C A U C H E M A R


Il entre en piste
L'aenpeïste,
Parmi les siens
Il n'va pas bien.

Un assédicucien,
Ancien mécanicien,
Ne touch'ra pas grand chose,
Il en devient tout chose.

Un esdéef
N'a pas bésef
Tout juste de quoi
Crever de froid.

Les Messier, les Pinault
Sont des gens très finauds,
Ils entassent, dans leurs caisses,
Tout le fric des détresses.

Il y a téefun
Lui aussi très malin,
Et puis France-télécom,
Les portables à la gomme.

Il y a le trottoir,
Et là c'est l'abattoir.
Il y a des cartons
Où dorment ceux qu'ont pas d'ronds.

Restos du cœur
Pour le malheur
Et les millions
Pour les patrons.

C'est le libéralisme
Et le j'm'en-foutisme.
Avec toutes les affaires,
Les dépenses somptuaires.

Ça cause bien des désastres
Sur la terre qu'est un astre.


©  Jean-Claude Koutchouk, décembre 1998