Indiens et les animaux savent mieux vivre que
l'homme blanc. Personne ne peut être en bonne santé sans
avoir en permanence de l'air frais, du soleil, de la bonne eau. Si le
Grand Esprit avait voulu que les hommes restassent à un
endroit, il aurait fait le monde immobile; mais il a fait qu'il
change toujours, afin que les oiseaux et les animaux puissent se
déplacer et trouver toujours de l'herbe verte et des baies
mures.
L'homme blanc n'obéit pas au Grand Esprit. C'est
pourquoi nous ne pouvons être d'accord avec lui."
Flying Hawk, chef Sioux du clan des Oglalas
"Les
vastes plaines ouvertes, les belles collines et les eaux qui
serpentent en méandres compliqués n'étaient pas
« sauvages » à nos yeux. Seul l'homme blanc
trouvait la nature sauvage, et pour lui seul la terre était «
infestée » d'animaux « sauvages » et de
peuplades « sauvages ». A nous, la terre paraissait
douce, et nous vivions comblés des bienfaits du Grand Mystère.
Elle ne nous devint hostile qu'à l'arrivée de l'homme
barbu de l'Est qui nous accable d'injustices insensées et
brutales."
Standing Bear, chef Lakota (Sioux)
"Notre
terre vaut mieux que de l'argent. Elle sera toujours là. Elle
ne périra pas, même dans les flammes d'un feu. Aussi
longtemps que le soleil brillera et que l'eau coulera, cette terre
sera ici pour donner vie aux hommes et aux animaux. Nous ne pouvons
vendre la vie des hommes et des animaux. C'est pourquoi nous ne
pouvons vendre cette terre. Elle fut placée ici par le Grand
Esprit et nous ne pouvons la vendre parce qu'elle ne nous appartient
pas."
Chef
indien Blackfeet (Pieds-Noirs)
"Mes
jeunes gens ne travailleront jamais.
Les hommes qui travaillent ne
peuvent rêver. Et la sagesse nous vient des rêves."
Smohalla, chef indien Sokulls
"Le
Grand Esprit nous a donné une vaste terre pour y vivre, et des
bisons, des daims, des antilopes et autres gibier. Mais vous êtes
venus et vous m'avez volé ma terre. Vous tuez mon gibier. Il
devient dur alors pour nous de vivre.
Maintenant vous nous dites
que pour vivre, il faut travailler. Or le Grand Esprit ne nous a pas
fait pour travailler, mais pour vivre de la chasse.
Vous autres, hommes blancs, vous pouvez travailler si vous le voulez. Nous ne vous gênons nullement. Mais à nouveau vous nous dites « pourquoi ne devenez-vous pas civilisés? » Nous ne voulons pas de votre civilisation ! Nous voulons vivre comme le faisaient nos pères et leurs pères avant eux."
Crazy Horse, grand chef Sioux du clan Oglalas
"Le
changement du costume tribal pour celui de l'homme blanc fut brutal.
Les effets sur la santé et le confort des enfants furent
considérables. Notre premier grief fut d'avoir les cheveux
coupés. Les hommes Lakotas ont toujours porté les
cheveux longs. Plusieurs jours après avoir été
tondus, nous nous sommes sentis bizarres et mal à l'aise. Si
l'argument avancé était vrai, à savoir
l'élimination des poux, pourquoi les filles n'avaient-elles
pas subi le même traitement que les garçons ?
La
vérité, c'est qu'ils voulaient nous transformer. Les
cheveux courts étant la marque distinctive de l'homme blanc,
on nous l'imposa, alors que lui-même conservait sa propre
coutume de se laisser pousser les poils du visage."
Standing Bear, chef indien Lakota
"Enfant,
je savais donner. J'ai perdu cette grâce en devenant civilisé.
Je menais une existence naturelle, alors qu'aujourd'hui je vis de
l'artificiel. Le moindre joli caillou avait de la valeur à mes
yeux. Chaque arbre était un objet de respect. Aujourd'hui,
j'admire avec l'homme blanc un paysage peint dont la valeur est
exprimée en dollars !"
Chiyesa, écrivain indien contemporain
"Je
suis allé à l'école des hommes blancs. J'y ai
appris à lire leurs livres de classe, les journaux et la
bible. Mais j'ai découvert à temps que cela n'était
pas suffisant. Les peuples civilisés dépendent beaucoup
trop de la page imprimée. Je me tournai vers le livre du Grand
Esprit qui est l'ensemble de sa création. Vous pouvez lire une
grande partie de ce livre en étudiant la nature.
Si vous
preniez tous vos livres et les étendez sous le soleil, en
laissant pendant quelque temps la pluie, la neige et les insectes
accomplir leur oeuvre, il n'en restera plus rien. Mais le Grand
Esprit nous a fourni la possibilité, à vous et à
moi, d'étudier à l'université de la nature les
forêts, les rivières, les montagnes, et les animaux dont
nous faisons partie."
Tatanga
Mani (ou Walking Buffalo), indien Stoney (Canada)
"L'homme blanc, dans son indifférence pour la signification de la nature, a profané la face de notre Mère la Terre. L'avance technologique de l'homme blanc s'est révélée comme une conséquence de son manque d'intérêt pour la voie spirituelle, et pour la signification de tout ce qui vit. L'appétit de l'homme blanc pour la possession matérielle et le pouvoir l'a aveuglé sur le mal qu'il a causé à notre Mère la Terre, dans sa recherche de ce qu'il appelle les ressources naturelles. Et la voie du Grand Esprit est devenue difficile à voir pour presque tous les hommes, et même pour beaucoup d'Indiens qui ont choisi de suivre la voie de l'homme blanc.
Aujourd'hui,
les terres sacrées où vivent les Hopis sont profanées
par des hommes qui cherchent du charbon et de l'eau dans notre sol,
afin de créer plus d'énergie pour les villes de l'homme
blanc. On ne doit pas permettre que cela continue. Sans quoi notre
Mère la Nature réagirait de telle manière que
presque tous les hommes auraient à subir la fin qui a déjà
commencé. Le Grand Esprit a dit qu'on ne devait pas laisser
cela arriver, même si la prédiction en a été
faite à nos ancêtres. Le Grand Esprit a dit de ne pas
prendre à la terre, de ne pas détruire les choses
vivantes.
Aujourd'hui, presque toutes les prophéties se
sont réalisées. Des routes grandes comme des rivières
traversent le paysage; l'homme parle à travers un réseau
de téléphone et il voyage dans le ciel avec ses avions.
Deux grandes guerres ont été faites par ceux qui
arborent le swastika ou le soleil levant.
Le
Grand Esprit a dit que si une gourde de cendres était
renversée sur la terre, beaucoup d'hommes mourraient, et que
la fin de cette manière de vivre était proche. Nous
interprétons cela comme les bombes atomiques lancées
sur Hiroshima et Nagasaki. Nous ne voulons pas que cela se reproduise
dans aucun autre pays pour aucun autre peuple; cette énergie
devrait servir à des fins pacifiques, non pour la guerre.
Nous, les chefs religieux et porte-parole légitimes du
peuple indépendant des Hopis, avons été chargés
par le Grand Esprit d'envoyer au président des Etats-Unis et à
tous les chefs spirituels une invitation à nous rencontrer
pour discuter du salut de l'humanité, afin que la Paix,
l'Unité et la Fraternité règnent partout où
il y a des hommes."
Lettre des Indiens Hopis au président Nixon en 1970
Ces
textes sont extraits du livre de T.C.Mac Luhan, "Pieds nus
sur la terre sacrée", une anthologie de la
philosophie, du mode de vie et de la destinée des Indiens
d'Amérique du Nord.
Le
message prémonitoire des Indiens d'Amérique est
repris par de nombreux sites ;
par
exemple :
- http://www.syti.net/MessageIndiens.html
- http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article2654
-
http://www.alterinfo.net/Le-message-premonitoire-des-Indiens-d-Amerique_a7738.html
- http://lesogres.org/article.php3?id_article=327