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UN PEU DE MUSIQUE
Ne vous trompez pas, je ne suis jamais du passé, et jamais dépassée, Ne voyez pas en moi, un instant vite oublié par vos sociétés. Combien de fois sans prétention, je vous ai sabré vos prétentions Vos temps d' illusions trépassaient, dans les chants de révolution
Je traverse les pluies Je coule le long des vies Je m'appelle la douleur Quelle que soit la couleur ! Je me repose ainsi Sur les siècles de vos vies
Mon nid douillet que vous construisez avec tant d'ardeur, Me pousse même à doubler, sans pénibilité mon labeur Ce n'est pas force de raison, mes opposants en dérision Vous néglige dans un no man's land, de dire d'incompréhension
Je traverse les pluies Je coule le long des vies Je m' appelle la douleur Quelle que soit la couleur ! Je me repose ainsi Sur les siècles de vos vies
Ne vous trompez pas, vos gestes sont les miens je suis l 'éveilleur Nos cris en douleur retentissent, sur des rochers brailleurs Ce n'est pas en automne, ni au joli mois de MAI que vous oublierez Ces jacassements sauvages des hordes qui écrasent nos libertés
Je traverse les pluies Je m' appelle la douleur Je coule le long des vies Quelle que soit la couleur ! Sur les siècles de vos vies Je me repose ainsi .
© Marie LOHRER, le 11 novembre 2005
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