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Du 17 juillet 1991
Ahon ! les mirlitons, graissons les tons Une grande ferraille me tape les sons Je pagine mon torticolis de mal-vivant A vous tous mes frères qui n'êtes que des charlatans
Mettons l'affaire au placard des misères Et morales et humaines, ainsi soit-il ! Je vous tends mon broc d'eau nature Pour vous jointoyer jusqu'à la culasse du retroussis
Dans la nuit, vous m'entendrez hurler Après les chiens qui n'ont pas d'amour Après les scélérats qui façonnent La chair à leurs caprices d'enfant
A toi qui le lira, espèce d'imbécile heureux Ne prends pas ton sort pour un jour de gloire Mais prends ces mots comme un aria fumigatoire Qui pirouette dans les airs du petit matin
Cinq heures ! Excuse du peu, l'ami Si je t'ai réveillé, moi je partais balayer Dans mon couloir de derrière-tête J'ai ouvert la fenêtre et je me suis enrhumé !
© Jean-jacques Rey, 1991
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