|
|
|
|
|
|
Du 19 février 1997
Réminiscences
Deux langues invisibles à la limite du goulet Deux jambes invisibles à la limite du souhait Une onde du moi vient battre le fait du silence Le serpent des sens se ferait d'ambivalences
Étrangeté que le soleil est un ordonnateur Le temps qui s'efface un grand masturbateur Le sifflet des commères fusera bien des fois Que la cape et l'épée seront aux pieds des rois
Que sont les rois à l'unisson des volailles Que seront les décors à l 'envers des médailles Un tribut fait du bruit des pas au néant Le combat des sables face à l'océan
A la cape, à l'épée, la camisole des sens Une casserole à la cuisine des nuisances Il serait en partance, le poêle dévorant Un grand bateau filerait dans le vent
Dans l'onde invisible partie au surmoi Aux mondes invisibles blottis au suroît Se délite l'impatience, massue bondissante S'échappera une vérité aux lueurs frémissantes
N'oubliez pas qui vous êtes, serez être Le bonheur est un bébé qui vient à naître Mais qui meurt dans l'instantané muselé Épuisé à force d'errer dans nos musées .
© Jean-Jacques Rey, 1997
|
|
|
|
|
|