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Article 1 : DECLARATION DES DROITS
par Jean-Jacques REY
par Michel DEBRAY
Article 3 : MON VOTE N'IRA PAS AUX BOUTIQUIERS DU PCF (ET DE LA LCR...)
par „ALTER GAUCHE“ (envoi de Serge THINAT)
Article 4 : LA QUESTION DE L'ELECTION
Article 5 : POUR UNE ASSEMBLEE DU REFUS : en direction des intervenants de la culture
par Robert GUEDIGUIAN (envoi de Jean GONNY)
Article 6 : BAVURES ELECTRIQUES : pistolet paralysant Taser X 26
par J. F. ; proposé par „Tokk“ sur webzine <ON DIRAIT VOUS> (envoi d'Isabelle COSTA)
Article 7 : ET L'HOMME CREA LE NANOMONDE
par Yann Fiévet (envoi de Joao Silveinrinho pour <CACTUS / LA GAUCHE !)
Par MSF (Médecins Sans Frontières) (envoi de Cristina CASTELLO)
par Alain SPRINGER
Article 11 : NOUVELLE ANNEE CERTES ! MAIS : QUOI DE NOUVEAU POUR LA PAIX ?
par Guy CREQUIE
DECLARATION DES DROITS
Il
m’apparaît important, en toute modestie, d’apporter
quelques précisions sur les interprétations voire le
flou qui entoure les droits fondamentaux, opposables ou pas, énoncés
dans le préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 qui
sert encore de référence actuelle, dans notre
République Française, puisque le préambule de la
Constitution de 1958, actuellement en vigueur, dit textuellement : «
Le peuple
français proclame solennellement son attachement aux Droits de
l’homme et aux principes de la souveraineté nationale
tels qu’ils sont définis par la déclaration de
1789, confirmée et complétée par le préambule
de la Constitution de 1946
» etc.
Il a été souligné qu’avec l’apparition des Constitutions écrites, la notion de Constitution s’est orientée vers une signification politique : la Constitution n’a pas seulement pour objet de décrire les principaux mécanismes relatifs à l’exercice du pouvoir, mais aussi de déterminer les principes qui doivent inspirer l’action des gouvernants. Or fréquemment ces principes sont surtout énoncés dans un document spécial, dénommé « Déclaration des droits (ou, plus récemment, dans un « Préambule » qui précède le texte constitutionnel proprement dit).
Pour mémoire, les principes : nom masculin pluriel, sont les règles sociales, politiques ou morales de la conduite individuelle, du comportement collectif. Dans ce cas précis, le sens de règle est le suivant : prescription qui émane d’un usage, d’une autorité.
Pour observation, l’autorité suprême en France, c’est l’Etat qui constitue une personne morale titulaire de la souveraineté. Du point de vue juridique, il est doté de pouvoirs et de droits, ayant sa vie propre, distincte et indépendante de celles de ses membres et en particulier de la personne physique des gouvernants ; ceux-ci reçoivent leurs pouvoirs de l’Etat et commandent en son nom. C’est dans le cadre de l’Etat que s’inscrit le pouvoir politique dont la Constitution fixe les principales règles d’exercice. Mais n’oublions pas ceci : la Constitution de 1958 précise bien (Titre 1er, article 3) que « la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum ».
Dans les pays à Constitution écrite et rigide (c’est donc le cas de la Constitution française de 1958) les lois ou dispositions constitutionnelles l’emportent formellement sur les autres règles de droit, celles-ci étant elles-même hiérarchisées. Les règles de droit établies par les gouvernants doivent donc respecter la Constitution et les normes juridiques qui, dans la hiérarchie, ont une place supérieure.
Le préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 est d’une grande importance parce qu’il réaffirme d’abord solennellement « les droits et libertés de l’homme et du citoyen consacrés par la Déclaration des droits de 1789 » ainsi que « les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République ». Cette dernière formule est d’une extrême importance, car c’est sur elle que le Conseil constitutionnel fonde, depuis 1971, certaines de ses décisions…
Pour être franc avec vous, je vous rapporte tout simplement des extraits significatifs que j’ai lu dans les textes concernés et des cours de droits. Je n’ai rien d’un expert juridique et tout citoyen peut faire comme moi. Avec les outils de recherche sur Internet, c’est encore plus facile !
Les droits sociaux, économiques et culturels énoncés dans le préambule de 1946 ne sont donc pas simplement de l’encre sur du papier. A partir du moment où ils sont remis en question par un acte du pouvoir politique qui met en jeu la responsabilité de l’Etat, à quelconque échelon que ce soit, ce même pouvoir politique commet une faute lourde dont il est responsable, devant les tribunaux s’il le faut ; parce tout simplement, personne ne peut transgresser la Constitution sans discréditer l’autorité de l’Etat, dans un régime démocratique dont elle est la base du système juridique. Bien sûr, on ne peut pas poursuivre le pouvoir politique s’il ne fait rien de particulier à l’encontre des droits, seulement s’il commet un acte de nature à les compromettre ; c’est là l’astuce des tenants d’une certaine idéologie et là où je concède qu’une obligation d’agir pour le pouvoir politique serait un plus, et même un sérieux plus ! D’où la pertinence de constituer des « droits dits opposables » qui, eux, permettent un recours individuel si lesdits droits ne sont pas formellement défendus par les pouvoirs publics.
********
Cette petite mise au point étant effectuée, je dénonce l’instrumentalisation indécente et ponctuelle de la misère, que cela vienne de Droite ou de Gauche... Les droits fondamentaux n'ont pas à servir des desseins propagandistes, ils sont exigibles par la nation, c'est tout ! Par exemple, il y a des SDF qui passent des années dans la rue, qui y meurent sans attendre Noël et cela n'a guère interpellé de monde, jusqu'à maintenant. C’est vrai, le logement est un problème de société qui perdure ; d’autant plus qu’en la matière, l’anticipation des besoins est le principal levier d’amélioration et que les gouvernements y ont failli ; mais il ne nécessite pas une exhibition de cirque pour plaire à des médias aux abois qui, eux, ne perdent pas une occasion de ridiculiser la Gauche antilibérale, surtout pour "aider" l'opinion publique à confondre républicains sincères et extrémistes sectaires . Il y a des logiques d’appareils qui sont parfaitement étrangères aux soucis d’une grande majorité de nos concitoyens ; elles les énervent et elles les déçoivent. On joue avec la dignité d'êtres humains pour un piètre impact si ce n’est servir la soupe aux bonnes consciences. Mieux ! celles-ci oublient le lendemain que l'on pourrait changer cela….
En parallèle, les coups médiatiques ne concernent que ceux qui veulent luire et je dirai qu’ils sont d’une époque révolue, parce que tout simplement, la technologie comme les attentions ont évolué depuis 1968 : la télévision ne fait plus autant recette par exemple ! A force de se perdre dans leurs querelles intestines et leur logomachies stériles, certains apparatchiks (dont on se demande pour qui ils travaillent) prennent leur bulle pour l’atmosphère terrestre ! Ils oublient ainsi les valeurs qu'ils partagent et trahissent leur cause ainsi que les attentes d'une multitude de citoyens. On peut craindre une réplique à la hauteur de la déception engendrée et certains qui voudraient peser, risquent de passer à la trappe ! J’appelle cela des bouffons qui se complaisent dans la zizanie, et c’est certainement ce que les français penseront quand ils iront voter… Ceux qui veulent une politique de rupture avec le libéralisme, ils devraient d’abord le faire avec des habitudes anciennes qui sont la culture des groupes minoritaires, ancrés dans l'opposition et tout juste capables de se reproduire par clonage ! …
Jean-Jacques REY
Envoi de Michel Debray : http://m_debray.club.fr/index.html
UN MANQUE ENORME
On se rend compte qu'au sein de la gauche anti-libérale, comme à l'extrême-gauche, ce n'est pas la victoire contre le libéralisme et ses dégâts énormes et quotidiens qui compte mais encore et toujours les ambitions personnelles et partisanes puisque la création d'un mouvement unitaire allant de la LCR et de FO au PC et aux collectifs antilibéraux signifierait la fin des petites chapelles subventionnées au-delà même des résultats électoraux.
Une partie des problèmes vient de là : le militantisme réel ne suffit pas à faire vivre syndicats et partis politiques ainsi que nombres associations. Aussi, tous sont subventionnés. J'allais dire : fonctionnarisés, au pire sens du terme.
Comment peut-on alors se prétendre indépendant et a fortiori "révolutionnaire" ?
D'autre part, cette concurrence - on le voit maintenant clairement car la candidature de Ségolène fait des émules - entre Clémentine et Marie-Georges, le ressentiment des uns contre les autres, le rappel des erreurs passées qui, évidemment, s'adresse prioritairement au PC, (au nom du privilège de la jeunesse), bref, cette guéguerre des clans font apparaître un manque énorme :
LA NÉCESSAIRE FRATERNITÉ DU COMBAT POLITIQUE DE GAUCHE.
Certains militants rappellent de vieux souvenirs.
S'ils étaientt déjà il y a 40 ans dans les querelles d'appareils, nous étions nous, jeunes provinciaux, dans l'enthousiasme partagé - au-delà de toutes les appartenances sectaires - du mois de Mai en marche. Nous ne suivions plus les mots d'ordre : nous les inventions, au grand dam de nos aînés... Chez nous, il n'y avait pas de calculs car nous étions plongés dans le présent, dans l'immédiateté, dans l'action. Ce n'est qu'après qu'on a écrit l'Histoire et, à cet égard, les révisionnistes sont légions ! Surtout chez ceux qui sont passés "du col Mao au costume trois-pièces" selon la formule d'Hocquenheim...
Bien sûr, je condamnais les "stals", mais j'affectionnais les camarades encartés et nous défilions ensemble. Eux n'étaient pas staliniens. C'était le comité central qui l'était et les secrétaires fédéraux...
Si nous étions au bord d'une vraie dictature fasciste, l'unité se ferait sans doute plus aisément et dans l'urgence.
Or personne ne croit au danger d'une nouvelle dictature pas plus qu'à l'imminence d'une révolution. Pour la bonne raison que nous pensons encore avec de vieux schémas, de vieux systèmes de pensée.
Ce que nous ne voyons pas bien, c'est qu'une dictature plus insidieuse, plus sournoise, plus fragmentaire, plus confortable aussi (combien de SDF dans les collectifs, combien de vrais pauvres ?) se met en place depuis vingt ans. Le "formidable bond en arrière" que décrit Serge Halimi.
Clémentine est née en politique dans la mitterrando-chiraquie. Pour l'anarchiste libertaire que je demeure au fond, cette double décennie est une honte. C'est d'ailleurs pourquoi - et sans complexe - elle a parlé de son viol sur TF1. Comme n'importe quelle pétasse endémolisée ! Pour moi, la privatisation de TF1 est une forfaiture culturelle pour laquelle Chirac et François Léotard devront un jour répondre devant un tribunal populaire. La crétinisation médiatique est devenue tellement "naturelle" que nul ne la voit plus. Je la boycotte depuis des années, avec l'américanolâtrie et... je me sens très seul.
Avec elle, la "concurrence" est devenue normale. Y compris dans l'élaboration d'une stratégie et d'une tactique communes. C'est pour cela que, sociologiquement majoritaires à gauche, le peuple antilibéral connaîtra un nouvel échec et finira par se résoudre à l'infamie d'un vote utile : pour Ségolène la blairiste !
Je ne voterai plus JAMAIS social-démocrate.
Si aucune candidature unitaire ne se dégage à la gauche de la gauche alors je ferai comme depuis 30 ans : Arlette au premier tour et blanc au second (je me félicite de n'avoir pas donné ma voix à Supermenteur en 2002).
Ou alors je reviendrai à mes premières amours anarchistes en ne votant plus du tout et en espérant - aspirant - à une révolution européenne, mondiale, aux couleurs inédites et aux cheminements aujourd'hui inimaginables. Car une chose est certaine dans notre désarroi : il n'y a pas de "fin de l'Histoire" et la lutte des classes est un processus qui perdurera tant que la société humaine ne sera pas juste.
Michel
DEBRAY
POUR LE POIL
DANS LA MAIN DE JANVIER 2007
Envoi par Serge Thinat pour Daniel Cojean
„alter gauche“ a écrit :
MON
VOTE N'IRA PAS AUX BOUTIQUIERS DU PCF (et de la LCR...)
Jeune militant altermondialiste, j'ai fait mon deuil, en 1999, du Parti socialiste comme parti de transformation sociale. Je ne suis ni communiste, ni socialiste, ni marxiste, ni libertaire, ni trotskiste, mais un peu de tout cela si on y ajoute une bonne dose écologiste et humaniste. J'ai toujours été très déçu par l'insuffisante autocritique de l'héritage historique porté par la plupart des partis de gauche et d'extrême-gauche. Le productivisme affiché du PCF m'a toujours rebuté. La tendance sectaire et le marxisme rhétorique de la LCR également. Tandis que l'implication des Verts dans la gauche plurielle et les grandes limites théoriques et pratiques de leur écologie politique ne m'ont pas plus attiré.
A la recherche d'espaces ouverts d'analyses et de débats, mais aussi d'autres façons de faire de la politique, je me suis donc impliqué dans le mouvement altermondialiste, allant d'associations en collectifs, de collectifs en réseaux, et de réseaux en association, papillonnant au gré des envies et des priorités. Quel bonheur ! Rencontrer des gens si différents, participer à de multiples initiatives dynamiques, apprendre toujours et encore, oeuvrer localement ou "globalement", en évitant les enjeux de pouvoir et de représentation. Bien sûr, tout n'a pas toujours été si facile. Mais il y avait toujours une volonté collective de dépasser les points de blocages. Pour avancer. Pour avancer, ensemble.
Ayant fait campagne contre le Traité Constitutionnel Européen sur la base de l'appel des 200, j'avais l'espoir d'une réelle alternative. J'avais espoir d'une alternative que les logiques partidaires boutiquières ne parviendraient pas à neutraliser. J'avais l'espoir d'un rassemblement anti-libéral en mesure de dépasser les clivages idéologiques. J'avais l'espoir que les couches populaires votent à nouveau à gauche. Bref j'avais l'espoir d'une véritable gauche, ouverte et inclusive, en mesure de porter un véritable discours de transformation sociale, écologique et féministe.
De tout cela, je suis, comme beaucoup, en train de faire le deuil.
Non encarté, j'avais toujours voté par défaut : Besancenot contre la gauche plurielle (puis Chirac contre le Pen) en 2002 ; PCF élargi contre la logique sectaire de la LCR et contre le social-libéralisme PS en 2004.
En 2007 ? Je recommencerai. Je voterai par défaut. Et par défaut, si les logiques actuelles se confirment, cela signifie blanc ou nul.
Ni Buffet. Ni Besancenot.
En espérant qu'ils se ramassent tous les deux. Mon vote ne donnera pas quitus aux logiques sectaires et boutiquières qui prédominent actuellement. Qu'ils se ramassent donc, et qu'on reconstruise ensuite.
Peut-être suis-je le seul à penser ainsi. Alors les sectaires auront eu raison.
On verra bien... Ils verront bien. Ils assumeront.
Bon vent à vous.
mail : altergauche()gmail.com
Envoi par Gilles Delcuse : http://destroublesdecetemps.free.fr/index.htm
LA QUESTION DE L'ELECTION
En discutant un peu avec la nouvelle génération d'électeurs, celle qui vient d'avoir dix-huit ans, et jusqu'à vingt- cinq ans, l'âge qui ouvre des "droits" au RMI, je me rends compte que beaucoup ne vont pas voter pour élire un représentant qui les convainc, et en qui ils auraient confiance, mais contre le clan adverse, et surtout contre le FN. Hors, il me semble important d'expliquer qu'il ne faut jamais voter contre un parti, des idées, etc. mais pour un parti, celui dans lequel sont rassemblés, les éléments les plus importants auxquels nous sommes attachés, pour des idées, celles dans lesquelles ont peut se retrouver, mais non pour un homme ou une femme. La séduction est le piège de l'électeur. Cependant, par quel miracle, dans la petite dizaine de partis qui se présentent, il s'en trouverait un qui réunit à lui tout seul les attraits et l'aspiration de tout un peuple ? Il y a là dedans comme une impression d'arnaque. Bien sûr, on se dit, c'est mieux tel ou tel que tel ou tel autre, pour des raisons d'ailleurs qui n'ont rien à voir avec leur programme respectif, parce qu'un programme n'est qu'un enjeu électoral, et non un projet de société sérieux. En tout cas, pas en concervant les structures de l'Etat démocratique actuelle. Car, c'est l'argent et le travail qui dominent, et non la sagesse philosophique. C'est l'ambition et l'arrogance qui sont le véritable moteur de ce monde, et non la réflexion. Il n'appartient pas à un chef d'Etat, même auréolé d'une éthique équitable, de renverser l'ordre dominant de l'argent, parce qu'un tel ordre ne peut se renverser que par une réelle révolution.
Alors ? Voter pour éviter le pire ? Ou pour se donner les moyens de vivre libre ? Je vois mal une Ségolène aller dans le sens de la liberté, mais plutôt dans celui du sacrifice. Et Clémentine Autin ? J'ai écouté ses propos. Elle garde une blessure suite à un viol qu'elle a subit, qui la détermine comme féministe. Mais, en regard de la liberté, le féminisme est une autorité, non le désir d'ouvrir le dialogue. Car, ce qui importe, me semble-t-il, n'est pas d'être féministe, socialiste, écologiste, égaliste... Que sais-je encore, mais de tenter les débats en développant sa propre personnalité ; et ; les comportements ne deviennent pas plus sympathique sous l'autorité des lois. Sous une telle autorité, les comportements sont soumis par la peur, c'est-à-dire tout le contraire de la liberté et de l'intelligence que la liberté provoque, parce que rien n'est plus dangereux qu'être libre. Cela oblige à la réflexion et la sagesse, sinon c'est la destruction. Avons nous si peu confiance en nous que nous éprouvons le besoin d'être gouvernés, c'est-à-dire, comme disait Proudhon, c'est être gouverné par les coups.
Je crois important d'en discuter avec les jeunes gens qui vont voter pour la première fois, car je sens bien que tout ça, dans leur tête, ce n'est pas clair, et que la tendance serait d'obéir aux institutions. Quant à moi, je ne déroge pas à ma règle de conduite qui est mon refus net de mettre un bulletin de vote dans une urne, car je ne suis pas libre dans un tel instant, mais seulement obéissant à un système : système qui me méprise, et que je nie.
Voilà très cher, ce que m'inspire le système électoral. Je veux bien que tu fasses suivre ce mèl, et qu'on me réponde.Et je répondrai, comme tu me connais bien à ce sujet, même à ceux que leurs arguments opposent à mon point de vue. A bientôt, Jean Jacques.
Gilles DELCUSE
Note
à J-J :
Envoyez-moi vos éventuels commentaires,
je transmettrai à l'intéressé ou voir adresse de
contact sur le site de l'auteur.
Envoi par Jean Gonny pour Sylvie Larue
Pour une assemblée du refus
En direction des intervenants de la culture
Voici
un texte de Robert
Guédiguian
présenté par Ariane Ascaride, Pierre Ascaride, Serge
Avedikian, Didier Besace, Jacques Boudet, Eléonore Faucher,
Philippe Foulquié, Christophe Kantcheff, Gérard Meylan,
Christophe Otzenberger, Jean Henri Roger qui en sont les premiers
signataires, destiné à tous les intervenants de la
culture à fin de signatures.
à faire circuler
largement.
Adresse
de signature:
appelculture()club-internet.fr
Un
message de confirmation vous sera envoyé. Votre signature sera
validée en retour.
"""
Tous
les arguments, les bons et les mauvais ont été
développés ces jours-ci. N´en ajoutons pas.
Soyons tranchants.
Les collectifs du non, seuls, ne sont rien. Le parti communiste, seul, n´est plus rien. La ligue, seule, ne sera plus rien demain.
Ces trois forces là réunies, auxquelles s´ajouteraient, à l´évidence, les écologistes persuadés que la gauche et la droite n´ont pas, par essence, le même rapport à l´intérêt général (genre Noël Mamère), et les socialistes qui, pour citer Jaurès, comprennent le réel, sans oublier leur idéal (genre Jean-Luc Mélenchon), formeraient la représentation politique de tout le mouvement social qui dit non.
Non à l´expulsion des enfants sans papiers, non aux contrats précaires, non à la liquidation du statut d´intermittent du spectacle, non à la constitution européenne (dans la version proposée jusqu´à alors)...
Je continue à croire que ce mouvement d´opposition constitue le quart de la population française. Pardonnez moi ce chiffre mais dans cette période électorale et « sondagière », il faut en passer par là pour se faire entendre.
Ce peuple est uni grâce à une culture du refus du réel tel qu´il est, autrement dit une culture de l´engagement permanent et grâce à une volonté de partager les richesses. Entre parenthèses, il est sûr que le SMIC demain à 1.500? brut ne changerait pas d´un iota les lignes générales de l´économie française. Il s´agit de morale et pas de rationalité économique. Encore que, la consommation augmenterait... et ainsi de suite.
Pour cette assemblée du refus et du partage, il ne s´agit pas de prendre le pouvoir, il s´agit de prendre du pouvoir, du poids. Il s´agit de peser dans le rapport des forces que le pouvoir sera contraint, comme de toute éternité, de gérer.
La ligue et le parti ont un capital qui fond à vue d´oeil. Ils vont à la faillite depuis longtemps. Combien de temps leur faudra-t-il pour comprendre qu´ils doivent se retirer, se déclarer eux-mêmes faillis, pour pouvoir conserver leurs actifs, c'est-à-dire pour que leur histoire, leur tradition se perpétuent dans une forme nouvelle.
Je sais que, sans les forces de ces deux partis, les collectifs du non n´auraient pas existé. Mais, sous leurs bannières, ils n´auraient pas existé non plus. C´est un paradoxe qu´il faut avoir le courage et l´intelligence de dépasser sous peine de mort annoncée de toute la gauche.
Olivier Besancenot et Marie-Georges Buffet doivent se retirer au profit de n´importe quel autre candidat... On pourrait aller jusqu´à imaginer que le (la) candidat(e) choisi(e) soit en permanence accompagné(e) d´un autre prétendant non retenu... Pourquoi pas ?
C´est le seul moyen de poursuivre le processus de réinvention d´une gauche radicale.
C´est aussi le seul moyen pour que ces deux partis survivent.
"""
Robert GUEDIGUIAN
Envoi par Isabelle Costa : http://costa.songs.free.fr/ et http://comp-ani.chez-alice.fr/
"Nouveau millénaire, Défis libertaires"
Pistolet
paralysant Taser X 26 -
BAVURES
ELECTRIQUES
Origine : http://www.specios.net/ondiraitvous/article.php3?id_article=44
La
nouvelle arme de choc de la police s’appelle le Taser X 26. Le
flingue du futur envoie une décharge de 50 000 volt et
paralyse le système nerveux. Présenté sûr
et sans danger pour la santé, soixante treize personnes sont
mortes aux Etats-Unis, victimes du Taser. En Seine-Saint-Denis, la
brigade anti-criminalité l’utilise déjà.
Le clip vidéo glace le sang. Une voix grave donne le ton :
« Que feriez-vous si votre famille était agressée
? Vous battre ? Vous en êtes incapable. » Nous sommes
tous des lâches. La société Taser l’a
compris et a crée l’arme qui redonne du cran : le
pistolet électrique paralysant Taser X 26. Equipé d’une
visée laser, il tire simultanément, jusqu’à
six mètres de distance, deux aiguilles de 5 mm qui
s’accrochent sur les vêtements. Chaque aiguille, reliée
à un fil, transmet une décharge de 50 000 volts. La
victime est déséquilibrée par une forte
contraction musculaire et le parasitage de son système nerveux
l’immobilise le temps nécessaire à sa
neutralisation. Cette nouvelle arme de poing non létal est
considérée comme moins mortelle et n’est pas
classée dans la catégorie des armes à feu. Sans
port d’arme, elle est en vente libre pour 599 dollars. Cent
mille Taser ont été vendus aux Etats-Unis depuis son
lancement en 2001 et 41 l’ont déjà adopté.
Le spot publicitaire vante son efficacité. Des policiers
américains tirent sans sommation sur des suspects qui
s’effondrent au sol, pris de grands spasmes. On y voit
également un agent des forces de l’ordre tiré
dans le dos d’un homme.
Testé sur un cochon
Ces images ont réveillé les soupçons. Au mois d’avril, la chaîne de télévision américaine CBS révélait que l’utilisation du X 26 était à l’origine d’une quarantaine de décès. Le quotidien The Arizona Republic dresse une liste détaillée de 73 victimes et des circonstances accablantes de leur mort. Taser International répond cyniquement. Selon la société américaine, ces personnes seraient mortes de crises cardiaques provoquées non pas par leur électrocution mais par « une surdose de cocaïne ».
Nouvelle révélation. En juillet, le New York Times affirme que les effets du pistolet électrique n’ont jamais fait l’objet d’études indépendantes. L’armurier s’est contenter de le tester sur un cochon et quatre chiens avant de le commercialiser. Mais peu importe les polémiques, Taser marche fort. La valeur montante du Nasdaq rafle les budgets privés et publics en équipant armées et polices. Quatre mille postes de police américains sont dotés d’X 26 et les marines les utilisent en Irak. Au Canada, la police de Montréal et de nombreuses prisons en sont dotées ainsi que des compagnies aériennes comme United Airlines ou Korean Airlines. Le 29 mars 2003, l’unité d’élite de la police grecque a utilisé le Taser pour neutraliser un déséquilibré turc en train de détourner un avion de Turkish Airlines.
A l’essai dans le 93
En France, les démonstrations du Taser X 26 ont crée l’événement au Salon de l’Armement à Paris l’année dernière. L’état a passé commande du pistolet actuellement testé par la police et la gendarmerie. Après le RAID* (unité d’élite de la police) et le GIGN**, les nouveaux groupes régionaux d’intervention de la police nationale en sont désormais équipés. En Seine-Saint-Denis, la brigade anti-criminalité en a également plusieurs à l’essai. A Wissous (91), petite ville UMP de 6 000 habitants, les policiers municipaux ont reçu leur nouvel équipement made in USA après avoir été les premiers à utiliser des 357 Magnum en 1996.
Selon ses concepteurs, le Taser n’aurait pas d’effet sur le coeur, même en présence d’un pace-maker. Ils présentent le pistolet comme solution à la prolifération des armes à feu. Les policiers de Seattle, réputés pour avoir la gâchette facile, en sont équipés. En 2003, pour la première fois depuis 15 ans, il n’y a pas eu de mort en intervention. A Miami, de mémoire de flic on n’avait jamais vu ça : pas un tir mortel dans l’année ! Le Taser est considéré unanimement comme une arme efficace contre la bavure. L’arme de neutralisation parfaite.
Bavures et abus
Dans son rapport 2003 sur les violences policières aux Etats-Unis, Amnesty International s’inquiète de l’utilisation abusive et répétée des Taser par les forces de l’ordre. L’association demande la suspension générale du pistolet paralysant en attendant qu’une enquête indépendante ait été menée sur ses effets. Amnesty souligne par ailleurs que « l’usage de ces armes, non létales mais douloureuses, contre des mineurs non armés constitue un recours à la force excessif et disproportionné contraire aux normes internationales auxquelles les États-Unis sont parties. »
Remplacé les armes à feu par des dispositifs à décharges électriques diminue considérablement le nombre de victimes mais ne règle pas le problème des bavures policières. Le Taser tue et la liste des morts est accablante. En Floride, Gordon Randall Jones, mort après avoir été tiré dessus à douze reprises. Chiquita Hammonds, quinze ans, aspergée de gaz poivre et atteinte par une fléchette de pistolet incapacitant tirée par la police à Miramar, en Floride, après un incident mineur survenu dans un car scolaire. Taser ou flingue, les flics de choc remontés à l’adrénaline visent et shootent dans le mille, pour sauver des vies, certes, mais à quel prix ? C’est bientôt chez vous, dans ta banlieue.
J. F.
article proposé par Tokk
*Recherche Assistance Intervention Dissuasion
**Groupe d’intervention de la gendarmerie (GIGN)
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SOURCES
:
Rapport Amnesty 2003 « Mauvais traitements et recours
excessifs à la force par des représentants de la loi
»
: http://web.amnesty.org/report2003/usa-summary-fra
Présentation Flash et Vidéo du Taser : http://www.taser.com/self_defense/flash.htm
La liste des 73 victimes américaines du Taser et des circonstances de leur mort parue dans le quotidien The Arizona Republic : http://www.azcentral.com/specials/special43/articles/0915taserlist16-ON.html
traduction française : 73 cas d'utilisation suivante d'assommer-pistolet de la mort
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Liens
intéressants pour compléter votre info :
-
http://www.astrosurf.com/luxorion/arme-taser-amnesty.htm
-
http://www.raidh.org/Petition-Taser
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Taser
-
http://investigation.blog.lemonde.fr/investigation/2005/01/taser_x26_la_po.html
- http://www.taser.fr/
Envoi
de Joao Silveirinho pour C
A C T U S / LA GAUCHE !
: www.la-gauche.org/
bulletin
: "Réchauffer
la banquise"
• Juillet 2006 • N u m é
r o 49•
ET
L’HOMME CREA LE
NANOMONDE
Par
Yann Fiévet
Le monde va mal. De terribles périls le menacent : crise énergétique globale, réchauffement climatique, épuisement dramatique de la ressource en eau, développement de maladies d'origine environnementale, menaces terroristes éparses et insaisissables, etc. Pourtant, cette litanie catastrophique ne deviendra jamais apocalypse. Les nanotechnologies sauveront - à en croire les adeptes de la techno-science - l'humanité, effaceront tous ses maux. La France est désormais, avec son Minatec inauguré à Grenoble, dans la course vers cette science totale au service d'un monde nouveau.
L'univers de l'infiniment petit -100 000 fois moins épais qu'un cheveu - façonné à volonté par l'homme, atome après atome, est déjà là. Nous l'ignorons car il nous est invisible. Ses perspectives de transformation du monde et de ses sociétés sont incommensurables. A l'échelle du nano – un milliardième de mètre – l'homme est gagné par le vertige. Les biotechnologies lui permettaient déjà la manipulation des gènes du vivant.
Désormais, il s'autorise la manipulation des atomes de la matière. En combinant les nanotechnologies, les biotechnologies et les technologies de l'information tout devient possible. L'inimaginable s'estompe et disparaîtra un jour.
Aucun domaine de la vie des hommes ne paraît devoir échapper à cet impérialisme technoscientifique. Transports, énergies, santé, habillement, alimentation, mais aussi surveillance, sécurité et guerre seront insidieusement investis par les nanoparticules, les nanotubes, les nanorobots ou les nanolaboratoires. Tissus autonettoyants, peinture changeant de couleur par simple clic, automobile pesant moins de dix kilos, mais aussi puces sous-cutanées permettant de suivre les déplacements de l'individu par satellite, bombes intelligentes et indétectables se côtoieront pour le meilleur et pour le pire comme le sort de toute technique nous l'a toujours enseigné. Des chercheurs américains prédisent qu'il sera possible demain de choisir le climat en fonction des besoins des hommes. Le courant transhumaniste rêve, quant à lui, de substituer à l'évolution darwinienne la perfection technicienne permettant enfin l'avènement de l'homme sans défaut.
En arrière-fond de ces multiples déclinaisons nanotechnologiques se cache la fascination pour l'idée d'une domination enfin totale de l'homme sur la nature, le moyen définitif de s'abstraire de toute contrainte. Ce délirant espoir impose que des philosophes, des anthropologues, des sociologues et des politologues couvrent la voix et recouvrent les écrits des docteurs Folamour des temps nouveaux. Ils doivent au plus vite dénoncer l'emballement technoscientiste et l'aveuglement coupable du pouvoir politique si prompt à renoncer à sa responsabilité face au pouvoir scientifique désormais dominé par la logique de l'économie financière.
Il est plus que probable que le nanomonde, s'il advient un jour, sera plus immonde que le monde actuel. Certains domaines des nanotechnologies sont loin d'être neutres. Ils nécessiteront de tels niveaux de spécialisation et de risque, concentreront une telle accumulations de pouvoirs et de richesses qu'ils justifieront en contrepartie un modèle de société centralisé, autoritaire et militarisé pour en assurer la pleine maîtrise. Ainsi, on développera d'abord les applications nanotechnologiques liées étroitement à la surveillance et à la sécurité.
Une fois éprouvées ces applications seront facilement transposables à la vie entière des sociétés. Nous avons bel et bien affaire ici à un gigantesque programme de domination du monde qui ne pourra que renforcer les déséquilibres d'aujourd'hui. Ce programme aux multiples facettes ne peut être financé que par les firmes multinationales occidentales et les États du Nord qui s'offrent là de quoi élargir davantage encore le fossé les séparant de "l'autre monde".
Le citoyen est magistralement tenu à l'écart des décisions en matière de mise en œuvre des nanotechnologies. C'est lui pourtant qui subira leurs effets néfastes quand ils surviendront sur sa santé comme sur son environnement social et naturel. Les nanotechnologies pourraient bien tuer définitivement la démocratie. Est-il encore temps d'écrire, par anticipation, la nécrologie du nanomonde ?
Envoi
de Cristina Castello : http://www.cristinacastello.com/
pour
MSF (Médecins Sans Frontières) :
MSF
International (site en anglais) : http://www.msf.org/
MSF
France : http://www.msf.fr/site/site.nsf/accueil/home
LES MALADES AVANT LES BREVETS,
LA
VIE DE MILLIONS DE PERSONNES EST EN JEU
SIGNEZ
LA PETITION POUR PROTEGER L'ACCES AUX MEDICAMENTS A PRIX ABORDABLES
Page
de réf :
http://www.msf.fr/site/themes.nsf/pages/petitionNovartis
Bonne année, bonne santé ?
Rien n'est moins sûr pour les malades des pays pauvres. Le laboratoire Novartis s'en prend à la législation indienne sur les brevets et met ainsi en danger l'accès aux médicaments à des prix abordables de millions de malades.
Pour
que Novartis abandonne son procès, signez la pétition
MSF et faites-la circuler autour de vous, merci !
page d'origine
: http://www.msf.org/petition_india/france.html
La compagnie pharmaceutique Novartis intente un procès à l'Inde. Si Novartis gagne ce procès, des millions de personnes dans le monde verront se tarir une source de médicaments à des prix abordables.
Novartis est l'une des 39 compagnies pharmaceutiques qui avait intenté un procès au gouvernement sud-africain il y a 5 ans, avec la volonté de faire annuler la loi sud-africaine sur le médicament destinée à diminuer le prix des médicaments. Aujourd'hui, Novartis se relance dans une action en justice sur le même sujet et cible cette fois le gouvernement indien.
L'Inde produit des médicaments à un coût abordable qui sont vitaux pour un grand nombre de malades dans les pays en développement. Plus de la moitié des médicaments utilisés pour le traitement du sida dans les pays en développement sont actuellement fabriqués en Inde. Ces médicaments sont utilisés pour 80% des 80.000 patients malades du sida suivis dans les programmes MSF de traitement du sida.
Si Novartis gagne son procès contre le gouvernement indien et sa loi sur les brevets, d'autres médicaments obtiendront un brevet en Inde, ce qui rendra plus difficile la production de versions génériques à un coût abordable. Cela aura des conséquences sur des millions de personnes dans le monde qui dépendent de médicaments produits en Inde.
Dites à Novartis qu'il ne peut s'opposer au droit des malades d'accéder aux médicaments dont ils ont besoin. Signez la pétition pour demander à Novartis d'ABANDONNER SON PROCES contre le gouvernement indien :
http://www.msf.org/petition_india/france.html
Envoi par Yves Drolet :
http://www.jj-pat-rey.com/FEUXDELAMER/POESIE/oeuvresamies/page1.html
http://www.jj-pat-rey.com/FEUXDELAMER/PROSE/oeuvresamies/page1.html
L'OMS MET EN PLACE UN RÉSEAU DE LUTTE
CONTRE LA CORRUPTION DANS LE MARCHÉ DES MÉDICAMENTS
Le marché des produits pharmaceutiques, qui atteint la somme colossale de 50 milliards de dollars par an, est devenu si important qu'il est maintenant très exposé à la corruption, dénonce l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui lance aujourd'hui une nouvelle initiative pour aider les gouvernements à combattre ce fléau.
L'<" http://www.who.int/fr/ "> OMS met sur pied un groupe de spécialistes de la lutte anti-corruption et d'experts des médicaments provenant d'organisations internationales et de différents pays, afin de promouvoir une plus grande transparence dans la réglementation et les achats de médicaments, indique un <" http://www.who.int/mediacentre/news/notes/2006/np31/fr/index.html "> communiqué publié hier à Genève. L'agence des Nations estime que jusqu'à 25 % des médicaments achetés par les gouvernements peuvent être perdus à cause d'actes frauduleux ou de malversations diverses. Avant de parvenir à ceux qui en ont besoin, les médicaments passent par plusieurs intermédiaires au long d'une chaîne complexe de production et de distribution, ce qui en fait une cible privilégiée pour la corruption, explique le communiqué.
Un récent rapport de l'organisation non gouvernementale (ONG) Transparency International cite le cas d'un pays où « le montant perdu du fait de la corruption et de la fraude en milieu hospitalier équivalait aux deux tiers des médicaments achetés ». « C'est là une aberration, si l'on songe que les populations pauvres sont déjà confrontées à une forte charge de morbidité et à un accès insuffisant aux médicaments », affirme Howard Zucker, sous-directeur général de l'OMS chargé des produits pharmaceutiques.
A part le gaspillage de ressources et le danger qu'il constitue pour la vie des patients, la corruption permet aussi l'entrée dans la chaîne pharmaceutique de produits contrefaits et de qualité inférieure qui représentent une autre menace pour la santé des communautés, ajoute l'OMS. La corruption intervient à différents stades de la chaîne et peut prendre différentes formes. Il s'agit parfois de pots-de-vin versés à des fonctionnaires pour obtenir l'homologation de médicaments sans que la documentation prescrite ne soit fournie, ou de responsables indélicats qui ralentissent délibérément les procédures d'homologation pour obtenir des versements illicites de la part des fournisseurs, explique encore le communiqué. L'OMS cite aussi les vols et malversations qui peuvent être commis tout au long de la chaîne de distribution, et notamment dans les établissements de soins. Pour lutter contre le problème, l'OMS a l'intention de renforcer les autorités de réglementation et les pratiques concernant les achats notamment en encourageant l'adoption de lois anti-corruption assorties de mesures d'exécution et de sanctions effectives.
« La corruption est un problème mondial qui touche les pays à revenu élevé comme les pays à faible revenu, et aucun ne doit être gêné d'aborder la question. Mais les pays à faible revenu sont les plus vulnérables et ce sont eux que nous voulons aider en premier par la promotion de pratiques plus transparentes et plus économiques », conclut Hans Hogerzeil, responsable de la politique et des normes pharmaceutiques à l'OMS.
Veuillez
consulter le site du Centre de nouvelles ONU pour plus d'information
http://www.un.org/french/newscentre/
Envoi par Alain Springer : http://zodode.5.50megs.com/PD/poesiede.htm
EQUILIBRE
Je
ne sombrerai pas dans la « théorie du complot » si
chère à l’extrême droite et je ne suis
guère plus paranoïaque que la majorité de mes
contemporains, je pense.
J’ai réfléchi à l’évolution géopolitique des pays occidentaux et quelque peu aussi à la situation internationale.
Ceci sur plusieurs plans et pour plusieurs types de situations.
Sur le plan géopolitique je pense qu’il existe une sorte de « Yalta » un consensus qui orchestre un équilibre entre les pays européens.
Une sorte de partage entre social démocratie et droite démocratique. Entre richesse et pauvreté. Entre liberté et contrainte.
Le système est destiné à contenir les populations, tout comme autrefois la religion catholique, qui aujourd’hui ne fait plus guère recette.
Les gens doivent conserver un sentiment d’accessibilité à des niveaux plus aisés tout en considérant que leur situation n’est pas la plus défavorable, afin que leur état ne génère pas un mouvement social perturbant voire dangereux pour le système.
Le philosophe Michel Onfray démontre de façon très explicite, dans son livre « La politique rebelle » paru aux Éditions « Grasset » en 1997, la restructuration de la société par le nouveau capitalisme qui s’est affublé du nom plus valorisant de « libéralisme » alors qu’il est pourfendeur de libertés partout dans le monde.
Les financiers ont organisé la société en cercles concentriques qui place à l’extérieur une frange de population totalement démunie, formée de sans abri et de parias dont la population hétéroclite est constituée de gens rejetés par la société dont personne ou presque ne se soucie.
Cette frange de pauvreté suprême à pour but de donner aux anciens « damnés de la terre » c’est-à-dire les gens qui effectuent des tâches pénibles pour les plus bas salaires, le sentiment qu’ils ne sont plus les plus pauvres, voire même pour rendre leur situation « enviable » donc digne d’être défendue.
L’ouvrier smicard devenant du fait un « nanti » aux yeux des populations envieuses de son sort qui composent la frange concentrique externe des exclus de la société.
Je me suis interrogé sur la façon dont fonctionne cette nouvelle organisation mondiale.
Par quel procédé extraordinaire bien conçu, « l’élite » financière du monde maîtrise-t-elle ce dernier ?
Voici le fruit de mes réflexions.
Je n’ai pas la prétention – les gens qui me connaissent le savent – d’être détenteur ne serais-ce que d’une parcelle de vérité.
Je cherche…
Depuis plusieurs années j’ai remarqué que les pays européens passaient d’une situation politique à l’autre avec une sorte d’harmonie équilibrée.
L’Espagne est à Droite, l’Angleterre et l’Allemagne aussi, alors la France en 1981 passe à gauche.
Peu de temps après, l’Espagne devient socialiste et l’Angleterre travailliste, la France cohabite puis retourne à la droite républicaine.
Regardez bien la valse des nations vous verrez que ce que j’avance là est vérifiable dans beaucoup de cas.
Qui régente cela, je n’en sais fichtre rien. Force est de constater que nos gouvernants sont dépossédés d’une grande partie de leur pouvoir.
Ils sont astreints aux lois de la finance internationale ; tout le monde le sait.
Tous, de droite comme de gauche, même le Président des Etats-Unis, sont manipulés par la haute finance.
L’Angleterre va repasser à droite sous peu. L’Allemagne y est revenue depuis Merkel. La Suède est passée a droite après près de cinq décennies gérées à gauche…
On peut supposer, étant donné ces changements, que la France a des chances de revenir à gauche en 2007. Espérons :-)
Enfin moi j’espère…
Mais de toutes façons ne nous faisons pas d’illusion, ce ne sera que pour quelques temps.
Cinq… Dix peut être, mais pas plus. Entre temps l’Allemagne sera repassé à Gauche, ou le Portugal et la France « devra » rétablir « l’équilibre »…
Voyons maintenant ce qu’il en est de l’évolution de la pauvreté de façon plus générale.
L’Inde et la Chine montent ; l’Europe descend globalement.
Même si l’on considère la progression du pouvoir d’achat dans les pays de l’ex URSS.
Ils sont partis de si bas qu’actuellement le salaire ouvrier moyen de ces pays est souvent inférieur au dixième d’un salaire d’européen occidental.
D’autre part un développement important de tous les peuples de la planète provoquerait d’une part une pénurie alimentaire et d’autre part une explosion de la destruction de l’écologie sans précédent.
L’Afrique et bon nombre de pays, dits du Sud, restent pauvres pour que d’autres régions du monde progressent.
Dans le même temps le fait que ces pays soient si pauvres permet à des pays comme l’Inde et la Chine de s’enrichir en vendant à l’Afrique notamment – à bas prix disent-ils – de faux médicaments pour lesquels les gens dépensent les quelques pauvres sous qu’ils ont et ceci pour de pseudo médicaments qui les font mourir.
Et puis il y a la paix.
En Europe occidentale – enfin dans les pays de l’Europe unifiée – les peuples vivent en paix depuis plusieurs décennies et c’est bien.
Mais quel est le prix de cette paix, vous l’êtes-vous déjà demandé ?
Les marchands d’armes font toujours fortune !
La paix en Europe ne peut exister que grâce à la guerre ailleurs.
Ça n’est pas plus compliqué que ça.
Tant que les Palestiniens et les Israéliens s’entretueront.
Tant que l’Afrique sera à feu et à sang.
Tant que l’Afghanistan commandera des kalachnikovs et des mines antipersonnelles ; nos enfants pourront aller à l’école et nous au boulot ou au club de retraités tranquilles.
Le prix de notre paix c’est leur guerre.
Mieux encore. Ça n’est pas possible pensez-vous ?
Si.
Tant que les pays du Maghreb ne seront pas démocratiques nous pourrons le rester…
Tout ça n’est guère réjouissant me direz-vous.
Et bien non.
Et ça ne va sûrement pas s’arranger…
Seriez-vous assez naïfs pour penser que notre démocratie vacillante est indestructible ?
Consultez vos livres d’histoire.
Une poignée d’hommes, menés par un seul bien déterminé suffit pour mettre à bas plusieurs générations d’efforts humanistes et pour remplacer le droit par la dictature.
En juin 1940 Monsieur Philippe Pétain, alors âgé de quatre vingt trois ans et néanmoins Ambassadeur de France en Espagne auprès du dictateur Franco ; revient en France pour lui faire, soi-disant « Le don de sa personne ». Au mois de juillet 1942, après avoir établi dès le début de sa prise de pouvoir, la collaboration comme « vertu » nationale, mit à bas la République française et ses acquis. Retour de la religion d’état. Interdiction des syndicats, des partis politiques et des associations loi 1901. Interdiction de la Franc-maçonnerie. Etc. Et ceci grâce à l’appui inconditionnel de près de quatre vingt pour cent de la population civile à commencer par les pauvres pacifistes bernés et instrumentalisés, des socialistes et même des communistes hauts placés dans le parti.
C’est loin tout ça ?
Détrompez vous. C’est pour demain !
Alain
Springer,
le jeudi 05 octobre 2007
Envoi par Guy Crequie : http://guy.crequie.perso.orange.fr/ et http://guycrequie.blogspot.com/
NOUVELLE
ANNEE CERTES !
MAIS : QUOI DE NOUVEAU POUR LA PAIX ?
Les événements en Somalie, l’exécution de Saddam HUSSEIN, ont occupé le devant de la scène internationale durant les fêtes de fin d’année.
AINSI, IL N’Y A PAS EU DE TREVE POUR LES ARMES ET LE SANG !
Je
pourrais également parler des oubliés dont on parle peu
dans le Caucase, au Darfour, ceux détenus en Colombie ou, des
journalistes disparus en Afrique non retrouvés à ce
jour. ……Hélas, bien d’autres conflits,
attentats, crimes sont à déplorer comme la reprise des
attentats de l’ETA en Espagne.
Il est aussi, les victimes de la mer, celles et ceux qui sont morts durant la période de fin d’année sur des bateaux trop surchargés et qui espéraient trouver le nouvel Eldorado loin de leur patrie, victimes de la guerre civile, de la pauvreté, des conflits ethniques et de l’absence d’espoir.
Après avoir été courtisé pour son pétrole, pour ses combats en Iran, Saddam HUSSEIN, a été vilipendé puis désigner comme le symbole du mal. Certes, cet homme a été exécuté rapidement, avant d’avoir pu répondre de tous ses crimes devant la justice. Je pense en particulier à l’égard des Kurdes et chiites. Ainsi, les Irakiens ont été privés d’un procès exemplaire qui aurait pu les réconcilier avec leur histoire.
Il n’empêche, qu’à l’horreur de ses actes a succédé la même horreur : Une exécution sommaire par pendaison et médiatisée de surcroît qui ne règle en rien la situation du peuple irakien.
Il n’y avait pas de lien entre ce régime sanguinaire et Al Quaida ; de plus, les armes de destruction massive n’ont jamais été réalité. Les Etats-Unis eux-mêmes en conviennent maintenant. L’Irak d’après Saddam, continue de connaître le prix du sang, les privations, les conflits religieux. Le pays est exsangue, ruiné, et les haines entre groupes religieux sont exacerbées. Les Américains doivent sortir de ce bourbier, laisser les Irakiens maîtres de leur destin Cependant, ils le feront dans les pires conditions laissant les haines dont celle d’un Occident suffisant et perçu comme l’envahisseur.
Il faut réintroduire la ligue arabe dans le règlement de la situation dans cette région du globe avec L’ONU et son conseil de sécurité et les pays proches du golfe. Je souhaite, que le nouveau Secrétaire général de l’ONU : Monsieur Ban KI-MOON, fasse de ce conflit avec celui israélo-palestinien et la situation au Darfour, l’une des priorités de sa feuille de route pour l’année 2007.
Les dialogues entre le Président de l’autorité palestinienne et le chef du gouvernement israélien, sont un signe d’espoir. Indirectement, le règlement de ce conflit, créerait peut-être, les conditions d’un dialogue nouveau avec des pays tels que : la Libye, l’Iran, (mais ce pays doit renoncer à menacer la sécurité de l’Etat d’Israël) la Syrie et le Pakistan.
Guy
CREQUIE
Poète
et écrivain français
Messager de paix du Manifeste
2000 de l’UNESCO
Lauréat des Académies :
Européenne et mondiale de la culture et des arts
Envoi par Bernard Pichardie : http://perso.wanadoo.fr/bernard.pichardie/
LES FOSSOYEURS
Ils
ont pour unique drapeau
Le cri de ces derniers bourreaux
Qui
persécutent violent et tranchent
Ceux qui n'ont pas la
couleur blanche
Ils
sont trop sombres
Ce sont des ombres
Des vidangeurs
Des
fossoyeurs
Vendant du naufrage
Marchands de carnage
À
tous les vents
Brandissant
le poing comme personne
En eux c'est le glas qui résonne
Ils
ont pour unique décor
Le goût infecté de la
mort
Ils
sont trop sombres
Ce sont des ombres
Des vidangeurs
Des
fossoyeurs
Vendant du malheur
Marchant sur la peur
Des
innocents
Mais
arrivera t-il ce jour
Où le vainqueur sera l'amour
Un
amour pour tous les vivants
Ils
sont trop sombres
Ce sont des ombres
Des vidangeurs
Des
fossoyeurs
Vendant du naufrage
Marchands de carnage
À
tous les vents
Il
faudra bien
Il faudra bien
Changer la face de l’immonde
Rêver
enfin d'un autre monde
Rayer de tous nos projecteurs
Ces
bourreaux crachant la terreur
Ils
sont trop sombres
Ce sont des ombres
Des vidangeurs
Des
fossoyeurs
Vendant du malheur
Marchant sur la peur
Des
innocents
Ils
ont pour unique drapeau
Le cri de ces derniers bourreaux
Qui
persécutent violent et tranchent
Ceux qui n'ont pas la
couleur blanche
Brandissant
le poing comme personne
En eux c'est le glas qui résonne
Ils
ont pour unique décor
Le goût infecté de la
mort
Ils
sont trop sombres
Ce sont des ombres
Des vidangeurs
Des
fossoyeurs
Nés des abattoirs
D’un parti sans
gloire
Et sans mémoire
Ils
sont trop sombres
Ce sont des ombres
Des vidangeurs
Des
fossoyeurs
Déchets du genre humain
Aboyant leur purin
Comme des chiens
musique
: Anthony
ALEKSANDEUR
paroles
: Bernard
PICHARDIE
pour
écouter la maquette
de la chanson à la recherche
d’interprètes
http://chantsongs.centerblog.net/rub-ALEKSANDEUR.html
Bernard
Pichardie
un auteur à la recherche d'interprètes
s'expose
LE SITE !... http://chantsongs.rue-du.net
POUR ÉCOUTER DES CHANSONS EN VERSIONS
INTÉGRALES
http://chantsongs.centerblog.net
L‘ANNUAIRE DE CHANTSONGS http://chantsongs.myblox.fr
LE BLOG POUR DÉPOSER DES ANNONCES
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LES MOTS EN POINTILLÉS
des mots qui vont et viennent
derrière le miroir où se reflètent les
autres
http://www.toutelapoesie.com/blog/bernardpichardie
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