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Du 13 mars 2000
An 2 0 0 0
Deux Mille et certains qui l'attendaient sur la colline Mais non ! et d'autres qui le pressent à la guillotine Le Temps, mais tout s'en va et tout revient Un souffle qui vient et ne laisse rien !
Espérances au féminin pluriel Comme les forges du destin Ont les formes qui caressent les faims Et les mains qui chevillent au ciel …
Oyez ! Bons sires et bons d'alentours Qu'il vienne au bourdon ou coule à la source Le décompte des jours compte à la bourse Mais jamais, ô grand jamais, au secours !
Espoir, un mâle très humain Comme un tracé du demain A les forces qui rappellent les fins Et le ventre qui méprise les chemins …
On le dit, le Temps est un fieffé coquin Et pandour autant que troubadour Pourtant il ne trompe que son cousin L'Oubli, qui seul rembourse ses débours .
© Jean-Jacques Rey, 2000
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