Navigation
Accueil général * Choix archives * Site littéraire * Archives 2007
Article 1 : LE MARASME POLITIQUE
par Jean-Jacques REY
Article 2 : CONTRE NOUS, DE LA TYRANNIE...
par Serge RIVRON
Article 3 : LES RAISONS DE L'ECHEC : une Campagne Présidentielle de plus pour rien !
par Guy RICHART
Article 4 : PETITE CHRONIQUE D'UN GOUVERNEMENT FACHO ET REAC
* L'Homme qui souille ce qu'il dit aimer par Richard MOYON
* La Police employée à traquer les enfants... Et à arrêter les directrices d'écoles maternelles qui les protègent.... par Richard MOYON
* "Incident à" à Chambery : la culture en danger ! par Mathias QUILLARD (envoi de Charlotte GRENAT)
* "Tous ne mourraient pas, mais tous étaient touchés" par CIP-IDF (Coordination des Intermittents et Précaires d’Ile de France)
* Chômage : mensonges et magouilles via le site d'Actuchomage.org (source : L'Humanité)
* Anniversaire du couvre-feu par Quentin pour Mouvement Pour la Liberté (envoi de Gilles DELCUSE)
par Hedy DARGERE (Envoi de Christiane CAPPONE)
- La Culture : enjeu ou otage ? Libres réflexions avant les présidentielles par Jean-Claude PICAVET (envoi de Cristina CASTELLO)
- La Question des acteurs culturels indésirables et le droit à l'expérimentation artistique par Doc Kasimir BISOU (envoi de Roselyne CAPILLAIRE)
- L'Heure est grave ! Un peu d humour avec la Demeure du Chaos et Romain Libre par Thierry EHRMANN
LE MARASME POLITIQUE
Au
vu de ce qui se passe dans l’actualité et
particulièrement ces derniers mois, je dis que nous ne sommes
pas ou très peu représentés par les partis
politiques ; ce qui explique le malaise croissant d’une bonne
partie de la population (dans l’Europe, c’est patent),
car les gens se sentent impuissants à peser dans les affaires
publiques voire dépossédés de leurs prérogatives
de citoyen. Après le rejet prend toutes les formes qu’on
voudra, et on sait que certaines d’entre elles sont très
violentes, ce qui fait le jeu des partis autoritaires… En
démocratie, le pouvoir émane du peuple, ne l’oublions
pas, on ne le répétera jamais assez. Alors les partis,
ils concourent peut-être à l’exercice de la
démocratie, mais ils n’ont pas à se transformer
en sas obligé pour la proposition des idées et
l’exercice des responsabilités ; sinon le débat
public est faussé et ce monopole n’est pas digne de la
République.
Quand je vois le cinéma actuel que font les divers leaders politiques pour intéresser les électeurs : (ce n’est même plus du spectacle mais du racolage pour enfiler les perles !) je me dis que c’est mal parti, très mal parti pour la vie de la Cité demain, et de toute façon, on ne voit pas le bout du tunnel ! Je pense que beaucoup de nos concitoyens valent mieux que ça. Depuis le temps qu’on en parle, il y a quelque chose à revoir dans les institutions, et surtout au niveau des représentants du peuple, car on peut se demander qu’est-ce qu’ils représentent exactement ? … D’ailleurs il y a tout plein d’acteurs sociaux en France qui se disent représentatifs, qui signent pour nous et font grand tapage sur des intérêts particuliers, mais qui ne représentent que d’infimes portions de la population. Tout ce beau monde définit l’intérêt public ou national (souvent sur notre dos) et après, c’est nous qui pédalons dans la montée et nous n’avons même plus droit au dérailleur ! C’est là que le bas blesse : la représentativité, qu’en est-il exactement ? Ces dernières cinq années, dans le cadre institutionnel de la cinquième République et par le jeu biaisé des frustrations sociales, on s’est farci une assemblée nationale qui représentait les désirs (et les intérêts) de dix pour cent grosso modo des électeurs inscrits en France. Tu parles d’un front républicain, y a quand même un problème comme dirait monsieur Loyal ! Après on s’étonne qu’il ait des troubles sociaux, mais dans quoi, la majorité de nos concitoyens peuvent-ils se retrouver aujourd’hui ?
On
pourra toujours demander aux bonnes volontés et aux énergies
collectives de la société civile de suppléer aux
carences des institutions, de drainer le mécontentement
social, engendré par les abus de pouvoir et les inégalités,
elles ne pourront jamais rassembler que les éléments
les plus extravertis, dirai-je, mais jamais la masse «
silencieuse » qui rumine et fulmine, ployant sous le poids de
l’incurie, laissée à elle-même dans
l’incertitude du lendemain ; et ; cette précarité,
voulue par certains, fait monter la pression, et quand la pression
est trop forte, il faut que cela sorte, n’est-ce pas ? …
Il y a des apprentis sorciers qui pourraient bien s’envoler
dans l’espace, avec toutes leurs potions miracles, et je pense
qu’après, on pourra reconstruire quelque chose
de valable au moins pour quelque temps… Mais en tout cas,
il faut en finir avec les volontés de domination, partisanes,
qui se cachent derrière les institutions, pour s’en
mettre plein les poches au passage. Le dernier coup du sieur Debré,
ex président de l’Assemblée Nationale propulsé
maintenant à la tête du Conseil constitutionnel, pour
assurer un parachute doré aux députés non réélus
: (60 mois d’indemnités au lieu des 6 précédemment
accordés) alors que l’hémicycle est souvent
déserté et même pour des sujets importants, est à
ce titre tout à fait exemplaire, et s’il n’y avait
que cela ! Après nos dirigeants viennent disserter sur la
paresse des chômeurs ou ergoter pour une augmentation des
minima sociaux qui ne compensent même pas l’augmentation
des loyers, vous ne trouvez pas qu’ils y vont un peu fort avec
la « glu » ? J’en connais quelques un(e)s qui sont
moins polis que moi, mais cela ne solutionne pas efficacement le
problème.
Le pays est au bord de la guerre civile. A force
de mépriser, d’en rajouter sur les inégalités
et d’appuyer là où ça fait mal, certains
(ir)responsables politiques vont récolter ce qu’ils
sèment. Personnellement, en tant qu’être humain et
esprit libre, je ne vais pas me laisser abuser par de médiocres
ambitions, être impressionné par exemple par un apprenti
dictateur qui veut transformer la France en cour de caserne, et on
sait avec quel succès ! Je ne suis certainement pas le seul.
S’il veut des « hommes », je gage qu’il va en
trouver quelques spécimens en face de lui, le «
Karcherminator » ; et ; ses sbires ne pourront peut-être
pas paralyser tout le monde avec leurs armes hight tech !
Un
problème avec les partis politiques, notamment les grands
partis dits de gouvernement (ça dépend pour qui !) qui
se succèdent aux affaires depuis 1981, c’est comment
faire confiance à des gens qui n’hésitent pas à
biaiser dans l’expression démocratique et dénaturer
la volonté populaire. Dernièrement les pressions faites
sur les élus locaux afin que ces derniers n’accordent
pas leur signature de parrainage aux « empêcheurs de
tourner en rond », est tout à fait révélatrice
de l’esprit « démocrate » de certains
plaisants et je dirai même, de leur probité tout court.
D’ailleurs qu’ils prennent un tel risque démontre
bien qu’ils ont quelque chose à se reprocher ! Après
comment s’étonner que des plus pourris encore
s’attaquent aux droits fondamentaux d’un individu, rien
que pour lui fermer le bec et le faire rentrer dans le rang ? …
Il y a des milliers d’exemples comme cela qui gagnent à
ne pas être connus.
Je m’en fous que la nature
humaine ne soit pas parfaite, on a le droit de refuser ces travers !
Alors on peut toujours nous faire le chantage au syndrome de 2002 :
un drame à ne pas rejouer, il faudrait veiller à ne pas
se tromper de responsables ! Qui a trahi la confiance du peuple ? Qui
est responsable du gâchis social ? Qui est responsable de la
crise des valeurs ? Qui est responsable de l’impuissance de
l’Etat ? Qui est responsable de la démission du
politique face au pouvoir économique et financier ? Qui
persiste à prendre les français pour des imbéciles
? et particulièrement pour le Parti Socialiste, qui est
responsable du discrédit de la Gauche ? Qui s’imagine
avoir un pouvoir d’expertise indiscutable ? Qui, enfin, comme
en 2005, agite l’épouvantail du chaos comme les
prédicateurs de l’ancien temps ? Quand on aura répondu
à toutes ces questions, avec honnêteté et
précision, on pourra demander aux électeurs d’être
avisés et pas avant !
Je dirai même plus, qu’on nous rende la démocratie : les écuries des partis politiques sont à nettoyer, vraiment ! Là-dedans, il y en a qui voient pas plus loin que le bout de leur nez, ils ne savent que promettre la Lune pour avoir un « sceptre », et sont incapables de faire leur métier s’il devait en être un. Celui-ci est en premier d’assurer la prééminence du politique sur l’économie, afin de respecter la souveraineté populaire qui personnifie la nation et commande à l’Etat. Les Français seraient bien inspirés de finir le boulot commencé en 2005 au référendum du TCE et poursuivi en 2006 avec les manifestations anti-CPE ; et ; finir le boulot, c’est rappeler à l’ordre les grands partis qui ont dévoyé la démocratie, pour qu’ils rénovent leur appareils tout comme ils renouvellent leurs vues. C’est particulièrement nécessaire à Gauche pour un nouveau départ ; car c’est un fait et un faix pénible, le peuple de Gauche, sociologiquement majoritaire en France, est toujours sur la défensive, il n’a que rarement des gens à la tête de l’Etat, qui défendent réellement ses intérêts.
Jean-Jacques
REY
Envoi par Serge Rivron : http://francemoinsj.canalblog.com/ et http://srivron.free.fr/
CONTRE NOUS, DE LA TYRANNIE...
...
L'étendart sanglant est effectivement levé, et ça
fait vraiment peur.
Entendons-nous : il m'est parfaitement
indifférent que Ségolène Royal ait décidé
de remettre La Marseillaise au goût du jour. Ce chant ne m'a
jamais enthousiasmé, mais j'ai quelquefois trouvé
émouvant de l'entendre chanter.
Non,
La Marseillaise n'est pas en cause, ni que ce soit Ségolène
qui l'introduise dans le faux débat.
Ce
qui est en cause, c'est ce qu'on ne peut s'empêcher de sentir
quand on visionne le discours de celle qui devient visiblement, qui
se veut de plus en plus ouvertement l'incarnation du despostisme
éclairé. Regardez-la, écoutez-la, dérouler
sa monstrueuse incantation : "La Marseillaise, c'est le chant de
la lutte contre toutes les formes de tyrannie", le souffle
inspiré, faisant sonner la TTyrannie, "C'est le peuple
qui s'est levé contre les forces de l'Ancien Régime",
surfant sur les applaudissements qui montent de l'auditoire stupéfié,
oui, oui, c'est notre chant, Madone, "C'est le chant qui a été
repris dans tous les pays où il a fallu secouer le joug de
l'oppression !"... MARCHONS,
MARCHONS, QU'UN SANG IMPUR ABREUVE NOS SILLONS !
entonne alors 10000 gens, des jeunes, des moins jeunes, des
étudiants, des ouvriers, des enseignants, des artisans -qui
sait ?-, des pères et mères de famille, tout un
assemblage de ces braves gens qui font une société, et
qui, fascinés, ont le sentiment terrible d'assiter aux
prémisses du Règne à venir, la bouche en coeur,
le coeur en joie, la joie en rage de bientôt pouvoir abreuver
les sillons du sang de ceux qui n'ont pas trouvé l'idée
excellente.
Ils
la veulent, ils vont l'élire, elle règnera, il le faut
! Elle les précède, mais ils l'accompagnent, ils
accompagnent dans la vibration tout ce qu'elle proclame de Fort et de
Juste :
"Je vous le dis, à tous les échelons de
responsabilité il y aura des jurys citoyens pour participer
aux décisions publiques. Partout les citoyens seront là
!"
Comment
est-ce possible ? Comment leur dire la trouille que me fiche la seule
idée de me trouver un jour en face d'un de leurs jurys
citoyens qui est partout ? Ils ne voient donc rien ? Ils ne
comprennent donc pas ce qu'ils sont en train de fabriquer, là,
tous ensemble ? Tous ces bons "anti-fascistes", ces
pourfendeurs d'inégalité, de répression ?
Non, ils la veulent, c'est dit. "Vous pouvez dire ce que vous
voudrez, monsieur Rivron, vous êtes d'une telle mauvaise foi".
Ils
vont élire Doriot,
et il n'y a plus rien à leur dire. Ils le veulent. Ite missa
est.
Serge RIVRON
Envoi par Guy Richart : http://guy.richart.free.fr/
LES
RAISONS DE L'ECHEC
-
Une Campagne Présidentielle de plus pour rien ! -
Et
Voilà, je soutiens Ségolène Royale et je
continue de la soutenir, sachant très bien qu’elle a
perdu d’avance la bataille, si elle ne frappe pas un grand coup
contre l’apathie et l’égoïsme ambiant. Même
si je ne soutiens pas entièrement son programme, sur
l’Education, sur l’importance de la révolution
environnementale, sur l’aide aux petites entreprises
innovantes, je la suis sans discernement.
Et
puis, de toute façon, quoiqu’on puisse en dire, mon but
essentiel et primordial étant de couper la route à
Nicolas Sarkosy, qui représente pour l’avenir de nos
enfants et pour la survie écologique de notre pays, pour les
pauvres et pour la liberté de vivre, un fléau encore
plus meurtrier que Jean-Marie Le Pen. Ségolène Royal
est la seule issue réaliste à la question fondamentale
qui se pose à nous en cette année 2007 : voulons-nous
sauver le monde de nos enfants ? Bayrou est trop attaché aux
valeurs libérales obsolètes qui ont conduit la Terre et
la société au bord de l’explosion écologique.
Les autres candidats, en dehors de José Bové, courant
après un ministère mais surtout pas après les
responsabilités de Président.
Or,
j’en ai marre des individus qui font dans la demi-mesure. Je
suis scientifique et de gauche mais, au-delà, je suis un
anti-ultra libéral convaincu comme j’aurais été
un anti-nazi dès 1933. Pour moi, virer Sarkosy et Bayrou des
sentiers du pouvoir définitivement, ce serait un progrès
écologique et sociologique aussi majeur que la mise au point
de la fusion thermonucléaire froide, le développement
massif de piles à combustible en matériaux
renouvelables et la décroissance démographique générale
de la planète sans porter atteinte à la liberté
des couples et menacer la retraite des anciens.
Notre
pays possède tous les atouts pour entrer dans une nouvelle
révolution industrielle écologique. Nos compétences
et notre expérience en matière d’énergie
nucléaire peuvent nous faire évoluer vers une
diminution des déchets et une amélioration radicale des
centrales existantes. Avec le premier parc éolien potentiel
d’Europe, notre région méditerranéenne
ensoleillée et la seconde agriculture mondiale, nous devrions
nous passer de pétrole comme carburant depuis dix ans. Or,
seuls les intérêts financiers et le souci des profits
immédiats, sans projet de société à long
terme, nous en empêchent.
J’ai
lu, à maintes reprises, dans différents forums, que les
signaux n’étaient dans le rouge qu’en France !
Mais qui peut dire de telles contrevérités sans en
subir les conséquences. Si l’horloge à mensonges
de Jacques Chirac peut servir de ventilateur dans le bureau de
Saint-Pierre, comme le raconte la dernière histoire
humoristique à son sujet, si lors de ses récents adieux
à la Présidence (surtout ce qui concerne les chiffres
du chômage et son engagement écologique sincère)
elle aurait même pu servir d’hélicoptère à
forte puissance de levage, que dire de celles des personnes qui
affirment froidement que le Monde se porte bien.
Les
chiffres économiques de certains pays, selon les critères
néolibéraux, comme la Chine et l’Inde sont bons
!!! Oui mais…
- Les millions de cas d’empoisonnements
industriels en Asie
- Les millions de laissés-pour-compte
sur toute la Terre
- Les enfants misérables mourant de faim
par légions entières
- Les enfants qui travaillent
dans les mines, dans les fonderies pour des salaires à
pleurer
- Les enfants qui périssent dans des accidents du
travail dont les circonstances tiennent du Moyen-Âge
- Les
pollutions catastrophiques de l’air, de la mer de la terre
-
La disparition de 60% des espèces vivantes terrestres
- La
diminution des réserves de vie marine de 70% en 30 ans
-
Les océans qui ont monté de 50 centimètres en 15
ans, comme j’ai pu le constater dans le port de Bretagne où
je passe mes étés
- Et enfin la menace de l’arrêt
du Gulf Stream, pesant sur l’Europe du Nord, qui ferait chuter
la température moyenne de notre continent de 7°
centigrades, augmentant notre production de gaz carboniques de 70% et
tuant par an, 1500000 personnes de froid et de faim dans la
Communauté Européenne.
Ceux là d’indicateurs,
vous les trouver comment ? Et les Néolibéraux, ils n’en
sont peut-être pas responsables, hein ?!!! Nous pouvons dire
sans conteste qu’ils ne sont pas responsables de l’assassinat
du Duc d’Autriche ! Mais, depuis 1968, en France, ils ont tenu
de concert l’Elysée et l’Assemblée
Nationale pendant 28 ans, contre 11 ans pour les représentants
de la Gauche en général. Ont-ils tenu compte des
avertissements de René Dumont qui décrivait en 1974,
par le menu, tous nos problèmes actuels ? Leurs petits copains
Anglais et Américains, offerts aux anglo-saxons sous la forme
des modèles de luxe : Georges Bush et Magarett Tatcher avec
toutes les options, se sont succédés sans discontinuer
depuis 1950 à l’Occident. Quant à leurs
homologues totalitaires rouges de l’Est, ils ont duré de
1917 à 1990 et sont, depuis peu, remplacés par des
capitalistes d’origine soviétique contrôlée.
Jusque
quand Sarkosy, Bayrou et les loups libéraux de l’Hexagone
vont-ils nous faire croire que leur idéologie est saine,
fonctionne sans défaillance et surtout, qu’elle ne
précipite pas notre Nation en particulier et le monde en
général vers une nouvelle extinction massive comme
celles des ères géologiques Primaire puis Secondaire ?
Pour
nous convaincre de l’immense incompétence de tous ces
décideurs, patrons de grandes entreprises et politiciens
gouvernementaux, il suffit de regarder leurs résultats, mais
pas ceux des organismes officiels qui sont adaptés en fonction
des mutations potentielles, en Province, menaçant leurs
directeurs. Regardez autour de vous, les SDF de plus en plus nombreux
dans les rues, les offres d’emplois ridicules, proposées
dans les journaux ou bien les agences spécialisées,
demandant dix ans d’expérience pour des postes qui
n’existaient pas il y a 5 ans, les prix des produits vitaux qui
s’envolent comme des missiles balistiques, les usines qui
ferment, l’Ouest France qui situe notre pays au 4ème
rang du commerce mondial et qui l’annonce au 7ème du PIB
(Et personne ne relève cette bourde pharaonique) !!! Tout
cela, comme l’affaire d’EADS : dernier exploit en date,
des décideurs et des politiciens libéraux, devrait
faire prendre conscience aux français des vrais problèmes
de notre pays.
Ils sont :
- L’incompétence des
plus hautes sphères politiques et industriels
- La gestion
lamentable des ressources humaines et la non reconnaissance du
travail des classes moyennes et des services publiques
-
L’incohérence de nos critères d’évaluation
économique
- L’incapacité de nos outils de
production de s’adapter aux contraintes environnementales et
démographiques
- Enfin, le défaitisme français
qui consiste à penser que notre pays, alors qu’il
dispose d’un potentiel d’indépendance énergétique
presque aussi fort que celui de l’Islande et une démographie
relativement contrôlée, n’est pas capable, non pas
de donner des leçons aux autres Nations, mais de vivre sa vie
en protégeant son environnement ainsi que son mode de vie,
sans être obligé d’adopter systématiquement
les erreurs des autres.
Une
dernière illustration des horreurs que peuvent nous faire
avaler les libéraux sans que la France ne tousse. Dans un
reportage récent les journeaux tentaient de nous faire pleurer
sur le sort des pauvres petits patrons d’entreprise partis
vivre en Belgique car ils payaient trop d’impôts sur le
revenu, en France. Moi, j’ai remarqué d’abord
qu’ils roulaient presque tous dans des 4X4, gros producteurs de
CO2, sans équipements GPL, coûtant, au bas mot, 10 ans
de SMIG. J’ai constaté aussi que certains payaient 4
millions d’Euros d’impôt. J’ai calculé
que cette somme me permettrait d’exister sans travailler, en
améliorant mon train de vie de 500 Euros mensuels (le coût
du transport vers mon labeur), pendant 200 ans. Et pourtant tous ces
pauvres gens se plaignaient qu’ils ne leur en restaient pas
assez sur leur paye de l’année !!! Mais de qui se
moquent-ils ? Surtout l’un d’eux qui avait monté
une entreprise de logiciels performants !!! Si c’était
le cas, comment se fait-il que les Ordinateurs Européens
grand-public fonctionnent sous Windows ?!!!.
Et
bien personnellement, je bosse 11 heures par jour comptées 7
par des DRH et des politiciens totalement hors service des
neurones. Je gagne 1700 Euros par mois car personne ne peut me payer
des heures supplémentaires. On ne finance pas mon transport en
train, et bien que je le déclare en frais réels au
fisc, il me reste tout de même 1 mois de salaire par an à
refiler à l’Etat. Mais moi, je n’ai pas les moyens
de me tirer en Belgique et d’y vivre dans un manoir de luxe.
Honnêtement,
si Sarkosy ou bien Bayrou devenait président, je me sentirai
comme un français sincèrement patriote, après la
défaite de 1939. Je crois et je suis attachée aux
valeurs de la justice, à la reconnaissance des qualités
au travail de chacun, au respect des droits fondamentaux de l’homme
: un salaire décent puis un métier gratifiant ainsi
qu’un logement convenable, étant de ceux-là. Je
pense aussi que si José Bové ferait un excellent
ministre de l’environnement et de l’agriculture, il ne
pourrait pas accomplir certaines tâches du rôle
présidentiel, car il est trop franc. L’hiver venu, il
faut savoir hurler, non pas avec, mais comme les loups. Aussi, il en
est incapable, comme moi d’ailleurs.
Je
pense que cette fois, il
est vital que notre pays échappe à l’absolutisme
néolibéral en refoulant les dignes représentants
de cette tendance.
La France doit retrouver de grands projets industriels et sociaux à
défendre pour se donner les moyens techniques et financiers de
progresser. Il devient impératif qu’elle recentre sa
société sur l’homme et l’environnement à
long terme et non plus sur les profits boursiers exclusifs.
Enfin, la Nation doit mettre sur les bancs de
l’Assemblée Nationale une force d’arbitrage
représentant les écologistes et les Anti-Néolibéraux
suffisamment puissante pour tempérer les déviations
économiques pouvant tenter la Présidente que nous
devrions élire. C’est
la seule et dernière chance démocratique de notre pays
!!! La destruction de l’environnement et du potentiel social
mais aussi industriel de notre Civilisation, provoquera la domination
inexorable des extrémismes politiques et religieux les plus
violents qui grondent déjà dans notre Monde. Aucun état
ne sera épargné par ces fléaux et la chute de
l’Humanité sera inexorable. L’impéritie de
Jacques Chirac et des Ministres à qui il avait confié
la France l’a fait reculer dans tous les domaines :
technologique, social, industriel, environnemental et même
culturel. Oui, puisque sclérosés par une démarche
néolibérale, les éditeurs de livres et les
producteurs de cinéma français sont incapables de
produire un succès mondial depuis « Amélie
Poulain », depuis quatre ans, désormais !!!
Si
l’élection de Ségolène Royal n’est
pas entièrement satisfaisante, elle repoussera un peu les
dangers du fléau libéral. Elle devrait obtenir le
rétablissement du scrutin proportionnel qu’elle a
proposé. Le risque est de remettre l’extrême
droite en lice, certes. Mais cela permettrait tout de même de
constituer, avec les écologistes, les communistes sincères
et les antilibéraux réalistes une force d’arbitrage
nécessaire au fonctionnement de la démocratie. Car le
système américain qui consiste à choisir à
chaque fois entre le désastre et la catastrophe n’est
pas spécialement performant.
Je
prie pour le sursaut du bon sens, non pas chez les politiques ou bien
les décideurs industriels, cela fait longtemps que je ne crois
plus au Père Noël, mais chez les Français.
Si
cette fois nous passons à côté, nous n’aurons
plus de nouvelle chance, la fin se produira trop tôt…
J’espère
que les forums auxquels je destine ce texte auront le courage de le
publier et de le communiquer à Madame Ségolène
Royal. Il
est urgent qu’elle entende bien les messages de tous les
Français, pas seulement ceux qui sont résignés à
supporter le schéma obsolète qui nous étouffe
maintenant depuis plusieurs décennies.
Aura-t-elle la possibilité d’agir si elle entend. Mais,
rien n’est moins sûr…
Guy
RICHART,
TGV
Rennes-Paris : le 15 mars 2007.
PETITE CHRONIQUE
D'UN GOUVERNEMENT FACHO ET REAC
(y a du souci à se faire, plus la peine de détourner la tête et de regarder ailleurs...)
Envoi
par Richard Moyon
pour
pour RESF (Réseau Éducation
Sans Frontières) : http://www.educationsansfrontieres.org/
16
mars 2007
L'HOMME
QUI SOUILLE CE QU'IL DIT AIMER
Deux
jeunes hommes, victimes de persécutions dans leur pays, ont
été renvoyés à leurs bourreaux car, selon
la sentence favorite du ministre de l'Intérieur, « ils
avaient vocation à être reconduits dans leur pays ».
Ce qui a été fait. Issa est en prison au Tchad,
Elanchelvan a été exécuté par l'armée
sri lankaise..
A Marseille, un jeune kurde de 19 ans, risque de
mourir, tabassé et drogué à chacune des
expulsions qu'il refuse (Il y a déjà eu
deux tentatives et une troisième est prévue demain), en
grève de la faim depuis une semaine et partiellement (les
premiers jours et de nouveau ) en grève de la soif. Il ne
tient plus debout et ne reçoit pas de soins, mais il ne veut
pas rentrer en Turquie où son père a déjà
été en prison et où il sera enfermé comme
déserteur et kurde....
Ces
derniers jours l'OFPRA et le ministère de l'intérieur
ne cachaient pas leur satisfaction de voir le nombre de réfugiés
diminuer de façon spectaculaire (-38%). Selon eux, grâce
aux réformes énergiques de ces dernières années,
les « faux » réfugiés seraient, soit
dissuadés d'arriver sur le sol français, soit traités
sans faillir (92% de rejet) et expulsés. Force est de
constater que la belle mécanique de cette machinerie
administrative et policière ne s'embarrasse guère des
pertes humaines. Mais les responsables politiques continueront sans
doute à promettre la main sur le cour que la France restera
une « terre d'asile ».
Ces victimes de la politique de démagogie anti-immigrés ne sont pas des enfants. Ils n'ont jamais été scolarisés en France. Mais la situation dans laquelle les autorités françaises les ont plongés concerne tous les élèves, tous les enseignants et tous les parents de ce pays et donc le RESF pour la honte que suscitent de tels événements. Le RESF invite les enseignants et les parents d'élèves à les commenter auprès des jeunes. Chacun doit mesurer les conséquences d'une politique qui piétine dans les faits le droit d'asile établi par la Convention de Genève et fait de ses initiateurs les complices indirects des assassins et des tortionnaires vers lesquels on renvoie les réfugiés déboutés.
Monsieur Sarkozy ânonne après Monsieur Le Pen « La France, on l'aime ou on la quitte ». Il y a erreur, Monsieur Sarkozy n'aime pas, il souille !
*************************************
23
mars 2007
LA
POLICE EMPLOYEE A TRAQUER LES ENFANTS DE PARENTS SANS PAPIERS
ET A ARRÊTER LES DIRECTRICES D'ECOLES MATERNELLES QUI LES DEFENDENT :
PREFIGURATION DE LA REPUBLIQUE SARKOZIENNE
?
L'affaire de l'école de la rue Rampal (Paris 19e) est une sorte de parabole et, peut-être, une anticipation de ce qui attend la société si le ministre de la chasse à l'Enfant atteignait son objectif.
Mis
en demeure de battre cette année un nouveau record de nombre
d'expulsions de sans papiers fixés par le ministre de
l'Intérieur, des policiers se sont présentés par
deux fois cette semaine à la porte de l'école Rampal
pour y interpeller la première fois la tante sans papiers d'un
élève, la seconde fois un grand-père dans la
même situation. Les deux fois les choses se sont mal passées
: aux parents d'élèves qui demandaient ce qui se
passait, les policiers ont répondu de façon rogue. A
ceux qui s'indignaient de voir des parents innocents interpellés
sous les yeux des enfants, ils ont répliqué en les
bousculant et en projetant des gaz lacrymogènes au beau milieu
d'une petite foule d'élèves de maternelle, de mères
et d'enfants en poussettes !
Il
ne s'agit ni d'initiatives intempestives de policiers maladroits, ni
de bavure. La preuve en est que ce matin, la directrice de l'école
maternelle Rampal était convoquée au commissariat de la
rue Erik Satie où elle a été mise en examen pour
« outrage et dégradation de biens publics en réunion
». Il semblerait que les autorités aient envisagé
(avant d'y renoncer devant le tollé) de convoquer d'autres
personnes pour d'éventuelles mises en examen.
On
est en plein délire sarkozien ! La police n'a-t-elle
réellement rien de mieux à faire que d'aller
interpeller une mère et un grand-père à la porte
d'une école pour la gloire d'un ministre arriviste ? Quelle
image donne-t-elle en se comportant de façon violente à
l'égard d'enfants de maternelle et leurs parents ? Qui peut
estimer légitime la mise en examen sous un motif grotesque
d'une directrice d'école maternelle « coupable »
d'avoir voulu protéger des parents (innocents !) de deux
élèves et les enfants dont elle est responsable.
L'indignation soulevée par cette affaire a conduit les
autorités à renoncer à la mise en examen au
motif grotesque pour « outrage et dégradation de biens
public en réunion » de la directrice.
Ces
événements surviennent après la rafle des sans
papiers venant aux restos du cour à Belleville, après
la mise en examen de Florimond Guimard, instituteur et militant RESF
de Marseille « coupable » d'avoir défendu un père
d'élève expulsé, de Kadidja, militante de
l'Apeis « coupable » d'avoir protesté dans un
avion contre l'expulsion d'un étudiant malien, de Michel
Guérin « coupable » d'avoir dénoncé
vivement la politique de Sarkozy, du placement en garde à vue
d'un militant et d'une marraine citoyenne à Strasbourg.
Du
fait des ordres du ministre et du gouvernement, la police passe les
bornes. Il est temps, grand temps, que des voix s'élèvent,
y compris des rangs de la police et de la haute fonction publique,
pour dire que ça suffit. Que le temps de la République
de la chasse à l'enfant et de l'emprisonnement de ceux qui les
défendent n'est pas encore venu.
Richard MOYON
Envoi
de Charlotte Grenat : http://c.grenat.free.fr/
pour
Mathias
Quillard et Gersende Michel
La culture en danger !
Message
original sur http://listes.rezo.net/mailman/listinfo/cip-idf
ou http://archives.rezo.net/cip-idf.mbox/?format=atom
Bonjour
à tous...
Je me permets de vous adresser ce mail afin de
vous faire partager la mésaventure dont j'ai été
tout à la fois le témoin et l'une des victimes...Une
mésaventure source pour moi d'un profond malaise et d'une
totale incompréhension ; sentiments que vous partagerez,j'en
suis sûr au terme de cette lecture... Une mésaventure
enfin qui m'a touché à plus d'un titre ; et je vais
donc vous expliquer pourquoi... Je travaille à l'heure
actuelle en tant que permanent pour une compagnie de danse
contemporaine grenobloise. Une compagnie qui est par ailleurs
adhérente au SYNAVI, Syndicat National des Arts Vivants, au
sein duquel je m'investis depuis maintenant quelques mois... Par ce
biais, j'ai été mis au fait des contrôles et des
méthodes inadmissibles dont ont été victimes
nombre d'intermittents du spectacle depuis quelques mois ; contrôles
qui ont, IL
FAUT LE RAPPELER,
entraîné l'effondrement d'un certain nombre de troupes
et compagnies, et mis sur la paille et abaissé au rang de
CRIMINEL
d'honnêtes gens et travailleurs du spectacle, qui n'avaient
commis d'autres fautes que celles d'avoir fait confiance à
leurs employeurs quant à leurs modes de déclaration ou
d'avoir, faute de pouvoir faire autrement au regard des possibilités
offertes par la législation française, occupé en
tant qu'intermittent des fonctions de direction artistique... Ceci
pour poser le cadre.
Mais venons en aux faits, Je suis artiste musicien ; je devais donc jouer vendredi dernier (16.03.07) au Brin de Zinc à Chambéry avec le groupe Tikipoon dans le cadre d'un festival reggae. Rien à signaler jusque-là, mise à part une petite discussion de comptoir avec le responsable de salle dans l'après midi, juste avant nos balances, qui me signalait la venue régulière (et notamment la veille) de la police nationale aux soirées organisées par le Brin de Zinc. Une police décrite au passage comme relativement agressive lors de ses visites... 22 h 30 : nous entamons notre concert. 20 minutes de set et toujours rien à signaler... Et soudain, alors que nous commençons notre huitième morceau, les lumières s'allument brusquement, et le responsable de salle monte sur scène, nous annonçant au micro : "Nous sommes désolés mais la police va devoir procéder à un contrôle généralisé." Je vous dirais au passage que près de 180 personnes étaient présentes à ce moment là !!!
Et,
en effet, nous voyons alors rentrer dans la salle trois policiers en
uniformes et armés (est-ce avec ce genre de provocations que
l'on va calmer le climat d'insécurité dont la France se
fait l'écho ?), et qui procèdent alors bel et bien aux
contrôles proprement dit. Evidemment, 180 personnes à
interroger, c'est long... 40 minutes s'écoulent durant
lesquelles nous patientons tous, nous musiciens et spectateurs, en
espérant que le concert puisse reprendre. Et au terme de cette
véritable inspection en salle, on aggrave encore les faits en
voyant avec stupéfaction les policiers monter sur scène
et venir nous interroger à notre tour !!! Le type de questions
posées ? Je vous le cite dans le mille !!! "Qui
êtes vous ? D'où venez vous ? Avez-ous signé
un contrat pour le concert de ce soir ? Etes vous en association ?
Quelle est votre activité ? Qui est le président ?
Détenez vous la licence d'entrepreneur ?"
Nous tâchons d'être le plus clair sur la situation
en répondant aux différentes questions (amis artistes
de tous bords, je ne vous fait pas de dessins, c'est effectivement
très facile quand on est en pleine prestation de se
préoccuper de ce genre de problématiques...) en restant
le plus courtois possible. Suite à quoi le policier prend
congé et descend du plateau, tout en n'oubliant pas au passage
de relever l'identité, l'adresse du domicile du chanteur du
groupe et son numéro de téléphone. Et le concert
reprend, pour finalement arriver à son terme 45 minutes
plus tard...
Ma
question et ma remarque sont simples :
MAIS
A QUI AVONS NOUS AFFAIRE ? A LA POLICE ? AUX RENSEIGNEMENTS GENERAUX
? A LA DIRECTION DEPARTEMENTALE DU TRAVAIL ?
Et
à quoi rime cette manière de procéder ?
IL
S'AGIT UNE FOIS ENCORE D'UNE VERITABLE AGRESSION AUX LIBERTES
INDIVIDUELLES, A LA PROPRIETE PRIVEE ET PLUS ENCORE D'UN VERITABLE
DENI DE L'OBJET ARTISTIQUE !!! A T-ON ENCORE LE DROIT D'ETRE
ARTISTE EN FRANCE AUJOURD'HUI, ET POUR COMBIEN DE TEMPS ?
J'ai mal pour la culture française, et j'ignore encore
le traitement... C'est pourquoi je m'associe à tous ceux
qui ont déjà souffert de ces procédures, de ce
véritable abus de pouvoir et de cette atteinte à
la démocratie, qu'ils soient artistes ou techniciens, pour
lancer un appel : MOBILISONS
NOUS !!!
QU'ATTENDEZ
NOUS POUR REAGIR ?
LE RETOUR DES GESTAPO ET DU REGIME DE
VICHY ? CAR LES METHODES SONT LES MÊMES ! ALORS AGISSONS
!
Mathias
QUILLARD,
artiste
musicien et permanent pour une compagnie de danse contemporaine
grenobloise
relayé
par
Gersende MICHEL :
metteur(e) en scène et directrice artistique
Envoi par
CIP-IDF (Coordination des Intermittents et Précaires d’Ile
de France) :
http://www.cip-idf.org/index.php
TOUS
NE MOURRAIENT PAS, MAIS TOUS ÉTAIENT TOUCHÉS
Les
animaux malades de la peste , Jean de la Fontaine.
Les
contrôles dans le secteur du spectacle vivant et de
l’audiovisuel obéissent à une volonté
politique.
Ces contrôles sont programmés depuis août 2003, c’est une des rares promesses tenues par le gouvernement pour répondre au mouvement des intermittents. Arrestation au domicile, menotte, fouille au corps, 48 heure de garde à vue : les témoignages d’intermittents victimes d’un contrôle Assedic à Annecy ont été l’occasion de prendre conscience de ce qui se passe depuis un an.
Combien d’entre nous ont sombré en silence, combien ont été contrôlés soit par l’URSSAF(assiettes des cotisations, salaires non-conforme aux conventions collectives), soit par les Assédics (contrôle mandataire, AUDIT, DUE manquantes), soit par les DRAC (licence d’entrepreneur de spectacle), soit par les COLTI -comités opérationnels de lutte contre le travail illégal- (Travail dissimulé ) ? Les témoignages que vous pouvez lire sur le site racontent les difficultés, les angoisses vécues, les mois d’attente, les découragements et les sommes astronomiques à rembourser aux Assédics.
Brisons le silence, ne nous plaignons pas, portons plainte !
Après
trois ans de lutte et de propositions, le ministre de la culture veut
nous faire croire que la solution réside dans le protocole du
18 avril 2006 - non encore signé - et le fonds de
professionnalisation imaginé par le gouvernement. Il ose
parler de politique de l’emploi alors que chacun sait que
jamais la « marge artistique » des théâtres
n’a été aussi faible voire inexistante. Où
sont les budgets qui permettraient de payer cette fameuse «
politique de l’emploi » ? Pour l’heure le seul
financement qu’a trouvé le ministre est dans la
trésorerie des compagnies et dans le portefeuilles des
intermittents : dans les acrobaties financières des
associations et dans le bénévolat des artistes et des
techniciens. Et, voilà qu’on nous apprends que le même
homme dont l’impuissance politique nous condamne à la
fraude, réclame la répression de cette fraude.
Nous n’avons pas honte de ce que nous sommes. Nous n’avons pas honte de nos pratiques. Nous ne sommes pas des escrocs et nos structures de productions ne sont pas des associations de malfaiteurs. Nous refusons de vivre dans la peur et l’hypocrisie, dans ce monde du contrôle bureaucratique, du petit arrangement entre l’excellence artistique et la nomenclatura culturelle, de la délation et de la répression obtuse . Qui peut croire qu’il sera possible de sortir seul de cette nasse (charte pour l’emploi, croisement autorisé des fichiers des caisses, ordre de mission du COLTI, etc. sans compter l’application du protocole qui continue ses ravages) vers laquelle on nous dirige ? Certes, on peut penser que nous ne serons pas tous contrôlé, mais qui sera certain de ne jamais l’être, et de ne jamais être condamné ? Face au contrôle il est impératif d’être solidaire et de montrer que nous sommes nombreux et déterminés à ne pas nous laisser faire.
Voilà pourquoi nous vous proposons de nous envoyer votre témoignage ou de répondre à ce questionnaire pour pouvoir ensuite recouper toutes les informations, faire un bilan sur les formes, les techniques de contrôle, s’approprier les systèmes de recours, vous informez sur vos droits, sur les législations. Cette dernière étape est en cours, grâce aux témoignages envoyés depuis 2003 à la CIP, mais ils ne suffisent pas, l’expérience des uns sert toujours aux autres. Pour pouvoir enrayer cette machine infernale, nous devons la connaître au mieux.
Être
démocrate, c’est être délivré de la
peur !
Vous
avez été contrôlé ?
Par qui ?
Sur quoi a porté ce contrôle ?
Sur combien d’années d’activités ?
Combien de temps cela a duré ou depuis combien de temps ça dure ?
Comment cela s’est-il passé ?
Comment cela s’est-il terminé ?
Envoyez vos témoignages en écrivant à : cap(mettre arobase)cip-idf.org
CIP-IDF
Via le site d'Actuchomage.org : http://www.actuchomage.org/index.php
CHOMAGE : MENSONGES ET MAGOUILLES
L’ANPE préparait depuis janvier un suivi mensuel des chômeurs consistant à les sélectionner selon leur profil et à intensifier les contrôles.
[Plus d'un an déjà et on a vu les résultats : une brutale diminution des chômeurs !... J-J]
page
d'origine :
http://www.actuchomage.org/modules.php?op=modload&name=News&file=article&sid=1492
Une petite révolution se prépare, en catimini, à l’ANPE. Conformément à l’annonce du premier ministre en juillet, l’Agence pour l’emploi mettra en place, à partir de janvier, un «suivi mensuel» des demandeurs d’emploi. L’objectif affiché était d’offrir un meilleur «accompagnement» aux chômeurs, en les recevant tous les mois contre six mois actuellement.
Un document préparatoire de l’ANPE Île-de-France, que l’Humanité s’est procuré, montre que les intentions du gouvernement sont tout autres : désormais l’ANPE sélectionnera les chômeurs en fonction de leur «profil», s’occupera en priorité des plus facilement reclassables pour accélérer au maximum leur reprise d’emploi, et laissera les autres sur le bord de la route. Datée du 9 novembre dernier, cette note interne sur le suivi mensuel stipule que «l’objectif général est l’accès ou le retour à l’emploi sans perte de temps» des chômeurs. «En articulation avec l’ASSEDIC, cette population est segmentée en fonction de ses risques de chômage de longue durée.» Lors du premier entretien, le conseiller doit faire un «diagnostic» sur le chômeur en fonction de son profil personnel (y compris la nationalité !) par rapport au marché du travail local, et l’orienter vers un des quatre «services différenciés».
1.
Parcours express
Le
parcours 1 (15% à 20% des effectifs), intitulé «trouver
un emploi en trois mois», est un «parcours express»
pour les chômeurs fraîchement inscrits, travaillant dans
des secteurs où il y a des offres. Il s’agit de les
«prendre en charge immédiatement», pour «augmenter
le volume des sorties dans les premiers mois». Le conseiller
les reçoit au moins tous les quinze jours et «intensifie
les propositions d’emploi», mais ne leur propose aucune
formation.
Donc, pression accrue et reconversion interdite ! Cela
concernerait 15% à 20% des chômeurs. On pense
naturellement aux secteurs «en tension» comme le BTP, la
restauration.
2.
Deuxième classe
Le
deuxième parcours (50% des effectifs) s’adresse aux
chômeurs ayant échoué au parcours 1 ou présentant
un risque chômage plus élevé. Ils suivent un
parcours dit «classique», avec pour but une «légère
adaptation au marché du travail». L’ANPE leur
propose des emplois aidés, des formations de moins de 300
heures. Le suivi est mensuel à partir du quatrième mois
de chômage seulement, et doit permettre de «mesurer»,
puis «réduire» les écarts entre «le
positionnement de la personne, les moyens mis en oeuvre et les
besoins du marché».
3.
Chômeurs sous-traités
Le
troisième parcours (25% des effectifs) réunit les
chômeurs qui «d’entrée de jeu, ont une
problématique de projet professionnel ou de positionnement sur
le marché». Ces services sont carrément
«co-traités ou sous-traités» par d’autres
institutions que l’ANPE.
4.
Les abandonnés
Enfin,
le parcours 4 (5% des effectifs), intitulé «renouer avec
une activité», s’adresse aux chômeurs en
très grande difficulté, avec des dispositifs très
encadrés. Il «suppose que l’ANPE élargisse
son champ de co-traitance», autrement dit qu’elle
externalise cette activité.
Avec ce profilage des chômeurs, l’ANPE met fin officiellement à l’égalité de traitement censé être la marque d’un service public. Les chômeurs du parcours «express», immédiatement employables, subiront une pression accrue pour prendre le premier emploi venu, rabaisser leurs exigences, et sortir des ASSEDIC. Pour les autres, la mensualisation du suivi entraînera une explosion mécanique des radiations pour «non-réponse à convocation» mais aussi pour «refus d’emploi ou de formation», selon le nouveau système de sanctions entré en vigueur cet été. Au final, le gouvernement pourra afficher une baisse des chiffres du chômage, les ASSEDIC dirigés par le MEDEF feront des économies, et les employeurs trouveront une main-d’oeuvre de moins en moins coûteuse.
Pour mater la réticence des conseillers ANPE à pressurer et radier les chômeurs, la direction prévoit une individualisation du travail. «Chaque conseiller est responsable d’un portefeuille de demandeurs d’emploi», précise la note, ce qui permet un «suivi des contributions individuelles», alors que le travail était jusqu’à présent évalué par agence. Cela ouvre la porte à toutes les pressions pour que l’agent se plie aux objectifs : par la carotte (un système de primes) ou le bâton (la menace d’une insuffisance professionnelle pouvant conduire à un licenciement). La note insiste sur cette nouvelle culture du métier de conseiller ANPE, axée sur le «résultat» en fonction des «exigences du marché», et non plus sur le conseil.
(Source : L'Humanité)
Envoi
de Gilles Delcuse : http://destroublesdecetemps.free.fr/index.htm
pour
Quentin (Mouvement Pour la Liberté)
Il
y a un an, l’état d’urgence était décrété,
avec son couvre-feu… Afin de rappeler à Sarko et ses
sbires que l’espace est à nous, que la seule et
véritable urgence est ailleurs ; nous allons veiller…
TOUTE LA NUIT DU 8 AU 9 NOVEMBRE.
Souvenons-nous
du carnaval, de la fête des fanfares, de la fête de la
musique, de quartiers libres...Terminés à coups de
matraques et de gaz lacrymogène !
Nous
saluerons la mémoire de tous ceux qui sont morts en prison
sachant que toute personne enfermée meurt et reste morte
longtemps après sa libération ; morts en se confrontant
aux flics ou simplement en tentant de leur échapper (en
particulier les exemples récents sur Montpellier et dans la
région).
Nous protesterons contre le fait que même vivant, on doit subir les contrôles d’identité permanents par les flics mais aussi par la TAM, la SNCF, le supermarché qui lit la carte bleue tout comme la banque connaît tes dépenses et tes retraits, combien te versent et te prennent ton proprio et la CAF, ton patron, l’assurance maladie, l’assurance chômage, ton hébergeur téléphonique, EDF, ton fournisseur d’internet et de télévision… tous ceux qui connaissent ton putain de « RIB », à qui tu paye par carte bleue et à qui tu fais des chèques.
On subit aussi ces contrôles d’identité à chaque fois qu’on pointe devant n’importe quelle autre administration. Et dans ce domaine c’est partout-tout le temps : à la mairie et à la préfecture pour faire ses papiers d’identités et toutes les autres formalités, à l’école, au lycée, à la fac, dans les bureaux de ceux que j’ai déjà cités et bien sûr dans les centres d’enfermement pour mineurs et dans les prisons.
Cessons le listing du contrôle. Il y a tellement de formalités qu’on se demande pourquoi les flics perdent leur temps à faire leurs contrôles, qui ont la particularité d’être ponctués d’insultes, de coups et d’humiliations. Alors que l’AS nous demande un papier de plus, une information personnelle de plus, mais avec un sourire hypocrite qui fait passer la pilule : Après tout, elle ne fait qu’obéir à son chef…
On
va parler aussi des expulsions :expulsions musclées et
violentes de l’espace public (c’est directement en
rapport avec l’anniversaire de cette nuit), mais aussi
expulsions vers des « pays d’origine » dont on se
fout (choisit-on où l’on naît ? Cela donne-t-il le
droit d’interdire aux gens de se déplacer ? Nous sommes
tous nés sur la terre et nous pouvons aller où nous
voulons dessus, non ?), expulsions enfin de nos logements, de nos
espaces intimes qui ne sont pourtant pas terribles, à part
l’énergie qu’on dépense pour qu’ils
restent agréables malgré les interdictions du syndic et
du proprio.
Nous n’oublierons d’ailleurs pas le rôle tenu par les mafieux de la mairie qui nous rejettent toujours plus loin : du centre vers la périphérie avec l’opération Grand Cœur ou les arrêtés anti-mendicité, de la périphérie vers les villages alentours avec la « réhabilitation » du Petit Bard, le système d’attribution des logements…
Ils veulent nous contrôler, qu’on fabrique leurs immeubles, qu’on défende leurs commerces, qu’on achète les merdes qu’ils nous vendent, et surtout, surtout, qu’on ferme nos gueules !
Et bien NON ! ASSEZ ! Y EN A MARRE ! Pour nous, le mot LIBERTE a un sens.
Quentin
pour
Mouvement
Pour la Liberté
Envoi
de Christiane Cappone : http://cappone.free.fr/
EN CE QUI CONCERNE LE REFUS DE VACCINATION
souci du nouveau rapport parlementaire sur les mouvements sectaires
Bonjour,
Je ne connais pas votre position sur ce sujet, mais je vous donne
l'info parce que je ne vois pas pourquoi on continue à décider
ce qui est bien pour nous... à coup d'amende et de prison.
Qu'on nous laisse choisir en toute conscience.
Amitiés.
Christiane Cappone
""""""""
De
Hedy Dargère, le 16 janvier 2007
Le
rapport parlementaire sur les mouvements sectaires qui vient de
sortir, souhaitait unifier les régimes de sanctions des refus
parentaux de vaccination de leurs enfants, en alignant toutes les
pénalités sur celles prévues à l'article
L.3116-4 du CSP sous cette forme : "le refus de se soumettre ou
de soumettre ceux sur lesquels on exerce l'autorité parentale
ou dont on assure la tutelle aux obligations de vaccination prévues
aux articles L.3111-2, L.3111-3 et L. 3112-1 ou d'en entraver
l'exécution est
puni de 6 mois d'emprisonnement et de 3750 euros d'amende".
Eh
bien, c'est chose faite : les députés ont adopté
en première lecture le 11 janvier ce texte. Valérie
PECRESSE, député des Yvelines est la rapporteuse du
projet de loi à L'assemblée Nationale. C'est une menace
que les autorités risquent d'appliquer REELLEMENT dans
certaines communautés, puis à n'importe qui, si nous ne
réagissons pas.
.../...
Il faut une levée de
boucliers pour que le décret d'application de ces
considérations de voyous ne paraisse pas.
Ci-dessous, un modèle de lettre qui peut sans doute être amélioré. A vous de jouer :
_________
Madame le Député,
Nous vous contactons à propos du projet de loi qui stipule : "le refus de se soumettre ou de soumettre ceux sur lesquels on exerce l'autorité parentale ou dont on assure la tutelle aux obligations de vaccination prévues aux articles L.3111-2, L.3111-3 et L. 3112-1 ou d'en entraver l'exécution est puni de 6 mois d'emprisonnement et de 3750 euros d'amende".
Comme de nombreux parents, nous sommes abasourdis par de telles considérations administratives qui oublient le rôle fondamentalement biologique et personnel de l'immunité et donc de la santé. La France s'est singularisée par des retards graves et des scandales concernant la santé et l'environnement (hormones de croissance, amiante interdite tardivement, distilbène interdit tardivement, BCG inefficace + abandonné + non obligatoire partout sauf ici, directives européennes non transposées...)
La coupe est pleine et maintenant, alors que les prix Nobel de médecine 1982 (sur le typage HLA) et 2005-06 (sur les RNAi) donnent des pistes pour expliquer les effets indésirables et les échecs des vaccins sur certaines personnes, le législateur fait preuve de son incohérence en rapportant les vaccinations à un acte administratif / pénalisable alors qu'il est avant tout médical, purement personnalisé et personnel (dans le cadre de la Loi Kouchner du 4 mars 2002, art 1111-4 sur le libre consentement et l'information).
Bref, ne faisant partie d'aucune secte, mais étant pourvus d'esprit critique, nous sommes scandalisés par cette dérive, espérons n'avoir pas à faire intervenir l'arsenal procédurier (avocats, etc.) pour réagir face à l'application éventuelle de ce projet de Loi, si les décrets paraissent.
Pardonnez notre ton et notre colère, mais vraiment, nous n'en revenons pas qu'en 2007, on puisse proposer des textes pareils, au vu des connaissances actuelles en immunologie, sauf sous la pression des laboratoire pharmaceutiques. La santé est trop précieuse pour être appropriée par quelques lobbies, qui ont tout intérêt à vendre le plus de médicaments et pas le contraire.
Nous comptons sur vous pour que le discernement puisse voir le jour et que la France s'aligne sur ses voisins européens, qui ont levé l'obligation vaccinale depuis longtemps ou ont admis la clause de conscience.
Dans cet espoir, nous vous prions de croire, Madame, en notre vigilance citoyenne et en l'expression de nos meilleures salutations.
""""""""
Note
à J-J :
confer
: http://www.senat.fr/seances/s200702/s20070212/s20070212002.html
Le projet de loi a été
adopté par le Sénat, en seconde lecture, séance
du 12 février 2007, avec un léger bémol,
en particulier en ce qui concerne l'article 27 ainsi libellé
:
***
Après
le mot : « tutelle », la fin de l'article L. 3116-4 du
code de la santé publique est ainsi rédigée : «
aux obligations de vaccination prévues aux articles L. 3111-2,
L. 3111-3 et L. 3112-1 ou la volonté d'en entraver l'exécution
sont punis de six mois d'emprisonnement et de 3 750 euros
d'amende.
***
voilà
la modification en question :
""""""""
L'amendement
n° 9, présenté par M. Lardeux, au nom de la
commission, est ainsi libellé :
A. - Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :
II. - Dans la première phrase du premier alinéa de l'article L. 3111-2 du même code, après les mots : « sont obligatoires », sont insérés les mots : «, sauf contre-indication médicale reconnue ».
B. - En conséquence, faire précéder le texte de cet article de la mention :
I.
-
""""""""
Autres
pages de référence :
http://www.senat.fr/rap/l06-205/l06-205.html
http://www.senat.fr/rap/l06-205/l06-2055.html#toc37
Liens
interressant pour se faire une idée sur le sujet (pour et
contre) :
http://www.sante-solidarite.com/vaccin.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vaccination
http://www.miviludes.gouv.fr/rubrique.php3?id_rubrique=82
http://www.ccne-ethique.fr/francais/avis/a_087.htm
http://www.onnouscachetout.com/themes/medecine/obligation-vaccinale.php
http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/vaccination/niv2/vaccins-utilite-regles.htm
Loin d'être un inventaire exhaustif, tout ceci n'est qu'un échantillonnage,
qu'est-ce qui nous attend demain ?
...
DOSSIER
L'ART MIS A L'INDEX
C'est peu de dire que la culture est le parent pauvre du budget de l'Etat français et qu'elle est une préoccupation mineure pour nombre de gens, l'art est en souffrance et les artistes sont attaqués de toute part, comme ils ne l'ont pas été depuis des siècles et peut-être jamais en Europe ! Les milieux de la culture sont par essence, réfractaires au style de société voulue par l'utilitarisme libéral ; donc ils sont devenus une cible privilégiée. Retournons-nous à l'âge de pierre ? Ou mieux encore, la "révolution culturelle" des néocons français va-t-elle être plus efficace que celle de Mao Zedong ou Pol Pot en Asie ?... M'est avis qu'on ne va pas tarder à le savoir si on laisse faire !
Envoi
de Cristina Castello :
http://www.cristinacastello.com/
pour
Jean-Claude
Picavet : http://perso.wanadoo.fr/jcp.sculpteur/
?
Libres
réflexions avant les présidentielles
La
place de l’art dans l’industrie culturelle est de plus en
plus posée tel un alibi de créativité, autant
que l’expression est souvent absente de la communication. De
plus en plus dans les sociétés occidentales auto
proclamées développées, la culture tend à
remplir un rôle de palliatif, les grandes réflexions sur
l’art et la place de la culture dans le développement
économique et social remontent à une autre époque.
Les ministères de la culture et de la jeunesse et des sports, sont en France des vestiges d’une volonté de l’état de nourrir la nation d’éducation populaire et d’ouverture au monde. Des politiques de Malraux et de Léo Lagrange, les ministres successifs rajoutent des paillettes ou du lustre entre patrimoine et vitrine de l’art contemporain, entretienne un flambeau sans alimenter ce qui fait la flamme. Le monde évolue et les politiques restent, nous laissant comme des vaches regarder les trains ; ce alors que nous artistes, constituant la vie artistique, nous sommes spectateurs de l’économie culturelle et des politiques d’habillage d’une identité sans âme.
Les idées de la fin du 19eme prolongeaient les idées des lumières, de remplir cette fonction essentielle de l’état d’accessibilité à tous d’un patrimoine d’expression et de projection d’un imaginaire fondateur du rayonnement d’identités ouvertes.
Ces idéaux restent gravés comme des promesses de justice et de libre expression.
Comment s’étonner d’une mondialisation qui rétrécie le monde à la visibilité des intérêts sonnant et aussi trébuchant sur la misère du monde, à ce qui se lie sans relier, à une économie de l’image dans l’immédiateté d’une vision sans regard. Nombrilisme de masse, d’individus sériels ou le rêve est l’ailleurs, en quête de sens entre être et exister, quand se réaliser dans la vie quotidienne est souvent se résigner à accomplir sa liberté en marge, quand la quête de sens et la réalisation personnelle devient un marché de ceux-là même qui utilisent la culture et l’âme humaine comme des cibles de sensibilités. Un sensible insensé dans le monde contemporain ou même les candidats à administrer les choses publiques voudraient se vendre ou se placer comme des parts de marchés dans l’opinion publique…
Serions-nous comme Alceste ou Don Quichotte de dénoncer éperdument l’hypocrisie ? Quand nous savons que sur une œuvre, l’on peut tricher mais pas sur une carrière entière de faire illusion.
Qu’avez-vous en tête candidats et candidates, d’idées pour la vie culturelle entre marché de masse et prestige, avez-vous déjà des grands projets en tête de sanctuariser votre présence ? Ou gardez-vous quelques idéaux pour une créativité présente dans l’espace public ?
Nous pouvons vous aider à sortir de Machiavel pour fréquenter d’autres auteurs, comment animer les politiques de la ville et créer du lien social, si tout est calculé d’une rationalité sans ce que Rabelais « par le rire » préconisait de conscience contre « la ruine de l’âme ».
La différence entre un TGV et un énarque est qu’en déraillant l’un s’arrête…Et bien nous avons tous su continuer de créer en déraillant mille fois ! Et même sans politiques publiques, sans soutiens des élus ou des administrations, sans mécène et sans raisons objectives de revenus ou de considération nous sommes des milliers d’artiste à donner ce souffle qui dérange de faire chanter la liberté de l’enchanté dans un monde entre visions cyniques et fanatisme de subjectivité identitaires ou religieuses. Les remplis identitaires et communautaires viennent d’une vision culturaliste de la vie publique, partant de catégories et de modèles, quand pour nous un modèle est sujet à variation d’un sourire d’une image fugitive…Inventer une politique culturelle à la mesure de ces enjeux, est-ce une utopie que de croire en cette compétence humaine qu’Aristote disait déjà «De l’avis général, on devient meilleur quand on est dans la plénitude de sa présence et que l’on se corrige mutuellement : car chacun prend de l’autre l’empreinte de ce qui lui plaît, d’où le poète : « car ce qui est noble naît des cœurs nobles ».
Donner sens et présence à une vie publique créative et féconde en projets de favoriser la place de chacun sur cette participation de l’œuvre au monde et non des discours sur l’œuvre… L’ouvrier était noble de participer à l’œuvre, l’artiste, tout autant. Certes, les choses restent point le salaire. «Partager le sel » : encore Aristote ; l’essence de l’être est la sueur, cette récompense de l’effort est aussi le salaire « du sel » qui permet de conserver nourriture et reconstituer ses forces autour de ce foyer où l’on partage en commun. Le mot Etat vient de Hestia : la déesse des foyers domestiques et les romains ont fait de Vesta, la déesse de la vie publique. Toujours, il y a eu des sculpteurs à asseoir le décor dans le vécu commun, et même sans Etat, il est des sculpteurs. Nous n’attendons pas des grands prêtres ni prêtresses, des promesse de vie meilleure ; tout simplement d’un Etat, de produire une culture ouverte et digne, juste et sans politique de lobbies ou de cours. Hélas ! nous avons plus à dénoncer souvent qu’à construire ; pourtant nous voulons œuvrer à la libre expression républicaine, laïque et démocratique. De construire l’Europe sociale et culturelle dans un monde ouvert…
Avec ou sans politique publique, la vie culturelle se déroule fort bien, restez ministère de la communication et la langue de bois sera bien francophone de toujours jouer la fière ; regardez-mon patrimoine, regardez comme ça brille… Pour rayonner, chacun en connaît un rayon ; mais si nous arrêtions de nous la jouer, pour réellement jouer d’une autre partition, de remettre sur la sellette les bases essentielles de ce qui est la part publique, nous serions force de proposition et de participation.
Données
plus précises à travailler…
1)
Politique territoriales ou féodalité ?
L’art
est certes l’expression de la subjectivité comme du bon
vouloir, mais il est des cadres légaux et des savoirs
d'expression qui permettent ces libertés. Nombres d’élus
et de fonctionnaires foulent les règles et la déontologie
des marchés publics et confondent leurs affinités
personnelles avec le sens commun qu’ils sont sensés
incarner.
2
) Base institutionnelle et pérennité des politiques
publiques.
Nous
ne demandons pas d’assistance ni de faveurs, juste des
politiques qui s’installent dans le temps, permettant de
pérenniser l’initiative toujours périlleuse de la
création. Exposer, sans parler du coût, est toujours un
risque pour l’artiste, quand une exposition est toujours du
prestige pour qui sait l’organiser. La culture fait vivre de
nombreuses personnes et concourt à l’image du pays, mais
combien d’artiste réellement professionnels n’en
touche que des miettes ?
3)
Le ministère de la culture ou l’art de briller en
cachant la misère.
L’administration prestigieuse est un faux nez d’une
organisation sur le fil ! L’Etat en matière de culture
fonctionne comme sa politique, génère d’énormes
ressources mais n’en dispose que peu, petit ministère
qui gonfle le torse de prestige, coquille vide de prétentions
sans enveloppes. Bureaux sans papiers ni moyens, papiers glacés
vitrines sans structures réelles de projets… Le
ministère va mal et nous ne tirerons pas sur l’ambulance,
d’autant que ce sont certains fonctionnaires qui réussissent
à faire au mieux sans moyens ni projets des politiques.
Sortir
du cliquant et de l’effet d’annonce ou des politiques de
guichet…
Jean-Claude
PICAVET
Envoi de Roselyne Capillaire
pour
Doc
Kasimir Bisou sur http://www.uzeste.com/
(site web d'expression poïélitique de la Compagnie Lubat de Gasconha)
LA QUESTION DES ACTEURS CULTURELS INDESIRABLES
ET LE DROIT A L’EXPERIMENTATION ARTISTIQUE
Source
: Uzeste Musical : politiques culturelles... [extrait :]
source :
http://www.uzeste.org/a/uploads/UzesteMusical-UUPPPC/LInteretGeneralAPorteeDeMainKBisou.pdf
dans page :
http://www.uzeste.org/a/index.php/UzesteMusical-UUPPPC/DonnerUnSensPolitiqueAuPartageCulturel
Une question d’intérêt général est la suivante : les acteurs de la musique se piquent de contribuer à la création artistique, mais sont-ils assurés que la politique publique fait une place aux créateurs de création dès qu’ils sortent de la conformité ambiante ?
Vous connaissez tous la réponse : aucun problème, surtout en France. La politique culturelle s’est toujours battue pour préserver les créateurs. Malraux nous avait donné un bon exemple avec la défense de Jean Genet et depuis les ministres et les élus à la culture des collectivités n’ont pas manqué de reprendre à leur compte le principe de la liberté absolue du créateur.
Mais cette unanimité du milieu culturel en faveur de la liberté de la création artistique est trompeuse. En effet, ce principe déontologique de liberté des arts n’a d’importance que pour ceux qui y croient. On peut certes dire que la liberté d’expression est garantie par la loi dans notre pays, mais la question de la place de la non conformité est plus vaste.
A
– Les « indésirables » de la création
face au juge
Prenons la situation des commissaires de l’exposition d’art contemporain qui a été présentée en 2000 au Capc de Bordeaux sous le titre « Présumés innocents : l'art contemporain et l'enfance ». Six ans après, un juge considère que la liberté d’expression artistique n’a conduit qu’à violer la loi qui protège les enfants contre la pornographie.
Nous voilà bien : le juge, sur la base de la compétence d’intérêt général que lui donne la loi, met en examen des responsables publics, forts honorables, de l’art contemporain ! Il le fait parce qu’à son avis, selon son interprétation personnelle, selon sa « motivation » individuelle disent les juristes, les oeuvres d’art n’étaient pas « oeuvres de l’art » mais simplement des objets pornographiques ! Or, cette « motivation » se fait sans obligation de prendre en compte les avis de spécialistes, ni même celui du ministre de la culture !
Autrement dit, les acteurs de la création artistique devraient bien songer aux conséquences de cette situation pour eux. Ils devraient laisser tomber quelques instants leurs soucis d’EPCC ou de taux de subventions, pour réclamer que l’Etat de droit affirme, dans la loi, que l’expression artistique ne ressort pas de « l’ordinaire ». Il y a bien une juridiction spécifique pour les relations du travail ou pour les relations commerciales, Il faut pour l’avenir de la vie des arts et des cultures exiger une juridiction particulière qui aurait à traiter des relations conflictuelles entre la société et les artistes, pour ne pas laisser à l’inculture de chaque juge individuel, l’appréciation du sens des arts dans la société.
Ne croyez pas que la question des artistes indésirables ne concerne que les arts contemporains. L’an dernier, il y a eu un déluge de pressions de certains parlementaires pour engager la justice dans la chasse aux musiciens de Rap, au nom de la loi sur l’antisémitisme.
Par exemple « monsieur François Grosdidier a appelé l'attention de M. le garde des sceaux, ministre de la justice, sur l'antisémitisme véhiculé par le rappeur dont le nom d'artiste est « fils de pute ». Il chante notamment : « bande de sales juifs, un coup de canif dans ta gueule, c'est tout ce que tu mérites (...) Une pensée pour Hitler qui nous est cher (...) Je sors mon Magnum pour ta gueule clic... clic, bang.., bang ! ». Sa diffusion par Internet n'en est pas moins massive, à une époque où il alimente tous les MP 3. Il lui demande si le ministère public s'est saisi de cette affaire aux fins d'identifier et de sanctionner l'auteur principal et ses complices, paroliers, interprètes, accompagnateurs, Webmaster... »
De tels propos interrogent. On peut évidemment faire une analyse politique de la réaction des députés qui s’attaquent ainsi à la liberté d’expression des rappeurs. La délégué nationale à la culture du Parti socialiste, madame Hidalgo, ne manquera pas de le faire en dénonçant la méthode employée. « Pour la secrétaire nationale à la culture, la violence des titres de rap reflète ce qui se passe dans notre société. Ce n’est pas le rap qui incite à la violence et aux débordements, c’est au contraire le désengagement politique qui motive celle-ci. Le gouvernement en place reporte la responsabilité du malaise social sur les premières victimes du système. Pour madame Hidalgo, les rappeurs expriment la réalité des problèmes qu’ils vivent. Ils ont droit d’exprimer ces malheurs qu’ils subissent. Cette liberté, individuelle et privée, doit être préservée.
Mais, une fois l’argument politique énoncé, il reste que, dans l’Etat de droit, toute chose artistique n’est pas bonne à dire. Monsieur Grosdidier demandait au ministre de la justice d’ouvrir une enquête pour infraction des rappeurs à la loi. Madame Hidalgo indique, elle, que : « Seule la justice est compétente pour exercer la censure, la morale politique ne doit pas intervenir dans la création ». Voici donc un fait de « culture », des paroles de chansons, où la politique publique est mobilisée, mais, à droite comme à gauche, il s’agit de la politique de la justice, tout comme pour l’affaire de « présumés innocents ». Le juge est appelé à arbitrer entre les différentes législations. C’est la justice qui sera le lieu où se tranchera la question des valeurs non conformes : musique ou pas ? Création ou non ? Simples expressions culturelles des tensions sociales ou transfiguration du social par l’art ? Dans l’Etat de droit, seul le juge est qualifié pour le dire.
Cette perspective pose un sérieux problème pour les acteurs culturels, dans la mesure où le juge ne dispose pas d’une législation spécifique, ni de procédures particulières pour apprécier la valeur des pratiques culturelles, encore moins, si elles ont une forme artistique.Il les jugera comme des faits de société ordinaires.
B
- Les « indésirables » de l’artistique face
à l’intérêt général venu des
autres.
Si l’on veut bien élargir la réflexion, au-delà des règles qui peuvent punir l’acteur culturel, il faut aussi s’intéresser aux règles qui rendent l’acteur culturel indésirable et ne lui permettent pas d’exister.
Les acteurs culturels pensent trop souvent que la seule question intéressante de la politique publique est de discuter de la politique culturelle. Mais l’exemple de « Présumés innocents » nous montre que la question est autre : à un moment du débat public, la lutte pour protéger les enfants de la pornographie l’a emportée sur tout autre considération, dans la détermination de l’intérêt général. On doit donc considérer que la détermination de l’intérêt général est le résultat de confrontations, de tensions, de conflits entre plusieurs politiques publiques. De ce point de vue, il me semble essentiel de considérer que d’autres politiques publiques ont été meilleures que la politique culturelle et qu’aujourd’hui, elles imposent leurs règles, leur lois, leur conception de l’intérêt général aux acteurs des arts et des cultures, et particulièrement aux musiciens ! La loi étant la loi, les acteurs de l’art ont à respecter ces conceptions de l’intérêt général. Ils doivent se mettre en conformité avec ses règles venues de la politique publique de l’environnement, de la santé publique, de la sécurité des biens et des personnes, de la défense de la propriété, du droit du travail, du droit d’auteur, etc… On n’en finirait pas de dresser la liste de toutes les règles de conformité à respecter pour avoir le droit de devenir un musicien ! ! !
Le pire sans doute, est que toutes ces exigences, fruits de la mobilisation citoyenne, sont présentées dans les manuels et les formations comme des conditions techniques ! ! Alors qu’elles sont profondément politiques.
Toutes ces règles que doit suivre l’acteur artistique avant d’avoir le droit d’exister dans la société, tissent autour de lui un réseau de conduites conformes. Si les artistes doivent impérativement appliquer toutes ces normes avant d’apparaître au monde comme artistes, il y a risque majeur d’enlisement de la société ! ! Quel sens donnera-t-on à l’enjeu artistique s’il ne devient que le miroir de la société conforme ! Vous imaginez ? « Je crée conformément à la conformité » ! quel bel avenir pour la société moderne !
C
– La nécessité d’un droit à
l‘expérimentation artistique
La politique cultuelle sera-t-elle capable de convaincre la démocratie d’accepter des pratiques d’artistes qui filent entre les doigts de la conformité ? Autrement formulé, les acteurs culturels seront-ils capables de s’organiser collectivement et dans l’unité, pour plaider une place spécifique au droit d’expérimentation artistique ? Comment défendront-ils dans l’Etat de droit la nécessité de ne pas céder aux injonctions de conformité des autres politiques publiques et des citoyens qui les portent ?
Ainsi, avant de savoir s’il y a « création artistique » et comment sera financée cet objet de tous les mystères, il faut d’abord accepter de lutter pour que la société estime conforme à l’intérêt général les pratiques des expérimentateurs artistiques.
Pour s’introduire dans l’intérêt général, sauf à rejouer la scène du prince éclairé par les arts, il n’est guère d’autres voies d’accès que le débat public. On retrouve alors la piste de la coconstruction de l’intérêt général avec les autres citoyens et leurs représentants. Il est question de mobilisation, sinon la place de l’expérimentation artistique dans l’intérêt général ne sera pas à portée de main !
Cette voie a une exigence forte : les musiciens eux-mêmes doivent admettre que les valeurs de la musique ne se réduisent pas à celles qu’ils pratiquent. C’est sans doute utopique, tant ce monde de la musique est féodalisé par les hiérarchies claniques des savants et des populaires ! !
Toutefois, le risque de perte de valeur que les musiciens savants et autres philosophes à la Finkielkrault nous ont annoncé suite aux vingt ans de rap et aux cinquante ans du Rock, est largement compensé par quelques oeuvres majeures que l’histoire de la musique reconnaîtra mieux que les experts des musiques nobles d’aujourd’hui. Je l’affirme en confiance car, l’autre jour, j’ai entendu Alain Finkielkrault dont les méchancetés sur le rock ont dépassé le stade de l’acharnement thérapeutique, affirmer qu’il était encore tout ému d’avoir vu la soirée avec Paul (Mc Cartney) sur Arte. Comme quoi, écrire n’est pas penser !
Le risque de la perte de valeur est réelle si l’on songe aux efforts du marché mondial de la musique pour récupérer un maximum de profit de la pratique de la musique. Mais il est certainement moins grave que le risque de réduire la pratique artistique aux règles de conformité venues des autres politiques publiques ; surtout à l’heure où les technologies numériques ouvrent des pistes encore totalement inexplorées pour les expérimentateurs de l’artistique.
Le droit à l’expérimentation artistique est le second chantier qui devrait s’imposer aux acteurs culturels au-delà de leur souci immédiat d’obtenir le maximum de subvention. C’est la seconde urgence pour les acteurs, ne serait ce que pour éviter que l’Etat de droit n’arrive, un jour sans gloire, à considérer qu’un « rassemblement musical festif » doit nécessairement être placé sous le contrôle d’un préfet à la sécurité publique, ce qu’il fait depuis cette fameuse loi sur les raves parties !
Doc
Kasimir BISOU,
dit «
le bon docteur »
Envoi de Thierry Ehrmann : http://www.demeureduchaos.org/
!
Un
peu d'humour avec la Demeure du Chaos et Romain Libre
L'heure
est grave. Le Grand Inquisiteur, Maire de son état, Pierre
Dumont vous écrit " en direct de la mairie ",
tel Léon Zitrone sur le Parvis de la place St-Pierre. On ne
rit plus ! Dans sa lettre, sa déclaration publique, issue d'un
obscur philosophe du 4è siècle : " il ne faut pas
donner au signe la valeur de la chose ", nous envoie un profond
message subliminal et fantasmagorique. Errare humanum est,
perseverare diabolicum !!! On va donc répondre à notre
grand homme en citant l'adage "Nemo auditur propriam turpidinem
allegans" : Nul ne peut invoquer sa propre turpitude…
Bref rappel des faits : Les deux jugements tant du Tribunal de première instance que de la Cour d'appel, ont confirmé chacun le caractère indiscutable d'œuvres d'Art. Mieux encore, le Ministère de la Culture, par son représentant, est venu témoigner sous serment qu'il s'agissait bien d'une œuvre d'Art. Voilà pourquoi notre Grand Inquisiteur est accusé par moi de " négationnisme artistique " car il balade tout son petit monde et sa garde prétorienne en hurlant au conflit de l'urbanisme, alors que les instances républicaines lui ont clairement dit et répété qu'il s'agissait d'œuvres d'Art.
Pas rancuniers pour un sou, malgré les turpitudes du Grand Inquisiteur, nous sommes en train d'édifier, dans la grande tradition de l'histoire de l'Art, un monumental portrait de Pierre Dumont dans l'exercice de ses fonctions de Maire avec ses compères réacs. Marcel Duchamp, notre maître à tous, répétait sans cesse que les détracteurs sont les premiers contributeurs de l'œuvre. Il avait tout juste.
Soyons honnêtes : 702 reportages de presse internationale, avec les journaux les plus célèbres au monde, toutes les grandes télés mondiales, avec notre Grand Inquisiteur en prime time.
Je
l'avoue, il est incontestablement le meilleur agent artistique de la
Demeure du Chaos !
Savez-vous qu'il a donné plus de 237 interviews.
Et attention, pour les télés, il va maintenant jusqu'à
proposer la balance des blancs et prépare lui-même ses
communiqués en anglais.
Parfois
il est grincheux. Il s'en prend dans sa lettre du 28/02 à ces
journalistes qui " relaient avec délectation
l'information ". Vieux procédé connu des ultra
réacs de droite. Mais la presse, bonne fille, n'est pas
rancunière. Combien de fois j'ai entendu de la part de
journalistes : "
c'est vraiment un bon client, le Maire ! Au juste, Ehrmann, votre
deal secret avec Dumont, c'est quoi ? Parce que votre binôme,
il est d'enfer ! "
Et oui, c'est notre Dudu des Monts d'Or. Parfois je me dis " qu'est-ce que j'ai fait au ciel pour me payer un Exalté pareil ? " Mais lui aussi, dans son petit lit familial, il doit dire la même chose de moi… On a au moins une chose en commun : il a fait le Petit Séminaire, j'ai fait la fac de théologie. Comme ça on peut causer évangile et textes sacrés. Il y a un seul blême : il veut m'excommunier pour mon appartenance à la Franc-Maçonnerie. J'ai beau lui expliquer que depuis Vatican II on est réintégrés, il est resté sous la bulle de Clément XII.
Bon ! c'est bien beau tout ça, il faut continuer à répondre à notre grand Homme pour son courrier public aux Saromagnots du 28/02/2007. Côté livre " St Romain à l'épreuve de l'art ", il est pris la main dans le sac avec Madame son épouse à faire du phoning aux braves Saromagnots à des heures indécentes pour les dissuader d'être en photo dans l'ouvrage. Ça a brassé dans les chaumières !
Côté bibliothèque, le Grand Inquisiteur a pratiqué son autodafé. Rien à dire, il se surpasse. Une petite recherche en France sur des coups aussi tordus a donné seulement deux villes : Orange et Marignane. Et comme par hasard, ces deux villes sont tenues par l'extrême-droite. Chut ! Il va encore crier au complot.
Côté correspondance littéraire, notre grand homme a des vapeurs pour quelques fax et lettres RAR qu'on lui envoie. Je n'y peux rien, je suis un littéraire et de surcroît bien éduqué. Donc je réponds à ses abondants courriers et je l'informe de mes activités culturelles et notre revue de presse commune , car sa spécialité, c'est de jouer le numéro de claquettes habituel " je ne sais pas, c'est pas moi ".
Trop fort, le Grand Inquisiteur, il convoque, avec nos sous, tous les élus réacs du Rhône , fait une grande messe autoproclamée après avoir perdu en appel, demande la fermeture de la Demeure du Chaos (merci au passage, grâce à lui, on a été classé officiellement par la préfecture établissement recevant du public à caractère muséal) et le voilà qui se dit dans sa lettre, persécuté par bibi.
Lui qui est si attaché aux choses religieuses refuse toujours de venir voir le temple Protestant (1630-1685) qui pourtant est à l'origine de toute l'histoire moderne de Saint-Romain, mais en creusant un peu on tombe sur la ZAC, et puis les Parpaillots, c'est pour lui des hérétiques.
Bon, revenons à son billet d'humeur du 28 février, "en direct de la mairie", notre Grand Inquisiteur se dit "solide comme le roc et vivant comme l'eau" ; là, le Grand Dudu a pété les plombs, le voilà qui se prend pour le blason du village, mon psychiatre traitant me dit toujours qu'il faut jamais contrarier ceux qui ont vu la lumière en forme de flash sodium/lithium ; donc à mon tour en ma qualité de grand maniaco-dépressif, je déclare être comme ma Salamandre, symbole de la Demeure du Chaos, fait de feu et d'eau, en pleine régénération avec pour devise "Nutrisco ET extinguo". Avec cela, si on n'a pas le podium du village planétaire le plus dadaïste, je donne ma démission ! …
P.S. : On avait signé un compromis pour 4500 m2 à Saint Romain pour faire un parking et on a fait une démarche officielle en déposant le dossier, réponse du Maire : Niet ! ... Circulez, je vous dis !
RE(P.S.)
: Sur daily motion
Vous trouverez toutes les bonnes vidéos
et les meilleures sorties de piste publiques du Grand Inquisiteur.
www.dailymotion.com/abodeofchaos
A très bientôt pour une nouvelle lettre et sur www.romainlibre.org , nous écrire : contact(mettre arobase)romainlibre.org
Thierry EHRMANN
Dernière
modification :